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Question écrite concernant les agressions dans la circulation routière.

de
Hasan Koyuncu
à
Rudi Vervoort, Ministre-Président du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, chargé du Développement territorial et de la Rénovation urbaine, du Tourisme, de la Promotion de l'Image de Bruxelles et du Biculturel d'intérêt régional (question n°97)

 
Date de réception: 13/01/2020 Date de publication: 19/02/2020
Législature: 19/24 Session: 19/20 Date de réponse: 18/02/2020
 
Date Intitulé de l'acte de Référence page
20/01/2020 Recevable p.m.
 
Question    Si l'on en croit certains communiqués de presse, la discussion la plus ordinaire et la plus banale entre usagers de la route peut dégénérer rapidement en engueulade, voire en pugilat.
Il semblerait que notre seuil de tolérance soit particulièrement bas dès l'instant où nous prenons le volant, de sorte que l'infraction la plus anodine commise par un autre usager déclenche en nous un réflexe d'agressivité instantané.
1* Disposez-vous de chiffres relatifs au nombre de cas d'agression recensés en 2019 à Bruxelles?
2* Dans combien de cas cette agression reste-t-elle verbale?
3* Dans combien de cas cette agression est-elle également physique?
4* Arrive-t-il que ces agressions physiques donnent lieu à une hospitalisation et causent des blessures irréversibles? Disposez-vous de chiffres à cet égard?
5* Vous serait-il, autrement dit, possible de fournir la répartition hommes/femmes des chiffres relatifs aux auteurs mais aussi aux victimes de ces agressions?
6* Finalement, vous serait-il possible de fournir la répartition des chiffres relatifs à ces actes d'agression entre les communes bruxelloises où ils ont été commis?
 
 
Réponse    La Banque de données Nationale Générale (BNG) est une base de données policières dans laquelle sont enregistrés les faits sur base de procès-verbaux résultant des missions de police judiciaire et administrative. Elle permet de réaliser des comptages sur différentes variables statistiques telles que le nombre de faits enregistrés, les modus operandi, les objets liés à l’infraction, les moyens de transport utilisés, les destinations de lieu, etc.

Si la BNG permet d’extraire des statistiques relatives au nombre d’agressions – physiques ou verbales – commises sur la voie publique, il n’est cependant pas possible de déterminer la part des faits liés à la mobilité. Il n’est dès lors pas possible de répondre à votre question.