Question écrite concernant l'éventuelle restructuration et réforme du service d'incendie bruxellois
- de
- Bianca Debaets
- à
- Pascal Smet, Secrétaire d'État à la Région de Bruxelles-Capitale, chargé de l'Urbanisme et du Patrimoine, des Relations européennes et internationales, du Commerce extérieur et de la Lutte contre l'Incendie et l'Aide médicale urgente (question n°608)
Date de réception: 07/03/2022 | Date de publication: 26/04/2022 | ||
Législature: 19/24 | Session: 21/22 | Date de réponse: 21/04/2022 |
Date | Intitulé de l'acte | de | Référence | page |
22/03/2022 | Recevable | Bureau élargi du Parlement |
Question | Dans le numéro de janvier 2022 du NT Magazine, une interview d'un collaborateur du service d'incendie bruxellois a été publiée dans la section "De Militant". Il y était notamment mentionné que les pompiers - contrairement au personnel soignant et malgré une pression au travail nettement accrue depuis le début de la crise du coronavirus - n'ont pas pu bénéficier d’une prime “corona”. Le respect de la législation linguistique au sein du service d'incendie bruxellois soulève également diverses questions, puisque les recrues néerlandophones doivent désormais souvent effectuer deux fois plus de gardes que leurs collègues francophones en raison du bilinguisme du service.
La raison invoquée est la suivante : "L'excuse est que nous sommes un organisme d'intérêt public (OIP), comme les services administratifs de Bruxelles. (...) Dans le reste du pays, les pompiers font partie d’une zone de secours, alors qu'à Bruxelles on fait partie de l'administration. Ce n'est pas correct. (...) Espérons que les responsables politiques le comprennent vite : les pompiers et les ambulanciers bruxellois ne devraient pas être un OIP, mais une organisation où le bilinguisme fonctionnel est obligatoire." Je voudrais donc vous poser les questions suivantes :
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Réponse | Les membres du personnel du service d’incendie bruxellois n’ont pas touché de primes supplémentaires, en plus de leurs primes normales, en raison du coronavirus. Il a été décidé d’adopter un règlement uniforme au niveau de l’ensemble des organismes d’intérêt public bruxellois, lequel ne prévoyait pas d’attribuer de primes COVID. Le SIAMU est un organisme performant qui remplit parfaitement ses missions essentielles. Il n’est donc nullement prévu de lui retirer son statut d’organisme d’intérêt public. En outre, le SIAMU ne montre aucun signe que son statut d'organisme d’intérêt public l'empêche de remplir ses missions de manière optimale. Aucune consultation sur cette question n'est par conséquent prévue. |