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Commission des Affaires intérieures : réunion du 12 mars 2024

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Présidence : M. Guy Vanhengel, président.

Voorzitterschap: de heer Guy Vanhengel, voorzitter.

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09:37 § 105 → Vidéo
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Question orale de M. Hicham Talhi

à Mme Ans Persoons, secrétaire d'État à la Région de Bruxelles-Capitale chargée de l'Urbanisme et du Patrimoine, des Relations européennes et internationales, du Commerce extérieur et de la Lutte contre l'incendie et l'Aide médicale urgente,

concernant le suivi de l'instauration d'une cuisine inclusive au sein du Siamu.

Mondelinge vraag van de heer Hicham Talhi

aan mevrouw Ans Persoons, staatssecretaris van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest, bevoegd voor Stedenbouw en Erfgoed, Europese en Internationale Betrekkingen, Buitenlandse Handel en Brandbestrijding en Dringende Medische Hulp,

betreffende inclusieve maaltijden bij de Brusselse brandweer.

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09:37 § 107 → Vidéo
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M. Hicham Talhi (Ecolo).- J’ai interrogé M. Smet à plusieurs reprises au sujet de l’instauration d’une cuisine inclusive au sein du Siamu. Mon collègue John Pitseys en a également parlé en commission de l'Égalité des chances dernièrement.

J’ai insisté à de nombreuses reprises sur l’importance de tenir compte du sentiment d’inclusivité de l’ensemble des pompiers et pompières lors de l’élaboration des menus chauds. En effet, l’inclusivité passe également par des gestes au quotidien, comme la cuisine inclusive. Il est primordial que l'ensemble du personnel soit inclus au quotidien. Je rappelle que la note de genre de 2021 insiste sur la nécessité de tenir compte du genre dans les menus proposés par le Siamu.

Depuis ma première interrogation à ce sujet en 2021, les employés du Siamu ont toujours peu de choix en matière de repas. Les pompiers qui mangent casher, halal ou végétarien doivent se contenter de plats froids tels que des sandwiches ou des salades. J’estime que les choix alimentaires de l’ensemble des membres du Siamu doivent être respectés. Ces choix peuvent être de nature convictionnelle ou éthique ou dus à des allergies ou intolérances. Les plats proposés doivent pouvoir être casher, halal, variés, sains et chauds.

En tant qu’institution régionale, le Siamu se doit d’appliquer une politique de cuisine inclusive afin de respecter ses engagements en matière de respect de la diversité bruxelloise et d’inclusion.

Lors d'une réunion récente de la commission de l'Égalité des chances, vous avez répondu à mon collègue John Pitseys qu’un travail d’analyse concernant l’accueil des personnes issues de la diversité était en cours. Je rappelle en outre que les pompiers assurent des tours de 24 heures. Ils doivent rester dans leur caserne et ne peuvent manger à l'extérieur.

M. Smet avait répondu qu'il attendait l’analyse des besoins alimentaires du personnel effectuée par le Siamu. Avez-vous pu vous procurer cette analyse ? Quelles en sont les conclusions ?

Avez-vous effectué un suivi à propos de l’instauration d’une cuisine inclusive ?

La cellule de la diversité a-t-elle émis des conclusions ? Le projet a-t-il été lancé officiellement ?

Avez-vous eu des échanges avec le manager diversité ? Les plats au sein de la cuisine du Siamu sont-ils adaptés ? Des avancées pourront-elles être notées avant la fin de la législature ?

Je souligne que de la viande halal a déjà été proposée à la cantine mais elle en a été retirée parce que les procédures n'avaient pas été respectées. Dans la pratique, c'est donc faisable.

De heer Hicham Talhi (Ecolo).- Ik stelde voormalig staatssecretaris Smet meermaals vragen over de invoering van inclusieve maaltijden bij de Brusselse brandweer. Het is belangrijk dat geen enkele brandweerman of -vrouw zich uitgesloten voelt. Daarom zijn inclusieve maaltijden belangrijk.

De keuzes zijn altijd beperkt geweest. Brandweerlieden die koosjer, halal of vegetarisch eten, krijgen meestal een broodje of een salade voorgeschoteld. Ik vind dat er volwaardige maaltijden voor hen beschikbaar moeten zijn. De Brusselse brandweer moet respect hebben voor de diversiteit van de samenleving.

Naar aanleiding van een vraag van de heer Pitseys in de commissie voor Gelijke Kansen zei u dat er over de omgang met diversiteit wordt nagedacht. Ik wijs er bovendien op dat brandweerlieden tijdens hun wachtdiensten in de kazerne moeten blijven en daar eten.

Voormalig staatssecretaris Smet zei dat hij op de resultaten van een onderzoek wachtte. Hebt u die ontvangen?

Hebt u de invoering van inclusieve maaltijden opgevolgd?

Hebt u overlegd met de diversiteitsmanager? Zijn de maaltijden aangepast? Komt er vooruitgang tegen het einde van deze regeerperiode?

Er is al eens een poging gedaan om halalvlees te serveren bij de brandweer, maar omdat de juiste procedures niet waren nageleefd, gebeurt dat niet meer.

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09:39 § 109 → Vidéo
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Mme Ans Persoons, secrétaire d'État.- Le Siamu a conclu un marché public avec un fournisseur de produits carnés. Les conditions d'attribution de ce marché incluaient une offre halal. À la fin de l'année 2023, j'ai demandé au Siamu d'élaborer une procédure permettant aux membres du personnel de commander des repas halal. Cette procédure sera effective à partir du 15 avril prochain et le personnel en sera informé. Je m'en félicite.

M. Hicham Talhi (Ecolo).- Le personnel du Siamu pouvait déjà commander et consommer des repas halal et casher froids. Je note donc qu'une offre de repas chauds du même type leur sera désormais proposée.

Je rappelle que les zones de police disposent d'un fonds destiné à leurs événements. Celle de Bruxelles-Nord, dont je suis un conseiller, commande sa viande chez un fournisseur qui offre toutes ces possibilités. Il ne me paraissait donc pas impossible d'appliquer la même ouverture au Siamu.

Confirmez-vous que, dès le 15 avril 2024, les pompiers de Bruxelles pourront consommer des repas chauds halal ou casher ?

Mme Ans Persoons, secrétaire d'État.- Uniquement halal.

- L'incident est clos.

Mevrouw Ans Persoons, staatssecretaris.- De brandweer heeft een overheidsopdracht toegekend aan een leverancier van vleesproducten. Het ging ook om halalvlees. Eind 2023 heb ik de brandweer de opdracht gegeven om een procedure uit te werken voor personeelsleden die halalmaaltijden willen bestellen. Die wordt vanaf 15 april ingevoerd.

De heer Hicham Talhi (Ecolo).- Er zullen dus niet alleen koude koosjere en halalmaaltijden beschikbaar zijn, maar ook warme.

De politiezones hebben een fonds voor hun evenementen. De politiezone Brussel-Noord werkte al samen met een vleesleverancier die ook halal en koosjer aanbiedt, dus het is niet zo moeilijk voor de brandweer om dat ook te doen.

Dus vanaf 15 april 2024 hebben de Brusselse brandweerlui wel degelijk koosjere en halal warme maaltijden?

Mevrouw Ans Persoons, staatssecretaris.- Enkel halal.

- Het incident is gesloten.

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09:41 § 119 → Vidéo
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Question orale de M. Jamal Ikazban

à Mme Ans Persoons, secrétaire d'État à la Région de Bruxelles-Capitale chargée de l'Urbanisme et du Patrimoine, des Relations européennes et internationales, du Commerce extérieur et de la Lutte contre l'incendie et l'Aide médicale urgente,

concernant la nécessité d'installer une unité de la Protection civile dans la caserne de l'état-major.

M. le président.- En l'absence de M. Jamal Ikazban, sa question orale est lue par Mme Fadila Laanan.

Mondelinge vraag van de heer Jamal Ikazban

aan mevrouw Ans Persoons, staatssecretaris van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest, bevoegd voor Stedenbouw en Erfgoed, Europese en Internationale Betrekkingen, Buitenlandse Handel en Brandbestrijding en Dringende Medische Hulp,

betreffende de noodzaak om de hoofdkazerne van de Brusselse brandweer uit te rusten met een eenheid van de civiele bescherming.

De voorzitter.- Bij afwezigheid van de heer Jamal Ikazban wordt de mondelinge vraag voorgelezen door mevrouw Fadila Laanan.

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09:41 § 123 → Vidéo
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Mme Fadila Laanan (PS).- La Région de Bruxelles-Capitale est une Région à part entière, ce dont certains députés du niveau fédéral ne veulent pas entendre parler. En tant que telle, cette dernière doit disposer d'une unité de la Protection civile, comme il y en a près de Liège et d'Anvers.

Pour rappel, la réforme fédérale de la Protection civile, engagée par M. Jambon en 2016 au sein du gouvernement MR - N-VA, a fait beaucoup de tort à notre Région. Celle-ci dépendait en effet de la caserne de Liedekerke, fermée à la suite de cette réforme. Ce texte a contribué à réduire les six unités de la Protection civile - Brasschaat, Crisnée, Ghlin, Jabbeke, Libramont et Liedekerke -, alors réparties sur l'ensemble du territoire belge, à deux unités : l'une près d'Anvers, l'autre près de Liège.

Cela a eu pour conséquence de faire dépendre notre Région de l'unité de Brasschaat d'abord, de celle de Crisnée ensuite. Ces deux dernières sont trop éloignées de notre territoire. Il est inacceptable de rallonger ainsi le délai d'intervention d'une heure et demi à deux heures. On sait en effet que chaque minute compte en cas de catastrophe et que les moyens disponibles de la Protection civile ne sont pas légion.

Il convient de rappeler toute l'importance de la Protection civile qui, en cas de catastrophe, intervient en renfort des services de secours, avec du matériel lourd et spécialisé. La répartition des tâches entre la Protection civile et les services incendie est clairement consignée depuis vingt ans.

Notre Région abrite de nombreuses institutions nationales et internationales. Une telle configuration exige la présence d'une unité de la Protection civile sur son territoire ou, du moins, à proximité. Si notre gouvernement - vous-même, notamment, Mme la secrétaire d'État - en est convaincu, au niveau fédéral, la ministre Verlinden défend l'ouverture de cette nouvelle unité de la Protection civile en Flandre.

Mevrouw Fadila Laanan (PS).- Als volwaardig gewest moet Brussel over een eenheid van de civiele bescherming kunnen beschikken. Sinds de hervorming van 2016 zijn er nog slechts twee kazernes in België, namelijk in de buurt van Antwerpen en nabij Luik.

Het Brussels Gewest hangt van een van die twee af. Beide liggen echter te ver van Brussel. Het duurt anderhalf tot twee uur om ter plaatse te komen, terwijl bij rampen, waarbij de civiele bescherming de hulpdiensten ondersteunt, elke minuut telt.

In het Brussels Gewest zijn veel nationale en internationale instellingen gevestigd. In die context is de aanwezigheid van een eenheid van de civiele bescherming op of in de nabijheid van het grondgebied aangewezen. Ik weet dat u daarvan overtuigd bent, maar federaal minister van Binnenlandse Zaken Verlinden is voorstander van een nieuwe eenheid op Vlaams grondgebied.

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09:44 § 125 → Vidéo
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Et cela, alors qu’il en existe déjà une en Flandre et qu’en même temps, l’enquête du ministère de l'Intérieur menée l’année passée a bien confirmé les préoccupations des Bruxellois face au délai d’intervention trop long en cas de problème. Le chef de corps du Siamu était représenté au groupe de travail de pilotage de cette étude pour défendre l’idée d’une unité de la Protection civile à proximité de Bruxelles.

Par ailleurs, si le pouvoir fédéral a doté le Siamu d’un budget annuel supplémentaire de 400.000 euros pour l’achat de matériel contre les attaques chimiques, biologiques, radiologiques, nucléaires et par explosifs (CBRNE) - il a permis l’acquisition d’un conteneur mousse -, nos zones de secours ont souffert d'un sous-financement durant de nombreuses années. Si nous pouvons nous réjouir du versement d’un solde unique de 45 millions d’euros de compensation, l’exigence d’une unité de la Protection civile sur le territoire de notre capitale reste entière.

Un espace a été prévu dans la nouvelle caserne d'état-major pour accueillir une unité de la Protection civile. Si cette option devait se concrétiser, serait-il possible de reprendre le matériel dont disposait la caserne de Liedekerke ?

Que sont devenus les matériels d’intervention des quatre unités de la Protection civile qui ont été fermées ?

Avez-vous écrit, comme convenu, à la ministre fédérale de l'Intérieur Annelies Verlinden pour défendre l’implantation d’une unité de la Protection civile à Bruxelles ou dans ses environs ? Dans l'affirmative, quelle a été sa réponse ?

Le Siamu ne dispose que d’un conteneur mousse en guise de matériel de protection civile. Est-ce suffisant en cas de catastrophe CBRNE ? Ne faudrait-il pas donner un coup d’accélérateur à la task force CBRNE ?

Bovendien hebben de Brusselse hulpverleningszones geleden onder een jarenlange onderfinanciering. Dat het gewest een eenmalige compensatievergoeding van 45 miljoen euro krijgt, is een goede zaak, maar dat neemt niet weg dat de aanwezigheid van een eenheid van de civiele bescherming noodzakelijk blijft.

In de nieuwe brandweerkazerne zou er ruimte komen voor een eenheid van de civiele bescherming. Is het in dat geval mogelijk om er het materieel van de vroegere eenheid uit Liedekerke onder te brengen?

Wat is er gebeurd met het materieel van de vier opgedoekte eenheden van de civiele bescherming?

Verdedigde u tegenover federaal minister van Binnenlandse Zaken Verlinden de vestiging van een eenheid in of nabij Brussel? Zo ja, wat was haar reactie?

De Brusselse Hoofdstedelijke Dienst voor Brandbestrijding en Dringende Medische Hulp heeft slechts één schuimcontainer. Volstaat dat bij een CBRNE-incident, zoals een chemische of nucleaire ramp? Kan de werkgroep daarrond haar werkzaamheden niet beter versneld uitvoeren?

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09:46 § 127 → Vidéo
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Mme Ans Persoons, secrétaire d'État.- Cette question orale étant similaire à la question d'actualité posée lors de la séance plénière du 12 janvier, je vous renvoie donc pour l'essentiel à ma réponse de janvier. Comme je l'ai indiqué à cette date, un espace a effectivement été prévu dans la caserne de l'état-major pour accueillir une unité de la Protection civile en cas de besoin.

À la suite de cette question d'actualité, et des déclarations de la ministre Verlinden, le ministre-président et moi-même avons rédigé une lettre pour répondre aux interrogations sur ce sujet.

Dans cette lettre, nous mettons l'accent sur l'urgence de la création d'une unité à Bruxelles, compte tenu des risques spécifiques que présente la ville, en raison de sa forte densité de population et de sa position internationale et, en particulier, le risque d'un scénario chimique, biologique, radiologique, nucléaire et explosif (CBRNE).

Nous indiquons aussi que le gouvernement a pris ses responsabilités en prévoyant un espace supplémentaire pour une antenne de la Protection civile dans les plans de la nouvelle caserne de l'état-major des pompiers. Proposer dès à présent cette infrastructure permettra certainement de faciliter la décision relative à l'emplacement des nouvelles antennes.

Nous demandons aussi que l'adoption d'une doctrine nationale CBRNE soit accélérée afin que des mesures et des protocoles adéquats puissent être établis pour la protection contre les menaces CBRNE et la réponse à ces menaces.

Je ne dispose d'aucune information concernant la question de l'équipement à Liedekerke. Je n'ai pas encore reçu de réponse de la ministre Verlinden.

Quant aux équipements du Siamu pour les risques CBRNE, compte tenu de l'analyse du risque CBRNE que le Siamu a réalisée pour la Région de Bruxelles-Capitale et de l'état de la réforme de la Protection civile, le Siamu s'est doté d'une procédure régionale d'intervention et de moyens spécifiques CBRNE pour la mettre en œuvre. Cette procédure est certes insuffisante, mais a pour but de limiter, autant que faire se peut, les conséquences d'un tel risque s'il se matérialisait dans notre Région, en attendant l'appui de la Protection civile.

Mevrouw Ans Persoons, staatssecretaris.- Op 12 januari kreeg ik al een vergelijkbare actualiteitsvraag. Zoals ik u toen al zei, wordt er in de nieuwe brandweerkazerne plaats ingeruimd voor een eenheid van de civiele bescherming. In een brief aan minister Verlinden dringen de minister-president en ik erop aan dat die er komt, gezien het grootstedelijke en internationale karakter van Brussel, de bevolkingsdichtheid en het risico op een CBRNE-incident. Ook vragen we dat er snel een nationaal CBRNE-protocol komt.

Over het materieel uit Liedekerke heb ik nog niets gehoord van minister Verlinden.

De Brusselse Hoofdstedelijke Dienst voor Brandbestrijding en Dringende Medische Hulp (DBDMH) heeft zelf een gewestelijke CBRNE-strategie uitgewerkt en schafte daarvoor materieel aan. Op zich volstaat dat niet, maar het zou, als zo'n incident zich voltrekt in Brussel, de eerste nood moeten lenigen totdat de civiele bescherming ter plaatse is.

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09:49 § 129 → Vidéo
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Ces moyens sont les suivants pour un premier départ en cas d'incident CBRNE potentiel, selon le nouveau schéma de départ :

- deux autopompes ;

- une équipe « Produits dangereux » (Hazardous materials, Hazmat) ;

- un officier ;

- éventuellement, une équipe de désincarcération en cas de risque d'explosion.

Il s'agit donc de 23 personnes pour le premier départ.

Dans le cas d'un déploiement pour un risque CBRNE avéré, et en fonction de l'ampleur de l'intervention, cet effectif pourrait être insuffisant, ce qui nécessiterait de faire appel à des renforts.

Il faut aussi toujours prévoir que les premiers effectifs engagés seront rapidement épuisés. Des renforts peuvent être nécessaires pour mettre en place l'équipement, délimiter la zone de contamination, assurer le brancardage, l'organisation du site, la logistique, etc.

Il faut également tenir compte du fait que tous les moyens et tous les effectifs ne peuvent pas être engagés sur une intervention CBRNE, parce qu'il faut continuer à assurer les interventions quotidiennes de toute nature.

Concernant les ambulances, tous les membres du personnel sont formés au port d'une tenue de protection légère contre les produits chimiques, c'est-à-dire qu'ils sont formés à revêtir correctement la tenue, à l'utiliser de manière adéquate et à se déshabiller correctement par la suite.

Quant aux autopompes, tous les sous-officiers sont formés pour des interventions impliquant des produits figurant à l'inventaire des substances dangereuses (ISD). Il existe une procédure et des fiches d'action en la matière. Les fiches d'action couvrent également les interventions CBRNE.

Le personnel est formé au port de protections individuelles en cas de présence de substances dangereuses. La protection complète ISD-CBRNE, présente dans la première autopompe, se compose de quatre sets d'équipement de protection individuelle (EPI) spécialisé. Dans chaque autopompe se trouvent des combinaisons étanches de protection chimique de type 3B. L'équipe Hazmat compte actuellement environ 80 intervenants (« responders ») porteurs de tenue antigaz ayant suivi une formation spécifique. Quelque 70 autres sont actuellement en formation, de sorte que nous disposerons de 145 intervenants au total, dont 22 chefs d'équipes.

L'équipe dispose d'un véhicule pour six personnes, ainsi que d'un conteneur avec équipement de protection individuelle spécialisée.

Voor een eerste vertrek uit de kazerne beschikt de brandweer bij een CBRNE-incident nu over twee brandweerwagens, een HazMat-team voor de behandeling van gevaarlijke stoffen, een officier en een team dat opgeleid is in bevrijdingstechnieken bij ontploffingsgevaar.

Alles bij elkaar zijn dat 23 personen, maar mogelijk moet er nog versterking worden opgeroepen van andere korpsen. Ondertussen moet uiteraard het vlotte verloop van een hele reeks andere interventies gegarandeerd blijven.

Het voltallige ambulancepersoneel heeft een opleiding gekregen over het correcte gebruik van kleding die tot zekere hoogte beschermt tegen chemische producten.

De onderofficieren bij de brandweer kregen dan weer een opleiding over gevaarlijke stoffen. Ook CBRNE-incidenten vallen daaronder.

Het HazMat-team bestaat uit een tachtigtal leden, de zogenaamde responders, die een opleiding kregen om gaspakken te dragen. Een zeventigtal anderen krijgen op dit moment hun HazMat-opleiding.

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09:51 § 131 → Vidéo
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Nos services disposent de plusieurs appareils de mesure, répartis dans les différents types de véhicules. Les détails concrets des différents équipements par véhicule étant assez techniques, je ne les citerai pas, mais je peux vous les transmettre par écrit. Il est évident que l'équipement de mesure du véhicule Hazmat est plus élaboré que ceux des autopompes ou des véhicules des officiers.

Le matériel de décontamination suivant se trouve dans le véhicule ou dans le conteneur de l'équipe Hazmat :

- une douche de décontamination simple pour des porteurs de tenues antigaz, à connecter directement sur une bouche d'incendie ;

- deux tentes gonflables pour l'habillage et le déshabillage des porteurs de tenues antigaz ;

- deux lignes de décontamination avec douche, essentiellement pour les porteurs de tenues antigaz, mais qui peuvent aussi servir à décontaminer la population, avec un maximum de quinze personnes par heure ;

- des conteneurs de décontamination divisés en trois zones avec de l'eau chauffée.

Un camion de décontamination est actuellement en phase d'équipement chez le fournisseur et sa livraison est prévue au printemps.

Voilà tout ce que le Siamu a prévu pour intervenir en cas de risque chimique, biologique, radiologique, nucléaire et explosif.

De brandweer- en hulpdiensten beschikken over allerlei meetapparatuur in de voertuigen. Dat is een heel technische kwestie, die ik u misschien beter schriftelijk uiteenzet, maar het spreekt voor zich dat het HazMat-team over gesofisticeerde apparatuur beschikt.

Het HazMat-team heeft ook ontsmettingsmateriaal, zoals een ontsmettingsdouche voor wie een gaspak draagt en eventueel ook voor burgers, of een warmwatercontainer met drie compartimenten. Een ontsmettingswagen wordt nog dit voorjaar geleverd.

Tot zover mijn overzicht van het materieel dat de DBDMH kan gebruiken bij een chemisch, biologisch, radiologisch of nucleair incident of een explosie.

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Mme Fadila Laanan (PS).- Je suis persuadée que mon collègue M. Ikazban sera ravi de prendre connaissance de votre réponse.

Je suis rassurée quant à l'action du Siamu. Malgré la complexité de la situation, le Siamu mène une véritable action visant à répondre à toutes les difficultés éventuelles que pourrait rencontrer notre Région.

En revanche, je suis déçue par l'attitude de la ministre Verlinden, qui ne montre aucun intérêt pour les demandes que vous avez formulées avec le ministre-président, ce qui est vraiment inquiétant.

Je pense qu'à cet égard aussi, nous pouvons agir auprès de nos groupes au niveau fédéral pour que la ministre Verlinden entende nos revendications et pour qu'elle tienne compte de la difficulté que cette mesure pourrait occasionner pour notre Région, ainsi que des risques propres à une capitale nationale et internationale.

- L'incident est clos.

Mevrouw Fadila Laanan (PS).- De heer Ikazban zal zeker tevreden zijn met uw antwoord.

Het is geruststellend dat de brandweer proactief rekening houdt met incidenten die zich zouden kunnen voltrekken op ons grondgebied. De houding van minister Verlinden daarentegen ontgoochelt me. We zullen druk moeten zetten via onze partijgenoten in de federale regering om ervoor te zorgen dat de minister naar onze eisen luistert.

- Het incident is gesloten.

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09:54 § 139 → Vidéo
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Mondelinge vraag van mevrouw Lotte Stoops

aan de heer Rudi Vervoort, minister-president van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Territoriale Ontwikkeling en Stadsvernieuwing, Toerisme, de Promotie van het Imago van Brussel en Biculturele Zaken van Gewestelijk Belang,

betreffende de opleidingen bij de politie over geluidsoverlast.

Question orale de Mme Lotte Stoops

à M. Rudi Vervoort, ministre-président du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé du Développement territorial et de la Rénovation urbaine, du Tourisme, de la Promotion de l'image de Bruxelles et du Biculturel d'intérêt régional,

concernant les formations au sein de la police sur les nuisances sonores.

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09:56 § 141 → Vidéo
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Mevrouw Lotte Stoops (Groen).- Donderdag vindt de laatste zitting plaats van de overlegcommissie over geluidshinder, die vorig jaar gelote burgers en parlementsleden samenbracht. Op 10 juni 2023 formuleerde die overlegcommissie aanbevelingen om de geluidsoverlast in Brussel te bestrijden, waarvan enkele betrekking hadden op de politie. Op 20 december is het werk, verricht naar aanleiding van die aanbevelingen, besproken in de commissie voor het Leefmilieu met de betrokken ministers en staatssecretarissen. Die waren al goed aan de slag gegaan met een aantal aanbevelingen.

Over de vierde aanbeveling, over de ontwikkeling van een beleid bij de politie ter bestrijding van geluidsoverlast, bleef het echter alsnog stil. Ecolo en Groen pleiten al langer voor een aantal aspecten van die aanbeveling, zoals de uitbreiding van de buurtpolitie met wijkagenten, fietsbrigades enzovoort om de politie dichter bij de mensen te brengen en meer vertrouwen te creëren. Inzake lawaai kan de buurtpolitie bijvoorbeeld mensen samenbrengen en verzoening zoeken tussen de verschillende standpunten. Doordat buurtpolitieagenten zich vaak te voet of op de fiets verplaatsen, zullen ze sneller overtredingen opmerken en zijn ze sneller aanspreekbaar.

Een andere aanbeveling heeft betrekking op de opleidingen bij de politie over geluid en geluidsoverlast en het aanduiden van een geluidsverantwoordelijke in alle politieteams. Het is dus duidelijk dat de burger meer verwacht van de politie inzake de bestrijding van geluidsoverlast. Een goed geïnformeerde agent is er overigens twee waard. Een agent die niet weet wat de impact is van blootstelling aan geluidsvervuiling, zal een overtreding van het politiereglement, bijvoorbeeld door personen die urenlang op eenzelfde plek dezelfde liedjes met elektrische versterking spelen, minder snel als prioritair beschouwen in een grootstad vol uitdagingen.

In de aanbevelingen van de overlegcommissie werd ook gepleit voor een betere samenwerking tussen Leefmilieu Brussel en de politiezones, zowel voor opleiding inzake bestrijding van geluidshinder als voor acties op het terrein, zoals wegcontroles of administratieve sancties.

Mme Lotte Stoops (Groen).- En décembre dernier, nous avons discuté en commission de l'Environnement des travaux réalisés en réponse aux recommandations formulées par la commission délibérative sur les nuisances sonores à Bruxelles.

Néanmoins, la recommandation relative à l'élaboration d'une politique policière de lutte contre les nuisances sonores est restée lettre morte, alors qu'Ecolo et Groen plaident depuis longtemps en faveur d'aspects tels que la police de proximité, afin de rapprocher la police du citoyen et ainsi d'accroître la confiance.

Une autre recommandation concerne la formation de la police en matière de bruit et de pollution sonore et la désignation d'un responsable du bruit dans toutes les équipes de police. Il est donc clair que les citoyens attendent davantage de la police en matière de lutte contre les nuisances sonores.

La commission délibérative a également appelé à une meilleure coopération entre Bruxelles Environnement et les zones de police.

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09:58 § 143 → Vidéo
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Op welke manier verzamelen de politiekorpsen nu al informatie over de gevolgen van overtredingen tegen de geluidsnormen voor de volksgezondheid? Bestaat er al een opleiding? Is die verplicht of vrijblijvend? Wat houdt de opleiding in? Wordt voor de opleiding samengewerkt met Leefmilieu Brussel?

Hoe zit het met de uitbreiding van de buurtpolitie en de fietsbrigades in de verschillende politiezones? Wordt geluidsoverlast opgenomen in de vooropleiding van agenten? Zijn er al good practices in verband met de aanstelling van een geluidsverantwoordelijke? Hoe denkt de politie daar zelf over? Kan het gewest of kunnen de gemeentebesturen de politiezones aansporen om in extra opleiding te voorzien?

Comment les forces de police enregistrent-elles les informations liées aux conséquences sanitaires des nuisances sonores ? Une formation est-elle prévue ? En lien avec Bruxelles Environnement ?

La question des nuisances sonores est-elle intégrée dans la formation initiale des agents ? Comment se positionne la police au sujet de la désignation d'un responsable du bruit ?

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09:59 § 145 → Vidéo
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De heer Rudi Vervoort, minister-president.- Hoewel de basisopleiding voor politie-inspecteurs een federale bevoegdheid is, kan ik u meedelen dat die een module van acht uur bevat over milieuwetgeving. Daarin wordt een specifiek hoofdstuk gewijd aan de manier waarop de politie moet omgaan met geluidsoverlast in ruime zin. Daarnaast komt het gebruik van code 3 voor dienstvoertuigen aan bod in de cursus betreffende het rijden met prioritaire voertuigen. Die cursus voor politieagenten en -inspecteurs bevat een theoretisch en een praktisch gedeelte.

Voorts bevat de voortgezette opleiding van de Gewestelijke en Intercommunale Politieschool twee modules waarin geluidsoverlast aan bod komt. Die worden ook in 2024 opgenomen in de catalogus van voortgezette opleidingen. De eerste module duurt vier uur en gaat in op de geluidswetgeving voor buurt- en interventiewerkers. In de tweede module, die acht uur duurt, wordt aandacht geschonken aan het milieu en het juridische kader van de milieuwetgeving. Daarbij wordt dieper ingegaan op de verschillende vormen van specifieke hinder, waaronder geluidsoverlast. De directie van de Gewestelijke en Intercommunale Politieschool is van plan om de docenten te wijzen op het belang van de problemen die kenmerkend zijn voor een stedelijke omgeving.

Daarnaast keurde de regering op voorstel van minister Alain Maron op 22 juni 2023 in tweede lezing een ontwerpbesluit goed betreffende de strijd tegen geluidshinder die veroorzaakt wordt door speciale geluidstoestellen. Het ontwerpbesluit heeft tot doel de bestuurders van voertuigen van de hulpdiensten bewust te maken van de overlast die sirenes veroorzaken op het gewestelijke grondgebied en hen aan te zetten tot een gematigd gebruik ervan. Voor meer informatie richt u zich het beste tot minister Maron.

M. Rudi Vervoort, ministre-président.- La formation de base d'inspecteur comporte un cours de huit heures sur le droit de l’environnement. Un chapitre spécifique est consacré aux nuisances sonores au sens large, en lien avec la gestion de l’intervention policière. L’usage du code 3 des véhicules de service relève du cours de conduite de véhicules prioritaires dispensé aux futurs policiers.

Dans le cadre des formations continues proposées par l’École régionale et intercommunale de police (ERIP), deux modules abordent les nuisances sonores. Le premier (quatre heures) a pour objet la législation sur le bruit pour les travailleurs de quartier et d'intervention. Le second (huit heures) traite de l’environnement et du cadre juridique de la législation environnementale, avec une référence aux nuisances sonores. L’ERIP insistera auprès des chargés de cours sur l’importance de la problématique en milieu urbain.

Par ailleurs, sous l’égide d'Alain Maron, un projet d’arrêté relatif à la lutte contre le bruit des avertisseurs sonores spéciaux sensibilise les conducteurs de véhicules d'urgence à la question de l'usage proportionné des sirènes et des nuisances engendrées sur le territoire régional. Il a été adopté en seconde lecture le 22 juin dernier.

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Net als de brandweer en Leefmilieu Brussel is safe.brussels als partner betrokken bij quiet.brussels, het plan voor de preventie en bestrijding van geluidshinder en trillingen in een stedelijke omgeving. Het is de bedoeling om alle instanties bewust te maken van het probleem.

Aanbeveling 4 van de overlegcommissie van het Brussels Parlement over geluidshinder in een stedelijke omgeving, die haar werkzaamheden op 10 juni van dit jaar afrondt, stuurt aan op de uitbreiding van de buurtpolitie en de ontwikkeling van een beleid ter bestrijding van geluidshinder, op basis van vijf pijlers.

De eerste pijler is de uitbreiding van de buurtpolitie. De politiezones hebben de voorbije jaren al veel werk verzet. Zo heeft de politiezone Brussel-West er in 2023 drie wijkinspecteurs bij gekregen, waardoor het er nu 56 zijn. De fietsbrigade is in 2022-2023 uitgebreid van vier naar zes inspecteurs.

De politiezones zijn dus begaan met geluidsoverlast. De politiezone Brussel-West heeft bijvoorbeeld het project Vleermuis opgezet om nachtelijke geluidsoverlast te bestrijden. De wijkinspecteurs beschikken over een lijst van plaatsen waar geregeld geluidsoverlast wordt gemeld. Op die manier kunnen ze ingrijpen, bepalen waar de overlast vandaan komt en langetermijnoplossingen uitwerken.

De politiezone Montgomery heeft sinds 2020 een specifiek actieplan om overlast in het algemeen en geluidsoverlast overdag en 's nachts aan te pakken.

Safe.brussels intervient en qualité de partenaire de quiet.brussels, tout comme le Siamu et Bruxelles Environnement, et fait de la sensibilisation.

Dans le cadre des conclusions de la commission délibérative sur le bruit en milieu urbain, une recommandation préconise de développer au sein de la police une politique de lutte contre les nuisances sonores au travers de cinq axes.

Le premier vise à renforcer la police de proximité. Un répertoire des lieux générant régulièrement des appels pour des troubles causés par le bruit est mis à disposition des inspecteurs de quartier pour leur permettre de suivre ces incidents, d'identifier leur source et de trouver des solutions à long terme.

Depuis 2020, la zone de police Montgomery dispose d'un plan d'action spécifique aux nuisances en général, dont les nuisances sonores diurnes et nocturnes.

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10:03 § 149 → Vidéo
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De voorzitter.- Mevrouw Stoops, we hebben zonet tijdens het antwoord van de heer Vervoort een sirene gehoord.

Mevrouw Lotte Stoops (Groen).- Inderdaad. Vanaf 1 januari 2025 treedt de regelgeving over sirenes in werking. Ze zullen dan minder luid klinken, want ze mogen dan nog maximaal 90 dB produceren.

Ik volg dit dossier goed op. Samen met veel Brusselaars kijk ik uit naar de nieuwe manieren om met sirenes om te gaan. Het klopt dat het programma bij de federale overheid zit, maar ik ben blij dat er in de uitgebreide opleiding specifieke aandacht gaat naar geluid in een stedelijke context.

Het is nog maar sinds een jaar dat agenten een opleiding van acht uur krijgen over milieuwetgeving. Daarbij komt ook geluid aan bod. Het is een bescheiden begin, maar hopelijk gaat er geleidelijk meer aandacht naar. Het bewustzijn van Brusselaars en Belgen over geluidsoverlast en de daarmee gepaard gaande gezondheidsrisico's neemt immers toe.

De buurtpolitie werd in alle politiezones uitgebreid. Het is vreemd dat fietsbrigades maar niet doorbreken in Vlaanderen, terwijl die hun nut bewijzen in Brussel. Brusselaars stellen de fietsagenten sterk op prijs.

Ik was nog niet op de hoogte van het project Vleermuis van de politiezone Brussel-West. Daarbij wordt ingezet op langetermijnoplossingen. Ik hoop dat de good practices van dat project ingang vinden bij andere politiezones.

Als er een project loopt in een van de zones, worden de andere zonechefs op de hoogte gebracht. Kunnen ze zelf kiezen of ze daar dan aan deelnemen?

De heer Rudi Vervoort, minister-president.- Ja.

- Het incident is gesloten.

M. le président.- Madame Stoops, nous venons d'entendre une sirène, pendant la réponse de M. Vervoort.

Mme Lotte Stoops (Groen).- En effet. À partir du 1er janvier 2025,leur volume ne pourra plus dépasser 90 dB.

Je me réjouis que des formations soient spécifiquement consacrées à cette problématique. J'espère que ce n'est qu'un début et que les bonnes pratiques s'étendront, car la prise de conscience des nuisances et de leurs risques sanitaires augmente auprès de la population.

Lorsqu'un projet mené dans une zone de police vise à trouver des solutions à long terme, les chefs des autres zones peuvent-ils décider d'y participer ?

M. Rudi Vervoort, ministre-président.- Oui.

- L'incident est clos.

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10:06 § 157 → Vidéo
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Mondelinge vraag van de heer Mathias Vanden Borre

aan de heer Rudi Vervoort, minister-president van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Territoriale Ontwikkeling en Stadsvernieuwing, Toerisme, de Promotie van het Imago van Brussel en Biculturele Zaken van Gewestelijk Belang,

betreffende de operationele taskforce openbaar vervoer.

Question orale de M. Mathias Vanden Borre

à M. Rudi Vervoort, ministre-président du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé du Développement territorial et de la Rénovation urbaine, du Tourisme, de la Promotion de l'image de Bruxelles et du Biculturel d'intérêt régional,

concernant la task force opérationnelle « transports publics ».

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10:06 § 159 → Vidéo
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De heer Mathias Vanden Borre (N-VA).- Al in 2012 naar aanleiding van een aanval op een MIVB-buschauffeur in Anderlecht was meer veiligheid in het Brusselse openbaar vervoer een prioriteit voor de toenmalige beleidsmakers. Dat is ondertussen twaalf jaar geleden. Er werd in overleg tussen de toenmalige federale minister van Binnenlandse Zaken en de toenmalige Brusselse minister-president een actieplan opgemaakt met als doel een samenhangende en gezamenlijke strategie uit te werken voor meer veiligheid in Brussel, in bijzonder op het openbaar vervoer.

Een van de concrete voorstellen was de oprichting van een Brusselse politietaskforce in het teken van het openbaar vervoer voor de negentien Brusselse gemeenten, met onder andere een duidelijke taakverdeling tussen de spoorwegpolitie en de lokale politie.

Die taskforce moest bestaan uit leden van de federale politie, met name de spoorwegpolitie en de federale reserve, leden van de lokale politie, afkomstig uit de zes Brusselse politiezones, en een verbindingsofficier van de minister-president. De taskforce zou onder leiding staan van de directeur-coördinator van Brussel, in overleg met de zes zonechefs en met de verantwoordelijke van de spoorwegpolitie van Brussel en de federale reserve.

De taskforce zou instaan voor de algemene coördinatie van de beveiligingsstrategie voor het openbaar vervoer in Brussel, de uitwisseling van informatie en de besluitvorming rond gezamenlijke acties. Binnen de taskforce zou een protocolakkoord opgesteld worden tussen de lokale politie, de federale politie en de veiligheidsdiensten die actief zijn bij het openbaar vervoer. Daarin zouden afspraken gemaakt worden over de rolverdeling en een aantal strategieën.

M. Mathias Vanden Borre (N-VA).- En 2012, à la suite de l'agression d'un chauffeur de la STIB à Anderlecht, le renforcement de la sécurité dans les transports publics bruxellois est devenu une priorité. Dans le cadre d'un plan d'action élaboré à l'époque, il avait notamment été proposé de créer une task force policière bruxelloise axée sur les transports publics.

Cette task force, composée de membres de la police fédérale, de la police locale et d'un officier de liaison auprès du ministre-président, serait responsable de la coordination générale de la stratégie de sécurité pour les transports publics à Bruxelles, de l'échange d'informations et de la prise de décision concernant les actions communes. Elle serait notamment chargée d'élaborer un protocole d'accord relatif à la répartition des rôles entre la police locale, la police fédérale et les services de sécurité actifs dans les transports publics.

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10:09 § 161 → Vidéo
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Om de veiligheid in het openbaar vervoer te verzekeren, werd beslist om 400 extra politieagenten in te zetten, waaronder 150 federale politieagenten voor de bewaking van stations, treinen en de metro. De lokale politie krijgt daarvoor 250 mensen extra ter beschikking, waarvoor 30 miljoen euro uit het Fonds voor Europese Toppen zou zijn gebruikt.

Zijn de voorstellen van 2012 voorgelegd aan en goedgekeurd door de toenmalige regeringen? Om welke voorstellen gaat het? Werd de operationele taskforce Openbaar Vervoer uiteindelijk opgericht? Hoe vaak is ze samengekomen? Welke acties heeft ze ondernomen? Waarom werd ze niet betrokken bij de talloze incidenten aan het Zuidstation en de besprekingen van de manifeste onveiligheid in veel metrostations? Hoeveel van de beloofde 400 politieagenten zijn er uiteindelijk bij gekomen?

Pour assurer la sécurité dans les transports publics, il avait été décidé de déployer 150 policiers fédéraux et 250 policiers locaux supplémentaires.

Les propositions de 2012 ont-elles été présentées et approuvées par les gouvernements de l'époque ? En quoi consistaient-elles ? La task force a-t-elle été créée ? À quelle fréquence s'est-elle réunie ? Qu'a-t-elle entrepris ? Pourquoi n'est-elle intervenue ni par rapport aux incidents à la gare du Midi ni dans les discussions sur l'insécurité dans les stations de métro ? Parmi les 400 policiers promis, combien sont-ils en fonction ?

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10:10 § 163 → Vidéo
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De heer Rudi Vervoort, minister-president.- De operationele taskforce Tecov (Transports en commun - Openbaar vervoer) , die sinds 2001 bestaat, werd in 2012 geformaliseerd en staat nu onder leiding van de directeur-coördinator van de federale politie. Die werkgroep komt om de zes tot acht weken samen en daarvoor worden zowel de zes politiezones als de openbaarvervoermaatschappijen, de spoorwegpolitie en de diensten van de bestuurlijke directeur-coördinator uitgenodigd.

Tijdens die bijeenkomsten wordt in de eerste plaats informatie uitgewisseld en een gezamenlijke aanpak afgesproken. Zo komt de follow-up van de concrete voorstellen van 2012 ook aan bod, zoals de full integrated police action s (FIPA), waarbij elke partner capaciteit inzet om gezamenlijk op te treden.

Ook de problematiek in en rond het station Brussel-Zuid wordt besproken. Aangezien die problemen echter ook andere domeinen aangaan, zoals preventie en opvang, volstaan repressieve acties niet. Gezien de urgentie en de aanpak op een hoger beleidsniveau werden ook de andere partners gewezen op hun verantwoordelijkheden en is er nog meer samenwerking mogelijk tussen al wie werkt rond preventie, repressie en nazorg.

Ik heb geen informatie over het aantal vergaderingen of over de werkwijze van die taskforce, aangezien die onder leiding van de bestuurlijke directeur-coördinator staat. Voor meer informatie daarover richt u zich het beste tot de federale minister van Binnenlandse Zaken.

Het protocol van 9 april 2012 voor meer veiligheid op het openbaar vervoer in Brussel voorzag in een versterking en de financiering van 250 nieuwe agenten of inspecteurs met een deel van de middelen uit het Fonds voor Europese Toppen. De politiezones kunnen die agenten aanwerven op voorwaarde dat ze uitsluitend ingezet worden voor de beveiliging van bussen, trams en de omgeving van stations en haltes en dat ze deelnemen aan de taskforce.

Het Fonds voor Europese Toppen is sinds 2012 evenwel nooit geïndexeerd. Bovendien zijn de personeelskosten door de inflatie aanzienlijk gestegen. De middelen zijn inmiddels dan ook ruim onvoldoende om 250 voltijdsequivalent en te financieren. Dat betekent niet dat er geen extra inspanningen zijn geleverd. Zo hebben de Brusselse politiezones in 2023 142.000 werkuren geïnvesteerd in de beveiliging van het openbaar vervoer. Dat komt overeen met ongeveer 663 personeelsleden om het bovengrondse net te beschermen. Dat is dus veel meer dan de 250 personeelsleden die in 2012 werden gepland.

M. Rudi Vervoort, ministre-président.- La plateforme opérationnelle Tecov (Transports en commun - Openbaar vervoer) existe depuis 2001 et a été formalisée en 2012. Elle se réunit régulièrement et les six zones de police y sont invitées, ainsi que les sociétés de transport public, la police ferroviaire fédérale et les services du directeur-coordinateur administratif.

La problématique de la gare du Midi y est abordée, mais étant donné qu'elle déborde sur d'autres domaines, les actions répressives ne sont pas suffisantes. Pour de plus amples renseignements sur cette plateforme, je vous invite à interroger la ministre de l’Intérieur.

Le protocole du 9 avril 2012 visant au renforcement de la sécurité dans les transports en commun à Bruxelles prévoyait un renfort de 250 agents ou inspecteurs et un financement grâce à une partie du fonds sommets européens. Pour en bénéficier, les nouvelles recrues devaient être affectées à la sécurisation des bus, des trams et des abords des gares et stations, et participer à la plateforme susmentionnée.

Ce fonds sommets européen n’a jamais été indexé depuis 2012. Aujourd'hui, le financement est donc largement insuffisant pour couvrir ces 250 équivalents temps plein. Ce n’est pas pour autant que les efforts n’ont pas été intensifiés, comme en témoigne le nombre d'heures investies dans la sécurisation des transports en commun.

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10:13 § 165 → Vidéo
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Ook de federale politie heeft extra inspanningen geleverd om het personeelsbestand van de spoorwegpolitie tot 96% aan te vullen, zij het binnen een ongewijzigd personeelskader, dat volgens de mensen op het terrein volstrekt ontoereikend is. U moet weten dat 210 federale politieagenten verantwoordelijk zijn voor de beveiliging van de 69 metro- en premetrostations de klok rond, van de drie grootste treinstations van het land en van een aantal treinstations die in de buurt van een metrostation liggen. In totaal gaat het om meer dan 80 plaatsen.

Dat betekent dat minder dan honderd federale manschappen tegelijkertijd op het net aanwezig zijn voor de honderdduizenden passagiers per dag: Brusselaars, pendelaars en toeristen die Brussel doen leven. De vergelijking met de meer dan zeshonderd personeelsleden die het bovengrondse net beveiligen, spreekt boekdelen.

In die context heeft de federale overheid onder pijler 1 van het plan rond het Zuidstation beslist om de spoorwegpolitie tijdelijk uit te breiden door 25 personeelsleden te detacheren. Daarnaast heeft mijn regering de preventie stevig in handen genomen. Boven op de financiering van de vzw's actief op het terrein, de acties onder pijler 2 van het plan rond het Zuidstation, hebben we ook de veiligheidsdiensten van de MIVB uitgebreid.

Hetzelfde geldt voor Sublink, waarvoor ik verwijs naar antwoorden die ik eerder heb gegeven. Daarvoor worden momenteel 40 voltijdsequivalenten in dienst genomen. Het bedrag gaat ook naar de integratie van de teams van de sociale inspectie, die mensen naar de hulpverlening begeleiden. Veiligheidsdiensten kunnen mensen immers wel uit stations weghalen, maar als die geen duurzame hulp krijgen, komen ze terug en blijft alles bij het oude.

Meer informatie kunt u bij mijn collega's bevoegd voor Mobiliteit en Gezondheid krijgen.

De son côté, la police fédérale a fait des efforts supplémentaires pour atteindre 96 % d'effectifs pour la police ferroviaire. Concrètement, moins de 100 policiers fédéraux sont actuellement présents simultanément sur le réseau pour assurer la sécurité des centaines de milliers de voyageurs quotidiens. Le réseau en surface est quant à lui sécurisé par plus de 600 agents. La comparaison est parlante !

C'est dans ce contexte que le gouvernement fédéral a décidé de renforcer temporairement la police ferroviaire en y détachant 25 agents.

Par ailleurs, mon gouvernement a pris les choses en main en matière de prévention. Outre le financement des différentes ASBL actives sur le terrain, nous avons également renforcé les services de sécurité de la STIB et l'action Sublink. Quelque 40 équivalents temps plein sont actuellement engagés dans ce cadre.

Pour de plus amples informations, je vous renvoie à mes collègues chargés de la Mobilité et de la Santé.

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10:15 § 167 → Vidéo
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De heer Mathias Vanden Borre (N-VA).- U hebt heel wat informatie gegeven, waar ik voornamelijk uit besluit dat de oplossingen voor problemen waar we al jaren mee worden geconfronteerd, niet werken.

Ondanks de inspanningen die u opsomt, blijkt dat de veiligheid van reizigers op het openbaar vervoer allerminst is gegarandeerd. Volgens mij moeten veiligheidshervormingen een prioriteit van de volgende regering worden. Er is behoefte aan eenheid van commando en nultolerantie voor overlast in het openbaar vervoer. De tolerantiegrens ligt nu zo hoog dat de burgemeester van Etterbeek, toch de kwaadste niet, beslist om in metrostations een aparte zone voor druggebruikers in te richten.

Dat is niet de oplossing voor het probleem. We moeten strenger optreden en naar nultolerantie evolueren, zeker als het gaat over agressie tegen gebruikers van het openbaar vervoer, MIVB-medewerkers en aanverwante diensten. We hebben het veel te ver laten komen. We moeten nu een andere richting inslaan en paal en perk stellen aan de alom zichtbare overlast.

- Het incident is gesloten.

M. Mathias Vanden Borre (N-VA).- Cela ne fonctionne pas dès lors que la sécurité des passagers des transports publics n'est pas garantie. Les réformes en matière de sécurité devraient être une priorité du prochain gouvernement. Il est urgent de redresser la barre, en créant une unité de commandement et en appliquant une tolérance zéro pour les nuisances dans les transports publics.

- L'incident est clos.

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10:18 § 173 → Vidéo
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Question orale de M. Ahmed Mouhssin

à M. Rudi Vervoort, ministre-président du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé du Développement territorial et de la Rénovation urbaine, du Tourisme, de la Promotion de l'image de Bruxelles et du Biculturel d'intérêt régional,

concernant la concertation avec le gouvernement fédéral autour du bâtiment de la Grande mosquée de Bruxelles.

Mondelinge vraag van de heer Ahmed Mouhssin

aan de heer Rudi Vervoort, minister-president van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Territoriale Ontwikkeling en Stadsvernieuwing, Toerisme, de Promotie van het Imago van Brussel en Biculturele Zaken van Gewestelijk Belang,

betreffende het overleg met de federale regering over de Grote Moskee van Brussel.

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10:18 § 175 → Vidéo
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M. Ahmed Mouhssin (Ecolo).- Le 23 mai dernier, durant la commission des Affaires intérieures, je vous ai interrogé sur la dégradation des infrastructures de la Grande mosquée, dont les fidèles subissent les conséquences.

Le 23 avril 2020, le gouvernement fédéral a, par arrêté royal, confié la gestion du lieu à l'Exécutif des musulmans de Belgique (EMB). L'Association de gestion de la Grande mosquée de Bruxelles (AGMB), qui émane de l'EMB, a été spécialement créée à cette fin. Le 15 juin 2023, le Conseil musulman de Belgique (CMB) a été reconnu comme organe représentatif provisoire du culte musulman. Le 20 septembre 2023, le comité d’accompagnement anciennement mis en place avec l’EMB s’est réuni avec le CMB afin de faire un état de la situation et de préciser les objectifs opérationnels dudit comité.

Nous savons que la Région est représentée au sein de la structure de gestion de l'ensemble immobilier de la Grande mosquée - l’AGMB - par une fonctionnaire de Bruxelles Pouvoirs locaux qui, comme le prévoit l'article 8 des statuts de l'ASBL, assiste aux réunions de l'assemblée générale avec voix consultative.

Vous aviez répondu que l'accompagnement du gouvernement pour réussir la gestion d'un tel bâtiment avait des implications financières à terme pour la Région et que, il ne fallait pas s'y tromper, la question de la prise en charge de la gestion du bâtiment devrait être abordée.

Vous avez également ajouté que l'accord prévoyait une remise en état par la Régie des bâtiments et que, vu l'envergure de ce bâtiment, un suivi administratif, comptable et financier serait indispensable.

De heer Ahmed Mouhssin (Ecolo).- Op 23 mei 2023 ging het in deze commissie al over de lamentabele toestand van de Grote Moskee.

Een ambtenaar van Brussel Plaatselijke Besturen vertegenwoordigt het gewest in het orgaan dat de Grote Moskee van Brussel beheert. U zei toen dat de steun die de regering bij het beheer van het gebouw biedt op termijn financiële implicaties heeft. U zei ook dat er een akkoord was dat de Regie der Gebouwen onderhoudswerken zou uitvoeren en dat er werk moet worden gemaakt van een administratieve, boekhoudkundige en financiële follow-up.

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10:21 § 177 → Vidéo
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Ce volet est primordial, car le gouvernement fédéral et la Régie des bâtiments s'étaient engagés à continuer à entretenir le bâtiment. Nous avons appris, il y a peu, que des travaux ont été entrepris afin de, notamment, réparer la toiture, trouée à plusieurs endroits, et remettre en marche la chaudière, ce qui est une belle avancée.

Vous nous avez indiqué que le dossier de demande de reconnaissance de la Grande mosquée était toujours en suspens à la suite de l’avis défavorable du ministre de la Justice rendu le 3 décembre 2020. Tant que cette situation perdure, le dossier ne peut être soumis au gouvernement bruxellois, et celui-ci ne peut dès lors pas se prononcer. Vous m’aviez cependant indiqué avoir prévu de rencontrer le secrétaire d’État fédéral Mathieu Michel le 10 juillet dernier afin de discuter d’une série de dossiers et que vous alliez envoyer un courrier pour insister sur la mise à l’ordre du jour du sujet de la Grande mosquée. Je réitère l’importance du dialogue constructif entre la Région et le niveau fédéral sur ce dossier car les fidèles musulmans bruxellois n’ont pas à payer les conséquences de ce manque de communication.

Quelles ont été les conclusions de la discussion avec le secrétaire d’État Mathieu Michel au sujet de la Grande mosquée ? Quels sont les engagements de l'État fédéral concernant la rénovation et l’entretien du bâtiment ? Quel calendrier est-il prévu ?

Une assemblée générale de l’AGMB a-t-elle récemment eu lieu en présence du représentant régional ? Si oui, comment s’est-elle déroulée ?

Dat is erg belangrijk, want de federale regering en de Regie der Gebouwen hadden zich ertoe verbonden om het gebouw te onderhouden. Ondertussen zijn de werkzaamheden opnieuw gestart, wat goed nieuws is.

Zolang de erkenningsaanvraag van de Grote Moskee opgeschort is, kan het dossier niet aan de Brusselse regering worden voorgelegd. U zei dat u de kwestie met federaal staatssecretaris Michel zou aankaarten. Het is belangrijk dat er constructief overleg is tussen het gewest en de federale regering, want de moslims in Brussel mogen niet het slachtoffer worden van een tekortschietende communicatie.

Wat heeft het gesprek met staatssecretaris Michel opgeleverd? Welke engagementen is de federale overheid aangegaan met betrekking tot de renovatie en het onderhoud van het gebouw? Welk tijdschema is er?

Hoe verliep de laatste vergadering van het beheersorgaan van de Grote Moskee?

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10:22 § 179 → Vidéo
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M. Rudi Vervoort, ministre-président.- Comme vous le précisez, la Région est représentée au sein de l'ASBL Association de gestion de la Grande mosquée de Bruxelles (AGMB) par un fonctionnaire de Bruxelles Pouvoirs locaux qui, comme le prévoit l'article 8 des statuts de cette ASBL, assiste aux réunions de l'assemblée générale avec voix consultative.

Depuis cette désignation par le gouvernement en juillet 2020, la Région a été représentée aux quatre réunions de l'assemblée générale convoquées en 2021. Depuis octobre 2021, l'assemblée générale de l'AGMB s'est réunie pour la dernière fois le 7 juin 2023. Il ressort essentiellement de cette dernière réunion que le compte pour l'année 2022 n'a pas été réalisé ni présenté et qu'un compte en banque au nom de l'ASBL n'avait toujours pas pu être activé malgré les demandes effectuées auprès de plusieurs banques.

Je vous informe qu'en début de ce mois de février, j'ai écrit au Premier ministre, au ministre de la Justice et au secrétaire d'État chargé de la Régie des bâtiments afin de les enjoindre d'agir dans leurs compétences respectives pour que ce dossier puisse évoluer positivement.

La rencontre avec M. Michel s'est finalement tenue le 5 février 2024, après plusieurs reports. Il en ressort que M. Michel a rappelé à la Régie des bâtiments son obligation de rénovation et d'entretien du bâtiment de la Grande mosquée. Des cahiers des charges sont actuellement rédigés. Il n'a pas pu me fournir de calendrier précis de réalisation mais les budgets ont déjà été dégagés.

Pour le reste, nous sommes encore loin d'avoir résolu le problème de manière structurelle. Je constate que des évolutions sont annoncées sur ce dossier, mais je ne peux pas vous affirmer que des mesures concrètes seront mises en œuvre d'ici la fin de la législature.

De heer Rudi Vervoort, minister-president.- De vertegenwoordiger van het gewest die in 2020 werd aangeduid, heeft in 2021 vier algemene vergaderingen bijgewoond. Tijdens de recentste vergadering op 7 juni 2023 bleek dat er geen jaarrekening voor 2022 is ingediend en dat het nog altijd niet mogelijk was om een bankrekening te openen op naam van de vzw.

Begin februari heb ik de eerste minister, de minister van Justitie en de staatssecretaris bevoegd voor de Regie der Gebouwen schriftelijk aangespoord om actie te ondernemen.

Tijdens de ontmoeting met staatssecretaris Michel, die uiteindelijk pas op 5 februari 2024 plaatsvond, bleek dat hij de Regie der Gebouwen op haar renovatie- en onderhoudsplicht heeft gewezen. De bestekken worden momenteel opgesteld. Een precieze uitvoeringsdatum is er nog niet, maar er is wel al een budget vrijgemaakt.

Een structurele oplossing zal nog een hele tijd op zich laten wachten. Ik kan niet bevestigen dat er nog voor het einde van de regeerperiode maatregelen genomen worden.

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10:24 § 181 → Vidéo
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M. Ahmed Mouhssin (Ecolo).- Le constat à l'heure actuelle est que l'Association de gestion de la Grande mosquée de Bruxelles (AGMB) ne remplit plus son rôle, ce qui constitue un problème. En effet, cette institution est censée effectuer les démarches pour la reconnaissance. Il faudrait, à l'instar de votre courrier envoyé au Premier ministre, entamer une procédure pour confier cette mission à une autre ASBL. Il convient de faire le constat des manquements de l'AGMB : absence de compte bancaire, faible nombre de réunions tenues, comptes défaillants.

M. Rudi Vervoort, ministre-président.- Cette association est censée verser un loyer à la Régie des bâtiments. Mais pour ce faire, il est nécessaire que des subventions proviennent du ministère de la Justice, ce qui me semble ne pas être le cas actuellement.

Ajoutons qu'en toile de fond, la question des cultes se trouvera probablement en haut de l'agenda politique dès après les élections. Il s'agira de trancher sur la régionalisation éventuelle de cette compétence. Voilà l'enjeu. La discussion relative à la Grande mosquée fait partie de cet enjeu d'envergure car elle est située sur le territoire de notre Région et a vocation à être un lieu de culte central. Il reste cependant à en déterminer la forme, les conditions et la direction et, à ces égards, certains jouent la montre. Voilà mon sentiment.

M. Ahmed Mouhssin (Ecolo).- Je vous remercie et tiens à signaler que les courriers que vous avez envoyés ont produit un effet. Ils ont permis de débloquer la situation et d'inciter la Régie des bâtiments à remplir son rôle. Notre Région dispose donc de véritables leviers d'action.

- L'incident est clos.

De heer Ahmed Mouhssin (Ecolo).- Het beheersorgaan van de Grote Moskee schiet tekort. Een andere vzw zou zich beter met de erkenningsaanvraag bezighouden.

De heer Rudi Vervoort, minister-president.- Het beheersorgaan zou de Regie der Gebouwen huur moeten betalen, maar daarvoor moet het eerst subsidies krijgen van de minister van Justitie.

Verder zal de godsdienstkwestie vermoedelijk hoog op de politieke agenda staan na de verkiezingen. Misschien gaat die bevoegdheid wel naar de gewesten. Ik heb de indruk dat sommigen proberen te verhinderen dat er voor die tijd vooruitgang wordt geboekt.

De heer Ahmed Mouhssin (Ecolo).- Uw brieven hebben de Regie der Gebouwen toch aangezet om haar verantwoordelijkheid te nemen. Het Brussels Gewest kan dus wel degelijk wat op gang brengen.

- Het incident is gesloten.

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10:27 § 189 → Vidéo
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Question orale de M. Marc Loewenstein

à M. Rudi Vervoort, ministre-président du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé du Développement territorial et de la Rénovation urbaine, du Tourisme, de la Promotion de l'image de Bruxelles et du Biculturel d'intérêt régional,

concernant l'interdiction pour les taxis de rue de circuler sur les sites propres de la STIB.

Mondelinge vraag van de heer Marc Loewenstein

aan de heer Rudi Vervoort, minister-president van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Territoriale Ontwikkeling en Stadsvernieuwing, Toerisme, de Promotie van het Imago van Brussel en Biculturele Zaken van Gewestelijk Belang,

betreffende het verbod op het gebruik van busstroken door straattaxi's.

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10:27 § 191 → Vidéo
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M. Marc Loewenstein (DéFI).- L'ordonnance du 9 juin 2022 relative aux services de taxis précise, en son article 4, §5 que : « Seuls les taxis de station sont des taxis au sens du Code de la route. » En d'autres termes, d'après ce texte, seuls les taxis de station sont autorisés à circuler sur les sites propres franchissables de la STIB.

Lors des discussions relatives au projet d'ordonnance au mois de mai 2022, j'avais relevé une possible différence de traitement justifiée entre les taxis de station et les taxis de rue. J'estimais que la justification proposée dans le commentaire de l'article n'était pas suffisante pour autoriser l'accès aux uns et pas aux autres.

Pour rappel, il était alors précisé que le traitement différencié se justifiait par le fait que les taxis de station sont identifiables, tandis que les taxis de rue ne le seraient pas. La vitesse commerciale de la STIB était également avancée comme argument lors des discussions. J'ai alors rappelé que si les taxis de station ont un spoutnik et des bandes à damier, les taxis de rue ont une plaque « T » qui les identifie bien. Et si la distinction n’était pas suffisante et qu’il y avait lieu de rendre identifiables les taxis de rue effectuant une course, il suffisait d’imposer un tel moyen d’identification supplémentaire. Quant à la vitesse commerciale, elle aurait pu aussi justifier une interdiction totale de circulation de tout type de taxis sur ces sites propres.

Ce qui était prévisible s’est confirmé : d’une part, un recours a été introduit contre cette disposition de l’ordonnance ; d’autre part, la rentabilité des taxis de rue chute dès lors que les taxis de station ont désormais la possibilité d’être affiliés aux plateformes initialement réservées aux taxis de rue. Le client aura quant à lui vite fait son choix entre une course plus rapide dans un taxi de station qui peut circuler sur les sites propres et une course plus longue dans un taxi de rue qui sera embourbé dans les embouteillages. Une telle distinction de traitement entre services de taxi, de surcroît lorsque leur réservation se fait sur une même plateforme, est inacceptable.

Dès lors, au regard de l'évolution de la situation, comment justifiez-vous cette différence de traitement, alors que l'un des objectifs du plan taxis était d'unifier le secteur ? Au regard de cette perte de rentabilité et du fait que deux services accessibles sur une même plateforme de réservation ne se présentent pas à armes égales, avez-vous prévu de revoir cet article 4, §5 et d'autoriser enfin l’accès aux sites propres franchissables de la STIB pour les taxis de rue ?

De heer Marc Loewenstein (DéFI).- Op basis van de ordonnantie van 9 juni 2022 betreffende de taxidiensten kunnen we stellen dat alleen standplaatstaxi's toelating hebben om de eigen beddingen van de MIVB te gebruiken.

Ik wees er tijdens de bespreking van het ontwerp van ordonnantie in mei 2022 al op dat de motivering voor het verschil in behandeling van standplaatstaxi's en straattaxi's, namelijk dat de eerste wel en de tweede niet herkenbaar zijn, niet volstond als rechtvaardiging voor dat verschil. Ook de reissnelheid van de MIVB-voertuigen werd aangehaald, maar als die doorslaggevend zou zijn, zou er geen enkele taxi over de MIVB-beddingen mogen rijden.

Het was dan ook voorspelbaar dat er een beroepsprocedure zou worden aangespannen n dat de rendabiliteit van de straattaxi's sterk zou dalen. Als een klant de keuze krijgt tussen een snelle verplaatsing met een standplaatstaxi of een langere rit in een straattaxi, is de keuze snel gemaakt.

Hoe rechtvaardigt u dat verschil in behandeling, terwijl een van de doelstellingen van het Taxiplan net de eenmaking van de sector was? Bent u van plan om het betrokken artikel te herzien, zodat ook straattaxi's de eigen beddingen van de MIVB mogen gebruiken?

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10:29 § 193 → Vidéo
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M. Rudi Vervoort, ministre-président.- Au point où nous en sommes dans la législature, une révision de l'article 4, §5, de l'ordonnance du 9 juin 2022 relative aux services de taxis n'est pas d'actualité.

L'accès aux bandes bus et aux sites spéciaux franchissables pour d'autres véhicules que les transports en commun de masse doit se faire en concertation avec la STIB, eu égard aux objectifs régionaux d'optimisation de l'infrastructure, dans un objectif de réduction du temps de parcours des véhicules de transport en commun de masse. Auparavant, les véhicules de ces exploitants ne pouvaient déjà pas emprunter les bandes bus et sites spéciaux franchissables.

Sans l'intervention législative pour une unification du secteur, les exploitants de taxis de rue auraient été contraints d'arrêter les services de taxis à la suite de la décision de la cour d'appel de novembre 2021.

La question de l'accès aux bandes bus et sites spéciaux franchissables avait déjà préoccupé la Commission régionale de la mobilité, qui avait pointé dans son avis sur le projet d'ordonnance relative aux taxis les risques de diminution de performance des transports en commun, ainsi que des difficultés de contrôle. C'est donc pour préserver la performance des services de transport en commun de masse que nous avons fait le choix, dans l'ordonnance précitée, de limiter l'accès aux bandes bus.

Une évaluation de l'ordonnance est prévue pour 2025, et ce point en fera partie. Qui plus est, des recours ayant été déposés, nous attendrons leur issue avant de modifier quoi que ce soit. Si nous agissions autrement, le législateur serait de fait soumis aux actions de groupes de pression, ce qui ne ferait qu'inciter ces derniers à introduire des recours contre toutes les législations. Au cas où le législateur aurait été trop loin, c'est aux cours, aux tribunaux et aux juridictions administratives de déterminer quel sort il convient de réserver aux législations.

De heer Rudi Vervoort, minister-president.- Een herziening van het betrokken artikel is deze zittingsperiode niet aan de orde.

Straattaxi's hadden vroeger ook geen toelating om over de eigen beddingen van de MIVB te rijden. Die kan overigens alleen in overleg met de openbaarvervoermaatschappij.

Zonder de regelgeving over de eenmaking van de sector hadden de straattaxi's na de beslissing van het hof van beroep in november 2021 overigens hun activiteiten moeten staken.

Om ervoor te zorgen dat de reissnelheid van het openbaar vervoer niet afneemt, koos de regering ervoor om de toegang tot de eigen beddingen van de MIVB te beperken.

In 2025 komt er een evaluatie van de ordonnantie, waarbij ook dat punt wordt bekeken. Los daarvan wacht de regering in elk geval het einde van de beroepsprocedures af alvorens iets te wijzigen.

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10:32 § 195 → Vidéo
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M. Marc Loewenstein (DéFI).- Votre réponse ne m'étonne pas. Je reste convaincu qu'il faut corriger cette distinction de traitement, dans le cadre de l'évaluation en 2025 ou déjà à l'issue du recours. Outre la différence de traitement entre courses, il y en a également une lors de la réservation, lorsqu'un client choisit, entre deux taxis qui utilisent la même plateforme, le plus rapide. Cet élément n'a pas été pris en compte lorsque nous avons voté le texte en 2022.

Savez-vous où en est le recours ?

M. Rudi Vervoort, ministre-président.- Non, mais nous pouvons nous renseigner.

- L'incident est clos.

De heer Marc Loewenstein (DéFI).- Uw antwoord verbaast mij niet. Ik blijf er echter van overtuigd dat het verschil in behandeling moet worden weggewerkt, want de klant zal bij het reserveren van een taxi voor de snelste kiezen. Daar werd geen rekening mee gehouden.

Weet u hoever de beroepsprocedure staat?

De heer Rudi Vervoort, minister-president.- Neen, maar ik kan daar meer informatie over vragen.

- Het incident is gesloten.

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10:34 § 201 → Vidéo
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Demande d'explications de M. Ahmed Mouhssin

à M. Rudi Vervoort, ministre-président du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé du Développement territorial et de la Rénovation urbaine, du Tourisme, de la Promotion de l'image de Bruxelles et du Biculturel d'intérêt régional,

concernant les mesures de prévention lors des moments festifs organisés par les universités et écoles supérieures.

Vraag om uitleg van de heer Ahmed Mouhssin

aan de heer Rudi Vervoort, minister-president van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Territoriale Ontwikkeling en Stadsvernieuwing, Toerisme, de Promotie van het Imago van Brussel en Biculturele Zaken van Gewestelijk Belang,

betreffende preventiemaatregelen tijdens feestelijkheden georganiseerd door universiteiten en hogescholen.

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10:34 § 203 → Vidéo
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M. Ahmed Mouhssin (Ecolo).- L'Université catholique de Louvain (UCLouvain) a récemment publié les résultats d'une enquête approfondie menée en 2022 sur le harcèlement et les agressions sexuelles parmi ses étudiants et étudiantes. Il en ressort que 14 % des interrogés ont été confrontés de manière répétée à des violences sexistes et sexuelles, allant de commentaires déplacés à des agressions physiques. Plus troublant encore, dans les lieux de guindaille tels que les cercles, régionales et kots-à-projets, 20,1 % des femmes et 5,6 % des hommes rapportent avoir été violés. Ces espaces, caractérisés par une consommation élevée d'alcool et une faible supervision, sont identifiés comme des environnements à haut risque.

Ces données mettent en lumière une réalité sombre de notre société, où les jeunes, en particulier les femmes et les membres de la communauté LGBTQIA+ sont encore plus affectés par ces violences. Ainsi, l'enquête démontre que 2,1 % des hommes, 7,6 % des femmes et 14 % des personnes non binaires ont affirmé avoir été victimes de viol. L'enquête souligne l'urgence de renforcer les dispositifs de prévention et d'information, afin de mieux protéger nos étudiants et étudiantes, et de changer la culture permissive qui entoure ces comportements inacceptables.

La question de la violence sexuelle dans les lieux de guindaille mérite une attention particulière. Ces résultats nous invitent à repenser la manière dont sont organisés ces moments festifs, pour garantir la sécurité de tous, sans pour autant priver notre jeunesse de lieux de rencontre et de socialisation. Nous devons promouvoir une culture de respect mutuel, de consentement et de sécurité pour chacun.

De heer Ahmed Mouhssin (Ecolo).- Onlangs publiceerde de UCLouvain de resultaten van een studie uit 2022. Daaruit blijkt dat 14% van de ondervraagde studenten al herhaaldelijk te maken kreeg met seksistisch en seksueel geweld in alle mogelijke gradaties. De situatie in studentenkringen en tijdens kroegentochten is nog alarmerender: daar zegt 20,1% van de vrouwelijke en 5,6% van de mannelijke studenten al verkracht te zijn. Alcohol vloeit er rijkelijk en er is weinig sociale controle, wat het tot hoogrisicoplekken maakt.

Het is een trieste realiteit dat vooral jonge vrouwen en leden van de LGBTQIA+-gemeenschap ernstig gevaar lopen. Er moet dus dringend worden ingezet op preventie en informatie. De kwestie van seksueel geweld tijdens drinkgelagen verdient onze bijzondere aandacht. We mogen jongeren dat soort ontmoetingsmomenten niet afpakken, maar we moeten er wel voor zorgen dat veiligheid, wederzijds respect en instemming er centraal staan.

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10:36 § 205 → Vidéo
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La consommation excessive d'alcool dans les contextes festifs est fréquemment tolérée, voire encouragée dans de nombreux milieux, contribuant à créer des environnements dans lesquels les comportements abusifs et les violences sexuelles sont plus susceptibles de se produire. Cette tolérance sociétale de la consommation abusive d’alcool, associée à une culture de guindaille peu régulée, soulève des questions importantes sur le lien entre alcool et violences sexuelles. Il est essentiel d'aborder cette problématique pour assurer la sécurité de tous les étudiants.

L'UCLouvain, consciente de ces enjeux, s'engage à améliorer ses dispositifs de prévention et à mieux communiquer sur les ressources disponibles pour soutenir les victimes. Cependant, comme le souligne l'étude, ces problématiques ne sont pas propres à une institution et reflètent un problème sociétal plus large qui requiert une action coordonnée à tous les niveaux de gouvernance.

La thématique 1 du plan global de sécurité et de prévention de la Région de Bruxelles-Capitale se concentre sur l'intégrité physique et psychique des personnes. Ce plan reconnaît les diverses formes de violence et s'engage à sensibiliser et à former les acteurs de la prévention et de la sécurité, à diffuser des campagnes ciblées et à promouvoir une occupation responsable de l'espace public, entre autres mesures.

Quelles stratégies ont été adoptées pour renforcer la prévention et la prise en charge des cas de violence sexuelle dans les contextes universitaires et scolaires ?

Comment les données et les retours d'expérience des universités et hautes écoles peuvent-ils être utilisés pour affiner les actions de prévention et de sécurité à l'échelle régionale ?

De quelle manière la collaboration entre les institutions d'enseignement supérieur et les acteurs de la sécurité et de la prévention peut-elle être optimisée ?

L'Observatoire bruxellois pour la prévention et la sécurité a-t-il réalisé des analyses spécifiques quant au rôle de la consommation d'alcool dans les cas de violence sexuelle dans les contextes universitaires et festifs ?

Le Conseil régional de sécurité a-t-il intégré, dans l'évaluation du plan global de sécurité et de prévention, une étude relative à l'impact de la consommation excessive d'alcool sur l'incidence des violences sexuelles, en particulier les viols ?

Overmatig alcoholgebruik wordt op feestjes maar al te vaak getolereerd of zelfs aangemoedigd en werkt seksuele agressie in de hand.

Bingedrinken is nog altijd maatschappelijk geaccepteerd. Hoewel het hier om een breed maatschappelijk probleem gaat dat smeekt om een gecoördineerde aanpak op alle beleidsniveaus, is de UCLouvain zich terdege bewust van de gevaren. De universiteit zet zwaar in op preventie en wijst slachtoffers de weg naar hulp.

Het eerste thema van het Globaal Veiligheids- en Preventieplan (GVPP) gaat over lichamelijke en geestelijke integriteit. Daarbij draait het om de bewustmaking en opleiding van preventiewerkers en hulpverleners over alle vormen van geweld, om gerichte campagnes en om verantwoordelijk gedrag in de openbare ruimte.

Hoe doen universiteiten en hogescholen aan preventie? Hoe gaan ze om met gevallen van seksueel misbruik? Kan het gewest iets leren van hun aanpak?

Hoe kan de samenwerking tussen de hogeronderwijsinstellingen en de veiligheids- en preventiewerkers verbeterd worden?

Heeft het Brussels Observatorium voor Preventie en voor Veiligheid de invloed van alcoholgebruik op seksueel geweld in het studentenleven onderzocht?

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10:39 § 207 → Vidéo
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De heer Mathias Vanden Borre (N-VA).- Dit is een terecht debat. Voor de N-VA-fractie is het belangrijk dat de slachtoffers van seksueel geweld gehoord kunnen worden en dat er gepaste maatregelen worden genomen om ertegen op te treden.

Naast de vragen van de heer Mouhssin vroeg ik me af of er contacten zijn met de hogeronderwijsinstellingen in Brussel om hun beleid te verduidelijken en op elkaar af te stemmen en om ervoor te zorgen dat de informatie optimaal doorstroomt. Waren er in het verleden al zulke contacten en is het opportuun om daar verder op in te zetten?

Voorts hebben justitie en het parket een rol te spelen. Wanneer er een klacht wordt ingediend, moet justitie die verder onderzoeken. Bij het parket van Brussel worden veel klachten echter geseponeerd. Hebt u zicht op de manier waarop het parket omgaat met meldingen van seksueel geweld? Het lijkt me nuttig om daar met de Gewestelijke Veiligheidsraad dieper op in te gaan.

M. Mathias Vanden Borre (N-VA).- Des contacts ont-ils été noués avec les établissements d’enseignement supérieur à Bruxelles pour qu’ils clarifient et harmonisent entre elles leurs politiques en matière de violence sexuelle ?

De nombreuses plaintes sont classées sans suite par le parquet de Bruxelles. Avez-vous une idée de la manière dont le parquet traite les signalements de violence sexuelle ? Le Conseil régional de sécurité devrait approfondir la question.

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10:40 § 209 → Vidéo
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M. Rudi Vervoort, ministre-président.- J'ai, comme vous, pris connaissance des résultats de l'enquête approfondie menée en 2022 par l'Université Catholique de Louvain sur le harcèlement et les agressions sexuelles parmi ses étudiants. Dans ce contexte, j'ai pu constater que le débat relatif au suivi et à la mise en œuvre des recommandations d'une résolution parlementaire de 2021 se trouvait à nouveau à l'ordre du jour du Parlement et du Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Comme vous le savez, la ministre de l'Enseignement supérieur a décidé de créer un groupe de travail spécifique afin d'adopter une série de mesures qui pourraient être mises en œuvre avant la fin de la législature au sein de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Il s'agit notamment de s'assurer du bon fonctionnement des points de contact à destination des victimes d'agressions sexuelles sur les campus. Ces points de contact jouent un rôle important d'écoute et de réorientation des victimes vers la police et les structures d'aide et pour la collecte de données.

Parmi les mesures prévues, la Fédération Wallonie-Bruxelles entend également approfondir la sensibilisation à la prévention des abus et des violences sexuelles. Je salue à ce titre l'adoption récente d'un décret sur les animations relatives à l'éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle. Avec un travail éducationnel en amont, nous pourrons diminuer les chiffres cités dans l'étude, mais aussi agir sur un champ bien plus large que le seul secteur des universités et des écoles supérieures.

Je ne reviendrai pas en détail sur les actions entreprises par la Région de Bruxelles-Capitale, mais vous renvoie vers les comptes rendus de la commission de l'Égalité des chances et des Droits des femmes concernant l'évaluation du plan bruxellois de lutte contre les violences faites aux femmes, dans le cadre de laquelle chaque ministre a eu l'occasion de détailler l'état d'avancement des mesures sous sa responsabilité.

Pour ce qui est de la vie estudiantine nocturne, je vous renvoie vers la réponse à la question écrite n° 1090 de Mme De Baets. Vous constaterez que, parmi les acteurs du monde de la nuit, nous n'avons pas oublié les cercles étudiants.

Un travail est actuellement mené à l'échelon de la Fédération Wallonie-Bruxelles qui se trouve en première ligne de ce dossier. Les autorités régionales, et notamment safe.brussels, se tiennent à disposition pour apporter un soutien complémentaire en cas de besoin.

Cependant, nous n'avons pas connaissance de l'évolution des enquêtes. Je prends note des suggestions formulées et réfléchirai à l'inscription de celles-ci à l'ordre du jour d'une réunion du Conseil régional de sécurité, dans la limite des compétences respectives des institutions, car nous ne disposons évidemment pas des compétences pour demander des comptes au parquet. Nous avons toutefois intérêt à être tenus informés de l'évolution du phénomène de manière neutre afin de prendre, le cas échéant, une série de mesures dans le cadre du plan global de sécurité et de prévention.

De heer Rudi Vervoort, minister-president.- Net als u heb ik kennisgenomen van de resultaten van de enquête onder UCL-studenten over seksuele intimidatie en aanranding. De Federatie Wallonië-Brussel zal binnenkort opnieuw de follow-up en de uitwerking van de aanbevelingen van een parlementaire resolutie uit 2021 bespreken.

De minister van Hoger Onderwijs van de Franse Gemeenschap laat een werkgroep op korte termijn een reeks maatregelen uitwerken. Zo wordt erop toegezien dat de contactpunten voor slachtoffers van seksueel geweld op de campussen goed werken en dat slachtoffers efficiënt worden doorverwezen naar politie en hulpverlening.

Er wordt ook ingezet op bewustmaking en preventie. In die zin vind ik het onlangs aangenomen decreet van de Federatie Wallonië-Brussel inzake relationele, emotionele en seksuele opvoeding een goede zaak. Hoe jonger we daarmee beginnen, hoe beter de cijfers over seksuele intimidatie zullen worden.

In de commissie voor Gelijke Kansen en Vrouwenrechten heeft elk Brussels regeringslid binnen zijn of haar bevoegdheden de vooruitgang van de maatregelen in verband met het Brussels Plan ter bestrijding van geweld tegen vrouwen kunnen toelichten.

Wat het studentennachtleven betreft, verwijs ik naar het antwoord op schriftelijke vraag nr. 1090 van mevrouw De Baets. Ook de studentenorganisaties kwamen daarin aan bod.

Van de vorderingen in de gerechtelijke onderzoeken zijn we uiteraard niet op de hoogte. Ik neem akte van de voorstellen die worden gedaan en ik kan ze op de agenda van de Gewestelijke Veiligheidsraad zetten, maar we zijn bijvoorbeeld niet bevoegd om het parket ter verantwoording te roepen. Wel hebben we er belang bij om te worden geïnformeerd over de evolutie van de problematiek.

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10:43 § 211 → Vidéo
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M. Ahmed Mouhssin (Ecolo).- De manière générale, je dois vous avouer être assez surpris par la suite que nous accordons à ces chiffres. En effet, apprendre que 20 % des femmes sont victimes d'un viol devrait nous faire prendre conscience de la situation de crise extrême.

Sans vouloir minimiser les problèmes de drogue, je constate que des mesures sont prises pour lutter contre ces derniers. Par contre, concernant un tel pourcentage de viols, dans un lieu où ces femmes sont censées être protégées, la réaction n'est clairement pas à la hauteur de la situation. L'intervention de la ministre au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles n'était, à mon sens, pas non plus à la hauteur. J'ai l'impression ce chiffre est banalisé. Sans parler des violeurs, qui continueront d'adopter ce type de comportements dans la société.

J'espère que le Conseil régional de sécurité se penchera sur cette étude et que le prochain plan global de sécurité et de prévention prévoira des mesures concrètes pour traiter cette problématique.

De heer Ahmed Mouhssin (Ecolo).- Ik schrik van de cijfers. Het feit dat 20% van de vrouwen al eens verkracht is, zou ons tot actie moeten aanzetten.

Tegen drugs wordt wel krachtig opgetreden, terwijl er maar lauw wordt gereageerd op zo'n hoog aantal verkrachtingen, die bovendien gebeuren op plekken waar vrouwen denken dat ze veilig zijn. Ook de reactie van de minister van de Franse Gemeenschap is niet krachtdadig.

Hopelijk gaat de Gewestelijke Veiligheidsraad aan de slag met de studie en zullen er in de volgende versie van het Globaal Veiligheids- en Preventieplan concrete maatregelen staan om het probleem te bestrijden.

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10:45 § 213 → Vidéo
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De heer Mathias Vanden Borre (N-VA).- Ik deel de bezorgdheid van de heer Mouhssin. Ik hoop dat we de problematiek voortaan veel ernstiger nemen. Hier is een taak weggelegd voor de minister-president, die de gewestelijke coördinatie op zich moet nemen. U kunt het niet alleen, maar er moet wel een veel duidelijker beleid worden gevoerd, want de cijfers zijn ronduit alarmerend.

- Het incident is gesloten.

M. Mathias Vanden Borre (N-VA).-Le ministre-président doit assurer la coordination régionale et mener une politique beaucoup plus claire, car les chiffres sont extrêmement alarmants.

- L'incident est clos.

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10:45 § 217 → Vidéo
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Question orale de Mme Aurélie Czekalski

à M. Rudi Vervoort, ministre-président du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé du Développement territorial et de la Rénovation urbaine, du Tourisme, de la Promotion de l'image de Bruxelles et du Biculturel d'intérêt régional,

concernant les projets de réserve citoyenne de sécurité civile.

Mondelinge vraag van mevrouw Aurélie Czekalski

aan de heer Rudi Vervoort, minister-president van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Territoriale Ontwikkeling en Stadsvernieuwing, Toerisme, de Promotie van het Imago van Brussel en Biculturele Zaken van Gewestelijk Belang,

betreffende het project van burgerreserve voor de civiele bescherming.

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10:45 § 219 → Vidéo
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Mme Aurélie Czekalski (MR).- Lors des différentes crises que notre pays a connues, nos autorités locales et régionales ont parfois été submergées par les évènements, voire par les propositions d’aides venant de toutes parts : citoyens, associations, etc. Je pense notamment aux inondations dans la province de Liège, survenues au cours de l’été 2021. Le manque de coordination et l’affluence de bénévoles ont parfois fait obstacle aux mesures prises pour répondre à la crise.

Nombreux sont les citoyens qui ont envie d’aider, de se rendre utiles. Le problème est le manque d’organisation ou de coordination pour encadrer et former les citoyens prêts à agir. Ce manque peut générer du chaos et nous faire perdre en efficacité : les secouristes peuvent être obligés de recadrer les bénévoles qui ne proposent pas leur aide là où elle est réellement demandée.

Depuis peu, une formation est proposée pour former tous ces citoyens motivés. De cette façon, lors de la prochaine crise, un groupe de bénévoles sera prêt à être déployé et pourra venir en aide aux secouristes. Safe.brussels est à l'initiative de cette formation, organisée dans certaines zones de police de notre Région. Les premiers participants ont été formés le samedi 4 février 2024.

Quelles actions plus précises sont prévues pour garantir une coordination optimale entre les autorités locales, les zones de police et les citoyens formés ?

Quel est le bilan de ces premières formations ? Quelles en sont les pistes d’amélioration éventuelles ?

Quelles sont les mesures envisagées pour étendre cette initiative aux communes bruxelloises qui n'auraient pas encore adhéré à ce projet ?

Mevrouw Aurélie Czekalski (MR).- Bij recente crisissen, zoals de overstromingen in de provincie Luik, snelden burgers en verenigingen vaak te hulp. Door een gebrek aan coördinatie belemmerden de vele vrijwilligers soms echter een doeltreffende aanpak.

Sinds kort kunnen burgers die in dergelijke omstandigheden vrijwilligerswerk willen verrichten een opleiding van safe.brussels volgen, zodat ze bij de volgende crisis klaar zijn om de hulpverleners efficiënt te ondersteunen. De eerste opleidingssessie vond op 4 februari 2024 plaats.

Met welke acties wilt u de coördinatie tussen gemeenten, politiezones en opgeleide vrijwilligers verbeteren?

Wat is het resultaat van de eerste opleidingen? Wat kan er eventueel beter?

Welke maatregelen overweegt u om het initiatief uit te breiden naar gemeenten die zich er nog niet bij aansloten?

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10:47 § 221 → Vidéo
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M. Rudi Vervoort, ministre-président.- La haute fonctionnaire m'a chargée de vous communiquer les éléments de réponse suivants.

En 2023, dans le cadre du déploiement du projet BRU response, une expérience pilote a été menée conjointement par la zone de police Montgomery et les bourgmestres d'Etterbeek, de Woluwe-Saint-Lambert et de Woluwe-Saint-Pierre, en partenariat étroit avec la haute fonctionnaire et les équipes de safe.brussels.

Dans ce cadre, une première rencontre citoyenne d'information était organisée dans chaque commune participant au projet. Ces rencontres ont été un franc succès et ont permis à un peu moins de 200 citoyens de s'inscrire dans les trois réserves communales de sécurité civile.

Une fois inscrits dans la réserve de leur commune respective, ceux-ci ont suivi une formation initiale commune, qui s'est déroulée les samedis 3 et 17 février 2024. Les citoyens participants ont pu se familiariser davantage avec le fonctionnement de la planification d'urgence et de la gestion de crise, les missions des différents services de secours et d'intervention, et les grands principes de fonctionnement de la réserve citoyenne. Les volontaires étaient en outre informés du fonctionnement pratique de la réserve constituée dans leur commune. La formation s'est achevée par la visite des installations du Siamu.

Cette formation initiale a clos le tronc commun du projet pilote. Les participants ont exprimé leur satisfaction quant à l'organisation et à l'information reçue. Il revient désormais à chaque commune de mettre sur pied sa réserve citoyenne.

Cette approche, centrée sur le niveau communal, permettra d'épouser au mieux le contexte ainsi que les réalités de chaque commune et de respecter l'autonomie de chaque autorité administrative communale.

Il va de soi que la haute fonctionnaire restera en contact étroit avec les communes participantes, afin de continuer à les soutenir dans le développement de ce projet.

Par ailleurs, une évaluation intermédiaire a déjà été menée par la haute fonctionnaire entre les séances du 3 et du 17 février, en collaboration avec les coordinateurs de la planification d'urgence communaux, pour apporter quelques améliorations en matière de contenu et d'organisation pratique de la formation.

Une évaluation plus globale sera menée prochainement, en vue de la participation de communes supplémentaires. Dans ce contexte, la haute fonctionnaire a déjà adressé un courrier aux seize autres bourgmestres en novembre dernier, les invitant à prendre également part au projet BRU response.

Six communes ont déjà répondu positivement à ce courrier et ont exprimé leur intérêt pour le projet. Il s'agissait aussi pour ces communes de déterminer le cadre de la collaboration et les délais d'exécution. Pour information, il s'agit des communes de Berchem-Sainte-Agathe, Forest, Saint-Gilles, Ganshoren, Ixelles et Anderlecht.

Concrètement, des contacts sont en cours entre les services de la haute fonctionnaire et ces administrations communales et leurs bourgmestres. Une première séance d'information des citoyens des communes de Berchem-Sainte-Agathe et Forest sera normalement organisée le mois prochain. Par la suite, une première rencontre des citoyens se tiendra à Ganshoren en juin. Anderlecht et Ixelles devraient suivre dans la foulée.

De heer Rudi Vervoort, minister-president.- De hoge ambtenaar bezorgde mij het volgende antwoord.

In 2023 voerden de politiezone Montgomery en de burgemeesters van Etterbeek, Sint-Lambrechts-Woluwe en Sint-Pieters-Woluwe in samenwerking met de hoge ambtenaar en safe.brussels een proefproject uit. In dat kader vond er een eerste burgerbijeenkomst plaats, waarbij bijna tweehonderd burgers zich inschreven voor de burgerreserve van de civiele bescherming.

Die vrijwilligers volgden op 3 en 17 februari 2024 een opleiding, waarbij ze inzicht kregen in noodhulpplanning en crisisbeheer, de taken van de verschillende hulp- en interventiediensten en de belangrijkste werkingsprincipes van de burgerreserve. Daarnaast kregen ze informatie over de werking van de burgerreserve in hun gemeente. Ten slotte bezochten ze de Brusselse Hoofdstedelijke Dienst voor Brandbestrijding en Dringende Medische Hulp.

Met de opleiding werd het gemeenschappelijke deel van het proefproject afgesloten. Nu is het aan de gemeenten om hun burgerreserves samen te stellen. Uiteraard blijft de hoge ambtenaar hen daarbij ondersteunen.

Tussen de twee opleidingsdagen in voerde de hoge ambtenaar een eerste evaluatie uit om enkele verbeteringen aan te brengen. Binnenkort volgt een algemene evaluatie met het oog op de deelname van de overige zestien gemeenten. De hoge ambtenaar nodigde de betrokken burgemeesters al uit voor het project. Zes gemeenten reageerden inmiddels positief. De komende maanden vinden de eerste informatiesessies voor burgers plaats.

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10:50 § 223 → Vidéo
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Mme Aurélie Czekalski (MR).- Même depuis l'opposition, il est possible de saluer les mesures positives qui sont décidées pour la Région : je trouve que c'est une formidable initiative, qui favorise une bonne coordination, beaucoup de citoyens voulant rendre service à leurs voisins et aider quand c'est nécessaire. Lors de la crise du Covid-19, par exemple, énormément de bénévoles voulaient donner un coup de main. Il est cependant nécessaire de structurer cette aide volontaire.

Vous avez bien parlé de 200 citoyens en tout, et pas par commune.

(Assentiment de M. Vervoort, ministre-président)

J'ai bien noté quelles étaient les six nouvelles communes prêtes à se lancer dans ce projet. Je suis convaincue que votre pouvoir de persuasion ainsi que celui de la haute fonctionnaire parviendront à convaincre les communes restantes.

Je suis bien consciente que les bourgmestres sont souvent sollicités, mais, si j'ai bien compris, il s'agit ici d'une solution clé-sur-porte proposée par safe.brussels. Les bourgmestres doivent désigner une structure ou un lieu pour organiser cette réunion, mais tout est pris en charge par safe.brussels. Nous suivrons l'évolution de ce projet dans les mois et les années à venir.

- L'incident est clos.

Mevrouw Aurélie Czekalski (MR).- Ik juich dit initiatief toe, want het bevordert de coördinatie voor burgers die anderen willen helpen.

U had het over tweehonderd burgers in totaal, niet per gemeente.

(Instemming van de heer Vervoort, minister-president)

Ik ben ervan overtuigd dat u samen met de hoge ambtenaar de resterende gemeenten kunt overhalen om aan het project deel te nemen.

De burgemeesters hebben het druk, maar in dit geval moeten ze alleen maar beslissen waar de bijeenkomst kan plaatsvinden. Safe.brussels zorgt voor de rest. Ik blijf dit project volgen.

- Het incident is gesloten.

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10:52 § 233 → Vidéo
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Interpellatie van de heer Mathias Vanden Borre

tot de heer Rudi Vervoort, minister-president van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Territoriale Ontwikkeling en Stadsvernieuwing, Toerisme, de Promotie van het Imago van Brussel en Biculturele Zaken van Gewestelijk Belang,

en tot mevrouw Nawal Ben Hamou, staatssecretaris van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest, bevoegd voor Huisvesting en Gelijke Kansen,

betreffende de criminele activiteiten in en rond sociale woningen.

Interpellation de M. Mathias Vanden Borre

à M. Rudi Vervoort, ministre-président du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé du Développement territorial et de la Rénovation urbaine, du Tourisme, de la Promotion de l'image de Bruxelles et du Biculturel d'intérêt régional,

et à Mme Nawal Ben Hamou, secrétaire d'État à la Région de Bruxelles-Capitale chargée du Logement et de l'Égalité des chances,

concernant les activités criminelles dans et autour des logements sociaux.

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10:52 § 237 → Vidéo
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Interpellation jointe de Mme Aurélie Czekalski

concernant les fusillades récentes liées au trafic de drogue en Région bruxelloise.

Toegevoegde interpellatie van mevrouw Aurélie Czekalski

betreffende de recente drugsgerelateerde schietpartijen in het Brussels Gewest.

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10:52 § 239 → Vidéo
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Interpellation jointe de M. Ahmed Mouhssin

concernant les mesures prises face à la criminalité liée à la drogue.

Toegevoegde interpellatie van de heer Ahmed Mouhssin

betreffende de bestrijding van de drugscriminaliteit.

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10:52 § 241 → Vidéo
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De heer Mathias Vanden Borre (N-VA).- Al ongeveer sinds de eerste vergadering van deze regeerperiode trekken mijn fractie en ikzelf aan de alarmbel. Onder anderen de heren Ghyssels en Mouhssin kunnen daarvan getuigen. We moeten het probleem ernstig nemen.

Helaas krijgen we sinds dag één een laconieke reactie. Er is geen probleem, we hoeven het drugsprobleem niet aan te pakken. Het probleem situeert zich in Antwerpen, waar alles in het honderd loopt. In Brussel loopt alles zoals het hoort.

Dat staat natuurlijk volkomen los van de feiten. Ook de replieken van een aantal collega's en de minister-president komen neer op: "Ik ben niet bevoegd en kan niets doen." Drie maanden voor de verkiezingen blijkt er plots toch een probleem te zijn, is het ineens wel mogelijk om een actieplan op te stellen en komt de minister-president uit zijn schulp.

De voorbije jaren viel in het parlement en de media te horen dat er in Brussel geen stadsbendes zouden bestaan. Dat zijn uw woorden, mijnheer de minister-president. Veiligheidsproblemen worden door Nederlandstaligen anders gepercipieerd dan door Franstaligen. Ook dat hebt u gezegd. Zo worden problemen die ons boven het hoofd groeien, onder de mat geveegd.

De georganiseerde misdaad maakt dankbaar gebruik van dat non-beleid en dat laisser-faire. Hij zoekt en vindt de weg van de minste weerstand. Waar de overheid geen actie onderneemt, hebben de criminelen het terrein vrij om hun illegale activiteiten te ontplooien en almaar driester te werk te gaan. Kijk waar het ons heeft gebracht.

M. Mathias Vanden Borre (N-VA).- Mon groupe tire sur la sonnette d’alarme depuis le début de la législature. On nous répond qu’il n’y a pas de problème de drogue à Bruxelles, contrairement à Anvers - une affirmation qui ne correspond évidemment pas à la réalité.

Le ministre-président s’est déclaré incompétent, mais à trois mois des élections, il reconnaît l’existence du problème. Soudain, il est possible de mettre sur pied un plan d’action.

Ces dernières années, la réalité des bandes urbaines a été niée. La criminalité organisée prospère sur cette politique laxiste. Les criminels ont le champ libre pour déployer leurs activités illégales et ils s'enhardissent toujours plus.

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10:55 § 243 → Vidéo
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Ik zal nu iets dieper ingaan op sociale huisvesting, maar straks wil ik het weer hebben over het plan dat u hebt voorgesteld.

Meermaals heb ik de bevoegde staatssecretaris vragen gesteld over het beleid rond de bestrijding van overlast en criminaliteit in en rond sociale woningen. Vorig jaar nog berichtten de media over een sterke toename van de productie van, de handel in en de opslag van drugs, alsook een toename van andere illegale activiteiten in en rond sociale woningen in de Nederlandse stad Rotterdam. Om meerdere redenen is die evolutie bijzonder onrustwekkend. Om te beginnen worden sociale woningen gefinancierd door de maatschappij en zijn ze in principe bedoeld voor de kwetsbaarsten in de samenleving. Ze dienen als springplank om te kunnen deelnemen aan onze samenleving.

Jammer genoeg werd er in Rotterdam vastgesteld dat malafide criminele bendes misbruik maken van kwetsbare sociale huurders. Toen ik vragen stelde over die kwestie, kreeg ik het gebruikelijke teleurstellende antwoord, waaruit bleek dat er helemaal geen beleid wordt gevoerd. Er bestaat geen kader voor de zestien openbare vastgoedmaatschappijen waarmee ze zicht zouden kunnen krijgen op de criminaliteit in de sociale huisvesting. De bevoegde staatssecretaris zei me dat dat geen deel uitmaakt van de opdracht van sociale huisvestingsmaatschappijen. Er zijn dus geen procedures om verdachte activiteiten te melden of preventieve maatregelen te nemen om sociale huurders tegen overlast te beschermen. We zien waartoe dat heeft geleid.

J’ai interrogé à de multiples reprises la secrétaire d’État chargée du Logement sur sa politique de lutte contre les nuisances et la criminalité dans les logements sociaux. L’année dernière, on a constaté à Rotterdam une forte augmentation des activités illégales, dont le trafic de drogues, dans les logements sociaux, alors que ces derniers sont destinés aux membres les plus vulnérables de la société. Les bandes criminelles abusent de la position de faiblesse des locataires.

La secrétaire d’État m’a répondu qu’aucune politique n’était menée. Il n’existe aucun cadre permettant aux seize sociétés immobilières de service public de se faire une idée de la criminalité dans le logement social, car cela ne correspondrait pas à leur mission. Les activités criminelles ne sont pas signalées et aucune mesure préventive n’est prise pour protéger les locataires. On voit où cela nous a menés.

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10:57 § 245 → Vidéo
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Ik diende mijn vraag in nog voor de feiten in de wijk Peterbos het nieuws haalden. Het is ronduit hallucinant wat daar vandaag aan de hand is. Criminele bendes hebben het leven in de wijk stilgelegd en het publieke leven volledig overgenomen. Ze ontzeggen bewoners of bezoekers de toegang tot de wijk en gaan intimiderend, agressief en gewelddadig te werk. De bendes hebben er een uitvalsbasis gevonden om hun criminele activiteiten te ontwikkelen.

Ik ben niet de enige die de toestand aan de kaak stelt. Ook de Vereniging voor Sociale Huisvesting trok in een open brief aan de regering aan de alarmbel. Daarin stond onder meer:

"Les travailleurs et locataires des sociétés immobilières de service public (SISP) sont régulièrement victimes de violences et menaces en lien avec le trafic de drogue. Les auteurs de ces faits semblent extrêmement bien organisés en utilisant un mode opératoire similaire sur l’ensemble du territoire régional. Nous constatons également une rapide dégradation d’une situation déjà alarmante. Bien que les SISP avertissent les services de police lorsque cela est nécessaire, ceux-ci n’interviennent que lors d’opérations ponctuelles et non pas pour s’attaquer aux nuisances quotidiennes. Les SISP se trouvent donc démunies face à cette montée de violence générant l’insécurité sur leur site, vis-à-vis de leurs locataires et de leurs travailleurs."

Dat zijn exact dezelfde waarschuwingen als ik jaren geleden al tot u richtte. Grijpt u alstublieft in, want de situatie op het terrein ontspoort! De Vereniging voor Sociale Huisvesting vraagt nu dus ook onmiddellijke actie van het gewest:

"Il y a des sites historiquement plus marqués, comme le Peterbos, à Anderlecht. Il y a aussi des problèmes à Laeken, Bruxelles, Molenbeek-Saint-Jean ; le problème est régional."

De reactie was opnieuw tekenend voor de regering, want de paraplu werd opengetrokken. Het kwam erop neer dat de federale minister van Binnenlandse Zaken het probleem moest oplossen. Zo werkt het natuurlijk niet. Als een probleem jarenlang woekert terwijl de politiezones en burgemeesters te weinig optreden en u hen niet op hun verantwoordelijkheden wijst, dan is het logisch dat de situatie ontspoort.

J’ai introduit ma demande d’explications avant que les médias ne parlent des incidents hallucinants au Peterbos. Des bandes criminelles ont pris le contrôle de ce quartier pour y développer leurs activités. Je ne suis pas le seul à dénoncer les faits. L’ASBL Association du logement social a écrit une lettre ouverte au gouvernement à ce sujet.

Vous devez absolument intervenir, car la situation sur le terrain dégénère ! Le gouvernement a réagi une fois de plus de façon caractéristique en ouvrant son parapluie : ce serait à la ministre fédérale de l’Intérieur de s’attaquer au problème. Mais si l'action des zones de police et des bourgmestres n'est pas suffisante et que vous ne leur rappelez pas leurs responsabilités, il est logique que la situation se dégrade.

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11:00 § 247 → Vidéo
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Mijnheer de minister-president, afgelopen week berichtten de media dat ook de veertig buurtcomités meerdere pogingen hebben ondernomen om rechtstreeks met u in contact te komen. Zij luiden namelijk ook de alarmbel. De situatie op het terrein in de Brusselse wijken ontspoort compleet. Er zijn talloze veiligheidsproblemen en er komen geen antwoorden.

Net zoals ik al bijna vijf jaar met u in dialoog probeer te gaan, kloppen de veertig buurtcomités bij u aan, maar na meerdere overlegrondes stellen ze vast dat er niets beweegt. Er komt geen behoorlijk antwoord over hoe het gewest ingrijpt en hoe we eindelijk de kentering kunnen inzetten om de veiligheid op het terrein te garanderen. Ik stel al vijf jaar tevergeefs dezelfde vragen.

Ongeveer een week geleden organiseerde u een persconferentie om een plan voor te stellen. Ik heb die gevolgd. De aanwezige journalisten stelden relevante vragen. U hebt ze toen niet beantwoord, dus ik stel ze vandaag opnieuw.

Hoe worden de zogenaamde hotspots concreet aangepakt? Hoeveel hotspots zijn er? Wie is de eindverantwoordelijke? Wie neemt de leiding?

Die vragen zijn nog niet beantwoord. Om die reden pleiten wij trouwens voor een fusie van de zes politiezones, want er moet eenheid van commando komen. De kern van het probleem is nog steeds dat uw plan te vaag is. U blijft vasthouden aan te veel structuren, waardoor er op het terrein te weinig zal bewegen. Het blijft immers al te gemakkelijk om de problemen door te schuiven.

Ik had ook vragen voorbereid over de zogenaamde besparingen van de vorige, Zweedse regering, maar die houd ik voor mijn repliek.

Kunt u het plan dat u aan de pers hebt voorgesteld, ook hier in grote lijnen toelichten? Hoe zit het met uw beleid inzake sociale huisvesting? Welke maatregelen op het terrein kunnen we de komende drie maanden nog verwachten?

La semaine dernière, quarante comités de quartier ont tenté d’entrer en contact avec vous, car ils constatent que rien ne bouge. La Région ne fait rien pour garantir la sécurité sur le terrain. Vous avez présenté un plan lors d’une conférence de presse. Les journalistes vous ont posé des questions pertinentes, auxquelles vous n’avez pas répondu. Je vous les pose donc à nouveau aujourd’hui.

Combien de zones d’intervention prioritaire (« hot spot ») existe-t-il ? Que s’y passe-t-il concrètement ? Qui en est responsable au final ? Qui les dirige ?

Ces questions sont restées sans réponse. Votre plan est trop vague. Il repose sur un trop grand nombre de structures, ce qui permet de se défausser facilement de ses responsabilités. Aussi plaidons-nous pour une fusion des six zones de police.

Pouvez-vous nous exposer à grands traits le plan que vous avez présenté à la presse ? Qu’en est-il du logement social ? Quelles mesures pouvons-nous attendre sur le terrain au cours des trois prochains mois ?

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11:03 § 249 → Vidéo
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Mme Aurélie Czekalski (MR).- Les jours se suivent et se ressemblent en ce début février à Bruxelles : les fusillades et les attaques liées au trafic de drogue et à la guerre de territoire entre les dealers se succèdent.

Quatre fusillades en moins d'une semaine ont eu lieu dans les quartiers des Marolles et de la porte de Hal à Bruxelles, provoquant la colère et l'inquiétude des Bruxellois. On peut aussi évoquer le régime de la peur qui règne au Peterbos à Anderlecht. Je peux également citer le quartier autour de la gare du Nord, des stations Yser et Ribaucourt, où le trafic de drogue fait partie du quotidien des riverains.

En ce début mars, la situation n'a pas changé : la semaine dernière, une femme a été tuée par balle à Anderlecht, et la même nuit, une fusillade a eu lieu à Anderlecht et à Saint-Gilles.

Les dealers ont pris certains quartiers bruxellois en otage. Il est fait état de techniques de terreur, avec des tirs en l'air et des exécutions en plein jour. Les trafiquants de drogue, organisés en bandes rivales, se livrent à une guerre de territoire pour le contrôle des points de trafic. Ils utilisent des armes de guerre et n'hésitent pas à menacer les habitants. Le sentiment d'insécurité est grandissant dans les quartiers touchés. Les habitants se plaignent de l'inaction des autorités et réclament plus de sécurité.

Dans ce dossier, votre déconnexion de la réalité bruxelloise reste inchangée. En 2018, vous disiez que Bruxelles n'avait pas de problème de sécurité et, début septembre 2023, qu'il n'y avait pas de problème spécifique bruxellois.

Le gouvernement bruxellois est compétent pour lutter contre la criminalité, mais il est indolent et laxiste. J'en veux pour preuve que seulement trois patrouilles sont disponibles le soir à Saint-Gilles et à Forest. Aussi, vous avez démantelé le projet pilote Union pour un environnement urbain sécurisé (Uneus), qui avait pourtant réduit la délinquance de 28 %. Enfin, vous avez le pouvoir de réquisitionner la police fédérale, mais vous ne l'utilisez pas. L'insécurité est grandissante. Mon groupe demande une réponse coordonnée et proportionnelle, pilotée depuis le centre de crise régional bruxellois.

Le MR a proposé un plan complet pour lutter contre la criminalité en Belgique. Il comprend la nomination d'un commissaire spécial doté de pouvoirs étendus, le renforcement de la justice, l'alignement des peines sur les pays voisins, le durcissement des conditions de libération conditionnelle, le renforcement de la police, l'aide de l'armée à la police et une approche internationale du phénomène. Ce plan met l'accent sur une approche globale allant de la prévention à la répression, avec des mesures audacieuses pour endiguer la montée de la criminalité en Belgique.

Le 27 février, nous avons appris qu'un commissaire régional dédié à la lutte contre le trafic de drogue allait enfin être désigné et qu'une coordination subséquente prendrait place.

Mevrouw Aurélie Czekalski (MR).- De voorbije weken werd Brussel geteisterd door meerdere schietpartijen die verband houden met de drugsoorlog. Dealers hebben bepaalde wijken in Brussel gegijzeld. Rivaliserende bendes voeren een territoriale oorlog. Ze gebruiken oorlogswapens en aarzelen niet om de lokale bevolking te bedreigen. Bewoners klagen over de passiviteit van de autoriteiten en eisen meer veiligheid.

Uw gebrek aan voeling met de realiteit is nog niet veranderd. In 2018 zei u dat Brussel geen veiligheidsprobleem had en begin september 2023 dat er geen specifiek Brussels probleem was.

De Brusselse regering is bevoegd om criminaliteit te bestrijden, maar ze stelt zich apathisch en laks op. Het bewijs is dat er 's avonds slechts drie politiepatrouilles beschikbaar zijn in Sint-Gillis en Vorst. Ze heeft ook het proefproject Uneus stopgezet, hoewel dat de criminaliteit met 28% terugdrong, en maakt geen gebruik van haar bevoegdheid om de federale politie op te vorderen. De onveiligheid neemt toe. De MR-fractie vraagt om een gecoördineerde en proportionele reactie, die gestuurd wordt vanuit het Brussels Gewestelijk Crisiscentrum.

De MR heeft een globaal plan voorgesteld om de criminaliteit in België te bestrijden. Het omvat de aanstelling van een speciale commissaris met uitgebreide bevoegdheden, de versterking van het gerechtelijke apparaat, het afstemmen van de straffen op die in de buurlanden, het aanscherpen van de voorwaardelijke invrijheidstelling, het versterken van de politie, het verlenen van militaire steun aan de politie en een internationale aanpak van het probleem.

Op 27 februari vernamen we dat er eindelijk een gewestelijke drugscommissaris zal worden aangesteld.

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11:06 § 251 → Vidéo
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Quelles mesures sont-elles prises par le gouvernement bruxellois pour enrayer cette situation ? Un plan d'action concret avec des objectifs clairs et un calendrier précis sera-t-il mis en œuvre ? Quelles sont les collaborations avec les différents niveaux de pouvoir à ce sujet ?

Quelles mesures sont prises par le gouvernement bruxellois pour regagner la confiance des citoyens qui ont l'impression que vous ne mesurez pas la gravité de la situation ?

Depuis la sixième réforme de l'État, la Région bruxelloise exerce davantage de compétences en matière de sécurité, avec la création de safe.brussels. Pourtant, la situation semble se dégrader. N'est-ce pas la preuve que les politiques actuelles ne sont pas efficaces ? Quelle évaluation en est-elle faite ?

Comment comptez-vous améliorer la coordination entre les acteurs impliqués dans la sécurité (police, justice, services sociaux, etc.) ?

Quelle est la coordination et quelles sont les collaborations mises en place avec la commissaire nationale aux drogues pour éviter le double emploi et pour plus d'efficacité in fine ?

Welke maatregelen neemt de regering om het geweld te beteugelen? Komt er een actieplan met duidelijke doelstellingen en een nauwkeurige planning? Hoe werken de beleidsniveaus samen?

Wat doet de regering om het vertrouwen van de burgers terug te winnen?

Sinds de zesde staatshervorming heeft het Brussels Gewest meer bevoegdheden inzake veiligheid. Toch lijkt de situatie te verslechteren. Is dat geen bewijs dat het beleid niet doeltreffend is? Werd er een evaluatie uitgevoerd?

Hoe denkt u de coördinatie tussen de veiligheidspartners te verbeteren?

Welke samenwerking plant u met de nationale drugscommissaris?

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11:07 § 253 → Vidéo
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M. Ahmed Mouhssin (Ecolo).- Nous sommes également curieux de connaître les décisions prises par le Conseil régional de sécurité, car elles répondent sans doute à certaines de nos questions.

Par ailleurs, je constate des traitements différenciés entre Bruxelles et, par exemple, Anvers. Quand des incidents extrêmement graves liés à la drogue surviennent à Anvers, le Premier ministre décide de réunir la ministre de l'Intérieur et tous les acteurs concernés, et désigne un commissaire national aux drogues. Lorsque de tels événements se déroulent à Bruxelles, nous ne percevons pas la même réactivité.

J'ai entendu les propos de notre collègue du MR. Le constat est que la plupart des demandes sont adressées au pouvoir fédéral, aux ministres de la Justice et de l'Intérieur. L'absence de réaction de la part des autorités fédérales pousse la Région à prendre des mesures, et c'est sur ce point que nous interrogeons le ministre-président.

Les récents faits de délinquance relayés par la presse ont mis en lumière une préoccupation croissante face à la prise en charge de la criminalité liée à la drogue dans notre Région. Nous avons souvent abordé cette question en commission, tant sous l'angle de la prévention que sous celui de la coordination en matière de sécurité. Ces événements tragiques soulignent la nécessité d'une approche rigoureuse et coordonnée des problèmes liés au trafic de drogue, à la violence armée et à d'autres activités criminelles connexes.

Le troisième chapitre du plan global de sécurité et de prévention (PGSP) 2021-2024 concerne la drogue et les assuétudes, ce qui démontre que, depuis toujours, nous nous préoccupons de cette question. On peut y lire ceci : « Selon l’enquête régionale de sécurité 2018, 23 % des citoyens se disent gênés par la consommation et le trafic de stupéfiants. » Le PGSP mentionne également les personnes en situation de précarité (sans abri, sans papiers ou sortant de prison), considérées comme un public particulièrement vulnérable et nécessitant des mesures adaptées relevant de la prévention, de l’assistance, de la réduction des risques et de la réinsertion sociale, et non de la répression.

De heer Ahmed Mouhssin (Ecolo).- Ik veronderstel dat de beslissingen van de Gewestelijke Veiligheidsraad een antwoord inhouden op een deel van onze vragen.

De federale regering reageert daadkrachtiger op incidenten in Antwerpen dan op soortgelijke voorvallen in Brussel. De meeste verzoeken van de MR-fractie zijn in feite bestemd voor federale ministers, namelijk die van Justitie en Binnenlandse Zaken. Omdat de federale overheid niet ingrijpt, kan het gewest niet anders dan maatregelen nemen.

De recente gebeurtenissen tonen aan dat er behoefte is aan een kordate en gecoördineerde aanpak van drugsgerelateerde criminaliteit en geweld.

In het Globaal Veiligheids- en Preventieplan2021-2024 wordt een heel hoofdstuk gewijd aan drugs en verslavingen. Dat toont aan dat het gewest al langer begaan is met die kwestie.

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11:10 § 255 → Vidéo
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Évidemment, la question des stupéfiants peut présenter des liens avec différentes formes de violence et de trafic. Dans le chapitre Trafic et fraude, le PGSP mentionne le plan global drogue, développé par la police judiciaire fédérale de Bruxelles (PJF Bruxelles) en partenariat avec les zones de police bruxelloises et le parquet. Ce plan développe une approche intégrée et géolocalisée de la lutte contre le trafic de drogue. Cette approche prévoit la mise en place de contrôles multidisciplinaires et ciblés visant la perturbation des piliers logistiques et financiers des bandes criminelles.

Dans un article de presse du 15 février, vous indiquez : « La Région bruxelloise a investi, sous cette législature, 10 millions d’euros, en dehors de ses compétences, pour financer la PJF Bruxelles, parce qu’ils sont sous-financés. Nous ne sommes pas maîtres du recrutement. On est en sous-effectif chronique. Mais la présence policière n’est pas tout, il faut pouvoir travailler en amont, sur la prévention, et en aval. » Pourtant, le rapport annuel de la police fédérale 2023, présenté le 15 février, indique que la police fédérale n’a jamais investi autant de personnel et de moyens dans la lutte contre la criminalité organisée.

Face aux faits, la ministre fédérale de l'Intérieur a appelé les différents niveaux politiques du pays à se coordonner, pour collaborer et pour lutter contre cette criminalité organisée. Monsieur le Ministre-Président, le 18 avril dernier, je vous ai interpellé au sujet de la norme KUL. En effet, l’accord de majorité de 2019 prévoyait d'interpeller le gouvernement fédéral afin de se voir octroyer des moyens financiers supplémentaires adaptés aux zones bruxelloises à travers l'actualisation de cette norme. Nous avons entendu les associations de citoyens qui vous ont interpellé. Celles-ci soulignaient qu'en l'absence de moyens policiers supplémentaires, tout plan serait difficile à mettre en œuvre. Par conséquent, la question de la norme KUL reste au cœur du débat.

L’accord du gouvernement fédéral de 2020 contient un engagement sur le sujet. Il y est indiqué que « le financement de zones de police locales est obsolète et doit être adapté à la réalité d’aujourd’hui » et que « le système des dotations fédérales aux zones de police et les moyens de prévention fédéraux seront réformés pour faire place à un système de financement objectif et transparent qui favorisera en outre la taille optimale des zones de police ».

Nous constatons aujourd'hui que la mise en œuvre de la réforme de la norme KUL n'a toujours pas été réalisée. Dès lors, si le MR souhaite nous aider, c'est au niveau fédéral qu'il pourrait apporter son soutien.

In dat plan wordt verwezen naar het globaal drugsplan, dat de federale gerechtelijke politie van Brussel heeft opgesteld in samenwerking met de politiezones en het parket. Daarin werd een geïntegreerde aanpak tegen drugshandel uitgewerkt aan de hand van geografische lokalisatie, alsook gerichte en multidisciplinaire controles om de logistiek en financiering van criminele bendes te ontwrichten.

Op 15 februari verklaarde u in de pers dat het Brussels Gewest tijdens deze regeerperiode buiten zijn bevoegdheden 10 miljoen euro had geïnvesteerd in de federale gerechtelijke politie van Brussel, die permanent onderbemand is. Ook preventie is echter belangrijk. In het jaarrapport van de federale politie van 2023 staat toch dat er nooit eerder zoveel personeel en middelen werden ingezet tegen de georganiseerde misdaad.

In het regeerakkoord van 2019 stond dat de regering de federale regering om bijkomende middelen zou vragen voor de Brusselse politiezones door een aanpassing van de KUL-norm. Verschillende burgerverenigingen hebben u ook laten weten dat er geen enkel plan uitgevoerd kan worden zonder bijkomende middelen voor de politie. De aanpassing van de KUL-norm blijft dus de kern van de zaak.

De federale regering liet in haar regeerakkoord optekenen dat de financiering van de lokale politiezones achterhaald was en dat ze het dotatiesysteem zou hervormen.

Ik kan alleen maar vaststellen dat de KUL-norm nog steeds niet hervormd is. Misschien kan de MR-fractie daar ook bij de federale regering op aandringen.

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11:13 § 257 → Vidéo
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La Région bruxelloise doit faire de ce dossier une priorité. Des lieux de concertation existent, dont le Comité de concertation, et la Région y a son mot à dire en matière de sécurité. En effet, de nombreux acteurs sont concernés par cette problématique complexe. Il est nécessaire de préciser le rôle de chacun et d’assurer une collaboration efficiente entre les parties.

Quelles sont les mesures mises en place par le plan global drogue pour lutter contre la criminalité ? Il serait en effet intéressant de réévaluer ce plan, puisqu'il existe.

Quelles discussions ont eu lieu avec le niveau fédéral ? Quelles solutions sont-elles proposées afin de remédier au sous-effectif chronique de la police judiciaire fédérale ? Je tiens à rappeler que les polices locales ont apporté leur soutien en détachant des forces de police du niveau local vers la police judiciaire fédérale. Cette situation ne peut perdurer, car les moyens destinés aux policiers locaux doivent leur être affectés.

Quels sont les moyens mis en œuvre par safe.brussels pour soutenir la police bruxelloise dans la lutte contre la drogue ? Quelles sont les dernières propositions ?

Où en sont les concertations au sujet de la norme KUL avec le niveau fédéral ? Avez-vous eu des retours ? Il y avait eu un premier rapport et la ministre de l'Intérieur avait dit qu'il y en aurait un deuxième en juillet passé. Avez-vous des informations à ce sujet ?

Quel lien peut-il être fait entre les mesures d’encadrement mises en place à la gare du Midi et les faits récents qui se sont passés ailleurs ? Avez-vous pu, de manière objective, constater que les déplacements constatés à Saint-Gilles et dans les autres quartiers sont les fruits ou l'effet indirect de ces mesures prises à la gare du Midi ?

Je ne vous pose pas de question sur cette gare, puisque nous avons prévu d'interroger prochainement la haute fonctionnaire sur le volet 2 du plan global de sécurité et de prévention.

Het Brussels Gewest moet een prioriteit maken van dit dossier en het aankaarten in het Overlegcomité.

Welke maatregelen werden er genomen in het kader van het globaal drugsplan om de criminaliteit te bestrijden?

Hoe zit het met het overleg met de federale overheid? Welke oplossingen liggen er op tafel om het chronische personeelstekort bij de federale gerechtelijke politie aan te pakken? De lokale politie kan niet eeuwig agenten blijven detacheren naar de federale gerechtelijke politie.

Welke maatregelen heeft safe.brussels genomen om de Brusselse politie bij te staan in haar strijd tegen drugs?

Hoever staat het federale overleg over de KUL-norm? Hebt u meer informatie over het tweede rapport waarnaar de minister van Binnenlandse Zaken had verwezen?

Hebt u objectief kunnen vaststellen of de problemen in andere wijken zijn ontstaan doordat het Zuidstation werd aangepakt? Hebben de problemen zich verplaatst?

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11:15 § 259 → Vidéo
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Mme Leila Lahssaini (PTB).- La vente et la consommation de drogues posent de grands problèmes dans un nombre sans cesse croissant de quartiers en Région bruxelloise.

Nous avons déjà évoqué les problèmes de criminalité, de vols et d'agressions. Il faut désormais y ajouter l'augmentation des fusillades et des règlements de compte, la précarité, la consommation de drogues à la vue de tous et les personnes dont l'état mental et physique est problématique. Dans de nombreux quartiers et stations de métro, ce phénomène est devenu une réalité pour des habitants qui ne se sentent plus en sécurité. Or le sentiment de sécurité constitue une base pour tout un chacun et il faut le garantir à tout le monde.

En février, à notre interpellation en séance plénière sur le sujet, vous aviez répondu que vous comptiez réunir tous les acteurs concernés avec la haute fonctionnaire de l'arrondissement de Bruxelles, et vous avez tenu votre parole.

Cette situation ne date pas d'hier. En été et en septembre déjà, nous avons mené un débat sur la situation autour de la gare du Midi. Quelques mesures ont alors été adoptées, mais la concertation annoncée n'a pas été menée, alors que des problèmes similaires se posaient déjà dans plusieurs communes comme Saint-Gilles, Anderlecht et Schaerbeek.

Pourquoi le suivi de ce dossier prend-il tant de temps ? Des maisons de quartier et associations de terrain avaient déjà exprimé leur désarroi en septembre, et elles se retrouvent à répéter les mêmes revendications six mois plus tard. Pourquoi les pouvoirs de la Région en matière de sécurité et d'ordre public ne sont-ils pas utilisés ?

Mevrouw Leila Lahssaini (PTB).- Steeds meer Brusselse wijken lijden onder de toenemende drugsproblematiek. We hebben het al gehad over de problemen van criminaliteit, diefstal en agressie. Nu komen daar nog schietpartijen en afrekeningen bij. Bewoners voelen zich niet langer veilig.

In februari zei u dat u van plan was om alle betrokken instanties rond de tafel te brengen, samen met de hoge ambtenaar. U hebt woord gehouden, maar waarom duurt het zo lang voordat er actie wordt ondernomen?

Deze situatie is niet nieuw. In de zomer en in september hebben we al een debat gehouden over de situatie in en rond het Zuidstation. Er werd toen overleg aangekondigd, maar dat heeft nooit plaatsgevonden. Buurtcentra en verenigingen moeten nu, zes maanden later, dezelfde eisen herhalen. Waarom worden de gewestelijke bevoegdheden inzake veiligheid en openbare orde niet gebruikt?

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11:18 § 261 → Vidéo
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Vous avez présenté des mesures, mais vous ne pouvez pas vous attaquer aux narcotrafiquants en visant seulement le gaz hilarant et les feux d'artifice. Pour les zones prioritaires de déploiement, vous prévoyez un volet répressif et la présence de la police de proximité.

J'émets quelques réserves quant aux déclarations du MR sur l'union pour un environnement urbain sécurisé (Uneus). En effet, si ce projet a été abandonné à Saint-Gilles, c'est parce que le Délégué général aux droits de l'enfant a pointé de nombreux problèmes. Le PTB ne soutient pas ce type de police de proximité, mais il reconnaît qu'il faut des policiers sur le terrain.

Comment faire pour s'attaquer aux grands trafiquants de drogue ? Les syndicats policiers le disent, le gouvernement fédéral MR/N-VA a désinvesti dans la police judiciaire et conduit à sa faillite. Nous le constatons à Bruxelles et à Anvers, la police n'est pas en mesure de tracer les mouvements financiers qui permettraient de localiser les grands trafiquants, plutôt que des mineurs sans papiers qui, dans la rue, sont immédiatement remplacés. Avez-vous des informations du pouvoir fédéral à ce sujet ? Des moyens supplémentaires sont-ils prévus pour la Région bruxelloise ?

Outre des mesures d'urgence, il faut des solutions structurelles. L'accroissement de la précarité augmente les problèmes de logement et le nombre de consommateurs potentiels de drogue. En septembre, nous vous avons demandé où en étaient vos plans de logement. Les responsables de salles de consommation à moindre risque affirment que le logement est la première étape vers la sortie de la précarité et de la consommation de drogue.

U hebt een aantal maatregelen voorgesteld, waaronder repressieve maatregelen en meer buurtpolitie. Het proefproject Uneus werd stopgezet in Sint-Gillis omdat de algemeen afgevaardigde voor de rechten van het kind op talrijke problemen wees. De PTB steunt dat soort buurtpolitie niet, maar erkent dat er politieagenten op het terrein nodig zijn.

Volgens de politievakbonden heeft de federale regering onder de leiding van de MR en de N-VA niet geïnvesteerd in de gerechtelijke politie. Daardoor is de politie in Brussel en Antwerpen niet in staat om de financiële bewegingen te traceren waarmee grote drugshandelaars kunnen worden opgespoord en richt ze zich op minderjarige illegale straatdealers die onmiddellijk worden vervangen. Zal de federale overheid extra middelen uittrekken voor Brussel?

Naast noodmaatregelen hebben we structurele oplossingen nodig. De verantwoordelijken van risicobeperkende gebruikersruimten zeggen dat huisvesting de eerste stap is om te ontsnappen aan armoede en druggebruik. Daarom vroegen we u in september al naar uw huisvestingsmaatregelen. Hebt u bijvoorbeeld meer middelen toegewezen aan het programma Housing First?

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11:21 § 269 → Vidéo
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M. Marc-Jean Ghyssels (PS).- J'ai écouté mes collègues avec beaucoup d'attention et d'intérêt. Je demanderai au ministre-président de faire une fois de plus œuvre de pédagogie. Je pense que M. Vanden Borre a bien saisi le problème, mais il lui arrive d'être de mauvaise foi, comme ce matin.

(Remarques de M. Vanden Borre)

Je n'ai jamais entendu le ministre-président dire que tout allait bien à Bruxelles. Il a plutôt affirmé, comme l'a rappelé Mme Czekalski, qu'il n'y avait pas de problème spécifiquement bruxellois. Toutes les grandes villes du monde connaissent pareille situation, qu'il s'agisse de Paris, de Berlin, de Rotterdam ou d'Anvers, et ce sont probablement les mêmes organisations criminelles, tentaculaires et internationales, qui sont aux commandes. On parle beaucoup des réseaux marseillais, mais en réalité, ces réseaux sont dirigés de bien loin. Nos quartiers leur fournissent essentiellement de la chair à canon.

Le ministre-président pourra rappeler, une fois de plus, les limites de ses compétences. L'édition du 1er mars du journal Le Soir nous explique que l'Organe de contrôle de l'information policière a signalé au gouvernement bruxellois qu'il allait trop loin dans la demande qu'il adresse aux zones de police et à la STIB en matière d'échange d'informations vidéo. Cela montre l'ineptie du fonctionnement de notre pays. Au moment des attentats, j'ai osé dire que nous vivions dans un « pays de débiles », ce qui avait choqué mon homologue M. De Wolf. Je me référais à certains qui couraient comme des poules sans tête et imposaient une série de mesures. Je songe notamment à Mme Milquet, qui créait la panique dans les écoles. Pour nous, bourgmestres, il était très difficile de gérer la situation, car nous recevions parfois des informations totalement contradictoires sur le degré de dangerosité. Il nous fallait donc prendre à l'échelon local des mesures décidées ailleurs et qui n'avaient aucun sens.

De heer Marc-Jean Ghyssels (PS).- Ik heb met veel aandacht naar mijn collega's geluisterd. Ik denk dat de heer Vanden Borre het probleem heeft begrepen, maar soms is hij te kwader trouw.

(Opmerkingen van de heer Vanden Borre)

Ik heb de minister-president nooit horen zeggen dat alles goed gaat in Brussel. Hij zei eerder dat de problemen zich niet alleen in Brussel voordoen. Elke grootstad in de wereld heeft met soortgelijke situaties te maken, of het nu om Parijs, Berlijn, Rotterdam of Antwerpen gaat.

Bovendien zijn de bevoegdheden van de minister-president beperkt. Volgens Le Soir van 1 maart heeft het Controleorgaan op de Politionele Informatie de Brusselse regering laten weten dat ze te ver gaat in haar verzoek aan de politiezones en de MIVB om camerabeelden te delen. Dat toont nog maar eens aan hoe ingewikkeld de werking van ons land is.

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11:24 § 273 → Vidéo
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J'ai déjà proposé à M. Leisterh une formation sur la répartition des compétences. Je constate que Mme Czekalski continue de poser des questions qui n'ont absolument rien à voir avec les compétences régionales. On demande même au ministre-président de régler l'organisation des zones de police. Or la suppression d'un projet comme Uneus (pour d'autres raisons que la seule intervention du Délégué général aux droits de l'enfant) ou le nombre de patrouilles qui circulent dans la zone de police Midi ne sont évidemment pas des compétences régionales. À titre personnel, je regrette d'ailleurs la suppression un peu rapide du projet policier Uneus.

M. Mouhssin intervient avec beaucoup de raison, mais ce qui m'inquiète, ce sont les attitudes et les déclarations des groupes Ecolo et Groen, qui demandent à présent la fusion des zones de police. Il serait bon que mon collègue explique à sa tête de liste l'utilité des zones de police.

(Remarques de M. Mouhssin)

Le ministre-président pourrait-il rappeler une nouvelle fois le fonctionnement des zones de police, le principe du « gold commander » et des zones prioritaires de déploiement (« hotspots ») ? J'ai lu son communiqué de presse publié hier et cela me semble clair : il existe entre dix et quinze zones prioritaires de déploiement. Si le ministre-président réexplique cela calmement, tout le monde comprendra. Bien entendu, des questions lui seront peut-être posées dans quelque temps par des personnes qui auront fait mine de ne pas comprendre.

Ik heb de heer Leisterh al voorgesteld om hem een opleiding over de bevoegdheidsverdeling te geven. Ik merk op dat mevrouw Czekalski vragen blijft stellen die helemaal niets met de gewestelijke bevoegdheden te maken hebben, zoals het project Uneus of het aantal patrouilles in de politiezone Zuid.

Het discours van de heer Mouhssin is heel redelijk, maar ik maak mij zorgen over de oproep van Ecolo en Groen om de politiezones samen te voegen. De heer Mouhssin zou er goed aan doen zijn partij het nut van de politiezones uit te leggen.

(Opmerkingen van de heer Mouhssin)

Misschien kan de minister-president nog eens de werking van de politiezones, het principe van de gold commander en de hotspots uitleggen, zodat iedereen die begrijpt.

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11:26 § 277 → Vidéo
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M. Rudi Vervoort, ministre-président.- Je profite de l'occasion pour vous exposer les décisions qui ont été prises hier, la ligne du temps qui a été établie et l'articulation faite en fonction des compétences respectives de chacun.

S'agissant du partage d'images vidéo, on me rappelle souvent qu'il est ridicule que nous n'en soyons nulle part à ce sujet. Je me démène pourtant pour que l'on fasse le maximum, plus même que ce que nous autorise la loi. En d'autres termes, on nous reproche de ne pas en faire assez, mais nous rusons et jouons des compétences de chacun pour essayer d'obtenir davantage.

Le Conseil régional de sécurité en est un parfait exemple. Initialement, il n'avait d'autre raison d'être que d'assurer le suivi du plan global de sécurité et de prévention, mais nous en avons fait tout autre chose.

Concernant les images vidéo, un avant-projet d'ordonnance est actuellement en discussion et j'espère pouvoir vous le présenter avant la fin de la législature. Par le biais d'une modification d'ordonnance, il devrait nous permettre d'une part de pallier le problème relatif au partage d'images soulevé par l'Organe de contrôle de l'information policière - qui se fait déjà sur le terrain par pragmatisme, mais sans cadre légal, il est vrai.

De heer Rudi Vervoort, minister-president.- Ik zal de gisteren genomen beslissing toelichten, net als de tijdlijn en de bevoegdheidsverdeling.

Over het delen van videobeelden krijgt de regering vaak het verwijt nog nergens te staan. Ik doe nochtans alles om dat voor elkaar te krijgen en ga daarvoor zelfs mijn bevoegdheden te buiten.

Momenteel bespreken we een wijziging van de ordonnantie ter zake, zodat het probleem dat door het Controleorgaan op de Politionele Informatie werd aangekaart, kan weggewerkt worden.

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11:28 § 279 → Vidéo
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(verder in het Nederlands)

De globalisering van de drugshandel uit zich in de enorme hoeveelheden verdovende middelen die via de haven van Antwerpen en andere havens worden aangevoerd en van daaruit de grote steden, met name Antwerpen en Brussel, overspoelen.

(poursuivant en néerlandais)

La mondialisation du trafic de drogues s'exprime par les énormes quantités de stupéfiants qui inondent les grandes villes, en passant par les ports.

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11:28 § 281 → Vidéo
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(poursuivant en français)

L'augmentation fulgurante de la consommation de crack en rue, dans les stations de métro et autour des grandes gares ferroviaires bruxelloises est également directement en lien avec la démocratisation de l'accès aux drogues dures et la guerre des prix qui y est liée.

L'absence de statut de séjour, et donc de perspectives pour de nombreuses personnes vivant sur le territoire de la Région, de même que - et on le cite trop peu - la crise sanitaire du Covid-19, ont constitué des éléments qui ont dégradé encore plus notre tissu social. De nouveaux citoyens ont basculé dans la précarité et des personnes déjà fragiles ont vu leur situation personnelle s'aggraver. C'est que les revendeurs et les guetteurs cherchent à augmenter leur chalandise.

(verder in het Frans)

Harddrugs zijn goedkoper en dus toegankelijker geworden, wat tot een toename van het crackgebruik in de openbare ruimte heeft geleid.

Voorts is het sociale weefsel aangetast doordat heel wat personen in het gewest geen uitzicht hebben op een wettelijk verblijf. Bovendien duwde de coronacrisis veel burgers in de armoede.

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11:29 § 283 → Vidéo
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(verder in het Nederlands)

In combinatie met een aantal externe factoren resulteren al die elementen in een exponentiële toename van geweld, vooral schietpartijen op straat waarbij dealers om hun territorium vechten. Het is een schokkend fenomeen. De overlast veroorzaakt een terecht gevoel van onveiligheid bij de buurtbewoners en bezoekers van de stad. Voor iedereen is het duidelijk dat enkel een allesomvattende aanpak blijvende resultaten kan opleveren.

(poursuivant en néerlandais)

Combinés à une série de facteurs externes, tous ces éléments résultent en une hausse exponentielle de la violence, avec des fusillades en rue pour des guerres de territoires. Il est évident que seule une approche intégrée peut livrer des résultats durables.

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11:29 § 285 → Vidéo
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(poursuivant en français)

Nous l'avions encore noté lors du plan d'action pour Bruxelles-Midi, coordonné au départ par le centre de crise nationale (NCCN) et rassemblant l'ensemble des partenaires. Ces éléments ont été présentés, y compris avec évaluations intermédiaires, lors d'une réunion du Conseil régional de sécurité qui s'est tenue le 12 septembre 2024.

Pour rappel, les trois axes du plan d'action pour Bruxelles-Midi sont les suivants : la lutte contre la criminalité, soit l'axe 1 piloté par la police fédérale et la zone de police Midi, les problématiques sociosanitaires et de propreté publique, soit l'axe 2 piloté par safe.brussels et l'infrastructure associée à la qualité de vie, soit l'axe 3 piloté par la SNCB et Infrabel.

L'évaluation de ce plan présentée le 6 février 2024 par les partenaires bruxellois a démontré que, lorsque les acteurs agissent de concert, il est possible de rétablir la situation dans un périmètre déterminé.

La nécessité d'intégrer l'approche par quartier dans le futur plan global de sécurité et de prévention a été confirmée à cette occasion. Les acteurs locaux ont également souligné le besoin d'appui des autorités fédérales pour des besoins spécifiques identifiés, surtout dans les domaines de la police, de la justice et de la santé publique.

(verder in het Frans)

Dat bleek ook bij de uitvoering van het actieplan voor Brussel-Zuid, dat drie grote thema's omvat, waarvoor telkens een andere partner verantwoordelijk is: de bestrijding van de criminaliteit door de federale politie en de politiezones; de aanpak van de sociale, welzijns- en netheidsproblemen door safe.brussels; en de kwaliteit van de infrastructuur en de omgeving door de NMBS en Infrabel. Bij de evaluatie van het plan is gebleken dat de situatie in een bepaald gebied kan verbeteren als alle partijen overleggen.

In het volgende veiligheids- en preventieplan zal een wijkgerichte aanpak worden opgenomen. Voorts hebben de lokale partners op het gebied van politie, justitie en volksgezondheid federale steun nodig.

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11:30 § 287 → Vidéo
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(verder in het Nederlands)

Tot slot is ook gewezen op de noodzaak om een allesomvattende drugsstrategie te ontwikkelen, want zoals verwacht, verschuift het probleem richting Hallepoort.

U weet dat de territoriumdrang van drugsdealers tot uitbarstingen van zwaar geweld leidt. Daarom moet er een allesomvattende federale strategie komen. Er is trouwens al een nationale drugscommissaris. We verwachten haar aanbevelingen voor het Brussels Gewest, niet alleen op het vlak van veiligheid, maar ook op het vlak van volksgezondheid, want dat aspect is even belangrijk of misschien zelfs nog belangrijker, omdat het grote, gecoördineerde inspanningen vergt van de betrokken beleidsniveaus.

De federale overheid is uiteraard over alle conclusies geïnformeerd tijdens een evaluatievergadering op 20 februari.

(poursuivant en néerlandais)

Enfin, la nécessité d'une stratégie antidrogue globale a également été pointée car, comme prévu, le problème se déplace vers la porte de Hal. Il existe d'ailleurs déjà une commissaire nationale aux drogues, dont nous attendons les recommandations pour la Région bruxelloise, tant en matière de sécurité que de santé publique.

Le gouvernement fédéral a bien sûr été informé de toutes ces conclusions, lors d'une réunion d'évaluation le 20 février.

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11:31 § 289 → Vidéo
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(poursuivant en français)

Une commissaire nationale aux drogues a déjà été désignée. La coordination se fait à ce niveau. Aux termes de la loi, je rappelle que les questions relatives au trafic de stupéfiants ou au terrorisme relèvent du niveau fédéral.

Le 26 février, j'ai organisé une réunion du Conseil régional de sécurité (Cores), à laquelle Mme Van den Brandt et M. Maron étaient invités. Cette réunion fut l'occasion de revenir sur la mission que j'ai confiée à Mme Sophie Lavaux dans le cadre de sa double fonction de directrice générale de safe.brussels et de haute fonctionnaire. L'objectif était de réunir tous les acteurs concernés pour élaborer une réponse forte et coordonnée face aux attaques et menaces inacceptables des organisations criminelles contre notre population.

Une telle stratégie globale de lutte contre le trafic de stupéfiants et son impact sur la sécurité en Région bruxelloise doit faire l'objet d'une concertation. Comme cette question relève de l'État fédéral, plus précisément des ministres et départements de la Justice et de l'Intérieur, la commissaire nationale aux drogues en dépend.

(verder in het Frans)

Op 26 februari 2024 kwam de Gewestelijke Veiligheidsraad bijeen om een sterk, gecoördineerd antwoord te formuleren op de onaanvaardbare problemen.

De globale aanpak van de drugshandel en de gevolgen ervan voor de veiligheid vallen onder de bevoegdheid van de federale regering, die een nationale drugscommissaris heeft aangesteld. Overleg met de federale overheid is dus erg belangrijk.

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11:33 § 291 → Vidéo
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(verder in het Nederlands)

Toen ze de krachtlijnen van de gewestelijke strategie op de Gewestelijke Veiligheidsraad presenteerde, benadrukte mevrouw Lavaux, directeur van safe.brussels en hoge ambtenaar, dat daarmee een kader wordt gecreëerd om de huidige initiatieven en samenwerkingsverbanden te optimaliseren en nieuwe initiatieven op te zetten. Er is namelijk vastgesteld dat een dergelijk kader essentieel is.

(poursuivant en néerlandais)

Lors de la présentation des lignes de force de la stratégie régionale au Conseil régional de sécurité (Cores), Mme Lavaux, directrice de safe.brussels et haute fonctionnaire, a souligné qu'elles formeront un cadre essentiel pour optimiser les initiatives actuelles et instaurer de nouvelles.

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11:33 § 293 → Vidéo
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(poursuivant en français)

Dans ce contexte, Mme Lavaux, en concertation avec mes services, mais aussi notamment avec la commissaire nationale aux drogues, la ministre de l'Intérieur, le SPF Intérieur, le gouvernement fédéral, les zones de police locales, les autorités communales et tous les partenaires du secteur sociopréventif, a soumis aux membres du Cores des propositions d'actions et d'engagements des partenaires impliqués.

Ces propositions se déclinent sur plusieurs axes, notamment le renforcement de la collaboration opérationnelle entre les zones de police pour lutter contre le trafic, s'appuyant sur une approche multiphénomènes agissant tant sur la sécurité, la prévention que la vie des quartiers. Ces mesures, comme le renforcement de la présence visible des forces de l'ordre sur le terrain, sont destinées à être mises en œuvre à court terme. Il en va de même pour la réparation systématique et rapide des éclairages et tout ce qui a trait à la propreté et à la vie de quartier.

(verder in het Frans)

Mevrouw Lavaux presenteerde in dat kader een reeks voorstellen.

De politiezones moeten meer samenwerken om de drugshandel te bestrijden en zich daarbij tegelijkertijd op veiligheid, preventie en het leven in de wijken richten. Voorts moeten er meer ordehandhavers in het straatbeeld komen. Die maatregelen moeten op korte termijn worden uitgevoerd. Ook snelle herstellingen van straatverlichting en de schoonmaak van de openbare ruimte zijn belangrijk.

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11:34 § 295 → Vidéo
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(verder in het Nederlands)

Die voorstellen werden besproken en aangescherpt op de Gewestelijke Veiligheidsraad van gisteren.

(poursuivant en néerlandais)

Ces propositions ont été affinées lors du Cores d'hier.

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11:34 § 297 → Vidéo
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(poursuivant en français)

Néanmoins, afin d'apporter une réponse adéquate à ces problèmes, il reste à valider, au niveau du Cores, la structure de gouvernance sur laquelle s'appuiera la stratégie régionale.

Cette stratégie, qui s'inspire de la lutte contre le radicalisme, se déclinera à travers la création de task forces locales, sur la base de l'identification et de l'analyse des zones prioritaires de déploiement (« hotspots ») et des phénomènes qui y sont liés. Le bourgmestre réunira une task force locale par hotspot identifié. Une telle zone ne se détermine pas au jugé : c'est la police fédérale qui s'en charge, car elle dispose de toutes les informations pour ce faire. Elle réalise une analyse statistique et, en fonction de critères qui lui sont propres, détermine ces zones.

Outre ces hotspots sont également identifiées des zones à risques, pour permettre de donner une image dynamique de la situation. Selon l'image donnée par un des représentants de la police, l'objectif n'est pas de faire une photo figée, mais de réaliser une vidéo de la situation, pour examiner au jour le jour son évolution et éviter les transferts et mouvements d'un quartier à l'autre. Il ne faut pas donner l'impression d'avoir réglé un problème alors qu'il a été déporté 500 mètres plus loin.

Les task forces locales seront chargées d'élaborer un plan d'action ciblé, en suivant la stratégie régionale, si elle est définie. Ces plans d'action se fonderont toujours sur trois axes complémentaires et indissociables : sécurité, prévention et vie de quartier. Chaque task force locale sera composée d'autorités, services et partenaires impliqués au niveau communal et régional dont les compétences couvrent ces trois axes.

En outre, une cellule de sécurité intégrale régionale sera mise en œuvre. Elle sera coordonnée par Mme Lavaux. Celle-ci veillera à l'exécution et au respect de la stratégie régionale, afin de faciliter les concertations avec les structures existantes.

(verder in het Frans)

De Gewestelijke Veiligheidsraad moet wel nog de beleidsstructuur goedkeuren waarop de strategie zal steunen.

Plaatselijke taskforces zullen de strategie uitvoeren en de prioritaire zones (hotspots) en de bijhorende fenomenen onderzoeken. Het is de federale politie die de lijst met hotspots opstelt. Daarnaast wordt een reeks risicozones in de gaten gehouden om te voorkomen dat bepaalde fenomenen zich naar andere wijken verplaatsen.

De plaatselijke taskforces moeten op basis van de gewestelijke strategie een actieplan opstellen gericht op veiligheid, preventie en het leven in de wijk. In elke taskforce zullen gewestelijke en gemeentelijke overheden en partners vertegenwoordigd zijn.

Bovendien komt er een integrale gewestelijke veiligheidscel onder de coördinatie van mevrouw Lavaux. Zij zal ook toezien op de uitvoering van de strategie.

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11:36 § 299 → Vidéo
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(verder in het Nederlands)

We mogen ook niet vergeten dat de uitvoering van de gewestelijke strategie staat of valt met de deelname van alle betrokken partijen, die elk verantwoordelijk en onafhankelijk blijven binnen hun eigen bevoegdheden. De strategie dient niet om nieuwe regels op te dringen. Ze berust in wezen op medewerking en individueel engagement.

Daarnaast lopen er nog gesprekken over gezamenlijke politiemaatregelen.

(poursuivant en néerlandais)

N'oublions pas non plus que l'exécution de la stratégie régionale dépend entièrement de la participation de toutes les parties concernées, chacune restant responsable et indépendante dans le cadre de ses compétences.

Des discussions sont également en cours concernant des mesures policières conjointes.

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11:36 § 301 → Vidéo
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(poursuivant en français)

L'idée est de travailler à l'échelon régional, d'abord, et local, ensuite. À court terme, nous prévoyons :

- d'organiser, chaque jour ou chaque semaine, des actions combinées entre police, travailleurs de rue et agents de nettoyage pour marquer une présence visible et une occupation des lieux, le tout dans un esprit d'accompagnement des personnes en souffrance et des habitants du quartier ;

- de généraliser la mise en place d'antennes à proximité des zones prioritaires de déploiement. Il s'agira de dispositifs plus souples et mieux adaptés pour répondre aux problèmes de santé mentale liés à la consommation de drogues, notamment des abris de courte durée pour la prise en charge des aspects sociosanitaires ;

- de renforcer les équipes mobiles dans les stations de métro, à l'image du dispositif Sublink ;

- de lancer une campagne de communication sur le fait que la consommation de drogues touche toutes les strates de notre société, et pas seulement les plus précaires. L'analyse des eaux usées montre que la prise de stupéfiants ne cesse d'augmenter. Ce phénomène est global et ne se limite donc pas aux quartiers plus précaires, même s'il s'exprime de différentes manières selon les profils ;

(verder in het Frans)

Het idee is om eerst op gewestniveau en vervolgens op gemeenteniveau te werk te gaan. Op korte termijn komen er gebundelde acties van politie, straathoekwerkers en schoonmaakpersoneel om hulpbehoevenden en wijkbewoners te ondersteunen. Daarnaast worden er in de omgeving van de hotspots steunpunten ingericht die hulp bieden bij mentale problemen als gevolg van druggebruik. De mobiele teams in de metrostations krijgen versterking en er komt een communicatiecampagne over de gevolgen van druggebruik bij alle lagen van de bevolking.

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11:39 § 303 → Vidéo
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- de mener, pour la vie de quartier, des opérations de réparation coordonnées. Il faut faire en sorte que l'éclairage - et tout ce qui a trait à l'espace public - reçoive des réponses immédiates (« vous cassez, on répare ») ;

- d'adopter, au niveau communal, une politique proactive de lutte contre les bâtiments vides en les sécurisant et en évitant les squats et lieux de consommation ou de commerce, et de travailler à moyen et long termes avec des contrats de rénovation urbaine.

Les mesures doivent être rédigées sur une base juridique, proportionnées et motivées pour éviter les débordements ou des annulations par le Conseil d’État. Parler d'une réquisition de l'armée est une vue de l'esprit : on la réquisitionne lorsqu'il y a une catastrophe. C'est dans ce cadre que les gouverneurs ont une compétence particulière. L'armée est réquisitionnée pour résoudre un problème ponctuel, non pas sur la durée. Je me vois mal réquisitionner deux ou trois bataillons de Chasseurs ardennais en leur demandant de venir patrouiller dans Bruxelles. Je pense que j'aurais quelque difficulté avec les services du ministère de la Défense, voire de l'Intérieur si l'on devait réquisitionner des policiers fédéraux.

L'idée est de prendre un arrêté de police transversal. Vous avez évoqué le gaz hilarant et autres, qui sont de vrais fléaux, mais cela concerne aussi tout ce qui a trait aux interdictions temporaires de vente de certains produits. Des discussions sont également en cours s'agissant de la consommation d'alcool, des zones à contrôles d'identité plus systématiques (24 heures sur 24 et 7 jours sur 7), des interdictions d'aller dans certains lieux...

L'idée est celle d'un arrêté pris par moi-même, mais avec une déclinaison locale, quartier par quartier, définie par les bourgmestres. Prendre des mesures générales n'a pas de sens : la problématique n'est absolument pas la même à la gare du Midi et au Peterbos, par exemple. Les mesures doivent être différentes. Citons aussi des contrôles plus systématiques du respect des lois sociales dans l'horeca par l'Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire. Nous savons en effet que, dans certaines zones, le trafic est lié à des commerces de façade.

Reparaties aan verlichting en andere elementen in de openbare ruimte worden snel uitgevoerd. Ten slotte gaan de gemeenten proactief de strijd tegen leegstand aan.

De maatregelen moeten juridisch onderbouwd, evenwichtig en gemotiveerd zijn om ontsporingen of nietigverklaringen door de Raad van State te voorkomen. Het leger kan worden ingeschakeld bij een catastrofe om tijdelijk hulp te bieden, maar niet voor een langere periode. Hetzelfde geldt voor de federale politie.

Het is de bedoeling om een overkoepelend politiebesluit te nemen. U had het over lachgas, maar het kan ook gaan over een tijdelijk verbod op andere producten. Voorts lopen er besprekingen over alcoholgebruik, systematische identiteitscontroles in bepaalde zones, het ontzeggen van de toegang tot bepaalde plekken en zo meer.

De burgemeesters zullen op basis van het besluit maatregelen per wijk uitwerken. Voorts zal het Federaal Agentschap voor de Veiligheid van de Voedselketen meer controles uitvoeren. In bepaalde zones vindt de drugshandel immers in schijnwinkels plaats.

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11:42 § 305 → Vidéo
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Cette cellule de sécurité intégrale régionale fera la somme de toutes les actions menées, pour en réorienter certaines, afin de rester proactifs et d'être en mesure de répondre directement aux problèmes.

Le Cores restera un organe élargi le temps nécessaire, incluant mes collègues Maron et Van den Brandt, puisqu'il s'agit de rassembler un maximum d'opérateurs. La prochaine réunion du Cores est programmée le 28 mars 2024. Dans l'intervalle, les réunions techniques et opérationnelles se tiendront, le temps que les arrêtés soient rédigés et validés.

Les zones de police sont d'ores et déjà en éveil, avec l'ensemble des acteurs. L'exemple de Peterbos a été présenté hier par la zone de police concernée pour montrer que des actions sont en cours et pour répondre à la demande d'une meilleure communication.

Nous nous trouvons dans une période un peu particulière, où le maintien d'une certaine sérénité est parfois illusoire, avec le retour du débat sur la fusion de certaines structures, le constat d'un échec et la présentation de solutions toutes faites. L'ensemble des acteurs concernés ont exprimé qu'il pouvait être difficile d'entendre qu'ils ne font rien, alors qu'ils sont sur le pont en permanence. L'un des derniers messages du procureur du Roi était, en substance : « Pourriez-vous dire à vos collègues que nous travaillons ? »

Toute la chaîne - parquet, policiers de terrain, agents de quartier, travailleurs sociaux - est mise en cause et se voit reprocher de ne pas en faire suffisamment ou trop tard, alors qu'elle est mobilisée. De plus, les problèmes ont évolué vers une situation difficilement prévisible.

La guerre des gangs qui sévissait déjà à Marseille est-elle liée au démantèlement du réseau Sky ECC et au fait que d'autres veulent prendre sa place ? Personne n'en sait rien aujourd'hui.

In de gewestelijke integrale veiligheidscel zullen al die initiatieven gevolgd en desgevallend aangepast worden.

De Gewestelijke Veiligheidsraad blijft in zijn uitgebreide vorm bestaan zolang dat nodig is. Zijn volgende vergadering is gepland op 28 maart 2024.

Ondertussen blijven de politiezones waakzaam. De politiezone die verantwoordelijk is voor de Peterboswijk gaf gisteren een presentatie om aan te tonen dat ze actief is op het terrein en om aan de vraag naar een betere communicatie tegemoet te komen.

Het is misschien niet altijd even duidelijk, maar alle actoren zijn wel degelijk in de weer om de situatie aan te pakken.

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11:45 § 307 → Vidéo
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J'ai oublié d'évoquer qu'une action portant sur le trafic d'armes est également prévue. Il est prouvé que le problème des armes est lié à la guerre en Ukraine. Nombre d'armes envoyées en Ukraine n'arrivent pas dans de bonnes mains. Certaines reviennent donc au travers de réseaux mafieux et se retrouvent dans nos rues simplement parce qu'elles ont été revendues sur des marchés parallèles. Ce phénomène est très récent, et date d'après la crise du Covid-19.

M. Marc-Jean Ghyssels (PS).- On a aussi vu ce phénomène lors de la guerre au Kosovo.

M. Rudi Vervoort, ministre-président.- En effet, avec des kalachnikovs. Ce phénomène autrefois éradiqué est de retour. Il nécessite une approche fédérale, puisque la lutte contre le trafic d'armes relève de la compétence de la police judiciaire fédérale, qui y travaille.

Nous avons tous relevé la qualité de la coopération entre les différents acteurs de la problématique, entre la police judiciaire fédérale et les polices locales. Nous sommes tous conscients des problèmes dans lesquels elles sont plongées. Encore récemment, une série d'articles abordait l'état de quasi-faillite de la police judiciaire fédérale. Nous ne sommes pas là pour accuser ses membres, ils font leur travail du mieux qu'ils le peuvent, et avec professionnalisme. Si nous pouvons les aider, nous le faisons volontiers. Je ne suis pas là pour créer des problèmes, certainement pas au vu de la situation inacceptable que vit la population.

Er komt overigens ook een initiatief rond wapenhandel. Veel wapens die voor Oekraïne bestemd zijn, komen immers bij malafide personen terecht, die ze op de zwarte markt verkopen.

De heer Marc-Jean Ghyssels (PS).- Dat fenomeen deed zich ook tijdens de oorlog in Kosovo voor.

De heer Rudi Vervoort, minister-president.- Inderdaad. De bestrijding van illegale wapenhandel valt onder de federale gerechtelijke politie, die aan maatregelen werkt. De samenwerking tussen de federale gerechtelijke politie en de gemeentepolitie verloopt uitstekend. Ze wordt echter met enorme interne problemen geconfronteerd. Als het gewest steun kan bieden, zal het dat doen.

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11:47 § 313 → Vidéo
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M. le président.- Nous faisons souvent référence à la France et à ses médias. Mais je souhaite dire que la situation n'est pas plus enviable aux Pays-Bas.

De voorzitter.- Er wordt vaak verwezen naar Frankrijk, maar ik wijs er graag op dat de situatie in Nederland niet beter is.

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11:47 § 315 → Vidéo
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(verder in het Nederlands)

De Nederlandse media berichten vaak over afrekeningen die gelinkt zijn aan de affaire-Taghi. Dat gaat nog veel verder dan wat er hier in Brussel gebeurt. Dat is werkelijk een verschrikking!

(poursuivant en néerlandais)

Avec les règlements de comptes liés à l'affaire Taghi, la situation y est encore bien pire qu'à Bruxelles !

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11:48 § 317 → Vidéo
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De heer Mathias Vanden Borre (N-VA).- De situatie in Nederland werpt de vraag op of die niet voor een deel voortvloeit uit het feit dat Nederland lang geleden drugs legaliseerde.

Hoe dan ook komt het erop aan dat we paal en perk stellen aan de problemen in Brussel en de situatie niet verder uit de hand laten lopen. Die is nu al erg benard. De beelden van de poging tot aanslag op de Gulden Vlieslaan bijvoorbeeld tarten de verbeelding. Het is waanzinnig dat zoiets op klaarlichte dag gebeurt.

Het goede nieuws is dat er eindelijk een gewestelijke strategie is. Eindelijk neemt u uw bevoegdheden op inzake de coördinatie van het veiligheidsbeleid. Over drie maanden zijn er echter verkiezingen. Er blijft dus zeer weinig tijd over om de vruchten te plukken van die strategie. U had die inspanning al jaren geleden moeten leveren.

Ik ontwaar overigens een aantal structurele weeffouten in het plan. Het lijkt alsof er een Mexicaans leger rond de tafel zit. De problemen kunnen enkel structureel aangepakt worden door middel van één politiezone met één duidelijk commando. Dat geldt ook voor de preventiediensten. Er zullen immers talrijke diensten zijdelings betrokken worden bij de uitvoering van de strategie en dat moeten we telkens vermenigvuldigen met negentien of zelfs meer. Zo wordt het een gigantische uitdaging om eenheid te scheppen en een duidelijke lijn te hanteren. Dat vergt volgens mij ook structurele hervormingen.

M. Mathias Vanden Borre (N-VA).- La situation aux Pays-Bas soulève la question d'un éventuel lien avec la légalisation relative aux drogues dans ce pays. Quoi qu'il en soit, nous devons juguler les problèmes à Bruxelles et éviter que la situation ne dérape davantage. Elle est déjà très critique.

La bonne nouvelle, c'est qu'il y a enfin une stratégie régionale. Enfin, vous endossez vos compétences en matière de coordination de la politique de sécurité. À trois mois des élections, il reste cependant très peu de temps pour en récolter les fruits.

J'entrevois d'ailleurs quelques défauts structurels dans le plan. C'est comme s'il y avait une armée mexicaine autour de la table. Les problèmes ne peuvent être gérés structurellement qu'avec une seule zone de police et un commandement clair. Idem pour les services de prévention.

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11:50 § 319 → Vidéo
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Het is ook vreemd dat het zo lang heeft geduurd om de Brusselse stadsbendes in kaart te brengen. Eind vorig jaar zei u nog dat de communicatie- en informatiedienst van de directeur-coördinator permanent actief is en dat we die bendes dus ook permanent in het oog houden. Waarom moet het dan weer zo lang duren? Waarom kan dit niet onmiddellijk in het plan worden geïntegreerd?

Ik hoor de uitvluchten: "Het is geen Brussels probleem, het is internationaal." Collega's, ik betaal mijn belastingen in Brussel, ik ben parlementslid in Brussel en ik ben hier om het beleid te verbeteren. Laten we een ding leren van de steden waarnaar u verwijst: ze werken met één beleid, één politiezone, één aanpak. Daar moet Brussel ook dringend werk van maken.

U verwijst naar de federale regering, naar de KUL-norm enzovoort, maar uw partij zit in de federale regering, de N-VA niet! Er wordt telkens aangevoerd dat de federale regering het moet oplossen, maar los het dan op! Doe concrete voorstellen in plaats van telkens weer dezelfde klaagzang af te steken! De federale regering heeft beloften gedaan. Is ze die nagekomen? In het verleden bleek dat verre van altijd het geval. Hoe staat het nu?

Er wordt ook weer naar Antwerpen verwezen. Collega's, ik wil gerust samen met u een bezoek brengen aan Antwerpen om te bekijken hoe de lokale politiezone de drugsproblematiek aanpakt. Om maar één cijfer aan te halen: de gemeentelijke dotatie van de stad Antwerpen aan de eigen politiezone is gestegen van 170 miljoen euro in 2019 naar 243 miljoen euro in 2023. Dat is een stijging met meer dan 40%.

In de stad Brussel is de dotatie tijdens dezelfde periode met iets meer dan 5% gestegen. Dat zijn sprekende cijfers, die iets zeggen over het belang dat aan de veiligheidsdiensten wordt gehecht. Ook inzake drugsbeleid heeft Antwerpen een duidelijke aanpak, die vooralsnog ontbreekt in Brussel.

Ik heb een motie ingediend en misschien zullen we het debat tijdens de plenaire vergadering opnieuw openen, want het is te belangrijk om niet aan de Brusselaar uit te leggen wat we doen en wat de prioriteiten zijn, ook voor de verkiezingen.

Je m'étonne aussi qu'il ait fallu autant de temps pour obtenir une cartographie des bandes urbaines à Bruxelles, alors que vous affirmiez encore fin de l'année dernière que le service d'information et de communication du directeur-coordinateur est actif en permanence.

J'entends les excuses : « Ce n'est pas un problème propre à Bruxelles, il est international. » Chers collègues, je suis parlementaire à Bruxelles et je suis ici pour améliorer la politique. S'il y a un enseignement à tirer des villes que vous citez, c'est qu'elles fonctionnent avec une seule zone de police et une seule approche.

Vous pointez sans arrêt le gouvernement fédéral, qui doit résoudre le problème. Mais faites-le donc, puisque votre parti en est membre !

Vous renvoyez aussi, une fois de plus, à Anvers. Pour ne citer qu'un chiffre : la dotation communale de la ville d'Anvers à sa zone de police est passée de 170 millions d'euros en 2019 à 243 millions en 2023. C'est une hausse de plus de 40 %, contre à peine plus de 5 % pour la Ville de Bruxelles durant la même période.

J'ai déposé un ordre du jour et j'espère que le débat sera rouvert en séance plénière.

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11:53 § 321 → Vidéo
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Mme Aurélie Czekalski (MR).- Chaque jour, les Bruxellois se réveillent et vivent dans la peur, la terreur, l'anxiété et le stress. Des mères craignent également pour la sécurité de leurs enfants sur les plaines de jeux. Les constats ont été faits il y a longtemps. Les Bruxellois attendent aujourd'hui des mesures efficaces et rapides.

Comme mon collègue M. De Wolf, je salue l'effort consistant à réunir les acteurs autour d'une même table. Je déplore toutefois l'absence de renforts policiers fédéraux.

À chaque fois que j'aborde les questions de sécurité au sein de cette commission, mes collègues du PS me donnent des leçons sur la répartition des compétences, etc. Cette démarche me semble condescendante, voire irrespectueuse, dans la mesure où j'ai bien connaissance de la répartition des compétences au sein de notre Région et des prérogatives de l'échelon fédéral, des zones de polices respectives et des communes.

La sixième réforme de l’État a doté la Région de compétences supplémentaires, notamment par le biais de la création de safe.brussels, qui permet une gestion centralisée, coordonnée et transversale de la sécurité au sein de la Région, ainsi que l'élaboration, à l'échelon régional, d'une politique de sécurité. Le plan global de sécurité et de prévention (PGSP) est d'ailleurs souvent évoqué au sein de la présente commission.

Ces compétences régionales très spécifiques consistent en la coordination des politiques de prévention en général, à savoir la sécurité, le suivi, la coordination, l'observation et l'enregistrement de la criminalité et l'élaboration du PGSP, mais également la tutelle sur les budgets des zones de police et l'étude d'une éventuelle mutualisation de certains services administratifs au sein des zones de police.

On peut toujours réclamer davantage de moyens pour la police et la justice, mais une véritable réforme reste nécessaire. Pour lutter contre l'insécurité dans notre Région, il nous faut tous aller dans la même direction. Notre rôle de pouvoir public est de permettre aux citoyens de se déplacer en toute quiétude en se sentant en sécurité.

Mevrouw Aurélie Czekalski (MR).- Elke dag leven de Brusselaars in angst, terreur en stress. Ze verwachten snelle en doeltreffende maatregelen.

Net als de heer De Wolf verwelkom ik de poging om alle spelers rond de tafel te krijgen. Ik betreur echter het gebrek aan versterking van de federale politie.

Telkens als ik veiligheidskwesties aan de orde stel, lezen mijn PS-collega's me de les over de bevoegdheidsverdeling. Dat is neerbuigend en zelfs respectloos.

De zesde staatshervorming heeft het gewest extra bevoegdheden gegeven, namelijk de coördinatie van het preventiebeleid. Dat omvat de monitoring en registratie van criminaliteit en de opmaak van het Globaal Veiligheids- en Preventieplan, maar ook het toezicht op de begrotingen van de politiezones en het bestuderen van een mogelijke bundeling van administratieve diensten binnen de politiezones.

We kunnen altijd meer middelen voor politie en justitie vragen, maar er is vooral een echte hervorming nodig.

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11:56 § 323 → Vidéo
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M. Rudi Vervoort, ministre-président.- Ce n'est pas la loi spéciale qui a créé safe.brussels, mais le gouvernement bruxellois, qui a décidé de créer un organisme spécifique dans le cadre de la sixième réforme de l'État.

Si vous relisez les travaux préparatoires du Sénat sur la sixième réforme de l'État, censés représenter une source d'inspiration, vous y retrouverez une définition largement plus étriquée de la coordination. Il s'agissait de mettre en place un outil statistique. Nous sommes allés bien au-delà. Néanmoins, je ne vais pas relancer le débat dès lors que chacun a sa vision.

M. le président.- Une autre émanation pratique qui n'était pas prévue par la sixième réforme de l'État, est la création du centre de crise régional bruxellois.

M. Rudi Vervoort, ministre-président.- Ce n'était en effet pas davantage prévu dans cette réforme, et la plateforme vidéo encore moins. Le ministre du Budget de l'époque a beaucoup investi.

De heer Rudi Vervoort, minister-president.- Safe.brussels werd niet in het leven geroepen door de bijzondere wet, maar door de Brusselse regering.

In de voorbereidende werkzaamheden van de Senaat over de zesde staatshervorming staat een veel engere definitie van het begrip coördinatie. Het idee was om louter een statistisch instrument op te zetten.

De voorzitter.- Ook de oprichting van het Brussels Gewestelijk Crisiscentrum was niet gepland in de zesde staatshervorming.

De heer Rudi Vervoort, minister-president.- Inderdaad, net zo min als het gewestelijk videobewakingsplatform.

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11:57 § 325 → Vidéo
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M. Ahmed Mouhssin (Ecolo).- Monsieur le Ministre-Président, chacune des mesures que vous avez égrenées aurait mérité que l'on s'y attarde. Si certaines sont pertinentes, d'autres sont plus inquiétantes, comme l'autorisation des contrôles d'identité, sans raison, 24 heures sur 24. Nous savons en quoi consiste le contrôle au faciès. Nous nous demandons sur quelle base ces mesures ont été prises et nous lirons donc avec intérêt l'arrêté qui sera pris.

J'en viens à une demande que nous formulons régulièrement. Nous souhaiterions que les arrêtés pris par le ministre-président soient facilement accessibles sur le site de safe.brussels. À l'heure actuelle, ce n'est pas le cas. Il faudrait un onglet explicite qui permette de les localiser directement. Il s'agit de décisions importantes dont tous les Bruxellois doivent avoir connaissance pour connaître les limites imposées.

Vous n'avez guère évoqué la norme KUL soulevée dans ma question. Je maintiens qu'il s'agit là d'une priorité et que nous ne pouvons pas laisser le niveau fédéral « déshabiller » les grandes communes urbaines. Il est problématique d'intégrer cet élément dans un accord de majorité qui ne sera pas respecté. Une fois encore, on peut avoir les meilleures intentions du monde, mais l'insuffisance des moyens disponibles épuisera les forces policières sur le terrain. Pendant combien de temps pourrez-vous appliquer vos mesures ? Je l'ignore, mais faute de forces de police en suffisance, ce sera difficile.

Par ailleurs, je m'interroge sur le rôle de Mme Lavaux. Si ses missions étaient bien délimitées au départ, elles ont tendance à s'élargir. Même s'il s'agit d'une personne de qualité, lorsque la coordination des zones de police devient opérationnelle et non plus stratégique, cette mission est-elle encore du ressort de safe.brussels ? Selon moi, l'opérationnalisation devrait revenir à un « gold commander » ou un « silver commander ». De plus, se pose la question du lien hiérarchique.

De heer Ahmed Mouhssin (Ecolo).- Sommige maatregelen zijn relevant, maar andere zijn zorgwekkend, zoals de organisatie van identiteitscontroles zonder reden, dag en nacht. We zullen het besluit dus aandachtig lezen.

In dat verband wil ik nogmaals verzoeken om de besluiten vlotter toegankelijk te maken op de website van safe.brussels, bijvoorbeeld door ze in een aparte rubriek op te nemen. Het gaat om belangrijke beslissingen die alle Brusselaars aanbelangen.

Ik blijf voorts onderstrepen dat de hervorming van de KUL-norm een prioriteit is. We kunnen de beste bedoelingen ter wereld hebben, maar het gebrek aan middelen zal de politiediensten op het terrein uitputten.

Ik vraag me ook af wat de rol van mevrouw Lavaux is. Haar taken waren in het begin goed afgebakend, maar lijken nu steeds verder uit te deinen. Als de coördinatie van de politiezones operationeel in plaats van strategisch wordt ingevuld, valt ze dan nog steeds onder de opdracht van safe.brussels? Naar mijn mening moet de operationele coördinatie worden toevertrouwd aan een gold of silver commander.

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12:00 § 327 → Vidéo
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Je ne cesse de le répéter, le Conseil régional de sécurité (Cores) a été utilisé pendant la pandémie de Covid-19 pour les mesures d'urgence. Or, nous ne sommes plus dans l'urgence. Si un lieu de coordination est nécessaire, demandons au pouvoir fédéral de le créer et d'en fixer les missions. Un organe comme le Cores est nécessaire et il est essentiel que son rôle soit clairement inscrit dans la loi.

Nous percevons la nécessité d'un commandement centralisé dans une série de compétences. Il revient peut-être au Cores de dire quand un pilote est nécessaire dans une situation donnée. Peut-être devrions-nous trouver un moment pour en discuter.

De Gewestelijke Veiligheidsraad werd tijdens de pandemie gebruikt voor noodmaatregelen. Nu bevinden we ons echter niet langer in een noodsituatie. De opdracht van de Gewestelijke Veiligheidsraad zou duidelijk door de wet moeten worden bepaald.

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12:02 § 329 → Vidéo
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M. Rudi Vervoort, ministre-président.- C'est un débat qui ne peut se tenir en cinq minutes. Je peux expliquer pourquoi l'option gold commander n'a pas été reprise, alors qu'elle faisait partie des options. La décision a été prise après discussion entre différentes solutions alternatives.

Au niveau des chefs de zone, avoir un gold commander tournant posait un problème opérationnel. Dans le cadre d'événements, neuf fois sur dix, le gold commander est le commissaire de la zone de police Bruxelles-Capitale / Ixelles. Or, concernant la drogue, c'est plus complexe. Il me semble que pour la police, Mme Lavaux doit rester dans un rôle de coordination et pas dans un rôle opérationnel. La police, assez carrée sur ses compétences, ne l'aurait pas accepté. Les chefs de zone ont fait le constat que le système du gold commander ne pouvait être dupliqué pour traiter des questions de stupéfiants.

M. le président.- Vous avez annoncé une ordonnance, nous sommes prêts à y travailler.

M. Ahmed Mouhssin (Ecolo).- Les différentes zones prioritaires de déploiement seront-elles connues ? La gare du Nord en fait-elle partie ?

M. Rudi Vervoort, ministre-président.- Je le confirme.

De heer Rudi Vervoort, minister-president.- Een gold commander was een van de opties die we hebben besproken. Volgens de zonechefs zou een alternerende gold commander echter operationele problemen opleveren. Bij evenementen is de gold commander bijna altijd de commissaris van de politiezone Brussel-Hoofdstad / Elsene, maar voor de drugsproblematiek ligt dat ingewikkelder.

Mevrouw Lavaux vervult overigens een coördinerende rol, geen operationele.

De voorzitter.- U hebt ook een ordonnantie aangekondigd.

De heer Ahmed Mouhssin (Ecolo).- Behoort het Noordstation tot de hotspots?

De heer Rudi Vervoort, minister-president.- Ja.

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12:04 § 335 → Vidéo
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Mme Leila Lahssaini (PTB).- Votre réponse confirme que des mesures seront prises pour lutter contre la criminalité et répondre à la demande de la population d'assurer une présence policière dissuasive dans les quartiers.

Nous attendons votre arrêté pour vous interroger sur les outils supplémentaires dont disposera la police à cet égard, entre autres pour ce qui concerne le contrôle systématique d'identité. Cette mesure est déjà mise en place à Saint-Gilles depuis quelques semaines.

M. Rudi Vervoort, ministre-président.- Pas à Saint-Gilles, mais à Anderlecht.

Mme Leila Lahssaini (PTB).- Le bourgmestre a pris un arrêté à ce sujet, qui n'a pas fondamentalement changé la situation en quelques semaines dans les quartiers concernés.

Il faut trouver un équilibre entre l'efficacité des mesures et les droits des citoyens. Ainsi, la fermeture des squats risque de léser ceux qui vivent dans ces bâtiments vides et ne sont ni des toxicomanes ni des dealers.

M. Rudi Vervoort, ministre-président.- Cette mesure n'est envisagée que dans les zones considérées. Il ne s'agit pas de fermer la totalité des squats dans notre Région.

Mme Leila Lahssaini (PTB).- Cette mesure, même limitée, risque de créer des déplacements de personnes et d'augmenter le risque qu'elles se retrouvent à la rue.

C'est pourquoi nous insistons sur l'importance de mettre en place des mesures structurelles, notamment au travers du programme Housing First, pour proposer des refuges aux sans-abri, qui sont déjà au nombre de 6.500 à Bruxelles.

Aucun miracle ne s'est malheureusement produit au niveau des autorités fédérales et de la police judiciaire. Tant qu'on ne s'attaquera pas aux gros poissons, on ne réglera pas le problème de la drogue, même si certaines mesures peuvent être prises, comme assurer une présence policière locale pour garantir une certaine sérénité dans les quartiers.

Les policiers seront épuisés à la longue, et ne disposeront pas des moyens nécessaires pour lutter concrètement contre les gros trafiquants, qui continuent à injecter leur saleté dans nos quartiers et à entraîner de nombreux jeunes dans la délinquance.

Mevrouw Leila Lahssaini (PTB).- Wij zullen uw besluit afwachten om u vragen te stellen over de bijkomende instrumenten, zoals de systematische identiteitscontrole die al werd ingevoerd in Sint-Gillis.

De heer Rudi Vervoort, minister-president.- Dat is in Anderlecht.

Mevrouw Leila Lahssaini (PTB).- Het heeft in elk geval niet veel veranderd aan de situatie in de betrokken wijken. We mogen ook de burgerrechten niet uit het oog verliezen. In kraakpanden verblijven bijvoorbeeld ook mensen die niets met drugs te maken hebben.

De heer Rudi Vervoort, minister-president.- De maatregel wordt enkel overwogen voor de betrokken zones.

Mevrouw Leila Lahssaini (PTB).- Dan nog dreigen daardoor mensen op straat te belanden. Wij dringen met klem aan op structurele maatregelen via Housing First en dergelijke.

De federale overheid en de gerechtelijke politie hebben geen wondermiddelen ingezet om de grote drugscriminelen te vangen. Meer lokale politieagenten zullen niet volstaan om de rust in de wijken te herstellen.

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12:07 § 339 → Vidéo
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M. Marc-Jean Ghyssels (PS).- Il convient tout d'abord de remercier les policiers et les magistrats qui, malgré des moyens insuffisants, ne ménagent pas leurs efforts pour lutter contre ce fléau. Le ministre-président l'a déjà dit, mais il me semble utile de le souligner à nouveau.

En outre, je tiens à rappeler que le gouvernement MR - N-VA a ôté 100 millions d'euros des moyens dédiés à la police et à la justice. Nous en payons aujourd'hui le prix. La dotation à la Région de Bruxelles-Capitale, en tant que capitale internationale, s'élevait à 32 millions d'euros en 2005. Il a fallu attendre 2012 et le gouvernement Di Rupo pour passer à 55 millions d'euros, lesquels n'ont toujours pas été indexés.

Par ailleurs, s'agissant des leçons portant sur la fusion des zones de police, je rappelle que ceux qui les dispensent aujourd'hui sont les mêmes qui sont à l'origine de la scission du parquet de Bruxelles-Hal-Vilvorde. Je ne pense pas qu'on ait gagné en efficacité en la matière.

Troisième point : quels sont les soutiens logistiques dont dispose la commissaire nationale aux drogues ? Certes, il ne s'agit pas d'une question régionale, mais, compte tenu de vos contacts, pourriez-vous obtenir cette information importante. En effet, lors de l'analyse des zones prioritaires de déploiement, elle ne peut se limiter à Bruxelles, mais doit envisager le problème à l'échelle fédérale. Il y a peut-être des initiatives à prendre en la matière.

Concernant l'armée, je n'apprécierais vraiment pas de la voir patrouiller dans les rues, mais sa présence pourrait être efficace pour la surveillance des postes statiques comme les ambassades, les écoles ou les lieux de culte éventuels. J'en veux pour preuve l'ambassade de Russie où deux malheureux policiers montent la garde 24 h/24. C'est une perte en efficacité que l'armée pourrait corriger aisément.

Ordres du jour (Dépôt)

M. le président.- En conclusion de l'interpellation, M. Mathias Vanden Borre annonce le dépôt d'un ordre du jour motivé conformément à l'article 119.2 du règlement.

Deux ordres du jour ont été déposés.

- Un ordre du jour motivé a été déposé par M. Mathias Vanden Borre, Mme Cieltje Van Achter et M. Gilles Verstraeten (voir annexe).

- Un ordre du jour pur et simple est proposé par M. Marc-Jean Ghyssels.

De heer Marc-Jean Ghyssels (PS).- Ik dank de politieagenten en de magistraten die zich ondanks de ontoereikende middelen blijven inzetten.

De voormalige federale regering, waarin de MR en de N-VA de dienst uitmaakten, beknibbelde 100 miljoen euro op justitie en politie. Dat moeten we nu duur bekopen. Het Brussels Gewest is nog steeds ondergefinancierd.

Degenen die nu de politiezones willen fuseren, lagen ook aan de basis van de splitsing van het parket van Brussel-Halle-Vilvoorde, die niet voor meer efficiëntie heeft gezorgd.

Over welke logistieke steun beschikt de nationale drugscommissaris? Die kan immers ook in Brussel optreden.

Voorts lijken mobiele militaire patrouilles me niet aangewezen, maar militairen zijn wel zeer geschikt voor het statische toezicht op bepaalde plekken, zoals bij ambassades en scholen. Zo zou het leger de politiediensten kunnen ontlasten.

Moties (Indiening)

De voorzitter.- Naar aanleiding van de interpellatie kondigt de heer Mathias Vanden Borre de indiening van een gemotiveerde motie aan, overeenkomstig artikel 119.2 van het reglement.

Twee moties werden ingediend.

- Een gemotiveerde motie werd ingediend door de heer Mathias Vanden Borre, mevrouw Cieltje Van Achter en de heer Gilles Verstraeten (zie bijlage).

- Een eenvoudige motie wordt door de heer Marc-Jean Ghyssels voorgesteld.

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