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Commission de l'Environnement et de l'Énergie, réunion du 24 janvier 2024

09:05 § 103 → Vidéo
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Présidence : M. Tristan Roberti, président.

Voorzitterschap: de heer Tristan Roberti, voorzitter.

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Question orale de M. Jonathan de Patoul

à M. Alain Maron, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative,

concernant la gestion des déchets hospitaliers.

Mondelinge vraag van de heer Jonathan de Patoul

aan de heer Alain Maron, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Klimaattransitie, Leefmilieu, Energie en Participatieve Democratie,

betreffende het beheer van ziekenhuisafval.

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09:06 § 107 → Vidéo
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M. Jonathan de Patoul (DéFI).- Lors de nos derniers échanges au sujet des déchets hospitaliers, vous m’aviez annoncé des nouvelles assez encourageantes, avec la fin d’une série de freins législatifs et l'adoption de l’arrêté « Brudalex 2.0 ». Il semble toutefois, d’après des témoignages recueillis sur le terrain, que la réalité ne soit pas si simple.

L'arrêté « Brudalex 2.0 » impose aux établissements possédant un dépôt de déchets de soins à risque supérieur à 1 m³ la mise en place d'un plan de prévention et de gestion des déchets. Cette mesure est louable, car de tels plans visent à encourager progressivement les établissements de soins à améliorer la gestion de leurs déchets. Cependant, il est rapporté que les hôpitaux en milieu urbain peuvent rencontrer des difficultés pour séparer les flux, ne serait-ce que par manque d'espace ou d'infrastructure appropriée.

La place nécessaire aux flux de déchets est en effet un sujet problématique. Le plan de prévention et de gestion des déchets établi par les centres hospitaliers et approuvé par Bruxelles Environnement dans le cadre du nouvel arrêté « Brudalex » devrait permettre d’avoir une vision plus globale de la gestion des déchets, de leur tri et de leur éventuel traitement.

Précédemment, vous m’aviez informé que, bien que certains acteurs aient déjà exprimé leur intérêt pour la mise en place d’un processus de traitement par désinfection des déchets de soins à risque, aucune demande ne vous était parvenue. Vous aviez justifié cette absence de demande notamment par le budget et l’espace nécessaires à la mise en place de ce type de machines. Je vous rejoins sur ce point et suis persuadé qu’il est en effet nécessaire de dégager des budgets pour aider les acteurs hospitaliers à mettre en place, à Bruxelles, des filières d'économie circulaire, de tri et de gestion des déchets hospitaliers.

Alors qu’une société belge développe cette technologie dans le monde entier, il semble compliqué de mettre celle-ci en œuvre en Belgique. Il s’agit de l’entreprise montoise Ecosteryl qui a mis au point un processus permettant de décontaminer ces déchets, de récupérer jusqu’à 80 % de leurs composants et de les recycler. À Glasgow, la Belgique s’est engagée à ce que le secteur de la santé arrive à la neutralité carbone d’ici à 2050. Dans ce cadre, les hôpitaux ont la volonté d’avancer. Malheureusement, ils ne disposent pas des budgets qui leur permettraient de dégager du temps de travail en vue de la mise en place de ce genre de projets ou de s'organiser entre différentes infrastructures hospitalières.

De heer Jonathan de Patoul (DéFI).- Krachtens het nieuwe besluit Brudalex 2.0 moeten zorginstellingen een afvalbeheerplan opstellen. Dat is een lovenswaardige maatregel, maar voor ziekenhuizen in stedelijke gebieden is het niet zo evident om afvalstromen te scheiden, bij gebrek aan plaats of geschikte infrastructuur.

Het bedrijf Ecosteryl uit Bergen is wereldleider in het desinfecteren van zorgafval, maar in België lijkt het minder vlot te lopen. Nochtans slaagt de onderneming erin om 80% van het afval te recycleren. Dat kan erg van pas komen om de klimaatdoelstellingen te halen.

U liet eerder weten dat verschillende instellingen geïnteresseerd waren in de technologie, maar dat nog geen enkele instelling een aanvraag had gedaan om een installatie te plaatsen. U verklaart dat door een gebrek aan ruimte en aan budgettaire middelen.

Het gewest zou middelen moeten vrijmaken om de instellingen op dat vlak bij te staan. Dat zou extra jobs creëren en het zou beter zijn voor het milieu.

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09:08 § 109 → Vidéo
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Au risque de me répéter, cette meilleure gestion des déchets hospitaliers serait bénéfique pour tout le monde. Il découle de ce constat qu’un budget spécifique alloué à une bonne gestion est aujourd’hui plus que souhaitable. En effet, outre la création d'emplois, une telle démarche réduirait les coûts pour la société et serait plus écologique. Il convient aussi de continuer à assurer le suivi des projets existants et, dans la mesure du possible et dans les limites du cadre légal nouvellement créé, de faciliter la mise sur pied de projets futurs, par ailleurs tout à fait dans l'air du temps.

Aucune demande d’acteurs impliqués dans le processus de traitement des déchets de soins à risque, et intéressés par la mise en place d’un processus de traitement par désinfection, ne vous était parvenue en 2022. Qu’en est-il aujourd’hui ?

Certains hôpitaux et gestionnaires de déchets ont pris contact avec des entreprises belges spécialisées dans le traitement de ce type de déchets. Ces échanges ont-ils débouché sur des accords ?

L'arrêté « Brudalex 2.0 » prévoit la possibilité pour un hôpital de collecter les déchets d’autres établissements hospitaliers. Cette possibilité a-t-elle déjà été mise à profit par des hôpitaux bruxellois ? Est-ce un processus efficace ? Le constat est-il positif ? Dans la négative, pourquoi n'est-ce pas le cas ? Quel bilan est-il tiré ?

Quelles sont vos conclusions sur le suivi des projets existants ?

Avez-vous mis en place des outils pour faciliter la mise sur pied de projets futurs ?

Enfin, qu'en est-il de la mise en œuvre du plan de prévention et de gestion des déchets pour tout établissement possédant un dépôt de déchets de soins à risque supérieur à 1 m³ ?

In 2022 had u dus nog geen aanvragen ontvangen, maar hoe zit dat nu? Sommige instellingen hebben contact opgenomen met gespecialiseerde Belgische ondernemingen. Heeft dat akkoorden opgeleverd?

Brudalex 2.0 voorziet in de mogelijkheid dat een ziekenhuis het afval van andere ziekenhuizen verzamelt. Gebeurt dat al en levert het iets op?

Hebt u instrumenten uitgewerkt om toekomstige projecten te faciliteren?

Hoever staan de verplichte afvalbeheerplannen?

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09:10 § 111 → Vidéo
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M. Alain Maron, ministre.- Je suis tout à fait d'accord avec vous, une meilleure gestion des déchets hospitaliers présente de nombreux avantages, et c’est pour cela que je me suis attelé à adapter la législation afin de l’améliorer. En revanche, modifier les pratiques de gestion des déchets au sein de structures aussi complexes que les hôpitaux est un processus long et parfois lent.

La mise en place des changements apportés par l'arrêté « Brudalex 2.0 » est un défi pour les hôpitaux et les gestionnaires de déchets. La volonté des hôpitaux universitaires et des grands groupes hospitaliers de gérer au mieux ces changements et d’améliorer la gestion de leurs déchets est présente. Il n’en reste pas moins que les coûts liés à ces changements et la complexité de la problématique des déchets dans ce type d’établissements en ralentissent la mise en œuvre.

Les équipes de Bruxelles Environnement œuvrent, en dialogue avec les hôpitaux, à clarifier et simplifier ce cadre. L’étude sur les déchets de soins et les agents pathogènes, réalisée pour le compte de Bruxelles Environnement par l’Université de Gand a permis de renforcer les consignes de tri en clarifiant la définition du terme « infectieux ». En outre, elle a mené à la création d’un outil qui permet de déterminer le degré de risque infectieux de chaque déchet.

L'arrêté « Brudalex 2.0 » offre effectivement la possibilité aux hôpitaux de collecter des déchets d’autres établissements hospitaliers, à condition de ne pas dépasser 500 kilos par apport. À ce stade, aucun établissement n’y a fait appel à cause de contraintes temporelles, une grande partie des déchets de soins à risque devant être traitée 24 heures au plus tard après leur collecte. Les équipes de Bruxelles Environnement continuent à approfondir la question afin de définir des axes d’amélioration du cadre actuel.

De heer Alain Maron, minister.- Ik streef naar een beter afvalbeheer in de ziekenhuizen, maar dat is een erg complexe en dus tijdrovende aangelegenheid. De instellingen zijn van goede wil, maar de omslag is ingewikkeld en duur.

Een studie van de Universiteit Gent leverde een duidelijkere definitie van de term 'besmettelijk' op en heeft geleid tot een nieuw instrument om het besmettingsrisico van verschillende soorten afval te bepalen.

Brudalex 2.0 geeft ziekenhuizen inderdaad de mogelijkheid om afval van andere instellingen te verzamelen. Omdat veel risicoafval echter binnen de 24 uur behandeld moet worden, maken weinig ziekenhuizen daar gebruik van. Leefmilieu Brussel zoekt naar manieren om dat aspect efficiënter te maken.

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09:12 § 113 → Vidéo
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Quant aux procédés de traitement par désinfection, à ce stade, ils n’ont pas encore trouvé d’application en Région bruxelloise, souvent par manque de place, ou parce que c’est une activité nouvelle, éloignée du cœur de métier des hôpitaux. Bruxelles Environnement a cependant été contactée par l’entreprise française Bertin Technologies, un des leaders mondiaux des solutions de banalisation des déchets de soins à risque, qui souhaite s’implanter sur le marché bruxellois. Cette entreprise produit des installations permettant le broyage et la stérilisation par micro-ondes des déchets de soins à risque, un peu à la manière d’Ecosteryl. Les discussions se poursuivent, en collaboration avec Sciensano. Je ne peux que me réjouir que l’offre à la disposition des hôpitaux bruxellois s’étoffe progressivement.

Dat de nieuwe desinfecteringstechnologieën nog niet gebruikt worden in Brussel, komt vooral door plaatsgebrek. Leefmilieu Brussel staat wel in contact met een van de marktleiders op dat vlak, Bertin Technologies, dat geïnteresseerd is in een mogelijke Brusselse vestiging. De installaties van dat bedrijf zijn vergelijkbaar met die van Ecosteryl.

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09:13 § 115 → Vidéo
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Quant au plan de prévention et de gestion des déchets, il est nécessaire pour tout établissement prolongeant ou renouvelant son permis d’environnement. À ce stade, trois établissements l’ont soumis dans le cadre d’une demande de permis et un établissement s’apprête à le faire de manière proactive. Le canevas actuel semble pertinent et l’exercice bien reçu tant par les établissements que par Bruxelles Environnement. Il permet notamment de souligner l’importance de prévenir la production de déchets. Nous le savons tous ici, le meilleur déchet est celui qui n’existe pas.

Pour ce qui est des outils à la disposition des hôpitaux, le label Entreprise écodynamique, conçu et offert par Bruxelles Environnement, énonce une série de bonnes pratiques desquelles ils peuvent s’inspirer. Les Cliniques universitaires Saint-Luc et les Cliniques de l’Europe, les deux premiers hôpitaux à avoir obtenu ce label, ont mis en place un panel de bonnes pratiques, spécifiquement en matière de déchets. Le Centre hospitalier universitaire Brugmann et différents sites des Hôpitaux IRIS Sud sont en passe d’obtenir ce label.

Enfin, nous en parlons peu dans cette commission, mais les nouvelles normes hospitalières de la Région bruxelloise adoptées en mai dernier mettent l’accent sur la fonction d’exemple des hôpitaux. Cette exemplarité porte notamment sur leur durabilité et leur résilience. Ces nouvelles normes hospitalières imposent aux hôpitaux de rendre publics les efforts qu’ils entreprennent afin de réduire leur charge environnementale et d’accroître leur durabilité.

Vendredi passé, j'ai participé en partie à une journée d'étude sur la diminution de l'empreinte environnementale des hôpitaux, réunissant le Centre hospitalier interrégional Edith Cavell, les Cliniques universitaires Saint-Luc, les Hôpitaux IRIS Sud, les Cliniques de l’Europe et le Centre hospitalier universitaire Saint-Pierre. Ceux-ci entretiennent un partenariat avec le réseau Health Care Without Harm pour améliorer leur durabilité par le biais de projets concrets et d'un échange de bonnes pratiques. Ainsi, ces projets portent entre autres sur les déchets, l'économie circulaire, l'alimentation, la mobilité, la gestion de l'eau, etc.

Elke instelling die haar milieuvergunning wil verlengen of vernieuwen, zal voortaan een afvalbeheerplan moeten hebben. Drie instellingen zijn momenteel met zo'n aanvraag bezig en één wil al proactief een afvalbeheerplan opstellen. Het typeplan, dat het belang van preventie benadrukt, werd positief onthaald, zowel door de instellingen als door Leefmilieu Brussel.

Het label 'Ecodynamische onderneming' is verbonden met een reeks goede praktijken die als voorbeeld kunnen dienen. Het universitair ziekenhuis Saint-Luc en de Europaziekenhuizen hebben dat label al gehaald en het UCV Brugmann en de Irisziekenhuizen Zuid werken eraan.

De nieuwe Brusselse ziekenhuisnormen, die in mei 2023 werden goedgekeurd, leggen de klemtoon op de voorbeeldfunctie van de ziekenhuizen op het vlak van duurzaamheid. Zo moeten ze openbaar maken welke inspanningen ze leveren om hun duurzaamheid te verbeteren. Afgelopen vrijdag nog hield een aantal ziekenhuizen uitgerekend over dat thema een studiedag, in samenwerking met het netwerk Health Care Without Harm. Ook het afvalbeheer kwam daarbij aan bod.

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09:15 § 117 → Vidéo
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M. Jonathan de Patoul (DéFI).- Je constate la volonté d'avancer. Toutefois, sur le terrain, les retours font état de grandes difficultés. J'entends bien que le processus ne peut se réaliser du jour au lendemain. Aujourd'hui, par exemple, les établissements hospitaliers ne collaborent pas pour organiser la collecte de déchets. C'est pourtant une action à lancer si nous voulons faire avancer la matière.

Vous indiquez que Bruxelles Environnement est en train de déterminer les problèmes qui se posent et les axes d'amélioration. Nous continuerons de suivre ce travail positif, mais globalement, il y a encore beaucoup à faire. Au regard de la neutralité carbone d'ici à 2050 à laquelle la Belgique s'est engagée à Glasgow, le temps presse.

Il faut, en outre, montrer que le personnel peut être partie prenante de la lutte contre les déchets et en faveur de la neutralité carbone des hôpitaux. Parallèlement, il faut travailler sur l'isolation du bâti hospitalier et la question des médicaments, qui représentent environ 20 % des émissions de gaz à effet de serre. Ces points dépassent d'ailleurs le cadre de cette commission et l'enceinte de ce parlement. C'est bien ce que définit le concept de « One Health » : un monde, une santé. Il faut considérer la situation dans son ensemble.

Je poursuivrai mon suivi de cette thématique et j'espère que vous-même continuerez à vous en emparer, même après 2024. Cette question fondamentale mérite qu'on emploie les grands moyens.

- L'incident est clos.

(Mme Ingrid Parmentier, doyenne d'âge, prend place au fauteuil présidentiel)

De heer Jonathan de Patoul (DéFI).- Ik begrijp dat alles niet van vandaag op morgen opgelost kan worden en er is duidelijk voldoende goede wil. Leefmilieu Brussel onderzoekt wat er allemaal verbeterd kan worden.

Meer samenwerking tussen de ziekenhuizen lijkt mij alvast belangrijk. De gebouwen moeten ook beter geïsoleerd worden en het medicijngebruik moet omlaag. Medicijnen hebben immers een grote ecologische voetafdruk. Ook moet het personeel voldoende bij alle maatregelen betrokken worden. Dat alles overstijgt overigens ruimschoots uw bevoegdheden.

- Het incident is gesloten.

(Mevrouw Ingrid Parmentier, oudste lid in jaren, treedt als voorzitter op)

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09:17 § 123 → Vidéo
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Demande d'explications de M. Tristan Roberti

à M. Alain Maron, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative,

concernant l'enquête publique relative au renouvellement du permis d'environnement de l'aéroport de Bruxelles-National.

Vraag om uitleg van de heer Tristan Roberti

aan de heer Alain Maron, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Klimaattransitie, Leefmilieu, Energie en Participatieve Democratie,

betreffende het openbaar onderzoek naar de verlenging van de milieuvergunning voor de luchthaven Brussel-Nationaal.

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09:18 § 125 → Vidéo
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M. Tristan Roberti (Ecolo).- Le permis d'environnement de l'aéroport de Bruxelles-National, situé à Zaventem sur le territoire de la Région flamande, arrive à échéance en juillet 2024. L'exploitant a introduit une demande de renouvellement le 6 juillet dernier auprès de l'administration flamande, compétente en la matière. Selon les informations diffusées par Brussels Airport Company, la demande vise à renouveler le permis existant pour l'exploitation de l'aéroport dans les terrains et l'infrastructure actuels et dans les conditions actuelles. Il ne serait donc, pour le moment, pas question d'étendre les infrastructures telles que les pistes de décollage et d'atterrissage ou d'augmenter le nombre de vols de nuit.

Brussels Airport Company évoque une croissance normale sans extension de la capacité des pistes ni créneaux nocturnes supplémentaires et indique que la capacité en matière de mouvements de vol reste inchangée, à savoir 74 mouvements par heure, et que l’évolution de la flotte avec des appareils plus modernes et silencieux entraînera une diminution de l’impact sonore.

Si les gestionnaires de l’aéroport annoncent ne pas vouloir développer son activité, ce qui reste à démontrer, il semble également clair qu’ils n’ont pas voulu se saisir de l'occasion du renouvellement du permis d’environnement pour diminuer significativement les incidences environnementales actuelles liées à l’exploitation de l’aéroport.

En réalité, le développement dit « normal » de l'aéroport implique une hausse des coûts environnementaux. Les enjeux sont pourtant nombreux, qu’il s’agisse de l’extension de la nuit aérienne - comme la Flandre l’avait souhaité dans le cadre du permis d’environnement pour l’aéroport de Bierset -, de la limitation du tonnage des avions autorisés à survoler Bruxelles, du renouvellement des flottes des compagnies, etc. Le renouvellement du permis doit donc être l'occasion de se poser les bonnes questions.

Je rappelle que le nombre des Belges touchés par les nuisances des aéroports dépasse 1.100.000, que l'impact direct du bruit sur la santé est reconnu par l'Organisation mondiale de la santé, que le trafic aérien est le mode de déplacement qui affiche l'intensité carbone la plus élevée, que Brussels Airport Company est censée atteindre la neutralité carbone d'ici à 2050 et que l'accessibilité de l'aéroport doit se faire prioritairement en transports en commun. Il faut créer les conditions qui permettent de répondre à ces enjeux.

De heer Tristan Roberti (Ecolo).- Brussels Airport Company heeft bij het Vlaams Gewest een aanvraag ingediend om de milieuvergunning voor de luchthaven, die loopt tot juli 2024, met de huidige infrastructuur en onder de huidige voorwaarden, te verlengen.

Van een uitbreiding van de nachtvluchten of van nieuwe start- en landingsbanen is op dit ogenblik dus geen sprake. De capaciteit van 74 vluchten per uur blijft gelijk. Modernere vliegtuigen moeten op termijn de geluidsoverlast verminderen, maar de vergunningsaanvraag omvat op zich geen maatregelen om de impact op het milieu te verminderen.

Bij een normale ontwikkeling van de luchthaven, zoals gepland, is die impact echter zeer groot. De vergunningsaanvraag is de ideale gelegenheid om maatregelen zoals een uitbreiding van het nachtregime of het inzetten van minder zware toestellen te overwegen.

Meer dan 1.100.000 Belgen ondervinden overlast van de luchthaven. De rechtstreekse impact van lawaai op de gezondheid is erkend door de Wereldgezondheidsorganisatie. Het luchtverkeer is de vervoerswijze met de grootste CO2-uitstoot, maar de luchthaven wordt verondersteld koolstofneutraal te zijn tegen 2050. Om dat mogelijk te maken, moeten de juiste voorwaarden gecreëerd worden.

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09:20 § 127 → Vidéo
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Dans le cadre de la procédure de demande de renouvellement du permis d'environnement, une enquête publique s’est tenue du 10 décembre 2023 au 8 janvier 2024. La Région bruxelloise a-t-elle déjà fait part de ses demandes en la matière à la Flandre et si oui, comment la Flandre a-t-elle réagi ?

La Région bruxelloise a-t-elle été formellement consultée par Brussels Airport Company et par l’autorité flamande dans le cadre de ce dossier ?

Quel est l’impact du renouvellement de permis sur les incidences environnementales de l’aéroport pour la Région bruxelloise ?

Quel a été le rôle de Bruxelles Environnement ? A-t-elle été associée aux études préalables et à la procédure de renouvellement du permis d’environnement ?

La Région bruxelloise a-t-elle remis un avis dans le cadre de la procédure ? Si oui, quelle en est la teneur ?

Het openbaar onderzoek in het kader van de vergunningsaanvraag liep van 10 december 2023 tot 8 januari 2024. Heeft het Brussels Gewest zijn opmerkingen al meegedeeld? Hoe reageerde het Vlaams Gewest daarop? Werd het Brussels Gewest formeel geraadpleegd?

Wat is milieu-impact van de verlenging van de vergunning? Was Leefmilieu Brussel betrokken bij de studies daarover?

Heeft het Brussels Gewest advies gegeven?

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09:21 § 129 → Vidéo
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Mevrouw Lotte Stoops (Groen).- Minister Demir moet allicht nog voor de verkiezingen beslissen over de verlenging van de omgevingsvergunning van Brussels Airport. De luchthavenuitbater heeft al eerder meegedeeld dat hij streeft naar een toename van het reizigers- en goederenvervoer. Naast het (nacht)lawaai spelen ook aspecten als milieuvervuiling en stikstofdepositie een belangrijke rol.

Minister Demir en bij uitbreiding de Vlaamse regering hebben de sleutels in handen. De omgevingsvergunning is bepalend voor de toekomst van de luchthaven en de omwonenden uit de zeer ruime omgeving, zowel wat de totale uitstoot van schadelijke stoffen als wat de geluidsoverlast betreft. Het is een scharniermoment waarop verscheidene belangen worden afgewogen.

Dat is niet gemakkelijk, maar doen alsof er niets aan de hand is, kunnen we ons helaas niet permitteren. Groen vindt vanzelfsprekend dat er rekening moet worden gehouden met een toekomstperspectief voor de werkgelegenheid in en rond de luchthaven en met het feit dat de luchthaven een economische motor is voor België. Andere, en niet de minste, luchthavenregio's, zoals Londen, Frankfurt en Zürich, gingen ons echter al voor met een verbod op nachtvluchten.

In het milieueffectenrapport dat de basis vormt van de omgevingsvergunningsaanvraag staat dat ook de inwoners van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest aan overlast van de luchthaven blootstaan, maar desondanks is de omgevingsvergunning van de luchthaven een Vlaamse bevoegdheid. Dat neemt niet weg dat het hele land en zeker het Brussels Gewest er de gevolgen van dragen.

Mme Lotte Stoops (Groen).- La ministre Demir devra se prononcer avant les élections sur la prolongation du permis d'environnement de Brussels Airport, un élément décisif pour l'avenir de l'aéroport et des riverains, au niveau de la pollution tant environnementale que sonore.

Il faut prendre en compte les projections en matière d'emploi et le rôle important de l'aéroport comme moteur économique pour la Belgique, mais d'autres régions aéroportuaires comme Londres, Francfort et Zurich ont déjà interdit les vols de nuit.

Le permis d'environnement relève de la Flandre, alors que le rapport sur les incidences environnementales (RIE), qui constitue la base de la demande de permis d'environnement, indique que les habitants de la Région de Bruxelles-Capitale sont également exposés aux nuisances de l'aéroport.

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09:23 § 131 → Vidéo
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Hoe kan het gewest het probleem van de nachtvluchten boven Brussel aanpakken? Federaal minister van Mobiliteit Gilkinet zegt al een tijd dat hij de nachtvluchten wil verbieden.

Hoe kan Brussel bijdragen aan een verbod op de lawaaierigste vliegtuigen? Daar vroeg de burgeroverlegcommissie Geluid in haar aanbevelingen van juni 2023 uitdrukkelijk om.

Wat met de aanbeveling van de burgercommissie om ook de beginselen van bescherming van de dichtstbevolkte gebieden toe te passen?

Een van de mogelijkheden zou het overlegplatform kunnen zijn dat minister Gilkinet oprichtte om alle betrokkenen samen te brengen, zodat ze op zoek kunnen gaan naar gezamenlijke oplossingen om de geluidshinder veroorzaakt door de activiteiten van Brussels Airport Company, te verminderen.

Leefmilieu Brussel werkte constructief mee tijdens de negen vergaderingen van een overlegplatform die tussen 2021 en 2023 plaatsvonden. Hoewel de grote meerderheid van de meer dan tachtig aanwezigen zich constructief opstelde, wekte vooral de houding van het Vlaams Gewest wrevel. Zo weigerde Vlaanderen een presentatie te geven over zijn beleid.

Had u contact of wisselde u informatie uit met leden van de Vlaamse regering, zoals minister Weyts, die bevoegd is voor de Vlaamse Rand, minister van Leefmilieu Demir of minister van Brussel Dalle over de werking van het overlegplatform of over oplossingen voor de geluidsimpact waar alle betrokken partijen achter staan?

Comment la Région peut-elle s'emparer du problème des vols de nuit au-dessus de Bruxelles ?

Comment peut-elle contribuer à interdire les avions les plus bruyants et à protéger les zones les plus densément peuplées, comme le recommande la commission délibérative sur le bruit ? Les parties prenantes pourraient se réunir au sein de la plateforme de consultation mise en place par le ministre Gilkinet pour rechercher comment réduire ces nuisances sonores.

Bruxelles Environnement a participé aux neuf réunions d'une plateforme de concertation entre 2021 et 2023, au cours desquelles la Région flamande a refusé de présenter sa politique. Avez-vous eu des contacts avec des membres du gouvernement flamand au sujet de cette plateforme ou de solutions aux nuisances sonores soutenues par toutes les parties concernées ?

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09:25 § 133 → Vidéo
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M. Jonathan de Patoul (DéFI).- Le survol de la Région bruxellois constitue un réel problème de santé publique, en particulier dans certains quartiers. C'est aussi un problème de justice auquel il convient de trouver une solution équilibrée. Malheureusement, force est de constater que le gouvernement flamand ne se soucie pas du tout du bien-être des Bruxellois, ni des Flamands de la périphérie.

Mon groupe estime que le dossier de la demande de renouvellement du permis d'environnement est incomplet, en particulier l'étude d'incidences sur l'environnement. En conséquence, il serait intéressant de la compléter pour ce qui concerne les nuisances sonores en Région de Bruxelles-Capitale. Par exemple, pour l'exploitation tant actuelle que future, les nuisances sonores et les diverses pollutions causées par le survol de zones densément peuplées, comme les communes de Woluwe-Saint-Pierre et Woluwe-Saint-Lambert, ne sont pas analysées.

Serait-il possible de demander à la Flandre de ne pas délivrer de permis tant que l'étude d'incidences sur l'environnement et le dossier de demande ne sont pas complétés, ou de ne délivrer à tout le moins qu'un permis provisoire en attendant que cette condition soit remplie ? Avez-vous adressé une telle demande à la Région flamande ?

Je rappelle les balises défendues par tous les niveaux de pouvoir, à savoir la fin des vols de nuit (entre 22h et 7h), le respect des normes de bruit contenues notamment dans l'arrêté « Gosuin », la réduction des mouvements aériens, ou à tout le moins leur maintien à leur niveau actuel, etc.

De heer Jonathan de Patoul (DéFI).- De vluchten boven het Brussels Gewest vormen een reëel gezondheidsprobleem, waarvoor een rechtvaardige en evenwichtige oplossing gevonden moet worden. De Vlaamse regering trekt zich daar echter niets van aan.

Voor DéFI is het dossier van de vergunningsaanvraag onvolledig. In het milieueffectenrapport is geen sprake van de geluidsoverlast en de vervuiling in de dichtbevolkte wijken waar de vliegtuigen over vliegen.

Kunt u het Vlaams Gewest vragen om geen vergunning of hoogstens een voorlopige vergunning af te geven, zolang het dossier onvolledig is?

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09:27 § 135 → Vidéo
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M. Alain Maron, ministre.- Comme nous l’avons déjà évoqué dans cette commission, le dossier du renouvellement du permis d’environnement de l’aéroport de Bruxelles-National constitue un point essentiel dans la défense de la santé et du bien-être de beaucoup de Bruxellois.

J’ai très tôt pris l’initiative de faire connaître à la ministre flamande de l’Environnement, Zuhal Demir, les demandes de la Région bruxelloise dans le cadre de ce dossier parce qu’il était important que la Région flamande puisse collaborer le plus en amont possible avec l’aéroport et son administration, avec en tête les demandes bruxelloises. Cela me paraît légitime, dans la mesure où les conséquences environnementales de l'exploitation de l'aéroport exercent un impact considérable sur notre Région. J’ai donc envoyé des courriers aux mois de mars et mai 2023 traitant de la nécessaire consultation de la Région bruxelloise, des communes et des administrations concernées et de nos craintes et nos souhaits dans le cadre de ce renouvellement de permis.

En outre, j’ai rappelé à tous les endroits possibles, notamment lors de chaque groupe de travail organisé par le pouvoir fédéral avec les Régions, la volonté de la Région bruxelloise d’être consultée par la Région flamande le plus en amont possible du processus. Malheureusement, aucune suite n’a jamais été donnée à mes demandes. Comme l’avis de la Région bruxelloise le reflétera, on ne peut pas dire que la Région flamande ait été très ouverte à la prise en compte de ses demandes, tant pour ce qui est de la méthode que du fond. La Région flamande a en effet décidé de se limiter strictement aux concertations légales et formelles que son code de l’environnement prévoit, sans aucun dialogue véritable et constructif avec les autres acteurs de la problématique. Nous ne pouvons que le regretter, en tant qu’autorité publique, dans un dossier en attente de solutions depuis des décennies.

De heer Alain Maron, minister.- Al in het begin van de procedure heb ik Vlaams minister Demir de verzoeken van het Brussels Gewest meegedeeld, gezien de milieu-impact van de luchthaven op Brussel. Ik heb ook schriftelijk aangedrongen op overleg met het gewest, de gemeenten en de betrokken instellingen.

In elke werkgroep heb ik gevraagd dat het Vlaams Gewest zo vroeg mogelijk met het Brussels Gewest zou overleggen. Helaas is het daar niet op ingegaan. Het Vlaams Gewest heeft zich beperkt tot het overleg dat zijn eigen milieuwetgeving oplegt, zonder een constructieve dialoog te voeren met de betrokkenen.

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09:30 § 137 → Vidéo
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À la fin du mois de décembre, les représentants de la société Brussels Airport Company sont venus expliquer à Bruxelles Environnement et à mon cabinet le fonctionnement de l’aéroport et l’importance d’obtenir un nouveau permis, sans témoigner d'une grande ouverture aux demandes bruxelloises.

L’impact du renouvellement de permis est très important, d'autant qu'il est octroyé pour une durée indéterminée. Il nous offre l'occasion d'imposer des conditions d’exploitation plus strictes et, surtout, le suivi de celles-ci pour réduire les nuisances subies par les habitants.

S'agissant de l’implication de Bruxelles Environnement dans la procédure, l’administration flamande l'a formellement contactée en mars 2022 afin de recevoir son avis sur la notification de l’étude d’incidences et des projets de rapport de l’étude. L’administration flamande a tenu Bruxelles Environnement au courant de chaque étape de la préparation d’introduction du dossier, jusqu’à l’introduction proprement dite.

Par ailleurs, dès juillet 2023, j’ai demandé à Bruxelles Environnement et aux avocats de la Région bruxelloise d’organiser plusieurs réunions avec les points de contact uniques communaux et les avocats des communes afin de les tenir constamment informés de l’avancement de la procédure, d'organiser et de faciliter la consultation du dossier de demande de permis par les Bruxellois ainsi que la participation à l’enquête publique. L’enquête publique numérique est ouverte à tous les habitants de Belgique.

Les communes ont relayé cette enquête publique et encouragé leurs citoyens à y participer. J’ai moi-même organisé une réunion avec l’ensemble des bourgmestres et de leurs conseils à mon cabinet le 11 janvier dernier pour faire le point sur les remarques et avis des communes et la préparation de l’avis du gouvernement régional. Je rappelle que la Région elle-même doit rendre un avis.

L’enquête publique s’est terminée le 8 janvier. Quelque 4.300 demandes ont été déposées. Parmi ces demandes, Bruxelles Environnement a été mise en copie de 800 réclamations émanant de la Région bruxelloise.

Eind december hebben vertegenwoordigers van Brussels Airport Company voor Leefmilieu Brussel en mijn kabinet een uiteenzetting gegeven over het belang van de nieuwe vergunning, maar ook zij toonden weinig begrip voor onze wensen.

De vergunning zal toegekend worden voor onbepaalde duur. Dit is de gelegenheid bij uitstek om strengere exploitatienormen op te leggen en de overlast voor de omwonenden te beperken.

De Vlaamse administratie heeft Leefmilieu Brussel wel steeds op de hoogte gehouden van de verschillende stappen in de voorbereiding van de vergunningsaanvraag. Ik heb Leefmilieu Brussel opgedragen om het dossier ook te bespreken met de gemeenten en de deelname aan het openbaar onderzoek te organiseren. De gemeenten hebben hun burgers aangemoedigd om daaraan deel te nemen.

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09:33 § 139 → Vidéo
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J'estime surtout, et la presse l'a souligné également, que le nombre de réclamations sous-estime la réalité de la contestation. En effet, la Flandre a organisé son enquête publique en plein milieu des vacances de Noël, limitant ainsi le nombre de réactions citoyennes et le temps d’analyse de la demande de permis par les administrations et les associations. De nombreuses personnes sont en vacances à ce moment-là. Organiser une grande enquête publique sur un sujet d'une telle ampleur à cette période pose question.

De même, la méthode de consultation peut avoir contribué à décourager certains citoyens. Le fait d'avoir des documents seulement en néerlandais est un frein pour de nombreux Bruxellois. Il en va de même pour le dépôt des réclamations à travers un guichet électronique difficile d’accès et une enquête publique physique organisée uniquement dans les quatre communes flamandes limitrophes de l’aéroport. Ce sont autant de verrous plus ou moins volontaires à la participation des citoyens à l'enquête publique. Chacun en jugera.

Sur l’ensemble du processus, la Région flamande n'a pas fait grand cas de la participation citoyenne durant la préparation et l’exécution de la procédure de renouvellement d’un permis qui affecte la santé d’autant de citoyens.

L’avis de la Région bruxelloise, qui doit être rendu ce 28 janvier au plus tard, est en cours de validation par le gouvernement. La décision formelle sera prise demain. Je ne peux donc pas encore vous dévoiler l’entièreté de son contenu, mais la position générale avait déjà été validée et est connue. Cet avis pointera surtout le fait que le contenu du dossier de demande n’est pas assez approfondi pour que l’autorité flamande puisse prendre une décision fondée. L’étude d’incidences, en particulier, est lacunaire à différents niveaux.

Il ne s'agit pas d'un avis de déloyauté interfédérale ou ayant un accent communautaire, car l’avis et l'analyse des associations flamandes et des communes avoisinantes, en Région flamande, avec des majorités flamandes, vont globalement dans le même sens que l'avis de la Région et des communes bruxelloises. Cet avis ne marque donc pas une scission Bruxelles-Flandre.

Op 8 januari werd het openbaar onderzoek afgesloten. Er werden 4.300 opmerkingen ingediend, waarvan er 800 afkomstig waren uit het Brussels Gewest. Nochtans werd het openbaar onderzoek in volle kerstvakantie georganiseerd, zodat burgers, administraties en verenigingen minder tijd hadden om de aanvraag te analyseren. Bovendien waren de documenten alleen beschikbaar in het Nederlands en was het elektronische loket moeilijk bereikbaar. Het verzet is dus wellicht nog groter dan de aantallen suggereren.

Tegen 28 januari moet ook het Brussels Gewest een advies afleveren. Daarin zal onder meer staan dat het aanvraagdossier onvoldoende uitgewerkt is om er een gefundeerde beslissing op te baseren. Met name het effectenrapport bevat heel wat lacunes. Daarbij is geen sprake van een gebrek aan interfederale loyauteit of communautaire spelletjes, want de adviezen van de Vlaamse gemeenten en verenigingen gaan dezelfde richting uit als die van de Brusselse gemeenten en het gewest.

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09:36 § 141 → Vidéo
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L'avis de la Région sera aussi complété d'une liste de conditions supplémentaires au cas où la Flandre déciderait quand même d'octroyer le permis malgré les carences évidentes et essentielles de la demande et de son étude d'incidences. Ces demandes reprennent l'ensemble des demandes des communes bruxelloises, ainsi qu'un certain nombre de demandes et de balises figurant dans notre déclaration de politique régionale.

Je cite, de manière non exhaustive, les quelques demandes déjà connues :

- la limitation du nombre de vols à 220.000 ;

- le respect des normes de bruit bruxelloises ;

- la fin des vols de nuit ;

- l'imposition d'un renouvellement de la flotte ;

- l'allongement de la piste 25L.

À nos yeux, l'étude d’incidences préparatoire est clairement insuffisante. La demande de départ de Brussels Airport est aussi bien en deçà des attentes de tous les riverains, quelle que soit leur Région : l'aéroport ne prévoit presque aucune réduction des nuisances et mise essentiellement sur le développement de son activité. Il semble compter uniquement sur un renouvellement plus ou moins hypothétique des flottes pour tout résoudre, c'est-à-dire développer l'activité de l'aéroport en faisant croire que les avions seront silencieux. Certes, les avions plus modernes sont plus silencieux que d'anciens modèles.

Vous l'aurez compris, pour moi, le dossier de renouvellement est insuffisant à tout niveau : environnemental et de santé. Tant la demande de permis que la manière dont la Région flamande a demandé le renouvellement du permis d'environnement témoignent d'un relatif manque de respect pour l'environnement et la santé de tous les habitants survolés, que ce soit en Région de Bruxelles-Capitale, en Flandre ou en Wallonie.

En fonction des suites que la Région flamande donnera à la procédure de renouvellement, la Région bruxelloise se réserve tous les droits administratifs et judiciaires pour défendre la santé et le bien-être des Bruxellois.

Het Brussels Gewest zal in zijn advies ook een aantal bijkomende voorwaarden opnemen voor wanneer het Vlaams Gewest toch een vergunning aflevert, zoals de beperking van het aantal vluchten tot 220.000, de naleving van de Brusselse geluidsnormen, het einde van de nachtvluchten, een verplichte vernieuwing van de vloot en de verlenging van baan 25L.

Het effectenrapport is ondermaats en de luchthaven neemt geen enkele maatregel om de overlast te beperken. Het rekent daarvoor alleen op een vernieuwing van de vloot, die eerder hypothetisch lijkt. Uit de vergunningsaanvraag en uit de aanpak van het Vlaams Gewest blijkt een gebrek aan respect voor het milieu en voor de gezondheid van de omwonenden. Het Brussels Gewest behoudt zich daarom het recht voor om alle administratieve en juridische stappen te zetten om de gezondheid en het welzijn van de Brusselaars te verdedigen.

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09:38 § 143 → Vidéo
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M. Tristan Roberti (Ecolo).- Nous ne pouvons que regretter la situation, tant sur la forme que sur le fond. Sur la forme, vous avez relevé un manque d'ouverture et de concertation ainsi que des conditions d'enquête publique difficiles pour les personnes concernées. Sur le fond, comme nous le pressentions, il n'y a pas de réelle volonté, par le biais de ce renouvellement de permis, de diminuer les nuisances environnementales.

Néanmoins, il convient de saluer le travail réalisé par vous-même, par Bruxelles Environnement et par les communes puisque nombre d'entre elles se sont mobilisées pour relayer les informations et encourager les personnes à se manifester, par les avocats et les citoyens qui se sont engagés. Il faut poursuivre cette dynamique, car des procédures existent pour cela. Si les résultats obtenus ne sont pas satisfaisants à cause de certains vices de procédure ou sur le fond, des recours sont toujours possibles.

Tous les regards sont désormais tournés vers la Région flamande. L'autorité fédérale a partiellement changé d'attitude au cours des dernières années puisqu'elle n'a plus introduit de recours contre les derniers jugements qui la condamnaient. Mentionnons également le travail réalisé sur le décollage et l'atterrissage, la réforme de l'étude d'incidences et la modification de la fiscalité fédérale afin de la rendre plus défavorable pour les avions les plus bruyants.

En revanche, la Région flamande campe sur ses positions. Il sera d'ailleurs intéressant d'observer ce qui sera dit lors des prochains débats électoraux. C'est à cette occasion que les citoyens peuvent interpeller le monde politique, par le biais de mémorandums ou d'autres types d'action, au moment où les différents partis prendront des engagements. On sait qu'en Flandre, le slogan est de protéger l'aéroport tandis qu'à Bruxelles, on proclame qu'il faut défendre les riverains. Il sera très intéressant de voir quelle sera la position des uns et des autres sur les listes communes au niveau fédéral.

De heer Tristan Roberti (Ecolo).- Er is sprake van een gebrek aan openheid en overleg, een openbaar onderzoek dat niet in ideale omstandigheden werd georganiseerd en het uitblijven van de reële intentie om de milieuhinder te beperken. Dat kunnen we alleen maar betreuren.

Niettemin hebben uzelf, Leefmilieu Brussel en de gemeenten uitstekend werk geleverd door de informatie te verspreiden en mensen aan te moedigen om via advocaten en geëngageerde medeburgers van zich te laten horen.

Alle blikken zijn nu gericht op het Vlaams Gewest. De federale regering heeft de voorbije jaren haar houding enigszins bijgestuurd en geen bezwaar meer ingediend als ze werd veroordeeld. Er is ook gewerkt aan de start- en landingsroutes, het effectenrapport en een zwaardere belasting op lawaaierige vliegtuigen.

Het Vlaams Gewest volhardt echter in de boosheid. Tijdens de komende verkiezingsdebatten zullen kiezers politici vragen kunnen stellen. Het wordt heel interessant om te zien welk standpunt kandidaten op gemeenschappelijke, federale kieslijsten dan zullen innemen.

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09:41 § 145 → Vidéo
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Mevrouw Lotte Stoops (Groen).- Leefmilieu en gezondheid enerzijds en economie anderzijds kunnen hand in hand gaan. In het Brussels Gewest proberen wij de transitie op die manier vorm te geven en dat kan in het Vlaams Gewest ook. Het is goed dat u de andere betrokkenen in dit dossier zo vaak de hand hebt gereikt. Samenwerking lijkt mij essentieel. Het is dan ook bijzonder jammer dat er op geen enkel vlak een constructieve samenwerking mogelijk blijkt.

Wat de participatie betreft, iedereen weet in feite wat de mensen denken. Toch blijft het een zeer technisch dossier. Daarom is het jammer dat de organisaties zo weinig tijd kregen om het dossier technisch uit te spitten.

Ten slotte onthoud ik vooral dat het geen communautaire kwestie is. Heel veel organisaties en omliggende gemeenten zijn het immers eens met de analyses van Leefmilieu Brussel en van het Brussels Gewest.

Het is bijzonder betreurenswaardig dat dit ten koste gaat van de volksgezondheid en van het leefmilieu.

Mme Lotte Stoops (Groen).- L'environnement et la santé peuvent aller de pair avec l'économie. Il est regrettable qu'une collaboration constructive, élément essentiel, semble impossible à quelque égard que ce soit.

Il ne s'agit donc pas d'un problème communautaire, puisque de nombreuses organisations et communes voisines de l'aéroport partagent les analyses de Bruxelles Environnement et de notre Région.

Il est déplorable que la situation nuise à la santé publique et l'environnement.

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09:42 § 147 → Vidéo
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M. Jonathan de Patoul (DéFI).- Il faudra rester attentif à cette question, et arrêter l'hypocrisie. Il y va de la santé des Bruxellois et de toutes les personnes survolées, y compris en périphérie. Opposer l'économie au bien-être des citoyens est insensé, nous pouvons concilier les deux.

Vous avez raison, l'aéroport a des actionnaires canadiens qui veulent le faire fructifier et rentabiliser leurs investissements. L'erreur de M. Di Rupo fut de vendre les parts de cet aéroport, qui appartient désormais à des actionnaires.

Vous avez parlé d'études d'incidence lacunaires, de consultations durant les fêtes de fin d'année, d'un dossier incomplet, etc. Nous devons nous assurer que le permis d'environnement ne sera pas délivré, ou uniquement à titre provisoire, tant que les éléments importants pour le bien-être des personnes survolées n'auront pas été traités, en vue d'obtenir la justice et un meilleur équilibre.

- L'incident est clos.

(M. Tristan Roberti, président, reprend place au fauteuil présidentiel)

De heer Jonathan de Patoul (DéFI).- Premier Di Rupo heeft destijds de fout gemaakt de luchthaven in handen van privéaandeelhouders te laten komen. Die zijn alleen uit op winst.

De gezondheid van alle omwonenden staat op het spel, of ze nu in Brussel of in de Rand wonen. We mogen pas een milieuvergunning verlenen als alle factoren die daar een impact op hebben, in rekening zijn genomen.

- Het incident is gesloten.

(De heer Tristan Roberti, voorzitter, treedt opnieuw als voorzitter op)

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09:44 § 153 → Vidéo
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Demande d'explications de M. Jonathan de Patoul

à M. Alain Maron, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative,

concernant la lutte contre le frelon asiatique.

Demande d'explications jointe de M. Gaëtan Van Goidsenhoven

concernant les évolutions concernant la lutte contre le frelon asiatique.

Demande d'explications jointe de Mme Ingrid Parmentier

concernant la problématique des frelons asiatiques et ses conséquences pour l'apiculture, la biodiversité et la dispersion d'insecticides dans l'environnement.

Vraag om uitleg van de heer Jonathan de Patoul

aan de heer Alain Maron, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Klimaattransitie, Leefmilieu, Energie en Participatieve Democratie,

betreffende de strijd tegen de Aziatische hoornaar.

Toegevoegde vraag om uitleg van de heer Gaëtan Van Goidsenhoven

betreffende de ontwikkelingen in de strijd tegen de Aziatische hoornaar.

Toegevoegde vraag om uitleg van mevrouw Ingrid Parmentier

betreffende het probleem van de Aziatische hoornaar en de gevolgen voor de bijenteelt, de biodiversiteit en de verspreiding van insecticiden.

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09:45 § 159 → Vidéo
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M. Jonathan de Patoul (DéFI).- La question de la prolifération du frelon asiatique en Région bruxelloise est préoccupante. J’ai eu l’occasion en novembre dernier d’organiser un colloque sur le sujet au Parlement bruxellois et celui-ci a remporté un vif succès. Les différents intervenants ont souligné une forte augmentation du nombre de nids de frelons observés. Les données des pompiers sont à cet égard éclairantes : ils sont intervenus à 20 reprises en 2020 contre près de 670 en 2023 (le mois de décembre non compris), soit plus de trente fois plus d’interventions en deux ans ! Sachant qu’une intervention coûte entre 250 et 1.000 euros au contribuable, on comprend que la prolifération de cette espèce risque de nous coûter très cher.

De plus, 30 % des nids se retrouveraient à moins de 10 mètres du sol, ce qui peut constituer un réel danger. Plusieurs cas de piqûres entraînant des cas d’anaphylaxie ont été signalés, entre autres parmi les agents d’entretien des espaces verts et les services communaux. Dernièrement, à Etterbeek, un nid de frelons asiatiques est tombé d'une corniche, ce qui peut représenter une menace directe pour les passants. Ce genre de phénomène soulève des inquiétudes pour la sécurité publique, notamment à la lumière de décès en France liés à des piqûres de frelons asiatiques.

Outre la problématique de santé publique, les frelons asiatiques représentent une menace pour la biodiversité bruxelloise. De manière générale, l'impact des frelons est énorme puisque chaque été, un nid de frelons asiatiques consomme plus de 10 kg d’insectes indigènes, dont environ 60 % d’abeilles.

Face à l’ampleur du phénomène, le Siamu a dû mettre en place une liste d’attente pour les interventions de neutralisation des nids. Cette situation engendre plusieurs difficultés, dont des délais d’intervention prolongés, 28 % d’interventions inutiles (sans neutralisation), des équipes non mobilisables pour d’autres urgences, etc. Pour répondre à l’augmentation prévisible, des mesures concernant l’organisation et les moyens sont en préparation. Cependant, face au triplement probable pour 2024, il sera nécessaire de mobiliser à l’échelon régional et communal d’autres moyens de neutralisation des nids. Pour le Siamu, la gratuité actuelle doit être maintenue, car c’est le garant de la minimisation du risque sanitaire. Cela ne sera évidemment pas possible sans moyens supplémentaires.

De heer Jonathan de Patoul (DéFI).- De toename van het aantal Aziatische hoornaars in Brussel is zorgwekkend. In november 2023 mocht ik er een conferentie aan wijden in dit parlement, die op veel belangstelling kon rekenen. In 2023 moest de brandweer 670 keer uitrukken, tegenover 20 keer in 2020. Het gaat om een dure ingreep, die de belastingbetaler tussen de 250 en 1.000 euro kost.

Bovendien bevindt 30% van de nesten zich op minder dan 10 m boven de grond, wat een reëel gevaar kan vormen. In verschillende gevallen hebben steken tot anafylaxie geleid, onder andere bij onderhoudspersoneel van parken en openbare ruimten. Onlangs viel er in Etterbeek een nest van een dakgoot, wat een directe bedreiging vormde voor voorbijgangers.

Aziatische hoornaars zijn overigens niet alleen een bedreiging voor de volksgezondheid, maar ook voor de biodiversiteit. Elke zomer eet een nest Aziatische hoornaars meer dan 10 kg inheemse insecten, waarvan ongeveer 60% bijen.

Door de omvang van het probleem heeft de brandweer een wachtlijst moeten opstellen voor het neutraliseren van nesten. In 2024 wordt een verdrievoudiging van het aantal nesten verwacht. De brandweer wil dat de dienst gratis blijft, omdat zo het gezondheidsrisico wordt geminimaliseerd, maar dat is niet mogelijk zonder extra middelen.

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09:47 § 161 → Vidéo
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Monsieur le Ministre, il est urgent de mettre en place un véritable plan de lutte intégrée, avec des moyens concrets et adaptés qui limiteront la prolifération de cette espèce invasive, et ce, avant le printemps 2024. Il est nécessaire de réduire le nombre de nids en amont, c'est ce qui nous coûtera le moins cher et sera le plus efficace pour la protection de la biodiversité et de la santé publique.

Dans ce cadre, il existe des solutions efficaces que nous devrions rapidement déployer au sein de la Région :

- une sensibilisation informative des citoyens sur le repérage des frelons, les risques et la conduite à tenir face à un nid ;

- un système d'information centralisant les données opérationnelles ainsi qu'un système d'accompagnement des communes visant à soulager les fonctionnaires communaux qui sont aujourd'hui débordés de demandes ;

- un système de signalétique à placer sur les nids ou arbres déjà traités afin que les pompiers ne soient pas appelés plusieurs fois pour traiter les mêmes nids. En effet, pour les habitants d'un quartier qui repèrent un nid, il est difficile de savoir s'il a été traité ou non ;

- la capture des fondatrices qui permet de limiter le nombre de nids.

Avez-vous connaissance de la situation sur le terrain ? Je suppose que oui, je pense d'ailleurs que Bruxelles Environnement a récemment organisé une réunion sur le sujet.

Pouvez-vous me communiquer des statistiques sur le nombre de nids et l'évolution du frelon asiatique à Bruxelles ?

Un véritable plan de lutte intégrée élaboré en concertation avec les acteurs concernés, dont les communes, avec des moyens concrets et adaptés et qui limite la prolifération de cette espèce invasive est-il en réflexion à l'approche du printemps et de l'été 2024 ?

Connaissez-vous les techniques de régulation que j'ai mentionnées ou d'autres appliquées dans les pays les plus touchés par le problème, comme la France ? Pourrait-on les mettre en place en Belgique, et si oui, dans quelles conditions ?

Dans ce sens, des réflexions sont-elles en cours pour la formation du personnel régional des parcs et espaces verts, qui sont parmi les premiers concernés, accompagnées de modules d'aide à destination des communes pour la formation de leur personnel propre ?

Enfin, la problématique du frelon asiatique étant évidemment nationale, dans le cadre de la mise en place de pareil plan, une collaboration avec les autres Régions est-elle prévue ? En effet, le frelon ne s'arrêtera pas aux frontières de la Région bruxelloise.

Er moet dringend een geïntegreerd bestrijdingsplan komen om de verspreiding van deze invasieve soort te beperken. De vermindering van het aantal nesten zal ons het minste kosten en is de efficiëntste manier om de biodiversiteit en de volksgezondheid te beschermen.

Een aantal efficiënte maatregelen kunnen we snel invoeren, zoals het publiek informeren, een centraal informatiesysteem opzetten, aanduiden welke nesten al behandeld zijn, zodat de brandweer niet meerdere keren voor dezelfde nesten wordt opgeroepen, en de koninginnen vangen om het aantal nesten te beperken.

Kunt u mij statistieken bezorgen over het aantal nesten en de evolutie van de Aziatische hoornaar in Brussel?

Wordt er een geïntegreerd bestrijdingsplan voorbereid? Welke middelen worden daaraan gekoppeld?

Kent u de bestrijdingstechnieken die ik noemde of die in andere landen als Frankrijk worden toegepast? Kunnen die ook bij ons worden ingevoerd?

Zijn er plannen voor opleidingen voor het gewestelijk en gemeentelijk personeel dat de parken en groene ruimten onderhoudt?

Komt er een samenwerking met de andere gewesten?

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09:49 § 163 → Vidéo
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M. Gaëtan Van Goidsenhoven (MR).- Je vous relayais dernièrement les préoccupations des pompiers de Bruxelles, de plus en plus surchargés en raison d'une augmentation substantielle des interventions liées à des nids de frelons asiatiques dans notre Région. Pour rappel, au début de l’automne 2023, on dénombrait déjà 70 nids détruits, alors que la période la plus chargée en la matière n’était pas encore terminée. Dès lors, un nouvel accord sur les missions attribuées aux pompiers était vivement souhaité par ces derniers.

L’appel à des entreprises privées pour gérer l’éradication des nids de frelons était également évoqué.

La solution que vous semblez, pour votre part, plébisciter est de laisser la bondrée apivore, une espèce de rapaces, se charger de chasser les frelons asiatiques et de réduire leur nombre à Bruxelles. Or, il s'agit d'un oiseau migrateur, qui plus est peu présent dans notre Région - on ne compte que quatre couples nichant du côté de la forêt de Soignes. S’en remettre quasi exclusivement à cette espèce pour aider les pompiers dans la lutte contre le frelon n’est donc pas sérieux et démontre une absence de stratégie ou - pire - d'une réelle volonté d’apporter une réponse à cette problématique. Au fil des réponses données, on a la désagréable sensation que le problème n’est pas pris avec tout le sérieux nécessaire. L’impact sur la santé publique que représente la présence, désormais bien établie, du frelon asiatique à Bruxelles n’est pas non plus considéré à sa juste valeur, pas plus que ses conséquences sur la biodiversité.

Pour rappel, en 2023, on dénombre chez nous au moins deux piqûres ayant entraîné des complications chez des personnes allergiques. Plus grave encore, chez nos voisins français, dix-sept personnes sont déjà mortes en l’espace d’un an à la suite de piqûres de frelon asiatique. Ce réel danger pour la santé de nos concitoyens mérite une réaction prompte et efficace, qui fait défaut à l'heure actuelle.

Face au manque de réactivité du gouvernement, les citoyens, eux, se mobilisent. À l’instar du Groupe F, une association citoyenne qui suit la question de très près et effectue des relevés destinés à évaluer l’impact du frelon sur notre biodiversité. Selon elle, l’espèce a déjà détruit pas moins de 1,1 tonne d’insectes, dont 600 kilos d’abeilles ainsi que 500 kilos d’autres espèces d’insectes.

Pendant ce temps, Bruxelles Environnement estime qu’il n’y a aucun impact manifeste sur les populations d’insectes sauvages.

De heer Gaëtan Van Goidsenhoven (MR).- De brandweer raakt steeds meer overbelast door de aanzienlijke toename van het aantal nesten van Aziatische hoornaars. Daarom wil de brandweer een nieuwe overeenkomst over haar taken sluiten. Een andere optie zou zijn om privébedrijven in te schakelen.

De oplossing die u daarentegen naar voren schuift, is om de wespendief jacht te laten maken op de Aziatische hoornaar. Dat is evenwel een trekvogel die niet veel voorkomt in onze gewest. Er zijn slechts vier broedparen geteld in de buurt van het Zoniënwoud. Bijna uitsluitend op die soort vertrouwen om de brandweermannen te helpen is dus niet serieus.

Er wordt onvoldoende rekening gehouden met de impact van de Aziatische hoornaar op de volksgezondheid en de biodiversiteit. In 2023 hebben in ons land minstens twee steken tot complicaties geleid bij mensen met allergieën. In Frankrijk zijn in een jaar tijd zeventien mensen overleden na steken van Aziatische hoornaars. Dat reële gevaar verdient een snelle en doeltreffende reactie.

Geconfronteerd met het gebrek aan reactie van de overheid ondernemen burgers actie. Zo onderzoekt de burgervereniging Groupe F welke impact de hoornaar op de biodiversiteit heeft. Volgens Groupe F heeft de soort al 1,1 ton insecten vernietigd, waarvan 600 kg bijen en 500 kg andere insecten. Leefmilieu Brussel zegt dan weer dat er geen duidelijke impact op de populaties wilde insecten is.

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09:52 § 165 → Vidéo
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Dès lors, pourriez-vous nous fournir un bilan détaillé de la présence du frelon asiatique à Bruxelles depuis 2018, notamment en ce qui concerne le nombre de nids recensés et les zones les plus touchées ainsi que le nombre de nids détruits par les pompiers bruxellois en 2023 ?

Sur quelle base Bruxelles Environnement s’appuie-t-elle pour affirmer qu’il n’y a pas de conséquences manifestes de la présence des frelons asiatiques sur les insectes sauvages ? Les chiffres de Bruxelles Environnement en la matière coïncident-ils avec ceux fournis par le Groupe F que j’ai cité précédemment ?

Quels moyens sont-ils mis en œuvre afin d’encourager et de soutenir les initiatives citoyennes de lutte contre la prolifération du frelon asiatique à Bruxelles ainsi que le travail de la part des communes ?

Existe-t-il un système de surveillance visant à évaluer l'impact du frelon asiatique sur la biodiversité locale, en particulier sur les populations d'insectes pollinisateurs indigènes et quels résultats s’en dégagent jusqu’à présent ?

Une concertation avec vos homologues wallons et flamands concernant une stratégie commune à adopter pour lutter contre cette espèce envahissante se tient-elle et si oui, qu’en ressort-il jusqu’à présent ? Un véritable plan intégré de lutte visant à limiter la prolifération du frelon asiatique à Bruxelles est-il en cours d’élaboration et si oui, pourriez-vous nous en fournir les détails ? Dans le cas contraire, comment justifiez-vous qu’une telle mesure ne soit pas examinée par votre cabinet, vu les risques concrets et sérieux sur la santé des Bruxellois et sur la biodiversité ?

Qu’est-il ressorti de la première table ronde tenue entre le Siamu, des acteurs de terrain et Bruxelles Environnement concernant cette problématique ?

Des pistes plus sérieuses que celle de la bondrée apivore pour aider les pompiers bruxellois dans la lutte contre le frelon asiatique ont-elles été formulées ?

Kunt u ons gedetailleerde cijfers geven over de evolutie van de Aziatische hoornaar in Brussel sinds 2018, zoals het aantal getelde en vernietigde nesten en de hardst getroffen zones?

Waarop baseert Leefmilieu Brussel zijn bewering dat de Aziatische hoornaar geen duidelijke impact heeft op wilde insecten? Komen de cijfers van Leefmilieu Brussel overeen met die van Groupe F?

Welke maatregelen worden er genomen om burgerinitiatieven en het werk van de gemeenten aan te moedigen en te ondersteunen?

Bestaat er een monitoringsysteem om de impact van de Aziatische hoornaar op de lokale biodiversiteit te beoordelen, in het bijzonder op de inheemse bestuivende insecten?

Werkt u aan een geïntegreerd plan om de verspreiding van de Aziatische hoornaar in Brussel te beperken? Wat zijn de voornaamste maatregelen in dat plan? Werkt u samen met uw Waalse en Vlaamse collega's aan een gezamenlijke strategie?

Wat is er voortgekomen uit de eerste rondetafel tussen de brandweer, de verenigingen en Leefmilieu Brussel? Zijn er serieuzere ideeën naar voren gebracht om de Brusselse brandweer te helpen dan het inzetten van de wespendief?

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09:54 § 167 → Vidéo
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Mme Ingrid Parmentier (Ecolo).- Les espèces exotiques envahissantes sont des espèces végétales ou animales qui ont été introduites par l'homme en dehors de leur aire d'origine et qui constituent une menace pour la biodiversité et les services fournis par les écosystèmes. Elles peuvent ainsi causer d'importantes nuisances socioéconomiques.

Le frelon asiatique est une espèce exotique envahissante qui, malheureusement, est déjà bien installée en Région bruxelloise. Prédateur d’autres insectes, il fait des ravages dans les ruchers. Les apiculteurs sont, à juste titre, très inquiets, car l’abeille mellifère constituerait les deux tiers de l’alimentation des frelons asiatiques en ville.

Cet insecte social, cousin de notre frelon européen, a été introduit par accident en Europe en 2004. En Belgique, il est présent depuis 2010. Il a été observé pour la première fois en Région bruxelloise en 2018, à Uccle et Ixelles. Cela ne fait pas très longtemps, mais sa progression a été fulgurante et des nids sont régulièrement observés sur le territoire régional depuis 2019.

L’impact du frelon asiatique sur l'entomofaune sauvage bruxelloise, donc en dehors des abeilles domestiques, a-t-il été étudié au vu de l’augmentation rapide de ses populations ?

L’efficacité des différentes méthodes de lutte contre le frelon asiatique pour réduire ses populations a-t-elle été évaluée par comparaison ?

A priori, la capture des femelles fondatrices au printemps semble pertinente pour limiter l’établissement de nouveaux nids. Existe-t-il des pièges sélectifs qui ne capturent que les frelons asiatiques, évitant ainsi d'attraper en même temps les individus reproducteurs d’espèces indigènes ? Nous savons les dégâts que peuvent causer les pièges non sélectifs.

Mevrouw Ingrid Parmentier (Ecolo).- De Aziatische hoornaar is een invasieve uitheemse soort die helaas al behoorlijk woekert in het Brussels Gewest. Imkers maken zich dan ook terecht zorgen, want de Aziatische hoornaars in de stad voeden zich voornamelijk met honingbijen. De soort werd in 2018 voor het eerst waargenomen in Brussel en heeft zich sindsdien razendsnel verspreid.

Werd er onderzocht wat de impact is van de Aziatische hoornaar op de wilde insectenfauna in Brussel?

Werd de doeltreffendheid vergeleken van de verschillenden methoden om de populaties van Aziatische hoornaars te beperken?

Bestaan er selectieve insectenvallen waarmee alleen de koninginnen van de Aziatische hoornaar gevangen kunnen worden? Niet-selectieve vallen kunnen de inheemse insectensoorten immers veel schade berokkenen.

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09:56 § 169 → Vidéo
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Aujourd'hui, si j'ai bien compris, les nids de frelons sont détruits par injection de poudre insecticide, en particulier la perméthrine, qui vise le système nerveux des insectes. Les nids ainsi détruits ne sont pas emportés par les pompiers. J'ignore ce qu'il en est pour ce qui concerne les sociétés privées.

Or, après traitement, on peut considérer que le nid devient un déchet toxique. Si c’est bien cet insecticide qui est employé, la perméthrine est neurotoxique. Sa toxicité chez l'humain n'est pas encore classée, mais elle est particulièrement toxique pour de nombreux animaux, en particulier les chats et les animaux à sang froid tels que les batraciens ou les insectes.

La lutte contre les nids selon ce procédé représente donc un facteur de dispersion d’une substance toxique dans notre environnement, alors que notre objectif consiste, dans la mesure du possible, à supprimer l’usage de pesticides dans notre Région. Certains nids ne sont pas accessibles, mais dans le cas des nids primaires - qui sont situés plus bas et sont plus petits -, est-il prévu de les évacuer après traitement ?

Quelles sont les précautions à prendre par un particulier pour traiter et ensuite évacuer ce déchet toxique ?

Les pompiers sont parfois appelés pour des nids qui ont déjà été traités et qui ne présentent donc plus aucun danger, ce qui représente une perte de temps. Serait-il possible d'établir un registre cartographique des nids traités ? Il existe des systèmes d'information géographique dans le cadre desquels un simple clic permet d'indiquer les endroits auxquels on est déjà passé. Pour le moment, seuls les pompiers s'occupent de ce genre d'opération, mais il devrait être possible de l'imposer à des sociétés privées.

Le frelon asiatique présente-t-il des risques de santé publique plus graves à ceux posés par les guêpes ou le frelon européen ?

Vous nous avez déjà répondu dans cette commission que Bruxelles Environnement suivait attentivement l’évolution du frelon asiatique et qu'elle assurait un rôle de coordination des acteurs impliqués dans la lutte contre cette espèce invasive ou concernés par les problèmes qu’elle suscite. Pouvez-vous nous exposer la manière dont vous envisagez ce suivi ? Qu'est-il ressorti de la réunion à cet égard ?

Bruxelles Environnement effectue-t-elle une veille afin d’identifier précocement de nouvelles espèces exotiques qui entreraient dans notre Région ou s'en approcheraient ? Le cas échéant, quelles sont les autres espèces animales actuellement sous veille ? On a parlé récemment du moustique tigre, mais j'imagine qu'il y en a d'autres.

Momenteel worden de nesten van de hoornaars vernietigd met permethrine. Daarbij ontstaat er giftig afval, dat de brandweer niet meeneemt. Zo draagt die bestrijdingsmethode in feite bij tot de verspreiding van giftige stoffen in het milieu.

Is het niet mogelijk om de vernietigde nesten die zich op een toegankelijke plaats bevinden, te verwijderen?

Wat moet een particulier die zelf een nest vernietigt, met het giftige afval doen? Welke voorzorgsmaatregelen moeten er in acht genomen worden?

De brandweer krijgt soms oproepen over al behandelde nesten, terwijl die geen gevaar meer vormen. Dat is dus tijdverlies. Is het mogelijk om een register op te stellen van de behandelde nesten?

Houdt de Aziatische hoornaar een bijzonder risico in voor de volksgezondheid?

Hoe houdt Leefmilieu Brussel de ontwikkelingen in de gaten? Wat heeft de coördinatiebijeenkomst opgeleverd?

Spoort Leefmilieu Brussel de opkomst van nieuwe uitheemse soorten voortijdig op? Welke andere soorten worden er momenteel in het oog gehouden?

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10:00 § 171 → Vidéo
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M. Alain Maron, ministre.- Monsieur de Patoul, Bruxelles Environnement n'a appris qu'a posteriori, par la presse, l’organisation de l’évènement au Parlement. L'administration n'a pas été invitée à y prendre part, semble-t-il, mais elle a pris connaissance avec intérêt des conclusions des apiculteurs, des craintes et des questionnements que la thématique soulève, et des attentes qui ont été communiquées.

Le 16 janvier dernier, Bruxelles Environnement a organisé un événement d'échanges avec les principales parties prenantes communales et apicoles, ainsi qu'avec le Siamu.

Le premier objectif était de faire le point sur les connaissances scientifiques. Deux experts ont été conviés à cette occasion : d'une part, Quentin Rome, l’un des principaux chercheurs français et l'une des références scientifiques sur ce sujet, responsable frelon asiatique et hyménoptères auprès de la coordination nationale de l’Office français de la biodiversité et du Centre national de la recherche scientifique, sous la tutelle du Muséum national d'Histoire naturelle ; et, d'autre part, Louis Hautier du Centre wallon de recherches agronomiques de Gembloux, qui organise la recherche scientifique sur le piégeage et des formations sur la neutralisation des nids. M. Hautier conseille par ailleurs le Plan d'action wallon contre le frelon asiatique. Lors de ces échanges, Bruxelles Environnement a exposé le cadre juridique et opérationnel bruxellois.

Le second objectif de l'événement était d’entendre les parties prenantes, de communiquer les besoins émanant des acteurs de terrain  en particulier des pouvoirs locaux qui demandent unanimement des ressources complémentaires – et d'examiner les pistes d’intervention proposées.

De heer Alain Maron, minister.- Mijnheer de Patoul, Leefmilieu Brussel was niet uitgenodigd op het evenement waarnaar u verwijst, maar heeft wel kennisgenomen van de bezorgdheden en verwachtingen die meegedeeld werden.

Op 16 januari 2024 heeft Leefmilieu Brussel zelf een bijeenkomst georganiseerd met de voornaamste belanghebbenden, waaronder de brandweer. Daarbij werd een expert uit Frankrijk uitgenodigd om een wetenschappelijke stand van zaken op te maken. Een andere genodigde was een wetenschapper van het Centre wallon de recherches agronomiques de Gembloux die onderzoek doet naar vallen en de vernietiging van nesten. Leefmilieu Brussel zette op zijn beurt het juridische en operationele kader in het Brussels Gewest uiteen.

Een ander doel van de bijeenkomst bestond erin om kennis te nemen van de lokale behoeften, in het bijzonder van de gemeentebesturen.

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10:02 § 173 → Vidéo
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Sans entrer dans les détails, j'aborderai les principales conclusions de cette table ronde et quelques pistes d'orientation.

En substance, les scientifiques confirment que le frelon asiatique s'installe durablement en Europe de l'Ouest et qu'il sera impossible de l'éradiquer. Nous sommes entrés dans une phase de cohabitation et de gestion intégrée de cet insecte. Il s'agit là d'une réalité scientifique et non d'une prise de position politique.

Le risque sur la santé augmente avec le nombre de nids, mais les données françaises depuis plus de dix ans ne semblent pas indiquer de danger plus élevé qu'avec des guêpes. Les Espagnols semblent plus nuancés et inquiets de la mortalité associée et invitent à ne pas négliger l'impact du frelon, y compris sur la santé. Apparemment, cependant, les frelons asiatiques semblent peu agressifs - contrairement aux guêpes - sauf à proximité immédiate des nids.

Il faut donc redoubler de vigilance avec les travaux de jardin au printemps et avec les opérations de neutralisation des nids. Les publications confirment la très faible efficacité du piégeage printanier des fondatrices. Les pièges commerciaux ne sont pas sélectifs : les plus performants atteignent seulement 3 % de prises réelles. Plusieurs études concluent que le piégeage non contrôlé détruit plus d'insectes que les frelons eux-mêmes, ce qui est particulièrement contre-productif pour la biodiversité.

L'idée de mailler la Région de pièges est aussi impraticable au niveau territorial : il faudrait entre 2.000 et 3.000 pièges, à relever hebdomadairement pendant plusieurs années, pour observer des résultats et les maintenir à durée indéterminée, puisque tout relâchement amènerait un rebond de l'espèce. L'étude française qui sert de base à ces propositions signale elle-même qu'il s'agit d'une méthode de protection pour les ruchers fortement attaqués et pas d'une stratégie globale de défense d'un territoire.

De wetenschappers bevestigden dat het onmogelijk is om de Aziatische hoornaar volledig te bannen uit West-Europa. Hij heeft zich hier duurzaam gevestigd. We bevinden ons dus in een fase van geïntegreerd beheer.

De gezondheidsrisico's nemen toe als er meer nesten zijn, maar de Franse gegevens wijzen niet op een hoger risico dan bij wespen. Spaanse onderzoekers roepen echter op om de impact van hoornaar niet te onderschatten. Toch lijkt die niet zo agressief, behalve in de onmiddellijke omgeving van een nest. Er is dus extra waakzaamheid geboden bij tuinwerkzaamheden in het voorjaar en bij het neutraliseren van nesten.

Voorts bevestigt de literatuur dat het vangen van vrouwelijke hoornaars in het voorjaar niet doeltreffend is en zelfs schadelijk voor de biodiversiteit. Het is ook praktisch niet haalbaar om in heel Brussel vallen te zetten.

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10:05 § 175 → Vidéo
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Les scientifiques s’accordent sur l'existence d'un risque modéré pour la biodiversité au regard des données et publications actuelles. M. Rome, qui a lui-même dirigé l’étude sur les quantités d’insectes prélevées par nid évoquée dans votre question, Monsieur de Patoul, conclut d’ailleurs que le caractère généraliste et opportuniste du frelon conduit probablement à un impact « limité » sur la faune. Des données italiennes suggèrent un possible impact sur certains genres d’abeilles sauvages actives en fin d’été, tandis que des données espagnoles montrent que les colonies de bourdons seraient affaiblies en fin de saison. Cet impact s’ajoute à bien d’autres comme la pollution, l’urbanisation, etc. Il faut donc rester vigilant, car le frelon ne joue qu'un rôle a priori limité, voire très limité dans le contexte général.

Des effets positifs sur certaines espèces sont aussi évoqués par les scientifiques. L’objectif de ma dernière intervention au sujet de la bondrée apivore était d’illustrer l’intégration progressive du frelon asiatique dans les chaines alimentaires. Comme on a pu l'observer lors de l'arrivée de nouvelles espèces sur certains territoires, il y a une réorganisation des écosystèmes.

Cela ne nous dispense évidemment pas d’intervenir, mais nous invite en revanche à considérer les impacts de nos méthodes, en particulier le recours aux insecticides qui pourraient affecter les écosystèmes locaux. Bruxelles Environnement a notamment mis en évidence que les biocides ne sont pas autorisés à cette fin par l’autorité fédérale, ce qui s'applique potentiellement également aux appâts utilisés. Des discussions ont été lancées pour clarifier les choses à ce sujet.

Par ailleurs, les autorités françaises ne préconisent plus la neutralisation systématique des nids, car il faudrait plus de 95 % de neutralisations annuelles efficaces pour espérer réduire les effectifs de 50 % en sept ans par ce biais. Vous conviendrez que c'est un objectif difficile à atteindre.

Il faut donc toujours intégrer une priorisation au moyen d'une analyse de risques, en cas de problème de sécurité pour des riverains ou de proximité avec un rucher.

Wetenschappers zijn het erover eens dat het risico voor de biodiversiteit beperkt is. De heer Rome komt trouwens tot het besluit dat het opportunistische karakter van de hoornaar waarschijnlijk slechts beperkte gevolgen voor de fauna heeft. Uit Italiaanse gegevens blijkt een mogelijke impact op bepaalde soorten wilde bijen, en uit Spaans onderzoek dat hommelkolonies op het einde van het seizoen verzwakt raken. Die impact komt boven op de vervuiling, de verstedelijking enzovoort. In die algemene context speelt de hoornaar hooguit een beperkte rol.

Wetenschappers schetsen ook positieve gevolgen voor bepaalde soorten, want de komst van nieuwe soorten leidt tot een reorganisatie van het ecosysteem. Dat betekent niet dat we niet moeten ingrijpen, maar het zet ons aan tot nadenken over de gevolgen van de toegepaste methodes. Leefmilieu Brussel wijst erop dat chemische bestrijdingsmiddelen federaal verboden zijn.

De Franse overheid is ook niet langer voorstander van de systematische vernietiging van nesten, want om het aantal hoornaars over zeven jaar met 50% terug te dringen, zouden we jaarlijks meer dan 95% van de nesten moeten ruimen. Er moeten dus altijd prioriteiten worden gesteld na een risicoanalyse.

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10:07 § 177 → Vidéo
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Les nids neutralisés au moyen d'insecticides doivent par ailleurs être éliminés par la collecte des déchets chimiques dangereux ou, pour les professionnels, par des collecteurs agréés, ce qui nécessite une communication adaptée.

Pour augmenter la détection des nids et donc potentiellement leur taux de destruction, il est possible de recourir à différentes techniques, les plus efficaces étant les radars harmoniques ou la radio-télémétrie. Ces techniques sont toutefois chères à déployer et à coordonner puisqu'elles impliquent la mobilisation de ressources importantes pour une longue durée. La plupart des collectivités y renoncent, mais les évolutions technologiques permettront peut-être d’envisager plus facilement ce type d’approche à l’avenir.

Les démarches volontaires de pistage visuel et de triangulation avec des pièges ou des appâts sucrés, qui capturent, marquent, déplacent et relâchent les frelons, sont très chronophages et plus compliquées aussi en milieu urbain.

Nos collègues wallons nous ont appris que les aides apicoles ne couvrent pas la gestion du frelon asiatique, qui se fait sur fonds propres en Wallonie. Les apiculteurs bruxellois profitent des communications du Centre apicole de recherche et d'information (CARI), notamment pour les analyses de produits et les informations techniques. Nous tâcherons d’améliorer la coordination avec la Wallonie, la Société royale d'apiculture de Bruxelles et ses environs (Srabe) et le CARI.

Sur la question des chiffres, la consigne régionale reste d’encoder les observations sur la plateforme observations.be. En 2023, 633 observateurs différents ont alimenté les observations pour Bruxelles. La plateforme montre ainsi une nette augmentation, tant des observations que des nids, avec 375 nids pour l’année écoulée contre 42 pour 2022, 11 pour 2021, 9 en 2020 et 1 en 2019. En 2018, année de l’arrivée du frelon, aucun nid n'avait été observé. Depuis cette année, le frelon s'est donc installé à Bruxelles, mais aussi dans les Régions avoisinantes.

Erkende ophalers moeten met insecticiden verdelgde nesten als gevaarlijk chemisch afval ophalen.

Er zijn meerdere technieken om nesten op te sporen, maar de efficiëntste zijn dure zendertjes en telemetrie. Visuele opsporing, driehoeksmeting met vallen of lokmiddelen zijn erg tijdrovend en moeilijker toe te passen in de stad.

De steun aan imkers dekt de bestrijding van de Aziatische hoornaar niet, maar in Wallonië zijn daar aparte middelen voor uitgetrokken. Brusselse imkers krijgen productanalyses en technische informatie van het Centre Apicole de Recherche et d'Information (CARI). We werken ook aan betere coördinatie met Wallonië, met de Société Royale d'Apiculture de Bruxelles et ses Environs en met CARI.

Het gewestelijke devies blijft om nesten te registreren op waarnemingen.be. In 2023 gaven 633 mensen Brusselse waarnemingen in. De tendens is duidelijk stijgend, want vorig jaar waren er 375 nesten, tegenover 42 in 2022, 11 in 2021, 9 in 2020 en 1 in 2019.

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10:10 § 179 → Vidéo
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Si les chiffres de la plateforme observations.be ne correspondent pas à ceux du Siamu ou du Groupe F, c’est vraisemblablement parce que toutes les observations n'ont pas été encodées. Mon administration veillera à rappeler cette consigne en 2024 et à travailler davantage avec les relais communaux et associatifs. Sur la base des données de 2023, nous constatons que cinq communes cumulent plus de 50 % des observations : Woluwe-Saint-Pierre, la Ville de Bruxelles, Uccle, Schaerbeek et Ixelles.

Les tables rondes sont récentes, mais quelques pistes d’intervention sont déjà explorées pour faire face à la situation, en plus de celles que j’ai déjà mentionnées :

- avant le printemps, les communes devront être contactées pour se voir exposer l’état des lieux et soumettre une marche à suivre ;

- en parallèle, la Nature Academy de Bruxelles Environnement proposera aux communes une formation de base sur les insectes pollinisateurs et auxiliaires ;

- à plus long terme, l’ordonnance relative à la prévention et à la gestion de l’introduction et de la propagation des espèces exotiques envahissantes et le projet d’ordonnance relative à la gestion écologique, qui couvrira l’usage de biocides, devraient permettre d’améliorer durablement la situation.

Pour encadrer les initiatives citoyennes, Bruxelles Environnement établira les principes de chartes pour le piégeage et le pistage des frelons, sous l’égide des représentants des apiculteurs. Des conventions sont envisagées pour préciser toutes les dispositions nécessaires aux autorisations et dérogations éventuelles.

La communication en ligne sera renforcée afin de mieux centraliser et visibiliser les informations pratiques, et cela, grâce au portail renature.brussels.

Des fiches et des séances d’information seront proposées aux jardiniers régionaux - ces outils seront partagés avec les communes - afin d’attirer leur attention sur les risques associés aux travaux printaniers, qui nécessiteront de nouveaux réflexes comme l’inspection préalable de la zone de travail. Les gardiens de parc seront informés des conduites à adopter en cas d’observation de frelons ou de nids de frelons, y compris pour relayer les bonnes pratiques aux usagers des parcs. Les caractéristiques techniques des pièges admissibles ainsi que des recommandations françaises seront également diffusées plus largement.

Bien entendu, mon cabinet est en contact avec celui de ma collègue Ans Persoons chargée du Siamu pour adapter, au besoin, les conventions existantes et envisager comment renforcer, si nécessaire, les équipes de terrain. Il n'y a pas d'unanimité au sein du Siamu sur l'attitude à adopter. Certains considèrent toutefois qu'il serait opportun, pour l'intérêt public, que le Siamu continue d'intervenir sur les nids de frelons, plutôt que de laisser les citoyens se débrouiller. En cas de nécessité, il faudra renforcer les équipes de terrain pour qu'elles ne soient pas débordées.

D’autres pistes sont en réflexion. Celles que j’ai évoquées évolueront certainement dans la forme et dans leur mise en œuvre après discussion avec les parties prenantes.

De cijfers van waarnemingen.be stemmen waarschijnlijk niet overeen met die van de brandweer of Groupe F omdat niet alle waarnemingen zijn doorgegeven. Mijn administratie zal het devies in 2024 herhalen en nauwer samenwerken met gemeenten en verenigingen. Op basis van de gegevens uit 2023 blijken Sint-Pieters-Woluwe, Brussel-Stad, Ukkel, Schaarbeek en Elsene goed voor meer dan 50% van de waarnemingen.

Naast de eerder vermelde ingrepen zullen we de gemeenten nog voor de lente instructies geven, en de Nature Academy van Leefmilieu Brussel zal gemeentepersoneel een basisopleiding bestuivers en nuttige insecten geven. Op langere termijn moeten de ordonnantie ter preventie van de verspreiding van invasieve exoten en de ordonnantie betreffende ecologisch beheer soelaas brengen.

Om burgerinitiatieven te helpen, zal Leefmilieu Brussel samen met imkers de principes voor het uitzetten van vallen en het opsporen van hoornaars uitwerken. Praktische informatie zal zichtbaarder worden gemaakt op renature.brussels.

Tuiniers zullen op de risico's van voorjaarswerk in de tuin worden gewezen. Parkwachters worden geïnformeerd over wat ze moeten doen als ze een hoornaar of een hoornaarsnest zien. Ook de technische kenmerken van toegestane vallen en de Franse aanbevelingen worden ruimer beschikbaar gemaakt.

Mijn kabinet staat in contact met het kabinet-Persoons om desnoods de conventies met de brandweer aan te passen en zo nodig de bestrijdingsteams uit te breiden. Bij de brandweer zelf is er geen eensgezindheid over het al dan niet voortzetten van de nestverdelging.

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10:14 § 183 → Vidéo
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M. Jonathan de Patoul (DéFI).- Monsieur le Ministre, vous évoquez le principe de gestion intégrée. Vous avez tout à fait raison : cette espèce s'installe chez nous et il sera très compliqué de l'éradiquer. C'est le cas aussi pour d'autres espèces, comme le raton laveur. À nous de réfléchir à la manière de gérer la situation.

Vous dites que le risque sur la santé est a priori plutôt nuancé, les expériences françaises et espagnoles étant assez différentes. Le Siamu semble quand même dire que le risque est élevé.

Concernant la biodiversité, vous nous dites que le risque est plutôt modéré à ce stade et que le piégeage serait pire que de laisser les nids de frelons. On parle quand même de tonnes d'insectes chaque année, il serait donc intéressant de creuser un peu plus la question.

Un procès-verbal de la réunion tenue le 16 janvier par Bruxelles Environnement est-il disponible ? Si oui, serait-il possible de le communiquer ? Il me semble en effet que cette réunion a permis de partager de nombreuses informations. Vous évoquez par ailleurs plusieurs pistes de solution, émanant, je suppose, de cette réunion.

Pour l'instant, je n'y vois pas très clair. Les discussions vont bon train, mais concrètement, comment s'établira la collaboration avec les communes et les acteurs de terrain ? J'insiste sur le fait que nous devons avancer rapidement d'ici au printemps. Nous devons rassurer les communes et les acteurs de terrain et agir très concrètement, puisque le problème reste d'actualité et qu'il continuera à empirer.

De heer Jonathan de Patoul (DéFI).- Ik ben het met u eens dat we over een geïntegreerd beheer moeten nadenken, want het zal erg moeilijk worden om de Aziatische hoornaar uit te roeien.

U nuanceert het gezondheidsrisico, aangezien de Franse en Spaanse ervaringen sterk verschillen, maar volgens de brandweer is het risico hoog.

U beweert voorts dat het risico voor de biodiversiteit in dit stadium vrij matig is en dat vallen zetten slechter zou zijn dan de nesten te laten zitten. Ze eten evenwel tonnen insecten per jaar. Het zou dus interessant zijn om dat wat verder uit te zoeken.

Ik vermoed dat sommige oplossingen zijn voortgekomen uit de vergadering van 16 januari bij Leefmilieu Brussel. Kunt u ons de notulen bezorgen? We moeten snel actie ondernemen, want het probleem zal alleen maar erger worden.

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10:16 § 185 → Vidéo
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M. Gaëtan Van Goidsenhoven (MR).- Je citerai deux chiffres : 1 nid repéré en 2019 contre 375 l'année dernière. Dès lors qu'un triplement de la population est envisagé pour cette année-ci, je vous laisse imaginer la situation ! J'entends que certaines mesures ont été prises et je me réjouis de la tenue de la réunion annoncée lors de notre dernière discussion à ce sujet. Cependant, entre divergences et réflexions à pousser plus avant, nous avons désormais un grand retard sur la situation.

L'éradication de l'espèce paraît illusoire, mais j'ai l'impression qu'on a trop tergiversé et que la réflexion actuelle en est au stade que nous aurions dû atteindre il y a au moins deux ans. Aujourd'hui, on explore des pistes, en cherchant à œuvrer de concert avec les associations, à sensibiliser les communes, à informer les personnes qui font du jardinage, mais tout cela semble en décalage avec l'emballement de la situation. Certes, nous ne dénombrons pas encore de cas sanitaires graves. Faut-il pour autant attendre un accident majeur pour considérer l'urgence de la situation ?

J'ai assisté à la réunion organisée par M. de Patoul dans l'enceinte du Parlement bruxellois et j'ai ressenti un niveau d'urgence beaucoup plus grand que celui dégagé dans la présente discussion. Certaines communes se montrent en effet plus impliquées dans le dénombrement des nids, mais cette problématique couvre aujourd'hui tout le territoire de la Région. Je crains qu'elle soit encore sous-estimée et que la réponse apportée ne soit pas à la hauteur de l'ampleur du problème. On ne progresse pas à la vitesse de l'emballement de la situation. Je crains que nous ayons à regretter cette volonté de minimiser les choses et l'effet retard qu'elle provoquera. Certes, les impacts semblent limités sur la faune, mais, si demain le nombre de frelons asiatiques triple, voire décuple, les conséquences seront exponentielles. J'attends de votre part un volontarisme accru.

De heer Gaëtan Van Goidsenhoven (MR).- In 2019 werd één nest gespot. Vorig jaar waren dat er 375 en voor dit jaar wordt een verdrievoudiging van de populatie verwacht. De uitroeiing van de soort lijkt dus een illusie.

Er worden bepaalde maatregelen in gang gezet, maar ik heb de indruk dat we te lang hebben getalmd. We verkennen een aantal wegen, zoeken samenwerkingen met verenigingen, proberen gemeenten en tuiniers zo goed mogelijk te informeren, maar dat lijkt allemaal onvoldoende gezien de snelle opmars van de Aziatische hoornaar.

Op de vergadering die de heer de Patoul in het Brussels Parlement organiseerde, bespeurde ik een veel groter gevoel van urgentie dan vandaag. Ik vrees dat u het probleem onderschat. De impact op wilde dieren lijkt voorlopig beperkt, maar als het aantal Aziatische hoornaars verdrievoudigt, of zelfs vertienvoudigt, zullen de gevolgen exponentieel zijn. U zou proactiever moeten optreden.

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10:19 § 187 → Vidéo
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Mme Ingrid Parmentier (Ecolo).- Selon moi, il faut avant tout se pencher sur la problématique des espèces envahissantes et réfléchir aux moyens à utiliser pour éviter que ces espèces n'arrivent chez nous. Le problème est complexe car il est notamment lié à la mondialisation et au transport de marchandises. Une fois que ces espèces sont présentes sur notre territoire, il est impossible de faire marche arrière. Il faut donc vraiment essayer de rationaliser le débat et voir ce que nous pouvons faire lorsqu'une espèce s'installe chez nous à une telle vitesse.

Je retiens de votre réponse que le piégeage printanier, dans lequel nous avions placé nos espoirs, n'est malheureusement pas aussi efficace qu'escompté et qu'il provoque la destruction d'autres espèces d'insectes. Je pense qu'il faut mieux communiquer à cet égard car certains pensent que le piégeage a pour effet de protéger la faune sauvage, alors que ce n'est vraiment pas le cas. Par ailleurs, nous devons rassurer les naturalistes et leur faire savoir que le frelon n'exerce pas une forte pression sur les espèces sauvages, mais aussi expliquer à ceux qui piègent que l'impact de ce piégeage sur la faune sauvage n'est pas négligeable.

Vous avez évoqué l'utilisation de biocides non autorisés. Je suppose qu'il ne s'agit pas ici du produit utilisé par les pompiers mais bien de celui qui est parfois utilisé pour le piégeage. Il faut donc également communiquer sur ce qui est autorisé et ce qui ne l'est pas, car il ne faudrait pas créer un nouveau problème en essayant d'en résoudre un autre.

En ce qui concerne la question des nids, j'ai cru comprendre que les pompiers ne les ramassaient jamais. Lors de vos rencontres avec les pompiers, ne serait-il pas possible de convenir avec eux de l'enlèvement - après traitement - des nids faciles à prélever et de leur dépôt avec les déchets dangereux, en raison du risque qu'ils posent pour l'environnement ? Vous pourriez adresser la même demande aux sociétés privées qui seraient éventuellement autorisées à traiter ces nids.

Mevrouw Ingrid Parmentier (Ecolo).- We moeten in de eerste plaats bekijken hoe we invasieve exoten buitenhouden. Dat is een complex probleem, want het is gelinkt aan mondialisering en goederenvervoer. Als soorten hier eenmaal zijn gevestigd, is er geen weg terug.

Uit uw antwoord blijkt dat vallen zetten in de lente niet zo efficiënt is als we hadden gehoopt en dat dat systeem schadelijk is voor andere insecten. U moet daar beter over communiceren, want mensen denken dat ze met vallen de inheemse fauna beschermen, terwijl dat niet klopt. We moeten ook natuurliefhebbers geruststellen met de wetenschap dat de hoornaar geen zware druk op inheemse soorten zet.

Ik neem aan dat u met verboden verdelgingsmiddelen niet die van de brandweer bedoelt? Ook over wat toegestaan is, zou duidelijk moeten worden gecommuniceerd.

Zou u niet beter met de brandweer en verdelgingsbedrijven afspreken dat ze de nesten na behandeling als gevaarlijk afval afvoeren?

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10:21 § 191 → Vidéo
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M. Alain Maron, ministre.- Nous n'avons pas encore reçu le procès-verbal de la réunion du 16 janvier, mais nous allons nous assurer que celui-ci est bien diffusé.

Toutes les Régions sont logées à la même enseigne. Le plan wallon du ministre de l'Agriculture Willy Borsus ne me semble pas inclure d'élément révolutionnaire par rapport à ce que propose Bruxelles : la problématique est complexe partout et il n'y a pas de solution miracle. La réalité est que le frelon asiatique arrive en Europe et cela engendre une évolution des écosystèmes.

C'est bien entendu regrettable et cela ne signifie pas qu'il ne faut pas agir. J'ai souligné les points d'attention particuliers : la formation des professionnels, les formations préventives pour éviter que les personnes qui travaillent dans les espaces verts ne se fassent piquer, la protection des ruchers, etc. Ces axes-là sont développés un peu partout en Europe.

Il faut cependant rester vigilants, car certaines solutions peuvent s'avérer pires que bien, si elles nuisent par exemple à la biodiversité. Les solutions sont complexes et, qui plus est, en évolution. La France, par exemple, adapte constamment son approche du problème. La réalité de terrain et les connaissances scientifiques évoluent.

Quant aux pompiers, ils sont théoriquement chargés de ramasser les nids qui sont bas et récupérables. Cette obligation ne vaut pas, en revanche, pour les nids qui sont trop hauts.

De heer Alain Maron, minister.- We hebben het verslag van de vergadering van 16 januari nog niet ontvangen, maar zullen het zeker ruim verspreiden.

Alle gewesten zitten in hetzelfde schuitje. Het Waalse plan is niet revolutionair in vergelijking met het Brusselse: de Aziatische hoornaar is overal een lastig probleem en een wonderoplossing bestaat niet. We moeten leven met het idee dat zijn komst het ecosysteem verandert.

We moeten waakzaam blijven, want soms is de remedie erger dan de kwaal, bijvoorbeeld als ze schadelijk is voor de biodiversiteit.

De brandweer moet vlot bereikbare nesten in principe meenemen.

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10:24 § 193 → Vidéo
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M. Gaëtan Van Goidsenhoven (MR).- Il faut parfois rappeler la différence, certes évidente, entre la France, voire la Wallonie, et la Région bruxelloise. Notre territoire étant restreint et fortement urbanisé, le risque d'interactions avec cet insecte y est beaucoup plus élevé que dans un territoire plus vaste où la densité humaine est moindre. Par conséquent, nous devons adapter la stratégie à notre réalité territoriale et environnementale.

- Les incidents sont clos.

De heer Gaëtan Van Goidsenhoven (MR).- Het Brusselse grondgebied is klein en sterk verstedelijkt, waardoor het risico op interactie met de Aziatische hoornaar veel groter is dan in Frankrijk of Wallonië. Daarom moeten we onze strategie aanpassen.

- De incidenten zijn gesloten.

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10:25 § 197 → Vidéo
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Question orale de M. Christophe De Beukelaer

à M. Alain Maron, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative,

concernant les véhicules actifs au sein de l'Agence Bruxelles-Propreté.

Mondelinge vraag van de heer Christophe De Beukelaer

aan de heer Alain Maron, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Klimaattransitie, Leefmilieu, Energie en Participatieve Democratie,

betreffende het wagenpark van Net Brussel.

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10:25 § 199 → Vidéo
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M. Christophe De Beukelaer (Les Engagés).- Monsieur le Ministre, nous avons appris qu'une trentaine de membres de Bruxelles Propreté bénéficient d'une voiture de fonction. Or, selon l’arrêté du 26 janvier 2023, seules deux personnes peuvent bénéficier d'un véhicule de fonction à Bruxelles Propreté : le directeur général et le directeur général adjoint.

Bruxelles Propreté ne semble absolument pas se cacher de cette situation. Son porte-parole a déclaré dans la presse qu'elle était due à la concurrence qui règne dans le secteur et au besoin d'attirer des profils compétents. En d'autres termes, il y aurait donc une illégalité manifeste qui, selon Bruxelles Propreté, serait justifiée par le milieu dans lequel elle évolue. Le porte-parole disait clairement que, pour un secteur aussi concurrentiel, nécessité fait loi. Dans le même temps, il semble que des véhicules de service aient été retirés aux contrôleurs de la cellule de recherche et de verbalisation, mobilisables 7 jours sur 7, 24 heures sur 24. Cette différence de traitement est assez étonnante.

Visiblement, Monsieur le Ministre, vous auriez été sollicité à maintes reprises sur cette problématique, sans y apporter toutefois de réponse.

Êtes-vous au courant de la problématique des voitures de fonction et de service au sein de Bruxelles Propreté et du conflit qui oppose à ce propos la direction et les syndicats ? Dans l'affirmative, en avez-vous discuté avec le directeur général de Bruxelles Propreté et les syndicats ? Quelles solutions avez-vous déjà envisagées ?

La situation est-elle similaire au Port de Bruxelles et au sein de Bruxelles Environnement ? Y propose-t-on aussi des voitures de fonction et de service ? Si oui, dans quelle proportion ? L'arrêté du 26 janvier 2023 y est-il respecté ?

De heer Christophe De Beukelaer (Les Engagés).- Naar verluidt beschikt een dertigtal werknemers van Net Brussel over een bedrijfswagen, terwijl in feite alleen de directeur-generaal en de adjunct-directeur-generaal daar recht op hebben. Volgens de woordvoerder van Net Brussel kan het agentschap enkel zo bekwame mensen aantrekken.

Vreemd genoeg zijn tegelijkertijd de controleurs van de dienst Recherche en Verbalisatie hun dienstvoertuig kwijtgeraakt. Nochtans kunnen zij de klok rond opgeroepen worden. Daarover liggen vakbonden en directie in conflict.

Hebt u met beide partijen gesproken? Welke oplossing ziet u?

Is de situatie bij de Haven van Brussel en bij Leefmilieu Brussel vergelijkbaar?

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10:27 § 201 → Vidéo
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M. Alain Maron, ministre.- Je confirme être au courant de la problématique des véhicules de fonction au sein de Bruxelles Propreté.

L’arrêté du 26 janvier 2023 relatif au budget de mobilité et à l’acquisition, l’utilisation et la gestion des véhicules de service prévoit que seuls les directeurs généraux et directeurs généraux adjoints des organismes d'intérêt publics peuvent bénéficier du « budget mobilité », et donc d'un véhicule de fonction s'ils le choisissent.

Avant l’entrée en vigueur de cet arrêté, l’attribution de véhicules de fonction dépendait uniquement de la stratégie de parc automobile au sein Bruxelles Propreté. Ainsi, lorsque j’ai pris mes fonctions, une septantaine de personnes bénéficiaient d'un véhicule de fonction.

Cette situation a créé plusieurs difficultés relatives à l’application du nouvel arrêté, dès lors qu’à titre de mesure transitoire, il était prévu que les contrats en cours pouvaient aller jusqu’à échéance.

Face aux interrogations légitimes des syndicats, j’ai invité Bruxelles Propreté à mettre en place une stratégie lisible de suppression progressive devant aboutir à une régularisation de la situation. J’ai exposé à plusieurs reprises ma position aux organisations syndicales, que ce soit oralement ou par courrier.

Ainsi, un dernier courrier adressé à la Confédération des syndicats chrétiens (CSC) début janvier rappelle ma position et précise que j’ai demandé à Bruxelles Propreté un état des lieux précis et détaillé relatif à cette question ainsi que les prochaines étapes de la suppression progressive. Le résultat de ce travail est attendu pour la fin de ce mois et devrait donc me parvenir bientôt.

J’ai également fait part dans mon courrier à la CSC de mes préoccupations quant à la façon dont il était possible de maintenir l’attractivité de Bruxelles Propreté pour certaines fonctions fortement demandées sur le marché de l’emploi. Sur ce sujet aussi, un travail de réflexion est en cours au sein de l'agence.

Objectivement, les voitures de société sont un problème en soi : dans certaines professions, les chercheurs d'emploi ne postulent que s'ils auront droit à une voiture de fonction. Parfois, les candidats en ont déjà une chez leur employeur actuel. J'y vois un côté pervers d'un système dont il est difficile de sortir dès lors que d'autres le perpétuent. Je parle ici de fonctions critiques qui mettent les employeurs en concurrence, et Bruxelles Propreté est, elle aussi, concernée.

De heer Alain Maron, minister.- Het besluit van 26 januari 2023 betreffende het mobiliteitsbudget en de verwerving, het gebruik en het beheer van dienstvoertuigen bepaalt inderdaad dat bij instellingen van openbaar nut (ION) enkel de directeurs-generaal en de adjunct-directeurs-generaal recht hebben op een bedrijfsvoertuig. Bij Leefmilieu Brussel en de Haven van Brussel is dat ook daadwerkelijk zo. Op die datum beschikte bij Net Brussel een zeventigtal werknemers over zo'n voertuig. Bij wijze van overgangsmaatregel mochten de bestaande contracten tot hun einddatum blijven lopen.

Als antwoord op de onrust die daarover bij de vakbonden heerste, heb ik Net Brussel verzocht een duidelijke planning uit te tekenen om de boventallige bedrijfsvoertuigen geleidelijk te schrappen en zo de situatie te regulariseren. Die planning wordt tegen eind januari verwacht.

Daarover heb ik meermaals met de vakbonden gecommuniceerd. In mijn laatste brief aan het ACV, daterend van begin januari, stelde ik ook de vraag hoe Net Brussel felbegeerde profielen kan blijven aantrekken. Ook daarover denkt Net Brussel momenteel na.

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10:30 § 207 → Vidéo
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Les véhicules de service, quant à eux, ne sont pas nommément attribués et sont utilisés dans le cadre des missions des agents de ces organismes. En dehors des heures de service, les véhicules sont stationnés sur le lieu de travail.

Enfin, je vous confirme qu’à Bruxelles Environnement et au Port de Bruxelles, seuls le directeur général et les directeurs généraux adjoints bénéficient d’un budget mobilité, conformément à l’arrêté.

Er blijven dienstvoertuigen beschikbaar voor dienstverplaatsingen tijdens de werkuren.

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10:31 § 209 → Vidéo
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M. Christophe De Beukelaer (Les Engagés).- Je suis étonné du temps nécessaire pour obtenir le cadastre des voitures de société de Bruxelles Propreté. Selon moi, en une heure et trois clics, un préposé au garage pourrait nous en fournir la liste, les noms, voire les cylindrées. Pourquoi cela prend-il tant de temps ?

J'entends les problèmes que pose l'arrêté pour certaines fonctions critiques. Dès lors, pourquoi l'avoir publié sous cette forme ? N'aviez-vous pas prévu ces difficultés ? Pour attirer les bons profils, l'octroi d'une voiture de société est indispensable. Pourquoi ne pas avoir prévu des exceptions pour l'une ou l'autre fonction ? Cela donne à réfléchir sur la manière dont vous avez géré ce dossier.

M. Alain Maron, ministre.- Un arrêté de fonction publique vise toutes les administrations régionales, et pas exclusivement les miennes. Tout le monde est logé à la même enseigne. Effectivement, la décision de ne pas généraliser les voitures de société dans l'administration génère quelques difficultés, mais pas seulement au sein de Bruxelles Propreté. Dans les autres administrations qui sont sous ma tutelle, ledit arrêté est toutefois strictement appliqué.

La difficulté chez Bruxelles Propreté réside dans la suppression progressive de ses quelque 70 véhicules de société. Nous disposerons très prochainement des informations demandées.

- L'incident est clos.

(M. Martin Casier, troisième vice-président, prend place au fauteuil présidentiel)

De heer Christophe De Beukelaer (Les Engagés).- Waarom kost het zoveel tijd om een overzicht te krijgen van de bedrijfswagens van Net Brussel?

Ik begrijp dat het besluit het moeilijker maakt om bepaalde essentiële functies in te vullen, maar had u dan geen uitzonderingen kunnen opnemen in de tekst?

De heer Alain Maron, minister.- Een dergelijk besluit is van toepassing op alle administraties, niet alleen die van mijn departementen. In de andere administraties onder mijn toezicht wordt het besluit strikt toegepast. Het probleem bij Net Brussel is dat de bestaande bedrijfswagens geleidelijk aan uit circulatie moeten worden gehaald.

- Het incident is gesloten.

(De heer Martin Casier, derde ondervoorzitter, treedt als voorzitter op)

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10:34 § 217 → Vidéo
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Question orale de M. Tristan Roberti

à M. Alain Maron, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative,

concernant l'arrêt de la cour d'appel de Bruxelles dans le cadre de l'affaire climat.

Mondelinge vraag van de heer Tristan Roberti

aan de heer Alain Maron, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Klimaattransitie, Leefmilieu, Energie en Participatieve Democratie,

betreffende de uitspraak van het Brusselse hof van beroep in de klimaatzaak.

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10:34 § 219 → Vidéo
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Toegevoegde mondelinge vraag van mevrouw Lotte Stoops

betreffende de klimaatzaak.

Question orale jointe de Mme Lotte Stoops

concernant l'affaire climat.

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10:34 § 221 → Vidéo
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M. Tristan Roberti (Ecolo).- L’ASBL Affaire climat et 58.000 citoyennes et citoyens ont intenté une action en justice afin de faire condamner l’État belge et les Régions à réduire de 61 % les émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030. Dans le cadre de cette affaire, la cour d’appel de Bruxelles a rendu un arrêt le 30 novembre dernier. Ironie du calendrier, il s’agissait du jour de l’ouverture officielle de la 28e conférence des parties (COP 28).

La cour d’appel de Bruxelles considère que l’État belge, la Région flamande et la Région bruxelloise ont violé deux articles de la convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Elle estime également que les deux Régions et l’État ont commis une faute en n’ayant pas suffisamment réduit les émissions de gaz à effet de serre de la Belgique en 2020, et que cette violation et faute se poursuivent en raison des mesures insuffisantes prises à l’horizon 2030.

À ce stade, cette condamnation n’est pas assortie d’astreintes, mais il pourrait en être question dans une phase ultérieure, car la question des années 2021 et 2022 doit encore être analysée. De manière plus générale, il est probable que l’ASBL Affaire climat, forte de ce succès, continue à s’appuyer sur la justice pour faire avancer la cause qu’elle défend.

Il faut saluer l’action de la société civile, qui continue à mettre la pression sur les pouvoirs publics par différents moyens, notamment des actions en justice, pour dénoncer le manque d’ambition climatique. Cette action est nécessaire, car certains rechignent à adhérer clairement à des objectifs ambitieux, comme nous avons encore pu le voir récemment dans le cadre de l’élaboration du plan air-climat-énergie.

Quelles sont les conséquences de cet arrêt pour la Région bruxelloise ? L’arrêt ne visant que l’année 2020, quelle sera la situation pour 2021 et 2022 ?

La Région bruxelloise est-elle en mesure de démontrer, pour ces deux années, que le niveau d’ambition a été relevé et que la diminution des émissions de gaz à effet de serre s’est poursuivie en vue d'échapper à une nouvelle condamnation ?

Des éléments tels que l’adoption de l’ordonnance « Climat », la poursuite de la zone de basses émissions, le lancement de la stratégie Rénolution, l’adoption du plan air-climat-énergie ou autres sont-ils de nature à démontrer la volonté de la Région en la matière ?

Quelles sont les prochaines étapes attendues par rapport à l’affaire climat ?

Cet arrêt permet-il d’influencer les débats entre l'autorité fédérale et les Régions concernant l’élaboration du plan national énergie-climat et la question de la répartition des charges nationales ?

De heer Tristan Roberti (Ecolo).- De vzw Klimaatzaak en 58.000 burgers hebben een rechtszaak aangespannen om de Belgische staat en de gewesten te verplichten tot een vermindering van de uitstoot van broeikasgassen met 61% tegen 2030.

Het hof van beroep is van mening dat de Belgische Staat, het Vlaams Gewest en het Brussels Gewest twee artikels van het Verdrag tot Bescherming van de Rechten van de Mens en de Fundamentele Vrijheden hebben geschonden. Het meent ook dat ze een fout hebben begaan door de uitstoot van broeikasgassen in 2020 niet voldoende terug te dringen en dat de schending voortduurt, omdat er onvoldoende maatregelen zijn getroffen tegen 2030.

Momenteel gaat de veroordeling niet gepaard met dwangsommen, maar dat kan veranderen, want de jaren 2021 en 2022 moeten nog worden geanalyseerd. Vermoedelijk blijft de vzw Klimaatzaak na deze overwinning de gerechtelijke weg bewandelen.

We moeten ons verheugen over de maatschappelijke actie, die de druk op de overheid hoog houdt. Welke gevolgen heeft het arrest voor het Brussels Gewest? Kan het aantonen dat het in 2021 en 2022 meer ambitie aan de dag heeft gelegd?

Volstaan de goedkeuring van de Klimaatordonnantie, de uitbreiding van de lage-emissiezone, Renolution en het Gewestelijk Lucht-Klimaat-Energieplan en andere om te bewijzen dat het het gewest menens is?

Kan het arrest de besprekingen tussen de federale overheid en de gewesten beïnvloeden?

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10:36 § 223 → Vidéo
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Mevrouw Lotte Stoops (Groen).- Op donderdag 30 november 2023 deed het hof van beroep van Brussel een historische uitspraak. Het beval de Belgische staat om de uitstoot van broeikasgassen tegen 2030 met 55% te doen dalen. Het is duidelijk dat er een cascade van catastrofale gevolgen dreigt als we het klimaatbeleid niet dringend versnellen. De rechterlijke macht heeft de kant gekozen van de toekomstige generaties. De keuzes die wij nu maken, bepalen immers hun toekomst, zoals 30.000 mensen samen met ons uitriepen in de Brusselse straten. Vele staten werkten daar tijdens de COP28 samen aan. Wij kiezen voor een eerlijk klimaatbeleid, dat rekening houdt met iedereen en ervoor zorgt dat ecologische keuzes de goedkoopste en gemakkelijkste keuzes zijn.

Zowel de Belgische staat en het Vlaams Gewest, als het Brussels Gewest werden veroordeeld omdat ze te weinig inspanningen hebben gedaan en doen om de uitstoot van broeikasgassen terug te dringen. Het hof bevestigt daarmee de uitspraak uit 2021 dat het Belgische milieubeleid de wettelijke zorgplicht en de mensenrechten schendt, maar gaat ook een stap verder. Het hof geeft de drie overheden nu immers het bevel om tegen 2030 de uitstoot van broeikasgassen met 55% te doen dalen in vergelijking met 1990. Dat geldt voor alle sectoren, ook de sectoren die afgedekt worden door het Europese emissiehandelssysteem ETS, zoals de elektriciteitsproductie en de zware industrie.

Daarmee legt het hof de lat ook hoger dan de klimaatinspanningen die binnen Europa overeengekomen zijn. Voor België is dat een reductie van broeikasgasemissies met 47% tegenover 2005. Die reductie heeft het Brussels Gewest, in tegenstelling tot Vlaanderen, ook volledig overgenomen in het nieuwe Gewestelijk Lucht-Klimaat-Energieplan van april 2023.

Net als de andere groene ministers, zoals federaal minister van Energie Tinne Van der Straeten, was u tevreden met het arrest, omdat het u steunt om ambitieuze akkoorden te sluiten tussen de gewesten.

Wat is uw reactie op de uitspraak van het hof na de volledige analyse van de tekst van het vonnis?

Hebt u al contact opgenomen met de ministers van de federale en Vlaamse regering, waarmee samen het doel van 55% reductie bereikt moet worden?

Hoe zult u die gezamenlijke opdracht volbrengen? Waar ziet u nog mogelijke klimaatwinsten binnen het Brussels Gewest? Welke rol kan de Burgerraad voor het Klimaat daarin spelen?

Mme Lotte Stoops (Groen).- Le 30 novembre 2023, la cour d'appel de Bruxelles a rendu un arrêt historique, condamnant l'État fédéral, la Région flamande et la Région bruxelloise à réduire de 55 % leurs émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2030 par rapport aux niveaux de 1990. La cour confirme ainsi le jugement de 2021, selon lequel la politique environnementale belge violait le devoir de diligence et les droits humains, tout en allant encore plus loin : la réduction de 55 % vise tous les secteurs, y compris ceux couverts par le système d’échange de quotas d’émission de l’Union européenne, tels que la production électrique et l'industrie lourde.

Ce faisant, la cour met la barre plus haut que les efforts climatiques convenus au sein de l'Union européenne. Pour la Belgique, il s'agit d'une réduction des émissions de gaz à effet de serre de 47 % par rapport à 2005. Réduction que la Région bruxelloise a totalement intégrée à son nouveau plan air-climat-énergie d'avril 2023.

Quelle est votre réaction à l'arrêt de la cour, après son analyse complète ?

Avez-vous pris contact avec vos homologues fédéral et flamand, qui partagent l'objectif de 55 % ? Comment accomplirez-vous cette mission commune ?

Quels gains climatiques envisagez-vous encore en Région bruxelloise ? Quel rôle peut ici jouer l'Assemblée citoyenne pour le climat ?

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10:40 § 225 → Vidéo
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M. Alain Maron, ministre.- L’arrêt de la cour d’appel dans l’affaire climat, appelée plus communément « klimaatzaak », indique qu'à défaut d’avoir atteint une réduction d’émissions de gaz à effet de serre de 30 % en 2020, l’État fédéral et les Régions flamande et bruxelloise ont commis une faute. Ceux-ci se voient condamnés à prendre des mesures appropriées pour contribuer à la diminution du volume global des émissions annuelles de gaz à effet de serre, à partir du territoire belge, de 55 % au moins d'ici 2030 par rapport à 1990. Ce sont en réalité les objectifs du pacte vert pour l'Europe. La cour a estimé que les risques qui en résultent sont réels, immédiats et sans précédent.

Je ne tergiverserai pas sur les constats de la cour quant au devoir qui incombe aux États de mener une politique climatique ambitieuse à la hauteur des risques encourus ; au contraire, je les partage. La justice nous pousse à mener des actions ambitieuses, à la hauteur des défis et des attentes des citoyens, et c'est une bonne chose, j'en suis convaincu.

C'est d'ailleurs cette ambition que j’ai portée l’année dernière durant ma présidence de la Commission nationale climat (CNC). J'ai cherché à conclure un accord intrabelge ambitieux et à renforcer l’action climatique belge grâce au plan énergie-climat 2030 et son volet bruxellois contenu dans le plan air-climat-énergie (PACE).

Je n’ai malheureusement pas obtenu gain de cause sur toute la ligne. En effet, la Région flamande persiste et signe dans son manque d’ambition climatique, en refusant de se conformer aux objectifs européens et en se désolidarisant des autres entités. Néanmoins, je suis heureux d’avoir pu faire acter, entre autres, la reconnaissance de toutes les entités de l’objectif belge de réduction de 47 % des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030, dans les secteurs ne relevant pas du système européen d’échange de quotas d’émissions de gaz à effet de serre, conformément à l'objectif imposé par l'Union européenne.

De heer Alain Maron, minister.- Het arrest van het hof van beroep veroordeelt de federale overheid, het Vlaams Gewest en het Brussels Gewest tot gepaste maatregelen om de totale jaarlijkse uitstoot van broeikasgassen op het Belgische grondgebied tegen 2030 met 55% terug te dringen in vergelijking met 1990. Dat is ook de doelstelling van de Europese Green Deal.

Ik deel de bezorgdheid van het hof. De veroordeling verplicht ons tot ambitieus ingrijpen en dat is goed nieuws. Met die ambitie heb ik vorig jaar ook de Nationale Klimaatcommissie (NKC) voorgezeten en geprobeerd een intra-Belgisch akkoord te bereiken. Helaas is me dat niet over de hele lijn gelukt, want het Vlaams Gewest volhardt in zijn gebrek aan klimaatambitie en weigert zich solidair op te stellen. Dat neemt niet weg dat ik erin ben geslaagd om alle deelstaten te laten instemmen met de Belgische doelstelling om de broeikasgasuitstoot tegen 2030 met 47% te verminderen in sectoren die niet onder het Europees systeem voor de uitwisseling van emissierechten (EU ETS) vallen.

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10:42 § 227 → Vidéo
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(verder in het Nederlands)

Het hof heeft geoordeeld dat België, om aan zijn verplichtingen op het vlak van de bescherming van de mensenrechten te voldoen, de broeikasgasemissies van alle sectoren tegen 2030 met minstens 55% moet verminderen ten opzichte van 1990. De advocaten in de klimaatzaak eisten een vermindering met 61%.

Dat stemt overeen met de doelstelling die de Europese Unie in haar klimaatwet heeft vastgelegd. Ze heeft ook de federale, Brusselse en Vlaamse regering opgedragen om bij te dragen aan de doelstelling van -55% die ze voor België heeft bepaald.

Die aspecten van de uitspraak kunnen vragen oproepen, aangezien de bijdrage die de Europese Unie van België verwacht om de algemene Europese doelstelling van -55% voor alle sectoren samen waar te maken, erin bestaat de emissies in de niet-ETS-sector, dus zonder de industrie, tegen 2030 met 47% te verminderen ten opzichte van 2005.

(poursuivant en néerlandais)

En condamnant la Belgique à réduire d'au moins 55 % ses émissions de gaz à effet de serre dans tous les secteurs d'ici à 2030, l'arrêt soulève toutefois des questions, dans la mesure où la contribution attendue de la Belgique par l'Union européenne consiste en une réduction des émissions de 47 % d'ici à 2030 par rapport à 2005 dans le secteur non soumis au système d’échange de quotas d’émission (ETS), c'est-à-dire hors industrie.

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10:44 § 229 → Vidéo
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(poursuivant en français)

L'objectif de réduction de l'ensemble des émissions bruxelloises de -47 % fixé dans le nouveau plan air-climat-énergie est donc conforme à l'objectif imposé par l'Europe à la Belgique. Il est impossible d'imposer des objectifs supplémentaires au secteur industriel pour Bruxelles puisqu'il n'y en a pratiquement pas sur son territoire. Il n'y a pas de grande industrie soumise à l'ETS, à l'exception d'une seule, ni de secteur de production d'énergie soumis à l'ETS en Région de Bruxelles-Capitale.

S'agissant des astreintes, l'association réclamait 1 million d'euros par mois de retard pour l'objectif de réduction non atteint. La cour attend les chiffres de 2022 à 2024 pour se prononcer à propos de cette demande. Cependant, je peux déjà signaler que la Région bruxelloise est celle des trois Régions qui a le plus réduit ses émissions directes dans les secteurs non ETS depuis 2005. En effet, sa diminution est de 30 % alors que celle de la Flandre n'est que de 17 %, par exemple.

(verder in het Frans)

De doelstelling om alle Brusselse broeikasgasemissies met 47% te verminderen is opgenomen in het nieuwe Gewestelijk Lucht-Klimaat-Energieplan en beantwoordt aan wat Europa België oplegt. Het is onmogelijk om de Brusselse industrie extra doelstellingen op te leggen, omdat er nauwelijks industrie is die onder het EU ETS valt.

De organisatie eiste 1 miljoen euro per maand vertraging. Het hof wacht op de cijfers van 2022 tot 2024 om daar een uitspraak over te doen. Ik kan echter al zeggen dat het Brussels Gewest zijn directe uitstoot in sectoren die niet onder het EU ETS vallen, sinds 2005 het sterkst heeft teruggedrongen, met 30%, terwijl Vlaanderen slechts 17% haalt.

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10:46 § 231 → Vidéo
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M. Tristan Roberti (Ecolo).- Monsieur le Ministre, la loi est dure, mais c'est la loi. Pour moi, la cour d'appel a eu raison de donner suite à l'action introduite, puisque les risques existent pour les citoyens. Nous l'avons encore vécu récemment avec les inondations inédites dans le Westhoek, région frontalière avec le nord de la France.

Dans le cadre des débats sur l'ordonnance du 17 juin 2021 modifiant l'ordonnance portant le Code bruxellois de l'air, du climat et de la maîtrise de l'énergie, nous avions défendu l'idée de fixer des objectifs obligatoires. Nous savions à l'époque que la société civile pourrait introduire des actions en justice. Nous avions été nous-mêmes, au Parlement, dans ce sens. Je pense qu'une douce pression sur l'ensemble des décideurs est utile et nécessaire. Le climat concerne tous les membres du gouvernement, toutes les administrations et toutes les communes : nous sommes tous concernés par l'atteinte des objectifs.

Au lendemain de cet arrêt, de nombreuses personnes ont réagi en se demandant de quoi les tribunaux se mêlaient, disant qu'ils n'étaient pas du tout du côté des écologistes dans cette logique. Au contraire, mon groupe pense qu'il est légitime de la part de la société civile d'attendre des politiques qu'ils tiennent leurs promesses et adoptent des mesures en faveur du climat. Je pense que cette douce pression ne peut être que favorable à des politiques telles que la zone de basses émissions, la stratégie Rénolution et la politique de mobilité dans son ensemble.

Nous aurons l'occasion de revenir sur le plan national énergie-climat, puisque plusieurs personnes ont introduit des questions sur l'accord intervenu en décembre. Nous pourrons échanger à cette occasion.

De heer Tristan Roberti (Ecolo).- Het hof van beroep heeft volgens mij goed gehandeld door in te gaan op de eis, want de burgers lopen wel degelijk risico.

Tijdens de besprekingen over de aanpassing van het Gewestelijk Lucht-Klimaat-Energieplan hebben we ons altijd voor bindende doelstellingen uitgesproken. Zachte druk op wie beslissingsmacht heeft, is nuttig en nodig.

De ochtend na het arrest vroegen nogal wat mensen zich af waar het gerecht zich mee bemoeide. Ze waren het niet eens met de groene logica. Mijn fractie meent echter dat de maatschappij van politici mag verwachten dat ze hun beloften nakomen en klimaatvriendelijke maatregelen nemen. De zachte druk kan de lage-emissiezone, Renolution en het mobiliteitsbeleid alleen maar ten goede komen.

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10:47 § 233 → Vidéo
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- De incidenten zijn gesloten.

- Les incidents sont clos.

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10:48 § 237 → Vidéo
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Question orale de M. Tristan Roberti

à M. Alain Maron, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative,

concernant le projet d'écoduc au-dessus de la chaussée de La Hulpe à Watermael-Boitsfort.

Mondelinge vraag van de heer Tristan Roberti

aan de heer Alain Maron, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Klimaattransitie, Leefmilieu, Energie en Participatieve Democratie,

betreffende het plan voor een ecoduct over de Terhulpensesteenweg in Watermaal-Bosvoorde.

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10:48 § 239 → Vidéo
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M. Tristan Roberti (Ecolo).- Les espaces forestiers en Région bruxelloise sont fortement morcelés par les autoroutes, et les voies ferrées et de pénétration. Les premières victimes de ce morcellement sont évidemment les animaux sauvages pour lesquels ces voies représentent autant d’obstacles les empêchant de passer d’un lieu à l’autre. La réalisation d’écoducs et d’écotunnels permet de limiter ce phénomène en offrant à la faune sauvage une possibilité de franchir les obstacles en sécurité. Plus les territoires sont grands et interconnectés, plus la biodiversité se développe.

En 2012, un premier écoduc a été construit à Watermael-Boitsfort au-dessus de la ligne ferroviaire 161 dans le cadre d’une collaboration avec Infrabel, en compensation de la perte de territoire forestier qu’a impliquée la mise à quatre voies de cette ligne dans le cadre du projet de réseau express régional (RER).

Depuis plusieurs années, la construction d’un second écoduc est envisagée à proximité de ce premier, pour permettre le passage de la faune vers une portion beaucoup plus importante de la forêt de Soignes. Cela concerne donc la chaussée de La Hulpe s’étendant jusqu’à l’axe de l'autoroute E411. Ce projet est d’autant plus important qu'il permettrait de relier deux réserves forestières intégrales de la forêt de Soignes qui font partie du patrimoine mondial de l’Unesco. Le Comité du patrimoine mondial a reconnu cette forêt comme un témoignage commun de l’évolution et de l’importance exceptionnelle de l’écosystème du hêtre en Europe depuis la dernière période glaciaire.

En 2021, vous aviez confirmé à ma collègue Ingrid Parmentier qu’un montant de 600.000 euros avait été réservé pour ce projet dans le cadre des avenants Beliris et que les montants relatifs à la réalisation seraient couverts par des avenants ultérieurs. Ma question vise donc à faire le point sur ce projet puisqu'il serait important de le voir aboutir.

Pouvez-vous indiquer où en sont les études relatives à ce projet ? Des plans et une demande de permis d’urbanisme sont-ils en préparation ?

Quel rôle Bruxelles Environnement joue-t-il dans ce dossier ? La Région est-elle étroitement associée aux études menées par Beliris ?

Dispose-t-on déjà d’indications concernant la mise en œuvre du projet ? Les avenants relatifs aux montants de réalisation seront-ils conclus ?

De heer Tristan Roberti (Ecolo).- De beboste zones in het Brussels Gewest worden doormidden gesneden door auto- en spoorwegen, die obstakels vormen voor wilde dieren. Dankzij ecoducten en ecotunnels kunnen die dieren die wegen in alle veiligheid oversteken. Een betere verbinding tussen hun territoria is dan ook goed voor de biodiversiteit.

In 2012 werd in Watermaal-Bosvoorde een eerste ecoduct over een spoorlijn gebouwd. In de buurt daarvan staat al jaren een tweede ecoduct gepland, waarlangs wilde dieren vlot naar het Zoniënwoud kunnen oversteken. Het zou bovendien twee bosreservaten verbinden die onder het werelderfgoed van de Unesco vallen.

In 2021 zei u dat er in het kader van de bijakten van Beliris 600.000 euro voor het project was uitgetrokken. De financiering van de bouw wordt in latere akten geregeld.

Hoever staan de studies over het tweede ecoduct? Bereidt u plannen en vergunningsaanvragen voor?

Welke rol speelt Leefmilieu Brussel in het dossier? Is het gewest betrokken bij de studies van Beliris?

Hebt u al zicht op de uitvoering van het project? Zijn de bijakten over de financiering van de uitvoering klaar?

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10:51 § 241 → Vidéo
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M. Alain Maron, ministre.- Reconnecter les habitats naturels clés fragmentés par l’urbanisation, comme la forêt de Soignes, est crucial afin de lutter contre le déclin, voire l'effondrement de la biodiversité.

Un budget de 800.000 euros était prévu dans l’avenant 14 de l’accord de coopération entre Beliris et la Région bruxelloise pour financer les études nécessaires à la construction de l’écopont de la chaussée de La Hulpe et l’aménagement de la piste cyclable le long de la chaussée, dans la continuité de la piste cyclable flamande jusqu’au rond-point de l’Europe.

Ce budget s’est révélé insuffisant pour réaliser la totalité des études. Un complément de 755.000 euros a été alloué dans l'avenant 15 pour permettre le financement de l’ensemble des analyses.

Le financement des travaux, quant à lui, devra faire l’objet de discussions entre le gouvernement fédéral et la Région bruxelloise dans le cadre des négociations de l’avenant 16.

Le dossier est piloté par Beliris avec la collaboration du maître-architecte de la Région de Bruxelles-Capitale, de Bruxelles Mobilité et de Bruxelles Environnement. La Région est donc étroitement associée à l’évolution des études menées par Beliris.

Le marché a été publié en mars 2023 après quelques études préparatoires visant à rédiger le cahier spécial des charges. Dix-sept bureaux d’études ont manifesté un intérêt pour le projet. Leurs offres ont été analysées par un jury composé de représentants de Beliris, de Bruxelles Environnement, de Bruxelles Mobilité et de l'équipe du maître-architecte de la Région de Bruxelles-Capitale. Ce jury a retenu cinq bureaux d’études, qui ont été invités à déposer un projet.

Les offres seront évaluées et un bureau d’études sera désigné dans le courant du premier semestre 2024. Il sera chargé de dessiner l’écopont sur la base des exigences du cahier spécial des charges, de réaliser les plans, d'entreprendre les démarches pour obtenir le permis d’urbanisme et de suivre l’exécution du chantier. Le dépôt de la demande de permis est prévu pour l’automne 2025. Le chantier devrait débuter à l’été 2027 et durer une bonne année. Le dossier progresse, au rythme imposé par l'ampleur du projet.

De heer Alain Maron, minister.- Om de afname van de biodiversiteit te stoppen, is het nodig dat natuurlijke habitats die door de verstedelijking versnipperd zijn geraakt, weer met elkaar worden verbonden.

In het samenwerkingsakkoord tussen Beliris en het gewest was een budget van 800.000 euro opgenomen voor een studie naar de bouw van een ecoduct over de Terhulpensesteenweg. Dat bleek echter ontoereikend. Daarom werd een bijkomend bedrag van 755.000 euro uitgetrokken.

Over de financiering van de werken zelf moeten de federale regering en de gewestregering nog tot een overeenkomst komen.

Beliris leidt het project samen met de bouwmeester, Brussel Mobiliteit en Leefmilieu Brussel. Het gewest is met andere woorden nauw bij de studies betrokken.

De aanbesteding werd in maart 2023 uitgeschreven. Zeventien studiebureaus toonden interesse, waarvan de jury er vijf selecteerde. Zij mogen een project indienen. In de eerste helft van 2024 wordt de opdracht toegewezen. De vergunningsaanvraag wordt in het najaar van 2025 ingediend, zodat de werken in de zomer van 2027 van start kunnen gaan. Ze zullen een jaar duren.

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10:53 § 243 → Vidéo
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M. Tristan Roberti (Ecolo).- La première fois que j'ai entendu parler de ce projet d'écoduc, j'étais tout jeune échevin de l'Environnement. Nous étions fin 2009 et c'était alors annoncé comme une réflexion. Le premier écoduc qui permettait de passer au-dessus des chemins de fer aboutissait à une portion assez réduite de la forêt de Soignes. Un nouvel écoduc avait donc tout son sens.

Nous suivons donc ce dossier depuis quelques années et c'est la première fois que nous disposons d'un calendrier. C'est aussi la première fois que nous obtenons des montants d'études, ce qui montre l'intérêt pour le dossier. Je vous remercie par conséquent pour le calendrier fourni et le détail de la procédure qui va bientôt aboutir à la désignation du bureau d'études.

Je rappelle que les avenants de Beliris portent sur l'écoduc, mais aussi sur la piste cyclable. Or, ces derniers mois, plusieurs collègues au niveau régional ont déclaré que 100 % du budget Beliris devait être injecté dans le métro. Je me demande parfois si ces collègues se rendent compte que de tels propos condamnent ce genre de projet.

Beliris, c'est aussi des réaménagements de parcs, des projets en faveur de l'environnement, de la réhabilitation de logements sociaux, etc. On l'a connu à Watermael-Boitsfort avec l'immeuble Hector Denis, sur le square des Archiducs. Je m'inquiète qu'à la veille de la campagne électorale aux niveaux régional et fédéral, certains collègues en appellent à consacrer 100 % du budget Beliris au métro. Cela condamnerait tous ces projets qui améliorent la qualité de vie dans notre Région.

- L'incident est clos.

(M. Tristan Roberti, président, reprend place au fauteuil présidentiel)

De heer Tristan Roberti (Ecolo).- Ik hoorde eind 2009 voor het eerst over de plannen voor dat ecoduct. Nu kunt u eindelijk een tijdschema en bedragen voor de studies voorleggen.

De bijakten van Beliris hebben overigens niet alleen betrekking op het ecoduct, maar ook op het fietspad in de omgeving.

De voorbije maanden hoorde ik hier regelmatig verklaren dat het budget van Beliris volledig naar de metro moest gaan. In dat geval komen verschillende projecten die de levenskwaliteit van de Brusselaars kunnen verbeteren, in gevaar.

- Het incident is gesloten.

(De heer Tristan Roberti, voorzitter, treedt opnieuw als voorzitter op)

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10:56 § 249 → Vidéo
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Mondelinge vraag van mevrouw Els Rochette

aan de heer Alain Maron, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Klimaattransitie, Leefmilieu, Energie en Participatieve Democratie,

betreffende de stand van zaken met betrekking tot de lachgasproblematiek in de afvalverbrandingssector.

Question orale de Mme Els Rochette

à M. Alain Maron, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative,

concernant l'état de la situation concernant le problème du gaz hilarant dans le secteur de l'incinération des déchets.

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10:56 § 251 → Vidéo
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Mevrouw Els Rochette (Vooruit.brussels).- Ik begin mijn vraag uitzonderlijk met een citaat.

Mme Els Rochette (Vooruit.brussels).- Exceptionnellement, j'entamerai ma question par une citation.

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10:56 § 253 → Vidéo
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(poursuivant en français)

« Le coût pour Bruxelles Propreté s'élève à 9 millions d'euros pour 2023. Et pour 2024, le gouvernement a doté l'agence de moyens supplémentaires à hauteur de 8 millions d'euros, nous indique le porte-parole d'Alain Maron, ministre bruxellois chargé de la Propreté. La présence de ces bonbonnes s'est encore accrue depuis début 2024, note le ministre dans une réponse à la députée bruxelloise Els Rochette de Vooruit. »

En lisant ceci, je me suis demandé si cela valait encore la peine de poser ma question.

(verder in het Frans)

"De kosten voor Net Brussel bedragen 9 miljoen euro voor 2023. Voor 2024 heeft de regering het agentschap 8 miljoen euro aan bijkomende middelen gegeven, zegt de woordvoerder van Alain Maron [...]. Sinds begin 2024 is het aantal lachgasflessen nog gestegen, zegt de minister in een antwoord aan Brussels volksvertegenwoordigster Els Rochette ..."

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10:57 § 255 → Vidéo
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(verder in het Nederlands)

De meeste antwoorden op mijn vragen heb ik vanochtend al in twee kranten kunnen lezen. Dit getuigt van weinig respect voor het parlement.

(poursuivant en néerlandais)

Donner la primeur à la presse n'est pas respectueux du Parlement.

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10:57 § 257 → Vidéo
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M. Alain Maron, ministre.- Ce n'est pas mon cabinet qui a décidé de cette communication. Nous avons été interrogés très régulièrement à ce propos, pas plus tard qu'hier ou avant-hier. Nous sommes contraints de fournir des éléments, j'en suis désolé.

Mme Els Rochette (Vooruit.brussels).- La politesse, Monsieur le Ministre, serait que lorsqu'une députée pose une question le 15 décembre, on signale aux journalistes qu'on va d'abord lui fournir une réponse plus d'un mois après, avant d'accorder une interview. Je pense que cela figure également dans le règlement du Parlement. Or, j'ai trouvé presque toutes les réponses à mes questions dans la presse. À quoi cela sert-il que je m'exprime encore aujourd'hui dans le cadre d'une question parlementaire ?

Vous vous justifiez au lieu de vous excuser, et je le déplore.

De heer Alain Maron, minister.- De journalisten stellen ons hierover geregeld vragen en dan moeten we wel antwoorden geven.

Mevrouw Els Rochette (Vooruit.brussels).- Het was beleefder geweest als u die journalisten verteld had dat u eerst in het parlement zou antwoorden voor u een interview gaf. Dat staat ook in het reglement, denk ik. Wat voor zin heeft het dat ik mijn vraag nog stel?

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10:58 § 261 → Vidéo
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Dit is dus dubbel werk.

Als je door Brussel loopt, tref je gegarandeerd lachgasverpakkingen aan op straat, naast vuilnisbakken enzovoort. Het is een ware plaag, die niet alleen schadelijk is voor de gezondheid van de gebruikers, maar ook gevaarlijk is voor verbrandingsovens, waar die verpakkingen dreigen te ontploffen. In de commissievergadering van 4 oktober 2023 zei u dat u al een aantal maatregelen betreffende lachgas had genomen. Zo werden er nieuwe procedures ingevoerd voor de veiligheid van de medewerkers van Net Brussel bij de ophaling van lachgasverpakkingen.

Voorts maakte u gewag van een communicatie- en bewustmakingscampagne onder het personeel van Net Brussel, bij de gemeenten en de federaties van de horeca en het nachtleven. Daarin werd zowel gewezen op de gezondheidsrisico's, als op de veiligheidsgevaren. U verwees toen ook naar de voorafgaande behandeling van afval dat mogelijk lachgaspatronen bevat, zoals afval dat afkomstig is van vuilnisbakken op straat. Samen met het gewestelijke sorteercentrum Recyclis zou u nagaan welke infrastructuur en middelen er nodig zijn voor zo'n voorafgaande behandeling. Er zou eveneens een testfase lopen om snel een oplossing te vinden.

Daarnaast verwees u in het verleden ook meermaals naar de federale regering. Half december 2023 besliste die dat lachgas zou worden opgenomen in de drugswetgeving, waardoor het bezit, het vervoer en de verkoop van lachgas nu dus strafbaar zijn en op dezelfde manier vervolgd worden zoals cannabis. Een verbod zal er echter niet toe leiden dat lachgasflessen morgen uit het straatbeeld verdwijnen of niet meer in de verbrandingsovens terechtkomen. Handhaving is belangrijk.

Wat is uw standpunt ten aanzien van het door de federale overheid ingevoerde verbod? Hoe zal het Brussels Gewest erop toezien dat het wordt nageleefd?

De vereniging van Belgische afvalverwerkers Belgian Waste-to-Energy vreest dat het verbod ertoe zal leiden dat de problematiek meer in de illegaliteit wordt geduwd. Hoe komt u tegemoet aan die bezorgdheid?

Hoe is het aantal ontploffingen of stilleggingen van verbrandingsovens door lachgasverpakkingen de afgelopen maanden geëvolueerd?

Tijdens de begrotingsbesprekingen in november 2023 zei u dat de regering 8 miljoen euro extra uittrekt om lachgasverpakkingen beter te sorteren. Kunt u toelichten voor welke concrete maatregelen dat geld zal dienen?

Hoe staat het vandaag met de resultaten van het proefproject met Recyclis en met eventuele andere maatregelen die u ondertussen hebt genomen?

Le protoxyde d'azote est nocif pour la santé des utilisateurs et ses contenants risquent d'exploser dans les incinérateurs.

En octobre 2023, vous avez déclaré avoir déjà pris des mesures, notamment pour assurer la sécurité des employés de Bruxelles Propreté lors de la collecte de ces emballages. Vous avez aussi évoqué une campagne de sensibilisation auprès de Bruxelles Propreté, des communes et des fédérations de l'horeca et de la vie nocturne. Vous avez enfin mentionné qu'en collaboration avec Recyclis, vous envisagiez d'examiner l'infrastructure et les moyens nécessaires au traitement préalable des déchets susceptibles de contenir des cartouches de protoxyde d'azote et de réaliser un test.

Depuis décembre 2023, le gouvernement fédéral a inclus le protoxyde d'azote dans la législation sur les drogues. Sa possession, son transport et sa vente sont désormais punissables. Que pensez-vous de cette interdiction ? Comment la Région veillera-t-elle à son respect ? Que répondez-vous à ceux qui craignent que l'interdiction fasse basculer la question dans l'illégalité ?

Quelle est l'évolution du nombre d'explosions ou d'arrêts d'incinérateurs causés par des emballages de protoxyde d'azote ces derniers mois ?

À quelles mesures les 8 millions d'euros destinés à améliorer le tri des contenants de protoxyde d'azote seront-ils affectés ?

Quels sont les résultats du projet pilote avec Recyclis ? Quelles autres mesures avez-vous prises ?

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11:00 § 263 → Vidéo
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De heer Alain Maron, minister.- We hebben het al meermaals gehad over dit probleem en ik zal in mijn antwoord dan ook niet herhalen wat ik al eerder heb gezegd.

Sinds eind 2022 zijn kleine gaspatronen voor culinair gebruik, waarmee lachgas oneigenlijk werd gebruikt, vervangen door verpakkingen met een volume van een tot drie liter en een gewicht van 1,5 tot 3 kg. Meestal zijn die van staal gemaakt. Die verpakkingen veroorzaken de moeilijkheden die de afvalverwerkende bedrijven ondervinden.

De federale regering heeft onlangs een koninklijk besluit goedgekeurd waardoor de invoer, het vervoer, het bezit en de aankoop van lachgas worden verboden. Het vormt een aanvulling op het arsenaal van operationele en prudentiële maatregelen die het gewest al heeft genomen en de communicatie die het heeft verspreid.

Toch biedt die tekst in zijn huidige vorm slechts een zeer gedeeltelijk antwoord op het probleem. Ten eerste lost een verbod op zich het gebruiksprobleem niet op. Alleen handhaving volstaat niet.

Er moeten regels komen om aan risicopreventie en bewustmaking te doen. Het probleem moet in zijn volle omvang bij de bron worden aangepakt in plaats van uitsluitend op een verbod in te zetten. Om die reden werden organisaties die zich bezighouden met verslavingszorg, verzocht om de nieuwe problematiek aan bod te laten komen in hun preventieve acties.

M. Alain Maron, ministre.- Les difficultés rencontrées par les entreprises de traitement des déchets sont liées au remplacement, fin 2022, des cartouches de protoxyde d'azote à usage alimentaire par des bonbonnes de 1 à 3 litres.

L'arrêté royal interdisant l’importation, le transport, la possession et l’achat de protoxyde d’azote approuvé récemment par le gouvernement fédéral ne répond que partiellement à la problématique soulevée.

D'abord, l'interdiction ne résout pas le problème de consommation. Il faut aussi de la prévention des risques et de la sensibilisation. Les associations s'occupant d'assuétudes ont ainsi été invitées à intégrer cette nouvelle problématique dans leurs actions de prévention.

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11:03 § 265 → Vidéo
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Wat repressie betreft, blijft de huidige tekst medisch en technisch gebruik van lachgas toestaan, net als het gebruik van lachgas als voedingsadditief. Er is echter geen omkadering voor de toepassingen die worden toegestaan. Daarom zal ik de federale minister van Economie interpelleren tijdens de volgende interministeriële conferentie Leefmilieu.

Op grond van overleg met de operatoren die zorgen voor het afvalbeheer in het algemeen en met Net Brussel in het bijzonder, vraag ik om een verbod op basis van de soorten verpakkingen die vrij verkrijgbaar mogen zijn. In Frankrijk en Nederland bijvoorbeeld is het enkel toegestaan om beperkte hoeveelheden van kleine lachgaspatronen voor slagroomspuiten te verkopen aan privépersonen.

Ik zal daarom blijven pleiten voor aanpassingen aan de wetgeving die een pragmatische, functionele aanpak ten gunste van risicopreventie bevorderen en die de instanties op het terrein tot verantwoordelijkheid aanzetten door hun geschikte instrumenten te geven om actie te ondernemen.

Ondertussen vinden er in Brussel echter nog steeds evenveel ontploffingen plaats en zijn er sinds begin 2024 nog meer flessen met lachgas aangetroffen, wat waarschijnlijk een gevolg is van de eindejaarsfeesten. Op industrieel niveau garanderen versterkte maatregelen en preventieve controles momenteel de continuïteit van de verbrandingsoven, maar de situatie blijft zorgwekkend en afhankelijk van onvoorspelbare explosies. Er doen zich nog steeds evenveel explosies voor, maar ze veroorzaken minder schade.

Comme ce texte continue à autoriser certains usages du protoxyde d'azote sans les encadrer, j'aborderai le sujet en conférence interministérielle de l'Environnement.

Sur la base de mes échanges avec les opérateurs de la gestion des déchets, je demande une interdiction de certains types de contenants en vente libre. Je continuerai à plaider pour des adaptations de la législation qui favorisent la prévention pragmatique des risques et qui responsabilisent les acteurs de terrains en leur fournissant les outils adéquats.

À Bruxelles, le nombre d'explosions est stable, mais le nombre de bombonnes a augmenté en janvier, probablement à la suite des fêtes. Au niveau industriel, des mesures renforcées et des contrôles préventifs permettent le fonctionnement continu des incinérateurs, mais la situation reste préoccupante et tributaire d’explosions imprévisibles.

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11:05 § 267 → Vidéo
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Ik verwijs naar de voorafgaande behandeling van afval die Recyclis heeft getest en die een private afvalverwerker inmiddels toepast. Het gaat om een procedé waarvoor de regering acht miljoen euro heeft uitgetrokken. Daardoor kan Net Brussel dagelijks 200 tot 250 kg risicoafval van de rest scheiden. Op die manier werd in 2023 voorkomen dat meer dan 70 ton lachgasflessen in verbrandingsovens belandde. Helaas is het niet mogelijk om die ingrijpende behandeling toe te passen op de 1.000 tot 1.500 ton afval dat dagelijks in de fabriek wordt verwerkt.

Het aantal lachgasflessen dat bij controles van vuilniswagens of in residu's van de verbrandingsoven wordt geteld, laat vermoeden dat de maatregelen weliswaar doeltreffend zijn, maar het risico op ontploffingen niet volledig kunnen voorkomen. Dat ligt aan het zeer hoge aantal lachgasverpakkingen in het Brusselse afval.

Les 8 millions d’euros débloqués par le gouvernement furent consacrés au procédé de prétraitement des déchets testé par Recyclis, qui permet à Bruxelles Propreté d'isoler chaque jour plus de 200 tonnes de déchets à risque. En 2023, plus de 70 tonnes de bonbonnes ont ainsi été captées.

La quantité de bonbonnes retrouvées lors des contrôles des camions poubelles ou dans les résidus des incinérateurs indique que les mesures sont efficaces, mais le risque subsiste.

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11:07 § 269 → Vidéo
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Mevrouw Els Rochette (Vooruit.brussels).- Het is zeer positief dat ook vzw's die zich bezighouden met verslavingszorg, aandacht zullen besteden aan de preventie van het gebruik van lachgas en dat risicopreventie centraal zal staan. Hebt u daar ook bijkomende middelen voor uitgetrokken? Ik verwijs bijvoorbeeld naar onderzoek om na te gaan wie de gebruikers zijn en op welke manier ze het best bereikt kunnen worden.

Er wordt dus zeventig ton lachgasflessen uit het Brusselse afval gehaald. Dat is enorm. Het probleem is duidelijk erg groot. In een vorig antwoord had u het over experimenten met bepaalde methoden om zulke gasflessen tijdig te detecteren in het afval. Zijn daar resultaten mee geboekt of worden ze nog steeds manueel opgespoord?

Mme Els Rochette (Vooruit.brussels).- Il est positif de mêler associations qui s'occupent des toxicomanes à la prévention des risques liés au protoxyde d'azote et que celle-ci soit centrale. Des moyens sont-ils prévus à cette fin ?

Les méthodes testées pour détecter les bonbonnes dans les déchets ont-elles été concluantes ? Leur captation est-elle encore manuelle ?

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11:09 § 271 → Vidéo
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M. Alain Maron, ministre.- Le tri préalable devient un point central de cette discussion. Bruxelles Propreté travaille à l'amélioration des techniques de tri préalable pour les rendre plus efficaces et potentiellement moins coûteuses. Elle cherche des lieux, sur le territoire régional, où ce tri pourrait être opéré.

La tâche n'est pas simple, étant donné les quantités de déchets devant être triées en amont de l'incinérateur. Cette situation ne peut pas continuer : le coût sociétal est trop important. J'en appelle donc au niveau fédéral pour qu'il légifère, à l'instar de la France et des Pays-Bas, même si cela ne résoudra pas tous les problèmes. Je ne comprends pas pourquoi ce dossier n'avance pas. Nous avons déjà envoyé des signaux à ce sujet, mais j'en parlerai directement au ministre fédéral compétent au sein des instances de concertation.

De heer Alain Maron, minister.- Net Brussel werkt inderdaad aan betere technieken om afval te scheiden en zoekt ook locaties waar ze die technieken kan toepassen. De hoeveelheid afval die nog gescheiden moet worden voor het in de verbrandingsoven gaat, is enorm. Ik roep de federale overheid dan ook op om spoedig de nodige wetgeving uit te vaardigen.

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11:10 § 273 → Vidéo
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Mevrouw Els Rochette (Vooruit.brussels).- Zijn er voldoende middelen beschikbaar voor de verenigingen die zich met de verslavingsproblematiek bezighouden?

Mme Els Rochette (Vooruit.brussels).- Y a-t-il assez de moyens pour les associations travaillant dans le secteur des assuétudes ?

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11:10 § 275 → Vidéo
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M. Alain Maron, ministre.- Les associations qui travaillent dans le secteur des assuétudes n'ont pas considéré cette thématique comme une priorité jusqu'à présent, au regard d'autres problèmes plus urgents dans leur champ d'activité. Cela étant dit, ces associations connaissent bien ce produit, ses effets et ses utilisateurs. Il subsiste peu d'inconnues à son sujet.

- L'incident est clos.

De heer Alain Maron, minister.- Die verenigingen vinden de kwestie tot nu toe geen prioriteit, maar ze zijn wel goed op de hoogte van alle aspecten.

- Het incident is gesloten.

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11:11 § 279 → Vidéo
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Question orale de Mme Gladys Kazadi

à M. Alain Maron, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative,

concernant la qualité des sols.

Mondelinge vraag van mevrouw Gladys Kazadi

aan de heer Alain Maron, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Klimaattransitie, Leefmilieu, Energie en Participatieve Democratie,

betreffende de bodemkwaliteit.

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11:11 § 281 → Vidéo
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Mme Gladys Kazadi (Les Engagés).- À la suite de la stratégie de l'Union européenne pour la protection des sols à l'horizon 2030 et la proposition de directive du Parlement européen et du Conseil relative à la surveillance et à la résilience des sols, le programme bruxellois Good Soil a vu le jour.

Il est essentiel de préserver nos sols, base de nos écosystèmes. Nous devons lutter contre la compaction, la pollution, l’imperméabilisation, l’érosion, ainsi que contre la perte de nutriments, de matières organiques et de biodiversité de nos sols. Bruxelles Environnement fait aujourd’hui des analyses et donne des avis à ce sujet. Il apparaît que 40 % des sols seraient dégradés. Si la méthode de calcul européenne était appliquée, ce chiffre serait de 98 %. Or, l’objectif européen est d’atteindre 100 % de sols sains d'ici à 2050. La route est donc longue.

Le gouvernement bruxellois doit approuver cette stratégie en 2024. Bruxelles Environnement aurait, pour ce faire, développé un indice de qualité des sols bruxellois baptisé indice de qualité des sols bruxellois (IQSB).

Quel est votre calendrier jusqu’à la fin de la législature pour avancer de manière décisive dans l’amélioration de la qualité des sols ?

Comment est composé l’IQSB ? Quelles sont les différences avec la méthode de calcul européenne ? Comment justifiez-vous ces différences ?

Quels sont les accompagnements et les méthodes mises en place afin d’améliorer la vie dans nos sols ? Quels en sont les résultats ?

Depuis le début de législature, comment le gouvernement a-t-il lutté contre la pollution des sols (nombre d’études réalisées, nombre de sols identifiés, type de pollution, nombre de chantiers réalisés, coût total, stratégie, priorisation et surface) ?

Mevrouw Gladys Kazadi (Les Engagés).- De bodems vormen de basis van het ecosysteem en moeten dus beschermd worden. We moeten strijden tegen vervuiling, ondoordringbaarheid, erosie en bodemverarming. 40% van de bodems is volgens Leefmilieu Brussel aangetast, maar volgens de Europese normen is dat 98%.

Nochtans streeft de EU in haar bodemstrategie naar 100% gezonde bodems tegen 2050. De Brusselse regering moet die strategie in 2024 goedkeuren. Daarom heeft Leefmilieu Brussel de Index voor Bodemkwaliteit in Brussel (IBKB) uitgewerkt, want er is nog veel werk aan de winkel.

Wat zult u deze regeerperiode nog doen voor de bodemkwaliteit?

Uit welke elementen bestaat de IBKB? Wat is het verschil met de Europese berekeningswijze? Waarom gebruikt Brussel niet gewoon die?

Hoe werkt u aan de biodiversiteit in de bodems? Welk resultaat heeft dat?

Hoe heeft de regering deze regeerperiode gestreden tegen bodemvervuiling?

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11:13 § 283 → Vidéo
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M. Alain Maron, ministre.- Notre sol est non seulement notre socle physique, mais aussi une ressource et un patrimoine essentiels pour garantir un environnement urbain durable et de qualité. L’ordonnance « Sols » et les législatures précédentes se sont essentiellement préoccupées de la gestion des diverses pollutions. Et il reste beaucoup à faire, comme l’a mis en évidence la prise de conscience de la présence de substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS) dans nos sols et nos eaux souterraines.

Désormais, nous constatons qu’il ne suffit pas d’avoir un sol sain. Encore faut-il qu'il soit, le plus possible, qualitatif et vivant. Si tel est le cas, il retiendra le carbone, il absorbera l’eau de pluie pour lutter contre les inondations et les sécheresses, il se prêtera à une agriculture urbaine florissante, il favorisera le maintien de la biodiversité, etc.

Cette problématique émerge également au niveau européen. Ainsi, l’Union européenne a, comme vous l’évoquez, lancé en septembre 2021 une mission intitulée « Un pacte pour des sols sains en Europe » et, le 5 juillet dernier, la Commission européenne a publié un projet de directive sur la surveillance et la résilience des sols.

Sans attendre l’adoption d’un cadre européen contraignant, nous avons entrepris avec Bruxelles Environnement, dès le début de la législature, l’élaboration de la stratégie Good Soil. Elle vise une gestion intégrée et durable des sols pour lutter contre divers types de dégradations telles que l’artificialisation, la compaction, l’érosion ou les pertes en nutriments et matières organiques, et pour régénérer les sols existants.

Cette stratégie, concertée avec les parties prenantes entre juin et octobre 2023, sera soumise au gouvernement dans le courant de ce mois. Elle permettra à la prochaine majorité régionale, quelle qu’elle soit, d’intégrer pleinement cette problématique dans son programme d’action.

La fin de la législature est aussi marquée par la présidence du Conseil des ministres de l'Environnement de l'Union européenne, que j’assume avec le soutien des administrations, dont Bruxelles Environnement. Dans ce cadre, nous suivons de très près le dossier de la directive européenne sur les sols. Nous avons l’ambition de parvenir à l'adoption d'une orientation générale du Conseil sur ce dossier en juin, c’est-à-dire à un accord entre les 27 États membres sur une position commune en vue des négociations avec la Commission et le Parlement.

Une réunion formelle du Conseil des ministres de l'Environnement de l'Union européenne est déjà prévue en mars, mais l'agenda étant déjà très chargé, nous misons sur la deuxième réunion formelle, qui se tiendra en juin.

De heer Alain Maron, minister.- De bodem is essentieel voor een duurzame en kwaliteitsvolle stedelijke omgeving. In het verleden hield het gewest zich vooral bezig met de vervuiling - en er is zeker nog werk op dat vlak -, maar ondertussen beseffen we dat een gezonde bodem niet voldoende is. Die moet ook voldoende leven bevatten. Een kwaliteitsvolle bodem houdt koolstof vast, absorbeert het regenwater, zorgt voor het behoud van de biodiversiteit en is geschikt voor stadslandbouw.

De Europese Unie kwam in september 2021 inderdaad met een strategie voor gezonde bodems en op 5 juli 2023 publiceerde de Europese Commissie een voorontwerp van richtlijn daarover. Brussel heeft daar niet op gewacht om zijn eigen strategie uit te werken, die Good Soil heet. Die omvat maatregelen tegen verharding, verarming en erosie en voor het regenereren van bestaande bodems. Over die strategie hebben we overlegd met alle betrokkenen en deze maand wordt ze voorgelegd aan de regering.

Dit voorjaar zit ik de Europese ministerraad van de milieuministers voor en in dat kader zal ik de ontwikkeling van de Europese richtlijn van nabij opvolgen. Het doel is dat de ministerraad tegen juni een algemene oriëntatie goedkeurt, dat wil zeggen een akkoord tussen de lidstaten over een gemeenschappelijk standpunt in de gesprekken met de Commissie en het Parlement.

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11:15 § 285 → Vidéo
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Parallèlement à ce processus européen, Bruxelles Environnement est chargé de préparer la nouvelle ordonnance « Sols », conformément à la future directive et à la stratégie Good Soil.

Concernant l'indice de qualité des sols bruxellois (IQSB), il faut rappeler qu'il est antérieur à la proposition de directive européenne sur les sols en préparation. Il s'obtient en réalisant une série de tests de terrain et d'analyses en laboratoire sur des échantillons de sol. À chaque paramètre mesuré correspondent des points dont on fait la moyenne. Chaque valeur paramétrique participe donc au diagnostic global de santé du sol, mais ne le déclasse pas totalement en cas de mauvaise valeur. La méthode de calcul européen est très différente et est toujours en discussion. Elle ne fait donc pas encore l'objet d'un consensus.

Parallèlement à l’élaboration de la stratégie Good Soil, une série de mesures ont d’ores et déjà été mises en place pour améliorer la vie dans nos sols. Il s’agit notamment d’outils tels que les campagnes d’analyse Good Soil, l'utilisation de l’IQSB, du guide « Teste ton sol » destiné au citoyen, ainsi que des guides de sensibilisation en lien avec la production alimentaire, l’économie circulaire ou encore la construction.

Bruxelles Environnement pousse à tenir compte de la problématique Good Soil dans l’élaboration des plans et programmes régionaux tels que le plan air-climat-énergie, le plan régional d'affectation du sol, le règlement régional d'urbanisme, les plans d'aménagement directeurs (PAD) comme le PAD Défense qui a bénéficié d’analyses de sol menées par Bruxelles Environnement.

En outre, de nouveaux codes de bonnes pratiques ont été établis, tels que « Sol vivant et chantiers de construction », ou sont en cours d’élaboration, notamment « Gestion durable des sols et traitement de sols dégradés ».

Enfin, depuis 2021, Bruxelles Environnement organise des campagnes d’analyse du sol qui ont permis de dresser une cartographie régionale de leur qualité.

S'agissant de la pollution des sols, qui reste une problématique de premier plan comme on le voit avec les substances per- et polyfluoroalkylées, la stratégie de priorisation est inscrite dans l’ordonnance « Sols ». Elle implique des obligations de diagnostic en fonction de faits générateurs déterminés lors de ventes ou des cessations d’activités. Ensuite, les terrains pollués sont traités en fonction des risques pour la santé et l’environnement.

Depuis le début de l'actuelle législature, 1.753 terrains ont fait l’objet de 3.811 études pour une surface totale de 3.172 ha. Un peu plus de la moitié des terrains analysés présentaient des pollutions. Au total, 368 terrains, pour un total de 629 ha, ont été dépollués depuis le début de la législature. La responsabilité et le coût de ces interventions sont à charge des propriétaires ou des exploitants. On estime que leur coût total avoisine les 400 millions d'euros. Les coûts élevés que représentent les pollutions passées montrent tout l'intérêt de cesser de polluer notre environnement.

Parallel daarmee werkt Leefmilieu Brussel aan een nieuwe ordonnantie die aansluit bij Good Soil.

De Index voor Bodemkwaliteit in Brussel (IBKB) is al ouder dan de Europese richtlijn. Hij wordt bepaald aan de hand van een reeks tests ter plaatse en bodemstalen in het laboratorium. Aan elke parameter wordt een score toegekend en daarvan wordt het gemiddelde bepaald. De Europese berekeningswijze is helemaal anders; daar is trouwens nog geen consensus over.

Naast het uitwerken van Good Soil hebben we ook al maatregelen genomen, zoals het gebruik van de IBKB en een gids over bodemgebruik voor de burgers. Leefmilieu Brussel houdt rekening met Good Soil bij de uitwerking van allerlei gewestelijke plannen en programma's, zoals de richtplannen en de Gewestelijke Stedenbouwkundige Verordening. Het heeft overzichten gemaakt van goede praktijken en voert sinds 2021 bodemanalyses uit aan de hand waarvan een gedetailleerde kaart van de bodemkwaliteit is opgesteld.

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11:19 § 287 → Vidéo
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Mme Gladys Kazadi (Les Engagés).- Nous constatons que nos sols sont encore fort pollués. Il me tarde de découvrir cette stratégie une fois qu'elle aura été validée. Lorsqu'elle sera présentée au gouvernement et portée à notre connaissance, je ne manquerai pas de vous réinterroger sur son contenu.

Les codes de bonne conduite qui ont été établis sont-ils contraignants ?

Mevrouw Gladys Kazadi (Les Engagés).- Onze bodems zijn nog steeds sterk vervuild. Ik kijk dan ook uit naar de gewestelijke strategie en zal u daar zeker over ondervragen.

Zijn de goede praktijken waarover u sprak bindend?

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11:19 § 289 → Vidéo
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M. Alain Maron, ministre.- Les codes de bonne conduite ne sont pas contraignants, mais les ordonnances le sont, bien évidemment.

- L'incident est clos.

De heer Alain Maron, minister.- Nee, maar de ordonnanties zijn dat natuurlijk wel.

- Het incident is gesloten.

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11:20 § 293 → Vidéo
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Question orale de M. Gaëtan Van Goidsenhoven

à M. Alain Maron, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative,

concernant la suppression, de l'atlas hydrographique, de certains étangs situés à Neerpede.

Mondelinge vraag van de heer Gaëtan Van Goidsenhoven

aan de heer Alain Maron, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Klimaattransitie, Leefmilieu, Energie en Participatieve Democratie,

betreffende de verwijdering van bepaalde vijvers in Neerpede uit de hydrografische atlas.

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11:20 § 295 → Vidéo
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M. Gaëtan Van Goidsenhoven (MR).- Mis à l’enquête publique entre le 24 novembre et le 24 décembre dernier, le nouvel atlas hydrographique, dont la mise à jour était fort attendue par de nombreux citoyens soucieux de la préservation de l’environnement, a pour objectif de définir le statut juridique des cours d'eau non navigables, de fossés importants pour le réseau hydrographique et des étangs régionaux gérés par Bruxelles Environnement.

Cette mise à jour était fort attendue, car le classement d'un cours d’eau permet à ce dernier de jouir d’une certaine protection. Or, des points d’eau tels que le marais Wiels n’y figuraient pas jusqu’alors. Je vous ai d’ailleurs récemment interpellé sur le sujet.

Toutefois, si l'atlas hydrographique compte désormais de nouveaux cours d’eau, d’autres, au contraire, en ont été supprimés. C’est le cas des points d’eau présents dans le parc des Étangs à Anderlecht. Et si le grand étang du parc de la Pede est bel et bien repris dans ce nouvel atlas, ce n’est plus le cas des étangs Marius Renard, de l'étang Moyen et de l'étang Mayfair ou encore de celui du parc Astrid. Tout un pan des cours d’eau anderlechtois se retrouverait donc sans protection si ce nouvel atlas hydrographique devait être adopté.

Les riverains sont inquiets de cette suppression, redoutent des incidences sur la gestion de ces points d’eau et se posent des questions sur les intentions de Bruxelles Environnement sur l'avenir de ces lieux. Il s’agit pourtant d’endroits qui présentent un intérêt patrimonial particulier et qui sont essentiels à la protection des affluents du Neerpedebeek et des autres sources avoisinantes. La décision intrigue, dans un contexte de sensibilisation accrue à la sauvegarde de notre biodiversité, mais aussi de menace pour les étangs de Neerpede qui sont pressentis comme lieux de baignade.

Quelles raisons justifient le retrait de ces points d’eau de l’atlas hydrographique ? Sur quels critères Bruxelles Environnement s’est-elle basée pour prendre cette décision ?

Des consultations publiques ont-elles eu lieu ou des études d'incidences environnementales ont-elles été réalisées avant que ne soit prise la décision de retirer ces points d’eau de l’atlas ? Dans l'affirmative, pourriez-vous en fournir les détails ?

Quels ont été les principaux retours et préoccupations exprimés par les citoyens lors de la consultation publique sur le retrait des étangs anderlechtois de l'atlas hydrographique ? Étudie-t-on les rétroactes de cette décision ?

Des sessions de consultation et d’informations se sont-elles tenues à cet égard durant l’enquête publique et, dans l'affirmative, qu’en est-il ressorti ?

Pouvez-vous garantir que l’avis citoyen est bel et bien pris en considération par Bruxelles Environnement dans le cadre de la révision de l’atlas hydrographique ?

Enfin, quelles sont les prochaines étapes de la mise en œuvre du nouvel atlas hydrographique ?

De heer Gaëtan Van Goidsenhoven (MR).- Het doel van de hydrografische atlas is het juridische statuut bepalen van niet-bevaarbare waterlopen, voor het waternetwerk belangrijke plassen en door Leefmilieu Brussel beheerde vijvers.

De atlas is onlangs bijgewerkt. Daar werd naar uitgekeken, want waterlopen of plassen die erin zijn opgenomen, genieten een zekere bescherming. Een aantal plassen zijn er echter uit verdwenen, waaronder een reeks vijvers in Anderlechtse parken. Die verliezen hun bescherming als de bijgewerkte atlas wordt goedgekeurd.

De omwonenden maken zich zorgen en vragen zich af wat Leefmilieu Brussel met de plassen van plan is. De vijvers zijn belangrijk voor de bescherming van de zijtakken van de Neerpedebeek. De beslissing om ze te schrappen vormt een bedreiging voor de vijvers van Neerpede, waar in de toekomst zal mogen worden gezwommen.

Welke criteria hanteerde Leefmilieu Brussel om de vijvers uit de atlas te halen?

Vond er vooraf een openbaar onderzoek of een milieueffectenstudie plaats? Zo ja, kunt u die toelichten?

Wat zijn de belangrijkste bezorgdheden van de omwonenden over de schrapping? Onderzoekt u de voorgeschiedenis van de beslissing? Vonden er overleg- en informatiesessies plaats tijdens het openbaar onderzoek? Zo ja, wat leverden die op? Kunt u garanderen dat Leefmilieu Brussel bij de herziening van de atlas rekening houdt met de mening van de omwonenden?

Wat zijn de volgende stappen in de herziening van de atlas?

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11:23 § 299 → Vidéo
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M. Alain Maron, ministre.- Ma réponse sera en partie la même que celle que je vous ai donnée récemment concernant la non-inscription de la roselière du marais Wiels à l’atlas du réseau hydrographique de la Région de Bruxelles-Capitale. Je parle donc bien de la roselière et non du marais.

L’ordonnance du 16 mai 2019 relative à la gestion et à la protection des cours d’eau non navigables et des étangs ne prévoit pas que l’atlas cartographie de manière exhaustive les éléments hydrologiques de la Région bruxelloise. L’ordonnance impose seulement de cartographier deux types d’éléments : les cours d’eau non navigables gérés par la Région ou les communes, et les étangs gérés par Bruxelles Environnement.

J'ai déjà indiqué que l'objectif est de modifier ce cadre réglementaire, qui est insatisfaisant et dont on ne perçoit pas tout à fait le sens. Entre-temps, Bruxelles Environnement respecte l'ordonnance.

Pour apaiser vos craintes, je vous confirme que les étangs communaux, comme ceux d’Anderlecht, bien qu’ils ne soient pas repris à l’atlas hydrographique pour des raisons qui découlent de l'ordonnance, font bien l’objet de mesures générales de protection. Il s’agit d’une situation de droit applicable à une situation de fait. Par ailleurs, ces étangs sont repris au plan régional d'affectation du sol et bénéficient ainsi de la prescription 0.4 qui interdit leur suppression ou leur réduction en surface.

La protection du maillage bleu bruxellois est une vraie préoccupation du gouvernement. Ainsi, le plan opérationnel de Neerpede vise la revalorisation du Neerpedebeek et du chapelet d’étangs du parc de Neerpede au profit de la biodiversité et d’activités récréatives en lien avec la nature. Les projets portant sur les étangs Moyen et Mayfair, actuellement à l’instruction, en sont la première étape.

De heer Alain Maron, minister.- In de hydrografische atlas worden alleen de door het gewest of de gemeenten beheerde waterlopen en de door Leefmilieu Brussel onderhouden vijvers opgenomen. Omdat de reden daarvoor onduidelijk is, wil de regering dat wijzigen, maar tot het zover is, houdt Leefmilieu Brussel zich aan de geldende regels.

Ik kan u echter geruststellen: de gemeentelijke vijvers, waaronder die in Anderlecht, zijn niet in de atlas opgenomen, maar zijn wel beschermd. Ze zijn overigens wel opgenomen in het Gewestelijk Bestemmingsplan, met als gevolg dat ze niet gedempt of ingeperkt kunnen worden.

De regering wil de wateren in het gewest absoluut beschermen. Voor Neerpede houdt dat herwaardering van de Neerpedebeek en de vijvers in het Neerpedepark in.

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11:25 § 301 → Vidéo
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À cette occasion, il a été clairement exposé que seuls les étangs régionaux au sens de l’article 6 de l’ordonnance seraient repris à l’atlas, conformément à l'ordonnance.

Au sujet de l’enquête publique qui vient de se clôturer, Bruxelles Environnement a reçu une série de remarques concernant l’absence de cartographie des étangs non régionaux. Les réclamants auraient souhaité que le réseau hydrographique apparaisse de manière exhaustive, dans un souci de préservation globale des cours d’eau et des étangs, de leur qualité intrinsèque et de la riche biodiversité qui caractérise ces milieux aquatiques.

Je comprends et j’adhère pleinement à ce souhait. Il serait en effet précieux de disposer à terme d’une cartographie qui reprenne tous les cours d’eau, étangs, marais, fossés et sources ainsi que le canal. Je pense que cela pourrait être un chantier prioritaire pour la prochaine législature. Si j'ai mon mot à dire, j'y serai en tout cas particulièrement attentif.

Même s’il n’est pas exhaustif, le projet d’atlas actuel, qui a requis quatre ans de travail au sein du département eau de Bruxelles Environnement, est conforme à l’ordonnance et permet son entrée en vigueur pleine et entière pour une meilleure protection de notre réseau hydrographique. C’est une première étape importante et qualitative, même si la législation devrait évoluer et, par conséquent, l'atlas aussi afin d'être le plus exhaustif possible.

Le gouvernement statuera prochainement en deuxième lecture sur la base d’une analyse des remarques émises lors de l’enquête publique et des avis des instances consultatives. Le projet d’arrêté sera ensuite soumis au Conseil d’État avant son adoption définitive.

Tijdens het openbaar onderzoek ontving Leefmilieu Brussel een reeks opmerkingen over het feit dat de niet door het gewest beheerde vijvers niet in de atlas voorkwamen. De betrokkenen zouden liever zien dat het volledige waternetwerk erin wordt opgenomen om het, samen met zijn rijke biodiversiteit, te beschermen.

Ik begrijp dat en sta ook achter het idee om op termijn een atlas van het volledige waternetwerk op te stellen. Dat neemt niet weg dat de huidige atlas aan de wettelijke regels voldoet en zal bijdragen aan een betere bescherming van de Brusselse waterlopen en -plassen.

De regering buigt zich binnenkort in tweede lezing over de opmerkingen en de adviezen. Vervolgens wordt het ontwerpbesluit voor de definitieve goedkeuring aan de Raad van State voorgelegd.

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11:27 § 303 → Vidéo
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M. Gaëtan Van Goidsenhoven (MR).- S'agissant du marais Wiels, il n'a pas été inscrit dans l'atlas hydrographique. Ce qui a troublé les citoyens dans le cas de Neerpede, c'est que certains étangs, précédemment relevés, aient été retirés de l'atlas. Dans un contexte où le débat sur l'étang Moyen n'est pas apaisé, cela n'a pas manqué de susciter une inquiétude particulière.

Monsieur le Ministre, vous semblez partager l'opinion selon laquelle il est précieux de cartographier de manière exhaustive l'ensemble des cours d'eau, étangs, marais et fossés en Région bruxelloise. Ce travail me semble en effet nécessaire et important au regard du rôle très particulier que joue la présence de l'eau dans des écosystèmes parfois fragiles et rares. Il ne sera évidemment pas réalisé au cours de cette législature, mais je note que vous espérez qu'il le soit sous la prochaine.

L'attention portée par le public à ces lieux humides témoigne d'une implication de la société civile dans la conservation de la nature, mais elle nous oblige aussi, en tant que responsables publics, à répondre de façon intelligente et proactive à ces inquiétudes pour conserver la nature de la meilleure manière qui soit.

M. Alain Maron, ministre.- Je tiens à apporter une petite correction : les étangs n'ont pas été retirés de l'atlas hydrographique de 1956, puisqu'à cette époque, ils n'existaient pas.

- L'incident est clos.

De heer Gaëtan Van Goidsenhoven (MR).- Wat de omwonenden verontrust, is dat de vijvers van Neerpede vroeger wel in de atlas stonden en nu niet meer.

U lijkt het idee genegen om het volledige waternetwerk in de atlas op te nemen. Dat is belangrijk, gezien de belangrijke rol die water speelt voor soms kwetsbare en zeldzame ecosystemen. Laten we hopen dat de volgende regering daar werk van maakt.

De heer Alain Maron, minister.- Ik wil er toch even op wijzen dat de vijvers niet uit de hydrografische atlas van 1956 verdwenen kunnen zijn, aangezien ze toen nog niet bestonden.

- Het incident is gesloten.

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