Question écrite concernant l'unité turbojet de production d'électricité à Ixelles
- de
- Cieltje Van Achter
- à
- Alain Maron, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative (question n°1395)
| Date de réception: 22/03/2023 | Date de publication: 23/05/2023 | ||
| Législature: 19/24 | Session: 22/23 | Date de réponse: 15/05/2023 | |
| Date | Intitulé de l'acte | de | Référence | page |
| 28/03/2023 | Recevable | |||
| 15/05/2023 | Annexe à la réponse | p.m. | Annexe |
| Question | Votre plan énergie-climat - version 2019 fait référence à ce que l'on appelle les unités turbojet de production d'électricité. Je cite : "Elles sont prévues pour répondre aux pics de consommation et donc pour soutenir le réseau local si la demande augmente de manière inattendue ou si les unités de production de base tombent en panne. L’électricité est produite à partir d’un moteur d’avion à réaction capable de monter très rapidement en régime pour atteindre sa pleine puissance d’exploitation. Historiquement, il y avait trois unités ‘turbo jets' actives sur notre territoire. Les unités de Schaerbeek et Buda-Machelen ont respectivement cessé de produire en 2007 et en 2017. Seule subsiste celle d’Ixelles qui fonctionne quelques heures par an au pétrole lampant chargé en dioxyde de carbone."
Dans une précédente réponse à ma question, vous avez dit que l’unité turbojet d'Ixelles pouvait prétendre aux subsides du mécanisme de rémunération de la capacité (CRM) du gouvernement fédéral, ce qui est assez bizarre quand on sait qu’on subventionne ainsi une production d'énergie avec de vieux réacteurs polluants et bruyants des années 70 qui brûlent en outre des milliers de litres de pétrole lampant à l'heure. Je voudrais dès lors vous poser les questions suivantes:
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| Réponse | 1. Les données, recensées par la division inspectorat de Bruxelles environnement, sont les suivantes : · 2020: 4,85 heures de fonctionnement · 2021: 23,53 heures de fonctionnement · 2022: 66 heures de fonctionnement 2. Le turbojet Volta ne fonctionne que quelques heures par an et par conséquent, son impact environnemental est négligeable. Des conditions d’exploiter sont reprises dans le permis d’environnement afin de réduire les impacts potentiels. Cette installation est soumise au Règlement PRTR (Pollutant Release and Transfer Register) car la puissance de l’installation de combustion est supérieure à 50 MWTh et donc chaque année ses émissions de polluants sont estimées. Les résultats des données des années 2020 à 2022 se trouvent résumés en annexe 1. L’installation de turbojet est également soumise à l’ETS (Emission Trading System) et chaque année les émissions de CO2 sont déclarées à Bruxelles-Environnement. Ci-après, vous trouverez les données de TéqCO2 déclarées pour les années 2020 à 2022 : · 2020 : 213 t CO2 · 2021 : 394 t CO2 · 2022 : 1.145 t CO2 3. L’installation de turbojet est potentiellement éligible en raison de la flexibilité qu’elle apporte au réseau. Cependant, cela ne signifie pas forcément qu’elle touche effectivement une aide. Le soutien en question est fédéral (sécurité d’approvisionnement/ELIA) et Bruxelles Environnement ne dispose donc pas de l'information demandée. Cependant, Engie a confirmé que l’unité turbojet Volta n’a jamais reçu de subside jusqu’à présent et n’en recevra pas d’ici la fermeture définitive. 4. Il est prévu que l’exploitation de ce turbojet soit définitivement arrêtée en date du 26 août 2023. |