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Question écrite concernant l'utilisation de logiciels antivirus russes au sein des services publics régionaux et des pouvoirs locaux bruxellois

de
Bianca Debaets
à
Bernard Clerfayt, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de l'Emploi et de la Formation professionnelle, de la Transition numérique, des Pouvoirs locaux et du Bien-Être animal (question n°1023)

 
Date de réception: 21/07/2022 Date de publication: 03/10/2022
Législature: 19/24 Session: 21/22 Date de réponse: 28/09/2022
 
Date Intitulé de l'acte de Référence page
18/08/2022 Recevable
 
Question   

Après que plusieurs fabricants chinois de logiciels et de matériel de sécurité ont fait l’objet de critiques au motif qu’ils transmettraient potentiellement des informations sensibles aux autorités chinoises (cf. HikVision, Huawei, etc.), c’est désormais le logiciel antivirus russe Kaspersky qui est également la cible de suspicions.

Depuis le début de la guerre russo-ukrainienne, les agences de cybersécurité française et allemande, entre autres, ont déjà décidé de mettre en garde contre les risques éventuels liés à Kaspersky. En Italie, on est encore allé plus loin et on a rompu tous les contrats publics avec cette société. Les Pays-Bas, interdisent quant à eux depuis 2018 aux services publics de travailler avec Kaspersky.

C'est pourquoi je voudrais vous poser les questions suivantes :

  • Quels services publics régionaux et/ou pouvoirs locaux utilisent-ils le logiciel antivirus de Kaspersky ? Quels services ou départements spécifiques sont-ils concernés ? Combien d'ordinateurs sont-ils concernés ? Quelle est la part de Kaspersky par rapport au nombre total d'ordinateurs protégés ? Quelle évolution pouvez-vous indiquer dans ces chiffres par rapport aux années précédentes ?

  • À l’usage, des irrégularités ont-elles déjà été constatées avec ce logiciel antivirus russe ? Dans l’affirmative, pouvez-vous en dire plus ? Comment ces irrégularités ont-elles été résolues ? Quelles mesures supplémentaires ont-elles été prises pour éviter de telles situations à l'avenir ?

  • Quelle est la position de Bruxelles – Prévention & Sécurité en ce qui concerne l'utilisation de Kaspersky au sein des services publics régionaux et des pouvoirs locaux ? Cette position a-t-elle changé depuis le début de la guerre russo-ukrainienne ? Quels avis ont-ils été transmis aux parties prenantes ? En particulier, la possibilité d'une éventuelle interdiction de ce logiciel a-t-elle déjà été étudiée ? Dans l’affirmative, pouvez-vous en dire plus ?

  • En particulier, des accords ont-ils été conclus à ce sujet avec les autres niveaux de pouvoir de notre pays ? Dans l’affirmative, pouvez-vous en dire plus ?

 
 
Réponse    1 & 2 /
Les services des administrations régionales et locales qui recourent aux services des organismes sous ma tutelle ne sont pas supposées utiliser le logiciel antivirus Kapersky.


Ils utilisent les solutions antivirus suivantes, gérées par le CIRB : Defender de Microsoft et Trend Micro.


3/
Pour la position de BPS, je laisse le soin au Ministre-Président de répondre à cette question.

Comme indiqué supra, seules les solutions antivirus Defender de Microsoft et Trend Micro sont proposées aux clients du CIRB.


4/
Aucun accord n'a été conclu à ce sujet avec d'autres niveaux de pouvoirs.