La raison de cette fermeture n’est pas uniquement la crise sanitaire qui a affecté de nombreux commerces dans notre capitale. Dans plusieurs interviews, le patron de l’établissement met en effet en cause plusieurs phénomènes qui affectent Bruxelles depuis de nombreuses années.

Les phénomènes d’errance, de mendicité, d’insécurité, d’alcoolisme et de drogue qui repoussent les clients. Il explique que certains jours, il y a jusqu’à 50 mendiants sur la terrasse et que la présence de vigiles n’y change rien.

Très régulièrement, commerçants et riverains se font entendre pour dénoncer cette gestion et plus particulièrement le phénomène d’errance qui engendre des comportements problématiques, des bagarres et un sentiment d’insécurité. Beaucoup de commerçants se disent à bout et souffrent économiquement et psychologiquement de cette situation.

La Ville de Bruxelles que j’ai déjà interpellée à de très nombreuses reprises sur ce sujet de l’insécurité, du phénomène de concentration de drogués, d’alcoolisme, d’errance et de violence dans ce quartier ne trouve pas de réponse.

Or, il est essentiel que le coeur de Bruxelles soit un endroit attirant pour les touristes et les Bruxellois.

La Région doit réagir.

Monsieur le Ministre-président, mes questions sont les suivantes :

1/ Quelles mesures prenez-vous pour répondre à ces différentes problématiques ?

2/ Vous concertez-vous avec la ville pour coordonner les actions ?

3/ Pour les phénomènes plus particulier d’errance et de drogue, quelles sont les actions qui sont menées par la Région ?

4/ Quel bilan pouvez-vous tirer des actions menées par la Région ?