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Question écrite concernant la destination des arbres abattus en RBC

de
Jonathan de Patoul
à
Alain Maron, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative (question n°1140)

 
Date de réception: 02/06/2022 Date de publication: 05/08/2022
Législature: 19/24 Session: 21/22 Date de réponse: 22/06/2022
 
Date Intitulé de l'acte de Référence page
07/06/2022 Recevable Bureau élargi du Parlement
 
Question   

Chaque année, un certain nombre d’arbres sont abattus en Région bruxelloise, en forêt de Soignes mais aussi dans nos parcs et nos rues. Pouvez-vous me dire de quelle manière ce bois est-il valorisé ? (vendu, broyé, coupé en planches, …).

 

 

 
 
Réponse    De façon générale, un maximum de bois mort est laissé au sol à des fins de biodiversité et de maintien de la richesse des sols sous la forme de grumes, de tas de bois et de branches, de fascines, de bancs et autres petits ouvrages, et ce dans les limites de leur acceptation paysagère.

En vue de tendre vers une plus grande valorisation des produits d’abattage au sein de la région, Bruxelles Environnement (BE) suit les réalisations du projet "Sonian Wood Coopérative", projet de valorisation locale du bois à Bruxelles mené par la Chaire en économie circulaire et métabolisme urbain de l’ULB. BE suit également les réalisations du projet « Carbone », coordonné par le Laboratoire Urbanisme, Infrastructures, Ecologies et Paysage de l’ULB. Ce projet vise à expérimenter des techniques de recircularisation de tous les flux de déchets verts au sein de plusieurs administrations communales et régionales de la région bruxelloise. Les deux projets sont soutenus par Innoviris.


En ce qui concerne plus spécifiquement la
forêt, chaque année BE organise une vente de bois au cours de laquelle sont vendus, sous forme de lots, les arbres désignés à l’abattage par le service forestier. Ces arbres sont vendus sur pied et l’acheteur est chargé de réaliser l’abattage, le débitage, le façonnage et l’évacuation hors de la forêt sous la surveillance vigilante des gardes forestiers.

Les arbres achetés sont commercialisés par les acheteurs : bois de sciage, de déroulage ou de chauffage selon la qualité des arbres.


En ce qui concerne plus spécifiquement les arbres abattus dans les
parcs, les branchages exportés sont broyés pour être ensuite (1) réutilisés comme paillage au sein des parcs de BE, (2) fournis à des jardins maraîchers via par exemple l’asbl Worms en vue d’approvisionner les composts de quartiers en matières carbonées, et (3) exportés par le sous-traitant en charge d’une partie des abattages vers les filières « paillage », « compostage », « papier » et « panneaux ».

Les grumes exportées par le sous-traitant connaissent des destinations diverses dont Bruxelles Environnement n’a pas la maîtrise. Il est probable que les plus gros tonnages partent en bois-énergie et filières « papier » et « panneaux ». L’intérêt de ces grumes pour l’industrie du sciage est faible compte-tenu de la grande hétérogénéité des espèces présentes dans les parcs et de leurs formes rarement rectilignes et dépourvues de nœuds. 

En Région de Bruxelles-Capitale, la gestion des arbres en
voirie dépend des autorités communales pour les voiries communales et de Bruxelles Mobilité pour les voiries régionales. Je vous invite donc à prendre contact avec la Ministre Van den Brandt, Ministre en charge de la mobilité, concernant les arbres en rue.