Question écrite concernant la nécessité de l'extension du centre de prise en charge des violences sexuelles (hôpital Saint-Pierre)
- de
- Bianca Debaets
- à
- Rudi Vervoort, Ministre-Président du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, chargé du Développement territorial et de la Rénovation urbaine, du Tourisme, de la Promotion de l'Image de Bruxelles et du Biculturel d'intérêt régional (question n°834)
Date de réception: 19/05/2022 | Date de publication: 05/08/2022 | ||
Législature: 19/24 | Session: 21/22 | Date de réponse: 19/07/2022 |
Date | Intitulé de l'acte | de | Référence | page |
07/06/2022 | Recevable | Bureau élargi du Parlement |
Question | En 2017, trois centres de prise en charge des violences sexuelles (CPVS) ont été créés en Belgique. D’emblée, ces centres ont, malheureusement, rencontré un vif succès. Le site bruxellois (hôpital Saint-Pierre), en particulier, a été d’emblée très sollicité.
En moyenne, 40 à 50 victimes de violences sexuelles se sont rendues chaque mois dans le centre bruxellois. Après la réouverture de l’horeca et les événements autour du barman d'Ixelles, le nombre de signalements a doublé. Et grâce à la désignation de personnes de référence au sein de la police, les victimes des autres zones de police bruxelloises peuvent désormais également s'adresser au CPVS. Le centre atteint toutefois ses limites pour pouvoir encore garantir un bon fonctionnement. Une extension physique du CPVS existant s’impose. Selon le porte-parole de la police, Olivier Slosse, cette extension aurait dû être réalisée avant la fin de l'année dernière. Dans sa réponse à la question n° 877, votre collègue Mme Ben Hamou m’a renvoyée vers vous pour les questions suivantes:
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Réponse | J’ai l’honneur de vous adresser les éléments de réponse suivants : Pour rappel, le CPVS est une initiative fédérale. La Région suit et soutient l’élargissement dans le cadre de ses possibilités et compétences. Equal.Brussels représente la Région au sein de la concertation organisée par l’IEFH sur l’initiative CPVS avec les entités fédérées où les questions d’élargissement et/ou réplication du centre bruxellois sont notamment traitées. Actuellement le CPVS fonctionne uniquement avec la zone de police de Bruxelles-Capitale-Ixelles. L’ERIP est en charge des formations d’agents en lien avec le CPVS. L’intention est de renforcer le CPVS existant et d’améliorer l’afflux et la collaboration avec les autres zones (entre autres via les formations ERIP), et pas d’ouvrir d’autres antennes. La Région n’a pas contribué financièrement à cet effort jusqu’à présent mais un budget régional est prévu pour soutenir et encourager la mise en place de structures d’accueil spécialisées des victimes de violences – les cellules EVA (Emergency Victim Assistance) dans les zones de police bruxelloises telles qu’elles existent au sein des zones de police Bruxelles-Capitale Ixelles et Midi. Pour vos questions relatives aux chiffres, l’IEFH vient apparemment de produire un rapport sur les chiffres 2021 dont il est fait état par voie de presse. Pour ce qui est des données de fréquentation des Centres de prise en charge des violences sexuelles (CPVS), elles sont reprises dans les rapports annuels et spécifiquement le rapport annuel évolutif 2021, décrivant les données relatives aux victimes qui se sont présentées auprès de l’un des CPVS. Pour plus d’informations, nous vous proposons de vous adresser à la secrétaire d’état fédérale à l’Egalité des genres, à l’Egalité des chances et à la Diversité, compétente en la matière. https://www.rtbf.be/article/violences-sexuelles-de-plus-en-plus-de-victimes-se-rendent-dans-les-cpvs-11010940 |