La Ministre Van den Brandt indiquait il y a plusieurs mois que la Région avait décidé d’agir face au manque de toilettes publiques au moyen d’une politique pilotée par Urban, avec des implications de l’égalité des chances et des pouvoirs locaux.

À l’heure actuelle, hormis les toilettes gérées par la STIB et parking.brussels, les communes s’occupent de l’installation et la gestion des sanitaires publics. La Ministre Van den Brandt annonçait il y a quelques mois que la Région avait décidé d’agir via une politique spécifique pilotée par urban.brussels. Les priorités sont définies à l’action 27 du plan bruxellois de soutien aux familles monoparentales, qui vise à établir une cartographie des toilettes publiques et urinoirs existants et à analyser les besoins des familles monoparentales, et plus généralement d’une série de publics cibles pour lesquels l’accessibilité à l’espace public est problématique, comme les femmes.
La cartographie des toilettes publiques et urinoirs existants constitue la première phase de l’action pilotée par urban.brussels. Cette étape est supposée se dérouler de janvier à août 2022.

Mes questions sont les suivantes :

• Qu’en est-il du suivi de la proposition de résolution adoptée en février ? Avez-vous intégré les demandes du texte à la politique régionale menée par Urban.brussels ? Sur quelles demandes le gouvernement a-t-il déjà travaillé ?

• L’élaboration de la cartographie des toilettes publiques se poursuit-elle ?

• Vu la répartition des compétences en la matière, la Conférence des bourgmestres est-elle amenée à travailler avec Ubran.brussels ? Dans quelle mesure la Région et la Conférence des bourgmestres travaillent-elles ensemble, en toute intelligence, afin de coordonner les politiques publiques en termes d’accessibilité et d’offre aux sanitaires ?