Question écrite concernant l'utilisation de vieux trams
- de
- Carla Dejonghe
- à
- Elke Van den Brandt, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, chargée de la Mobilité, des Travaux publics et de la Sécurité routière (question n°1131)
Date de réception: 18/11/2021 | Date de publication: 18/03/2022 | ||
Législature: 19/24 | Session: 21/22 | Date de réponse: 11/03/2022 |
Date | Intitulé de l'acte | de | Référence | page |
20/01/2022 | Recevable | Bureau élargi du Parlement |
Question | Il y a quelques années, j'ai posé une question sur l'utilisation de nos vieux trams historiques sur le réseau de la STIB à des fins diverses, notamment touristiques. La SNCB met brillamment en valeur son histoire par le musée Train World, qui organise constamment de nouvelles expositions et activités. Le Musée du tram, qui exploite également d'anciens trams et bus, ne se porte pas mal non plus. Malheureusement, leur exploitation est assez limitée : les trams circulent entre le musée et Tervueren, les bus circulent entre le musée et Schuman (les dimanches et jours fériés jusqu’à Gare centrale), et encore uniquement les week-ends en saison et les jours fériés. Quant au musée, il n'est ouvert qu'un week-end sur deux en novembre et décembre, à trois dates près. Une occasion manquée, surtout quand on sait ce que peut rapporter cette exploitation. C'est pourquoi je me permets de vous poser les questions suivantes :
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Réponse | Depuis 2019, le Musée du Tram exploite la ligne entre Legrand et l’église Sainte-Marie à Schaerbeek durant les jours fériés, en y faisant rouler des trams du tout début du 20e siècle. Cette partie de la ligne est en effet compatible avec l’exploitation des trams historiques. Tel que précédemment répondu, il est envisageable de permettre le passage d’anciens véhicules entre les voyages des lignes régulières de la STIB, pour autant qu’il ne nuise pas à l’exploitation du service (aux heures creuses, essentiellement les week-ends, et pas en prémétro). Par ailleurs, le Musée du Tram fonctionne grâce à des bénévoles, dont la disponibilité est limitée. Cela étant, tant la STIB que le MTUB restent ouverts à tout projet de collaboration qui pourrait contribuer à la promotion de l’image de Bruxelles en tant que ville et/ou capitale, bien que le contexte sanitaire actuel ne soit pas propice au développement de nouvelles attractions touristiques. |