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Question écrite concernant les logements inoccupés

de
Fouad Ahidar
à
Nawal Ben Hamou, Secrétaire d'État à la Région de Bruxelles-Capitale en charge du Logement et de l'Égalité des Chances (question n°844)

 
Date de réception: 16/02/2022 Date de publication: 05/04/2022
Législature: 19/24 Session: 21/22 Date de réponse: 28/03/2022
 
Date Intitulé de l'acte de Référence page
23/02/2022 Recevable Bureau élargi du Parlement
 
Question   

Depuis plus de 10 ans, plusieurs habitations sont inoccupées dans différentes communes. À cet égard, je souhaiterais savoir quelles mesures Bruxelles Logement a prises afin de remettre, en particulier, les biens suivants sur le marché locatif bruxellois :

  • Rue des Chapeliers 17, 1000 Bruxelles;

  • Rue des Chapeliers 19, 1000 Bruxelles;

  • Rue des Chapeliers 21, 1000 Bruxelles;

  • Rue des Chapeliers 23, 1000 Bruxelles;

  • Rue des Chapeliers 24, 1000 Bruxelles.

  • Les propriétaires de ces biens se sont-ils vus offrir la possibilité de confier leur bien à une AIS ?

  • Depuis quand ces biens ont-ils été déclarés vacants à Bruxelles Logement ?

J'ai également quelques questions sur la vacance en général dans la Région bruxelloise :

  • Combien de logements ont-ils été signalés comme vacants à Bruxelles Logement depuis plus de 5 ans ?

  • Combien de ces logements inoccupés depuis plus de 5 ans ont-ils été remis sur le marché locatif privé ces deux dernières années (2020 et 2021) ?

  • Combien de ces logements ont-ils été signalés comme vacants à Bruxelles Logement depuis plus de 10 ans ?

  • Combien de ces logements inoccupés depuis plus de 10 ans ont-ils été remis sur le marché locatif privé ces deux dernières années (2020 et 2021) ?

  • De quelle manière les signalements de biens inoccupés sont-ils le plus souvent transmis à Bruxelles Logement ?

  • Quelles mesures Bruxelles Logement prend-elle afin de donner suite aux signalements de logements inoccupés et d’assurer leur remise sur le marché locatif ?

 

 
 
Réponse    J’ai l’honneur de vous adresser les éléments de réponse suivants:

Les deux premières questions concernent des situations particulières. Bruxelles Logement n’est donc pas en mesure d’y répondre. D’une part en vertu du RGPD, d’autre part, le règlement du Parlement prévoit que certains types de questions sont
irrecevables (article 110 du règlement du Parlement) comme : a) les questions relatives à des cas d’intérêt particulier ou à des cas personnels […].

Concernvant vos questions relatives aux biens vacants, les outils de gestion de dossiers de l’administration ne permettent pas d’extraire ce type d’information (sauf si l’administration vérifie un à un, l’ensemble des dossiers connus du service).

En ce qui concerne votre question relative à la manière la plus courante de signaler les logements inoccupés à Bruxelles Logement :

En 2021, 1583 nouveaux dossiers ont été créés. Sur ces 1583 dossiers, 127 provenaient de plaintes adressées au service des logements inoccupés (1 plainte d’association et 126 plaintes de commune). Ces plaintes peuvent être introduites par mail, courrier ou formulaire irisbox. Les autres dossiers provenaient d’enquêtes d’initiative réalisées par Bruxelles Logement.


Il est à préciser par ailleurs, que seules les 19 communes de la Région ainsi que les associations qui sont agréées pour ce faire (seul le RBDH à ce jour), peuvent introduire des plaintes à la Région.

Enfin, quant aux mesures prises par Bruxelles Logement pour donner suite aux rapports sur les biens vacants, sachez qu’après réception d’une plainte, la cellule contrôle des logements inoccupés procède à des vérifications de terrain (état de la façade, mesure, etc.) et administratives (registre national, urbanisme, cadastre, etc.).

A la suite de cette enquête, un avertissement est envoyé au propriétaire qui dispose d’un délai de trois mois pour renverser la présomption d’inoccupation ou justifier cette inoccupation par des raisons légitimes ou en cas de force majeure. Les propriétaires qui ne justifient pas valablement l’inoccupation de leur logement se voient infliger une amende. Un contrôle annuel est opéré jusqu’à la réoccupation du logement.