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Commission des Finances: réunion du 13 février 2023

14:44 § 103 → Vidéo
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Présidence : M. Rachid Madrane, président.

Voorzitterschap: de heer Rachid Madrane, voorzitter.

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14:44 § 105 → Vidéo
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Question orale de M. Luc Vancauwenberge

à Mme Elke Van den Brandt, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargée de la Mobilité, des Travaux publics et de la Sécurité routière,

et à M. Sven Gatz, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé des Finances, du Budget, de la Fonction publique, de la Promotion du multilinguisme et de l'Image de Bruxelles,

concernant la phase de test de Smart Move.

Mondelinge vraag van de heer Luc Vancauwenberge

aan mevrouw Elke Van den Brandt, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Mobiliteit, Openbare Werken en Verkeersveiligheid,

en aan de heer Sven Gatz, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Financiën, Begroting, Openbaar Ambt, de Promotie van Meertaligheid en van het Imago van Brussel,

betreffende de testfase van Smart Move.

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14:44 § 107 → Vidéo
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M. Luc Vancauwenberge (PTB).- La phase de test du projet Smart Move est actuellement en cours sur une base volontaire. Les citoyens intéressés peuvent ainsi devenir testeurs en téléchargeant l'application. Le site web de Smart Move nous apprend notamment que cette application enregistre les trajets et permet, entre autres, de régler le paiement automatique de la taxe kilométrique intelligente.

Cette phase de test intervient alors que l'avant-projet d'ordonnance établissant cette taxe a fait l'objet d'un avis extrêmement critique de la part de l'Autorité de protection des données (APD). L'APD a ainsi critiqué le recours à l'enregistrement des trajets au moyen d'un équipement embarqué. Elle souligne qu'à l'avant-projet était jointe une première analyse d'impact relative à la protection des données à caractère personnel, « sans toutefois être une analyse d'impact au sens de l'article 35 du règlement général sur la protection des données (RGPD) ».

Ainsi, cette analyse d'impact ne contiendrait pas d'évaluation des risques pour les droits et libertés. L'APD rappelle qu'une telle analyse doit être réalisée avant la mise en place de tout traitement de données, y compris dans le cadre d'éventuels tests.

L'APD poursuit en critiquant le principe même de Smart Move : « Le projet met en place un calcul de la taxe kilométrique dont la granularité est excessivement petite dans la mesure où ce calcul prend en considération une composante temporelle très précise et une composante kilométrique nécessitant que les trajets soient enregistrés ».

L'APD conclut : « Les inconvénients causés par les traitements de données engendrés par le système de taxation sont démesurés par rapport à l'objectif poursuivi ». C'est donc une invitation à revoir intégralement votre copie qui vous a été adressée.

Que répondez-vous aux critiques de l'Autorité de protection des données ? Des adaptations au projet sont-elles prévues ou ont-elles déjà été apportées ?

À qui le développement du projet Smart Move est-il attribué ? Une entreprise privée intervient-elle ? Si oui, laquelle ?

Les caméras équipées d'un système de reconnaissance automatique des plaques d’immatriculation (ANPR) sont-elles déjà utilisées dans le cadre du test ? Dans l'affirmative, sur quelle base légale ?

Des données sont-elles stockées dans le cadre de la phase de test ? Si oui, auprès de quel prestataire ?

L'article 13 du RGPD impose une obligation d'information à fournir aux personnes dont les données sont traitées. Une note concernant le respect de la vie privée a-t-elle été rédigée dans le cadre du test ?

L'article 32 du RGPD impose au responsable du traitement de prendre des mesures de sécurisation des données. Quelles mesures sont-elles prises pour sécuriser les données traitées ?

L'analyse d'impact réclamée par l'APD a-t-elle été réalisée ? Dans l'affirmative, pouvez-vous nous la communiquer ?

De heer Luc Vancauwenberge (PTB).- Momenteel vindt er een testfase van Smart Move plaats, waarbij burgers de app kunnen downloaden en uitproberen. Het wordt in de toekomst onder meer mogelijk om de slimme kilometerheffing automatisch te betalen met de app.

Het voorontwerp van ordonnantie tot invoering van de slimme kilometerheffing stuitte echter op zware kritiek van de Gegevensbeschermingsautoriteit (GBA), die van oordeel is dat de registratie van verplaatsingen problematisch is en dat er geen impactanalyse, zoals bedoeld in de Algemene Verordening Gegevensbescherming (AVG), werd uitgevoerd. De risico's met betrekking tot rechten en vrijheden werden niet bestudeerd.

Voorts vindt de GBA dat de berekeningswijze voor de kilometerheffing overdreven gedetailleerd is en dat de ongemakken die gepaard gaan met de gegevensverwerking voor de heffing niet in verhouding staan tot het nagestreefde doel. Kortom, u moet uw huiswerk overdoen.

Hoe reageert u op de kritiek? Wordt het voorontwerp bijgestuurd?

Wie zal Smart Move ontwikkelen? Is er een privébedrijf bij betrokken?

Worden er al camera's met automatische nummerplaatherkenning gebruikt in de testfase? Is daarvoor een wettelijke basis?

Worden er gegevens bewaard in de testfase? Door welke instantie?

Krachtens artikel 13 van de AVG bestaat er een informatieverplichting ten aanzien van personen van wie de gegevens worden verwerkt. Werd daarover een nota opgesteld met betrekking tot de test?

Krachtens artikel 32 moet de instantie die de gegevens verwerkt, maatregelen nemen om ze te beveiligen. Is dat gebeurd?

Werd de voornoemde impactanalyse inmiddels uitgevoerd?

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14:48 § 109 → Vidéo
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M. Sven Gatz, ministre.- En ce qui concerne vos questions relatives à l’avis de l’Autorité de protection des données (APD), je voudrais tout d’abord souligner que celle-ci a évalué le projet sur la base des avant-projets d'ordonnance et non sur la base des détails techniques ou de la mise en œuvre du système.

Comme une loi fiscale ne peut régler tous les aspects techniques ni tous les détails, il a été proposé à l'APD d'entamer un dialogue. Cette dernière a toutefois écarté une telle option début 2022.

J’ai déjà expliqué à plusieurs reprises devant cette commission que des analyses d'impact concernant le traitement des données inhérent à un prélèvement kilométrique intelligent ont déjà été réalisées en amont. Dans ce contexte, les administrations qui préparent Smart Move s'efforcent de collecter et utiliser uniquement les données absolument nécessaires. C'est ce que l'on appelle la prise en compte du respect de la vie privée dès la conception, ou « privacy by design ».

Pour ce faire, elles s’appuient sur un certain nombre de principes :

- une séparation maximale des données, afin que seul l'utilisateur ait accès aux informations complètes et sensibles sur son itinéraire ;

- le cryptage de tous les échanges de données et du stockage physique de ces données ;

- une politique de conservation stricte.

Afin de répondre au mieux aux préoccupations de l'APD, une série de modifications techniques a été apportée sur la base des mêmes principes.

Les dispositions de l’avant-projet d’ordonnance soumis pour avis à l’APD ont été adaptées dans la mesure du possible de manière à tenir compte de ses remarques. Toutefois, le texte n’est pas encore définitif.

Par ailleurs, d’autres solutions technologiques sont explorées dans le cadre du projet, notamment l’utilisation d’un dispositif embarqué, comme c’est le cas pour le prélèvement kilométrique sur les poids lourds.

Cela dit, l'enregistrement des trajets est essentiel pour un prélèvement kilométrique éventuel, car il n'existe aucun autre moyen de vérifier que le redevable remplit ses obligations ou que la taxe correspond bien au trajet réellement effectué.

Vous me demandez si l’analyse d’impact demandée par l’APD a été réalisée. Je confirme qu'aucune analyse d'impact au sens strict n'a été communiquée lors de la présentation de l'avant-projet d'ordonnance à l'APD.

Cette analyse, qui est à effectuer par le responsable du traitement des données, requiert une évaluation des risques liés aux mesures de sécurité concrètes mises en place par le responsable du traitement des données. La réalisation d'une telle analyse est impossible au stade de la rédaction d'un texte législatif car le traitement des données n'existe pas encore.

De heer Sven Gatz, minister.- De GBA heeft haar kritiek gebaseerd op het voorontwerp, niet op de technische details of de uitvoering van het systeem. In een wet kunnen niet alle technische aspecten of details worden geregeld. We hebben de GBA dan ook begin 2022 voorgesteld om te overleggen, maar die ging daar niet op in.

Zoals ik al meermaals heb toegelicht, hebben er impactanalyses plaatsgevonden met betrekking tot de verwerking van gegevens voor de kilometerheffing. De overheidsdiensten die Smart Move voorbereiden, verzamelen en gebruiken enkel strikt noodzakelijke gegevens. Die manier van werken wordt 'privacy by design' genoemd.

Daarbij worden gegevens maximaal van elkaar gescheiden, wordt de overdracht van gegevens altijd versleuteld, worden ze op vaste dragers bijgehouden en geldt er een strikte regeling voor het bewaren van gegevens.

Om zo veel mogelijk tegemoet te komen aan de kritiek van de GBA werden een aantal technische wijzigingen doorgevoerd.

De tekst van het voorontwerp werd in de mate van het mogelijke aangepast, maar is nog niet definitief.

Ook andere technologische oplossingen worden nog bestudeerd, zoals het gebruik van een registratietoestel in de voertuigen, zoals dat al bestaat met betrekking tot de kilometerheffing voor vrachtwagens. De registratie van de trajecten is echter noodzakelijk om een kilometerheffing in te voeren. Daarvoor bestaat geen alternatief.

U stelde een vraag over de impactanalyse waar de GBA op aandringt. Tijdens de voorstelling van het voorontwerp van ordonnantie kwam er geen impactanalyse in de strikte zin van het woord aan bod. Zo'n analyse moet worden uitgevoerd door de instantie die de gegevens verwerkt. Daarbij wordt gekeken naar de concrete veiligheidsmaatregelen. De gevraagde analyse is bijgevolg nog niet mogelijk in het stadium waarin de wetgevende tekst wordt opgesteld.

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14:50 § 111 → Vidéo
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Le document présenté à l’APD contenait une analyse de proportionnalité du dispositif fiscal proposé (nécessité, proportionnalité, limitation et adéquation des données, identification précise des catégories de personnes concernées, etc.).

Par ailleurs, Bruxelles Fiscalité, en qualité de responsable du traitement, a réalisé une analyse d'impact en matière de protection des données liée à l'application test, sans que l'APD n'ait eu à en faire la demande. Cependant, il ne s’agit pas d’une analyse d’impact sur l’avant-projet d’ordonnance, mais sur le traitement concret des données à caractère personnel des testeurs dans le cadre de la phase de test.

Cette analyse d’impact a également été adressée à l’APD afin de lui présenter les mesures prises pour assurer la sécurité des données et entamer une discussion globale sur le projet. Comme mentionné, et comme elle en a le droit, l’APD n’a pas souhaité entamer un tel dialogue. Toutefois, il ne semble pas approprié de partager cette analyse dans l’état actuel des choses car elle contient des éléments techniques et informatiques sensibles, dont la divulgation entraînerait des risques de fuite de données, voire de piratage.

En ce qui concerne les questions relatives à la vie privée entourant la phase de test, le site smartmove.brussels fournit aux candidats testeurs des informations sur les données traitées et sur la finalité de leur traitement. Conformément à l'article 13 du RGPD, une déclaration de confidentialité a été rédigée. En effet, l’inscription dans l'application Smart Move est précédée d'une obligation d'approbation explicite. Sans le consentement au traitement de ses données, il n'est pas possible de tester l'application.

Des mesures de sécurité supplémentaires ont été prises pour la phase de test. Ainsi, seules les personnes impliquées dans l'exécution des tests ont accès aux données des testeurs, selon le principe du « need to know ». De plus, une journalisation des accès est disponible, ce qui permet de vérifier qui a accès aux données.

En outre, chaque personne impliquée dans les tests est tenue à un devoir de confidentialité, soit en vertu du statut de fonctionnaire pour les agents de Bruxelles Fiscalité, soit en vertu des contrats liant les prestataires de services. Qui plus est, les données ne sont stockées que pour vérifier le bon fonctionnement de l'application en tant que telle.

Les données sont conservées par Bruxelles Fiscalité et les sous-traitants informatiques auxquels elle fait appel pour héberger ses données informatiques, ainsi que, le cas échéant, par le Centre d'informatique pour la Région bruxelloise - désormais connu sous le nom de paradigm.brussels - Be-Mobile, Skipr, Deloitte et DXC Technology, dans le cadre de l'exécution de leurs missions contractuelles.

Pour utiliser les données du réseau ANPR, un accord pour les échanges de données nécessaires a été conclu entre safe.brussels, le Centre d'informatique pour la Région bruxelloise et Bruxelles Fiscalité, permettant à cette dernière d'utiliser les données des caméras ANPR dans le cadre de la phase de test de Smart Move.

Toutes ces précautions garantissent le caractère privé des données des utilisateurs de la phase de test.

In het document dat aan de GBA werd bezorgd, stond een analyse van de proportionaliteit van de heffing.

Brussel Fiscaliteit is verantwoordelijk voor de gegevensverwerking en liet een impactanalyse uitvoeren over de gegevensbescherming bij de test. Dit is evenwel geen impactanalyse over het voorontwerp van ordonnantie.

De resultaten van de impactanalyse werden aan de GBA bezorgd, zodat die de maatregelen ter beveiliging van de gegevens kon beoordelen. De GBA wilde hierover geen overleg aangaan. Het is overigens niet aangewezen om de resultaten openbaar te maken, aangezien daar gevoelige informatie in staat die aanleiding zou kunnen geven tot datalekken en dergelijke.

Op de website smartmove.brussels vinden kandidaat-testers informatie over de gegevensverwerking. In overeenstemming met artikel 13 van de AVG werd een vertrouwelijkheidsverklaring opgesteld. Als een gebruiker niet instemt met de voorgestelde verwerking van zijn gegevens, kan hij de applicatie niet testen.

Er werden bijkomende veiligheidsmaatregelen genomen voor de testfase. Alleen personeel dat betrokken is bij de tests, heeft toegang tot de gegevens. Verder wordt er een register bijgehouden van de raadplegingen van die gegevens om te weten wie ze bekijkt.

Het personeel dat betrokken is bij de testfase, heeft een vertrouwelijkheidsplicht. De gegevens worden enkel opgeslagen om na te gaan of de app naar behoren werkt.

De gegevens worden bewaard door Brussel Fiscaliteit en de onderaannemers die de gegevens bewaren, alsook door het Centrum voor Informatica voor het Brussels Gewest (CIBG), dat tegenwoordig paradigm.brussels heet, en een aantal betrokken privébedrijven.

Om de gegevens van de camera's met nummerplaatherkenning te kunnen gebruiken, werd een akkoord gesloten tussen safe.brussels, het CIBG en Brussel Fiscaliteit.

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14:53 § 113 → Vidéo
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M. Luc Vancauwenberge (PTB).- Je n'ai pas tout compris parce qu'il y avait un peu de remous dans la salle.

Le test de régularisation ne serait pas accessible aux parlementaires ?

Pour ce qui concerne la politique de confidentialité, une notice existe en ce sens, mais rien n'est spécifié pour les trajets. Qu'advient-il, par exemple, des données concernant une personne qui se rend chaque mois chez un psychiatre ? Où ces données sont-t-elles stockées ?

Je n'ai pas compris l'ensemble de votre réponse, mais elle ne me tranquillise pas totalement quant à la protection des données privées.

Confirmez-vous que la note de régularisation n'est pas accessible ?

M. Sven Gatz, ministre.- Même si vous n'êtes pas convaincu, j'ai répondu à toutes vos questions. Je vous suggère donc de relire la réponse.

- L'incident est clos.

De heer Luc Vancauwenberge (PTB).- Kan de test niet ter beschikking van de parlementsleden worden gesteld?

Er bestaat een vertrouwelijkheidsnota, maar met betrekking tot de trajecten is er niets specifieks bepaald. Wat gebeurt er bijvoorbeeld met de gegevens van iemand die regelmatig naar een psychiater gaat? Waar worden die bewaard?

Ik heb uw antwoord niet helemaal begrepen, maar ik ben niet gerustgesteld.

De heer Sven Gatz, minister.- Misschien heb ik u niet overtuigd, maar ik heb wel degelijk uw vragen beantwoord.

- Het incident is gesloten.

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14:55 § 121 → Vidéo
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Vraag om uitleg van mevrouw Cieltje Van Achter

aan de heer Sven Gatz, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Financiën, Begroting, Openbaar Ambt, de Promotie van Meertaligheid en van het Imago van Brussel,

betreffende de hergroepering van administraties in het kader van Optiris.

Demande d'explications de Mme Cieltje Van Achter

à M. Sven Gatz, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé des Finances, du Budget, de la Fonction publique, de la Promotion du multilinguisme et de l'Image de Bruxelles,

concernant le regroupement d'administrations dans le cadre d'Optiris.

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14:56 § 123 → Vidéo
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Mevrouw Cieltje Van Achter (N-VA).- Ik ben blij dat ik hier kan zijn om te debatteren. Ik lees in het interview met mevrouw Hilde Sabbe in Bruzz dat we hier vaak een steriel debat voeren. Dat is niet mijn ervaring. Ik vind het debat in dit parlement heel interessant.

Eind vorig jaar hebben we het in deze commissie meermaals gehad over Optiris, de efficiëntieoefening voor de Brusselse overheid die een besparing van 60 miljoen euro moet opleveren in 2023 en nog eens 60 miljoen euro extra in 2024. Een van de maatregelen van het Optirisplan is het hergroeperen en centraliseren van de overheidsadministraties. Tijdens de commissie voor de Financiën en de Algemene Zaken van 17 oktober 2022 wees u daarbij op een aantal moeilijkheden. Zo zijn er onder meer nog lopende huurcontracten die niet eensklaps kunnen worden opgezegd. In ieder geval moest er tegen december 2022 een plan met een tijdschema van de hergroepering en samenvoeging van de administraties in de Iris Tower, de Astrotoren en Thurn & Taxis zijn. Samen met de minister-president werd daar in december een rapport over opgemaakt.

Ik heb ondertussen de verslagen van de ministerraad gekregen. Daaruit blijkt dat de regering een aantal zaken op 22 december 2022 heeft besproken, zoals het aankoopbeleid en het vastgoedbestand. Er zouden ook nog rapporten komen in februari 2023 over de clustervorming, het personeel en de begroting, boekhouding en controle. Daarin staat een aantal zaken, bijvoorbeeld hoeveel vierkante meter er per personeelslid ter beschikking gesteld wordt. Die informatie is echter nog altijd heel beperkt. Wat is de stand van zaken met betrekking tot de uitvoering van Optiris? Welke afspraken heeft de regering daar in december 2022 over gemaakt?

Is er intussen een tijdslijn voor de hergroepering en centralisering van de administraties in de Astrotoren, de Iris Tower en Thurn & Taxis? Welke administraties worden geclusterd? Wanneer moet die hergroepering en centralisering voltooid zijn en welke besparing levert dat op?

Werd intussen de mogelijkheid verder onderzocht om bepaalde administraties met elkaar te laten fuseren? Welke mogelijke fusies liggen daarbij op tafel en welke besparing kan dat opleveren?

Mme Cieltje Van Achter (N-VA).- Destiné à rationaliser la fonction publique bruxelloise, le plan Optiris doit permettre 60 millions d'euros d'économies en 2023 et 60 millions supplémentaires en 2024. L'une de ses mesures vise le regroupement et la centralisation des administrations publiques. Un plan, assorti d'un calendrier, de ce regroupement au sein de l'Iris Tower, de la tour Astro et de Tour & Taxis devait être remis en décembre 2022.

Il ressort des procès-verbaux du conseil des ministres que le gouvernement a discuté de plusieurs points le 22 décembre 2022, mais les informations demeurent très limitées. Quel est l'état des lieux d'Optiris ? Quels accords a pris le gouvernement en décembre 2022 ?

Disposez-vous d'un calendrier pour le regroupement et la centralisation des administrations au sein de la tour Astro, de l'Iris Tower et de Tour & Taxis ? Quelles seront les administrations concernées ? Quand ce regroupement et cette centralisation seront-ils finalisés ? Avec quelles économies à la clé ?

A-t-on exploré la piste d'une fusion de certaines administrations ? Quelles fusions sont envisagées et quelles économies pourraient être réalisées ?

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14:59 § 125 → Vidéo
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M. Christophe De Beukelaer (Les Engagés).- Je vous ai interpellé vendredi dernier, en séance plénière, sur nos problèmes budgétaires. Après avoir entendu pendant des années des propos très rassurants, force est de constater maintenant que nous ne pourrons pas continuer à ce rythme et qu'il va falloir réaliser des économies. Cela passera par plusieurs canaux, dont une plus grande efficience de notre administration.

Vous avez déjà lancé le plan Optiris, qui devrait engendrer 60 millions d'euros d'économies. J'aimerais savoir où en est ce plan, et en particulier la simplification de nos institutions. Optiris émet-il également des recommandations sur ce volet et allez-vous viser cet objectif ? Il existe plus de 670 entités publiques communales et régionales à Bruxelles. Cela devient illisible, coûteux et la prise de décisions devient extrêmement compliquée, car chaque décision fait intervenir une multitude d'acteurs.

Dans le domaine de l'eau, par exemple, nous avons récemment rappelé les soucis de Vivaqua, d'abord sur le plan financier, puis en matière de gestion informatique. Or, toutes les analyses du secteur montrent l'utilité d'un rapprochement entre Vivaqua et Hydria, et le non-sens de garder deux organismes distincts. Tout le monde sait que Vivaqua est une intercommunale et Hydria, un organisme d'intérêt public, mais il faut travailler à la régionalisation de tous ces outils, puisqu'il est clair que le poids financier incombe entièrement à la Région.

De heer Christophe De Beukelaer (Les Engagés).- Zo kan het niet verder met de begrotingsproblemen. Een efficiëntere administratie is een van de manieren waarmee we kunnen besparen.

Hoever staat u met Optiris? Staan er aanbevelingen in dat plan over een stroomlijning van de instellingen? Nu zijn er in het Brussels Gewest meer dan 670 openbare entiteiten, gemeentelijke en gewestelijke. Dat is duur, onduidelijk en log.

Onlangs nog hadden we het over de geld- en computerproblemen van Vivaqua, terwijl alles erop wijst dat een fusie tussen Vivaqua en Hydria wenselijk zou zijn. Vivaqua is een intercommunale en Hydria een instelling van openbaar nut, maar ze zouden het best aan het gewest worden overgedragen.

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15:01 § 127 → Vidéo
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C'est aussi le cas dans le domaine du numérique. Nous nous retrouvons ainsi en présence du Centre d'informatique pour la Région bruxelloise, Iristeam et Bruxelles Connect IT, autant d'organes qui s'occupent de l'informatique en Région bruxelloise. Quand allez-vous commencer à travailler ou à analyser la possibilité de rapprocher ou de fusionner tous ces outils ?

Il en va de même pour le logement : nous avons la Société du logement de la Région de Bruxelles-Capitale (SLRB), le Fonds du logement, Bruxelles Logement, homegrade.brussels, la société bruxelloise de développement immobilier, la Société d'aménagement urbain, seize société immobilières de service public, le Community Land Trust Bruxelles , les ASBL communales, citydev.brussels, la Régie foncière de la Région de Bruxelles-Capitale, et j'en passe.

Je ne dis pas qu'il faut tout fusionner - tel n'est pas mon propos -, mais on sait que pour la SLRB et Bruxelles Logement, par exemple, il existait déjà des plans de rapprochement très concrets. Le scénario avait d'ailleurs été validé dans une étude réalisée par PricewaterhouseCoopers sous la précédente législature. Ces deux organes vont-ils enfin s'installer dans les mêmes bureaux et collaborer, ce qui pourrait déboucher sur leur rapprochement ? Je pense qu'il est important d'évoquer des cas concrets car, à défaut, nous restons dans le débat d'idées.

Je précise, pour conclure, que j'ai déposé une proposition de résolution dont l'objectif est de formuler des propositions concrètes pour aboutir à une fusion et à une rationalisation des institutions. Cette proposition de résolution pourrait être mise à l'agenda de notre commission dans les prochains mois.

Hetzelfde geldt voor het Centrum voor Informatica voor het Brussels Gewest , Iristeam en Brussel Connect IT, diensten die zich bezighouden met de informatica van het Brussels Gewest. Of neem huisvesting, met de Brusselse Gewestelijke Huisvestingsmaatschappij , het Woningfonds van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest , Brussel Huisvesting, homegrade.brussels, de zestien openbare vastgoedmaatschappijen, citydev.brussels, de Grondregie van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest enzovoort.

Ik zeg niet dat iedereen maar moet fuseren, maar tussen bijvoorbeeld de BGHM en Brussel Huisvesting was er al een vergevorderde toenadering. Zullen die twee instellingen nu eindelijk ook kantoorruimte delen en echt samenwerken?

Ik heb een voorstel van resolutie ingediend met concrete suggesties voor fusies of rationaliseringen. Hopelijk kunnen we mijn voorstel de komende maanden in de commissie bespreken.

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15:03 § 129 → Vidéo
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M. David Leisterh (MR).- Je sais que vous partagez l'ambition de réformer Bruxelles. La situation budgétaire n'est pas bonne, il faudra mener des réformes sur le marché de l'emploi ou dans le domaine des dépenses publiques. Ces dernières années, on a pu observer une tendance à la création d'un grand nombre de structures publiques. Si certaines sont extrêmement performantes et ambitieuses, force est de reconnaître qu'elles sont trop nombreuses. Le plan Optiris prévoit des fusions et une rationalisation de manière à réaliser des économies de-ci, de-là.

Ce genre de démarche n'est pas simple. Sous la dernière législature, le gouvernement fédéral a tenté de s'y prêter, sans grand succès. Je suis sûr que vous arriverez à faire bien mieux. Pour cela, il faut être très concret et se fixer des objectifs fondés sur une obligation de moyens, mais aussi et surtout une obligation de résultats.

Mon groupe aimerait dès lors savoir où vous en êtes, en particulier sur la question de la concentration des surfaces de bureaux. On sait que vous disposez d'une grande tour. Le télétravail aidant, il est peut-être possible de rassembler plusieurs organismes au même endroit pour ne plus devoir louer des surfaces à gauche et à droite.

Qu'en est-il de la politique régionale d'achats pour l'ensemble de la fonction publique ? Beaucoup a déjà été réalisé, il est vrai, mais avez-vous pu avancer pour globaliser encore plus cette politique d'achats ?

Pouvez-vous faire état de progrès sur la question de ces organismes qui, parce qu'ils font double emploi, pourraient être fusionnés pour une plus grande efficacité ? Je pense évidemment à Actiris et à Bruxelles Formation, aux différents systèmes informatiques éclatés entre plusieurs branches, ou encore à l'urbanisme et à l'aménagement du territoire, dont deux ministres se partagent les compétences. Ne pourrait-on procéder, là aussi, à une rationalisation ?

De heer David Leisterh (MR).- De laatste jaren zijn er talloze overheidsinstanties opgericht. Sommige daarvan leveren goed werk, maar het zijn er gewoon te veel.

Het doel van het plan Optiris is te besparen door middel van fusies en rationaliseringen. Dat wordt niet gemakkelijk, maar u zult het vast beter doen dan de federale regering een tijdje terug, zolang u maar concrete doelen voor ogen houdt, gebaseerd op een resultaatsverbintenis.

Waar staat u met uw plan? Hoever staat het met het efficiëntere gebruik van kantoorruimte? Nu er meer getelewerkt wordt, zouden verscheidene instellingen misschien kunnen worden samengebracht in de beschikbare Astrotoren.

Vlot het met de aankoopcentrale voor alle openbare diensten? Er zijn al belangrijke stappen gezet, maar hebt u het aankoopbeleid al meer kunnen centraliseren?

Kunt u een stand van zaken geven over instellingen die nu nog dubbel werk leveren en gemakkelijk zouden kunnen fuseren? Daarbij denk ik vanzelfsprekend aan Actiris en Bruxelles Formation, aan de verschillende ICT-systemen, of nog aan de bevoegdheden stedenbouw en territoriale ontwikkeling, die bij twee verschillende regeringsleden zitten. Daar is nog ruimte voor verbetering.

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15:05 § 131 → Vidéo
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Je sais que c'est un tabou, mais il faut pouvoir en parler : je pense encore à Iriscare et aux services du Collège réuni, ou à finance&invest.brussels et hub.brussels. Il existe de nombreux cas où un travail commun pourrait être réalisé.

Une réflexion est-elle en cours sur les cinq ou six postes qui viennent d'être cités ? Une date butoir a-t-elle été fixée avec une obligation de moyens, car c'est ce que vous avez fait au travers d'Optiris et je vous en félicite, mais aussi de résultat ?

Ook een fusie van Iriscare en de diensten van het Verenigde College, of van finance&invest.brussels en hub.brussels mag geen taboe zijn.

Wanneer zien we resultaten van Optiris?

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15:06 § 133 → Vidéo
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M. John Pitseys (Ecolo).- Comme déjà exposé par mes collègues et lors de précédents débats, le gouvernement s'est mis d'accord sur un projet de rationalisation de la fonction publique bruxelloise afin de réaliser un total de 120 millions d'euros d'économies structurelles jusqu'en 2024. Ces mesures ont été présentées dans les grandes lignes lors de la déclaration de politique générale, mais aussi lors du dernier conclave budgétaire.

Le 17 octobre dernier, nous avons déjà eu un débat sur cette question au sein de cette commission, et je vous avais fait part de deux remarques : d'une part, la nécessité de maintenir une fonction publique forte, capable de garantir le service rendu au citoyen, mais aussi de maintenir les conditions de travail de ses agents et, d'autre part, la nécessité d'aller vers des structures plus fonctionnelles et plus transparentes.

Parmi ces mesures - dont vous avez évoqué l'éventualité à quelques reprises, et dont mon collègue M. Leisterh a rappelé la portée possible -, certaines sont déjà en partie en application, comme votre volonté de regrouper physiquement des clusters administratifs. Ces mesures ont aussi des répercussions directes sur le cadre de travail des agents de la fonction publique. Les interlocuteurs sociaux ont, bien entendu, un rôle important à jouer à cet égard, puisqu'ils sont les premiers témoins de ce qui fonctionne ou de ce qui fonctionne moins bien dans certains services et qu'ils sont de bon conseil sur la manière d'organiser au mieux leur travail.

Mes deux questions s'inscrivent dans la droite ligne de celles qui vous ont déjà été posées par mes collègues, entre autres par Mme Van Achter, que je pourrais quasiment plagier.

La possibilité de fusionner certaines administrations a-t-elle été explorée plus avant ? Quelles fusions sont à l'étude ? Quelles économies cela pourrait-il générer ?

Des décisions ont-elles été arrêtées, plus particulièrement concernant le regroupement de certains organismes d'intérêt public (OIP) créés sous la précédente législature ?

Par ailleurs, les interlocuteurs sociaux ont-ils été consultés en amont des décisions inscrites ou prévues dans le plan Optiris ? Les mesures décidées leur ont-elles été présentées ? Si oui, de quelle manière ? Dans quelle mesure leurs remarques ont-elles été prises en considération dans la confection et la mise en œuvre du plan Optiris telle qu'elle est envisagée ?

De heer John Pitseys (Ecolo).- Toen we in oktober 2022 het Optirisplan bespraken, merkte ik op dat we een sterke en klantvriendelijke openbare dienstverlening moeten behouden, met goede arbeidsvoorwaarden voor de ambtenaren, maar dat we tegelijk moeten werken aan efficiëntere en transparantere structuren.

Op dat vlak beweegt er al een en ander. Zo wilt u onder meer de administratieve clusters fysiek hergroeperen. Dat heeft natuurlijk een weerslag op het arbeidskader van de ambtenaren. Het is daarom belangrijk dat we daarbij goed naar de betrokkenen luisteren, want zij weten als geen ander wat er goed en minder goed werkt binnen hun diensten.

Bestudeert u inderdaad de mogelijkheid om bepaalde administraties samen te voegen? Welke fusies liggen op tafel? Welke besparing zou dat opleveren?

Worden er instellingen van openbaar nut, opgericht tijdens de vorige regeerperiode, samengevoegd?

Is er vooraf met het werkveld overlegd? Werden de voorgenomen maatregelen voorgesteld aan de ambtenaren? In welke mate wordt er rekening gehouden met hun opmerkingen bij de opmaak en uitvoering van Optiris?

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15:09 § 135 → Vidéo
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M. Christophe Magdalijns (DéFI).- J'aimerais rappeler quelques chiffres, tirés des documents de la Cour des comptes.

Le solde de financement SEC pour l'année 2021 s'élève à -1,4 milliard d'euros. La trajectoire exposée par le gouvernement dans le cadre des travaux budgétaires nous amène à un endettement supplémentaire de 1,164 milliard d'euros en 2023, de 500 millions d'euros en 2024, de 400 millions d'euros en 2025 et de 300 millions d'euros en 2026, puisque le gouvernement continue à neutraliser une série d'investissements stratégiques. Lorsqu'on voit ces courbes pluriannuelles, on comprend l'ampleur du travail à réaliser au travers d'Optiris.

Comment comptez-vous sécuriser les économies réalisées au travers d'Optiris ? Ces économies sont, au demeurant, beaucoup trop faibles. En effet, Monsieur le Ministre, si vous faites 60 millions d'euros d'économie avec Optiris d'un côté et que vous lancez pour 150 ou 200 millions d'euros de politiques nouvelles, vos économies avec Optiris seront diluées comme un cachet d'aspirine dans un verre d'eau.

Ainsi, dans quelle mesure pouvons-nous avoir la garantie que les économies réalisées sont structurelles et auront une incidence sur le solde de financement de la Région de Bruxelles-Capitale ?

De heer Christophe Magdalijns (DéFI).- Deze regering maakt dit jaar voor 1,164 miljard euro extra schulden, en nog eens 1,2 miljard euro in de periode 2024-2026, voor de neutralisering van een hele reeks strategische investeringen. Er wordt dus veel van Optiris verwacht.

Hoe wilt u de besparingen die Optiris oplevert, veilig stellen? Die besparingen zetten overigens niet veel zoden aan de dijk: u bespaart misschien 60 miljoen euro, maar u geeft terzelfder tijd 150 of 200 miljoen euro uit voor nieuw beleid.

Kunt u verzekeren dat het om structurele bezuinigingen gaat en dat ze het financieringssaldo van het Brussels Gewest ten goede zullen komen?

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15:10 § 137 → Vidéo
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De heer Sven Gatz, minister.- De directie Facilities van de Gewestelijke Overheidsdienst Brussel (GOB) heeft een intentienota opgesteld om het gewestelijke administratieve gebouwenbestand zo efficiënt mogelijk te beheren. Eind december 2022 besprak de regering die nota.

Op basis van een objectieve beoordeling van de bestaande situatie van de administratieve gebouwen van de gewestelijke instellingen worden in die nota verschillende scenario's voor het beheer van het gebouwenbestand voorgesteld.

Op basis van de intentienota besliste de regering een moratorium in te voeren op oproepen voor vastgoedprospectie en werken in uitvoering, met inbegrip van de al opgestarte projecten voor grotendeels administratieve gebouwen, met uitzondering van werkzaamheden bij besturen die eigenaar zijn van hun gebouw en rekening willen houden met de telewerknormen voor het eigen personeel.

De regering bereikte voorts een akkoord over het voorgelegde scenario 2, dat voorziet in 13 m² per werkplek en 0,6 werkplekken per medewerker voor alle betrokken instellingen.

Ze keurde ook de volgende beginselen goed die in alle administratieve gebouwen van de gewestelijke entiteit moeten worden toegepast:

- Behoudens uitzonderingen is de flexdesk van toepassing op alle administratieve gebouwen;

- Er komt een grondige analyse over de haalbaarheid van de invoering en exploitatie van satellietkantoren in de toekomst;

- De administratieve gebouwen worden qua oppervlakte als één geheel beschouwd, maar er wordt bijzondere aandacht besteed aan de indeling in clusters per bestuur, dienst of entiteit, met het oog op identificatie, verbondenheid en technische behoeften.

M. Sven Gatz, ministre.- Le gouvernement a discuté, fin décembre 2022, de la note d'intention de la direction Facilities du service public régional de Bruxelles (SPRB) visant une gestion plus efficace du parc immobilier des administrations régionales et présentant différents scénarios.

Sur la base de cette note d'intention, le gouvernement a décidé d'instaurer un moratoire sur les appels à prospection immobilière et les travaux en cours d'exécution. Le gouvernement s'est également entendu sur le scénario 2, qui prévoit 13 m² par poste de travail et 0,6 poste par collaborateur.

Il a également approuvé le principe des espaces de travail flexibles, sauf exceptions. La faisabilité du travail en bureau satellite fera l'objet d'une analyse approfondie. Enfin, sur le plan de la superficie, les bâtiments administratifs seront considérés comme un seul ensemble, tout en accordant une attention particulière à l'aménagement de clusters par administration, service ou entité.

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15:12 § 139 → Vidéo
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(poursuivant en français)

M. Pitseys, nous discuterons de tout cela lors de la réunion du comité de secteur XV en mars.

(verder in het Frans)

Mijnheer Pitseys, dat zullen we allemaal bespreken als het comité van sector XV in maart samenkomt.

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15:12 § 141 → Vidéo
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(verder in het Nederlands)

In de regeringsbeslissing van december 2022 duidden we de directie Facilities van de GOB aan om een operationele nota op te stellen voor de uitvoering van het optimaliseringsplan, met als opdracht zich in de eerste plaats te richten op aflopende huurcontracten en geplande verhuizingen. Die nota wordt eerdaags verwacht en de prioriteit zal bij de aflopende huurcontracten liggen.

We zullen de komende maanden en zeker dit jaar een aantal stappen kunnen zetten, maar het plan loopt hoe dan ook over verschillende jaren, afhankelijk van de huurcontracten.

In het kader van het subprogramma Governance, project 'Wendbaarheid en reorganisatie', werd overeengekomen een partner te zoeken om de hervorming van het bestuur van alle gewestelijke overheidsdiensten te analyseren en daarover een visie te formuleren. De beslissing om de opdracht te gunnen valt binnenkort.

Entiteiten reorganiseren, splitsen of samenvoegen doe je niet voor het plezier van de verandering. Er moeten heel wat middelen voor worden ingezet, wat dan weer een denkoefening vergt over de kosten en de baten en de aandacht dreigt af te leiden van onze kernopdrachten. De uitvoering van het regeringsbeleid moet natuurlijk de prioriteit blijven.

We mogen niet in de val trappen van te veel naar binnen te kijken, naar onszelf. We moeten blijven kijken naar onze dienstverlening aan burgers, ondernemingen en verenigingen. Tegelijk mag dat geen excuus zijn om niets te doen en zullen louter kleine ingrepen geen zoden aan de dijk brengen.

(poursuivant en néerlandais)

Dans sa décision de décembre 2022, le gouvernement a désigné la direction Facilities du SPRB pour rédiger une note opérationnelle relative à l'exécution du plan d'optimisation. Cette note est attendue sous peu et la priorité sera donnée aux baux arrivant à échéance.

Dans le cadre du sous-programme Governance, il a été convenu de rechercher un partenaire pour analyser la réforme de l'administration de tous les services publics régionaux et formuler une vision à cet égard. En effet, un tel exercice de réorganisation exige beaucoup de moyens, ce qui nécessite de bien en soupeser le rapport coûts-bénéfices, sans risquer de nous détourner de nos missions essentielles.

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15:14 § 143 → Vidéo
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(poursuivant en français)

Nous avons commencé à discuter des orientations en décembre. La mise en œuvre devrait se faire dans les semaines à venir. Pour vous donner un calendrier plus clair, cela signifie que les décisions fermes seront prises au printemps. Nous pourrons ensuite vous communiquer les détails, à savoir les dates des déménagements par service, leurs raisons et conditions. L'opération est préparée et elle sera exécutée.

Le gouvernement a déjà discuté des fameux clusters cet automne. Avec l'appui de notre partenaire externe, les grandes orientations les concernant devraient pouvoir être décidées avant l'été.

Enfin, l'intégration et les fusions seront poursuivies ensuite.

Je lirai avec attention la proposition de résolution car les conseils émanant du Parlement sont toujours intéressants mais le débat s'annonce très intense. Nous avançons par étape et je ne sais pas encore si nous serons déjà en mesure de prendre des décisions sur l'intégration et les fusions en tant que telles à court terme.

Je vous promets que les premières décisions fermes seront prises au printemps puis en été. Nous continuerons ensuite cet intéressant débat.

(verder in het Frans)

In december 2022 begonnen we te bespreken welke richting we uit willen, dit voorjaar zullen er beslissingen vallen. Op dat moment zullen we u meer details kunnen verschaffen over wanneer welke dienst verhuist en hoe dat precies zal verlopen.

De fusieoperatie belooft een pittig debat te worden. Ik zal uw voorstel van resolutie aandachtig lezen. We gaan stap voor stap en ik heb nog geen idee of we op de korte termijn al tot fusies en integratie van diensten zullen komen. Maar de eerste beslissingen mag u in de lente verwachten.

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15:16 § 145 → Vidéo
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Mevrouw Cieltje Van Achter (N-VA).- Uw antwoord komt ongeveer overeen met de nota met de beslissing van de ministerraad waarover ik beschik.

Als ik het goed heb, is er nu een eerste beslissing genomen over de organisatie van de werkplekken. U denkt ook na over satellietkantoren, al zie ik niet goed hoe u dat in Brussel wilt organiseren. Nu moet de beslissing van december 2022 over het gebouwenbeheer nog uitgevoerd worden. Pas tegen de zomer wilt u beslissen over de clusters en eventuele fusies.

De uitvoering staat dus nog in de startblokken. Hebt u al een zicht op welke besparingen u kunt realiseren? Zijn daar al cijfers over? In de begroting is er sprake van 60 miljoen euro. Zult u dat halen? Wat is de stand van zaken?

De heer Sven Gatz, minister.- Het lijkt voor sommigen alsof we nog niet ver genoeg zijn opgeschoten met de uitvoering, maar dat heeft gewoon te maken met het feit dat er verschillende huurcontracten lopen. Voor sommige diensten zou ik die morgen kunnen stopzetten, maar dan zou ik betalen in plaats van te besparen, en dat wil ik natuurlijk niet. Daarom bekijken we nu volgens welk tijdschema we de integratie van de diensten in de drie gebouwen op een oordeelkundige manier kunnen doorvoeren, zodat dat een aantal aanzienlijke besparingen oplevert.

De verhuizing is ook maar een element. Over andere aspecten heb ik u al eerder geantwoord. Ik blijf dus uitgaan van een besparing van 60 miljoen euro dit jaar, en voor 2024 stellen we een nieuwe begroting op, waarin we dezelfde besparing willen bereiken.

Uiteraard hebben we naast begrotingsdoelstellingen ook operationele doelstellingen. Als die samenvallen, is iedereen gelukkig, vooral ik. Als die echter niet samenvallen, moeten we bekijken hoe we ze zoveel mogelijk op elkaar kunnen doen aansluiten.

Mme Cieltje Van Achter (N-VA).- La décision de décembre concernant la gestion des bâtiments doit donc encore être exécutée et ce n'est que d'ici l'été que vous vous prononcerez sur les clusters et d'éventuelles fusions. Autrement dit, on est toujours dans les starting-blocks. Avez-vous déjà une idée des économies que vous pourrez réaliser ? L'objectif de 60 millions d'euros, inscrit au budget, sera-t-il atteint ?

M. Sven Gatz, ministre.- Pour certains, c'est comme si nous n'avions pas encore suffisamment avancé, mais c'est simplement lié aux baux en cours. Nous examinons comment procéder à l'intégration des services dans les trois bâtiments de manière judicieuse, afin de réaliser de substantielles économies.

Le déménagement n'est qu'un élément, auquel s'ajoutent d'autres aspects. Je continue donc de tabler sur une économie de 60 millions d'euros cette année, et le même objectif reste d'actualité pour 2024.

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15:18 § 149 → Vidéo
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M. Christophe De Beukelaer (Les Engagés).- Votre réponse me déçoit quelque peu. La Région vient de tripler sa dette en moins d'une législature et tous les observateurs politiques, y compris les responsables d'administration, dénoncent un environnement kafkaïen à Bruxelles. Face à ce constat, vous nous dites que des administrations vont déménager et qu'on va essayer de rationaliser les bâtiments, mais que pour tout le reste, on discutera plus tard. Cela manque d'ambition, d'un sentiment d'urgence. Les fusions et les rapprochements dont je vous ai déjà parlé font l'objet de discussions depuis des années.

M. Sven Gatz, ministre.- Vous manquez de réalisme.

M. Christophe De Beukelaer (Les Engagés).- Pas du tout.

M. Sven Gatz, ministre.- Je n'ai pas de baguette magique.

M. Christophe De Beukelaer (Les Engagés).- Je m'adresse à vous en tant que membre du gouvernement. Peut-être êtes-vous plus entreprenant qu'une partie de celui-ci. En tout cas, ce n'est pas une priorité du gouvernement bruxellois. Si tel était le cas, des groupes de travail auraient déjà été mis en place. Tous les acteurs de l'eau sont par exemple d'accord sur la régionalisation de Vivaqua et le rapprochement avec Hydria. Il faut donc simplement passer à la mise en œuvre et avoir une volonté et une impulsion politiques sur ces questions-là, mais ces dernières manquent cruellement.

De heer Christophe De Beukelaer (Les Engagés).- Uw antwoord ontgoochelt me. Het gewest verdriedubbelt zijn schulden in minder dan één regeerperiode, iedereen gewaagt van kafkaiaanse toestanden in de Brusselse administraties, en uw antwoord is dat er enkele administraties verhuizen en dat de kantoorruimte rationeler wordt ingericht, maar al de rest moet later nog besproken worden. U ziet de urgentie niet, u mist ambitie.

De heer Sven Gatz, minister.- Nu bent u onrealistisch.

De heer Christophe De Beukelaer (Les Engagés).- Nee hoor.

De heer Sven Gatz, minister.- Ik heb geen mirakeloplossing.

De heer Christophe De Beukelaer (Les Engagés).- Ik richt me nu tot de hele regering, niet tot u persoonlijk; u bent wellicht ambitieuzer dan de meesten van uw collega's. Waar zijn de werkgroepen? Waar zijn de politieke wil en de drive? Dit is duidelijk geen prioriteit voor de regering.

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15:19 § 159 → Vidéo
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M. David Leisterh (MR).- Le sentiment d'urgence quant à la rationalisation de toute une série de structures à Bruxelles n'existe pas depuis seulement trois ou quatre ans. Cela fait dix ans que nous pourrions y travailler. Vous vous y attelez enfin, et c'est tant mieux, même si nous aurions aimé que ce soit plus rapide. Les premiers soubresauts sont déjà annoncés pour le printemps. Nous en ferons le suivi.

Pour avoir vécu moi-même, dans ma commune, un déménagement et une mise en commun des services, je sais que c'est toujours beau sur le papier, mais pas aussi simple dans les faits. Il faut un management participatif, mais aussi décisif. Je suis certain que vous aurez la main de fer nécessaire pour imposer ces réformes qui ne peuvent plus tarder.

Nous reviendrons vers vous au printemps pour suivre l'évolution des premiers dossiers. L'opposition continuera à mettre la pression en la matière. C'est notre rôle d'appuyer sur l'accélérateur lorsque cela s'impose et, en l'occurrence, à Bruxelles, il faut un mouvement réformateur.

De heer David Leisterh (MR).- Dat gevoel van urgentie ontbreekt al veel langer. We hadden al tien jaar werk kunnen maken van efficiëntere structuren. U doet er ten minste iets aan, en dat is goed. Ik kijk uit naar de eerste resultaten in de lente.

Door ervaringen in mijn eigen gemeente weet ik dat diensten laten verhuizen en ze samenvoegen er op papier mooi uitziet, maar in de praktijk nog niet zo gemakkelijk is. Daarvoor is leiderschap nodig dat participatief en sterk tegelijk is.

We zullen u dit voorjaar opnieuw naar de vorderingen vragen. Het is onze rol als oppositie om het gaspedaal in te duwen voor deze broodnodige hervorming.

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15:21 § 161 → Vidéo
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M. John Pitseys (Ecolo).- Je pointerai deux éléments dans ce que je viens d'entendre : la mise sur la table, avant l'été, d'une série de mesures concernant le regroupement (« clusterisation ») et, à la suite de cela, une réponse en trois temps : « Nous allons avancer. Le débat sera très intense. Et donc je ne sais pas si nous pourrons avancer. »

Votre réponse est honnête, en définitive, puisqu'elle tient compte du caractère délicat des discussions à venir, mais elle ne me rassure pas tout à fait. Il existe un consensus assez large, en dehors du monde politique, pour revenir sur le vaste mouvement de sortie d'une série d'offices de l'administration régionale. Je recommande aux personnes qui discuteront de cette question épineuse de ne pas recourir au prétexte du regroupement pour ne pas envisager le reste.

De heer John Pitseys (Ecolo).- U zegt eerst dat het vooruit zal gaan, dan dat het debat pittig belooft te worden en vervolgens dat u er niet zeker van bent dat er schot in de zaak komt. Dat is een eerlijk, maar weinig geruststellend antwoord.

Buiten de politiek is er vrij veel overeenstemming over het feit dat de Brusselse administratie in haar geheel herbekeken moet worden. Hopelijk gebruiken degenen die nu dat netelige debat voeren, de hergroepering in clusters niet als smoes om het niet over al de rest te hoeven hebben.

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15:22 § 163 → Vidéo
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M. Christophe Magdalijns (DéFI).- J'ai souligné l'ampleur du travail à effectuer sur le plan budgétaire, mais j'aimerais également revenir sur l'ampleur de votre propre tâche. Ainsi, la Société du logement de la Région de Bruxelles-Capitale (SLRB) a confirmé qu'elle resterait dans son immeuble et le transformerait pour y demeurer à long terme. Cela montre combien votre tâche est compliquée.

- L'incident est clos.

De heer Christophe Magdalijns (DéFI).- Er staat u nog een moeilijke taak te wachten. De Brusselse Gewestelijke Huisvestingsmaatschappij heeft bijvoorbeeld al te kennen gegeven dat ze niet van plan is haar gebouw te verlaten.

- Het incident is gesloten.

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15:23 § 167 → Vidéo
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Question orale de M. Luc Vancauwenberge

à M. Sven Gatz, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé des Finances, du Budget, de la Fonction publique, de la Promotion du multilinguisme et de l'Image de Bruxelles,

et à Mme Nawal Ben Hamou, secrétaire d'État à la Région de Bruxelles-Capitale chargée du Logement et de l'Égalité des chances,

concernant la réforme des droits d'enregistrement et ses conséquences pour les locataires.

Mondelinge vraag van de heer Luc Vancauwenberge

aan de heer Sven Gatz, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Financiën, Begroting, Openbaar Ambt, de Promotie van Meertaligheid en van het Imago van Brussel,

en aan mevrouw Nawal Ben Hamou, staatssecretaris van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest, bevoegd voor Huisvesting en Gelijke Kansen,

betreffende de hervorming van de registratierechten en de gevolgen daarvan voor de huurders.

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15:23 § 169 → Vidéo
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M. Luc Vancauwenberge (PTB).- Le 9 novembre 2022, le Parlement a adopté l'ordonnance modifiant l'abattement sur le droit de vente et introduisant un abattement complémentaire sur le droit de vente en cas d'amélioration de la performance énergétique. Cette ordonnance facilite l’accès à la propriété pour les personnes et ménages moins nantis et a également pour objectif d’encourager et de stimuler les travaux, afin d’améliorer la performance énergétique des logements.

Cette réforme pourrait cependant avoir également des effets pervers pour une certaine catégorie de personnes, selon une étude récente réalisée par la Banque nationale sur la situation en Flandre. Selon cette étude, les prix en Flandre ont commencé à augmenter à la suite de l’annonce de la réforme par le gouvernement flamand, qui a décidé de ramener les droits d’enregistrement à 3 %, voire à 1 %, en cas de rénovation.

De manière générale, les prix ont grimpé de 3 % à la suite de la diminution des droits d’enregistrement. En outre, c’est surtout le prix des habitations les moins chères qui est en hausse - plus précisément de 7 %.

Je vous cite un extrait du quotidien De Standaard :

De heer Luc Vancauwenberge (PTB).- Op 9 november 2022 keurde het parlement een extra korting op de registratierechten bij verkoop goed als de energieprestaties van het gebouw waren verbeterd. Die beslissing maakt het voor minder gegoeden gemakkelijker om een goed te verwerven en moet mensen stimuleren om hun woning energiezuiniger te maken.

Volgens recent onderzoek van de Nationale Bank van België naar de toestand in Vlaanderen zijn de verkoopprijzen echter met gemiddeld 3% gestegen sinds de Vlaamse regering aankondigde dat ze de successierechten na renovatie zou verlagen tot 3 of zelfs 1%. Voor goedkopere woningen bedraagt de stijging van de prijzen niet minder dan 7%.

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15:24 § 171 → Vidéo
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(verder in het Nederlands)

"De eigenaars van de minst dure woningen waren de grootste winnaars van de beleidsmaatregel." En verder: "Voor huurders oogt de eind­balans van de maatregel veel minder positief. Zeker de huurders in het goedkoopste segment zijn de grootste verliezers, klinkt het. Precies van dat type huizen is de waarde het meest gestegen. Hogere huizenprijzen stuwen op termijn de huurprijzen omhoog, ook al gebeurt dat misschien niet ­meteen."

De heer Joy Verstichele, coördinator van het Vlaams Huurdersplatform, verklaart dat het allang bekend is dat een versterking van de leencapaciteit van kopers vooral de woningprijzen omhoog duwt. Iemand anders stelt dat Vlaanderen het geld dat het misliep door de verlaging van de registratierechten, veel beter had gebruikt om de sociale huurmarkt te stimuleren. Nu is er weer geld besteed aan mensen die dat niet per se nodig hebben.

(poursuivant en néerlandais)

Selon un article paru dans De Standaard, les propriétaires des logements les moins chers sont les grands gagnants de cette mesure, et les locataires du segment le moins cher les grands perdants.

M. Joy Verstichele, coordinateur de la Vlaams Huurdersplatform, explique que l'on sait depuis longtemps que le renforcement de la capacité d'emprunt des acheteurs fait grimper le prix des logements. Un autre analyste conclut que l'argent a de nouveau été dépensé pour des personnes qui n'en ont pas vraiment besoin.

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15:25 § 173 → Vidéo
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(poursuivant en français)

À défaut de mesures d'encadrement des loyers, cette réforme aura probablement des conséquences néfastes sur les locataires, en particulier ceux qui occupent les logements les plus modestes. Or, comme vous le savez, 60 % des Bruxellois sont des locataires et certains d'entre eux sont confrontés à des situations extrêmement précaires.

L'analyse de la situation en Flandre peut-elle s'appliquer à la Région bruxelloise et, dans la négative, pour quelles raisons ?

Quelles sont les mesures mises en place pour vérifier les effets de votre réforme sur le prix des logements et le montant des loyers ?

Qu'avez-vous prévu pour contrer ces potentiels effets néfastes pour les locataires ?

(verder in het Frans)

Bij gebrek aan huurprijsreglementering dreigt de verlaging van de registratierechten negatieve gevolgen te hebben voor huurders van met name bescheiden woningen.

Valt de toestand in Vlaanderen te vergelijken met die in Brussel? Hoe gaat u na welke invloed de verlaging van de registratierechten op de huizen- en huurprijzen heeft? Wat doet u om mogelijk negatieve effecten voor de huurders tegen te gaan?

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15:26 § 175 → Vidéo
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M. Sven Gatz, ministre.- Avant de répondre en détail à votre question, je tiens à souligner que les auteurs de l'étude de la Banque nationale de Belgique indiquent qu'avant même l'introduction de la réforme flamande au 1er janvier 2022 et déjà peu après son annonce le 27 septembre 2021, ils ont pu observer que les prix en Région flamande augmentaient légèrement plus vite que dans les autres Régions.

Cela prouve que le marché immobilier est sensible à différents incitants. Par exemple, les faibles taux d'intérêt, les économies accumulées grâce aux diverses restrictions liées à la crise sanitaire et le télétravail généralisé pendant la crise sanitaire ont entraîné une augmentation de la demande et donc une hausse des prix atteignant des records.

À l'inverse, les conditions économiques de l'année dernière, dues en partie à une inflation élevée et à la politique de la Banque centrale européenne, qui a entraîné une forte hausse des taux d'intérêt dans l'intervalle, ont fait en sorte que la hausse des prix en 2022 - selon le baromètre des notaires de Fédération du notariat - reste inférieure au niveau de l'inflation dans toutes les Régions.

En outre, l'activité immobilière se refroidit généralement lorsque la hausse des taux d'intérêt réduit la capacité d'emprunt des personnes désireuses d'acquérir un bien, les incertitudes économiques impliquant le report de décisions d'achat aussi importantes.

Tous ces éléments montrent que de nombreux paramètres peuvent jouer dans les mouvements de prix du marché immobilier. Il est par conséquent extrêmement difficile d’estimer avec précision dans quelle mesure la politique fiscale, en elle-même, influence les prix de l'immobilier, en particulier en ce qui concerne 2022, une année atypique compte tenu des circonstances que je viens de citer.

Cela dit, l'abattement a été mis en place pour apporter un soutien financier au moment de l'achat et faciliter ainsi l'accès à la propriété, tout simplement parce que la possession d'un logement est l'une des meilleures garanties contre la pauvreté. La politique fiscale vise ainsi délibérément à augmenter la proportion de propriétaires en Région bruxelloise.

En outre, l'étude de la Banque nationale souligne qu'une telle politique fiscale peut également avoir pour effet que certaines personnes auparavant « coincées » sur le marché locatif aient désormais la possibilité de devenir propriétaires de leur propre logement - avec, comme conséquence, une réduction des inégalités de richesse.

Enfin, l'Institut bruxellois de statistique et d'analyse a réalisé en 2022 - donc très récemment - une analyse d'impact sur l'abattement tel qu'il existait avant la récente réforme. Dans son analyse, l’Institut indique d'ailleurs qu'il est exceptionnellement difficile de déterminer précisément les facteurs jouant un rôle dans la hausse des prix de l'immobilier.

Pour l'instant, cette analyse a montré que l'abattement semble effectivement atteindre son public cible, qu'il a favorisé davantage les primo-acquéreurs pour l’achat d’un appartement, et permis à davantage de personnes isolées de devenir propriétaires par rapport au reste de la Belgique. À l’heure actuelle, aucune analyse supplémentaire n'est prévue.

Pour terminer, je tiens tout de même à souligner que si l’abattement a clairement pour objectif de soutenir l’accès à la propriété, ces dernières années, le gouvernement bruxellois a également adopté certaines mesures en faveur des locataires, telles que :

- une allocation loyer, conçue comme un soutien à long terme, accordée, à certaines conditions, aux ménages inscrits sur la liste d’attente pour un logement social et au profil socioéconomique vulnérable ;

- une limite ou interdiction d'indexation des loyers selon l'indice de performance énergétique du bâtiment, afin d’éviter que les locataires ne soient pénalisés par une forte indexation de leur loyer en plus d’une explosion de leur facture énergétique.

Outre ces mesures récentes, je rappelle que les locataires peuvent déduire de leur loyer un montant équivalent à certaines réductions du précompte immobilier liées à leur situation familiale (par exemple, la réduction pour enfants ou personnes handicapées).

De heer Sven Gatz, minister.- De auteurs van de studie van de Nationale Bank van België (NBB) hebben aangegeven dat de prijzen in het Vlaams Gewest al sneller stegen vanaf de aankondiging van de hervorming op 27 september 2021.

Dat bewijst dat factoren zoals een lage intrestvoet, groeiende spaartegoeden ten gevolge van de opeenvolgende lockdowns en de veralgemening van thuiswerk tijdens de coronacrisis invloed hebben op de vastgoedmarkt: meer vraag jaagt de prijzen omhoog.

De hoge inflatie en het beleid van hogere rentevoeten van de Europese Centrale Bank, leidden vorig jaar tot een sterke stijging van de interestvoeten, waardoor de prijsstijgingen onder het inflatieniveau bleven. Het aantal vastgoedtransacties neemt over het algemeen af zodra de stijgende intresten de leencapaciteit van potentiële kopers aantasten.

Het is dan ook erg moeilijk om precies bepalen in welke mate het fiscale beleid op zich de prijzen van het vastgoed beïnvloedt, vooral in het atypische jaar 2022.

De korting is er gekomen om het gemakkelijker te maken om een woning te kopen. Het bezit van een woning is een van de beste garanties tegen armoede. De NBB onderstreept trouwens dat zo'n fiscaal beleid ook positief kan uitpakken voor mensen die er voordien niet in slaagden eigenaar te worden.

Ook het Brussels Instituut voor Statistiek en Analyse zegt in een zeer recente studie dat het erg moeilijk is om te bepalen welke factoren een rol spelen in de stijging van de vastgoedprijzen. Wel bevestigt het dat de korting het beoogde doelpubliek bereikt, waardoor meer mensen vastgoed kunnen verwerven.

De Brusselse regering denkt ook aan de huurders. Naast de korting op de registratierechten heeft ze een huurtoelage uitgewerkt voor kwetsbare gezinnen die op een sociale woning wachten en heeft ze de indexering van de huurprijzen beperkt of verboden naarmate de energieprestaties van een gebouw beter zijn. Verder kunnen huurders op basis van hun gezinstoestand ook een bedrag van hun huur aftrekken dat overeenstemt met bepaalde kortingen op de onroerende voorheffing.

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15:30 § 177 → Vidéo
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M. Luc Vancauwenberge (PTB).- Je suis d'accord avec vous que cette mesure facilitera l'accès à la propriété pour certaines personnes, mais vous ne répondez pas à la question posée. L'étude évoquée par De Standaard explique qu'il existe un lien. Vous dites en substance que vous n'en savez rien, et donc vous n'agissez pas.

Rien n'est prévu pour mesurer les effets, alors que l'on sait que la situation de certains locataires est catastrophique. Vous allez en fait laisser tomber les gens !

- L'incident est clos.

De heer Luc Vancauwenberge (PTB).- Ik ben het met u eens dat de maatregel de drempel tot het verwerven van vastgoed voor sommige mensen verlaagt. Uit de studie waarnaar De Standaard verwijst, blijkt echter dat er een verband is tussen lagere registratierechten en hogere verkoop- en huurprijzen. U zegt grosso modo dat u daar niet van op de hoogte bent en komt dus niet in actie!

- Het incident is gesloten.

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15:31 § 181 → Vidéo
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Question orale de Mme Zoé Genot

à M. Sven Gatz, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé des Finances, du Budget, de la Fonction publique, de la Promotion du multilinguisme et de l'Image de Bruxelles,

concernant le processus de nomination de la nouvelle direction de Bruxelles Logement.

Mondelinge vraag van mevrouw Zoé Genot

aan de heer Sven Gatz, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Financiën, Begroting, Openbaar Ambt, de Promotie van Meertaligheid en van het Imago van Brussel,

betreffende het proces voor de benoeming van de nieuwe directie van Brussel Huisvesting.

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15:31 § 183 → Vidéo
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Mme Zoé Genot (Ecolo).- La direction de Bruxelles Logement est nommée pour un mandat de cinq ans. Le conseil de direction rédige un rapport annuel à l'adresse du gouvernement, qui porte sur les progrès réalisés dans le cadre des missions stratégiques de ce service régional.

Le 8 décembre dernier, j'ai interrogé la secrétaire d'État au logement, Mme Ben Hamou, sur le renouvellement de la direction de Bruxelles Logement. Elle m'a répondu que le recrutement de la nouvelle direction relevait de vos compétences, et plus particulièrement de celle de talent.brussels, qui est chargé de recruter les titulaires de mandats en Région bruxelloise, de définir les objectifs à atteindre et d'établir la description du poste.

Mme Ben Hamou m'a indiqué que le gouvernement allait lancer durant la semaine du 12 décembre 2022 la procédure de nomination du nouveau ou de la nouvelle titulaire de ce poste. Le mandat de la directrice actuelle étant arrivé à échéance le 30 mars 2022, voilà de nombreux mois que Bruxelles Logement est sans direction officielle. Dès lors, nous souhaiterions donc savoir comment vous envisagez la succession.

Quelle est la procédure d'évaluation de l'ancienne direction de Bruxelles Logement ? Qu'en est-il ressorti et quel suivi a-t-il été effectué ?

Des rapports annuels ont-ils été déposés chaque année et ont-ils fait l'objet d'un suivi de la part du gouvernement ?

Le mandat de la direction de Bruxelles Logement prenait fin en mars 2022. Quelles mesures ont-elles été prises avant cette date pour préparer la succession ? Pourquoi la procédure de recrutement n'a-t-elle été lancée qu'en décembre 2022 ? Quelles sont les raisons et les conséquences de ce décalage ?

Quel calendrier est-il prévu pour la nomination de la nouvelle direction de Bruxelles Logement ?

Quels sont les principaux critères retenus pour le choix de la nouvelle direction ?

Comment ont lieu les concertations avec la secrétaire d'État Ben Hamou quant au renouvellement de la direction de Bruxelles Logement ?

Mevrouw Zoé Genot (Ecolo).- De directieleden van Brussel Huisvesting hebben een mandaat voor een periode van vijf jaar. De raad van bestuur stelt jaarlijks een verslag op voor de regering over de vooruitgang die is geboekt inzake de strategische opdrachten van de dienst.

Op 8 december 2022 antwoordde staatssecretaris voor Huisvesting, mevrouw Ben Hamou, mij dat de nieuwe directie onder uw bevoegdheid valt, meer bepaald onder die van talent.brussels. Ze zei dat de regering in de week van 12 december 2022 de benoemingsprocedure zou opstarten. Omdat het mandaat van de huidige directrice op 30 maart 2022 afliep, zit Brussel Huisvesting al vele maanden zonder officiële directie. Daarom willen wij graag weten hoe de opvolging zal verlopen.

Hoe verliep de evaluatie van de voormalige directie van Brussel Huisvesting? Wat is er daaruit voortgekomen en welke follow-up is er geweest?

Werden er jaarlijks jaarverslagen ingediend bij? Wat heeft de regering met die verslagen gedaan?

Welke maatregelen zijn vóór maart 2022 genomen om de opvolging voor te bereiden? Waarom is de wervingsprocedure pas in december 2022 van start gegaan? Wat zijn de gevolgen van deze vertraging?

Wat is het tijdschema voor de benoeming van de nieuwe directie van Brussel Huisvesting? Wat zijn daarbij de belangrijkste selectiecriteria?

Hoe verloopt het overleg met staatssecretaris Ben Hamou over de vernieuwing van de directie?

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15:33 § 185 → Vidéo
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M. Sven Gatz, ministre.- Conformément aux dispositions statutaires actuelles, le nouveau ou la nouvelle mandataire en charge de la direction générale de Bruxelles Logement sera désigné(e) conformément aux dispositions contenues au titre II du livre IV de l' arrêté du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale de 2018 portant le statut administratif et pécuniaire de nos agents.

En réponse à votre première question, et comme vous pouviez vous y attendre, je ne peux que vous confirmer que l'ancienne directrice générale de Bruxelles Logement a bien fait l'objet d'évaluations successives au cours de l'exercice de son mandat, et ce, conformément au titre IV du livre IV de l'arrêté précité, et plus particulièrement aux articles 464 et 474.

Pour des questions de respect de la vie privée, je ne commenterai pas ici les résultats précis et détaillés de ces évaluations. Toutefois, je peux vous répondre que ces évaluations successives ont porté sur l'appréciation des capacités de gestion et des compétences de cette mandataire, telles que définies dans sa description de fonction. Cette évaluation portait également sur la réalisation des objectifs fixés par le gouvernement, sur la proposition du ministre fonctionnellement compétent, et repris dans le plan de gestion de la mandataire.

Le mandat de la précédente directrice générale arrivait à expiration fin mars 2022. Il a fait l'objet d'une prolongation, avec l'accord de l'intéressée, pour une période de six mois, soit du 1er avril au 30 septembre 2022, et d'un mois supplémentaire du 1er octobre au 31 octobre 2022. Depuis le 1er novembre 2022, et dans l'attente de l'aboutissement de la procédure de sélection du nouveau mandataire chargé de la direction générale de Bruxelles logement que nous avons lancée, les fonctions sont exercées ad interim par le secrétaire général adjoint du service public régional de Bruxelles, conformément aux délégations en vigueur au sein de ce service.

Concernant la fin de mandat de la directrice générale de Bruxelles Logement, comme vous l'avait annoncé ma collègue, Mme Ben Hamou, secrétaire d’État chargée du Logement, lors de la commission du Logement du 8 décembre 2022, le gouvernement a approuvé à mon initiative, en date du 15 décembre 2022, la description de fonction et les objectifs stratégiques et transversaux du mandat de directeur général A5 au sein de Bruxelles Logement et désigné les membres de la commission de sélection. Sans attendre, j'ai donc demandé à talent.brussels de lancer la procédure de recrutement, qui suit son cours.

Il importe au gouvernement de trouver la bonne personne pour exercer cette fonction stratégique pour le développement et la cohésion de notre Région. Le ou la fonctionnaire dirigeant(e) doit faire preuve d'excellence dans l'exercice de ses fonctions. Il ou elle doit apporter une contribution pertinente, efficace et cohérente à la préparation des initiatives politiques, et assurer la mise en œuvre correcte de la politique du logement décidée par le gouvernement.

Il ou elle doit également faire preuve de leadership et d'esprit d'initiative en dirigeant, coordonnant et contrôlant l'exécution des politiques décidées par son ou ses ministre(s) de tutelle, de manière à mettre en œuvre leur exécution rapide, efficace et cohérente entre les services.

Je ne vais pas énumérer toutes les compétences et capacités recherchées, qui figureront dans l'appel à candidatures, mais soyez certains que nous souhaitons recruter un « manager de haut vol », qui aura conscience des enjeux régionaux en matière de logement et qui pourra relever les défis majeurs dans ce domaine.

Enfin, vous me demandez où en sont les concertations avec la secrétaire d’État au Logement concernant le renouvellement de la direction générale de Bruxelles Logement. Je peux tout de suite vous rassurer sur ce point : Mme Ben Hamou et moi-même travaillons en bonne intelligence et de concert afin d'aboutir dans ce dossier dans les meilleurs délais. La procédure est lancée, la machine est en marche, et la nouvelle nomination devrait aboutir dans quelques mois.

(M. Guy Vanhengel, premier vice-président, prend place au fauteuil présidentiel)

De heer Sven Gatz, minister.- De nieuwe mandataris die belast is met de algemene directie van Brussel Huisvesting, wordt aangesteld overeenkomstig de bepalingen van het decreet van 2018 betreffende het administratief en financieel statuut van het personeel van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest.

De voormalige directeur-generaal werd onderworpen aan opeenvolgende evaluaties tijdens de uitoefening van haar mandaat. Om redenen van privacy zal ik hier niet ingaan op de gedetailleerde resultaten. De evaluaties waren gericht op de beoordeling van haar managementcapaciteiten en peilden naar de verwezenlijking van de doelstellingen.

Het mandaat liep eind maart 2022 af. Het werd verlengd met een periode van zes maanden en met nog eens een maand. Sinds 1 november 2022, en in afwachting van het resultaat van de selectieprocedure voor de nieuwe mandataris, wordt de functie ad interim uitgeoefend door de adjunct-secretaris-generaal van de Gewestelijke Overheidsdienst Brussel.

Op mijn initiatief heeft de regering op 15 december 2022 de functiebeschrijving en de strategische en transversale doelstellingen van het mandaat van directeur-generaal A5 bij Brussel Huisvesting goedgekeurd en de leden van de selectiecommissie aangesteld. Ik heb talent.brussels onmiddellijk gevraagd de wervingsprocedure te starten en die loopt nu.

Het is belangrijk dat de regering de juiste persoon vindt om deze strategische functie te vervullen. Hij of zij moet een relevante, doeltreffende en samenhangende bijdrage leveren aan de voorbereiding van beleidsinitiatieven en toezien op de uitvoering van het door de regering vastgestelde huisvestingsbeleid. Hij of zij moet ook leiderschap en initiatief tonen bij het aansturen, coördineren en controleren van de uitvoering van dat beleid.

Ik ga niet alle vaardigheden en capaciteiten opnoemen die in de oproep staan, maar u kunt er zeker van zijn dat we een manager willen die op de perfect hoogte is van de gewestelijke huisvestingsproblematiek en die de grote uitdagingen op dit gebied aankan.

Staatssecretaris Ben Hamou en ik werken eensgezind samen om de benoeming binnen enkele maanden rond te krijgen.

(De heer Guy Vanhengel, eerste ondervoorzitter, treedt als voorzitter op)

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15:37 § 187 → Vidéo
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Mme Zoé Genot (Ecolo).- Je n'ai pas bien compris les raisons du décalage, car on savait de longue date que le mandat de la direction prendrait fin en mars dernier. Pourquoi n'a-t-on lancé la procédure qu'en décembre ? On aurait pu faire en sorte de nommer le successeur avant la fin du mandat, de manière à permettre la transmission d'informations.

Quant au calendrier, vous avez parlé de quelques mois. Qu'est-ce à dire exactement ?

Mevrouw Zoé Genot (Ecolo).- U wist dat het mandaat ten einde liep eind maart. Waarom werd de aanwervingsprocedure niet opgestart in december, zodat de opvolgende directeur nog voor het einde van het mandaat benoemd kon worden en er informatie kon worden uitgewisseld?

U had het over enkele maanden eer de nieuwe benoeming rond is. Kunt u concreter zijn?

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15:38 § 191 → Vidéo
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M. Sven Gatz, ministre.- La mandataire que vous évoquez était étroitement liée au premier train de mandataires arrivant au terme de leur mandat de dix ans (deux fois cinq ans). Cela a fait l'objet de pourparlers au sein du gouvernement, comme je l'ai expliqué il y a quelques semaines. Il y a en effet eu interaction entre ces éléments. Le gouvernement devait se positionner, par consensus, sur le suivi à donner concernant les deux personnes en fin de mandat.

D'autre part, il n'est pas anormal qu'un secrétaire général adjoint assume les fonctions de son « supérieur » pendant un certain temps.

Sur la base de l'expérience que nous avons des procédures de ce type, j'espère pouvoir vous annoncer de bonnes nouvelles d'ici Pâques, même si je ne peux vous communiquer de date exacte.

- L'incident est clos.

De heer Sven Gatz, minister.- De regering moest overleggen om tot een eensgezind standpunt te komen over welk gevolg gegeven moest worden aan twee mandaten die ten einde liepen.

Het is ook niet ongewoon dat een adjunct-secretaris-generaal de functie van zijn meerdere tijdelijk uitoefent.

Ik hoop u tegen Pasen goed nieuws te kunnen brengen.

- Het incident is gesloten.

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15:40 § 195 → Vidéo
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Question orale de Mme Françoise Schepmans

à M. Rudi Vervoort, ministre-président du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé du Développement territorial et de la Rénovation urbaine, du Tourisme, de la Promotion de l'image de Bruxelles et du Biculturel d'intérêt régional,

et à M. Sven Gatz, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé des Finances, du Budget, de la Fonction publique, de la Promotion du multilinguisme et de l'Image de Bruxelles,

concernant la Coupe du monde de hockey 2026.

Mondelinge vraag van mevrouw Françoise Schepmans

aan de heer Rudi Vervoort, minister-president van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Territoriale Ontwikkeling en Stadsvernieuwing, Toerisme, de Promotie van het Imago van Brussel en Biculturele Zaken van Gewestelijk Belang,

en aan de heer Sven Gatz, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Financiën, Begroting, Openbaar Ambt, de Promotie van Meertaligheid en van het Imago van Brussel,

betreffende het wereldkampioenschap hockey 2026.

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15:40 § 197 → Vidéo
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Mme Françoise Schepmans (MR).- En juin dernier, l'Association royale belge de hockey et son homologue néerlandaise avaient introduit leur candidature afin d’accueillir la Coupe du monde de hockey 2026. Après deux échecs en 2018 et 2023, la Belgique se voit donc enfin octroyer l'organisation de cet événement international au futur stade de Wavre.

Comme vous le savez, le hockey est devenu un sport très prisé de nos jeunes bruxellois, notamment grâce au succès de nos équipes belges. Je me réjouis de l’organisation de cette coupe du monde, qui représente une superbe occasion. Par ailleurs, en 2027 aura lieu un autre événement majeur, à savoir la Coupe du monde féminine de football. La Belgique est candidate, avec l’Allemagne et les Pays-Bas, pour accueillir cet événement. Tout comme pour le football, il faut s’y prendre à l’avance. Ces prochaines années sont donc cruciales si nous voulons saisir une belle occasion pour Bruxelles.

Monsieur le Ministre, la Coupe du monde de hockey se déroulera à Wavre, mais notre Région bénéficiera sans aucun doute des retombées économiques de l'événement. Dans ce cadre, quelles sont les dispositions prises par le gouvernement pour soutenir ce projet ?

Avez-vous pris contact avec vos homologues wallons et les fédérations ? Dans l'affirmative, qu'est-il ressorti de vos discussions ?

Je saisis cette occasion pour vous interroger sur l’avancement des discussions concernant la Coupe du monde féminine de football en 2027. Dans quelle mesure la Région bruxelloise s’active-t-elle à soutenir la candidature belge ?

Mevrouw Françoise Schepmans (MR).- In juni stelden de Koninklijke Belgische Hockeybond (KBHB) en zijn Nederlandse tegenhanger zich kandidaat voor de organisatie van het wereldkampioenschap hockey 2026. Nadat het voor 2018 en 2023 niet was gelukt, komt het kampioenschap nu eindelijk naar het nog te bouwen stadion in Waver.

Wat doet de regering om het evenement te ondersteunen? Hebt u contact gehad met uw Waalse ambtgenoten en de federaties?

Hoe zit het met de besprekingen over het wereldkampioenschap vrouwenvoetbal in 2027? Steunt het Brussels Gewest de Belgische kandidatuur?

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15:42 § 199 → Vidéo
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M. Sven Gatz, ministre.- La candidature de la Belgique pour l’organisation de la Coupe du monde de hockey 2026 a effectivement été approuvée, mais l’aménagement adéquat et le financement des infrastructures destinées à accueillir les rencontres à Wavre a pris du retard.

Actuellement, l’unique option envisagée par l’Association royale belge de hockey (ARBH) est l’organisation de la Coupe du monde à Wavre. Wilrijk serait une possibilité, mais l’aménagement de tribunes temporaires ferait exploser le budget organisationnel.

À Bruxelles, le dossier du stade national évolue et avance chaque jour très concrètement, mais l’importance de le mener à terme en respectant le cadre légal, et les diverses obligations ne nous permet pas de nous positionner pour accueillir l’organisation au cas où Wavre ne serait pas prêt. Cependant, à notre niveau de compétences, nous ferons de notre mieux pour avancer promptement sur cette ambitieuse infrastructure sportive dont la Région bruxelloise disposera dans un avenir moyennement proche.

À ce jour, certaines inconnues et difficultés subsistent donc encore au bon accueil de cet événement d’ampleur.

Aucun match n’étant prévu sur le territoire bruxellois, les autorités sportives compétentes et politiques impliquées, à savoir l'ARBH, la Fédération Wallonie-Bruxelles et la Région wallonne, n’ont pris aucun contact avec la Région bruxelloise. Si les organisateurs venaient à nous contacter, nous ne manquerions pas d’y accorder toute l’attention requise, dans l’intérêt de notre Région et de nos partenaires, et en vertu de nos niveaux de compétences.

Quant à votre question portant sur le football féminin, comme déjà formulé, l’Union royale belge des sociétés de football-association (URBSFA) s’est positionnée pour déposer une candidature conjointe avec l’Allemagne et les Pays-Bas pour l’accueil de la Coupe du monde 2027 de football féminin.

Actuellement, la Ville de Bruxelles, qui appuie le dossier et cette candidature avec les autres villes concernées, n’a pas encore pris contact avec la Région. Cela peut cependant se faire dans les plus brefs délais. La Ville de Bruxelles accueille les matches des Diables rouges au stade Roi Baudouin. Nous sommes donc dans l’attente de contacts officiels à ce sujet. Nous avons déjà eu des contacts informels. Si nous sommes contactés, nous ferons en sorte d’accorder toute l’attention qu'il mérite à ce dossier, en termes de soutien, d'encadrement, et de communication, notamment, comme nous l’avons fait pour le départ du Tour de France en 2019, ce au regard de retours garantis pour Bruxelles, pour la Région bruxelloise et pour ses différents acteurs.

Il est évident que, le cas échéant et si nos infrastructures sportives au regard d’un cahier des charges précis le permettent, nous ferons notre maximum afin que Bruxelles puisse se positionner et ainsi garantir des retours économiques vers ses partenaires, ainsi qu’une promotion internationale conséquente de son image. Nous attirons toutefois votre attention sur les très importants frais requis par les instances internationales, à savoir la Fédération internationale de football association (FIFA), en cas de positionnement ferme et donc d’organisation de l'événement. Un équilibre juste et réfléchi devra être trouvé.

De heer Sven Gatz, minister.- België mag het wereldkampioenschap hockey van 2026 organiseren. Momenteel meent de KBHB dat dat alleen in Waver kan.

In Brussel worden stappen gezet om een nationaal stadion te bouwen, maar de regels en verplichtingen die daarbij komen kijken, beletten ons om ons als uitwijkmogelijkheid te positioneren, mocht het stadion in Waver niet tijdig klaar raken.

Omdat er in Brussel geen wedstrijden worden georganiseerd, hebben de KBHB, de Federatie Wallonië-Brussel en het Waals Gewest geen contact gezocht met het Brussels Gewest.

De Koninklijke Belgische Voetbalbond (KBVB) heeft zich samen met Duitsland en Nederland kandidaat gesteld om het wereldkampioenschap vrouwenvoetbal in 2027 te organiseren.

De stad Brussel, die dit dossier samen met andere steden steunt, heeft nog geen contact gezocht met het Brussels Gewest. Zodra dat gebeurt, zullen we natuurlijk steun en begeleiding bieden, zodat het gewest zich kan positioneren om zijn imago te bevorderen. We mogen echter niet vergeten dat de organisatie van het evenement aanzienlijk duur is.

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15:45 § 201 → Vidéo
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Mme Françoise Schepmans (MR).- J'entends qu'il subsiste de nombreuses inconnues concernant l'organisation de ces événements. Il est évidemment dommage que les villes ne prennent pas contact avec la Région bruxelloise pour mener à bien ces projets, car cette collaboration est indispensable pour le rayonnement de la Région bruxelloise. La Région devrait peut-être elle-même établir les contacts nécessaires. Nous aurons bien entendu l'occasion de revenir sur ces questions.

- L'incident est clos.

Mevrouw Françoise Schepmans (MR).- Het is jammer dat de steden geen contact zoeken met het Brussels Gewest, want die samenwerking is onmisbaar voor de uitstraling ervan. Misschien moet het gewest het voortouw nemen.

- Het incident is gesloten.

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15:46 § 205 → Vidéo
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Mondelinge vraag van mevrouw Cieltje Van Achter

aan de heer Rudi Vervoort, minister-president van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Territoriale Ontwikkeling en Stadsvernieuwing, Toerisme, de Promotie van het Imago van Brussel en Biculturele Zaken van Gewestelijk Belang,

betreffende de programmering van het Belirisfonds voor de komende jaren.

Question orale de Mme Cieltje Van Achter

à M. Rudi Vervoort, ministre-président du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé du Développement territorial et de la Rénovation urbaine, du Tourisme, de la Promotion de l'image de Bruxelles et du Biculturel d'intérêt régional,

concernant la programmation du Fonds Beliris pour les années à venir.

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15:46 § 207 → Vidéo
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De voorzitter.- Minister Sven Gatz zal antwoorden op de mondelinge vraag.

Mevrouw Cieltje Van Achter (N-VA).- In het najaar van 2020 vonden onderhandelingen tussen het gewest en de federale overheid plaats over de programmering van het Belirisfonds voor de komende jaren. Dat werd althans aangekondigd tijdens de begrotingsbesprekingen. In overeenstemming met de oorspronkelijke bedoeling van Beliris pleit ik er al langer voor om de middelen aan te wenden voor mobiliteitsprojecten en investeringsprojecten die verband houden met de hoofdstedelijke en internationale rol van Brussel, veeleer dan voor investerings- en renovatieprojecten die geen enkel verband houden met de hoofdstedelijke functie van Brussel, zoals de renovatie van zwembaden. Ik hoop dat elke gemeente zich daarmee bezighoudt, zodat dat niet alleen een taak van de hoofdstad is.

In het licht van het enorme structurele begrotingstekort waar Brussel mee kampt, is die eis alleen maar belangrijker geworden. Tal van grote mobiliteitsprojecten, niet het minst de uitbreiding van metrolijn 3, zijn de voorbije jaren opgestart, maar dreigen door een gebrek aan gewestelijke middelen zonder financiering te vallen. Ook minister van Begroting Gatz deed daarover al uitspraken in de media. Zo pleitte hij er begin vorig jaar al voor om Belirismiddelen vanaf de volgende regeerperiode enkel nog aan te wenden voor de uitbreiding van metrolijn 3. In de tussentijd is de regering bij mijn weten nooit met een gezamenlijk gedragen standpunt naar buiten gekomen.

Wat is de stand van zaken in de onderhandelingen over de vijftiende bijakte? Wat was of is het regeringsstandpunt?

Heeft de regering formeel voorgesteld om de Belirismiddelen integraal aan te wenden voor de uitbreiding van metrolijn 3 of stelt ze voor om ook andere nieuwe projecten via Beliris te laten financieren? Zo ja, welke?

M. le président.- Le ministre Sven Gatz répondra à la question orale.

Mme Cieltje Van Achter (N-VA).- À l'automne 2020, des négociations ont eu lieu entre la Région et le gouvernement fédéral sur la programmation du fonds Beliris pour les années à venir. Je préconise depuis longtemps une utilisation de ce fonds conforme à son objectif initial, c'est-à-dire pour des projets de mobilité et d'investissement liés à la fonction de capitale et au rôle international de Bruxelles.

De nombreux grands projets de mobilité, comme l'extension de la ligne de métro 3, ont été lancés ces dernières années, mais risquent de dépendre du fonds Beliris pour être menés à bien.

Où en sont les négociations sur l'avenant 15 à l'accord de coopération Beliris ? Quelle était ou est la position du gouvernement ?

Le gouvernement a-t-il officiellement proposé d'affecter intégralement le fonds Beliris à l'extension de la ligne 3 du métro ou propose-t-il de l'utiliser pour d'autres projets également ? Si oui, lesquels ?

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15:49 § 209 → Vidéo
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De heer Sven Gatz, minister.- Het gewest en de federale staat overleggen inderdaad over een nieuwe bijakte voor de jaren 2023-2024. Beliris is een essentieel instrument voor Brussel. Telkens als een bijakte wordt gesloten, is dat opnieuw een blijk van de gezamenlijke wil van het gewest en de federale staat om te werken aan de verbetering van Brussel, aan de ontwikkeling van zijn internationale aantrekkingskracht en aan zijn rol als hoofdstad, maar ook om ons gewest bij te staan bij zijn transformatie naar een stad op maat van zijn inwoners.

Net zoals voor de huidige bijakte 14 blijven de prioriteiten van de Brusselse regering toegespitst op vijf grote domeinen: mobiliteit; stedelijke ontwikkeling; groene ruimten; cultuur, sport en erfgoed; infrastructuur voor economische doeleinden en opleidingen.

Bijakte 15 heeft een specifiek aspect in vergelijking met de vorige bijakten, omdat ze rekening houdt of moet houden met een ontsporende inflatie voor projecten van studies en werken in de periode 2022-2024. Er worden dus aanzienlijke middelen uitgetrokken om de uit de pan swingende kosten te compenseren, niet alleen voor grondstoffen en energie, maar bijvoorbeeld ook voor personeel.

Nu al financiert Beliris met ruim 50 miljoen euro per jaar een wezenlijk deel van het project rond metrolijn 3 en treedt het op als bouwheer voor het traject tussen Bordet en het Noordstation.

Wat de toekomstige behoeften betreft, zullen er bijkomende begrotingsmiddelen nodig zijn vanaf 2026, wanneer de zwaardere werkzaamheden van start gaan. Op dat moment zullen de gewestelijke en de federale regering de financiering van Beliris voor de metro moeten aanpassen. Noch de Brusselse, noch de federale regering kan zich immers verbinden tot wat er na de regeerperiode moet gebeuren. Het is dus aan de volgende regeringen om daarvoor gepaste oplossingen te vinden, maar ik heb al een aantal scenario's op tafel gelegd om minstens de geesten te doen rijpen over wat er mogelijk is en wat er dient te gebeuren. Die bespreking wordt binnen de Brusselse regering voortgezet, uiteraard in overleg met de federale regering.

M. Sven Gatz, ministre.- La Région et l’État fédéral discutent effectivement d'un nouvel avenant pour les années 2023-2024.

Comme pour l’avenant 14, les priorités du gouvernement bruxellois restent concentrées sur cinq grands domaines : la mobilité, le développement urbain, les espaces verts, la culture, le sport et le patrimoine, et les infrastructures à finalité économique et de formation.

L’avenant 15 aura cependant ceci de spécifique qu’il consacrera des moyens substantiels à compenser l’explosion des coûts due à l'inflation galopante.

Beliris finance déjà une part substantielle du projet de métro 3, avec plus de 50 millions d'euros par an, et assure également la maîtrise d’ouvrage de la partie entre Bordet et la gare du Nord.

Des moyens budgétaires supplémentaires seront nécessaires à partir de 2026. Les futurs gouvernements régional et fédéral devront alors adapter la part de financement de Beliris pour le métro.

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15:51 § 211 → Vidéo
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Mevrouw Cieltje Van Achter (N-VA).- Ik heb begrepen dat er nog onderhandeld wordt over de vijftiende bijakte (2023-2024). Misschien wilt u daarom nog niet duidelijk zeggen wat de regering vraagt.

Er moeten natuurlijk keuzes gemaakt worden. Er is sprake van vijf doelstellingen, maar Beliris is oorspronkelijk wel bedoeld voor mobiliteitsprojecten en voor steun aan de hoofdstedelijke functies van Brussel. Er zijn ook voldoende behoeften op dat vlak, dus ik stel voor om ons daartoe te beperken.

Vanaf 2025-2026 worden de behoeften in het kader van de nieuwe metrolijn groter. U bekijkt al wat de opties zijn. Zal de regering daarover een beslissing nemen, waarover we u dan kunnen ondervragen? Of wordt die beslissing overgeheveld naar de volgende regeringsonderhandelingen?

Het zou interessant zijn als ook het parlement zijn mening zou kunnen geven. De metro wordt immers steeds meer ter discussie gesteld, maar bij een bezoek aan Londen hebben we vastgesteld dat zo'n project toch een grote economische meerwaarde kan hebben. Het is dus belangrijk om het dossier tot een goed einde te brengen. Kunt u daar meer duidelijkheid over geven?

Mme Cieltje Van Achter (N-VA).- Les négociations sont donc en cours sur l'avenant 15.

Je propose de nous en tenir à l'objectif initial de Beliris, qui est de soutenir des projets de mobilité et les fonctions de capitale de Bruxelles.

La décision sur le financement de la nouvelle ligne de métro sera-t-elle reportée aux prochaines négociations gouvernementales ?

Il serait intéressant que le Parlement puisse s'exprimer sur ce projet de plus en plus controversé, mais qui pourrait avoir une plus-value économique importante.

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15:53 § 213 → Vidéo
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De heer Sven Gatz, minister.- Als de commissie wil debatteren over de stappen die we moeten zetten om de metro in de best mogelijke omstandigheden te realiseren en tegelijk ook in bredere zin over de strategische investeringen van gedachten wil wisselen, dan sta ik ter beschikking om meer details te geven.

Het is wel zo dat de formele beslissingen over wat er zal gebeuren vanaf de tweede helft van 2024, hoe dan ook niet door de huidige regering genomen kunnen worden. Toch is het belangrijk om de hele kwestie nu al voor te bereiden.

De voorzitter.- Ik zal die suggestie voorleggen aan het Bureau in uitgebreide samenstelling. Ik herinner er overigens aan dat de vele ongebruikte middelen in het Belirisfonds zeker ter beschikking gesteld zouden kunnen worden van dit project, waar wij veel belang aan hechten.

- Het incident is gesloten.

M. Sven Gatz, ministre.- Je me tiens à la disposition de la commission pour débattre des mesures nécessaires pour concrétiser au mieux le projet de métro et les investissements stratégiques de manière plus générale.

Les décisions formelles sur ce qui se passera à partir du second semestre 2024 ne peuvent être prises par le gouvernement actuel, mais il est important de préparer d'ores et déjà le dossier.

M. le président.- Je soumettrai cette suggestion au Bureau élargi. Par ailleurs, les importants moyens inutilisés de Beliris pourraient certainement être affectés à ce projet.

- L'incident est clos.

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15:55 § 219 → Vidéo
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Question orale de M. Emmanuel De Bock

à M. Rudi Vervoort, ministre-président du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé du Développement territorial et de la Rénovation urbaine, du Tourisme, de la Promotion de l'image de Bruxelles et du Biculturel d'intérêt régional,

concernant la participation des ressortissants non nationaux à la vie politique régionale et communale.

Mondelinge vraag van de heer Emmanuel De Bock

aan de heer Rudi Vervoort, minister-president van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Territoriale Ontwikkeling en Stadsvernieuwing, Toerisme, de Promotie van het Imago van Brussel en Biculturele Zaken van Gewestelijk Belang,

betreffende de deelname van niet-nationale onderdanen aan het gewestelijke en gemeentelijke politieke leven.

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15:55 § 221 → Vidéo
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M. Emmanuel De Bock (DéFI).- Tous les cinq ans, les électeurs belges sont appelés aux urnes pour renouveler la composition des parlements des Régions et des Communautés. Ces élections régionales et communautaires revêtent désormais une importance capitale, dans la mesure où les transferts massifs de compétences opérés dans le cadre des six réformes de l’État successives ont eu pour effet de déplacer le centre de gravité des politiques publiques de l’État fédéral vers les entités fédérées.

Bien que les décisions prises par les élus régionaux et communautaires aient un impact considérable sur la vie quotidienne de l’ensemble des habitants du pays, près de 900.000 personnes résidant en Belgique (dont environ 400.000 domiciliées en Région bruxelloise) sont privées du droit de vote aux élections régionales et communautaires, au motif qu’elles n’ont pas la nationalité belge.

À l’instar des citoyens belges, les ressortissants non nationaux établis en Belgique travaillent dans leur Région, paient des impôts régionaux, occupent un logement en tant que propriétaires ou en tant que locataires, empruntent les routes et les transports en commun, placent leurs enfants dans des crèches ou des écoles, etc.

Malgré leur implication dans la vie sociale, économique et culturelle de leur Région, les résidents extranationaux ne peuvent pas participer à la vie politique régionale puisqu’ils n’ont pas la qualité d’électeur lors des scrutins régionaux et communautaires. Ils se sont uniquement vu accorder le droit de vote aux élections communales.

Soucieux de résorber ce déficit démocratique, le Parlement de la Région de Bruxelles-Capitale a adopté le 5 avril 2019 une résolution par laquelle il invitait l’autorité fédérale à procéder à une révision de la Constitution et des lois spéciales de réformes institutionnelles en vue d’accorder aux résidents non nationaux le droit de vote aux élections régionales dans les mêmes conditions et selon les mêmes modalités que celles fixées pour le scrutin communal.

D’après les auteurs de la résolution, octroyer le droit de vote au niveau régional aux étrangers vivant en Belgique permettrait de renforcer la légitimité démocratique des institutions régionales. De plus, l’inclusion des ressortissants extranationaux dans les processus démocratiques favoriserait leur intégration au sein de la société belge.

En accordant aux étrangers le droit de vote à l’échelon régional, les autorités belges enverraient un signal extrêmement positif à ces personnes et leur montreraient qu’elles les considèrent non pas comme des résidents de seconde zone, mais bien comme des citoyens à part entière pouvant participer à la vie politique régionale au même titre que les citoyens belges.

Dans le dispositif de cette résolution, notre assemblée demandait également au Sénat de mener une réflexion au sujet d’une éventuelle extension du droit de vote aux élections régionales aux ressortissants belges résidant à l’étranger. Il est à noter que la plupart des formations politiques composant l’actuelle majorité fédérale ont soutenu et même cosigné la résolution du Parlement bruxellois du 5 avril 2019.

Quelles démarches concrètes le gouvernement bruxellois a-t-il entreprises au cours des derniers mois en vue d’assurer la mise en œuvre de la résolution du 5 avril 2019 visant à octroyer le droit de vote aux élections régionales aux ressortissants extranationaux résidant à Bruxelles ? La ministre fédérale de l’Intérieur, Annelies Verlinden, a-t-elle répondu aux courriers que vous lui avez adressés à ce sujet le 21 décembre 2021 et le 18 mai 2022 ?

Avez-vous pu rencontrer la ministre Verlinden afin d’évoquer la question de l’octroi du droit de vote aux résidents non nationaux aux élections régionales ? Dans l’affirmative, qu’est-il ressorti de ces discussions ? Avez-vous également pu aborder avec votre homologue fédérale la question tout aussi essentielle de l’extension du droit de vote au scrutin régional aux ressortissants belges résidant à l’étranger ?

Quelles actions le gouvernement bruxellois a-t-il menées afin d’inciter les résidents non nationaux à participer à la vie politique communale ?

D’après les informations qui vous ont été communiquées par le gouvernement fédéral, où en est le développement de la plateforme numérique centralisée devant faciliter l’inscription des étrangers sur les listes d’électeurs pour le scrutin communal ?

Le gouvernement bruxellois a-t-il récemment pris des initiatives spécifiques visant à encourager les ressortissants extranationaux à prendre part aux diverses expériences de démocratie participative ou délibérative lancées aux échelons régional et communal ?

De heer Emmanuel De Bock (DéFI).- Om de vijf jaar vinden er verkiezingen plaats voor de gewesten en de gemeenschappen. Door de staatshervormingen hebben die instellingen veel bevoegdheden, dus dat zijn belangrijke verkiezingen.

Toch kunnen zo'n 900.000 inwoners van België (waarvan 400.000 die in het Brussels Gewest wonen) daar niet aan deelnemen omdat ze niet de Belgische nationaliteit hebben, ondanks het feit dat ook die mensen deelnemen aan het sociale, economische en culturele leven van hun gewest.

Op 5 april 2019 keurde het Brussels Parlement een resolutie goed waarin ze de federale overheid vroeg om de Grondwet te herzien en die 'niet-nationale onderdanen' stemrecht te geven bij de gewestelijke verkiezingen volgens dezelfde modaliteiten als bij de gemeentelijke verkiezingen. Dat zou de democratische legitimiteit van de gewestverkiezingen vergroten en de integratie van de niet-Belgen bevorderen.

In dezelfde resolutie vraagt het parlement ook aan de Senaat om de mogelijkheid te onderzoeken om Belgen die in het buitenland wonen, stemrecht te geven bij gewestelijke verkiezingen. De meeste partijen die nu de federale meerderheid vormen, stemden daar overigens mee in.

Welke concrete stappen heeft de Brusselse regering de voorbije maanden gezet om die resolutie uit te voeren? Heeft de federale minister Verlinden gereageerd op uw brieven van 21 december 2021 en 18 mei 2022? Hebt u minister Verlinden daarover gesproken en met welk resultaat?

Hoe spoort de Brusselse regering niet-Belgen aan om deel te nemen aan het gemeentelijke politieke leven? Hoever staat de federale regering met haar digitaal platform voor de inschrijving van niet-Belgen bij de gemeenteraadsverkiezingen?

Heeft de Brusselse regering maatregelen genomen om niet-Belgen aan te moedigen om deel te nemen aan diverse vormen van burgerparticipatie op het gemeentelijke en gewestelijke niveau?

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15:59 § 223 → Vidéo
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M. Sven Gatz, ministre.- Comme le ministre-président l'a déjà exprimé à plusieurs reprises, la sensibilisation à la participation des étrangers à l'acte démocratique qu'est notamment le vote est un travail de longue haleine. Il doit être poursuivi de législature en législature au travers des politiques de proximité que mènent les communes et les associations sur le terrain.

Il est utile de rappeler que les élections régionales, ainsi que les règles d'éligibilité, relèvent exclusivement des compétences fédérales. Comme vous le soulignez dans votre question, le ministre-président a déjà adressé plusieurs courriers à sa collègue Annelies Verlinden, ministre de l'Intérieur, afin de s'assurer des suites données par le gouvernement fédéral à la résolution du Parlement du 5 avril 2019.

Force est de constater que la ministre marque peu d'empressement à répondre sur ce qui concerne l'organisation et l'élargissement du droit de vote à tout ressortissant étranger pour les élections législatives régionales. Le ministre-président continue donc à l'interpeller à ce sujet.

Vous interrogez également M. Vervoort sur les actions que le gouvernement a menées en vue d'inciter les résidents non nationaux à participer à la vie politique régionale et communale.

Dans ce cadre de participation de ressortissants extranationaux à des procédures de démocratie participative lancées au niveau local, on peut citer l'article 89bis de la nouvelle loi communale relatif à l'interpellation citoyenne, et l'article 258bis relatif au budget participatif, qui permettent à tous les citoyens d'une commune de participer au processus démocratique. Au surplus, concernant la participation à la vie politique communale, cet aspect repose exclusivement sur les compétences de notre collègue en charge des Pouvoirs locaux.

Le ministre-président se permet donc de vous répercuter les éléments fournis à ce sujet par M. Bernard Clerfayt : « Depuis que la Région de Bruxelles-Capitale est devenue compétente pour organiser les scrutins communaux, soit depuis les élections communales de 2006, le gouvernement a toujours eu à cœur d'organiser des campagnes d'information à destination spécifique des résidents non belges, qu'ils soient originaires de l'Union européenne ou non.

Par ailleurs, le milieu associatif actif dans cette matière a été sollicité pour proposer des projets. Les plus pertinents d'entre eux ont fait l'objet de l'octroi d'une subvention. Tant les campagnes d'information que les octrois de subventions visaient à attirer l'attention des personnes sur l'importance de passer du statut d'électeur potentiel au statut d'électeur, par leur demande d'inscription au registre national en tant que tel.

Plus récemment, un colloque qui avait pour thème l'abstentionnisme a été organisé le 26 janvier 2023. Cette notion a été abordée au sens le plus large. Elle englobe donc la problématique de la non-inscription de résidents non belges en tant qu'électeurs.

Il s'agit ici d'une première étape de réflexion ayant pour objectif d'appréhender cette problématique de manière éclairée, notamment sur les causes, afin d'évaluer les possibles actions les plus susceptibles de produire un effet concret.

En ce qui concerne la plateforme informatique qui devra simplifier les demandes d'inscription en tant qu'électeurs des résidents non belges, il s'agit de l'exercice d'une compétence restée à ce jour fédérale. Il ressort néanmoins de contacts informels entre les administrations fédérale et régionales qu'une première phase de test doit débuter en février 2023. L'administration fédérale ambitionne de rendre la plateforme opérationnelle dès le mois de mai 2023. »

Comme déjà précisé, le ministre des Pouvoirs Locaux est en charge de ces aspects et le ministre-président vous invite donc à vous adresser directement à lui pour plus de précisions.

(M. Rachid Madrane, président, reprend place au fauteuil présidentiel)

De heer Sven Gatz, minister.- Dit is een werk van lange adem. De criteria voor deelname aan de gewestverkiezingen zijn een exclusief federale bevoegdheid. De minister-president heeft al verschillende brieven gestuurd aan federaal minister Verlinden om te polsen naar de federale reacties op de Brusselse resolutie, maar die lijkt weinig gehaast om daarop in te gaan.

De Nieuwe Gemeentewet laat alle ingezetenen van een gemeente toe om deel te nemen aan alle vormen van burgerparticipatie. Dat is overigens een exclusieve bevoegdheid van de Brusselse minister bevoegd voor de plaatselijke besturen, de heer Clerfayt. Hij laat het volgende antwoorden:

Sinds niet-Belgen mogen deelnemen aan de gemeenteraadsverkiezingen (2006) heeft de Brusselse regering bij elke verkiezing informatiecampagnes gevoerd aan het adres van deze bevolkingsgroep. Verenigingen die op dat vlak actief zijn, werden door het gewest gesubsidieerd.

Op 26 januari 2023 vond een colloquium plaats over het feit dat zoveel mensen niet gaan stemmen. Daarbij kwam ook de situatie van de niet-Belgen aan bod. We willen de oorzaken van het probleem nagaan om te zien welke maatregelen het meeste effect zouden kunnen hebben.

Het digitale platform dat de inschrijving van niet-Belgen als kiezer moet vergemakkelijken, is ook een federale bevoegdheid. Uit informele contacten blijkt dat een eerste testfase zou starten in februari 2023. Het platform zou volledig operationeel moeten zijn tegen mei 2023.

(De heer Rachid Madrane, voorzitter, treedt opnieuw als voorzitter op)

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16:03 § 227 → Vidéo
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M. Emmanuel De Bock (DéFI).- Vos réponses sont encourageantes, mais je suis déçu de voir qu'il faut tant de temps pour convaincre nos homologues fédéraux d'avancer dans cette voie. En fait, rien n'a vraiment évolué, si ce n'est le colloque sur l'absentéisme, qui est tombé à point nommé. Pour ce qui concerne la plateforme, nous resterons attentifs car il s'agira probablement du seul élément susceptible d'avoir évolué en cinq ans.

Reconnaissons qu'en Région bruxelloise, de nombreuses personnes - des Européens - vivent à nos côtés mais ne jouissent généralement pas du droit de vote dans leur pays au niveau régional, parce qu'elles résident chez nous. Elles ont le double droit de vote aux élections nationales lorsqu'elles sont considérées comme binationales, mais quand elles ne sont « que » nationales, elles votent dans leur pays aux élections nationales et pas aux élections régionales.

Cette dimension est intéressante, car bon nombre de ces personnes disent s'impliquer dans le tissu associatif et ne pas trouver d'écho à leur participation large, alors qu'elles paient les mêmes taxes que nous, sauf lorsqu'elles possèdent un statut fiscal spécial, ce qui n'est pas le cas de beaucoup d'entre elles. Je trouve que cette dimension devrait être considérée de manière beaucoup plus forte qu'elle ne l'est aujourd'hui.

Nous nous devons d'être aussi ouverts que possible, sachant que si nous considérons le nombre de personnes que nous représentons par élu, nous observons une dichotomie par rapport aux autres provinces. En effet, Bruxelles se caractérise par le nombre de votes valables le plus faible par rapport à la population représentée.

Il s'agit également d'une question de légitimité. Être un Parlement qui représente une population de plus en plus souvent non participante aux élections pose question sur le sens de celles et ceux que nous représentons.

- L'incident est clos.

De heer Emmanuel De Bock (DéFI).- Ik betreur dat de federale overheid zo traag reageert en zo weinig onderneemt. Als het nieuwe platform er daadwerkelijk komt, zal dat het enige zijn dat veranderd is op vijf jaar tijd.

Veel Europeanen die hier wonen, willen hier graag stemmen voor de gewestverkiezingen, omdat ze ook niet in eigen land kunnen stemmen bij regionale verkiezingen (doordat ze hier wonen) en omdat ze zich betrokken voelen bij het sociale leven in hun stad. Wie zich engageert, zou ook inspraak moeten krijgen.

Als we onze gewestverkiezingen openstellen voor zoveel mogelijk mensen, zouden we ook onze eigen democratische legitimiteit vergroten, want nu vertegenwoordigen wij het laagste aantal kiezers van alle verkozenen in het land.

- Het incident is gesloten.

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16:06 § 231 → Vidéo
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Question orale de M. Emmanuel De Bock

à M. Sven Gatz, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé des Finances, du Budget, de la Fonction publique, de la Promotion du multilinguisme et de l'Image de Bruxelles,

concernant l'indexation des revenus cadastraux et les éventuelles mesures visant à soutenir financièrement les propriétaires confrontés à la hausse du précompte immobilier.

Mondelinge vraag van de heer Emmanuel De Bock

aan de heer Sven Gatz, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Financiën, Begroting, Openbaar Ambt, de Promotie van Meertaligheid en van het Imago van Brussel,

betreffende de indexering van het kadastraal inkomen en mogelijke maatregelen om eigenaars die getroffen worden door de stijging van de onroerende voorheffing financieel te ondersteunen.

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16:06 § 233 → Vidéo
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M. Emmanuel De Bock (DéFI).- Pas plus tard qu'hier, j'entendais sur les antennes de RTL le ministre fédéral des Finances Vincent Van Peteghem s'interroger sur la justesse du revenu cadastral tel qu'il est pratiqué aujourd'hui. Depuis que je suis présent au Parlement bruxellois, je n'ai eu de cesse d'intervenir sur le sujet, pour souligner que le revenu cadastral n'était pas toujours calculé adéquatement. Mais peut-être les choses finiront-elles par bouger. Ma question s'inscrit dans ce cadre.

Lorsque les propriétaires de biens immeubles situés en Région bruxelloise recevront leur avertissement-extrait de rôle pour le précompte immobilier dans quelques mois, ils constateront qu’en 2023, le montant de cette taxe foncière sera nettement plus élevé qu’en 2022. Pour rappel, le législateur fédéral a instauré en 1990 un mécanisme d’indexation annuelle automatique des revenus cadastraux afin de compenser partiellement l’absence de péréquation cadastrale depuis 1975.

Compte tenu du taux d’inflation particulièrement élevé enregistré en Belgique en 2022, les revenus cadastraux vont augmenter de façon significative en 2023. En effet, le coefficient d’indexation du revenu cadastral pour l’exercice d’imposition 2023 s’élève à 2,0915 contre 1,9084 pour l’exercice d’imposition 2022, ce qui représente une hausse de 9,6 %.

En sus de l’indexation annuelle des revenus cadastraux, les contribuables devront faire face à une augmentation des centimes additionnels au précompte immobilier dans pas moins de huit communes bruxelloises : Anderlecht, Forest, Ganshoren, Ixelles, Molenbeek-Saint-Jean, Saint-Gilles, Schaerbeek et Watermael-Boitsfort.

De toute évidence, l’indexation des revenus cadastraux conjuguée, dans certains cas, à l’augmentation des centimes additionnels communaux aura immanquablement un impact très négatif sur les finances des propriétaires de biens immobiliers sis en Région bruxelloise, finances qui sont déjà lourdement grevées par l’inflation galopante, et en particulier par la hausse vertigineuse des prix du gaz et de l’électricité. À noter qu'en matière de baux commerciaux, le précompte immobilier est traditionnellement supporté par le locataire, même s'il arrive qu'il soit partagé avec le propriétaire. Le locataire commercial est donc également affecté par l'indexation des revenus cadastraux, ce qui n'est jamais bon pour l'économie. Vous savez combien vous et moi défendons les petits et grands commerçants.

Souhaitant aider financièrement les propriétaires (personnes physiques) occupant leur habitation, la Région de Bruxelles-Capitale leur octroie, depuis 2017, une prime annuelle baptisée Be Home, prime dont le montant de base fixé à 120 euros est indexé chaque année pour tenir compte de l’évolution de l’indice des prix à la consommation. De plus, certaines communes bruxelloises accordent, elles aussi, une prime Be Home locale, qui s’ajoute à la prime régionale. Toutefois, ces primes ne compenseront que très partiellement la hausse sensible du précompte immobilier à laquelle les propriétaires occupants bruxellois devront faire face lors de l’exercice d’imposition 2023.

Par ailleurs, il importe de garder à l’esprit que certains groupes de contribuables comme les commerces et les entreprises ne bénéficient pas des mesures compensatoires telles que la prime Be Home et qu’ils doivent donc assumer intégralement l’augmentation du précompte immobilier.

Êtes-vous en mesure de nous fournir une estimation du montant des recettes fiscales supplémentaires que la Région et l’Agglomération bruxelloise devraient engranger en 2023 en raison de l’indexation des revenus cadastraux à hauteur de 9,6 % ?

Le gouvernement régional a-t-il adopté, ou prévu d’adopter, des mesures visant à soutenir financièrement les propriétaires occupants confrontés à la hausse de leur précompte immobilier du fait de l’indexation de leur revenu cadastral ? Quel devrait être le montant de la prime Be Home indexée en 2023 ?

Au-delà de la simple indexation annuelle, le gouvernement analyse-t-il l’opportunité d’accroître de façon significative le montant de la prime Be Home de manière à compenser et à pouvoir suivre l’augmentation du précompte immobilier ? Avez-vous décidé d’allonger les délais de paiement du précompte immobilier pour l’exercice d’imposition 2023, comme vous l’aviez fait lors de l’exercice d’imposition 2020 dans le cadre de la crise du Covid-19 ?

Dans sa déclaration de politique régionale pour la législature 2019-2024, le gouvernement bruxellois avait annoncé qu’« en lien avec les objectifs de la stratégie de rénovation, les différents régimes fiscaux seront revus pour favoriser la rénovation durable du bâti ». Où en est sa réflexion au sujet d’un éventuel « verdissement » du précompte immobilier ?

Pourriez-vous nous présenter les pistes de réflexion explorées en ce moment par le gouvernement ? Avez-vous étudié la possibilité de ne plus indexer les revenus cadastraux des immeubles présentant un bon niveau de performance énergétique, à savoir les biens possédant un certificat de performance énergétique des bâtiments A, B, C ou D ?

Quelles mesures le gouvernement régional a-t-il prises en vue d’apporter une aide financière aux entreprises et aux commerçants bruxellois devant faire face en 2023 à l’augmentation du précompte immobilier en raison de l’indexation des revenus cadastraux ?

De heer Emmanuel De Bock (DéFI).- Wanneer eigenaars van vastgoed in het Brussels Gewest hun aanslagbiljet krijgen, zullen ze merken dat het bedrag, ten gevolge van de bijzonder hoge inflatie, beduidend hoger ligt dan in 2022. Voor aanslagjaar 2023 bedraagt de indexeringscoëfficiënt immers 2,0915, tegenover 1,9084 voor aanslagjaar 2022, wat overeenstemt met een stijging van 9,6%.

Naast de jaarlijkse indexering van het kadastraal inkomen krijgen belastingbetalers in Anderlecht, Vorst, Ganshoren, Elsene, Sint-Jans-Molenbeek, Sint-Gillis, Schaarbeek en Watermaal-Bosvoorde te maken met de verhoging van de opcentiemen op de onroerende voorheffing.

De combinatie van de indexering van het kadastraal inkomen en de verhoging van de gemeentelijke opcentiemen zal een zware impact hebben op de financiën van eigenaars in het Brussels Gewest. Huurders van handelspanden draaien meestal zelf op voor de onroerende voorheffing. De stijging is natuurlijk ook geen goed nieuws voor de economie.

Ter ondersteuning van eigenaars (natuurlijke personen) die hun eigen woning betrekken, kent het Brussels Gewest hun sinds 2017 een jaarlijks geïndexeerde Be Homepremie met een basisbedrag van 120 euro toe. Verder bieden sommige Brusselse gemeenten ook een lokale Be Homepremie. Beide zullen de sterke stijging van de onroerende voorheffing echter slechts deels compenseren. We mogen ook niet vergeten dat er geen Be Homepremies zijn voor handelszaken en bedrijven.

Hoeveel extra inkomsten zullen het Brussels Gewest en de agglomeratie door de indexering van het kadastraal inkomen met 9,6% ontvangen?

Bekijkt de regering hoe ze de Be Homepremie, los van de indexering, gevoelig kan verhogen? Wordt de betalingstermijn van de onroerende voorheffing voor aanslagjaar 2023 verlengd?

In de gewestelijke beleidsverklaring voor 2019-2024 staat dat de regering van plan is om de fiscale stelsels te herzien om duurzame renovaties te stimuleren. Hoe zit het met de vergroening van de onroerende voorheffing? Overweegt u het kadastraal inkomen van energiezuinige gebouwen met energieprestatiecertificaat A, B, C of D niet meer te indexeren?

Wat doet de regering om handelszaken en bedrijven te helpen?

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16:11 § 235 → Vidéo
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M. Sven Gatz, ministre.- Il est vrai que l’inflation aura un impact sur les revenus cadastraux - qui relèvent du pouvoir fédéral - de près de 10 % pour l'exercice d'imposition 2023. C'est un record historique. À cette augmentation mécanique s’ajoutera, comme vous le soulignez, l’augmentation des centimes additionnels dans au moins un tiers des communes bruxelloises. Il convient de rappeler ici que plus de 70 % du montant final du précompte immobilier à payer est constitué des centimes additionnels communaux.

Pour l'exercice d’imposition 2023, la prime Be Home régionale sera de 153 euros, contre 139 euros en 2022. Le mécanisme d'indexation de la prime Be Home n’atténuera donc que très peu l'augmentation du précompte immobilier pour les bénéficiaires de cette prime, c’est-à-dire les propriétaires occupants. Toutefois, compte tenu de la situation budgétaire précaire de notre Région, notamment en raison des différentes mesures de soutien que nous avons dû prendre ces dernières années, il est impossible de prendre des mesures de compensation supplémentaires dans le cadre du précompte immobilier ou des autres taxes régionales qui sont également indexées.

Ce contexte budgétaire difficile s'applique également à un éventuel verdissement du précompte immobilier. Pour rappel, au budget des voies et moyens 2023, nous avons prévu, pour le précompte immobilier, près de 28 millions d’euros de recettes régionales et 270 millions d’euros de recettes au niveau de l’agglomération. Ce sont des recettes importantes pour financer nos diverses politiques.

Compte tenu des efforts limités que la Région peut encore consentir, je pense qu’il est aussi important d'éviter une multiplication des niches fiscales. En effet, nous devons oser nous demander si, avec des incitants fiscaux limités, nous ne créerons pas principalement des dédales fiscaux qui seront peu utilisés et ne contribueront donc pas, ou pas assez, à la réalisation d'un objectif politique, aussi louable soit-il. Au contraire, ils rendront la fiscalité bruxelloise moins transparente et plus complexe, avec pour conséquence un alourdissement du budget.

Par ailleurs, le Conseil supérieur des finances a également formulé cette observation sur les dédales fiscaux l'année dernière, dans son rapport sur une vaste réforme fiscale. Même si ledit rapport relevait d'un contexte fédéral, nous devons faire preuve de vigilance afin de ne pas tomber dans le même piège en Région bruxelloise.

Quoi qu'il en soit, l'augmentation de l'abattement déjà existant et l'introduction de l'abattement pour rénovation entreront en vigueur à partir du mois d'avril. Ces mesures permettront déjà de débloquer un grand nombre de ressources financières pour permettre aux nouveaux acquéreurs de rénover leur habitation. De plus, cette réforme s'inscrit dans le cadre de la stratégie Rénolution, qui prévoit également diverses primes pour les travaux de rénovation et d'économies d'énergie. En d'autres termes, avec les moyens dont il dispose, le gouvernement bruxellois fournit déjà un soutien considérable aux personnes qui entreprennent la rénovation de bâtiments bruxellois.

Pour conclure, je ne peux que rappeler que les Bruxellois confrontés à des difficultés financières peuvent introduire auprès de Bruxelles Fiscalité une demande de facilités de paiement, comme un plan d'échelonnement ou un délai de paiement supplémentaire. Vu le contexte, l'administration fiscale continuera à faire preuve de toute la souplesse nécessaire pour l’octroi de ces facilités de paiement.

De heer Sven Gatz, minister.- Door de inflatie zullen de kadastrale inkomens tijdens aanslagjaar 2023 met bijna 10% stijgen. Daar komt dan nog de verhoging van de opcentiemen in ten minste een derde van de Brusselse gemeenten bij. Meer dan 70% van de onroerende voorheffing bestaat uit gemeentelijke opcentiemen.

Voor aanslagjaar 2023 bedraagt de gewestelijke Be Homepremie 153 euro, tegenover 139 euro in 2022. De indexering zal de stijging van de onroerende voorheffing dus maar erg gedeeltelijk compenseren. De moeilijke begrotingstoestand van het Brussels Gewest laat ons echter niet toe om extra compensaties te bieden.

Die context speelt ook bij de vergroening van de onroerende voorheffing. In de middelenbegroting staan bijna 28 miljoen euro ontvangsten voor het gewest en 270 miljoen euro voor de agglomeratie.

We moeten een toename van fiscale niches vermijden. We moeten ons afvragen of we met beperkte stimulansen niet eerder een fiscale doolhof creëren die nauwelijks bijdraagt tot de realisatie van politieke doelstellingen. De Hoge Raad van Financiën kwam ook tot dat besluit in een verslag over een grootschalige federale belastinghervorming.

Hoe dan ook, in april wordt de korting verhoogd en een renovatiekorting ingevoerd. Daarmee komen financiële middelen vrij waarmee nieuwe eigenaars hun woning kunnen renoveren. Dat sluit ook aan bij Renolution, dat renovatie- en energiebesparingspremies aanbiedt. De Brusselse regering doet dus al heel wat om renovatieplannen te ondersteunen.

Mensen met financiële problemen kunnen betalingsfaciliteiten aanvragen bij Brussel Fiscaliteit.

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16:14 § 237 → Vidéo
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M. Emmanuel De Bock (DéFI).- Je me réjouis que nous ayons immunisé le poids de la prime Be Home dans le système. À l'époque, nous avions augmenté le précompte immobilier pour la part régionale, mais nous avions introduit, jusqu'à due concurrence, le mécanisme d'une prime forfaitaire. Elle s'élevait à quelque 120 euros lors du lancement, et se situe à présent à 153 euros. Je me réjouis donc de voir que le principe de l'indexation est conservé, cela me semble essentiel. Sachant que les recettes de la Région sont elles-mêmes indexées, il est logique que la part de la prime Be Home suive la même courbe. Je suis heureux que le gouvernement ait pu continuer sur cette voie.

J'attire votre attention sur le fait que, lorsque nous avons élaboré la réforme fiscale avec M. Vanhengel, nous avons sans doute oublié les petits indépendants. Même s'il y avait quelques mesures les concernant, elles étaient de moindre envergure. Peut-être faudra-t-il les élargir. Je vous encourage à garder cela en tête et à émettre des propositions concrètes pour l'équivalent d'une prime Be Home. Pour les commerçants, c'est plus dur puisqu'ils ont dû faire face à cette augmentation.

Je suis d'accord avec vous pour ne pas faire perdurer les niches fiscales ni en créer d'autres. En revanche, il me paraît essentiel d'évaluer notre politique fiscale. Le grand débat du revenu cadastral et de l'équité fiscale entre l'impôt que l'on prélève par rapport à un bien locatif ou que l'on occupe et qui a une valeur locative est un sujet que l'on doit pouvoir mettre sur la table.

M. Vanhengel m'a averti maintes fois du risque que cela comportait, mais nous observons un consensus, y compris au sein du Syndicat national des propriétaires et copropriétaires, pour avancer de manière constructive vers une mesure en lien avec la valeur vénale et la valeur locative du bien. Nous ne sommes pas obligés de nous cantonner à cette dernière et nous pouvons très bien suivre l'exemple de la Suisse et prévoir en Région bruxelloise un revenu cadastral calculé de la même manière pour tous, qui soit prédictif et qui assure une sécurité juridique.

- L'incident est clos.

De heer Emmanuel De Bock (DéFI).- Het is goed nieuws en ook logisch dat de indexering van de Be Homepremie behouden blijft.

Bij de uitwerking van de belastinghervorming hebben we de kleine zelfstandigen grotendeels over het hoofd gezien. Ik dring erop aan om ook voor hen het equivalent van een Be Homepremie uit te werken.

Ik ben het met u eens dat we de fiscale niches moeten beperken, maar dat neemt niet weg dat we een groot debat aan het kadastraal inkomen en de billijkheid van het verschil tussen de onroerende voorheffing voor een verhuurd en een bewoond goed moeten wijden.

Collega Vanhengel waarschuwde voor de risico's, maar er lijkt een consensus te groeien over een maatregel die rekening houdt met de verkoop- en verhuurwaarde van een goed.

- Het incident is gesloten.

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16:17 § 241 → Vidéo
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Question orale de M. Emmanuel De Bock

à M. Sven Gatz, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé des Finances, du Budget, de la Fonction publique, de la Promotion du multilinguisme et de l'Image de Bruxelles,

concernant le « verdissement » des régimes des droits de succession et des droits de donation.

Mondelinge vraag van de heer Emmanuel De Bock

aan de heer Sven Gatz, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Financiën, Begroting, Openbaar Ambt, de Promotie van Meertaligheid en van het Imago van Brussel,

betreffende de 'vergroening' van de successie- en schenkingsrechten.

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16:17 § 243 → Vidéo
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M. Emmanuel De Bock (DéFI).- Au cours de la présente législature, le gouvernement bruxellois a décidé de faire de l’amélioration de l’efficacité énergétique du parc immobilier l’une de ses grandes priorités.

L’exécutif régional entend mettre en œuvre une stratégie ambitieuse de rénovation et d’isolation du bâti qui devrait permettre non seulement de réduire sensiblement les émissions de gaz à effet de serre, conformément aux engagements européens et internationaux pris par notre Région, mais aussi de faire baisser les factures d’énergie des ménages.

Soucieux de soutenir financièrement les propriétaires cherchant à améliorer la performance énergétique de leur bien, le gouvernement a mis en place le nouveau régime des primes Rénolution issu de la fusion des primes énergie et des primes à la rénovation de l’habitat, en veillant à simplifier les procédures d’octroi et à renforcer considérablement le budget qui leur est consacré.

Par ailleurs, l’exécutif régional a réformé le mécanisme du prêt vert en créant le dispositif du prêt Écoréno en vertu duquel le Fonds du logement peut octroyer aux propriétaires occupants et aux propriétaires bailleurs des prêts à taux réduits sous la forme de crédits hypothécaires ou de crédits à la consommation destinés à financer des travaux de rénovation énergétique. En complément des primes et des prêts Écoréno, la fiscalité immobilière peut elle aussi constituer un puissant levier pour stimuler les rénovations.

Compte tenu de l’impérieuse nécessité d’augmenter le taux annuel de rénovation, la Région se doit d’adopter des mesures fiscales fortes incitant davantage de propriétaires à améliorer le niveau de performance énergétique de leur bien immobilier. Dès l’entame de cette législature, la majorité a annoncé qu’elle allait s’employer à « verdir » la fiscalité immobilière en vue d’accélérer la transition énergétique dans le secteur du bâtiment.

Le gouvernement bruxellois affirme, en effet, dans sa déclaration de politique régionale pour la législature 2019-2024 qu’« en lien avec les objectifs de la stratégie de rénovation, les différents régimes fiscaux seront revus pour favoriser la rénovation durable du bâti ».

La déclaration de politique régionale précise que « pour saisir au mieux l’opportunité que constitue le moment des transferts de propriété pour entreprendre des rénovations ambitieuses, le gouvernement s’engagera à induire un signal prix lié à l’efficacité énergétique du bien au moment de la mutation via un abattement des droits d’enregistrement ou une réduction des droits de succession ou de donation conditionnée à la réalisation d’une rénovation énergétique globale dans un délai donné et après une analyse de la classe PEB et l’élaboration d’une stratégie d’amélioration. Plus largement, le gouvernement étudiera les modalités d’une fiscalité incitative visant à encourager les propriétaires à rénover leurs biens immobiliers ».

Les premiers jalons du chantier du « verdissement » de la fiscalité immobilière bruxelloise ont été posés à l’occasion de la réforme du régime des droits d’enregistrement que nous avons récemment adoptée. À partir du 1er avril 2023, les primo-acquéreurs pourront bénéficier d’un abattement complémentaire des droits d’enregistrement à condition qu’ils s’engagent à effectuer, dans un délai de cinq ans, des travaux visant à améliorer la performance énergétique du logement. L’abattement sera majoré de 25.000 euros par saut de classe PEB pour autant que la rénovation projetée permette de réaliser un saut de minimum deux classes.

Où en est la réflexion du gouvernement bruxellois au sujet du « verdissement » du régime des droits de succession et du régime des droits de donation immobilière ? Pourriez-vous nous présenter les hypothèses de travail et les pistes de réflexion actuellement explorées par le gouvernement ? Avez-vous étudié la possibilité d’accorder une réduction des droits de donation immobilière ou des droits de succession au donataire, à l’héritier ou au légataire qui s’engagerait à entreprendre une rénovation énergétique du bien donné ou hérité dans un délai raisonnable ? Dans l’affirmative, quelle devrait être l’ampleur de cette réduction fiscale ? À quelles conditions le donataire, l’héritier ou le légataire devrait-il satisfaire pour pouvoir bénéficier de l’avantage fiscal ?

Êtes-vous déjà en mesure de nous fournir une estimation du montant des dépenses fiscales que la Région devrait effectuer chaque année pour pouvoir financer une réduction des droits de succession et de donation en cas d’amélioration de la performance énergétique ? Un avant-projet d’ordonnance visant à « verdir » les régimes des droits de succession et des droits de donation immobilière est-il actuellement en cours d’élaboration ?

De heer Emmanuel De Bock (DéFI).- Een energiezuiniger gebouwenbestand is een van de grote prioriteiten voor deze regering. Ze wil daarmee niet alleen de uitstoot van broeikasgassen fors terugdringen, maar ook de energiefacturen van de Brusselse gezinnen verlichten.

Alle energie- en renovatiepremies zitten voortaan gebundeld in Renolution. Een premie aanvragen wordt zo veel eenvoudiger en de middelen kunnen efficiënter worden ingezet.

Ook het systeem van de groene lening is hervormd tot Ecorenokrediet . Eigenaars en verhuurders kunnen bij het Woningfonds van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest een voordelig hypothecair krediet of voordelige renovatielening afsluiten.

Ten slotte kan ook de vastgoedbelasting een krachtige hefboom zijn om renovaties aan te moedigen. Bij haar aantreden kondigde de regering aan dat ze de belastingen op vastgoed wilde vergroenen, want - met het oog op de energietransitie - moet het aantal renovaties per jaar sterk omhoog.

De verkoop of overdracht van een goed is het beste moment om grondig te renoveren. Daarom verlaagt de regering de registratie-, successie- of schenkingsrechten, op voorwaarde dat de woning, binnen een bepaalde termijn en nadat er een EPB-certificaat en een renovatiestappenplan zijn opgesteld, een alomvattende energierenovatie krijgt.

De vergroening van de belastingen op Brussels vastgoed begon met de onlangs goedgekeurde korting op de registratierechten. Vanaf 1 april 2023 worden de registratierechten verlaagd voor wie een eerste woning koopt, op voorwaarde dat de koper zich ertoe verbindt binnen de vijf jaar de EPB-score van zijn woning te verbeteren. Per sprong op de EPB-schaal komt er 25.000 euro vermindering bij, op voorwaarde dat men na de renovatie minstens twee klassen hoger uitkomt.

Overweegt u ook een verlaging van de successie- en schenkingsrechten als iemand belooft zijn nieuwverworven woning binnen een redelijke termijn energiezuiniger te maken? Hoe groot wordt die verlaging en wat zijn de precieze voorwaarden voor een erfgenaam, legataris of begunstigde? Wat zal dat kosten aan onze schatkist? Werkt u al aan een voorontwerp van ordonnantie in die zin?

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16:21 § 245 → Vidéo
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M. Sven Gatz, ministre.- Je reste favorable à la devise de la réforme fiscale de la législature précédente, selon laquelle la fiscalité bruxelloise doit être « plus juste, plus équitable et plus favorable à chaque Bruxellois ».

Cette devise implique également que la fiscalité bruxelloise doit rester aussi simple et transparente que possible, ce qui est d'autant plus vrai compte tenu des dés économies d'échelle auxquelles nous sommes confrontés en tant que plus petite Région du pays.

En outre, il faut bien le reconnaître, la marge budgétaire pour de nouvelles incitations au verdissement est aujourd’hui très limitée.

Étant donné les limites budgétaires actuelles, je me réfère à ma réponse à votre question sur le précompte immobilier et répète qu’il est important que nous essayions d'éviter une multiplication des niches fiscales. Celles-ci sont, en effet, un instrument ambigu dès lors que, plus il y a de niches, plus il est difficile de réduire la pression fiscale globale.

Rappelons aussi que la révision des droits d’enregistrement et la stratégie Rénolution offrent déjà un soutien financier assez important aux Bruxellois qui souhaitent rénover leur habitation.

Malgré le contexte budgétaire actuel, nous travaillons sur la modernisation des droits de succession et des droits de donation, pour laquelle les commentaires précédents visant à éviter la mise en place de nouvelles niches fiscales valent tout autant. Nous espérons pouvoir la présenter prochainement à cette commission.

Nous avons préparé nos propositions de réformes, qui seront discutées au sein du gouvernement dans les semaines qui viennent. Nous pourrons en débattre dans les prochains mois.

De heer Sven Gatz, minister.- De vorige regering vond al dat de Brusselse fiscaliteit correcter en rechtvaardiger moet worden en dat elke Brusselaar er beter van moet worden, en aan dat devies is niets veranderd. Het belastingsysteem moet dus ook zo eenvoudig en transparant mogelijk zijn.

Op dit moment is de financiële manoeuvreerruimte uiterst beperkt. In dat verband verwijs ik naar mijn antwoord op uw vraag over de onroerende voorheffing. Ik benadruk nogmaals dat we een wildgroei aan uitzonderingsregeltjes moeten vermijden, want hoe meer uitzonderingen, des te moeilijker wordt het om de belastingdruk echt substantieel te verlagen. Bovendien zijn de hervorming van de registratierechten en de nieuwe Renolutionstrategie al financieel gunstig voor wie een woning wil renoveren.

Ondanks de ongunstige budgettaire toestand maken we werk van een modernisering van de successie- en schenkingsrechten. Ook daar is het zaak om te veel nieuwe fiscale uitzonderingen te vermijden. De regering zal hier in de komende weken over discussiëren, waarna het parlement aan zet komt.

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16:23 § 247 → Vidéo
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M. Emmanuel De Bock (DéFI).- Je comprends que le contexte budgétaire est compliqué, mais nous avons déjà discuté de la difficulté que pose la mise en place de ce système, qui pourrait s'avérer injuste car seuls les primo-acquéreurs pourraient en bénéficier pleinement. Or, je pense que tous les propriétaires, quels qu'ils soient, bailleurs ou occupants, pourraient arriver à rénover leur logement, mais le principal problème est souvent le financement de ces travaux.

Effectivement, les prêts sont parfois trop compliqués ou s'accompagnent de lourdes contraintes administratives ou d'hypothèques, qui constituent de gros obstacles pour les personnes désireuses de faire ces travaux d'investissement devant leur permettre de réaliser des économies d'énergie.

À mon sens, il faudrait tout miser, en matière budgétaire, sur l'augmentation de la masse de volumes de prêts, et l'acteur public est essentiel à cet égard. Aujourd'hui, nous observons une raréfaction du nombre de prêts accordés par les banques, notamment parce que les taux ont augmenté.

Les montants que nous affectons à cette niche des droits d'abattement complémentaire sur les classes PEB seront proportionnellement moins productifs en matière de lutte contre le réchauffement climatique et contre la dépense énergétique, alors que, si nous affections cette masse financière à l'ensemble du bâti bruxellois en accordant des prêts gratuits ou à taux extrêmement bas, cela pourrait avoir un effet de levier - notamment auprès des banques, qui sont aujourd'hui réticentes à l'idée d'accorder des prêts.

Il serait peut-être intéressant de procéder à une évaluation de cette politique. Je crois en effet que la mobilisation de cet argent doit nous permettre d'agir davantage et autrement, ce qui ne peut qu'être bénéfique pour l'environnement.

- L'incident est clos.

De heer Emmanuel De Bock (DéFI).- Dit systeem is ergens oneerlijk omdat alleen wie een eerste woning aanschaft, er ten volle van kan profiteren. Het zou goed zijn als elke eigenaar zijn woning zou renoveren, of hij er nu zelf in woont of ze verhuurt, maar geld is vaak het grootste struikelblok. Bovendien komt er bij zo'n lening vaak veel administratieve rompslomp kijken of moet er een extra hypotheek worden afgesloten.

De overheid zou zelf veel meer voordelige leningen moeten verstrekken, daar ligt volgens mij de oplossing. Nu de rentevoeten stijgen, worden de banken immers nog terughoudender om leningen te verstrekken. Al het geld dat we nu uitgeven aan een verlaging van de registratierechten in ruil voor een gunstigere EPB-score, zal niet veel zoden aan de dijk zetten in de strijd tegen de klimaatopwarming of de hoge energiefacturen. Het zou veel nuttiger zijn om op grote schaal renteloze of erg voordelige leningen toe te staan. Het milieu zal er wel bij varen.

- Het incident is gesloten.

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16:26 § 251 → Vidéo
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Mondelinge vraag van mevrouw Cieltje Van Achter

aan de heer Sven Gatz, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Financiën, Begroting, Openbaar Ambt, de Promotie van Meertaligheid en van het Imago van Brussel,

betreffende het recente rapport van de Centrale Raad voor het Bedrijfsleven over de houdbaarheid van de begroting van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest.

Question orale de Mme Cieltje Van Achter

à M. Sven Gatz, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé des Finances, du Budget, de la Fonction publique, de la Promotion du multilinguisme et de l'Image de Bruxelles,

concernant le récent rapport du Conseil central de l'économie sur la viabilité du budget de la Région de Bruxelles-Capitale.

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16:26 § 253 → Vidéo
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Mevrouw Cieltje Van Achter (N-VA).- Eind januari verschenen berichten in de pers over het verslag van de Centrale Raad voor het Bedrijfsleven. Daaruit blijkt dat het Brussels Gewest dringend inspanningen moet leveren om zijn begrotingstekort terug te dringen. Dat geldt ook voor Wallonië, de Franse Gemeenschap en de federale overheid. Vandaag heeft enkel de Vlaamse overheid het vooruitzicht op een begrotingsevenwicht. Het verslag bevestigt wat we al langer wisten: het Brusselse begrotingsbeleid is onhoudbaar.

Volgens voorspellingen van het Federaal Planbureau stagneert het Brusselse begrotingstekort de komende jaren op 15% van de totale ontvangsten. Dat staat in schril contrast met het begrotingsevenwicht dat de Brusselse regering vanaf 2024 belooft.

Tijdens de begrotingsdebatten eind vorig jaar bevestigde u dat Brussel in 2024 een begroting in evenwicht zal voorleggen, al zal daarbij nog altijd 500 miljoen euro aan strategische investeringen buiten beschouwing gelaten worden. Hoe dan ook vereist die doelstelling een behoorlijke inspanning: naast een besparing van 127 miljoen euro via Optiris, moet er nog eens 524 miljoen euro gevonden worden door middel van 'nog te beslissen' maatregelen.

Heeft de regering het verslag van de Centrale Raad voor het Bedrijfsleven besproken? Welke conclusies heeft ze daaraan verbonden?

Houdt de voltallige regering nog altijd vast aan het beloofde begrotingsevenwicht in 2024?

Is alles klaar om vanaf 2024 127 miljoen euro te besparen via Optiris?

Welke maatregelen overweegt u om die bijkomende 524 miljoen euro te vinden in 2024? Heeft de regering die maatregelen al besproken?

Worden de nodige stappen ondernomen om, zoals dat in de meerjarenbegroting is opgenomen, de strategische investeringen vanaf de volgende regeerperiode op te nemen in de begrotingsdoelstelling? Is de voltallige regering het daarover eens?

Mme Cieltje Van Achter (N-VA).- D'après le rapport du Conseil central de l'économie (CCE), la Région bruxelloise, comme toutes les autres entités, sauf la Flandre, doit faire des efforts urgents pour réduire son déficit budgétaire.

Le gouvernement a-t-il discuté de ce rapport ? Quelles conclusions en a-t-il tirées ?

Selon les prévisions du Bureau fédéral du Plan, dans les années à venir, le déficit budgétaire bruxellois stagnera à 15 % des recettes totales. Cela contraste avec votre promesse d'atteindre l'équilibre budgétaire à partir de 2024, même si c'est en laissant 500 millions d'euros d'investissements stratégiques hors budget. Le gouvernement maintient-il cette promesse ?

La tenir demandera d'économiser 127 millions d'euros grâce à Optiris et de trouver 524 millions d'euros supplémentaires d'ici 2024. Le gouvernement a-t-il déjà pris les dispositions nécessaires ?

Le nécessaire est-il fait pour inclure les investissements stratégiques dans l'objectif budgétaire de la prochaine législature ? L'ensemble du gouvernement est-il d'accord sur ce point ?

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16:28 § 255 → Vidéo
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De heer Sven Gatz, minister.- Het door u vermelde verslag van de Centrale Raad voor het Bedrijfsleven en andere verslagen van instellingen en universiteiten plaatsen de uitdagingen voor de overheidsfinanciën op nationaal niveau, maar ook in vergelijking met andere landen, in het juiste perspectief. Die verslagen en studies zijn nuttig voor de besluitvorming en kunnen een aantal bevindingen en trends bevestigen.

Het verslag als zodanig is niet in de Brusselse regering besproken, maar bevestigt een aantal uitdagingen waarvan wij ons bewust zijn, namelijk de beheersing van de schuldquote, de uitvoering en structurele integratie van de uitgavenherzieningen, en de prioritering van de investeringen in het begrotingskader na 2025.

De doelstelling is niet veranderd. Wij willen nog steeds in 2024 terugkeren naar een sluitende begroting exclusief de strategische investeringen. Dat zal niet eenvoudig zijn, maar die doelstelling is wel noodzakelijk om de financiën van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest te stabiliseren. De hele regering is zich daarvan bewust.

We hadden het daarnet al over de besparing via Optiris. De Brusselse regering heeft zich er in het kader van het regeerakkoord 2019-2024 toe verbonden een stabiel begrotingstraject aan te houden, dat een structureel evenwicht garandeert zonder de belastingdruk voor de gezinnen te verhogen. Daarom heeft de regering zich ten doel gesteld de structurele uitgaven te controleren en tegelijk het Optirisprogramma uit te voeren, dat jaarlijks 60 miljoen euro aan besparingen moet opleveren. Momenteel leeft de regering het tempo van de uitgavenvermindering na.

De zoektocht naar het begrotingsevenwicht maakt deel uit van de begrotingsbesprekingen voor 2024. De maatregelen zullen u worden voorgelegd tijdens die besprekingen.

M. Sven Gatz, ministre.- Comme d'autres rapports et études, le rapport du Conseil central de l'économie (CCE) met les défis pour les finances publiques en perspective. Ces documents sont utiles à la prise de décision.

Le rapport du CCE n'a pas été discuté au sein du gouvernement bruxellois, mais il confirme plusieurs défis, comme la maîtrise du taux d'endettement, l'intégration structurelle de la révision des dépenses et l'établissement de priorités dans le cadre budgétaire après 2025.

Notre objectif est toujours de revenir à l'équilibre budgétaire en 2024, hors investissements stratégiques. Ce ne sera pas facile, mais c'est nécessaire pour stabiliser nos finances. L'ensemble du gouvernement en est conscient.

Le gouvernement actuel s'est engagé à garantir un équilibre structurel sans augmenter la pression fiscale sur les ménages. Par conséquent, il cherche à maîtriser les dépenses structurelles tout en mettant en œuvre le programme Optiris, qui vise à économiser 60 millions d'euros par an. Actuellement, le rythme de réduction des dépenses est respecté.

La recherche de l'équilibre budgétaire fait partie des discussions budgétaires pour 2024.

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16:30 § 257 → Vidéo
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De term 'strategische investeringen' is doorheen de jaren vergroeid met de financieringsmethode. Met die term duiden we investeringen aan die buiten de begrotingsdoelstelling worden gehouden. Die methode was gerechtvaardigd. Ook Standard & Poor's heeft daar indertijd tijdelijk mee ingestemd, omdat de rentekosten toen lager lagen dan de economische groei en we inzake investeringen een inhaalbeweging moesten maken.

Alleen wordt door de focus op de financiering de kerndoelstelling van de strategische investeringen een beetje uit het oog verloren. Het gaat in de eerste plaats om investeringen die over een hele regeerperiode worden gespreid en zorgen voor sociale, duurzame en economische multiplicatoreffecten. Ze leveren met andere woorden positieve effecten voor de maatschappij op.

Ik ben het met u eens dat de financieringswijze van de strategische investeringen moet worden herzien. Ik verwijs daarvoor naar mijn antwoord op een actualiteitsvraag van vrijdag 3 februari 2023. Alle leden van de Brusselse regering zijn zich bewust van de schuldsituatie en van de noodzaak om andere financieringsbronnen of -methodes voor de strategische investeringen te zoeken. We zullen dat debat de komende weken en maanden voortzetten.

Samen met de federale staatssecretaris voor Relance en Strategische Investeringen en in overleg met de federale staatssecretaris voor Begroting is de Brusselse regering tot slot in het project 'Enhancing public investment management in Belgium at federal and regional level' gestapt. Het doel is om de coördinatie en planning van de investeringen op gewestelijk niveau te verbeteren.

Au fil des ans, le terme « investissements stratégiques » a été associé à la méthode consistant à maintenir des investissements hors des objectifs budgétaires. Cette méthode, temporairement approuvée par Standard & Poor's, se justifiait par le besoin de rattraper notre retard en matière d'investissements. Cela ne doit cependant pas nous faire perdre de vue que les investissements stratégiques s'étendent sur toute une législature et visent des effets multiplicateurs sociaux et économiques durables.

Le gouvernement est conscient de la situation de la dette et de la nécessité de revoir le mode de financement des investissements stratégiques. À ce propos, je vous renvoie à ma réponse du 3 février à une question d'actualité.

Enfin, en collaboration avec le gouvernement fédéral, le gouvernement bruxellois s'est engagé dans un projet d'amélioration de la gestion des investissements publics dans le but d'améliorer la coordination et la planification des investissements au niveau régional.

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16:32 § 259 → Vidéo
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Mevrouw Cieltje Van Achter (N-VA).- Tijdens de vorige regeerperiode hebben toenmalig minister Pascal Smet en de regering een tienjarenplan uitgewerkt voor investeringen in het openbaar vervoer. Dat ambitieuze plan houdt ook verband met een reeks andere strategische investeringen. Volgens mij liep het plan tot 2024, of misschien nog iets langer.

De heer Sven Gatz, minister.- Dat meerjareninvesteringsplan wordt regelmatig bijgewerkt. Het plan bevat noodzakelijke investeringen, maar de regering kan er voor kiezen om bepaalde investeringen te spreiden.

Mevrouw Cieltje Van Achter (N-VA).- U werkt dus voort op basis van dat plan, maar dan in een geactualiseerde versie.

- Het incident is gesloten.

Mme Cieltje Van Achter (N-VA).- Au cours de la législature précédente, le ministre Smet et le gouvernement avaient élaboré un plan décennal d'investissements dans les transports publics, lui-même lié à d'autres investissements stratégiques

M. Sven Gatz, ministre.- Ce plan est régulièrement mis à jour.

Mme Cieltje Van Achter (N-VA).-Vous travaillez donc sur la base de ce plan, mais dans une version actualisée.

- L'incident est clos.

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16:34 § 267 → Vidéo
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Question orale de M. John Pitseys

à M. Rudi Vervoort, ministre-président du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé du Développement territorial et de la Rénovation urbaine, du Tourisme, de la Promotion de l'image de Bruxelles et du Biculturel d'intérêt régional,

concernant la représentation de l'opposition dans les conseils d'administration des organismes publics.

M. le président.- Le ministre Sven Gatz répondra à la question.

Mondelinge vraag van de heer John Pitseys

aan de heer Rudi Vervoort, minister-president van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Territoriale Ontwikkeling en Stadsvernieuwing, Toerisme, de Promotie van het Imago van Brussel en Biculturele Zaken van Gewestelijk Belang,

betreffende de vertegenwoordiging van de oppositie in de raden van bestuur van overheidsorganen.

De voorzitter.- Minister Sven Gatz zal de mondelinge vraag beantwoorden.

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16:34 § 269 → Vidéo
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M. John Pitseys (Ecolo).- Ce gouvernement, dans sa déclaration de politique générale, s’est engagé à assurer une représentation minimale de l’opposition dans les conseils d’administration des organismes publics dépendant de la Région. Pour Écolo, permettre à l’opposition d’y siéger, c’est un gage de transparence et de bonne gouvernance. C'est aussi un signe de pluralisme important pour le fonctionnement démocratique de notre Région.

En 2014, lorsque nous étions dans l’opposition, une proposition d’ordonnance avait été déposée par mon groupe politique. Ce texte défendait la mise en place d’une représentation proportionnelle de l’opposition.

En 2021, à la suite de la conclusion de l’accord de majorité, le gouvernement a déposé un projet d’ordonnance visant à assurer une représentation minimale de l’opposition. Celui-ci avait suscité le débat au sein de notre commission et avait permis d’exposer les nœuds du problème.

Les nœuds du problème, nous les connaissons. Le premier est que les conseils d’administration doivent, idéalement, refléter la majorité gouvernementale. Or, plusieurs conseils d’administration des organismes publics dépendant de la Région suivent des réalités différentes, notamment concernant leur composition. Certains d’entre eux comprennent des interlocuteurs sociaux, des représentants des communes ou encore des administrateurs indépendants. La tâche du gouvernement y est donc rendue plus complexe, puisque, du fait de la présence de ces acteurs, une représentation purement proportionnelle aurait pour conséquence que le conseil d’administration ne refléterait plus le fait majoritaire.

La deuxième difficulté est la nécessité d’obtenir une représentation qui soit équitable linguistiquement et qui représente à leur juste part les représentants politiques francophones et néerlandophones au sein de ces différents organismes.

Ces deux obstacles ne peuvent toutefois être des objections décisives. À l'occasion de cette discussion, j'avais interrogé le ministre-président et rappelé la nécessité d’opérer en deux temps : en premier lieu, dans les organismes d’intérêt public où aucune modification législative ou de statut n’est nécessaire ; en deuxième lieu, en modifiant les textes réglementaires des organismes d'intérêt public concernés afin d’y rendre la présence de l’opposition possible.

Compte tenu des éléments et des réalités que je viens d’évoquer, pourriez-vous me dire si des contacts ont eu lieu avec l’opposition ? C'est important puisque nous avons appris qu'une proposition de résolution a été déposée par l’opposition qui s'agace du fait que le dossier n'avance pas. L'opposition a-t-elle pris contact avec le gouvernement ? A-t-elle répondu aux propositions que le gouvernement avait transmises à ladite opposition ? Des propositions précises ont-elles été émises afin d’avancer sur ce dossier ?

Outre ce débat global, des décisions particulières ont-elles déjà été prises dans certains organismes ? En particulier, des décisions ont-elles été prises dans les organismes où aucune modification législative n’est nécessaire ?

De heer John Pitseys (Ecolo).- De regering beloofde in haar algemene beleidsverklaring werk te maken van een minimumvertegenwoordiging van de oppositie in de raden van bestuur van gewestinstellingen. Voor Ecolo is dat een kwestie van transparantie en goed bestuur. Dergelijk pluralisme is bovendien belangrijk voor een goede democratische werking.

In 2014 diende Ecolo een voorstel van ordonnantie in die zin in. In 2021 stelde de regering dan een ontwerp van ordonnantie betreffende een minimumvertegenwoordiging voor.

Idealiter weerspiegelen de raden van bestuur van de gewestelijke overheidsinstellingen de regerende meerderheid. In sommige raden van bestuur zijn echter ook andere spelers (sociale partners, gemeentelijke afgevaardigden en anderen) vertegenwoordigd, waardoor de raad van bestuur dan geen weerspiegeling van de meerderheid meer is.

Een tweede probleem is dat beide taalgroepen binnen die instellingen evenwichtig vertegenwoordigd moeten zijn.

De invoering van de vertegenwoordiging van de oppositie gebeurt dan ook best in twee stappen: eerst in de openbare instellingen waar geen wijziging van wetten of statuten nodig is, daarna in de overige instellingen via een aanpassing van de reglementen.

Overlegde u daarover met de oppositie, of contacteerde die laatste zelf de regering? Reageerde de oppositie op de voorstellen van de regering? Waren er specifieke voorstellen om vooruitgang te boeken in dit dossier?

Zijn er instellingen die al bepaalde beslissingen namen, in het bijzonder waar geen wetswijziging nodig is?

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16:37 § 271 → Vidéo
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M. Sven Gatz, ministre.- En l'absence du ministre-président Vervoort, je lirai sa réponse.

Le gouvernement n’a pas changé d’avis depuis votre dernière question et il entre toujours dans les intentions de ses membres de mettre en œuvre sa déclaration de politique régionale, et donc d’assurer une représentation minimale de l’opposition dans les conseils d’administration.

À l’occasion de la réforme du statut de l’Agence bruxelloise pour l’accompagnement de l’entreprise, actuellement en discussion au sein du gouvernement, il est d’ailleurs prévu de réserver un siège à l’opposition, dans un conseil d'administration pourtant resserré.

Quant à la possibilité d’aller au-delà de cette représentation minimale, pour essayer de répondre au rejet de la proposition faite par le gouvernement à l’opposition, rejet émanant de certains groupes politiques, vous comprendrez que le ministre-président peut difficilement s’engager au-delà de la déclaration de politique régionale.

Néanmoins, il reste bien entendu ouvert à toute suggestion, et le gouvernement est prêt à s’engager dans toute discussion constructive.

De heer Sven Gatz, minister.- Ik lees het antwoord van minister-president Vervoort voor.

De regering streeft, trouw aan haar beleidsverklaring, nog steeds naar een minimumvertegenwoordiging van de oppositie in de raden van bestuur van gewestinstellingen. Bij de hervorming van het statuut van het Brussels Agentschap voor de Ondersteuning van het Bedrijfsleven is daar al rekening mee gehouden.

Sommige fracties verwierpen het voorstel van de regering, maar de minister-president kan niet verder gaan dan wat in de algemene beleidsverklaring staat. Dat neemt niet weg dat hij openstaat voor voorstellen en constructief overleg.

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16:38 § 275 → Vidéo
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M. John Pitseys (Ecolo).- Dire, c'est faire : c'est ce qu'on appelle la force performative du langage. Cependant, celle-ci a ses limites. Je constate que le gouvernement a des intentions, mais ma question était de savoir si cela allait au-delà des intentions. Hélas, la réponse est claire : il n'y a pas d'avancée concrète pour l'instant.

J'invite vraiment le gouvernement à faire ce qu'il peut faire, là où c'est possible. Je suis conscient qu'il est particulier d'avancer sur ce dossier avec une opposition qui, par ailleurs, ne fait guère d'efforts pour répondre aux courriers de la majorité. Il est difficile d'entretenir un dialogue quand on est le seul à parler. Toutefois, ce serait dommage de ne pas passer des intentions aux actes d'ici à la fin de la législature.

Je ne manquerai pas de revenir vers vous tous les trois mois pour poser la même question, même si la réponse doit être toujours identique.

- L'incident est clos.

De heer John Pitseys (Ecolo).- Er is duidelijk nog geen vooruitgang geboekt. Ik roep de regering op om te doen wat ze kan, daar waar het mogelijk is. Ondertussen is het niet eenvoudig met een oppositie die zelfs niet op brieven van de meerderheid reageert. Men moet met twee zijn om een dialoog te voeren. Het zou echter jammer zijn als er tegen het einde van de regeerperiode helemaal niets concreets is gebeurd.

- Het incident is gesloten.

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16:41 § 283 → Vidéo
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Vraag om uitleg van de heer Pepijn Kennis

aan de heer Alain Maron, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Klimaattransitie, Leefmilieu, Energie en Participatieve Democratie,

betreffende de reactie van de regering op het wantrouwen in de democratie.

Demande d'explications de M. Pepijn Kennis

à M. Alain Maron, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative,

concernant la réaction du gouvernement à la méfiance envers la démocratie.

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16:41 § 285 → Vidéo
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De heer Pepijn Kennis (Agora).- Uit een recente bevraging blijkt dat er een groot wantrouwen heerst onder de bevolking ten aanzien van de representatieve democratie. Een oplossing daarvoor is allerminst eenvoudig, want 40% van de bevraagde Belgen wil één sterke leider. In Brussel is dat net iets minder dan 30%. Volgens meer dan de helft van de Brusselaars moet het parlementaire systeem grondig op de schop. Dat is ook de algemene tendens in België. Bovendien is meer dan de helft van de Brusselaars bereid om zich zelf in te zetten voor het beheer van het gewest. Het is dus niet alleen kommer en kwel.

Het meest opmerkelijke resultaat is echter dat 26% van de Brusselaars vindt dat het gewest het best bestuurd zou worden door een uitgelote burgerassemblee. Daarmee hechten de bevraagde burgers bijna evenveel legitimiteit aan een burgerassemblee als aan een coalitie tussen verschillende partijen (31%). Gelukkig koestert de regering, net als het parlement met zijn overlegcommissies, grote ambities om de politieke participatie van de Brusselaars te verbeteren. Dat is alleszins de teneur van het regeerakkoord, dat bol staat van de intenties om samen met de Brusselaars de stad te maken.

Met een aantal recente beslissingen heeft de regering laten zien dat het niet alleen bij intenties blijft. Zo wordt er werk gemaakt van de gewestelijke participatiedienst met een visienota, die we ondertussen hebben kunnen inkijken. Daarnaast heeft de gewestelijke Burgerraad voor het Klimaat al een eerste keer vergaderd. Daarvoor werd een kader goedgekeurd, alsook een verder uit te werken reglement.

Gezien het groeiende wantrouwen van burgers in de klassieke representatieve politiek, is het erg belangrijk dat we inspelen op het vertrouwen in burgerassemblees en op de bereidheid van de Brusselaars om meer te participeren aan de politieke beslissingen. Voor de democratie is het echter van vitaal belang dat die nieuwe participatiemethoden op een gedegen manier worden uitgevoerd.

In de commissie Leefmilieu hebt u al toelichting gegeven bij de doelstellingen van de Burgerraad voor het Klimaat.

Wat zijn de krachtlijnen van de visienota van de participatiedienst die u aan de regering hebt voorgesteld? Kunt u toelichten hoe de Burgerraad voor het Klimaat in die visienota past?

U had het over een ‘geïnstitutionaliseerde’ Burgerraad voor het Klimaat. Welk wettelijk kader garandeert zijn bestaan?

Betreffende de samenstelling van de Burgerraad voor het Klimaat sprak u in de commissie Leefmilieu over een loting in twee stappen, waarbij in tweede instantie rekening gehouden wordt met een diversiteit aan ideologieën. Betekent dat dat u actief op zoek gaat naar klimaatsceptici om deel te nemen aan die burgerraad? Welke richtsnoeren werden goedgekeurd voor het reglement en voor de samenstelling?

M. Pepijn Kennis (Agora).- Un récent sondage révèle une méfiance croissante des citoyens vis-à-vis de la politique représentative traditionnelle et un intérêt pour les assemblées citoyennes.

Heureusement, le gouvernement, ainsi que le Parlement avec ses commissions délibératives, a de grandes ambitions en matière de participation politique des Bruxellois, qui sont inscrites dans l'accord de gouvernement et concrétisées par une série de décisions récentes, comme le service de la participation - qui fait l'objet d'une note de vision - et l'Assemblée citoyenne pour le climat.

Il est vital pour la démocratie que ces nouvelles méthodes de participation soient mises en œuvre de manière judicieuse.

En commission de l'Environnement, vous avez déjà exposé les objectifs de l'Assemblée citoyenne pour le climat.

Quels sont les grands axes de la note de vision du service de la participation que vous avez présentée au gouvernement ? Comment l'Assemblée citoyenne pour le climat s'inscrit-elle dans celle-ci ?

L'Assemblée citoyenne pour le climat serait selon vous institutionnalisée. Quel est le cadre juridique garantissant son existence ?

Au niveau de sa composition, vous avez parlé d'un tirage au sort en deux étapes, afin de prendre en compte la diversité idéologique. Cela veut-il dire que vous recherchez des participants climatosceptiques ? Quelles sont les lignes directrices pour le règlement et la composition de l'assemblée ?

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16:44 § 287 → Vidéo
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Wie zal de agenda van die burgerraad bepalen en onder welke voorwaarden zal dat gebeuren?

U hebt al toegelicht dat de aanbevelingen in de plannen en bevoegdheden moeten passen. Zo riskeert de burgerraad enkel te dienen om het beleid te legitimeren. Zal hij vraagtekens kunnen plaatsen bij beleidsbeslissingen?

Welke plaats krijgen de deelnemende burgers in de evaluatie en bijsturing van het proces?

Op welke manier houdt de organisatie van de burgerraad rekening met de evaluatie van de overlegcommissies, die onlangs werd voorgesteld? Welke garanties biedt u inzake inclusie, depolitisering en transparantie van het proces?

Wat zal het mandaat van de burgerraad zijn? Welk statuut hebben zijn beslissingen? Wat de opvolging betreft, moet de regering een jaar na datum verantwoorden of ze de aanbevelingen heeft gevolgd. Dat lijkt wel erg vrijblijvend voor de regering, aangezien de deelnemers zo geen directe impact hebben. Dat riskeert te wegen op de motivatie van de deelnemers.

Qui fixera l'ordre du jour de cette assemblée citoyenne et dans quelles conditions ?

L'assemblée citoyenne pourra-t-elle remettre en question les décisions politiques ?

Quelle sera la place des citoyens participants dans l'évaluation et l'ajustement du processus ?

De quelle manière l'organisation de l'assemblée citoyenne prend-elle en considération la récente évaluation des commissions délibératives ? Quelles sont les garanties en matière d'inclusion, de dépolitisation et de transparence du processus ?

Quel sera le mandat de l'assemblée citoyenne ? Quel sera le statut de ses décisions ?

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16:45 § 289 → Vidéo
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De heer Guy Vanhengel (Open Vld).- De vraag van de heer Kennis biedt me de mogelijkheid om een enigszins afwijkend standpunt te vertolken over een onderwerp dat steeds vaker aan bod komt en dat met burgerparticipatie te maken heeft.

Het debat over burgerparticipatie is niet nieuw. Ik kom zelf uit een partij die ontstaan is nadat een van de meest vooruitziende politici uit de geschiedenis van ons land drie burgermanifesten had geschreven en er een partij werd opgericht die zich de partij van de burger noemde. Dat gebeurde dertig jaar geleden. Het initiatief kwam tot stand naar aanleiding van de aandacht voor de kloof met de burger, die moest worden gedicht.

De partij die toen werd opgericht, ontwikkelde een heleboel vormen van participatie en initiatieven om de kloof te overbruggen. Ik herinner me dat ik zelf aan de wieg stond van zo'n eenmalig initiatief, waarbij in heel Vlaanderen een hele reeks vragen in de vorm van een grootschalig referendum aan de bevolking werd voorgelegd en waarop 40.000 antwoorden binnenkwamen.

De conclusie was dat polemische vragen, zelfs als ze goed en neutraal worden gesteld, ook zeer verdeelde antwoorden opleveren. Een van die vragen ging over het mestactieplan. Nu zouden we vragen over het stikstofdossier kunnen stellen. De antwoorden sloten in gelijke mate aan bij twee tegenovergestelde standpunten. Wat moet een politicus die een beslissing moet nemen, daarmee aanvangen?

Het hele idee van burgerparticipatie is niet zo nieuw.

M. Guy Vanhengel (Open Vld).- La question de M. Kennis me donne l'occasion d'exprimer un point de vue légèrement différent sur la participation citoyenne.

Ce débat n'est pas neuf. Je suis moi-même issu d'un parti qui a vu le jour il y a trente ans en se qualifiant de parti du citoyen et qui a développé toute une série de formes de participation et d'initiatives en vue de combler le fossé avec le citoyen, notamment un référendum à grande échelle en Flandre, dont j'ai assuré l'organisation.

Il en est ressorti que les questions polémiques, même si elles étaient bien posées, de manière neutre, donnent lieu à des réponses très divisées. Comment un homme politique doit-il interpréter ces résultats pour prendre une décision ?

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16:48 § 291 → Vidéo
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Het is maar de vraag of de vele initiatieven iets hebben opgeleverd en of nieuwe initiatieven tot resultaten zullen leiden. Ik wil mijn jongere collega's niet tegenhouden om zelf ideeën te ontwikkelen, maar sinds de initiatieven die destijds op basis van burgermanifesten en dergelijke zijn ontwikkeld, is er een totaal nieuw element in onze samenleving opgedoken, namelijk de sociale media. Daardoor is de communicatie, die vroeger lineair was, totaal veranderd.

Ik denk dat we de insteek moeten veranderen en dat we moeten ophouden met de representatieve democratie te ondergraven met alsmaar nieuwe initiatieven. De heer Pepijn Kennis is daar een goed voorbeeld van. Hij heeft van de kiezers een mandaat gekregen om in het parlement beslissingen te nemen, maar hij kan dat mandaat maar zelden uitoefenen en mee beslissingen nemen. Zijn mandaat is afhankelijk van een groepje mensen dat bepaalt of hij al dan niet ja of neen mag stemmen. Hij moet zich bij stemmingen zeer vaak onthouden omdat zijn groepje hem geen mandaat heeft gegeven om te stemmen.

Daardoor wordt het mandaat van volksvertegenwoordiger ontaard. De heer Pepijn Kennis vertegenwoordigt niet de 3.000 kiezers die op hem hebben gestemd, maar een groepje mensen dat zegt wat hij wel en niet mag doen. Hij legt zijn doen en laten in handen van een paar personen die niet aan de verkiezingen hebben deelgenomen en die hem naar het parlement sturen zonder mandaat.

We moeten daarbij stilstaan en nagaan of al die mooie initiatieven niet beter zouden worden vervangen door initiatieven die de volksvertegenwoordiging in ere herstellen en de mandatarissen in staat stellen hun werk zo goed mogelijk te doen in plaats van dat werk te ondergraven.

Entre-temps, un élément totalement nouveau a fait son apparition dans notre société et a complètement modifié la communication, à savoir les médias sociaux.

Nous devons changer d'approche et arrêter de saper la démocratie représentative en proposant sans cesse de nouvelles initiatives. M. Kennis en est un bon exemple. Il est mandaté par les 3.000 électeurs qui ont voté pour lui, mais il peut rarement exercer ce mandat parce que ses décisions et ses votes sont dictés par un petit groupe de personnes qui n'ont pas participé aux élections.

Il faut se demander si nous ne ferions pas mieux de remplacer toutes ces belles initiatives par d'autres qui restaureraient la fonction parlementaire et permettraient aux mandataires de faire leur travail au mieux.

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16:51 § 293 → Vidéo
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Mevrouw Cieltje Van Achter (N-VA).- Deze vraag gaat eigenlijk over de kloof met de burger. Wat zijn de oorzaken van die kloof? Voelt de burger zich niet vertegenwoordigd, krijgt hij onvoldoende uitleg of vindt hij dat de politiek te weinig beslissingen neemt? Dat laatste is een groot probleem. Daarom horen we mensen soms zelfs beweren dat er nood is aan een autoritaire leider.

In welke mate dichten we die kloof door burgerpanels te organiseren? Ik was aanwezig bij de burgerpanels in dit parlement en ik heb die kloof echt niet kleiner zien worden. Ik ben niet overtuigd. Ik denk dat onze democratie nog steeds de beste manier is om ervoor te zorgen dat burgers vertegenwoordigd worden, maar het is wel duidelijk dat er een probleem is en daar moeten we iets aan doen.

Mme Cieltje Van Achter (N-VA).- Quelles sont les raisons du fossé entre le citoyen et les pouvoirs publics ? Dans quelle mesure l'organisation de panels citoyens permet-elle de le combler ?

Notre démocratie reste la meilleure manière de garantir la représentation citoyenne, mais il est clair qu'il y a un problème auquel nous devons remédier.

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16:53 § 295 → Vidéo
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Mme Clémentine Barzin (MR).- J'ai participé à la mise en place des commissions délibératives et au peaufinage de leurs procédures. Mon groupe est ouvert à des solutions de participation citoyenne qui permettraient de mieux associer les citoyens aux décisions politiques et de faire en sorte que les élus aient des rendez-vous réguliers avec eux plutôt qu'une fois tous les cinq ans.

Je voudrais savoir si une évaluation de toutes les techniques participative mises en œuvre à ce stade a déjà été entreprise par vous ou par d'autres, au sein du Parlement. Je vise ici, tout d'abord, les initiatives propres aux parlements - et le président du Parlement est aussi le président de notre commission, c'est intéressant qu'il l'entende -, comme les pétitions, les commissions délibératives et d'autres outils. Mon groupe plaide aussi en faveur de l'organisation de consultations populaires. Notre règlement prévoit aussi des enquêtes publiques et des commissions de concertation. Ces manières de consulter les citoyens avant l'adoption de décisions régionales sont-elles évaluées ? Mon groupe a demandé un audit de tous ces outils, y compris des formes plus innovantes.

Qu'est-ce qui crée le fossé entre les citoyens et le monde politique ? Cette question est bien réelle. Les personnes que je rencontre souhaitent avant tout que les mandataires donnent des résultats. A-t-on réfléchi à la manière de mieux rendre compte des résultats des politiques menées, notamment en Région de Bruxelles-Capitale ? Une logique d'obligation de résultats plutôt que de moyens des différents départements régionaux est-elle en cours d'analyse ? Les citoyens seraient heureux de savoir ce que l'on fait exactement de l'argent public et comment ils peuvent attendre des résultats des mandataires qu'ils ont élus ou qui les dirigent.

Nous avons donc à notre disposition toute une gamme d'approches pour tenter de rapprocher les citoyens des institutions dans une logique transpartisane.

Mevrouw Clémentine Barzin (MR).- De MR-fractie is zeker te vinden voor nieuwe mogelijkheden om burgers nauwer te betrekken bij de politieke besluitvorming.

Er werden al heel wat participatiemethoden in de praktijk gebracht, zoals petities, overlegcommissies. De MR-fractie had om een doorlichting van al die instrumenten verzocht. Werden die ondertussen allemaal geëvalueerd? Wij zouden ook voor volksraadplegingen durven pleiten.

Vanwaar toch die kloof tussen burger en politiek? Uit mijn eigen contacten met burgers maak ik op dat zij vooral van politici verwachten dat ze resultaten boeken. Hoe kunnen we de resultaten van het beleid beter bekend maken bij de burgers? Wordt er overwogen het gewestelijke beleid meer te baseren op een resultaatsverplichting in plaats van uit te gaan van een op budgettaire middelen gebaseerde inspanningslogica?

We moeten inzetten op de brede waaier aan mogelijkheden om de kloof tussen burgers en instellingen te dichten, over de partijgrenzen heen.

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16:56 § 297 → Vidéo
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M. Emmanuel De Bock (DéFI).- Je me joins à mes collègues à propos de ce sujet, qui suscite un intérêt unanime. La participation citoyenne ne doit pas être une forme de légitimation a posteriori d'un certain nombre de décisions politiques. Elle doit surtout être un instrument au service de la cause la plus noble, qui est d'interroger l'utilité, l'efficacité et la bonne affectation des moyens budgétaires dédiés à une politique.

Je citerai, à titre d'exemple, un projet d'aménagement d'un rond-point dans une voie sans issue de ma commune, pour faciliter le demi-tour du camion poubelle le dimanche. Ce projet avait nécessité l'expropriation locale d'une dizaine de parcelles, la bitumisation et d'autres travaux relativement importants, pour un budget de 300.000 euros.

Le fonctionnaire responsable des plans d'alignement avait entrevu un projet grandiose et sympathique mais n'avait pas pris en compte l'intérêt des citoyens. Une réunion entre les propriétaires des parcelles concernées et l'administration a été organisée à la demande des conseillers communaux, qui s'interrogeaient sur l'efficacité de cette politique. Elle a permis de se rendre compte qu'il était possible d'arriver au même résultat avec deux fois moins de dépenses publiques, deux fois moins d'expropriations, et une emprise au sol beaucoup plus importante pour préserver les jardins et les jardinets. En effet, les riverains ne s'opposaient pas à l'expropriation d'une petite partie de leurs jardins pour aménager cette voirie de rebroussement. Cet exemple est illustratif du fait que la vision de la chose publique maximise parfois l'intérêt public au détriment de l'intérêt privé. Comme le disait Aristote, le juste milieu doit être un curseur permanent dans la mise en œuvre des projets.

Il convient d'interroger en permanence ce qui est public et ce qui privé. Ce n'est pas la somme des intérêts privés, mais ce n'est pas non plus l'omnipuissance étatique, communale, locale ou régionale, qui doit s'imposer aux uns et aux autres.

Lors de grands débats, par exemple sur l'aménagement de la chaussée d'Alsemberg, la suppression de places de stationnement a été tout à coup légitimée par une enquête publique. Or, seuls les riverains locaux avaient été interrogés, et non l'ensemble de la population.

Cela interpelle sur la question de savoir qui doit prendre part à ces consultations citoyennes. Il est essentiel de ne pas en faire des outils de légitimation, et surtout d'être transparent, ce qui est rarement le cas. On ignore souvent qui a pris part à ces panels. Durant la crise sanitaire, des participations citoyennes ont été organisées par Zoom, qui ne permettaient pas de savoir si les participants étaient effectivement des riverains ou si, au contraire, il s'agissait d'influenceurs ayant pris part aux décisions. J'ai interrogé la STIB à ce sujet, mais n'ai pu obtenir la liste des personnes enregistrées pour ces échanges.

Il faut être vigilant sur la manière d'organiser ces consultations, pour éviter de faire de la manipulation servant à la légitimation d'un certain nombre de décisions politiques.

De heer Emmanuel De Bock (DéFI).- Burgerparticipatie mag niet gezien worden als een middel om achteraf bepaalde beleidsbeslissingen te legitimeren. Ze moet dienen om na te gaan of de overheidsmiddelen nuttig en efficiënt ingezet worden.

Zo waren er in mijn gemeente ooit plannen om een rotonde aan te leggen om de vuilniswagen in staat te stellen om rechtsomkeert te maken op zondag. Daarvoor moesten onder meer terreinen onteigend worden en de werken zouden 300.000 euro kosten. De verantwoordelijke ambtenaar had grootse plannen uitgewerkt, maar was het openbaar nut ervan uit het oog verloren. Na overleg met de eigenaars van de terreinen kwam de administratie tot de conclusie dat er een goedkopere oplossing mogelijk was met veel minder onteigeningen. Dit voorbeeld illustreert hoe belangrijk het is dat er steeds een evenwicht wordt gezocht tussen het algemene en het privébelang.

Een ander voorbeeld van hoe het niet moet, is het openbaar onderzoek betreffende de aanleg van de Alsembergsesteenweg. Daarbij stemden de burgers in met het schrappen van parkeerplaatsen. Enkel buurtbewoners werden echter geraadpleegd en niet de gehele bevolking. Zo verwordt participatie natuurlijk tot een instrument om beslissingen te legitimeren en dat mag niet de bedoeling zijn.

Transparantie is essentieel. Het moet voor iedereen duidelijk zijn wie er precies wordt geraadpleegd. Het is best mogelijk dat tijdens de coronacrisis influencers aan de via Zoom georganiseerde meetings deelnamen die helemaal niet in de betrokken buurt woonden. Waakzaamheid is geboden om te vermijden dat volksraadplegingen gemanipuleerd worden.

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17:00 § 299 → Vidéo
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M. John Pitseys (Ecolo).- J'aimerais épingler quatre points de discussion ou difficultés.

D'abord, l'émergence des médias sociaux, comme l'a souligné M. Vanhengel. Il est en effet un peu compliqué de délibérer aujourd'hui avec les médias sociaux, les conditions de discussion ne sont pas toujours optimales. Mais je n'ai pas envie que l'émergence des médias sociaux soit une raison de ne pas développer nos institutions démocratiques, qui sont précisément le lieu où les discussions doivent se tenir. Ce n'est pas parce que les médias sociaux compliquent la discussion démocratique qu'il ne doit plus être question d'améliorer le fonctionnement de nos institutions démocratiques et que la discussion démocratique doive être laissée là où elle se passe trop souvent aujourd'hui, à savoir sur les réseaux sociaux. N'oublions pas que les institutions politiques, les institutions démocratiques sont l'endroit important dans les démocraties ! C'est dans ces lieux que les discussions doivent se tenir ! C'est pour cela que nous nous présentons à des élections.

La deuxième difficulté est liée à l'idée qu'en matière d'institutions, nous devons absolument choisir entre la démocratie représentative et d'autres formes de démocratie, comme s'il n'y avait que le blanc et le noir. En fait, quel que soit le régime, il est toujours hybride. Quand on parle de démocraties ou de régimes démocratiques, on pense à des grandes démocraties comme les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, l'Italie ou l'Espagne, mais dans ces régimes, il y a toujours un Parlement, des lieux de concertation sociale, des agences indépendantes, des cours et des tribunaux, des médias et parfois des référendums, voire des mécanismes bizarres, particuliers ou différents. On ne demande pas aux sénateurs américains ou aux membres de la Chambre des communes de dire que le seul lieu démocratique est celui où ils discutent, même si c'est un lieu particulier, un lieu important. Le Parlement n'est pas le seul lieu démocratique. Évitons de le présenter comme un débat entre le tout et le rien, le blanc et le noir.

La troisième difficulté provient du manque de clarté de certaines objections à la démocratie participative. La démocratie, c'est l'égalité politique ! Je ne pense pas que ce soit le sens de votre intervention, Monsieur Vanhengel, mais j'ai souvent l'impression que, derrière les critiques de la démocratie participative, c'est la capacité des citoyens à délibérer de manière raisonnable qui est critiquée. Généralement, cela revient à dire qu'au fond, le problème de la démocratie participative, ce ne sont pas les mécanismes, mais les citoyens. Les estime-t-on trop déraisonnables ? Pas assez compétents ? Pas assez intéressés par la chose publique ? Un peu de tout cela à la fois. Bref, on se méfie, parce que cela introduit du désordre. En effet, la démocratie, c'est parfois un peu de désordre. D'ailleurs, c'est un peu pour cette incertitude qu'on l'aime.

Enfin, il y a un quatrième point de discussion. Je crois que vous avez raison, Monsieur Vanhengel, de pointer le danger de manipulation des processus de démocratie participative. Il existe effectivement.

De heer John Pitseys (Ecolo).- De opkomst van sociale media heeft het moeilijker gemaakt om in optimale omstandigheden te overleggen met de bevolking. Daarom moeten we volgens mij net nog meer inzetten op overleg en participatie in de democratische instellingen, want anders wordt het debat enkel nog gevoerd op sociale media.

Voorts gaan velen er ten onrechte van uit dat er een keuze gemaakt moet worden tussen de representatieve democratie en andere vormen van democratie. Alle democratische stelsels zijn immers per definitie hybride stelsels, want in alle democratieën vind je media, sociaal overleg, onafhankelijke agentschappen enzovoort. Laten we hier dus geen zwart-witdebat van maken.

Daarnaast heb ik de indruk dat een groot deel van de bezwaren tegen de participatiedemocratie in feite is ingegeven door het vooroordeel dat burgers niet in staat zijn om redelijk te beraadslagen. De mechanismen zijn niet het probleem, maar de burgers die niet competent genoeg zouden zijn. Enige wanorde en onvoorspelbaarheid zijn echter inherent aan de democratie en dat moeten we omarmen.

Ten slotte ligt het gevaar van manipulatie bij participatieve processen inderdaad altijd op de loer, zoals de heer Vanhengel aanstipte.

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17:03 § 301 → Vidéo
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M. Guy Vanhengel (Open Vld).- Je n'ai pas parlé de manipulation. Mon problème est tout autre, à savoir que la démocratie représentative est toujours mise en cause par ceux qui essaient de trouver d'autres systèmes. En agissant de la sorte, ils détériorent le fonctionnement de la représentation démocratique. Mon plaidoyer consiste à essayer de retrouver un Parlement, des élus démocrates, des gens qui ne sont plus séparés du citoyen par un fossé mais qui font le travail démocratique.

(Remarques de Mme Barzin et de M. De Bock)

M. le président.- Chers collègues, auriez-vous l'amabilité de laisser M. Pitseys poursuivre ?

De heer Guy Vanhengel (Open Vld).- Ik heb het niet gehad over manipulatie. Ik heb alleen gezegd dat de kritiek op de representatieve democratie de werking daarvan ondermijnt. Het democratische werk moet in de eerste plaats in het parlement worden verricht door volksvertegenwoordigers die dicht bij de burgers staan.

(Opmerkingen van mevrouw Barzin en de heer De Bock)

De voorzitter.- Ik stel voor dat we de heer Pitseys laten uitspreken.

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17:05 § 307 → Vidéo
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M. John Pitseys (Ecolo).- Il y a bien sûr des risques de manipulation de tous les processus démocratiques. Les ordres du jour peuvent être manipulés, les questions posées peuvent être orientées ; c'est toujours plus facile pour des personnes qui ont les ressources pour intervenir de le faire dans des processus participatifs. Ce phénomène est bien connu. C'est d'ailleurs un travail important que nous menons notamment au sein du groupe de travail sur le règlement, et que nous avons mené dans le groupe de travail pour un meilleur fonctionnement des commissions délibératives. Et nous continuons à le faire.

En revanche, il est essentiel que ces critiques légitimes, sur lesquelles nous travaillons, ne laissent pas dans l'ombre les raisons pour lesquelles les initiatives participatives émergent. Selon la troisième vague publiée il y a quelques semaines des enquêtes de l'étude « Noir, jaune, blues » menée par le journal Le Soir et la RTBF, ce phénomène serait notamment dû au fait que la démocratie représentative est de plus en plus vue comme étant manipulatoire et non légitime.

Il est de notre devoir, en tant qu'élus, d'essayer d'expliquer pourquoi la démocratie représentative et nos institutions ont de bonnes raisons d'exister et pourquoi il y a de bonnes raisons de les légitimer, fût-ce en modifiant leur fonctionnement.

Toutefois, il faut bien être conscient que la mise en place de plus de démocratie participative, de démocratie délibérative et de démocratie directe répond à une demande réelle de citoyens éprouvant une méfiance croissante vis-à-vis des représentants. Se contenter, en guise de réponse, de faire plus ou moins comme d'habitude et d'améliorer à la marge nos démocraties représentatives, c'est ne pas comprendre que ces critiques viennent de très loin et qu'elles vont peut-être aboutir à des résultats et des dynamiques de défiance démocratique pouvant nous amener tout aussi loin des rivages de ce que nous estimons devoir être : des institutions démocratiques.

De heer John Pitseys (Ecolo).- Alle democratische processen kunnen gemanipuleerd worden, bijvoorbeeld via de agenda en de vraagstelling. Via diverse werkgroepen proberen we dat zo veel mogelijk te bannen door het reglement en de werking van de overlegcommissies steeds te verbeteren.

Ondanks de bezwaren mogen we niet vergeten dat er een reden is waarom er steeds meer participatieve initiatieven opduiken. Dat komt onder meer omdat steeds meer burgers vinden dat net de representatieve democratie manipulatie inhoudt en niet legitiem genoeg is.

Als volksvertegenwoordigers is het dus onze plicht om het belang en de goede werking van de representatieve democratie en haar instellingen te garanderen en aan te tonen, ook als daarvoor de werking aangepast moet worden. Maar het mag niet bij morrelen in de marge blijven. De steeds talrijkere participatieve initiatieven vloeien voort uit de toenemende vraag van burgers en uit het groeiende wantrouwen ten aanzien van de volksvertegenwoordigers. Als we daar geen rekening mee houden, dreigen we de democratische instellingen in het gedrang te brengen.

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17:07 § 309 → Vidéo
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De heer Alain Maron, minister.- We moeten vaststellen dat de kloof tussen de burgers en de overheid toeneemt. Het onderzoek waarover de heer Kennis spreekt en tal van barometers tonen dat al enkele jaren aan. De kloof tussen burger en politiek wordt geïllustreerd door het gebrek aan belangstelling voor publieke zaken, het wantrouwen ten opzichte van instellingen en politici, het aantal personen dat niet kwam opdagen bij de laatste verkiezingen en het groeiende fenomeen van nepnieuws op sociale media.

De populisten maken het democratische systeem bovendien nog kwetsbaarder en versterken het wantrouwen van de burgers. Met hun demagogische toespraken spelen ze in op de frustraties van de burgers en profiteren ze van hun angsten. Ze stellen simplistische antwoorden voor door het publieke debat te reduceren tot binaire vragen waarbij men voor of tegen is. Dat wil niet zeggen dat die burgers zich niet betrokken of geëngageerd voelen, want dat zijn ze wel. Maar door de klassieke beslissingsprocessen van sommige instellingen kunnen ze zich niet voldoende uitdrukken of hun stem laten horen. De betrokkenheid van de burgers verrijkt het systeem van vertegenwoordiging en maakt het opener, inclusiever, gedurfder en meer gericht op samenwerking.

De burgers geven aan dat ze bereid zijn om actie te ondernemen, maar er blijft een natuurlijke weerstand tegen verandering bestaan, zelfs bij degenen die zich bewust zijn van de uitdagingen. Daarom is het noodzakelijk om de participatieve democratie als aanvulling te gebruiken op de representatieve democratie.

Burgers zijn ervaringsdeskundigen. De overheid moet luisteren naar hun ervaringen en die vervolgens analyseren en er rekening mee houden bij de invoering, follow-up en evaluatie van het beleid. Daarom is in de gemeenschappelijke algemene beleidsverklaring de nieuwe bevoegdheid Participatieve Democratie opgenomen. Er werd ook beslist om instrumenten in te voeren ter bestrijding van de ontgoocheling in de democratie waarmee de wereld in het algemeen en het Brussels Gewest in het bijzonder geconfronteerd worden.

Als bevoegd minister ben ik ervan overtuigd dat de invoering van kwaliteitsvolle en systematische participatieve processen in de voorbereiding en in de belangrijkste fasen van overheidsprojecten zal zorgen voor een betere kwaliteit en een groter draagvlak voor de resultaten. De opdracht van de bevoegde participatiedienst is bij te dragen tot de versterking van het vertrouwen van de burgers in de politiek, van de sociale cohesie en van het gevoel van verbondenheid van de Brusselaars met hun wijk, hun gemeente en hun gewest.

M. Alain Maron, ministre.- L’écart entre les citoyens et les autorités publiques se creuse en effet. Les populistes affaiblissent en outre le système démocratique par leur discours démagogique et simpliste. Les citoyens se sentent concernés, mais les processus décisionnels classiques ne leur permettent pas suffisamment de s’exprimer. L’implication des citoyens enrichit le système représentatif en le rendant plus ouvert, inclusif et audacieux et davantage orienté vers la coopération.

Les citoyens sont prêts à s’investir, même s'il subsiste une certaine résistance au changement. La démocratie participative doit donc venir compléter la démocratie représentative.

Les citoyens possèdent l'expertise de leur vécu. Les autorités publiques doivent tenir compte de leur expérience. C'est pourquoi la démocratie participative a été érigée en nouvelle compétence dans la déclaration de politique générale.

En tant que ministre compétent, je suis convaincu que l’introduction de processus participatifs renforcera l’adhésion aux projets publics et la qualité de ceux-ci. Le service de la participation a pour mission d’améliorer la confiance des citoyens dans la politique, la cohésion sociale et le sentiment d’appartenance des Bruxellois à leur quartier, leur commune et leur Région.

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17:11 § 311 → Vidéo
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De participatiedienst heeft in oktober 2022 zijn visienota opgesteld, die door de regering goedgekeurd werd en de volgende drie aspecten betreft:

- een overzicht opstellen van de uitdagingen van de participatieve democratie in België en meer in het bijzonder in het Brussels Gewest;

- een diagnose maken van de behoeften op het gebied van participatie en de obstakels die het opzetten van kwaliteitsvolle processen in de weg kunnen staan;

- de middelen bepalen die de dienst voorstelt om zijn beleid uit te voeren en die voldoen aan de behoeften zoals geïdentificeerd bij de diagnose.

Dans la note de vision du service de la participation, approuvée par le gouvernement, il est prévu de recenser les défis, de diagnostiquer les besoins et les obstacles et de déterminer les moyens nécessaires à la mise en œuvre d'une politique en matière de participation.

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17:12 § 313 → Vidéo
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(poursuivant en français)

Comme j'ai eu l'occasion de le dire lors d'une commission budgétaire, je suis tout à fait disposé à venir avec la référente du service de la participation pour vous présenter cette note de vision et en discuter plus en détail.

En ce qui concerne l’Assemblée citoyenne pour le climat, qui est indépendante du service de la participation - ce dernier n'en pilote pas le processus - mais à laquelle la référente est associée en tant que membre du comité d’accompagnement de l'Assemblée, vous trouverez d'ores et déjà de plus amples informations dans le compte rendu de la commission de l'Environnement du 11 janvier, où j’ai répondu à trois questions sur le sujet.

Concernant le cadre juridique, l’ordonnance climat du 25 juin 2021 fixe les objectifs climatiques régionaux à moyen et à long termes, intègre une gouvernance climatique régionale et prévoit d’associer les citoyens à la réponse à apporter aux enjeux climatiques. Sur cette base, l'avant-projet de plan air-climat-énergie, approuvé en première lecture en mai 2022, acte au chapitre relatif à l’adhésion de l’ensemble des Bruxellois qu’une assemblée citoyenne permanente pour le climat verra le jour.

Enfin, le gouvernement a approuvé en première lecture, en décembre 2022, des modifications dans le Code bruxellois de l'air, du climat et de la maîtrise de l'énergie permettant, entre autres, d’institutionnaliser l’Assemblée citoyenne pour le climat en Région bruxelloise. L’Assemblée aura pour mandat de contribuer, pour le volet citoyen, à la mise à jour de la contribution de la Région de Bruxelles-Capitale à la stratégie nationale 2050 de réduction des émissions de gaz à effet de serre, au fur et à mesure des cycles. Cette contribution est aussi une obligation européenne.

(verder in het Frans)

Als de commissie dat wenst, ben ik bereid om samen met de referente van de participatiedienst de visienota nader te komen toelichten.

De participatiedienst is niet verantwoordelijk voor de Burgerraad voor het Klimaat. De referente maakt evenwel deel uit van het begeleidingscomité van die burgerassemblee. In de commissie voor het Leefmilieu van 11 januari beantwoordde ik drie vragen over deze assemblee.

Wat het wettelijke kader betreft, bevat de Klimaatordonnantie van 2021 niet alleen de gewestelijke klimaatdoelstellingen, maar ze bepaalt ook dat burgers betrokken moeten worden bij de aanpak van de klimaatuitdagingen. Op die basis werd er in het voorontwerp van Gewestelijk Lucht-Klimaat-Energieplan opgenomen dat er een permanente burgerassemblee voor het klimaat zou worden opgericht.

Vervolgens keurde de regering in december 2022 de wijzigingen van het Brussels Wetboek van Lucht, Klimaat en Energiebeheersing goed, wat het onder meer mogelijk maakte om die burgerassemblee tot een officiële instelling te maken. Die moet onder meer bijdragen tot de actualisering van de bijdrage van het Brussels Gewest aan de nationale strategie 2050 inzake de reductie van broeikasgassen.

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17:14 § 315 → Vidéo
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La méthode de sélection des 100 participants est celle du tirage au sort dit « stratifié en deux étapes ». Concrètement, 10.000 personnes tirées au sort parmi tous les Bruxellois ont reçu une lettre d’invitation à participer à l’Assemblée et parmi celles et ceux qui répondront, un nouveau tirage au sort assurera la représentativité du point de vue de l'âge, du lieu de résidence, de l’appartenance linguistique, de la catégorie socioéconomique (selon trois critères : niveau d’éducation, emploi et fonction) et du degré de préoccupation vis-à-vis du changement climatique, afin de ne pas attirer que des « convaincus ».

Le règlement de l’Assemblée précise que les recommandations citoyennes doivent respecter les obligations imposées par l'Union européenne à travers le règlement sur la gouvernance de l'union de l'énergie et de l'action pour le climat. Le but n'est donc pas de remettre en question les objectifs mondiaux, européens et belges, mais bien de voir comment les atteindre.

Pour les règles de fonctionnement, des balises ont été fixées par le gouvernement et mandat a été donné aux porteurs du dispositif d’élaborer un règlement et une charte à l’intention des participants et intervenants. J'ai d'ailleurs eu l'occasion de signer ces documents lors de la première séance, il y a une dizaine de jours. Ces règles et documents seront évalués après le premier cycle.

L’Assemblée citoyenne pour le climat étant une innovation, il est impératif de rester souple et ouvert à son évolution, comme vous le faites chez Agora et comme en témoignent les commissions délibératives du Parlement. Je sais en effet qu’un travail important et intéressant d’évaluation est en cours, mais cela n'entre pas dans mes prérogatives.

Om tot 100 deelnemers te komen, worden 10.000 Brusselaars uitgeloot die een uitnodiging krijgen om aan de Burgerraad deel te nemen. Onder degenen die op de uitnodiging ingaan, wordt een nieuwe lottrekking georganiseerd om tot een representatieve doorsnede van de bevolking te komen.

Het reglement preciseert dat de burgeradviezen niet mogen ingaan tegen de klimaatverplichtingen die de Europese Unie oplegt. Het is dus niet de bedoeling om wereldwijde, Europese en Belgische doelstellingen te bekritiseren, maar wel om te bekijken hoe we ze kunnen waarmaken.

De regering heeft de grote lijnen van de werkingsregels vastgelegd en ze heeft de verantwoordelijken een mandaat verleend om een charter voor deelnemers en sprekers op te stellen. Ik heb die documenten ondertussen ondertekend. Na de eerste cyclus worden die regels geëvalueerd.

De Burgerraad voor het Klimaat is iets nieuws en we moeten de nodige soepelheid aan de dag leggen met het oog op de verdere evolutie.

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17:17 § 317 → Vidéo
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Par ailleurs, comme j'ai déjà eu l'occasion de le dire, ces dispositifs de démocratie participative n'entrent pas en concurrence avec le Parlement ou les principes électifs et ils ne remettent pas en cause les principes démocratiques de base. Ils viennent les compléter, les éclairer et même les renforcer.

Il est surtout intéressant que les processus de démocratie participative mis en place misent sur la construction d'une intelligence collective. Les questions qui sont posées ne relèvent en effet pas du oui ou du non, du blanc ou du noir, ni de principes pouvant pousser à des rapports de force. Tout est prévu pour qu'ensemble, collectivement, on fasse émerger le maximum d'intelligence des citoyens qui sont partie prenante des dispositifs, en dehors de tout rapport de force. Du reste, les citoyens eux-mêmes n'ont pas d'intérêt aux rapports de force : ils ne doivent pas être réélus ou n'ont, a priori, pas d'agenda politique à pousser. Ils sont donc, a priori, en mesure de poursuivre un but d'intérêt général, de manière collective.

Notez également que le fait de tirer des citoyens au sort est une manière d'écarter certains lobbies. On constate que ces derniers sont actifs au Parlement européen - l'actualité est brûlante à ce sujet. Ils peuvent aussi l'être dans d'autres assemblées ou même au niveau d'exécutifs, mais il est très difficile d'organiser, a priori, du lobbying sur des citoyens qui seront tirés au sort.

Madame Barzin, vous posez plusieurs questions par rapport à l'évaluation. Il n'est évidemment ni dans mes prérogatives ni dans celles du gouvernement de procéder à l'évaluation du travail parlementaire : c'est le Parlement qui contrôle l'exécutif, et pas l'inverse ! Le Parlement est maître de ce qu'il met en place et il évalue lui-même l'ensemble de ses dispositifs, qu'ils soient réguliers ou de démocratie participative. J'ai cru comprendre que ce travail était en cours du côté de l'exécutif, mais il n'est pas question que nous entamions ce travail par rapport au Parlement. Par contre, nous évaluerons les dispositifs participatifs que nous mettons nous-mêmes en route, par exemple l'Assemblée citoyenne pour le climat.

La priorité du service participation est d'aider les processus participatifs à se mettre en œuvre et de soutenir l'ensemble des acteurs, publics ou non, qui veulent mettre en place des dispositifs de participation en s'appuyant sur des bonnes pratiques à l'étranger. Mais il est évident que dès que l'on a un peu de recul, les processus doivent être évalués et adaptés.

De burgerparticipatie vormt geen bedreiging voor de democratische principes, ze vormt er gewoon een aanvulling en een versterking op.

Het is vooral interessant dat de participatieve processen streven naar collectieve intelligentie. Het gaat niet om ja-of-neenvragen of om machtsverhoudingen. Burgers hoeven geen rekening te houden met nakende verkiezingen, zij kunnen dus zonder politieke agenda met bundeling van de krachten het algemeen belang nastreven. De lottrekking houdt ook bepaalde lobbygroepen op afstand.

Mevrouw Barzin, ik kan natuurlijk niet antwoorden op uw vragen over de evaluatie, want het parlement beslist zelf wat het organiseert en hoe het die dingen evalueert. Als de regering zelf participatieve processen opzet, zoals de Burgerraad voor het Klimaat, zal ze die ook evalueren.

De dienst participatie moet de omstandigheden scheppen waarin participatieve processen kunnen groeien. De dienst biedt graag ondersteuning aan initiatieven die geschoeid zijn op goede praktijken in het buitenland. Na enige tijd moet elk proces geëvalueerd en eventueel bijgestuurd worden.

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17:20 § 319 → Vidéo
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Enfin, il est trop tôt pour évaluer le processus de l'Assemblée citoyenne pour le climat, puisque le premier cycle est seulement en cours. Néanmoins, il faut savoir que ce sont les citoyens eux-mêmes qui vont déterminer le sujet sur lequel ils vont travailler. Il n'est donc pas possible d'instrumentaliser l'Assemblée pour légitimer des décisions qui auraient déjà été prises. Pour le premier cycle, les citoyens n'ont pas pu choisir le sujet, puisqu'ils étaient tous nouveaux, mais ils pourront le faire pour les cycles suivants.

Het is nog te vroeg om de Burgerraad voor het Klimaat te evalueren, want de eerste cyclus is nog maar net begonnen. Het zijn echter de burgers die voortaan de onderwerpen kiezen. We kunnen de assemblee dus niet naar onze hand zetten om eerder genomen beslissingen te legitimeren.

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17:21 § 321 → Vidéo
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De heer Pepijn Kennis (Agora).- Mijnheer Vanhengel, het is inderdaad niet nieuw dat parlementsleden pleiten voor participatie, maar als de geschiedenis zich herhaalt, dan is dat volgens mij omdat er een bepaalde behoefte bestaat.

Ik denk ook niet dat Agora het mandaat van volksvertegenwoordiger misbruikt of uitholt. Wij geven net een heel letterlijke invulling aan de idee dat wij de hele bevolking vertegenwoordigen. Ruim 3.000 kiezers gaven hun stem niet aan een politieke partij, maar aan de Brusselse Burgerassemblee, die ik hier vertegenwoordig.

Ik denk dat iedere volksvertegenwoordiger die hier zijn partij vertegenwoordigt, ook richtlijnen krijgt opgelegd over welke standpunten wel of niet kunnen. Ik moet mij vaak onthouden en ik vind dat zelf ook niet fantastisch, maar met een meer permanente en impactvolle burgerparticipatie zou dat probleem opgelost zijn en zou ik hier zelfs niet hoeven te zitten. Ik zit hier niet om de representatieve democratie te ondergraven, maar om ze te vervolledigen.

Ik denk dat als we de klimaatkwestie al twintig of zelfs veertig jaar geleden in handen van een burgerassemblee hadden gelegd, we vandaag niet in dezelfde situatie hadden gezeten.

Mijnheer de minister, veel details over de burgerraad waren al bekend. Ik ben vooral geïnteresseerd in de begrijpbaarheid van de processen. Er bestaan al heel veel overlegorganen: overlegcommissies in het parlement, burgerbegrotingen in de gemeenten, burgerassemblees en wijkcomités op verschillende niveaus. Dat is heel goed, maar soms zien de Brusselaars door de bomen het bos niet meer.

Ik pleit niet voor meer instanties, wel voor duidelijkere instanties met meer impact. Als er een burgerassemblee komt met wetgevende of beslissende macht, hoeft Agora hier niet meer te zitten. De Burgerraad voor het Klimaat is een stap in die richting.

Ik heb vernomen dat de agenda vooral door de deelnemers bepaald zal worden, wat een positief element is. Ik stel me wel de vraag wat er gebeurt als de burgerraad beslissingen neemt die ingaan tegen het regeringsbeleid. Welke gevolgen zullen de beslissingen van de burgerraad dan krijgen?

M. Pepijn Kennis (Agora).- Monsieur Vanhengel, le besoin de participation reste d’actualité.

Agora ne cherche pas à vider le mandat de parlementaire de sa substance. Plus de 3.000 électeurs lui ont confié leur vote plutôt qu’à un parti politique. Je représente ici l’assemblée citoyenne bruxelloise, et si je m’abstiens souvent, les autres parlementaires reçoivent eux aussi des instructions de vote de leur parti.

Monsieur le Ministre, je m’intéresse surtout à la lisibilité des processus. Il existe déjà de nombreux dispositifs : commissions délibératives au Parlement, budgets citoyens dans les communes, comités de quartier… Tout cela est très bien, mais les Bruxellois finissent par s’y perdre.

Je ne demande pas davantage d’instances, mais des instances plus claires et plus percutantes. Si une assemblée citoyenne dotée d’un pouvoir législatif ou décisionnel était instituée, Agora n’aurait plus à siéger ici.

Je me réjouis que l’ordre du jour de l’Assemblée citoyenne pour le climat soit fixé par les participants. Que se passera-t-il si elle prend des décisions contraires à la politique du gouvernement ?

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17:24 § 323 → Vidéo
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De heer Guy Vanhengel (Open Vld).- In sommige kringen heet dat de Montessoridemocratie, naar de bekende pedagoge Montessori, die vond dat leerlingen zelfstandig kunnen leren als hun de nodige instrumenten worden aangereikt. Dat principe werkt misschien in de pedagogie, maar niet in de politieke besluitvorming omdat de notie verantwoordelijkheid ontbreekt in de Montessoridemocratie.

Een mandataris wordt geacht verantwoordelijk te zijn voor wat hij doet. Hij wordt daar op geregelde tijdstippen ook op afgerekend. Wanneer het mandaat in handen wordt gelegd van een collectief van burgers die geen verantwoordelijkheid dragen, dan loopt het volgens mij fout. Dat is een enorm misverstand dat over dat onderwerp bestaat.

Ik hoor collega Kennis zeggen dat hij zelfs wetgevende macht zou willen geven aan burgerassemblees. Dat kan alleen als daar verantwoordelijkheid aan wordt gekoppeld, wat alleen kan als mensen die verantwoordelijkheid individueel op zich nemen.

Mijnheer Kennis, ik ben vertegenwoordiger van een partij en probeer binnen de krijtlijnen van die partij te blijven. Maar iedereen die mij kent, weet heel goed dat ik die krijtlijnen negeer als ze tegen mijn persoonlijk denken of handelen ingaan. Ik neem daar altijd de volle verantwoordelijkheid voor. Ik steek me niet weg achter mijn partij, zoals u doet met Agora.

M. Guy Vanhengel (Open Vld).- Certains parlent de démocratie « Montessori », par analogie à la pédagogie selon laquelle un enfant, muni des bons outils, apprend de façon autonome, sauf que la notion de responsabilité fait ici défaut. Un mandataire est réputé responsable de ses actes, il doit rendre des comptes. Rien ne va plus si le mandat est exercé par un collectif de citoyens sans responsabilités. Monsieur Kennis, donner le pouvoir législatif aux assemblées citoyennes sans responsabilité individuelle, c’est impossible.

Je représente mon parti et m’efforce de respecter sa ligne, mais si elle va à l’encontre de mes convictions, j’y passe outre et j’assume. Je ne me cache pas derrière mon parti comme vous le faites avec Agora.

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17:26 § 325 → Vidéo
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Mme Clémentine Barzin (MR).- J'aimerais revenir en quelques mots sur les propos du ministre à propos de la méthode de sélection des participants et de l'évidente séparation des pouvoirs. Ceux-ci prouvent que l'un des éléments générateurs du fossé entre les citoyens et le monde politique est le report de responsabilité, auquel plus personne ne comprend rien. Or, l'exécutif a une responsabilité claire en matière d'évaluation des outils existants, notamment urbanistiques. C'est pourquoi nous plaidons en faveur de l'évaluation d'outils comme les commissions de concertation ou les enquêtes publiques. Je vous ai déjà interrogé à ce sujet et n'ai pas obtenu de réponse à ma demande.

Sans vouloir m'appesantir sur l'aspect politique, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il y a eu un peu de connivence entre la commission délibérative relative à la 5G et la décision du ministre en la matière.

Il est faux de prétendre que les gens ne se parlent pas, et qu'une évaluation globale serait peu intéressante. Il eut été intéressant d'obtenir une réponse un peu plus proactive sur la logique d'évaluation que vous privilégiez.

J'ai évoqué une logique d'obligation de résultats plutôt que de moyens pour toute une série de politiques régionales. Essayons de mieux faire la prochaine fois !

Mevrouw Clémentine Barzin (MR).- Uit wat u zei, blijkt dat de kloof tussen burgers en politici deels valt toe te schrijven aan het doorschuiven van de verantwoordelijkheid. Het is echter de regering die verantwoordelijk voor de evaluatie van de bestaande instrumenten en daarom pleiten we voor de evaluatie van dingen als overlegcommissies en openbare onderzoeken.

Zonder een politieke insinuatie te willen maken, is er toch sprake van een zekere overeenstemming tussen de 5G-overlegcommissie en de beslissing die de minister ter zake heeft genomen.

Een proactiever antwoord over de evaluatielogica die u voorstaat, zou interessanter zijn geweest. Ik had het over een resultaatsverbintenis, maar daar ging u niet op in.

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17:28 § 327 → Vidéo
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M. Emmanuel De Bock (DéFI).- La meilleure participation, cela reste les élections. C'est pourquoi nous devons nous interroger fondamentalement sur l'abstentionnisme lors des élections. Le système électoral actuel, tel qu'il est organisé avec les seuils électoraux, contribue en réalité à avoir des gouvernements qui, parfois, ne reposent même pas sur 50 % du corps électoral. C'est l'un des échecs sur lesquels nous devons nous pencher.

La participation prônée aujourd'hui, à travers les panels et autres, ne remplacera jamais le suffrage universel tel qu'on le connaît. Votre prédécesseure, Mme Dupuis, le disait déjà, Monsieur le Président. C'est une réalité que nous devrons intégrer au vu de la défiance perçue à l'égard des élus, comme si ces derniers ne pouvaient plus « incarner » le fameux mandat. Dans la notion du mandat au sens juridique, il y a la reddition de comptes. Le mandat, c’est l'engagement contractuel entre un mandant et un mandataire. Et quand on n'est pas satisfait de son mandataire, on en change.

M. le président.- Pour clôturer ce débat, notre secrétaire de commission, M. Ponjée, me montre la jurisprudence et l'avis de la Cour constitutionnelle du 13 octobre 2016, dont je vous lis le point B.12 : « Il découle du principe selon lequel les élus représentent la Nation que le mandat électif n’est pas un mandat impératif. Les membres de la Chambre des représentants ne reçoivent pas d’instructions de la part de leurs électeurs et leur action politique n’est pas, d’un point de vue juridique, limitée ou contrainte par les déclarations qu’eux-mêmes ou des représentants du parti politique auquel ils appartiennent ont faites avant les élections. »

De heer Emmanuel De Bock (DéFI).- De beste vorm van participatie zijn en blijven de verkiezingen. Daarom moeten we ernstig stilstaan bij het aantal mensen dat dan verstek laat gaan. Het huidige kiessysteem leidt tot regeringen die soms niet de helft van het kiespubliek vertegenwoordigen.

De huidige participatietrend zal het universele stemrecht nooit vervangen. Die realiteit moeten we voor ogen houden nu de indruk bestaat dat verkozenen niet meer in staat zijn om hun mandaat te belichamen. Een mandaat is een contractuele verbintenis tussen mandaatgever en mandataris. Wie niet tevreden is over zijn mandataris, kan hem bij de volgende verkiezingen aan de kant schuiven en vervangen.

De voorzitter.- Om het debat af te ronden, toont commissiesecretaris Ponjée me het advies van het Grondwettelijk Hof van 13 oktober 2016, waarvan ik u punt B.12 voorlees: "Uit het beginsel volgens hetwelk de verkozenen de Natie vertegenwoordigen vloeit voort dat een door verkiezing verkregen mandaat geen imperatief mandaat is. De leden van de Kamer van volksvertegenwoordigers krijgen geen instructies van hun kiezers en hun politieke optreden wordt, vanuit juridisch oogpunt, niet beperkt of bedwongen door de verklaringen die zijzelf of vertegenwoordigers van de politieke partij waartoe zij behoren, hebben afgelegd vóór de verkiezingen."

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17:30 § 331 → Vidéo
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M. Alain Maron, ministre.- Pour répondre à Mme Barzin, la proposition d'évaluer des processus que je ne qualifierais pas de réellement participatifs, mais plutôt de consultation, qui sont prévus dans les cadres urbanistiques, serait intéressante. Les processus mis en place dans des cadres comme les enquêtes publiques tiennent-ils la route ? Sont-ils bien calibrés ? Fait-on les bonnes enquêtes publiques ? En réalise-t-on trop ou trop peu dans certains cas ?

(Remarques)

Je ne suis pas ministre de l'Urbanisme ni de l'Aménagement du territoire, mais j'ai des idées sur ces sujets, rassurez-vous. Il y a des éléments à améliorer. Certaines enquêtes publiques ne servent pas à grand-chose, d'autres sont bâclées et d'autres encore ne sont pas suivies d'effets et donnent l'impression que l'on se moque des citoyens. Parfois, l'information est insuffisante. On peut l'observer : dans un certain nombre de dossiers, les conclusions de la consultation et le travail réalisé sur cette base par les pouvoirs publics n'ont sans doute pas conduit à des résultats optimaux, donnant aux citoyens l'impression d'avoir été roulés. Pour citer un exemple actuel, si, après une grande enquête publique sur un plan d'aménagement directeur, on décide de s'asseoir sur ce dernier, l'image de la consultation s'en trouve dégradée. Nombreux sont les cas similaires.

Il y aurait donc lieu de modifier le Code bruxellois de l'aménagement du territoire pour corriger le tir. Les ministres de l'Urbanisme et de l'Aménagement du territoire y travaillent, en prenant en compte ces questions. La discussion à ce sujet reviendra dans notre Parlement. Mais nous ne sommes plus ici dans des processus participatifs, mais bien consultatifs. In fine, la décision est prise par l'autorité politique ou administrative. Ce n'est en effet pas toujours les pouvoirs politiques qui décident, au sujet de permis, par exemple. Améliorer ce processus consultatif - mission qui mérite d'être menée - n'est pas la tâche du service de la participation.

De heer Alain Maron, minister.- Mevrouw Barzin, het is een interessant voorstel om de processen te evalueren die ik niet echt participatief, maar eerder adviserend zou noemen.

(Opmerkingen)

Ik ben geen minister van Stedenbouw of Territoriale Ontwikkeling, maar heb er wel een mening over. Sommige openbare onderzoeken leveren nauwelijks wat op en aan andere wordt geen gevolg gegeven, waardoor de indruk kan ontstaan dat we de burger uitlachen. De wijzigingen aan het Brussels Wetboek van Ruimtelijke Ordening, waar de minister bevoegd voor Stedenbouw en de minister bevoegd voor Territoriale Ontwikkeling aan werken, moeten daar verbetering in brengen.

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17:33 § 335 → Vidéo
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En ce qui concerne la question de M. Kennis sur le suivi, un système de reddition de comptes est bien prévu. Dans le cadre de l'Assemblée citoyenne pour le climat, il est tout à fait cadré et explicite. Il a fait l'objet, dès le départ, de nombreuses questions des citoyens participants, qui ont tenu à savoir ce que le gouvernement ferait de leurs propositions, quel suivi serait assuré, etc. Ils se joignent à l'aventure en connaissant parfaitement l'étendue et les limites de leur pouvoir. Ils savent aussi que le gouvernement devra expliquer clairement ce qu'il fait ou ne fait pas des propositions, dans le cadre d'une commission citoyenne de suivi.

Quant au fait d'être d'accord avec la politique du gouvernement, parmi les dizaines de citoyens qui participent, sans doute y en a-t-il très peu qui le sont à 100 %. La grande majorité est en petit ou grand désaccord avec le gouvernement ; quelques-uns sont fortement d'accord. Nous travaillerons avec cette diversité d'avis, c'est ce qui fait tout l'intérêt des assemblées de citoyens tirés au sort : l'intelligence collective fait émerger de nouvelles solutions.

Er is wel degelijk in een systeem van verantwoording afleggen voorzien. In de context van de Brusselse Burgerassemblee voor het Klimaat was dat zelfs erg expliciet. Deelnemende burgers wilden weten wat de regering met hun voorstellen van plan was. Ze kenden dus van bij het begin de grenzen van hun macht.

Onder de tientallen deelnemers zijn er allicht weinig die volledig akkoord gaan met het regeringsbeleid. De grote meerderheid is het in zekere mate oneens met de regering, maar die uiteenlopende meningen zijn net de rijkdom van burgerassemblees die via lottrekking tot stand komen, want collectieve intelligentie levert nieuwe oplossingen op.

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17:34 § 337 → Vidéo
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De heer Pepijn Kennis (Agora).- Verantwoordelijkheid is inderdaad een belangrijke notie. De regering heeft de verantwoordelijkheid om de Burgerraad voor het Klimaat van antwoord te dienen.

De klimaattoestand is de voorbije decennia alleen maar verergerd. Daaruit kunnen we besluiten dat verkiezingen niet automatisch leiden tot beleidsverantwoordelijkheid.

We zouden inderdaad de brede waaier aan participatie-initiatieven kunnen evalueren. Mevrouw Barzin zal zich mijn voorstel misschien nog herinneren om dat samen met de Brusselse burgers te doen door een overlegcommissie te organiseren over de participatie in het Brussels Gewest. Die zou dan ook kunnen gaan over stedenbouw en de manieren waarop Brusselaars aan het beleid kunnen deelnemen.

- Het incident is gesloten.

M. Pepijn Kennis (Agora).-Les élections ne donnent pas automatiquement lieu à une politique responsable, comme en témoigne la crise climatique, qui n’a fait qu’empirer.

Nous pourrions en effet évaluer le large éventail d’initiatives de participation. J’avais proposé d’organiser une commission délibérative à ce sujet.

- L'incident est clos.

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17:35 § 341 → Vidéo
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Mondelinge vraag van mevrouw Lotte Stoops

aan de heer Alain Maron, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Klimaattransitie, Leefmilieu, Energie en Participatieve Democratie,

en aan mevrouw Barbara Trachte, staatssecretaris van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest, bevoegd voor Economische Transitie en Wetenschappelijk Onderzoek,

betreffende de openbare opdracht rond 'commons'.

Question orale de Mme Lotte Stoops

à M. Alain Maron, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative,

et à Mme Barbara Trachte, secrétaire d'État à la Région de Bruxelles-Capitale chargée de la Transition économique et de la Recherche scientifique,

concernant le marché public relatif aux communs ('commons').

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17:35 § 343 → Vidéo
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Mevrouw Lotte Stoops (Groen).- De commons is een nieuwe participatievorm die liberaal, sociaal en ecologisch is en kan een antwoord bieden op de vraag hoe we de kloof met de burger kunnen dichten.

We worden geconfronteerd met de klimaatcrisis, de energiecrisis en de crisis in de kinderopvang, ook de biodiversiteit is in crisis. Soms lijkt het wel alsof er geen uitweg is uit al die crisissen. Gelukkig zijn er burgerinitiatieven en de commons. Hoe groter de crisis, hoe meer duurzaam delen de oplossing is, net als tijdens de coronacrisis. Toen namen mensen uit solidariteit het heft in handen. Ze kookten maaltijden voor zorgverleners, deden boodschappen voor de buren, naaiden maskers enzovoort. Dat is de kunst van het delen.

Commons bestaan uit burgers die samen hun tijd en talenten inzetten om het verschil te maken in hun buurt. Ze zoeken samen naar duurzame oplossingen voor gemeenschappelijke behoeften. Ze bouwen samen dingen op, delen en maken daar ook samen regels voor.

Om de uitdagingen van de wereld aan te gaan, hebben we echt iedereen nodig. Mensen kennen hun eigen buurt en de noden in hun lokale gemeenschap het best. Er zit dus ontzettend veel kennis in zulke commons om intelligente en innovatieve oplossingen te bedenken.

Ik hoef u niet vertellen dat heel wat burgers hun geloof in de politiek verliezen. Mensen denken dat hun stem er niet toe doet, dat de democratie enkel luistert naar de luidste roepers. In de commons krijgt iedereen een stem. Door samen regels te maken, worden de commons een plek waar ieders stem echt telt. Het is een manier om uit zijn bubbel te komen. Want wie samen met anderen een gemeenschappelijk doel heeft, komt andere waardekaders tegen. Het is een medicijn tegen polarisatie en eenzaamheid. Rekening houden met de perspectieven van burgers, hoe dan ook, zal zorgen voor rijkere oplossingen voor iedereen.

De burgers in de commons vertellen echter ook hoe moeilijk sommige zaken te realiseren zijn, omdat er geen specifiek wettelijk kader bestaat of omdat in sommige gevallen het wettelijk kader zelfs tegenwerkt. Zo denk ik aan bottom-upvoedselbedelingen, die botsen op de regulering van voedselinspecties.

Volgens de wetenschap ontstaan commons tijdens crisissen. Omdat we van de ene in de andere crisis sukkelen, wordt het tijd om de commons als een volwaardige partner te gaan zien. Het is dus belangrijk dat de commons een legitieme plek krijgen in de samenleving en in de wetgeving. Zo zorgt de regering ervoor dat de samenwerking tussen staat, markt en burgers opnieuw hand in hand gaat.

Ik ben een aanhanger van de commons en ik ben staatssecretaris Trachte ontzettend erkentelijk dat ze voor de zomer een openbare opdracht uitschreef om een beter zicht te krijgen op de Brusselse commons om na te gaan hoe een betere ondersteuning mogelijk is.

Wie heeft die opdracht gekregen? Wat is de voortgang van dat onderzoek en wat zijn de volgende stappen?

Mme Lotte Stoops (Groen).- Nous sommes confrontés à de multiples crises auxquelles il peut sembler n'y avoir aucune issue. Heureusement, il y a des initiatives citoyennes et les communs.

Les communs sont le fruit de citoyens qui donnent de leur temps et de leurs talents pour chercher ensemble des solutions durables à des besoins communs. Dans ces communs, il y a énormément de potentiel pour trouver des solutions intelligentes et innovantes.

Beaucoup de citoyens perdent confiance dans la politique et pensent que leur voix ne compte pas. En établissant des règles ensemble, les communs sont un lieu où la voix de chacun compte réellement. Le partage d'un objectif commun est aussi un remède contre la polarisation et la solitude. Prendre en compte les points de vue des citoyens quels qu'ils soient permettra de trouver des solutions plus riches pour tous.

Les citoyens des communs disent aussi combien l'absence de cadre juridique, voire certaines contraintes juridiques, compliquent certaines réalisations. Par exemple, la réglementation de l'inspection alimentaire peut être un frein à la livraison de repas.

D'après les scientifiques, les communs émergent pendant les crises. Dès lors, n'est-ce pas le moment de considérer les communs comme des partenaires et de leur donner une place légitime dans la société et la législation ? De cette manière, le gouvernement améliorera les synergies entre l'État, le marché et les citoyens.

La secrétaire d'État Trachte a lancé un marché public d'étude des communs bruxellois, notamment pour voir comment les soutenir. Qui réalise cette étude ? Quel est son état d'avancement et quel est son calendrier ?

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17:39 § 345 → Vidéo
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De heer Alain Maron, minister.- In de beleidsverklaring benadrukt de regering het belang van de transitie naar een efficiënt gebruik van hulpbronnen en een circulaire, sociale en democratische, regeneratieve, lokale en veerkrachtige economie.

In het hoofdstuk over de participatieve democratie staat dat "in deze denkoefening de plaatselijke samenwerkingslogica (commons) een plaats moet krijgen, waarbij men erop dient toe te zien dat het toegankelijke en openbare karakter van de ontwikkelde ruimten en initiatieven behouden blijft."

De commons kunnen worden gedefinieerd als een systeem van zelfbestuur, bestaande uit een gemeenschap van mensen die toegang hebben tot een hulpbron en die gezamenlijk beheren op basis van collectief overeengekomen regels. De commons vormen een derde manier om een hulpbron te beheren, naast de markt en de overheid.

Coöperaties behoren tot de commons omdat ze gebaseerd zijn op het principe van collectief eigendom en beheer van een hulpbron. Ook een fablab, waar ambachtslieden kunnen creëren in een gedeelde ruimte, met gedeelde machines, is een common. Andere voorbeelden van commons zijn cohousing, Wikipedia, een energiegemeenschap of een collectieve moestuin.

In al die voorbeelden beheren burgers samen een hulpbron, met als doel die te bewaren en in stand te houden. De filosofie van de commons is om burgers te betrekken bij het beheer van hulpbronnen, of het nu gaat om een onderneming, een leegstaand gebouw, een park, een straat of een speelplaats.

Om die logica te respecteren, vergemakkelijkt de overheid het beheer en de organisatie van burgerinitiatieven, waarbij wordt erkend dat burgers een hulpbron autonoom of samen met de overheid kunnen beheren. De commons zijn dus nauw verbonden met de participatieve democratie, maar het zijn ook actoren in de economische transitie, in het bijzonder via de coöperatieve beweging. Daarom willen collega Barbara Trachte en ik de toepassing van de commons ondersteunen.

M. Alain Maron, ministre.- Le chapitre de la déclaration politique régionale sur la démocratie participative précise que la « réflexion intègrera les logiques de coopératives locales ou de "commons" en veillant à assurer le maintien du caractère accessible et public des espaces et initiatives développées ».

On peut définir les communs comme un système d’autogouvernement composé d’une communauté de personnes qui ont un accès à une ressource et la gèrent en commun, sur la base de règles fixées collectivement. Les communs sont une troisième manière de gérer une ressource, à côté du marché et des pouvoirs publics.

Pour respecter cette logique, les pouvoirs publics facilitent la gestion et l’organisation des initiatives citoyennes, en reconnaissant que les citoyens peuvent gérer une ressource en autonomie ou avec les pouvoirs publics. Les communs sont donc intimement liés à la démocratie participative. Ils sont aussi des acteurs de la transition économique, en particulier via le mouvement coopératif. Ainsi, Barbara Trachte et moi voulons soutenir leur déploiement à Bruxelles.

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17:42 § 347 → Vidéo
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Zo wordt in de operationele doelstellingen van de oriëntatienota 2019-2024 inzake participatieve democratie, voorzien in de ondersteuning van de logica van de commons, door ervoor te zorgen dat plaatselijk ontwikkelde initiatieven toegankelijk en openbaar blijven.

Daarnaast wordt in de maatregel ESD 17 van Shifting Economy voorzien in de uitvoering van een studie over Brusselse commoners. Met het oog op de uitvoering van die maatregel hebben Leefmilieu Brussel en Brussel Economie en Werkgelegenheid in maart 2022 een gezamenlijke overheidsopdracht uitgeschreven voor een participatieve studie en een actieplan voor de ontwikkeling van de commons in het Brussels Gewest.

De opdracht werd in mei 2022 gegund aan een consortium bestaande uit Community Land Trust Brussels, Communa, het adviesbureau Ecores en het advocatenkantoor Equal. De opdracht bestaat uit twee fasen. De eerste fase, die in juli 2022 van start ging en volgende week afloopt, heeft tot doel:

- de activiteiten in verband met de commons op het Brusselse grondgebied in kaart te brengen;

- de impact op economie, sociale zaken, milieu en democratie te evalueren;

- de behoeften van de betrokkenen bij de commons te inventariseren, zodat ze zich kunnen ontplooien;

- op basis van die elementen en een vergelijkende studie van het overheidsbeleid ter ondersteuning van de commons in andere Europese steden, een actieplan op te stellen ter ondersteuning van de commons in Brussel.

De tweede fase begint in maart 2023 en bestaat uit de uitvoering van de maatregelen van het actieplan. Die fase zou in juni 2023 moeten eindigen met de opmaak van een activiteitenverslag over de uitvoering van het actieplan, met inbegrip van suggesties voor verbeteringen.

La note d’orientation 2019-2024 sur la démocratie participative prévoit de soutenir la logique des communs.

Incluse dans les mesures de promotion de l'entrepreneuriat social et démocratique de Shifting Economy, une étude participative sur les communs bruxellois a fait l'objet d'un marché public conjoint de Bruxelles Environnement et Bruxelles Économie et Emploi qui incluait un plan d’action.

Octroyé à un consortium composé du Community Land Trust Bruxelles, Communa, EcoRes et equal.brussels, ce marché compte deux phases. La première avait pour but de cartographier les communs à Bruxelles, d’évaluer leur impact économique, social, environnemental et démocratique, de lister leurs besoins et d’établir un plan d’action pour les soutenir.

De mars à juin 2023, la deuxième phase mettra en œuvre le plan d’action et se conclura par un rapport d'activités avec des suggestions d’améliorations.

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17:45 § 349 → Vidéo
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Mevrouw Lotte Stoops (Groen).- Ik hoop dat u het parlement op de hoogte zult houden van het actieplan, want het lijkt me interessant om een partnerschap aan te gaan met de commoners, die een soort derde macht kunnen vormen, naast de markt en het beleid. Ik kijk heel erg uit naar wat daaruit zal voortkomen.

Ik hoop ook dat er een ondersteunende rol is weggelegd voor de nieuwe participatiedienst, want ik ben ervan overtuigd dat we samen met de burgers creatieve oplossingen kunnen vinden om de democratie te redden.

- Het incident is gesloten.

Mme Lotte Stoops (Groen).- Les communs pourraient être une sorte de troisième pouvoir, aux côtés du marché et de la politique. J'espère que vous informerez le parlement du plan d'action et que le nouveau service de la participation aura un rôle de soutien.

- L'incident est clos.

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17:46 § 353 → Vidéo
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Question orale de Mme Clémentine Barzin

à M. Alain Maron, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative,

concernant le développement du service de la participation citoyenne.

Mondelinge vraag van mevrouw Clémentine Barzin

aan de heer Alain Maron, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Klimaattransitie, Leefmilieu, Energie en Participatieve Democratie,

betreffende de ontwikkeling van de dienst voor burgerparticipatie.

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17:46 § 355 → Vidéo
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Mme Clémentine Barzin (MR).- Au printemps 2021, vous annonciez la création d’un service de la participation citoyenne, logé au sein de perspective.brussels. Son objectif, repris dans la déclaration de politique générale, est « d’offrir aux citoyens bruxellois des moyens pour stimuler et renforcer leur participation dans le cadre des développements de projets et politiques publiques en Région bruxelloise. Ce service accompagnera les démarches participatives menées tant par les institutions publiques que par des collectifs citoyens ».

Ma question a été déposée en novembre et nous venons d'avoir un débat sur la participation citoyenne. Je m'efforcerai donc d'éviter les redondances dans mes questions.

Quelle est aujourd’hui l’équipe constitutive du service participation, pour quelles missions à remplir et pour quel budget en 2023 ?

Vous avez évoqué cet après-midi la note de vision finalisée en octobre 2022. Quelle est cette vision et pourriez-vous nous transmettre la note de la référente du service de la participation ?

Vous avez évoqué lors de notre dernier échange sur le sujet la rédaction d’un marché-cadre pour la fin de l’année dernière, dont l’objectif serait de faciliter les démarches des administrations communales ou régionales souhaitant entreprendre un processus participatif. Qu’en est-il de ce marché, que comporte-t-il, quelles missions seront-elles externalisées ?

Dans ce cadre, vous parliez d’une consultation des communes, pour connaître leurs besoins. Quels sont les résultats de cette consultation ? Les communes se montrent-elles ouvertes à votre offre de services, étant donné l’autonomie communale ?

Je ne reviendrai pas sur notre demande d'un audit du fonctionnement des procédures de consultation et concertation légales actuelles, singulièrement en matière d’aménagements urbains. Je note votre volontarisme dans le débat qui vient de se dérouler.

Quelles sont les missions précises du comité d’accompagnement qui devrait alimenter la réflexion sur les missions et méthodes du service ? Cette cellule doit offrir chaque année ses services à l’ensemble des organismes régionaux. Quelles sont leurs demandes pour 2023 ?

Cette cellule doit également fournir des facilitateurs pour la participation citoyenne. Combien de personnes en seront-elles chargées en 2023 ?

Dans la boîte à outils mise à disposition, vous évoquez les initiatives technologiques au service d'une implication plus importante des citoyens dans la vie politique (civic tech). Allez-vous mettre en place une plate-forme participative numérique ? Selon mon groupe, elle aurait l'avantage de toucher des personnes qui ont peut-être plus de mal à participer physiquement à des consultations.

Ce service va-t-il s’impliquer dans l’assemblée citoyenne pour le climat ?

Mevrouw Clémentine Barzin (MR).- In 2021 kondigde u de oprichting aan van een burgerparticipatiedienst om de Brusselaars meer bij het overheidsbeleid en de overheidsprojecten te betrekken. De dienst zou participatieve initiatieven van zowel overheidsinstellingen als burgergroepen ondersteunen.

Uit welk team bestaat de participatiedienst? Welke opdrachten voert hij uit? Over welk budget beschikt hij voor 2023?

U zei daarnet dat de visienota in oktober 2022 werd afgerond. Kunt u die visie toelichten en ons de nota bezorgen?

In een vorig antwoord kondigde u aan dat er tegen eind 2022 een raamovereenkomst zou worden opgesteld om het gemeentelijke of gewestelijke besturen die een participatieproces willen opzetten eenvoudiger te maken. Is dat gebeurd? Op welke opdrachten heeft die overeenkomst betrekking? Er zou naar de behoeften van de gemeenten worden gepeild. Welke resultaten heeft die raadpleging opgeleverd? Staan de gemeenten open voor een dergelijk dienstenaanbod, rekening houdend met de gemeentelijke autonomie?

Welke verzoeken hebben de gewestelijke instanties bij de participatiedienst ingediend voor 2023? Hoeveel facilitatoren zal de dienst ter beschikking stellen?

U vermeldde dat er technologische initiatieven zouden worden genomen om de burgers beter bij het politieke leven te betrekken. Komt er een online participatieplatform?

Zal de participatiedienst deelnemen aan de Burgerraad voor het Klimaat?

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17:49 § 357 → Vidéo
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M. Alain Maron, ministre.- L'un des axes principaux de la nouvelle compétence de démocratie participative est son inscription structurelle à travers l’opérationnalisation du service de la participation, indispensable à sa pérennisation.

La mise en place du service, destiné à promouvoir et faciliter la participation sur le territoire bruxellois, avance et devrait aboutir en 2023 à cette offre effective de conseils et d’expertise aux organismes publics régionaux et locaux, ainsi qu’aux collectifs citoyens qui le souhaitent.

L’objectif général du service est de coconstruire et d’innover dans la relation entre les citoyens et les pouvoirs publics. En d’autres termes, le service fait du business to business (B2B) , et non du business to consumer (B2C)  : il ne pilote pas les processus, il aide les organismes qui pilotent les processus.

Pour ce faire, il doit fournir les clés et les outils de lieux et de temps d’échange. Il centralise la connaissance et la met à la disposition de tous les utilisateurs potentiels. Il joue donc un rôle d’appui et, par la suite, d’évaluation des processus participatifs existants pour contribuer à leur amélioration.

Pour ce qui est du budget du service et comme exposé à l’occasion de l’adoption du budget en novembre dernier, sont prévus en 2023 :

- 535.000 euros pour les coûts du personnel et les frais de fonctionnement, dont la communication, les frais juridiques, etc. ;

- 465.000 euros au nouveau programme « Démocratie participative » qui financera les outils du service tels que la boîte à outils, la plate-forme numérique, la centrale de marché, etc.

L’équipe est actuellement composée de la référente du service, d’une chargée de communication et d’un expert en participation. Un chargé de projet est en cours de recrutement et il restera un cinquième équivalent temps plein à recruter pour les tâches administratives. Ce sont des recrutements statutaires et le service est tributaire des procédures malheureusement très longues menées par talent.brussels.

Concernant l’outil de la centrale de marchés, qui figurait parmi les besoins prioritaires des acteurs publics rencontrés, en particulier les communes, il s’agit d’un marché-cadre de plusieurs volets, ce qui explique l’appellation « centrale de marchés ». Il met à disposition des pouvoirs publics et collectifs citoyens, des professionnels des métiers en lien avec la participation, qui peuvent répondre à différentes missions :

- imaginer et construire l’architecture d’un processus ;

- faire de la facilitation et de l’animation ;

- communiquer et mobiliser des participants, et particulièrement les moins habitués à participer.

De heer Alain Maron, minister.- Het project vordert behoorlijk. De participatiedienst zal in 2023 advies en begeleiding kunnen verstrekken aan gewestelijke en lokale overheidsinstanties en aan burgercollectieven die dat wensen.

De algemene doelstelling van de dienst is de relatie tussen burgers en overheid te bevorderen en nieuw leven in te blazen. De dienst zal de processen niet zelf aansturen, maar de organisaties helpen om die participatieprocessen op te zetten.

De dienst zal daarvoor de nodige tools en knowhow ter beschikking stellen en een rol spelen bij het ondersteunen en evalueren van de participatieprocessen.

De participatiedienst kan in 2023 rekenen op 535.000 euro voor personeels- en exploitatiekosten en 465.000 euro voor het nieuwe programma "participatieve democratie", waarmee de instrumenten als een toolbox, een digitaal platform en een opdrachtencentrale zullen worden gefinancierd.

Het team bestaat momenteel uit een aanspreekpunt, een communicatieverantwoordelijke en een participatiedeskundige. Voorts loopt er een selectieprocedure voor een projectmanager. Tot slot zal het team nog worden vervolledigd met een administratieve medewerker. Het gaat om statutaire aanwervingen en de dienst is gebonden aan de zeer lange procedures van talent.brussels.

De opdrachtencentrale was een van de prioritaire behoeften van de overheidsinstanties waarmee we overleg hebben gepleegd, en met name van de gemeenten. Er zal een raamovereenkomst worden gesloten met meerdere onderdelen, zodat overheidsinstanties en burgercollectieven een beroep op professionals kunnen doen voor verschillende opdrachten: het uitwerken van het participatieproces, het aansturen van het proces of het organiseren van de communicatie en de deelname van de burgers. Perspective.brussels heeft het bestek vorige week aan mijn kabinet voorgelegd. De aanbesteding zal begin maart worden uitgeschreven.

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17:52 § 359 → Vidéo
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Au niveau du calendrier, le projet de cahier des charges qui a été élaboré par le service et les juristes de perspective.brussels n'est pas un cahier des charges classique et a donc dû être créé expressément. Il a été soumis à mon cabinet la semaine dernière et devrait être lancé début mars, après quelques adaptations.

L'année 2023 sera également l'année de mise à disposition de la boîte à outils et de la plate-forme numérique s'inspirant des civic tech, qui seront à destination des administrations régionales, des pouvoirs locaux et des collectifs citoyens. Une plate-forme pour les consultations numériques est en effet fortement envisagée, mais en tenant compte du fait que le SPF Stratégie et appui ainsi que paradigm.brussels - anciennement le Centre d'informatique pour la Région bruxelloise  - en mettent déjà une à disposition. Nous devons bien sûr éviter les doublons.

En ce qui concerne la note de vision de la référente que le ministre-président et moi-même avons pu présenter et faire approuver par le gouvernement, elle se décline en trois grandes actions :

- présenter les enjeux de démocratie participative en Belgique et plus spécifiquement en Région bruxelloise ;

- dresser le diagnostic des besoins en matière de participation et des conditions de mise en place de processus de qualité ;

- exposer les moyens imaginés par le service pour déployer son action et répondre aux besoins identifiés dans le diagnostic.

La note de vision, en plus d'être le document phare qui guidera l'action du service de la participation, a mis l'accent sur l'enjeu majeur de l'inclusion des publics cibles éloignés précaires dans les lieux de participation.

Je rappelle que la référente et moi-même sommes à votre disposition pour un échange autour de cette note de vision.

La participation étant un domaine en plein essor de nos jours, il est clair que la vision exprimée dans la note se nourrira et évoluera au fil de la mise en place de nos actions et de nos rencontres. Elle se doit d'être alimentée en continu par les discussions et les réflexions.

En 2023, et ce parce qu'il est toujours en phase d'opérationnalisation, le service de la participation n'accompagnera que deux ou trois projets régionaux, à savoir l'assemblée citoyenne pour le climat et la réforme du plan régional d'affectation du sol , portée par les collègues de perspective.brussels, ce qui répond aussi à la volonté de l'accord de majorité de renforcer la participation dans les dispositifs d'aménagement du territoire.

Par ailleurs, la référente s'entourera d'un comité d'accompagnement composé d'experts issus de la société civile et du monde académique, qui auront pour mission de l'aider à mettre en œuvre son plan d'action, à développer ses méthodes et la vision de son action. Sa mise en place aboutira dans les semaines qui viennent, sachant que plusieurs de ces experts ont déjà pu soutenir la référente dans l'élaboration de la note de vision, avant même que le comité soit officiellement institué.

Pour ce qui est de votre dernière question, la référente est bien impliquée dans l'assemblée citoyenne pour le climat en qualité de membre du comité d'accompagnement. Le dispositif est novateur et permanent, et est porté par des experts internationaux importants du monde de la participation.

En ce qui concerne les commissions délibératives du Parlement, je n'ai pas eu connaissance d'une demande d'intervention de la part du Parlement pour l'évaluation ou l'accompagnement par le service de la participation et je sais que vous avez procédé à une importante évaluation du dispositif, qui est proche d'aboutir. Mais si, à l'avenir, une demande en ce sens devait lui être formulée, je ne doute pas que la référente l'analysera avec attention, en tenant compte bien sûr des travaux d'opérationnalisation du service en cours et dans le plus strict respect de la séparation des pouvoirs.

In 2023 zullen ook de toolbox en het digitale platform ter beschikking van de gewestelijke besturen, lokale overheden en burgercollectieven worden gesteld. Een platform voor online overleg wordt overwogen, maar het staat nog niet vast dat dat er komt, want de FOD Beleid en Ondersteuning en paradigm.brussels beschikken al over gelijkaardige platformen.

In de visienota licht het aanspreekpunt de uitdagingen van de participatieve democratie toe, maakt ze een diagnose van de participatiebehoeften en de voorwaarden voor het opzetten van kwaliteitsprocessen en heeft ze het over de middelen die de dienst wil inzetten.

De visienota vormt niet alleen de basis voor de acties van de participatiedienst. Er wordt ook nadrukkelijk aandacht in besteed aan de grote uitdaging om kwetsbare doelgroepen bij participatie te betrekken. Aangezien participatie een snel groeiend domein is, zal die visie voortdurend worden aangevuld.

Het aanspreekpunt en ikzelf zijn altijd bereid om met u van gedachten te wisselen over de visienota.

Aangezien de participatiedienst nog in de oprichtingsfase verkeert, zal hij in 2023 slechts twee gewestelijke projecten begeleiden, namelijk de Burgerraad voor het Klimaat en de hervorming van het Gewestelijk Bestemmingsplan.

Het aanspreekpunt zal bij de uitvoering van haar actieplan worden bijgestaan door een begeleidingscomité van deskundigen uit het maatschappelijk middenveld en de academische wereld. Dat comité zal in de komende weken worden opgericht.

Het aanspreekpunt is bij de Burgerraad voor het Klimaat betrokken als lid van het begeleidingscomité.

Voor zover ik weet heeft het parlement geen verzoek om evaluatie of begeleiding bij de participatiedienst ingediend voor de overlegcommissies.

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17:56 § 361 → Vidéo
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Mme Clémentine Barzin (MR).- Vous parlez d'un budget de 500.000 euros en personnel et 465.000 euros pour la boîte à outils. Depuis quand ce budget est-il disponible ? Le service de la participation citoyenne était annoncé au printemps 2021 et j'ai le sentiment qu'il se met très lentement en place. Qu'en est-il de la réalité budgétaire par rapport à la réalité fonctionnelle ?

Je comprends mieux la logique et me réjouis que cette question tombe juste après la présentation du cahier des charges à votre cabinet et avant son lancement début mars. Si je comprends bien, vous n'avez pas de réponse au sujet de la consultation des communes au sujet de leurs besoins. Il serait cependant intéressant de connaître l'orientation que cela peut prendre. Il n'y aura donc pas de projet avec les communes en 2023, puisque les deux principaux sont régionaux.

J'aurais aimé en savoir plus sur la manière dont le soutien à urban.brussels va s'opérer dans le cadre de la participation citoyenne liée à la réforme du règlement régional d'urbanisme. Eu égard au rejet du projet par l'ensemble des communes, il serait intéressant de voir comment vous souhaitez accompagner la participation citoyenne.

Par ailleurs, j'entends votre disposition à échanger au sujet de la note de vision sur le service de la participation citoyenne. Les députés pourraient-ils en prendre connaissance directement ?

Mevrouw Clémentine Barzin (MR).- De dienst beschikt over een budget van 500.000 euro voor personeel en 465.000 euro voor de toolbox. Hoe lang is dat budget al beschikbaar? De participatiedienst werd aangekondigd in het voorjaar van 2021, maar is nog steeds niet volledig operationeel. Het gaat allemaal heel traag.

De dienst zal in 2023 blijkbaar geen gemeentelijke projecten begeleiden, maar enkel twee gewestelijke projecten. De gemeenten hebben de hervorming van de Gewestelijke Stedenbouwkundige Verordening afgewezen. Hoe zal de participatiedienst urban.brussels steunen bij de organisatie van de burgerparticipatie over die hervorming?

U bent bereid de visienota over de participatiedienst te bespreken, maar kunnen de parlementsleden die ook ergens direct inzien?

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17:58 § 363 → Vidéo
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M. Alain Maron, ministre.- La note de vision est publiée sur le site internet et la version définitive le sera aussi. Vous pouvez donc en disposer.

Quant à l'accompagnement, il portera sur la réforme du plan régional d'affectation du sol, pas sur le règlement régional d'urbanisme.

Au niveau des moyens, il est évident qu'il y a une sous-utilisation. En 2022, le budget était déjà complet, car nous espérions pouvoir engager le personnel. Le travail de sélection par talent.brussels a cependant pris beaucoup de retard. Les personnes engagées doivent passer par cette procédure, nous ne pouvons les embaucher directement.

Quelque 350.000 euros ont été dépensés en 2022 par le service. Le reste est repris en sous-utilisation. Ceci dit, nous avons à nouveau budgétisé 1 million d'euros cette année, en espérant fonctionner à plein régime. Dans la mesure où les personnes seront engagées dans le courant de l'année, il y aura sans doute encore une part de sous-utilisation de quelques dizaines de milliers d'euros cette année. J'ai eu l'occasion d'expliquer cela lors des débats budgétaires et je le referai lors des débats budgétaires suivants.

Mme Clémentine Barzin (MR).- Quel retour les communes donnent-elles ?

M. Alain Maron, ministre.- C'est entre autres grâce au retour donné par les communes et à la consultation de certaines d'entre elles qu'il a été décidé d'accorder la priorité à la centrale de marchés. Celle-ci leur permettrait de trouver des spécialistes qui les aideraient dans la construction de l'architecture du processus, la facilitation et l'animation, la communication avec les participants et l'approche de publics qui ne fréquentent pas habituellement ce type de dispositif.

- L'incident est clos.

De heer Alain Maron, minister.- De visienota staat op de website.

De begeleiding heeft betrekking op de hervorming van het Gewestelijk Bestemmingsplan en niet op de hervorming van de Gewestelijke Stedenbouwkundige Verordening.

We hoopten in 2022 alle personeelsleden in dienst te kunnen nemen, maar de selectieprocedures liepen veel vertraging op. Daardoor heeft de dienst in 2022 slechts 350.000 euro uitgegeven. Het saldo is als onderbenutting in de begroting ingeschreven. Dit jaar hebben we opnieuw 1 miljoen euro begroot, in de hoop op volle capaciteit te kunnen werken - al is de kans groot dat opnieuw enkele tienduizenden euro's niet benut zullen worden..

Mevrouw Clémentine Barzin (MR).- Wat is de feedback van de gemeenten?

De heer Alain Maron, minister.- Het is op basis van de feedback van de gemeenten dat we beslist hebben om voorrang te geven aan de opdrachtencentrale. Via die centrale kunnen de gemeenten een beroep doen op specialisten om hen te helpen bij de ontwikkeling van participatieprocessen, de communicatie met de deelnemers en de benadering van doelgroepen die gewoonlijk niet aan dit soort projecten deelnemen.

- Het incident is gesloten.

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