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Commission des Affaires économiques : réunion du 20 mars 2024

10:15 § 103 → Vidéo
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Présidence : Mme Clémentine Barzin, première vice-présidente.

Voorzitterschap: mevrouw Clémentine Barzin, eerste ondervoorzitter.

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10:15 § 105 → Vidéo
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Question orale de M. Hasan Koyuncu

à M. Bernard Clerfayt, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de l'Emploi et de la Formation professionnelle, de la Transition numérique, des Pouvoirs locaux et du Bien-être animal,

concernant la pauvreté des stagiaires.

Mondelinge vraag van de heer Hasan Koyuncu

aan de heer Bernard Clerfayt, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Werk en Beroepsopleiding, Digitalisering, Plaatselijke Besturen en Dierenwelzijn,

betreffende de armoede bij stagiairs.

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10:16 § 107 → Vidéo
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M. Hasan Koyuncu (PS).- Selon un récent article du journal Le Soir, six stagiaires de Bruxelles Formation sur dix se trouvent en situation de précarité. Ces statistiques, dévoilées par une étude réalisée par l’opérateur régional sur la situation sociale des stagiaires, sont alarmantes. La précarité de ces stagiaires est économique, mais aussi sociale. Les indemnités de stage ne semblent pas suffisantes pour couvrir les besoins essentiels comme le logement, la nourriture et les frais supplémentaires.

Cette situation compromet le bien-être des stagiaires, mais aussi leur capacité à se focaliser pleinement sur leur formation. Il est de notre responsabilité de garantir des conditions dignes de travail et de vie pour tous les citoyens, y compris ceux qui veulent suivre un parcours de formation professionnelle.

Une réforme fiscale est nécessaire, afin de pouvoir défiscaliser des euros supplémentaires au-delà de 2 euros. Le revenu de formation de 3 à 4 euros de l'heure ainsi obtenu, permettrait aux étudiants stagiaires d'atteindre une autonomie financière relative. Le Parti socialiste milite en tout cas à tous les niveaux de pouvoir pour que cette réforme soit mise en œuvre.

Durant cette législature, quelles mesures ont objectivement amélioré la situation matérielle des stagiaires ?

Quelles mesures concrètes seront-elles prises afin d’aider les stagiaires identifiés comme étant en situation de précarité ?

Est-il prévu, au sein de Bruxelles Formation, de collaborer avec les employeurs potentiels et de les sensibiliser à la problématique, afin qu'ils garantissent des conditions de stage décentes ? Si oui, qu'est-il prévu exactement, notamment au niveau des incitants ?

Des collaborations avec d’autres organismes et structures œuvrant dans le domaine de la cohésion sociale sont-elles d’actualité, afin de renforcer le filet de sécurité contre la précarité des stagiaires ? Dans l'affirmative, comment cette aide s’articule-t-elle ?

Plus globalement, quels sont les mécanismes mis en place par les autorités afin d’assurer un suivi de la situation économique des stagiaires ?

De heer Hasan Koyuncu (PS).- Van de stagiairs van Bruxelles Formation leeft 60% in economische en sociale armoede. De stagevergoeding volstaat niet om in hun materiële behoeften te voorzien. Zo worden ze gehinderd in hun opleiding.

De PS pleit bij alle bestuursniveaus voor een belastinghervorming waardoor de opleidingsvergoedingen boven de 2 euro per uur belastingvrij zijn. Dan houdt de stagiair 3 tot 4 euro per uur over, wat hem of haar toch enige mate van financiële vrijheid geeft.

Welke maatregelen hebt u tijdens deze regeerperiode genomen om de economische situatie van de stagiairs te verbeteren? Welke maatregelen zult u nog nemen om stagiairs in armoede te helpen?

Zal Bruxelles Formation werkgevers aanmoedigen om goede stageomstandigheden te garanderen? Zo ja, met welke stimulansen?

Wordt er samengewerkt met andere instanties die met sociale cohesie bezig zijn, om armoede bij stagiairs te voorkomen? Zo ja, hoe?

Via welke mechanismen volgt de overheid de economische situatie van stagiairs op?

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10:19 § 109 → Vidéo
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M. Bernard Clerfayt, ministre.- Cette question orale me permet de revenir sur la situation matérielle des stagiaires accompagnés soit par Actiris, soit par Bruxelles Formation. Tout d’abord, le gouvernement a doublé le montant de l’indemnité de formation, pour atteindre 2 euros par heure. De plus, cette majoration ne pénalise pas fiscalement les stagiaires. Cette mesure concrète, prise au bénéfice de tous les stagiaires occupés en formation, a permis de relever le montant qui leur est octroyé, alors qu’il n’avait plus été indexé depuis 1998 ou 1999 !

L’objectif de cette augmentation est bien sûr d’éviter que des stagiaires se voient contraints d’arrêter leur formation pour des raisons financières. Ce serait un gaspillage tant pour leur avenir que pour les moyens mobilisés par Bruxelles Formation, ainsi confrontée à des départs en cours de formation. En effet, comme le dit très clairement l'étude, les personnes sans emploi et en formation sont en situation plus précaire que celles qui ont un emploi. La politique de mise à l'emploi, d'accompagnement et de formation est la première des politiques sociales en Région bruxelloise, puisqu'elle aide les gens à décrocher un emploi qui leur permet de déployer leurs talents dans une activité rémunérée.

C’est la raison pour laquelle la majorité régionale s'était donné pour objectif de faire passer, sous cette législature, l'indemnité de formation de 1 à 4 euros par heure. Cependant, vous le savez, il fallait impérativement s'assurer que ce complément soit compatible avec les allocations sociales déjà perçues par ces personnes, afin d'éviter que le montant octroyé par la Région, sur ses fonds propres, ne soit aussitôt fiscalisé et ne retombe dans l'escarcelle du ministère fédéral des Finances, sans bénéfice pour les allocataires qui auraient, au contraire, la difficulté supplémentaire de devoir gérer les sommes perçues pour les reverser par après.

Je n’ai eu de cesse, sous cette législature, d'interpeller le gouvernement fédéral. Sa réponse a malheureusement été très claire : il n’y a actuellement pas d’accord en son sein pour exonérer intégralement les indemnités de formation au-dessus d‘un plafond (environ 300 euros par trimestre) permettant d’aller au-delà des 2 euros actuels.

De heer Bernard Clerfayt, minister.- Het is van het grootste belang dat stagiairs niet om financiële redenen afhaken. Dat is zonde voor hen en ook voor Bruxelles Formation, dat heel wat geld in de opleidingen investeert. Tewerkstelling is de belangrijkste pijler van het sociaal beleid van het gewest.

Daarom heeft de regering de opleidingsvergoeding, die sinds 1998 of 1999 niet meer geïndexeerd was, verdubbeld tot 2 euro per uur. We wilden die eigenlijk optrekken tot 4 euro per uur, maar dan zouden daar door de combinatie met de uitkeringen die stagiairs al krijgen, belastingen van afgehouden worden. De inspanning van het gewest zou dan vruchteloos zijn en zou de stagiairs zelfs in moeilijkheden brengen, omdat ze dan een deel van hun inkomen achteraf moeten terugbetalen.

Ik heb de federale regering herhaaldelijk gevraagd de opleidingsvergoeding tot een bepaald bedrag - ongeveer 300 euro per kwartaal - belastingvrij te maken: dan kan ze tot boven de 2 euro per uur worden opgetrokken. De federale regering wilde daar echter niet op ingaan.

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10:22 § 111 → Vidéo
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Tant que l’échelon fédéral n’a pas adapté cette règle, nous restons pieds et poings liés. Il ne s’agit pas d’un manque de volonté de la Région, ni même de budget - nous l’avions trouvé, il passait de 1 à 2 euros, et en 2023, je disposais même de crédits pour le financement. Le cadre légal et fiscal reste la pierre d’achoppement qui nous empêche d’agir plus avant.

Depuis 2020 également, le service d'accompagnement social de Bruxelles Formation a été renforcé, avec trois assistants et une coordinatrice, les effectifs passant d’une personne à quatre. Bruxelles Formation a élaboré deux plans d’action spécifiques pour assurer l’accès et le maintien en formation de ces publics. C’est vous dire l’importance que nous accordons à cette question : aider ces stagiaires à aller au bout de leur formation, qui est le premier levier pour trouver un emploi, lui-même le levier leur permettant d’améliorer leur situation matérielle et gagner dignement leur vie.

Désormais, chaque usager peut recevoir un accompagnement psychosocial sur le lieu même de sa formation, obtenir toutes les informations de tout ordre sur les ressources, les aides et les droits sociaux existants.

Bruxelles Formation va donc au-delà de sa tâche - former, mettre en stage, accompagner - en menant également un travail social en vue d’améliorer, si possible, la situation sociale des usagers.

Par ailleurs, Bruxelles Formation continuera d’analyser tous les deux ans le taux de stagiaires bénéficiaires de l'intervention majorée - en 2019, il était de 43,8 %, ce qui illustre leur situation de précarité.

À côté des chiffres, la priorité restera d’évaluer l’impact des mesures mises en œuvre en vue de maintenir en formation les stagiaires, tout particulièrement les publics bénéficiaires de l'intervention majorée. L’objectif de ce passage de 1 à 2 euros est d'éviter que ces personnes quittent le stage pour une semaine de travail intérimaire çà et là pour améliorer leur situation financière. Nous espérons que cette mesure atteindra son objectif.

Un budget annuel de 800.000 euros inscrit dans la convention public-public Actiris-Bruxelles Formation depuis le début de la législature permet de mettre ces différentes mesures en œuvre. Elles s’inscrivent dans un cadre visant à améliorer la situation financière des stagiaires et l’accompagnement des usagers confrontés à des situations de précarité.

Elles relèvent également d’un cadre de collaboration entre Actiris et les missions locales pour l’emploi (qui œuvrent chacune, dans leur rayon local d’action, à l’insertion, la formation et le développement économique), mais aussi avec une plateforme plus vaste que Bruxelles Formation structure et coordonne : le réseau «  Lutte contre la précarité » qui centralise les opérateurs, les relais et l’information en lien avec ces thématiques afin d’orienter efficacement les stagiaires et de renforcer les collaborations avec le secteur associatif.

We hadden zelfs het geld gevonden om die verdere verhoging door te voeren, maar de onwil van de federale regering blokkeert ons.

Sinds 2020 is ook de sociale dienst van Bruxelles Formation uitgebreid van één tot vier medewerkers en heeft de instelling twee actieplannen opgesteld om stagiairs in armoede hun opleiding te kunnen laten aanvatten en volhouden. Zo kunnen ze op hun opleidingsplaats psychosociale hulp krijgen, met alle nodige informatie over de steun waar ze recht op hebben.

Bruxelles Formation zal bovendien een tweejaarlijkse analyse blijven maken van het percentage stagiairs dat begunstigde van de verhoogde tegemoetkoming (BVT) is. In 2019 ging het om 43,8%.

Vooral zullen we blijven monitoren wat het effect van de genomen maatregelen is: zorgt de verhoging tot 2 euro per uur er inderdaad voor dat mensen hun stage niet meer hoeven te onderbreken om af en toe een week uitzendarbeid te verrichten?

Voor de verschillende maatregelen trekken we jaarlijks 800.000 euro uit via een overeenkomst tussen Actiris en Bruxelles Formation. Ze worden genomen in samenwerking met de missions locales en met het door Bruxelles Formation gecoördineerde bredere platform Réseau Lutte contre la précarité.

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10:25 § 113 → Vidéo
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Pour le reste, vous m'interrogez sur les conditions de stage. Bruxelles Formation accorde déjà une attention particulière aux conditions de réalisation de ces stages. Elle n'envoie pas les personnes en stage dans des endroits où elles ne seraient pas correctement traitées, tant sur plan du contenu de la formation proprement dit que sur le plan des éléments de rémunération. À cet égard, un référent est toujours chargé de vérifier en amont si l’entreprise peut effectivement offrir au stagiaire un cadre de travail respectueux et formatif, faute de quoi le stage est interrompu. Il n'est en effet pas question que le stagiaire soit exploité.

Enfin, en ce qui concerne plus spécifiquement les incitants, les indemnités de stage et de formation sont équivalentes et les entreprises n’interviennent pas dans la fixation du montant, qui fait l'objet d'une décision publique. Si le stage doit être prolongé par un contrat de travail, l’entreprise se plie aux conventions collectives de travail comme elle le ferait pour n’importe quel travailleur. L'élaboration de ces conventions collectives dépend bien évidemment de la concertation sociale entre les employeurs et les organisations syndicales.

Om te zorgen voor correcte stageomstandigheden controleert een referent van Bruxelles Formation vooraf of een bedrijf stagiairs een relevante en respectvolle werkervaring kan bezorgen, zodat uitbuiting wordt vermeden.

Wat de stimulansen betreft, de stage- en opleidingsvergoedingen zijn dezelfde en worden door de overheid vastgelegd. Als een stage uitmondt in een arbeidscontract, gelden de voorwaarden van de cao's zoals voor om het even welke werknemer.

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10:26 § 115 → Vidéo
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M. Hasan Koyuncu (PS).- Je salue le travail effectué par le gouvernement pour améliorer les conditions de travail des stagiaires. Néanmoins, il reste un effort à faire pour augmenter le montant de leur indemnité de formation, qui doit les inciter à aller jusqu'au bout de leur formation.

J'ai également pris note du blocage au niveau fédéral.

- L'incident est clos.

De heer Hasan Koyuncu (PS).- De regering is goed bezig, maar het werk is niet af. De vergoeding moet verder verhoogd worden. Ik neem akte van de federale weigering.

- Het incident is gesloten.

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10:27 § 119 → Vidéo
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Mondelinge vraag van de heer Gilles Verstraeten

aan de heer Bernard Clerfayt, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Werk en Beroepsopleiding, Digitalisering, Plaatselijke Besturen en Dierenwelzijn,

betreffende de controle en sanctionering van werkzoekenden.

Question orale de M. Gilles Verstraeten

à M. Bernard Clerfayt, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de l'Emploi et de la Formation professionnelle, de la Transition numérique, des Pouvoirs locaux et du Bien-être animal,

concernant le contrôle et la sanction des demandeurs d'emploi.

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10:27 § 121 → Vidéo
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De heer Gilles Verstraeten (N-VA).- Bij de bespreking van het verslag van het Rekenhof over Actiris had ik al aangegeven dat ik zou terugkomen op de controle van werkzoekenden. Dat was een van de vele punten in dat verslag die een afzonderlijk debat rechtvaardigen.

Sinds 1 januari 2016 is de controle van werkzoekenden niet langer een federale, maar een gewestelijke bevoegdheid. Sancties zijn uiteraard nooit een doel op zich, maar het sluitstuk van een activeringsbeleid. Niet iedereen heeft allicht hetzelfde mensbeeld, maar ik ben de mening toegedaan dat er steeds een stok achter de deur moet zijn als het over rechten en plichten gaat.

In Vlaanderen werden nooit eerder meer werkzoekenden door de VDAB op de vingers getikt dan in 2023. Zo kregen 29.038 werkzoekenden met een werkloosheidsuitkering - dat is bijna een op de vier en 22,7% meer dan in 2022 - een sanctie omdat ze zich niet voldoende werkwillig opstelden. In ongeveer de helft van de gevallen, bij 15.045 personen, ging het om een effectieve sanctie: in 1.705 gevallen werd de uitkering definitief stopgezet en in 10.032 gevallen werd de uitkering een tot twaalf maanden stopgezet of verminderd tot het leefloon. Verder kregen 3.308 jonge schoolverlaters tussen 18 en 25 jaar een negatieve evaluatie en zagen ze zo hun inschakelingsuitkering, in afwachting van een eerste werkloosheidsuitkering, aan zich voorbijgaan. Daarbij vraag ik me af of het eigenlijk wel logisch beleid is om afstudeerders een uitkering te geven om niet te werken, maar die discussie moet federaal gevoerd worden, althans voorlopig nog.

Er werden ook 657 waarschuwingen uitgedeeld. Dat zijn voorwaardelijke sancties zonder onmiddellijke financiële gevolgen, maar die wel een verzwarende invloed kunnen hebben bij een volgende inbreuk. Daarnaast werden er 13.336 voorafgaande waarschuwingen gegeven, waarbij de werkzoekende nog een laatste kans krijgt, bijvoorbeeld door in te gaan op een werkaanbieding of een opleiding te volgen. Dat kan voor Brussel ook interessant zijn.

M. Gilles Verstraeten (N-VA).- Le contrôle des demandeurs d'emploi est une compétence régionale depuis 2016. Les sanctions ne sont évidemment pas une fin en soi, mais elles sont utiles pour l'activation des chômeurs, comme dans tout système de droits et de devoirs.

En 2023, en Flandre, près du quart des demandeurs d'emploi bénéficiant d'allocations de chômage, soit 29.038 personnes, ont reçu une sanction pour ne pas s'être montrés suffisamment disposés à travailler. C'est plus de 20 % de plus qu'en 2022.

Plus de la moitié d'entre elles étaient des sanctions effectives, consistant surtout au retrait provisoire des allocations, mais aussi à leur retrait définitif (plus de 10 % !), ou au refus d'allocations d'attente (plus de 20 %). Cela pose la question de la pertinence des allocations d'attente pour les jeunes diplômés, mais cette discussion relève du niveau fédéral.

L'autre moitié étaient des avertissements, en majorité donnant une dernière chance conditionnée au suivi d'une formation ou à l'acceptation d'une offre d'emploi.

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10:30 § 123 → Vidéo
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In 2022 lag het aandeel sancties voor werkzoekenden in Brussel tien keer lager dan in Vlaanderen. U zult wellicht een opmerking maken over de Brusselse arbeidsmarkt, maar tien keer lager is toch wel opvallend veel. U liet optekenen dat de cijfers voor 2023 opnieuw op het niveau van 2019 moeten zijn, dus van voor de coronacrisis.

Vlaanderen heeft de afgelopen jaren sterk geïnvesteerd in een striktere en sluitende follow-up van werkzoekenden. De evaluatie van de inspanningen van werkzoekenden gebeurt er meteen, dus vanaf de herinschrijving. In Brussel gebeurt dat ten vroegste na negen maanden, of na vijf maanden voor wie in zijn beroepsinschakelingstijd zit.

Voorts bestaat de controleprocedure voor werkzoekenden in Brussel uit drie fasen, wat het proces volgens mij nodeloos lang laat aanslepen. Dat zegt ook het Rekenhof in zijn conclusies van zijn recentste doorlichting van Actiris. Het Rekenhof beveelt in zijn rapport bovendien aan om "de beschikbaarheidscontrole in de begeleiding van werkzoekenden te integreren door afspraken te maken over een nauwere samenwerking tussen de controleurs en referent-consulenten, zodat de acties van de beschikbaarheidscontrole de acties van de referent-consulenten ondersteunen."

Een externe partner heeft het proces van de beschikbaarheidscontrole doorgelicht. De vaststellingen en aanbevelingen zijn voorgesteld aan het beheerscomité van Actiris. Dat is het echter niet eens geworden over de vooropgestelde acties. Voor de N-VA is het duidelijk dat de vakbonden, die Actiris mee besturen, vermoedelijk niet bereid zijn om een betere controle op de werkzoekenden uit te voeren. Dat is cynisch, aangezien het de vakbonden zijn die zelf werkloosheidsuitkeringen uitbetalen en daarvoor middelen van de staat ontvangen. Het is dan ook in hun voordeel als ze niet bereid zijn om beter te controleren.

Aangezien Actiris geen actie onderneemt, verklaarde u dat u zelf de kwestie van de beschikbaarheidscontrole aan de regering zou voorleggen, wat ik een goede zaak vind. Ik ben benieuwd naar uw voorstel en in welke mate u rekening hield met de conclusies van view.brussels, dat een diepgaande analyse zou uitvoeren van de doelstellingen en de rechtvaardiging van de bestaande verschillen met het kader in de twee andere gewesten.

Op 3 mei 2023 verklaarde u daarover dat de beslissingen die tijdens het federale begrotingsconclaaf werden genomen, een wijziging van het gewestelijke toepassingskader over de beschikbaarheid vereisen.

Hoeveel waarschuwingen en sancties zijn er in 2023 uitgeschreven? Op hoeveel controles gebeurde dat? Heeft Brussel het niveau van 2019, van voor corona, opnieuw bereikt?

Hoeveel personeelsleden zet Actiris vandaag in voor de controles? Kunt u zowel de absolute als de relatieve cijfers geven?

Hebt u een voorstel klaar om de controleprocedure doeltreffender te maken op basis van de analyse door view.brussels, waarbij u ook een vergelijking maakt met de andere gewesten en met de aanbevelingen van het Rekenhof? Hebt u dat voorstel al aan de regering voorgelegd?

En 2022, le taux de sanctions était dix fois moins élevé à Bruxelles qu'en Flandre. Une différence vraiment importante !

Ces dernières années, la Flandre a beaucoup investi dans un suivi plus strict et probant des demandeurs d'emploi. Leurs efforts y sont évalués dès la réinscription. À Bruxelles, c'est au plus tôt après cinq ou neuf mois, selon les cas.

En outre, à Bruxelles, la procédure de contrôle des demandeurs d'emploi se déroule en trois phases, ce qui fait traîner inutilement la procédure. C'est également ce que dit la Cour des comptes. Dans son dernier audit d'Actiris, elle recommande aussi une coopération plus étroite entre les contrôleurs et les conseillers de référence.

Un partenaire externe a étudié le contrôle de la disponibilité des chômeurs d'Actiris et fait des recommandations. Toutefois, le comité de gestion d'Actiris, auquel participent les syndicats, n'a pas réussi à se mettre d'accord sur les actions proposées. N'oublions pas que les syndicats reçoivent des fonds de l'État pour payer les allocations de chômage. Ils n'ont donc pas intérêt à améliorer le contrôle des demandeurs d'emploi.

Comme Actiris n'agissait pas, vous avez déclaré que vous présenteriez cette question au gouvernement. Lui avez-vous présenté une proposition pour rendre le contrôle plus efficace ? Quelle est-elle ? Tient-elle compte des études réalisées, notamment de l'analyse comparative avec les autres Régions de view.brussels ?

Combien d'avertissements et de sanctions y a-t-il eu en 2023 ? Combien de contrôles ont été réalisés ? A-t-on retrouvé le niveau de 2019 ?

Quels effectifs Actiris dédie-t-il aux contrôles ?

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10:33 § 125 → Vidéo
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De heer Bernard Clerfayt, minister.- Met betrekking tot de actieve beschikbaarheid heeft Actiris in 2023 in totaal 2.382 sancties aan werkzoekenden opgelegd, waarvan 295 sancties met een financiële impact. In vergelijking met 2019 is dat een stijging met 707 sancties, maar een daling met 80 sancties met een financiële impact. De cijfers werden vergeleken met 2019 omdat de coronajaren heel specifiek waren.

De daling van het aantal financiële sancties met betrekking tot de actieve beschikbaarheid is hoofdzakelijk te verklaren door het feit dat tijdens de coronacrisis controles werden uitgesloten die tot een financiële sanctie konden leiden, wat het aantal personen die in aanmerking kwamen voor een financiële sanctie, heeft verminderd. De personen die in 2023 een waarschuwing kregen, lopen evenwel het risico op een financiële sanctie in 2024. We kunnen het jaar 2023 dus nog niet vergelijken met de situatie voor de coronacrisis. Daarvoor moeten we tot 2024 wachten.

Met betrekking tot de passieve beschikbaarheid - als iemand bijvoorbeeld een job weigert - werden 873 sancties opgelegd in 2023, tegenover 3.908 in 2019. Die aanzienlijke daling is grotendeels te verklaren door het feit dat de infosessies sinds de coronacrisis niet meer verplicht zijn.

De beschikbaarheid wordt gecontroleerd door de dienst Beschikbaarheid van Actiris, die momenteel 54 medewerkers telt.

Wat de efficiënte van de controleprocedure betreft, heeft de regering in december op basis van de aanbevelingen uit de audit van het Rekenhof over de werkzoekenden in het gewest in eerste lezing een normatief, regelgevend ontwerpkader goedgekeurd dat de beginselen van gelijkheid en transparantie voor alle Brusselse werkzoekenden moet waarborgen. De administratie verwerkt momenteel de opmerkingen van de verschillende adviesinstanties, waaronder de Gegevensbeschermingsautoriteit.

M. Bernard Clerfayt, ministre.- En 2023, concernant la disponibilité active, Actiris a infligé un total de 2.382 sanctions, dont 295 avec un impact financier. Par rapport à 2019, c'est une augmentation de 707 sanctions, mais une diminution de 80 sanctions avec impact financier. Cette diminution des sanctions financières s'explique principalement par le fait que, pendant la crise du coronavirus, ces contrôles ont été exclus. Il faudra attendre 2024 pour pouvoir faire des comparaisons valables.

Concernant la disponibilité passive, par exemple en cas de refus d'un emploi, 873 sanctions ont été prononcées en 2023, contre 3.908 en 2019. Cette baisse s’explique en grande partie par le fait que les séances d'information ne sont plus obligatoires depuis la crise du coronavirus.

Les contrôles sont opérés par le service « disponibilité » d’Actiris, qui compte 54 agents.

Concernant l'efficacité de la procédure de contrôle, sur la base des recommandations de l'audit de la Cour des comptes, un projet de cadre normatif a été approuvé en première lecture par le gouvernement en décembre. L'administration traite actuellement les avis reçus des différentes instances, dont l'Autorité de protection des données.

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10:37 § 127 → Vidéo
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De heer Gilles Verstraeten (N-VA).- Er moeten grote aanpassingen worden doorgevoerd op basis van de GBA, zegt u. Betekent dat dat Brupartners al advies heeft gegeven?

De heer Bernard Clerfayt, minister.- Na de eerste lezing wordt een aantal adviezen gevraagd, waaronder dat van Brupartners.

De heer Gilles Verstraeten (N-VA).- Dan moeten de tweede en derde lezing nog volgen. Acht u het realistisch dat de commissie de tekst nog te zien krijgt? Dit is een vrij fundamentele kwestie.

Als onderdeel van het activeringsbeleid volgt Actiris de werkbereidheid nauwlettend op, of dat zou althans moeten gebeuren. Wordt er overwogen om de regel met betrekking tot de termijn van negen maanden te schrappen? Die vormt een probleem. Als we mensen na twee jaar werkloosheid als langdurig werkzoekend bestempelen en we weten dat hun kansen op de arbeidsmarkt dalen naarmate ze langer werkloos zijn, dan kunnen we werkzoekenden niet negen maanden lang ongemoeid laten.

Ook het gesprek met de drie onafhankelijke evaluatoren is eerder een hinderpaal dan een oplossing. Uit alle besprekingen die we hebben gevoerd, is gebleken dat dat niet meer van deze tijd is. Tijdens de coronaperiode kwam dat ook al tot uiting. Zijn dat zaken die zullen verdwijnen?

M. Gilles Verstraeten (N-VA).- Brupartners a déjà remis un avis ?

M. Bernard Clerfayt, ministre.- Après la première lecture, plusieurs avis ont été demandés, dont celui de Brupartners.

M. Gilles Verstraeten (N-VA).- La commission peut-elle encore espérer recevoir le texte du projet ?

Dans le cadre de sa politique d'activation, Actiris est censée suivre la disposition au travail de près. Est-il envisagé de la suivre sans délai après l'inscription du demandeur d'emploi ? En effet, nous savons que les chances de trouver un emploi diminuent avec la durée du chômage.

L'entretien avec les trois évaluateurs indépendants, contreproductif et dépassé, va-t-il disparaître ?

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10:39 § 133 → Vidéo
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De heer Bernard Clerfayt, minister.- Actiris werkt aan een vereenvoudiging van de procedure, die in Brussel inderdaad langer is dan in Vlaanderen en in Wallonië. Er heeft al een discussie plaatsgehad in de raad van bestuur van Actiris op basis van de studie van Idea Consult. Er is geen reden waarom de procedure in Brussel langer en ingewikkelder zou moeten zijn dan in de twee andere gewesten.

M. Bernard Clerfayt, ministre.- Actiris cherche à simplifier la procédure, qui est en effet sans raison plus longue à Bruxelles que dans les autres Régions. L'étude d'Idea Consult a déjà été discutée au conseil d'administration d'Actiris.

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10:41 § 135 → Vidéo
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De heer Gilles Verstraeten (N-VA).- Wordt er ook gekeken naar het aantal personeelsleden dat daarvoor ter beschikking wordt gesteld? Momenteel houden 54 medewerkers zich ermee bezig. Volstaat dat of wordt dat aantal verhoogd?

Kunt u gedetailleerde cijfers geven over het soort sancties dat werd uitgesproken? In hoeveel gevallen ging het om een waarschuwing, een financiële sanctie of een definitieve stopzetting van de werkloosheidsuitkering? Kunt u die cijfers misschien aan het commissiesecretariaat bezorgen?

De heer Bernard Clerfayt, minister.- Het aantal personeelsleden hangt af van de procedure zelf. Als de procedure vergemakkelijkt wordt, is er minder personeel nodig. We streven er dus niet naar om meer personeelsleden in te zetten, maar zien meer heil in een vereenvoudiging van de procedure.

Daarnaast heb ik onlangs in een antwoord op een schriftelijke vraag talrijke cijfers en details over sancties vermeld. Ik ga ervan uit dat dat antwoord de komende weken gepubliceerd wordt.

(Opmerkingen van de heer Verstraeten)

Ik herinner me niet meer wie de vraag heeft gesteld, maar het is mogelijk dat die vraag van mevrouw Debaets kwam.

- Het incident is gesloten.

M. Gilles Verstraeten (N-VA).- Le nombre d'agents réalisant les contrôles a-t-il été examiné ? Sera-t-il augmenté ?

Pouvez-vous donner les chiffres détaillés des types de sanctions prononcées ? Pourriez-vous les transmettre au secrétariat de la commission ?

M. Bernard Clerfayt, ministre.- Le nombre d'agents dépend de la procédure. Dès lors qu'il en faut moins si elle est simplifiée, nous n'avons pas l'intention de l'augmenter.

Par ailleurs, j'ai récemment donné de nombreux chiffres sur les sanctions en réponse à une question écrite. Je suppose qu'elle sera bientôt publiée.

(Remarques de M. Verstraeten)

Il est possible qu'elle émane de Mme Debaets.

- L'incident est clos.

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10:42 § 147 → Vidéo
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Question orale de M. Hasan Koyuncu

à M. Bernard Clerfayt, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de l'Emploi et de la Formation professionnelle, de la Transition numérique, des Pouvoirs locaux et du Bien-être animal,

concernant l'avenir des chercheurs d'emploi de longue durée.

Mondelinge vraag van de heer Hasan Koyuncu

aan de heer Bernard Clerfayt, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Werk en Beroepsopleiding, Digitalisering, Plaatselijke Besturen en Dierenwelzijn,

betreffende de vooruitzichten voor langdurig werkzoekenden.

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10:42 § 149 → Vidéo
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M. Hasan Koyuncu (PS).- Un récent article a révélé qu’après une longue période de diminution du chômage entre 2014 et 2020, les chiffres sont à nouveau à la hausse en Région bruxelloise.

En 2023, le nombre de chercheurs d'emploi inscrits s'élève à 88.979, ce qui traduit une augmentation par rapport à l’année 2022. Parallèlement, on observe également une augmentation du taux d'emploi. Cette dualité s'explique par la croissance de la population active. Cependant, le nombre de personnes employées n'a pas suffi à compenser le nombre de chercheurs d'emploi.

Selon l'article, la détérioration des chiffres s'explique par plusieurs facteurs, notamment la dégradation de la conjoncture économique entraînant une diminution significative de la main-d'œuvre, ainsi que l'augmentation des inscriptions de jeunes chercheurs d'emploi après leurs études. Le nombre de demandeurs d'emploi de longue durée est également en augmentation par rapport à 2022.

La Région bruxelloise doit donc faire face à de réels défis, tant pour les demandeurs d'emploi de longue durée que pour les jeunes qui éprouvent des difficultés à intégrer le marché de l'emploi à la suite de leurs études ou formations.

Monsieur le Ministre, quelles sont les mesures phares que le gouvernement envisage de prendre afin d'inverser la tendance à la hausse du chômage à Bruxelles, en particulier pour répondre à l'augmentation du nombre de chercheurs d'emploi en 2023 et 2024 ? Face à l'augmentation du nombre de chercheurs d'emploi de longue durée en 2023, quelle stratégie le gouvernement adoptera-t-il afin d'atteindre les objectifs définis en début de législature, notamment le taux de 80 % de taux d'emploi ? La stratégie Go4Brussels 2030 tient-elle compte des chômeurs longue durée ?

Quelles sont les mesures prévues pour pallier la détérioration de la conjoncture économique, limiter les effets de cette dernière et œuvrer à la création d'emplois en Région bruxelloise ? Comment le gouvernement soutiendra-t-il les demandeurs d'emploi de longue durée et quelles sont les initiatives envisagées afin de favoriser leur réintégration sur le marché de l'emploi ?

Comment le gouvernement favorisera-t-il l'accès des jeunes au marché de l'emploi ? Pouvez-vous nous faire un état des lieux de la mesure sur la garantie à la jeunesse prévue dans le cadre de la stratégie Go4Brussels 2030 ?

De heer Hasan Koyuncu (PS).- Nadat het aantal werkzoekenden in Brussel lange tijd daalde, werd er in 2023 een stijging opgetekend in vergelijking met 2022, aldus de pers. Volgens het desbetreffende persartikel lag die verslechtering onder meer aan de neergaande conjunctuur en het feit dat er meer jongeren zich als werkzoekende inschrijven na hun studie. Ook het aantal langdurig werkzoekenden nam in 2023 toe.

Welke maatregelen overweegt de regering om het tij te keren?

Welke strategie zal de regering voeren voor langdurig werkzoekenden om de doelstellingen te halen die ze bij haar aantreden heeft vastgelegd, waaronder een werkgelegenheidsgraad van 80%? Heeft de strategie Go4Brussels 2030 betrekking op langdurig werkzoekenden?

Welke maatregelen neemt de regering om de gevolgen van de neergaande conjunctuur te beperken en banen te scheppen?

Hoe wil de regering langdurig werkzoekenden en jongeren ondersteunen bij hun (her)inschakeling op de arbeidsmarkt? Hoe staat het met de jongerengarantie?

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10:45 § 151 → Vidéo
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M. Bernard Clerfayt, ministre.- Je vous remercie pour votre question, certainement inspirée des récentes statistiques produites par les trois instituts régionaux gérant la question du chômage. Celles-ci démontrent en effet une hausse du nombre de personnes inscrites comme chercheurs d'emploi, tant au VDAB qu'au Forem ou en Région de Bruxelles-Capitale. Notons que, en pourcentage, la hausse est plus forte en Région flamande et en Région wallonne qu'en Région de Bruxelles-Capitale.

De manière générale, vous m'interrogez sur les intentions du gouvernement. Nous n'envisageons toutefois pas de mesure phare à chaque soubresaut statistique ou en fonction de chiffres mensuels. Comme vous le savez, il faut un an et demi à deux ans pour changer une règle. Ces politiques se déroulent donc à moyen terme et à long terme, ce qui nous permet de mesurer leurs effets. Nous travaillons sur la base des grandes mesures fixées dans l'accord du gouvernement et mettons en place des stratégies de fond, que l'on conventionne avec Actiris et Bruxelles Formation, pour améliorer à moyen terme et à long terme les éléments qui nous concernent, à savoir notamment le taux de chômage, l'insertion dans l'emploi et le taux d'emploi.

En réalité, l'augmentation de 3,2 % du nombre de chercheurs d'emploi entre fin 2022 et fin 2023 est une petite augmentation, due à la conjoncture. Fin 2023, le nombre de chômeurs est toutefois inférieur de 19 % plus à celui de 2014. Sur la moyenne période, il y a donc bien une baisse durable du taux de chômage, qui a baissé de six points de pourcentage, entre 17 % et 11 %. Il s'agit donc bien de tendances longues, qui vont dans la même direction, malgré le ralentissement de la conjoncture en Europe et notamment une récession en Allemagne, qui produisent une regrettable petite hausse du chômage dans les trois Régions, heureusement, néanmoins, la moins forte à Bruxelles.

Comme vous l'avez dit, le taux d'emploi continue d'augmenter fortement en Région de Bruxelles-Capitale et a atteint 67 %. Il était à 61 % au début de cette mandature, et à 54 % au début de la mandature précédente. La Région de Bruxelles-Capitale observe donc aussi la plus forte hausse du taux d'emploi, sur la moyenne période. De même, la statistique du taux d'emploi fluctue de trimestre en trimestre, parfois de mois en mois, avec des petits effets de conjoncture. Pour examiner l'impact des stratégies, des politiques et des programmes mis en œuvre, il convient donc d'observer les tendances longues.

De heer Bernard Clerfayt, minister.- Het aantal personen dat zich inschreef als werkzoekende, is in de drie gewesten gestegen.

De regering kan niet telkens grote maatregelen nemen bij elke schommeling van de werkloosheidscijfers. Het duurt immers minstens anderhalf jaar om de regels op dat vlak te wijzigen. Het werkgelegenheidsbeleid moet gevoerd en geëvalueerd worden op middellange en lange termijn.

Tussen eind 2022 en 2023 is het aantal werkzoekenden met 3,2% toegenomen. Dat is een lichte stijging ten gevolge van de conjunctuur in Europa. De cijfers van eind 2023 lagen echter nog steeds 19% lager dan in 2014. Op lange termijn is de trend dus nog steeds dalend.

Daarnaast is het werkgelegenheidspercentage tijdens de vorige regeerperiode gestegen tot 61% en tijdens deze regeerperiode tot 67%. Als je de cijfers per maand bekijkt, zie je soms kleine dalingen die voortvloeien uit de conjunctuur, maar over een langere periode tekent zich een duidelijke stijging af. Om het beleid inzake werk te beoordelen, moet je naar de langetermijntrends kijken. De cijfers tonen aan dat het beleid op lange termijn werkt.

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10:48 § 153 → Vidéo
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Toutefois, comme le prouvent les statistiques, les politiques de long terme portent leurs fruits.

Notre objectif est bien de contribuer à l'objectif européen d'un taux d'emploi de 80 %. Selon le Conseil supérieur de l'emploi, il faudrait atteindre 73,5 % de taux d'emploi à Bruxelles en 2030. Étant donné que nous sommes passés de 61 % à 68 %, nous devrions pouvoir y arriver. Mais plus on avance, plus c'est compliqué, car on s'attaque au chômage de longue durée.

En résumé, notre projet politique est de mener le plus de Bruxellois à l'emploi. Afin de vous rassurer quant à la prise en charge de cette problématique, je souhaiterais citer une partie des actions qui ont été menées durant cette législature :

- la stratégie qualification-emploi pour répondre aux vacances d’emploi en comblant le manque de correspondance entre les besoins des employeurs et le profil des chercheurs d’emploi ;

- la révision plus ambitieuse de l’accord de coopération avec la Flandre pour augmenter la mobilité des Bruxellois et leur connaissance du néerlandais. Nous avons doublé le nombre de Bruxellois qui, chaque année, vont travailler en Flandre près de Bruxelles ;

- la mise en œuvre des quatre pôles formation-emploi pour favoriser davantage les synergies entre les acteurs publics de l’emploi et de la formation, sujet qui est au cœur des interrogations permanentes de la présidente de cette séance ;

- l’élaboration du premier baromètre de la qualité de l’emploi pour orienter nos prochaines politiques ;

- la réforme des aides à l’emploi, qui vient d'être approuvée par le gouvernement, pour améliorer la portée du soutien apporté et limiter les effets d’aubaine ;

- les quinze engagements pour lutter contre les discriminations à l’embauche et promouvoir la diversité dans l'emploi ;

- la mise en place, décidée la semaine passée par le gouvernement, d'une aide à l'emploi pour soutenir l'accès des chercheurs d'emploi en situation de handicap au marché du travail ordinaire. Ce dispositif sera déployé à partir de 2025 ;

- le bilan de compétences pour objectiver davantage le niveau de compétence du chercheur d'emploi et aider Actiris et Bruxelles Formation à choisir les formations adéquates, permettant de décrocher les emplois visés par les personnes accompagnées ;

- le renforcement de la formation professionnelle, notamment via l’augmentation de l’indemnité de formation dont nous venons de parler.

Tous ces éléments de stratégie nous permettent de construire notre politique visant à améliorer l'insertion dans l'emploi des personnes accompagnées par Actiris. Nous ne sommes donc pas restés les bras croisés.

Onze doelstelling bestaat erin om bij te dragen aan de Europese doelstelling om een werkgelegenheidspercentage van 80% te halen. Volgens de Hoge Raad voor de Werkgelegenheid houdt dat in dat Brussel in 2030 een percentage van 73,5% moet halen. Nu zitten we al aan 67%.

De regering heeft dan ook niet stilgezeten. Zo werd de strategie kwalificatie voor werk aangenomen en dankzij een herziening van het samenwerkingsakkoord met Vlaanderen werken er nu veel meer Brusselaars in Vlaanderen. Daarnaast hebben we vier opleidings- en tewerkstellingscentra in het leven geroepen en de eerste barometer van de jobkwaliteit uitgewerkt.

De regering heeft ook de werkgelegenheidssteunmaatregelen hervormd om de steun beter te richten en ze heeft vijftien verbintenissen opgesteld tegen discriminatie en voor meer diversiteit op het werk. Vorige week keurde de regering nog een steunmaatregel goed om de arbeidsmarkt toegankelijker te maken voor personen met een handicap.

Dankzij de competentiebalans zijn Actiris en Bruxelles Formation beter in staat om aangepaste opleidingen te kiezen voor de personen die ze begeleiden. Ten slotte hebben we de beroepsopleidingen versterkt en werd de opleidingsvergoeding opgetrokken.

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10:50 § 155 → Vidéo
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Les chômeurs de longue durée, quelque peu négligés jusqu'ici, font désormais explicitement partie du public prioritaire accompagné par Actiris. Ce point est inscrit dans le nouveau contrat de gestion de l'office régional.

Concernant les jeunes de moins de 30 ans, les chiffres du chômage enregistrés à la fin de l'année passée font état d'un taux de 17,9 %, alors que celui-ci s’élevait à 16,9 % en 2019. Depuis 2020, les crises se succèdent : pandémie, guerre en Ukraine, crise énergétique et inflation ont entraîné une détérioration de la conjoncture économique et sociale qui a une incidence sur les jeunes en particulier. En parallèle, on a observé une hausse des inscriptions des jeunes concernés auprès d’Actiris à l'issue de leurs études. Il s'agit d'un effet retard des inscriptions mises à l’arrêt durant la crise sanitaire.

C’est pourquoi j’ai réaffirmé mon engagement vis-à-vis de ce public en demandant à Actiris de renforcer son approche de l’accompagnement individuel et personnalisé jusqu’à l’emploi. N'oublions pas non plus les nouveaux dispositifs et outils mis en place dans le cadre de la garantie jeunes, parmi lesquels le bilan de compétences linguistiques et numériques. Les jeunes sont les premiers à éprouver ce mécanisme. Nous développons également le bilan de compétences professionnelles, plus complexe à mettre en œuvre compte tenu de la multiplicité des métiers existants. Pour nombre de ceux-ci, nous ne disposons pas toujours d'indicateurs objectifs.

S'agissant d'un état des lieux, je vous mentionne le bilan 2022-2023 pour ce qui concerne les mesures pilotées par Actiris. En 2022, 16.468 jeunes âgés de moins de 30 ans ont été accompagnés dans le cadre d’un plan d’action individuel. Ce nombre tend à augmenter puisqu’ils étaient quelque 15.500 en 2021, 10.800 en 2020, et 16.468 cette année. En définitive, notre stratégie s'appuie sur un ensemble de projets qui portent leurs fruits à moyen terme.

In het nieuwe beheerscontract van Actiris zijn de langdurig werkzoekenden als prioritaire doelgroep opgenomen.

Het klopt dat het aantal werkzoekenden onder de 30 jaar in vergelijking met 2019 licht gestegen is. Door de pandemie hebben veel jongeren langer gewacht om toe te treden tot de arbeidsmarkt en daarom is er nu sprake van een inhaalbeweging. Ik heb Actiris gevraagd om nog meer in te zetten op de individuele begeleiding van die doelgroep. De competentiebalans voor taal - en digitale vaardigheden kadert in de jongerengarantie en werd in de eerste plaats voor hen in het leven geroepen.

In 2022 heeft Actiris 16.468 personen jonger dan 30 jaar individueel begeleid, tegenover 15.500 jongeren in 2021 en 10.800 in 2020. Onze strategie werpt dus vruchten af op middellange termijn.

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10:53 § 159 → Vidéo
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M. Hasan Koyuncu (PS).- Pour réduire le taux de chômage à Bruxelles, la solution consiste principalement à améliorer la formation et l'orientation des demandeurs d'emploi vers les métiers en pénurie. Ainsi, le texte relatif au bilan de compétences que nous avons voté ici au Parlement aura également une incidence positive sur le taux d'emploi à Bruxelles.

En même temps, il importe de réaliser un travail d'information, de communication et d'orientation, notamment auprès des jeunes, afin de les encourager à suivre une formation et ensuite à décrocher un emploi grâce à celle-ci. C'est sur ces plans-là qu'il y a un travail à faire, Monsieur le Ministre.

- L'incident est clos.

De heer Hasan Koyuncu (PS).- De werkzoekenden moeten toegeleid worden naar knelpuntberoepen. De competentiebalans zal daartoe bijdragen. Er moet ook ingezet worden op communicatie en oriëntatie om mensen aan te moedigen om een opleiding te volgen die leidt naar werk.

- Het incident is gesloten.

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10:55 § 163 → Vidéo
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Mondelinge vraag van de heer Gilles Verstraeten

aan de heer Bernard Clerfayt, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Werk en Beroepsopleiding, Digitalisering, Plaatselijke Besturen en Dierenwelzijn,

betreffende studentenarbeid.

Question orale de M. Gilles Verstraeten

à M. Bernard Clerfayt, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de l'Emploi et de la Formation professionnelle, de la Transition numérique, des Pouvoirs locaux et du Bien-être animal,

concernant le travail étudiant.

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10:55 § 165 → Vidéo
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De heer Gilles Verstraeten (N-VA).- Je kunt als jobstudent aan de slag als je voltijds onderwijs volgt en 16 jaar oud bent, of 15 jaar en de eerste twee studiejaren van het middelbaar onderwijs hebt voltooid.

Er zijn verschillende redenen om tijdens je studie te werken. Sommigen doen het om hun studie te betalen, anderen willen gewoon een centje bijverdienen om iets comfortabeler te leven of te sparen voor een reis. Helaas hebben ook heel wat Brusselaars een studentenjob omdat ze een steentje moeten bijdragen aan de financiële situatie thuis.

Een studentenjob hebben is een extra troef als je later de arbeidsmarkt betreedt. Werkgevers zien studenten die tijdens hun studie aan de slag waren als meer gemotiveerd, ambitieus, zelfstandig en geëngageerd. Ze hebben al een aantal vaardigheden in een werksituatie opgedaan. Bovendien is de flexibele inzet van studenten een opportuniteit voor werkgevers om tijdelijk personeelstekorten op te vangen.

Werken als jobstudent is voordelig voor de student en de werkgever, omdat beiden minder sociale bijdragen (RSZ) betalen. Het federale quotum voor studentenarbeid is sinds vorig jaar 600 uur. In Brussel mag je maximaal 240 uur per kwartaal werken. In het derde kwartaal - de zomer - mag je onbeperkt werken, behalve in de laatste zomervakantie van je studie. In Vlaanderen en Wallonië geldt de beperking per kwartaal niet. Je kunt onbeperkt werken op voorwaarde dat je het maximum van 600 uur in een jaar niet overschrijdt. Daarnaast mag je tegen het gewone RSZ-tarief nog 80 uur extra per jaar in Vlaanderen en 240 uur extra per kwartaal in Wallonië werken. Dat heeft geen invloed op de kinderbijslag.

De N-VA is ervan overtuigd dat het beter is om de student tijdens het jaar flexibel te laten kiezen wanneer en hoeveel dagen en uren hij wil werken. Het zou dus beter zijn om die beperking af te schaffen.

M. Gilles Verstraeten (N-VA).- Le travail étudiant peut permettre à certains de payer leurs études, de vivre plus confortablement ou même d'aider financièrement leur famille, tout en acquérant certaines compétences professionnelles.

Il permet également à l'étudiant - comme à l'employeur  - de payer des cotisations sociales réduites, à condition de ne pas dépasser le quota de 600 heures de travail par an, fixé par l'État fédéral. En Région bruxelloise, les étudiants ne peuvent pas non plus travailler plus de 240 heures par trimestre, à l'exception du troisième trimestre (les vacances d'été) durant lequel il n'y a pas de limite d'heures de travail.

Pour la N-VA, cette restriction devrait être abolie. Les étudiants devraient pouvoir choisir librement pendant l'année quand et combien de jours et d'heures de travail ils souhaitent prester.

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10:58 § 167 → Vidéo
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Welke rol speelt Actiris? Wat onderneemt het om een match te vinden tussen de studenten en de vacatures?

Overweegt u de regelgeving flexibeler te maken, zodat de impact op de Brusselse kinderbijslag vergelijkbaar is met die van de systemen in de andere gewesten?

Ontving u klachten over de huidige regelgeving en het feit dat die minder flexibel is dan in de andere gewesten?

Quel rôle joue Actiris, notamment pour aider les étudiants à trouver des offres d'emploi ?

Envisagez-vous d'assouplir la réglementation afin que son impact sur les allocations familiales soit similaire à celui observé dans les deux autres Régions ?

Des plaintes ont-elles été déposées contre la réglementation actuelle et le fait qu'elle offre moins de flexibilité qu'en Flandre ou en Wallonie ?

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10:58 § 169 → Vidéo
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De heer Bernard Clerfayt, minister.- Ik ben het met u eens dat studentenarbeid een toegevoegde waarde heeft, in de eerste plaats voor de student: hij krijgt een loon en vergroot zijn kansen op een succesvolle intrede op de arbeidsmarkt dankzij de ontwikkeling van zijn vaardigheden. Ook de werkgever heeft er baat bij zijn team wordt versterkt met een flexibele en dynamische medewerker met een nieuwe blik.

Als gewestelijke overheidsdienst voor arbeidsbemiddeling heeft Actiris op zijn website informatie opgenomen met antwoorden op de vaakst gestelde vragen over studentenarbeid, zoals de regels, het soort arbeidsovereenkomst, de RSZ-bijdragen en de belastingen. De doelgroepen van Actiris zijn de werkzoekenden en de ondernemingen die actief zijn op het grondgebied van het Brussels Gewest. Actiris is dus niet bevoegd voor de oriëntering van studenten. Het platform van Actiris geeft niettemin jobaanbiedingen door die rechtstreeks door bedrijven werden aangebracht.

Om te vermijden dat jongeren aan het einde van hun studie geen werk vinden, financiert Actiris de programma’s JEEP en Jump, die tot doel hebben de overgang van de schoolbanken naar de arbeidsmarkt te vergemakkelijken. Elk jaar maken 40 scholen van het Franstalig secundair onderwijs en 20 scholen van het Nederlandstalig secundair onderwijs in het Brussels Gewest gebruik van die twee programma’s, waarmee 1.470 Franstalige leerlingen en 560 Nederlandstalige leerlingen van de derde graad worden bereikt.

De programma's omvatten voorlichtings- en bewustmakingssessies over de arbeidsmarkt, pedagogische tools voor leerkrachten, individuele coaching voor kandidaten die willen beginnen te werken en contacten met ondernemingen.

Het recht op kinderbijslag voor jobstudenten is een thema dat onder de commissie voor de Algemene Bicommunautaire Zaken valt. Ik heb bovendien in oktober 2023 al een soortgelijke vraag beantwoord.

M. Bernard Clerfayt, ministre.- Le site internet d'Actiris fournit des informations sur le travail étudiant (conditions, types de contrat, ONSS, impôts). Mais les publics cibles d'Actiris, ce sont les chercheurs d’emploi et les entreprises actives sur le territoire de la Région bruxelloise. Actiris n’est donc pas compétent pour l’orientation des étudiants, même s'il relaie des offres d’emploi étudiant rédigées directement par des entreprises.

Actiris finance également les programmes JEEP et Jump, qui visent à préparer les jeunes à la transition entre l’école et le monde du travail.

J'ai répondu, dans le cadre de la commission des Affaires bicommunautaires générales, à une question similaire relative au droit aux allocations familiales pour les étudiants jobistes. Je vous y renvoie.

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11:01 § 171 → Vidéo
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Ter herinnering: de beperking tot 240 uur per kwartaal in Brussel is gebaseerd op een evenwicht tussen de studie of de opleiding aan de ene kant, en de lucratieve activiteit aan de andere kant. Die limiet geldt niet tijdens het derde kwartaal, dat overeenkomt met de zomervakantie. In die periode mag de student zich volledig wijden aan zijn bezoldigde activiteit, zonder gevolgen voor zijn studie.

Vlaanderen past op een bepaalde manier het meest restrictieve systeem toe, aangezien het beperkt is tot 600 uur per jaar, maar wel zonder beperking per kwartaal. In het Brussels Gewest is het echter mogelijk om 720 uur te cumuleren tijdens het eerste, het tweede en het vierde kwartaal en tegelijkertijd zonder beperking te werken tijdens de maanden juli, augustus en september. Brussel kent met andere woorden het minst restrictieve systeem.

Wallonië stelt slechts 600 uur vrij, zonder beperkingen. Bovendien is de regel van 240 uur per kwartaal ook daar van toepassing.

De federale limiet van 600 uur per jaar heeft alleen invloed op de betaling van verlaagde sociale bijdragen en heeft in het Brussels Gewest geen gevolgen voor het al dan niet behouden van de gezinsbijslagen, op voorwaarde dat de kwartaallimiet niet wordt overschreden.

Het huidige systeem is flexibel genoeg en een uitbreiding staat niet op de agenda. De afschaffing van de limiet lijkt me overigens een toelating om jobstudenten in concurrentie te laten komen met de Brusselse werkzoekenden. Het kan bovendien het evenwicht tussen opleiding of studie en het werk dat nodig is voor het welzijn van de student, in gevaar brengen. Dat is niet de bedoeling.

Ten slotte hebben de vertegenwoordigers van studentenfederaties me niet aangesproken over dit onderwerp.

Pour rappel, la limitation de 240 heures par trimestre à Bruxelles se fonde sur un équilibre entre les études/formations d’un côté, et l’activité lucrative de l’autre.

Le système flamand est plus restrictif, puisqu’il est limité à 600 heures sur l’année, certes sans plafond trimestriel. En Région bruxelloise, il est possible de cumuler 720 heures sur les premier, deuxième et quatrième trimestres et de travailler sans restriction en juillet, août et septembre. La Wallonie, elle, n’immunise que 600 heures sans restrictions. Au-delà, la règle de 240 heures par trimestre devient d’application.

La limite fédérale de 600 heures annuelles n’influe que sur le paiement de cotisations sociales réduites et n’a pas d'impact, à Bruxelles, sur le maintien ou non des allocations familiales (dans le respect de la limite trimestrielle).

Le système actuel étant déjà assez flexible, son élargissement n’est pas prévu. Par ailleurs, supprimer ce plafond mettrait en concurrence les travailleurs étudiants avec les chercheurs d’emploi bruxellois et compromettrait l’équilibre entre formations/études et travail.

Enfin, je n'ai pas été contacté par des représentants de fédérations étudiantes à ce sujet.

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11:03 § 173 → Vidéo
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De heer Gilles Verstraeten (N-VA).- Mijn partij is altijd en overal voorstander van meer flexibiliteit om mensen meer mogelijkheden te bieden om aan de slag te gaan. Dat komt zowel potentiële werknemers, onder wie studenten, als werkgevers ten goede.

Op zich is het een goede zaak dat in Brussel studenten meer uren mogen werken zonder dat dat gevolgen heeft voor de kinderbijslag, en het is belangrijk om het onderscheid te maken tussen uren voor de RSZ en uren voor de kinderbijslag, maar de begrenzing van het aantal uren per kwartaal is enigszins belachelijk.

Ik wil even toelichten hoe een studietraject soms verloopt. Je zou ook een onderscheid kunnen maken tussen voltijdse leerlingen uit het middelbaar onderwijs die studentenarbeid verrichten, en studenten die gedurende bepaalde semesters minder tijd aan hun studie moeten wijden. Sommige studenten hebben in het ene semester twee vakken en het semester erna zes. Studenten kunnen zelf het best oordelen over de ideale balans tussen studeren en werken. De overheid hoeft dat niet in hun plaats te doen.

Ze kunnen er bijvoorbeeld voor kiezen om tijdens de zomer meer tijd aan hun studie te wijden. Studenten met herexamens hebben in die periode veel minder tijd om te gaan werken, terwijl ze tijdens andere trimesters soms net meer tijd hebben. Waarom zouden we daar in hun plaats beslissingen over nemen?

M. Gilles Verstraeten (N-VA).- Mon parti sera toujours partisan d'une plus grande flexibilité, afin d'offrir plus d'opportunités de travail.

Certes, il est important de distinguer le quota d'heures pour l'ONSS et le quota d'heures pour les allocations familiales, mais la limitation du nombre d'heures par trimestre à Bruxelles est quelque peu ridicule.

Il faut prendre en compte le fait que, certains semestres, les élèves consacrent moins de temps à leurs études, car ils ont moins de cours. Les étudiants sont les mieux à même de juger de l'équilibre idéal entre études et travail. Le gouvernement n'a pas à décider à leur place.

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11:06 § 175 → Vidéo
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De heer Bernard Clerfayt, minister.- Ik volg uw redenering, maar zoals ik al zei, heb ik tot dusver geen aanvraag van studentenorganisaties of -vertegenwoordigers in die zin ontvangen. Misschien zou dat in het belang van werkgeversorganisaties zijn. Vanuit die hoek heb ik wel al de vraag gekregen, maar voorlopig dus niet van studenten.

- Het incident is gesloten.

M. Bernard Clerfayt, ministre.- Comme je vous l'ai dit, je n'ai reçu jusqu'à présent aucune demande en ce sens de la part d'organisations étudiantes. En revanche, j'en ai déjà reçu du côté des employeurs.

- L'incident est clos.

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11:07 § 179 → Vidéo
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Question orale de Mme Farida Tahar

à M. Bernard Clerfayt, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de l'Emploi et de la Formation professionnelle, de la Transition numérique, des Pouvoirs locaux et du Bien-être animal,

concernant l'accompagnement des NEET en Région bruxelloise.

Mondelinge vraag van mevrouw Farida Tahar

aan de heer Bernard Clerfayt, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Werk en Beroepsopleiding, Digitalisering, Plaatselijke Besturen en Dierenwelzijn,

betreffende de begeleiding van NEET-jongeren.

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11:07 § 181 → Vidéo
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Mme Farida Tahar (Ecolo).- Le terme « NEET » (acronyme anglais pour « not in education, employment or training ») désigne les jeunes, dont l’âge médian est de 20 ans, qui ne sont ni étudiants, ni travailleurs, ni stagiaires.

En Région bruxelloise, ces NEET représenteraient 10 % des jeunes. Ils cumulent différents obstacles et sont en première ligne face à la pauvreté, la précarité et l’exclusion, tant dans le domaine du logement et de la mobilité que dans celui de l’insertion professionnelle et sociale. Ils présentent très souvent plusieurs critères communs : ils sont issus de l’immigration, vivent dans des quartiers précarisés, ont des parents eux aussi sans emploi, etc.

En découlent des conséquences importantes sur leur bien-être, leur santé mentale, leur développement personnel et sur la société dans son ensemble. Pour expliquer leur situation, des problèmes d’adaptation, des troubles de l’apprentissage, des parcours éducatifs difficiles et chaotiques sont fréquemment avancés.

Or, face à ces difficultés, le gouvernement s’est engagé, dans sa déclaration de politique générale, à poursuivre des actions concrètes pour répondre au désarroi d’une partie de ces jeunes en situation de décrochage scolaire ou professionnel. Il s’était également engagé à continuer son soutien au développement d’une offre de formations à destination de ce public prioritaire, en collaboration avec les opérateurs de formation existants.

Pour répondre à l'exclusion de ces jeunes, des associations qui viennent en aide aux NEET proposent plusieurs axes de travail. Ainsi, elles encouragent l’utilisation du mentorat pour les jeunes. Il s'agit d'un dispositif particulièrement efficace, notamment dans le cas des jeunes issus de l’immigration. Sept jeunes sur dix en ayant bénéficié trouvent une solution positive à leur situation.

Ces associations incitent par ailleurs au développement des compétences transversales et atypiques, souvent présentes chez ces jeunes aux compétences parfois méconnues. Elles insistent enfin pour que l’enseignement des codes et des attitudes en vigueur dans le monde du travail soit renforcé, entre autres via des premiers contrats ainsi que des mentorats.

Récemment, concernant le taux élevé de chômage chez les jeunes, vous nous précisiez que sur 100 jeunes, 70 à 75 % sont aux études, et que les NEET représentent quant à eux environ 10 % des jeunes.

Mevrouw Farida Tahar (Ecolo).- NEET-jongeren zijn jongeren die geen onderwijs genieten, geen beroepsopleiding volgen en geen baan hebben.

In het Brussels Gewest maken ze 10% van alle jongeren uit. Ze kampen met meerdere problemen en krijgen vaak te maken met armoede en uitsluiting op het vlak van huisvesting, mobiliteit, beroepsinschakeling en sociaal leven. Velen hebben een migratieachtergrond, leven in arme wijken en hebben werkloze ouders.

Dat heeft aanzienlijke gevolgen voor hun welzijn, hun geestelijke gezondheid en hun persoonlijke ontwikkeling, maar het beïnvloedt ook de samenleving. Vaak worden als verklaring voor hun situatie aanpassingsproblemen, leermoeilijkheden en een chaotische schoolloopbaan genoemd.

De regering verbond zich ertoe acties uit te werken om een deel van die jongeren meer uitzicht en een beter opleidingsaanbod te bieden.

Verenigingen die NEET-jongeren ondersteunen, stellen verscheidene werkgebieden voor. Zo moedigen ze het mentoraat aan. Dat is bijzonder doeltreffend, vooral voor jongeren met een migratieachtergrond. Zeven op de tien zien hun situatie verbeteren. Voorts stimuleren de verenigingen de ontwikkeling van brede, atypische vaardigheden waar NEET-jongeren vaak over beschikken.

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11:10 § 183 → Vidéo
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Pourriez-vous nous exposer les dispositifs qui existent pour l’accompagnement de ces jeunes, spécifiquement ? Quelles mesures concrètes ont été mises en place pour renforcer et élargir l’utilisation du mentorat pour les NEET en Région bruxelloise ? Comment est-il prévu de favoriser le développement des compétences transversales et atypiques de ces jeunes afin de les rendre plus compétitifs sur le marché du travail et de favoriser leur employabilité à long terme ?

Face à la nécessité de renforcer l'intégration des NEET dans le monde professionnel, quelles collaborations ont été établies entre le gouvernement et les associations qui accompagnent ces jeunes ?

Pour de nombreux acteurs de terrain, il semblerait que le contrat d’insertion remplissait un rôle important pour l’insertion des NEET. Comment le dispositif Activa, qu’il est prévu d’intensifier dans les prochains mois, répondra-t-il à leurs besoins particuliers ?

Welke begeleidingsmaatregelen zijn er voor NEET-jongeren? Hoe stimuleert u het mentoraat? Hoe bevordert u de ontwikkeling van brede en atypische vaardigheden, zodat deze jongeren meer kans maken op de arbeidsmarkt?

Hoe werkt de regering samen met de verenigingen die NEET-jongeren begeleiden?

Het inschakelingscontract speelde een belangrijke rol bij de inschakeling van NEET-jongeren. Zal de Activapremie aan hun behoeften beantwoorden?

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11:11 § 185 → Vidéo
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M. Bernard Clerfayt, ministre.- L’accompagnement des jeunes vers l’emploi est une priorité pour la Région. Le gouvernement s'est résolument engagé à poursuivre des actions visant à remédier à la détresse d'une partie de la jeunesse bruxelloise, notamment celle qui se trouve en situation de décrochage scolaire ou professionnel. Une attention particulière est accordée aux jeunes qui ne sont ni étudiants, ni travailleurs, ni stagiaires (not in education, employment or training, NEET), dont le nombre est défini par défaut, s'agissant de ceux qui ne se retrouvent pas dans les statistiques scolaires, de stages ou d'emplois. Leur pourcentage, certes imprécis, est en diminution en Région bruxelloise pour tourner autour de 10 % - ce qui reste beaucoup trop.

Le but est bien de toucher ces jeunes et de restaurer leur confiance en leurs compétences et en les institutions publiques d'emploi, de formation et d'enseignement afin qu'ils aient envie, à terme, de développer leurs propres talents et de s'insérer dans la société.

Dans le cadre de la stratégie Go4Brussels 2030 et de mes compétences en emploi et formation, je porte, avec le ministre-président, le dispositif bruxellois de garantie jeunes. Les programmes mis en œuvre visent en premier lieu à prévenir le risque de décrochage par un accompagnement et une orientation personnalisés.

Ainsi, je soutiens, entre autres, les actions d’orientation et de conseil de première ligne déployées sur le territoire bruxellois par l’ASBL Infor Jeunes Bruxelles, le projet « Trec-one » de l’ASBL Bruxelles-J ainsi que les ateliers de pédagogie personnalisée, fruits d’une collaboration entre les CPAS et le secteur de la promotion sociale.

En outre, Actiris a amélioré et étendu ses services individualisés destinés aux jeunes en développant des partenariats au plus proche du terrain. Je pense notamment à la mesure « Accompagnement de jeunes NEET » financée par Actiris et le Fonds social européen.

Le mentorat s’avère être une mesure d’accompagnement efficace. Actiris a renforcé et étendu son utilisation pour les NEET en Région bruxelloise. Il a en outre décidé d’augmenter le budget alloué ces dernières années afin de toucher de plus en plus de jeunes.

De heer Bernard Clerfayt, minister.- De begeleiding van jongeren naar werk is een prioriteit. Daarbij gaat specifieke aandacht naar jongeren die geen onderwijs genieten, geen beroepsopleiding volgen en geen baan hebben, de zogenaamde NEET-jongeren. Die komen in geen enkele statistiek voor, maar hun aantal wordt geschat op ongeveer 10%.

Het komt erop aan om die jongeren te bereiken en hun vertrouwen te herstellen in hun eigen vaardigheden en in de overheidsinstellingen. We moeten hun zin geven om hun talenten te ontwikkelen en deel te nemen aan de maatschappij.

De minister-president en ik delen bevoegdheden op het vlak van de jongerengarantie. Die programma's zijn er in de eerste plaats op gericht om uitval te voorkomen door een gepersonaliseerde begeleiding.

Zo ondersteun ik de activiteiten inzake oriëntatie en advies van vzw's zoals Infor Jeunes Bruxelles en Bruxelles-J, evenals workshops gepersonaliseerde pedagogie, die de OCMW's in samenwerking met de bijscholingssector organiseren.

Voorts heeft Actiris zijn partnerschappen uitgebreid. Zo financiert het samen met het Europees Sociaal Fonds een maatregel voor de begeleiding van NEET-jongeren.

Actiris zet voortaan ook mentoren in voor die doelgroep en heeft de afgelopen jaren het budget daarvoor verhoogd.

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11:14 § 187 → Vidéo
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Le programme du Fonds social européen plus 2021-2027 de la Région de Bruxelles-Capitale soutient le mentorat comme méthode d’accompagnement innovante pour certains groupes de jeunes chercheurs d’emploi dans leurs parcours d’intégration professionnelle. Ce dispositif européen soutient également le projet Step-Up mis en œuvre par Bruxelles Formation et ses partenaires pour répondre aux besoins des NEET, en se focalisant sur l’apprentissage des compétences de base, par le biais d'une approche adaptée.

Pour favoriser le développement des compétences de ces jeunes et ainsi renforcer leur insertion sur le marché du travail ainsi que leur employabilité à long terme, nous déployons plusieurs mesures. Premièrement, une mesure de partenariat pour l’accompagnement des NEET précise que l'offre de service doit être réalisée dans le cadre d'un parcours global, intégré, flexible et adapté aux jeunes. Deuxièmement, une mesure d'intérim social permet à des jeunes sous-qualifiés de bénéficier d’un encadrement professionnel intensif portant sur les compétences dites douces, comme le savoir-être et les codes comportementaux au travail, de manière à faciliter leur réinsertion dans le monde du travail.

Le gouvernement collabore avec des associations compétentes et des experts qui accompagnent ces jeunes à travers la mesure de partenariat d'accompagnement des NEET d’Actiris. Cette mesure a été renouvelée cette année, et Actiris travaille désormais avec sept partenaires en vue de sa mise en œuvre. L’insertion socioprofessionnelle des jeunes demeure une priorité pour ce gouvernement et nécessite la mise en place de mesures efficaces pour améliorer l’insertion professionnelle de ce public cible.

Dans le cadre de la réforme des aides à l'emploi, nous avons pris la décision de cibler trois groupes prioritaires - parmi lesquels les jeunes sous-qualifiés - en renforçant les aides Activa pour ce public spécifique. Ce dispositif permet aux jeunes demandeurs d'emploi d'acquérir des compétences pertinentes pour le marché du travail sur une période de 36 mois. En intensifiant le soutien aux jeunes sous-qualifiés, notre objectif est de diversifier les profils embauchés par les entreprises, contribuant ainsi à réduire les pratiques d'embauche sélectives et à favoriser une insertion à plus long terme de ce public.

Het Europees Sociaal Fonds Plus (ESF+) ondersteunt het mentoraat als innoverende begeleidingsvorm voor bepaalde groepen jonge werkzoekenden. Het ondersteunt ook het project Step-Up, dat Bruxelles Formation en zijn partners op touw hebben gezet om NEET-jongeren op een aangepaste manier de basisvaardigheden bij te brengen.

Partners die NEET-jongeren begeleiden, moeten zich ertoe verbinden om die begeleiding uit te voeren op basis van een globaal, geïntegreerd en flexibel traject dat aangepast is aan de jongeren. Vanaf dit jaar werkt Actiris samen met zeven partners voor de begeleiding van NEET-jongeren. Daarnaast kunnen laaggeschoolde jongeren via sociaal uitzendwerk intensieve begeleiding krijgen om hun soft skills te ontwikkelen. De beroepsinschakeling van jongeren blijft een prioriteit voor deze regering.

In het kader van de hervorming van de tewerkstellingssteun hebben we drie prioritaire doelgroepen vastgelegd, onder wie laaggeschoolde jongeren. Voor die groepen werd de Activapremie uitgebreid. Zo willen we bedrijven ertoe aanzetten om diversere profielen in dienst te nemen en op die manier de beroepsinschakeling van die doelgroep op lange termijn bevorderen.

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11:17 § 189 → Vidéo
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Mme Farida Tahar (Ecolo).- Cette réponse, très étayée, contient de nombreux d'éléments qui nécessiteront sans doute de revenir vers vous avec une question écrite pour obtenir plus de précisions, notamment sur les partenariats. Il me semble également utile de réfléchir au fait que, s'agissant d'un public particulièrement difficile à recenser, nous gagnerions à l'étudier davantage. Peut-être conviendrait-il de commander une étude - pas sous cette législature mais sous la prochaine - pour comprendre le phénomène et évaluer l'impact des mesures sur ce public.

Vous avez rappelé une série de dispositifs et de moyens renforcés. Ce public est en effet prioritaire dans votre futur projet d'ordonnance sur les aides à l'emploi, qui a été ou sera bientôt soumis au gouvernement.

M. Bernard Clerfayt, ministre.- L'arrêté est passé.

Mme Farida Tahar (Ecolo).- Ce public mérite vraiment toute notre attention. Il mérite qu'on cherche à amplifier encore l'impact des mesures politiques à son égard. Nous sommes aujourd'hui confrontés à la difficulté de recenser à la fois ce public et l'impact des mesures politiques. Pour qu'elles soient efficaces, il faut réfléchir à commander une étude sérieuse.

Enfin, nous ne dirons jamais assez combien le dispositif du mentorat est une méthode aussi innovante qu'efficace selon l'avis des experts et des associations. Ceux-ci demandent que leurs recommandations soient soutenues et que ce mentorat devienne la mesure-clé pour ce public spécifique. J'ose espérer que ce gouvernement - et peut-être le futur - y prêtera une attention particulière. Nous, les écologistes, y veillerons.

M. Bernard Clerfayt, ministre.- Comme vous l'avez dit, il s'agit d'un public particulièrement difficile à identifier et à atteindre, car il se situe en dehors des cadres institutionnels. C'est la raison pour laquelle nous travaillons spécialement, tant Bruxelles Formation qu'Actiris, à travers le secteur associatif, qui est sur le terrain et donc plus susceptible de les toucher. Par exemple, Art2work à Molenbeek est une des associations de terrain avec lesquelles nous travaillons.

Ensuite, il convient de mesurer les seuls indicateurs dont nous disposons. En l'occurrence, ces indicateurs statistiques, certes imprécis, nous montrent une tendance à la baisse. Nous allons donc dans la bonne direction, même si 10 % demeure un chiffre trop élevé.

Enfin, nous misons beaucoup sur le mentorat, pour lequel nous avons augmenté les moyens. Nous y croyons énormément.

- L'incident est clos.

Mevrouw Farida Tahar (Ecolo).- Ik zal een schriftelijke vraag indienen om meer informatie te krijgen over de partnerschappen. Misschien moet de volgende regering een onderzoek bestellen over die doelgroep, die zeer moeilijk in kaart te brengen is.

De regering zal zich binnenkort buigen over de hervormde tewerkstellingssteun.

De heer Bernard Clerfayt, minister.- Ze heeft het besluit al goedgekeurd.

Mevrouw Farida Tahar (Ecolo).- Die doelgroep verdient al onze aandacht en we moeten de efficiëntie van het beleid kunnen beoordelen.

We weten in elk geval dat het mentoraat doeltreffend is. De verenigingen vragen dat het de hoeksteen wordt voor het begeleiden van die doelgroep.

De heer Bernard Clerfayt, minister.- Die doelgroep is niet alleen moeilijk in kaart te brengen, maar ook moeilijk te bereiken. Daarom werken Bruxelles Formation en Actiris nauw samen met verenigingen, zoals Art2work.

Voorts zijn de statistieken weliswaar onnauwkeurig, maar ze wijzen wel op een afname van het aantal NEET-jongeren.

Ten slotte hebben we de middelen voor het mentoraat verhoogd, want ook wij geloven heel erg in dat systeem.

- Het incident is gesloten.

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11:20 § 199 → Vidéo
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Question orale de Mme Farida Tahar

à M. Bernard Clerfayt, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de l'Emploi et de la Formation professionnelle, de la Transition numérique, des Pouvoirs locaux et du Bien-être animal,

concernant l'abandon du projet territoire zéro chômeur de longue durée pour la Région bruxelloise et les alternatives déployées pour les personnes longuement éloignées de l'emploi.

Mondelinge vraag van mevrouw Farida Tahar

aan de heer Bernard Clerfayt, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Werk en Beroepsopleiding, Digitalisering, Plaatselijke Besturen en Dierenwelzijn,

betreffende het schrappen van de zones zonder langdurige werkloosheid en de alternatieven voor mensen met een grote afstand tot de arbeidsmarkt.

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11:20 § 201 → Vidéo
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Mme Farida Tahar (Ecolo).- Même si la question date, je désire faire le point sur le dispositif territoire zéro chômeur de longue durée (TZCLD). Il me semble en effet important de revenir, en fin de législature, sur un engagement pris, mais dont la mise en place rencontre manifestement quelques embûches.

Nous avons appris récemment dans la presse que le projet TZCLD était « laissé en friche » dans notre Région et que les deux projets pilotes pressentis pour mettre sur pied ce dispositif avaient « fait les frais des arbitrages budgétaires de l’automne ».

Pour rappel, le dispositif TZCLD, lancé en France, consiste à offrir des emplois adaptés aux personnes en situation de chômage de longue durée. L’article de presse rappelle plusieurs faits. Ce dispositif a fait ses preuves en France et a fait l’objet d’une expérimentation en Région wallonne, où dix-sept projets pilotes ont été mis en place. En Région de Bruxelles-Capitale, le gouvernement s'est engagé, dans sa déclaration de politique générale, à mettre en œuvre un projet pilote inspiré du modèle français et adapté à la réalité urbaine bruxelloise, dans les quartiers statistiquement les plus pertinents.

Monsieur le Ministre, je vous ai ici même interrogé à de nombreuses reprises au sujet de ce dispositif. Vous avez notamment relevé les difficultés budgétaires, du fait de l’absence d’un cofinancement fédéral adapté. Vous nous avez également indiqué, en mars 2023, avoir lancé un appel à candidatures aux communes concernées par la quatorzième série de contrats de quartier durable. Vous avez alors précisé avoir inscrit des projets de type TZCLD dans les contrats de quartiers, en collaboration avec le ministre-président chargé des politiques de quartier, et avez invité les communes à expérimenter ces mécanismes. Comme le souligne l'article, deux projets pilotes étaient alors pressentis, dans les communes de Forest et de Schaerbeek, dans le cadre de cette politique des quartiers. Il semblerait donc que ces projets aient fait les frais d’arbitrages budgétaires.

Quelle suite concrète a été donnée à l’appel à candidatures lancé aux communes en mars 2023 ? Quelle réponse a pu être donnée aux communes candidates ainsi qu’aux projets qu’elles présentaient ? Qu’en est-il de l’initiative lancée en 2022, dans le cadre du contrat de quartier Cité moderne ?

L’article mentionné rappelle le fait que votre cabinet, sur la base d’informations compilées, mais pas d’une étude d’ensemble, juge le dispositif TZCLD plus onéreux que les autres.

Mevrouw Farida Tahar (Ecolo).- In zones zonder langdurige werkloosheid worden naar Frans voorbeeld langdurig werklozen intensief naar een gepaste job begeleid. In Wallonië wordt het systeem al in zeventien proefprojecten toegepast. De regeringsverklaring bevatte de belofte het systeem ook in Brussel in te voeren.

In maart 2023 riep u de gemeenten op zich kandidaat te stellen voor zulke projecten via de duurzame wijkcontracten. Daaruit kwamen twee potentiële proefprojecten naar voren: een in Vorst en een in Schaarbeek. Onlangs meldde de pers echter dat die proefprojecten de horde van de begrotingsbesprekingen in de herfst niet hebben gehaald.

Welke projecten zijn er ingediend na de oproep van maart 2023? Hoe zijn de kandidaturen en de projecten ontvangen? Hoe staat het met het initiatief dat in 2022 is genomen in het kader van het wijkcontract Moderne Wijk/Cité Moderne?

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11:23 § 203 → Vidéo
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Que pouvez-vous nous dire à ce sujet ? Nous avons connaissance de ces études commandées aux économistes de Solvay ou aux experts du Centre de droit public et social de l'ULB. Une étude d'ensemble n'aurait-elle pas été plus utile ?

L’insertion professionnelle des personnes éloignées depuis longtemps du marché de l’emploi doit être une de nos priorités. En mars dernier, je vous avais interrogé au sujet du déploiement de ce dispositif. À cette occasion, vous aviez rappelé qu’Actiris ne s’était jusque-là pas assez occupé des chercheurs d’emploi de longue durée, et que vous aviez l’intention d'aider ce public au moyen de divers mécanismes. Vous citiez entre autres le bilan de compétences, mais aussi la mise en œuvre des TZCLD, même à titre expérimental. Pourquoi ce dispositif mis en avant dans le cadre de l'insertion des personnes éloignées depuis longtemps du travail a-t-il finalement été écarté ?

Enfin, quelles stratégies ont été favorisées pour l’insertion de ce public cible ? Le dispositif de prime Activa - qu’il est prévu d’intensifier dans les mois à venir - apportera-t-il des solutions pour les personnes concernées ? En d’autres termes, quelles autres solutions seront déployées dans la mesure où le dispositif TZCLD n’a pas été retenu ?

Volgens het persartikel zou uw kabinet de zones zonder langdurige werkloosheid in vergelijking met andere instrumenten te duur vinden. Die inschatting is echter gebaseerd op enkele losse studies. Was het niet beter geweest een overzichtsstudie te laten uitvoeren?

Waarom maakt u geen werk van de invoering van de zones zonder langdurige werkloosheid, die u naast de competentiebalans een goed instrument noemde om een inhaalbeweging te maken in de tewerkstelling van langdurig werklozen? Welke andere instrumenten zet u daarvoor in? Zal de Activapremie, die u de komende maanden wilt uitbreiden, soelaas bieden?

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11:25 § 205 → Vidéo
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M. Bernard Clerfayt, ministre.- Je tiens à préciser d'emblée que la Région bruxelloise n'a pas abandonné le mécanisme territoire zéro chômeur de longue durée (TZCLD).

En réponse à votre première question, il est vrai que nous avions annoncé - et même préparé - l'instauration et l'intégration d'un mécanisme de type TZCLD dans quatorzième et dernière vague des contrats de quartier. À cet égard, les communes étaient invitées, dans le cadre de l'appel à projets, à intégrer dans leur programme de rénovation urbaine un volet TZCLD.

Mon administration, Actiris, a activement collaboré à ce travail, ainsi qu'à l'examen des candidatures introduites par les communes. De même, Actiris a participé en date du 19 juin 2023 au jury chargé de sélectionner les programmes introduits par les communes. Son intervention s'est toutefois limitée à cette participation, car, comme vous le savez, il s'agit d'un programme conduit et mené par le ministre-président dans le cadre de ses compétences de revitalisation urbaine.

À l'automne, lors des arbitrages budgétaires, il a été décidé de reporter cette nouvelle vague de contrats de quartier, de sorte que les communes qui avaient introduit un projet n'ont pas pu bénéficier d'une sélection. D'excellents projets avaient été introduits, et je peux regretter qu'ils ne soient pas dès aujourd'hui mis en œuvre. Ils le seront peut-être l'année prochaine si le gouvernement trouve les moyens à cet effet.

À titre de comparaison, la Wallonie a annoncé le lancement de projets qu'elle qualifie de territoire zéro chômeur de longue durée - projets qui diffèrent des projets français, même s'ils portent le même nom - et a pu bénéficier d’un financement européen spécifique pour revitaliser des zones franches. Or, ces zones franches n’existent pas en Région bruxelloise, de sorte que nous n'avons pas pu introduire notre candidature pour obtenir le même financement en vue de mener des projets de ce type sur notre territoire. Nous avons plutôt essayé de travailler au travers des contrats de quartier, comme je viens de vous l'expliquer.

De heer Bernard Clerfayt, minister.- De regering blijft bij haar voornemen om zones zonder langdurige werkloosheid in te voeren.

De gelijknamige zones die Wallonië heeft aangekondigd, zijn van een andere aard. Daar gaat het eigenlijk om 'vrije zones', financieel ondersteund door de Europese Unie. Die kennen we in Brussel niet.

Wij wilden via de wijkcontracten werken. Samen met Actiris heb ik hard gewerkt aan de voorbereiding daarvan en aan het onderzoek van de projecten die de gemeenten in dat verband hebben ingediend. In de herfst is tijdens de begrotingsopmaak echter beslist om deze nieuwe reeks wijkcontracten uit te stellen, waardoor ook die projecten in het water vielen. Hopelijk komen ze volgend jaar wel van de grond, als de nieuwe regering er het geld voor vindt.

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11:27 § 207 → Vidéo
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La Région de Bruxelles-Capitale s'est investie dans ce projet. On ne peut pas dire le contraire. Comme vous l'avez rappelé, Actiris a fait réaliser trois études, à savoir une étude économique, par le département d'économie appliquée de l'Université libre de Bruxelles, une étude juridique, par le département de droit public de l'Université libre de Bruxelles, et une étude de montage budgétaire et financier par le Onderzoeksinstituut voor Arbeid en Samenleving (HIVA) de la Katholieke Universiteit Leuven. Ces trois études sont publiques et accessibles sur internet.

L'étude du HIVA sur l'impact budgétaire montre que le financement, par la Région, du salaire d'un chercheur d'emploi de longue durée lorsqu'il ne touche plus d'allocations n'a pas de sens. Il serait légitime que, comme en France, le montant de l'allocation soit transféré à l'opérateur qui finance le salaire.

La rémunération du travailleur est un peu plus élevée qu'une allocation de chercheur d'emploi, puisqu'un travailleur doit être rémunéré aux conditions normales des conventions collectives de travail. Il faut qu'il ait un intérêt à travailler. Nous étions en sus prêts à ajouter les frais complémentaires, tant au niveau de la rémunération que des frais d'encadrement, pour créer l'entreprise à but d'emploi et des frais de formation.

À la grosse louche, il fallait donc que les 35.000 euros de l'allocation de chômage soient transférés pour qu'une rémunération de l'ordre de 40.000 à 42.000 euros puisse être versée au travailleur, à laquelle la Région aurait rajouté 7.000 à 8.000 euros de frais généraux d'accompagnement et de formation. Mettre en place es TZLCD en Région bruxelloise aurait donc coûté environ 10.000 euros à la Région et 40.000 euros au niveau fédéral.

Nous demandons en permanence à l'État fédéral d'accepter cette modalité, mais le refus est total. Il y a un réel blocage. Nous n'avons donc pas pu mettre en place les TZCLD. Nous avons aussi plusieurs fois travaillé avec le cabinet de M. Pierre-Yves Dermagne, qui prévoyait des modalités de mise à l'emploi des chercheurs d'emploi avec une conservation de l'indemnité de chômage, mais sans gagner davantage. C'était un peu compliqué, et le projet n'a pas abouti. Je regrette bien entendu ce blocage.

Ensuite, il ne me semblait pas pertinent de déplacer les budgets consacrés aux politiques de mise à l'emploi vers le projet TZCLD, étant donné que le dispositif d'économie sociale article 60 nous coûte moins cher, par emploi créé, que le programme TZCLD. Pour le même budget, j'aurais donc aidé moins de gens, ce qui ne m'a pas semblé très pertinent politiquement.

U verwees er al naar: Actiris heeft drie studies laten uitvoeren, die op het internet staan.

Die van het Onderzoeksinstituut voor Arbeid en Samenleving (HIVA) van de KU Leuven toont aan dat het geen zin heeft dat het gewest de uitkering van een langdurig werkloze die aan de slag gaat, blijft betalen. Beter zou, naar Frans voorbeeld, de federale overheid het bedrag van de uitkering doorstorten aan de instantie die het loon uitbetaalt. Het gewest zou dan instaan voor het verschil tussen het loon en de uitkering, alsook voor de bijkomende kosten voor onder meer opleiding. Zo zou het gewest per persoon die via de zones zonder langdurige werkloosheid aan het werk wordt gezet, zo'n 10.000 euro investeren en de federale overheid 40.000 euro. De federale regering wijst zo'n regeling echter botweg af.

We vonden het ook geen goed idee onze tewerkstellingsbudgetten over te hevelen naar de zones zonder langdurige werkloosheid, want de artikel 60-inschakelingscontracten zijn per tewerkgestelde persoon goedkoper.

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11:30 § 209 → Vidéo
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En économie sociale, nos politiques sont plus actives que celles mises en œuvre en Wallonie et nous disposons d'un modèle d’économie sociale et de l'article 60 qui n’existent pas en France. Le modèle français n’est donc en rien une panacée. Nous menons des politiques de mise à l’emploi des publics éloignés du marché du travail qui sont bien plus actives, pertinentes et inscrites dans une collaboration féconde avec de nombreux partenaires à Bruxelles – et elles portent leurs fruits. Je tiens donc à les maintenir en place.

Les chômeurs de longue durée ont été repris dans le public prioritaire du contrat de gestion d’Actiris, qui commence à mieux activer ce public avec des bilans de compétences, etc., le développement de méthodes spécifiques de diagnostic préventif sur les compétences, la reprise d’études, les formations professionnelles, etc.

Enfin, dans le cadre de la réforme des aides à l’emploi, passée la semaine dernière au gouvernement, l’évaluation réalisée par Idea Consult a permis de démontrer que les demandeurs d’emploi de longue durée sont de moins en moins représentés parmi les bénéficiaires des mesures à l’emploi. Une de leurs recommandations, que nous avons mise en œuvre, est de mieux cibler ces mesures afin d'y valoriser certains groupes de chômeurs de longue durée. La prime Activa renforcera le soutien régional pour les jeunes infraqualifiés et les travailleurs âgés, deux catégories qui représentaient ensemble 21 % des demandeurs d’emploi de longue durée en 2022.

Nous activons donc les leviers à notre disposition, dans les limites de nos budgets, pour nous efforcer d’aider davantage de chômeurs de longue durée à retrouver un emploi.

We hoeven niet te blozen: wat we al doen om langdurig werklozen aan de slag te krijgen, werpt meer vruchten af dan het beleid van Wallonië of Frankrijk.

In het nieuwe beheerscontract van Actiris zijn langdurig werklozen vandaag een prioritaire doelgroep, waarvoor het een specifieke aanpak hanteert inzake begeleiding en opleiding.

Wel is uit een studie van Idea Consult gebleken dat onze tewerkstellingssteun almaar minder de langdurig werklozen bereikt. Daarom heeft de regering vorige week beslist de Activapremie te versterken voor laaggekwalificeerde jongeren en voor oudere werknemers, die in 2022 samen 21% van de langdurig werklozen uitmaakten.

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11:32 § 211 → Vidéo
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Mme Farida Tahar (Ecolo).- Personne n'a prétendu que le gouvernement n'avait rien fait, certainement pas moi. Nous avons voté ici des textes intéressants qui renforcent l'insertion des demandeurs d'emploi, en particulier ceux de longue durée. En revanche, je regrette qu'un dispositif qui a porté ses fruits ailleurs, en France notamment, n'ait pas été expérimenté en Région bruxelloise, tel que prévu dans la déclaration de politique générale.

Vous avez évoqué les difficultés budgétaires, ainsi que ce jeu de ping-pong entre la Région et le niveau fédéral. À vous entendre, le gouvernement fédéral ne voudrait pas de ce dispositif. Cette réponse ne me satisfait pas complètement. J'ai suivi le débat et la situation est plus complexe qu'il n'y paraît.

Vous dites n'avoir pas trouvé pertinent de mettre ce dispositif en œuvre, car il coûterait plus cher que d'autres. Vous avez ainsi évoqué le dispositif de l'article 60, vous avez reconnu que celui-ci n'était pas efficace et qu'il devait être revu en profondeur. Les difficultés sont systémiques et vous n'en êtes pas l'unique responsable. Encore une fois, je déplore simplement que l'on n'ait pas pu expérimenter ce dispositif à Bruxelles, malgré les études qui prouvent qu'il est intéressant pour le public qui peine à s'insérer durablement sur le marché de l'emploi. Nous risquons de perdre les personnes concernées et l'objectif est tout de même la mise à l'emploi de tous les citoyens.

À la fin de votre réponse, vous vous êtes vanté du renforcement de la prime Activa. Or, celle-ci s'adresse essentiellement à un public jeune, elle ne concerne donc pas vraiment ce public difficilement insérable dont nous parlons. Je veux rester positive et croire que les personnes au chômage depuis plus de deux ans ne sont pas des fainéants qui rechignent à s'insérer sur le marché de l'emploi.

Ce n'est sans doute pas la panacée, mais nous aurions pu, moyennant une contribution du pouvoir fédéral, faire un pari et prendre un risque sur le plan politique. Vous avez estimé que cela serait trop onéreux et je note que c'est le choix que vous avez fait. J'espère que le prochain gouvernement sera dans de meilleures dispositions et qu'il pourra expérimenter ne serait-ce qu'un dispositif en Région bruxelloise.

- L'incident est clos.

Mevrouw Farida Tahar (Ecolo).- De regering heeft inderdaad goed werk verricht, maar Ecolo betreurt dat een instrument dat in Frankrijk zijn nut bewezen heeft, hier niet wordt ingezet.

U stelde dat de federale regering niet meewil. Die uitleg vind ik niet helemaal bevredigend. Het ligt genuanceerder dan dat, zo blijkt uit het debat.

U argumenteerde ook dat de zones zonder langdurige werkloosheid duurder zijn dan het artikel 60-systeem. Maar u erkende zelf dat dat laatste niet efficiënt is en grondig hervormd moet worden.

U haalde ook de versterking van de Activapremie aan, maar die is vooral op jongeren gericht en dus niet specifiek op langdurig werklozen. Laten we hopen dat mensen die langer dan twee jaar werkloos zijn, niet in inactiviteit berusten.

We hadden de gok kunnen wagen om in zones zonder langdurige werkloosheid te investeren, zodat die van start konden gaan. Ecolo neemt akte van uw politieke keuze om dat niet te doen.

- Het incident is gesloten.

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11:36 § 215 → Vidéo
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Question orale de Mme Farida Tahar

à M. Bernard Clerfayt, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de l'Emploi et de la Formation professionnelle, de la Transition numérique, des Pouvoirs locaux et du Bien-être animal,

concernant les inquiétudes sur la viabilité et la stabilité du secteur des titres-services.

Mondelinge vraag van mevrouw Farida Tahar

aan de heer Bernard Clerfayt, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Werk en Beroepsopleiding, Digitalisering, Plaatselijke Besturen en Dierenwelzijn,

betreffende de ongerustheid over de levensvatbaarheid van de dienstenchequesector.

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11:36 § 217 → Vidéo
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Mme Farida Tahar (Ecolo).- En septembre 2023, le Parlement a voté une réforme du secteur des titres-services visant à améliorer les conditions de travail des quelque 27.000 aides ménagères de la Région. Cette réforme était nécessaire, au vu du nombre de cas de dérives qui nous était rapportés en ce qui concerne ces conditions de travail.

Il s’agissait aussi de maintenir la viabilité financière du système des titres-services. Aujourd’hui, alors que ce texte a été voté, Federgon, la fédération représentative des entreprises de titres-services, nous alerte en affirmant rejoindre les syndicats dans leur légitime demande d’un cadre correct et viable pour les titres-services. Federgon appelle aujourd’hui à davantage de concertation entre les décideurs politiques et les syndicats afin de parvenir à un modèle durable pour le secteur.

Dans son courrier, elle rappelle le manque de perspectives, du fait de problèmes structurels de financement. Elle précise en ce sens que l’augmentation des coûts, due à l’indexation des salaires, n’est pas suffisamment compensée par l’intervention perçue par les employeurs. Elle se plaint de la complexité croissante du cadre réglementaire et dénonce la situation particulièrement alarmante de certaines entreprises qui seraient, pour 37,29 % d’entre elles, déficitaires. Ces difficultés rencontrées sont particulièrement problématiques en ce sens qu’elles semblent menacer la pérennité de ce secteur.

Avez-vous pris connaissance de cette lettre adressée par la fédération représentative des entreprises de titres-services ? Si oui, quelle réponse avez-vous pu y apporter ?

Federgon appelle à davantage de collaboration et de concertation entre les différents syndicats et représentants politiques. Quelle réponse peut être apportée tant à cette fédération qu’aux syndicats en ce qui concerne leur demande d'une plus grande concertation ? Dans quelle mesure la réforme des titres-services opérée en Région bruxelloise répond-elle déjà aux inquiétudes soulevées par ces acteurs ?

Parallèlement, Federgon déclare que certaines modalités de mise en œuvre des mesures pour le bien-être et la santé au travail « font l’objet de discussions au sein des entreprises ». La nécessité d’un examen médical tant préalable que périodique serait parfois remise en question. Ces mesures sont pourtant essentielles. Pouvez-vous nous en dire plus sur les difficultés rencontrées par les entreprises ? Quelles réponses ont pu être apportées ?

Mevrouw Farida Tahar (Ecolo).- In september 2023 keurde het parlement een hervorming van de dienstenchequesector goed om de arbeidsomstandigheden van de huishoudhulpen te verbeteren en het systeem levensvatbaar te houden.

De vakbonden vinden evenwel dat de tekst geen voldoende duurzaam kader biedt. Federgon, de federatie die de dienstenchequebedrijven vertegenwoordigt, sloot zich in een brief bij de vakbonden aan. Volgens Federgon wordt de stijging van de kosten door de loonindexering niet voldoende gecompenseerd door de bijdrage die de werkgevers ontvangen. Federgon klaagt ook over de toenemende complexiteit van het regelgevend kader. Bent u op de hoogte van de brief van Federgon? Hoe hebt u daarop gereageerd?

Federgon roept op tot meer overleg tussen de vakbonden en de politieke verantwoordelijken. Hoe reageert u daarop? In welke mate komt uw hervorming al tegemoet aan de bezorgdheden van de dienstenchequebedrijven?

Voorts trekt Federgon bepaalde maatregelen in twijfel, zoals de noodzaak van voorafgaande en periodieke medische onderzoeken. Kunt u ons meer vertellen over de problemen waarmee de bedrijven geconfronteerd worden? Welke oplossingen zijn er gevonden?

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11:39 § 219 → Vidéo
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Si nous pouvons évidemment comprendre les difficultés financières rencontrées par certaines entreprises de titres-services, cela ne peut évidemment se faire au détriment du bien-être et de la santé des travailleuses et travailleurs du secteur. Je pense qu'il est important de le rappeler.

Enfin, dans le courant du mois de décembre, Federgon et l'ASBL Vlaams Platform DCO auraient unilatéralement dénoncé les conventions collectives de travail relatives à la prime de fin d’année et à l’allocation de chômage, afin de garantir la stabilité financière du secteur. Si la fédération assure que les primes de fin d’année ne seraient pas remises en question avec la négociation de nouvelles conventions collectives de travail, elle affirme que le secteur des titres-services est pratiquement le seul au sein duquel cette prime syndicale est garantie.

Quels sont les éléments soulevés par Federgon dans son courrier ? J'interviens souvent dans le cadre des demandes légitimes des aides ménagères, mais il est important d'entendre aussi les entreprises de titres-services lorsqu'elles nous alertent.

Naar verluidt zouden Federgon en het Vlaams Platform DCO in december eenzijdig de collectieve arbeidsovereenkomsten met betrekking tot de eindejaarspremie en de werkloosheidsuitkering hebben opgezegd om de financiële stabiliteit van de sector te garanderen.

Welke punten stelt Federgon in haar brief aan de orde? Ik verdedig vaak de legitieme eisen van de huishoudhulpen, maar het is ook belangrijk om naar de dienstenchequebedrijven te luisteren.

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11:40 § 221 → Vidéo
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M. Bernard Clerfayt, ministre.- Le bon fonctionnement du secteur des titres-services est très important à mes yeux. Ce système représente la plus importante dépense du budget bruxellois pour soutenir l'emploi, soit 300 millions d'euros. Nous subventionnons ainsi les ménages bruxellois afin qu'ils fassent appel, pour leurs travaux ménagers, aux travailleuses - puisqu'il s'agit en majorité de femmes - mises à leur disposition par des agences et entreprises reconnues. Chaque année, environ 16 millions de titres-services sont utilisés par les ménages. Chaque fois qu'un ménage débourse 10 euros pour une heure de travaux ménagers, la Région débourse environ 18 euros.

Le système assure un emploi à 27.000 personnes, dont environ 20.000 équivalents temps plein. Il s'agit d'un gigantesque programme de mise à l'emploi d'un public peu formé, dont l'importance est donc aussi quantitative que qualitative. Nous connaissons les conditions de travail dans ce secteur. C'est un travail relativement pénible par rapport à d'autres missions. Il est également plus difficile de vérifier globalement et systématiquement les conditions de travail, étant donné les horaires et lieux irréguliers.

La réforme votée ici est donc une réforme ambitieuse. Des trois Régions, nous sommes celle ayant le mieux exploité ses compétences pour agir au mieux sur les conditions de travail des aides ménagères, tout en veillant aux questions de viabilité du secteur.

J'ai pris connaissance du courrier de revendications des syndicats et du courrier de Federgon. J'en déduis que les discussions sont difficiles au niveau de la concertation sociale fédérale. La concertation sociale reste, dans les tous les secteurs, et celui-ci en particulier, la pierre angulaire d'une bonne politique de l'emploi. Cela reste toutefois une compétence fédérale.

De heer Bernard Clerfayt, minister.- Het dienstenchequesysteem vormt met 300 miljoen euro de grootste uitgavenpost van het werkgelegenheidsbudget. Het gaat om een gigantisch programma om mensen met weinig kwalificaties aan het werk te krijgen. Het systeem biedt werk aan 27.000 mensen.

We kennen evenwel de arbeidsomstandigheden in de sector. Daarom hebben we een ambitieuze hervorming goedgekeurd. We hebben gebruikgemaakt van onze bevoegdheden om de arbeidsomstandigheden van de huishoudhulpen te verbeteren en tegelijkertijd de levensvatbaarheid van de sector te waarborgen.

Ik heb uit de eisen van de vakbonden en de brief van Federgon begrepen dat de sociale dialoog op federaal niveau moeilijk is verlopen.

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11:43 § 223 → Vidéo
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De notre côté, la réforme régionale a été pleinement concertée avec les partenaires sociaux, au terme d'un an de discussions avec les syndicats et le patronat. On m'a d'ailleurs reproché ce temps, pourtant essentiel à la prise de bonnes décisions. Nous nous heurtons à présent à la réalité institutionnelle belge. Les Régions se sont vu confier la matière du financement des ménages faisant appel aux titres-services, mais ni le bien-être au travail ni la concertation sociale ne relèvent de leurs compétences.

Nous avons exploité au maximum nos compétences en matière d'agrément des entreprises, notamment en imposant indirectement le respect intégral des dispositions liées au bien-être au travail. De plus, le 22 février 2024, nous avons approuvé en troisième lecture les arrêtés d’exécution de cette réforme. Une disposition spécifique introduit l’obligation pour les entreprises de prévoir, je cite, « une visite médicale annuelle par travailleur, la transmission au sein de l’entreprise de l’analyse de risque et son actualisation régulière, sans préjudice des obligations de l’employeur et des responsabilités des organes de concertation interne en matière de bien-être des travailleurs ».

Comme vous, je nuance quelque peu le courrier de Federgon sur la santé financière des entreprises. Les données qu'elle exploite portent sur la période particulièrement troublée du Covid-19. Il n'y a donc pas lieu de s'inquiéter à ce stade. Par ailleurs, les études d'Idea Consult, réalisées chaque année sur le travail et la santé financière des entreprises du secteur des titres-services, nous prouvent que c'est en Région bruxelloise que la rentabilité est la meilleure. Il y a en effet moins de distances, moins de temps perdu et moins de dépenses pour financer les trajets. La rentabilité est donc meilleure à Bruxelles qu'en Flandre et en Wallonie.

Comme discuté récemment en commission à la suite d’une question posée par Mme Chabbert, la dernière évaluation du système porte une attention particulière à la rentabilité des entreprises, en examinant notamment les revenus, les coûts et les résultats d'exploitation des entreprises agréées pour l'année 2021. Ce rapport met en évidence les tendances suivantes pour 2021 : d'une part, la grande majorité des entreprises bruxelloises, de taille moyenne ou grande, qui concentrent leurs activités de titres-services à Bruxelles, ont été rentables en 2021, alors que les ASBL rencontrent plutôt des difficultés financières ; d'autre part, comme déjà dit, la rentabilité est meilleure à Bruxelles que dans les deux autres Régions.

Quant à votre dernière question relative aux conditions de rémunération, elle relève exclusivement du système institutionnel de négociation entre partenaires sociaux et d'élaboration des conventions collectives de travail. Je ne suis pas partie prenante à ces conventions. Cette négociation a lieu entre partenaires sociaux et n'est encadrée que par le ministre fédéral de l'Emploi.

Zelf hebben wij de vakbonden en werkgevers volledig bij de gewestelijke hervorming betrokken. Het overleg heeft een jaar geduurd. Die lange periode was nodig om de juiste beslissingen te nemen. We stuiten nu op de institutionele realiteit. De gewesten zijn bevoegd voor de financiering van het systeem, maar niet voor het welzijn op het werk en de sociale dialoog.

We hebben niettemin onze bevoegdheden inzake de erkenning van dienstenchequebedrijven gebruikt om indirect de naleving van de bepalingen inzake welzijn op het werk op te leggen. Bovendien voorzien de uitvoeringsbesluiten in een verplicht jaarlijks medisch onderzoek voor elke werknemer, een risicoanalyse en de regelmatige bijwerking ervan.

Ik wil de cijfers van Federgon over de financiële gezondheid van de dienstenchequebedrijven nuanceren, aangezien ze betrekking hebben op de covidperiode. Bovendien blijkt uit de studies die Idea Consult elk jaar uitvoert dat de rentabiliteit van de dienstenchequebedrijven het hoogste is in het Brussels Gewest. In de laatste evaluatie van het systeem is bijzondere aandacht besteed aan de rentabiliteit van de bedrijven. De meeste middelgrote en grote dienstenchequebedrijven waren winstgevend in 2021, terwijl de vzw's financiële moeilijkheden ondervonden. Bovendien waren de bedrijven in Brussel winstgevender dan in de andere twee gewesten.

De loonvoorwaarden worden bepaald tijdens het sociale overleg over de collectieve arbeidsovereenkomsten, onder leiding van de federale minister van Werk.

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11:46 § 225 → Vidéo
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Dans d'autres instances, notamment au sein d'une conférence interministérielle (CIM) de l’Emploi, de la Formation et de l’Économie sociale, j'ai défendu la création d'un groupe de travail sur l'avenir des titres-services, dont j'assure aujourd'hui la présidence. Nous avons ainsi réalisé des avancées considérables afin que les services d'inspection fluidifient les échanges d'informations et collaborent davantage en matière de contrôle.

Des inspections sont en cours, ainsi qu'il ressort d'articles de presse, et nous entamons à présent des travaux sur le financement du secteur, qui est à charge des Régions. Il reste effectivement à voir si l'effet retour, qui est principalement au bénéfice de l'État fédéral, ne devrait pas être revu dans un cadre adapté à l'avenir, de manière à assurer la pérennité des financements régionaux.

Je vous rappelle qu'avec 300 millions d'euros sur un budget total d'un milliard d'euros, le secteur des titres-services représente le plus important poste de dépenses pour la Région, alors que chaque personne mise au travail permet à l'État d'obtenir des recettes fiscales et sociales et de réaliser des économies en matière d'allocations de chômage. Il importe donc de penser autrement l'effet retour, afin que les Régions soient mieux à même de continuer à assurer le système.

In het kader van de interministeriële conferentie heb ik gezorgd voor de oprichting van een werkgroep over de dienstenchequesector. Daarin is aanzienlijke vooruitgang geboekt inzake informatie-uitwisseling tussen de inspectiediensten en samenwerking bij controles.

Er zijn inspecties aan de gang. Daarnaast werken we aan de financiering van de sector. Momenteel komt de return vooral ten goede aan de federale overheid, aangezien elke tewerkgestelde persoon belasting- en socialezekerheidsinkomsten oplevert en een besparing op de werkloosheidsuitkeringen. Misschien moet dat systeem worden herzien om de duurzaamheid van de gewestelijke financiering te waarborgen.

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11:47 § 227 → Vidéo
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Mme Farida Tahar (Ecolo).- C'est précisément parce que les moyens alloués par la Région bruxelloise au secteur des titres-services sont colossaux qu'il importe de vérifier avec intransigeance la bonne utilisation des deniers publics par les entreprises agréées. Des contrôles de l'usage de ces subventions s'imposent.

Vous avez rappelé l'important budget annuel de 300 millions d'euros et la prise en charge de 18 euros par titre-service. C'est bien au vu des moyens alloués par la Région que nous n'avons de cesse de vous interroger sur le sujet en commission.

L'angle particulier de cette question-ci émanait des difficultés soulevées par la fédération représentative des entreprises de titres-services. Sans les sous-estimer, nous avons nuancé le propos puisque chaque entreprise de titres-services est particulière. En tant que députés, nous devons relayer les préoccupations, même quand elles émanent de secteurs dont nous avons pu critiquer la façon de faire de certains de leurs membres.

Enfin, je note que l'arrêté passé en troisième lecture le 22 février dernier intégrait l'obligation pour les entreprises de prodiguer une visite médicale annuelle. C'est une bonne chose, mais encore faut-il soutenir ces entreprises, surtout les plus petites, à cette fin.

Je vous interrogerai à nouveau sur la problématique, en relayant cette fois le point de vue des aides ménagères.

- L'incident est clos.

(Mme Farida Tahar, doyenne d'âge, prend place au fauteuil présidentiel)

Mevrouw Farida Tahar (Ecolo).- Juist omdat het gewest zo veel middelen aan de dienstenchequesector toekent, is het belangrijk om streng toe te zien op hun aanwending.

Volgens Federgon hebben sommige dienstenchequebedrijven financiële problemen. Elk bedrijf is anders, maar als parlementslid is het mijn plicht om die bezorgdheid door te geven.

Het is een goede zaak dat het uitvoeringsbesluit de bedrijven verplicht om een jaarlijkse medische controle te organiseren, maar we moeten de bedrijven, vooral de kleinere, daarbij voldoende ondersteunen.

- Het incident is gesloten.

(Mevrouw Farida Tahar, oudste lid in jaren, treedt als voorzitter op)

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11:49 § 233 → Vidéo
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Question orale de Mme Clémentine Barzin

à M. Bernard Clerfayt, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de l'Emploi et de la Formation professionnelle, de la Transition numérique, des Pouvoirs locaux et du Bien-être animal,

concernant la « bruxellisation » de la prime Activa.

Mondelinge vraag van mevrouw Clémentine Barzin

aan de heer Bernard Clerfayt, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Werk en Beroepsopleiding, Digitalisering, Plaatselijke Besturen en Dierenwelzijn,

betreffende de "verbrusseling" van de Activapremie.

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11:50 § 235 → Vidéo
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Mme Clémentine Barzin (MR).- La prime Activa est une mesure qui favorise la réinsertion des demandeurs d'emploi grâce à une allocation que l'employeur peut déduire de la rémunération nette payée au travailleur. Le salaire reste donc identique, une part venant de l'employeur, l'autre étant versée au travailleur par son organisme de paiement.

La prime Activa est accessible à tous les employeurs du secteur privé, mais aussi à certains employeurs du secteur public qui engagent des travailleurs contractuels, qu’ils soient présents sur le territoire bruxellois ou installés en Flandre ou en Wallonie. Dans le cadre de l’évaluation des aides à l’emploi prévue, vous avez affiché votre volonté de « bruxelliser » davantage ces aides pour qu’elles profitent autant que possible aux Bruxellois, travailleurs comme employeurs.

Monsieur le Ministre, quelles conclusions tirez-vous de ce dispositif dans le cadre de votre évaluation des aides à l’emploi ? Quels sont les axes de cette mesure qui sont amenés à être améliorés ?

Où en sont vos démarches pour renforcer la « bruxellisation » de cette prime afin qu’elle profite davantage aux employeurs bruxellois ?

Disposez-vous de chiffres relatifs aux employeurs ? J'aimerais en effet savoir si cette aide bénéficie majoritairement aux employeurs de la Région ou plutôt aux employeurs wallons et flamands en 2022 et 2023.

Combien de chercheurs d’emploi ont-ils bénéficié de cette aide dans le cadre de son automatisation et combien l’ont-ils réellement utilisée en 2022 et 2023 ?

Sur l'ensemble des chercheurs d'emploi concernés, combien ont-ils moins de 30 ans et combien plus de 50 ans ?

Quel est le budget consacré à cette prime pour 2024 ?

Enfin, pourriez-vous préciser les contours de votre réforme des aides à l'emploi ? Initialement, cette réforme a été annoncée comme étant très large, mais j'apprends aujourd'hui qu'elle passe par arrêté et qu'elle s'avère plus restreinte.

Mevrouw Clémentine Barzin (MR).- De Activapremie is een tegemoetkoming die werkgevers ontvangen als ze bepaalde soorten werkzoekenden in dienst nemen. Werkgevers uit de drie gewesten komen ervoor in aanmerking. U gaf aan de steunmaatregel te willen "verbrusselen" door hem hoofdzakelijk op Brusselse werknemers en werkgevers te richten.

Hoever staat het met die "verbrusseling"? Wat is het aandeel van Brusselse, Vlaamse en Waalse werkgevers die de premie in 2022 en 2023 ontvingen?

Hoeveel werkzoekenden hebben er in 2022 en 2023 gebruik van gemaakt? Hoeveel van hen zijn jonger dan 30 jaar en hoeveel ouder dan 50?

Welk budget is voor de premie uitgetrokken in 2024?

Wat is de reikwijdte van de aangekondigde hervorming van de tewerkstellingssteun? Ik verneem dat die beperkt zou zijn en per besluit zou worden doorgevoerd.

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11:52 § 237 → Vidéo
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M. Bernard Clerfayt, ministre.- La Région a en effet fait réaliser une étude d'évaluation des aides à l'emploi. À cette occasion, Idea Consult, qui a remporté le marché et donc mené l'étude, a mis en lumière plusieurs constats significatifs concernant les différents mécanismes d'aide et a formulé des recommandations.

Depuis sa création en 2017 et sa mise en œuvre en 2018, la prime Activa - qui concerne 31 % des bénéficiaires - est la deuxième aide à l’emploi régionale la plus utilisée. De plus, un nombre important d'entreprises bénéficient de cette mesure, avec un total de 8.176 entreprises ayant utilisé au moins un contrat Activa entre 2017 et 2021.

Même s'il existe des contrats Activa à mi-temps, la grande majorité des contrats financés (près de 70 %) portent sur un trois-quarts temps, ce qui permet au demandeur d’emploi d’acquérir une réelle expérience professionnelle.

Enfin, la mesure Activa présente des effets d'aubaine relativement faibles et contribue à l'insertion professionnelle des demandeurs d'emploi bruxellois.

Cependant, certains axes d'amélioration ont été identifiés pour cette mesure. Il est nécessaire de cibler et de valoriser davantage certains groupes, de sorte à mieux répondre aux besoins du marché du travail bruxellois et d'accroître l'impact de la mesure. Bien que les critères d'éligibilité de la mesure couvrent une large diversité de profils de demandeurs d'emploi, il apparaît que les individus les plus éloignés du marché du travail sont moins aidés par ce dispositif. Afin de garantir que ces personnes soient mieux prises en compte, il est proposé d'envisager un renforcement financier supplémentaire (majoration du montant) pour les jeunes sous-qualifiés et les travailleurs âgés.

La mesure n'est pas moins ambitieuse du fait de sa décision par arrêté. Le cadre de l'ordonnance, voté en 2017, donne au gouvernement la faculté de modifier des modalités comme les tranches d'âge, le montant octroyé, etc., afin de s'adapter avec plus de souplesse à de nouvelles priorités politiques. Il est en effet nécessaire, tous les trois ou quatre ans, d'avoir la possibilité de modifier certains éléments sans devoir repasser par un long processus parlementaire, rencontrer les partenaires sociaux, etc., au sujet d'une ordonnance. L'ordonnance donne un cadre général de subventionnement par des aides à l'emploi, cadre que le gouvernement exploite maintenant.

En ce qui concerne votre question sur l’état d’avancement de la réforme des aides à l’emploi, je suis ravi de vous informer que l'avant-projet d'arrêté a été approuvé lors de sa deuxième lecture le 7 mars dernier et a été transmis au Conseil d'État pour avis. L'intention est bien de le finaliser rapidement afin qu'il puisse être d'application au 1er juillet 2024.

De heer Bernard Clerfayt, minister.- Idea Consult heeft de tewerkstellingssteun geëvalueerd. Die evaluatie bevatte een aantal aanbevelingen.

Van alle gewestelijke tewerkstellingssteunmaatregelen is de Activapremie de op een na meest gebruikte. Tussen 2017 en 2021 maakten 8.176 bedrijven er gebruik van. Bijna 70% van de Activacontracten had betrekking op drievierdebanen. De premie bereikt echter maar moeilijk degenen die het verst staan van de arbeidsmarkt. Daarom stellen we voor het bedrag ervan te verhogen voor laagopgeleide jongeren en voor oudere werknemers.

Het is niet omdat we dat per besluit regelen, dat de maatregel minder ambitieus is. De ordonnantie uit 2017 voorziet uitdrukkelijk in die mogelijkheid voor de regering om op een flexibele manier, liefst om de drie of vier jaar, de uitvoeringsbepalingen bij te sturen.

Het voorontwerp van besluit tot hervorming van de tewerkstellingssteun is op 7 maart jongstleden in tweede lezing goedgekeurd en voor advies naar de Raad van State verzonden. Het is de bedoeling dat de hervorming op 1 juli 2024 ingaat.

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11:55 § 239 → Vidéo
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Bien que le dispositif s’adresse aux chercheurs d’emploi domiciliés en Région bruxelloise en possession d’une attestation Activa, le critère de localisation ne s’applique pas à l’employeur. L'objectif est en effet la mise à l'emploi des Bruxellois, qui peuvent aller travailler à Bruxelles, mais aussi en Flandre ou en Wallonie, où peut donc se situer l'employeur. Néanmoins, sur la base des chiffres de 2021, Actiris recense près de 91 % d’entreprises bruxelloises parmi les bénéficiaires de la mesure. Les quelque 9 % restants concernent des Bruxellois employés en Flandre ou en Wallonie.

Concernant le nombre de chercheurs d’emploi ayant bénéficié de cette aide, pour l’année 2022, un total de 83.003 attestations a été délivré. Lorsqu'il répond aux conditions, le chercheur d'emploi peut automatiquement présenter cette attestation Activa à de futurs employeurs potentiels, leur garantissant ainsi qu'en cas d'engagement, son coût salarial sera réduit grâce à la prime Activa. Il ne faut néanmoins pas mettre en rapport ces 83.003 attestations avec les 90.000 chercheurs d'emplois dénombrés à chaque échéance, car, sur l'ensemble de l'année, Actiris voit défiler 150.000 demandeurs d'emploi. Il faut donc mettre les 83.003 personnes dont question en regard du total de 150.000, de sorte qu'une bonne moitié des personnes inscrites chez Actiris sont détentrices de l'attestation Activa.

Cependant, en réalité, seuls 4.730 chercheurs d'emploi ont bénéficié d'une allocation d'activation. Ceci signifie, pour l'employeur qui sélectionne un tel profil, que l'élément du coût salarial joue dans près de 5.000 cas. Mais bien d'autres éléments ont leur rôle à jouer. Nos politiques de mise à l'emploi ne peuvent pas réussir qu'en ne jouant que sur le coût salarial. Les compétences, la formation, les compétences comportementales, la connaissance des langues ou du numérique sont autant d'éléments qui influencent le fait de trouver un emploi.

Pour ce qui est de la répartition par tranche d'âge, 22 % des bénéficiaires avaient moins de 30 ans, tandis que 31 % avaient plus de 50 ans.

Aangezien het doel is Brusselse werkzoekenden aan het werk te helpen, maakt het niet uit waar die gaan werken. De begunstigde werkgevers kunnen om het even waar in het land gevestigd zijn. Niettemin ging het in 2021 voor 91% om Brusselse bedrijven.

In 2022 kregen 83.003 werkzoekenden het Activa-attest, dat werkgevers bij indienstneming recht geeft op de Activapremie. Dat betekent dat ruim de helft van de 150.000 bij Actiris ingeschreven werkzoekenden over zo'n attest beschikte.

Toch kregen slechts 4.730 werkzoekenden een activeringsvergoeding uitbetaald. Dat betekent dat de loonkost slechts in 5.000 gevallen het doorslaggevende element voor de werkgever was. Het tewerkstellingsbeleid moet dus evenzeer inzetten op vakkennis, gedragscompetenties, opleiding, talenkennis en digitale vaardigheden. Van de begunstigden was 22% jonger dan 30 jaar en 31% ouder dan 50 jaar.

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11:58 § 241 → Vidéo
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En 2023, le nombre d'attestations délivrées s'élevait à 86.786, mais seuls 4.762 chercheurs d'emploi ont bénéficié d'une allocation d'activation. Toujours pour 2023, il ressort de la ventilation que 28 % des bénéficiaires avaient moins de 30 ans et 27 % plus de 50 ans.

Ce faible taux d'activation sera au cœur du plan de communication envisagé par Actiris en vue de la réforme des aides à l’emploi, prévue pour le 1er juillet 2024. Actiris s'efforcera donc de sensibiliser les employeurs et de les inciter à exploiter cette faculté de réduction de leurs charges salariales. Notre objectif est en effet de promouvoir l'usage de cette aide par les employeurs et de faire en sorte que davantage de travailleurs puissent en bénéficier.

Il a effectivement été souligné dans l'étude que trop d'entreprises ne connaissent pas - suffisamment - le mécanisme. Dès lors, dans l'éventualité où un chercheur d'emploi se présente avec l'attestation, les entreprises n'exploitent pas cette possibilité, car elles ne sont pas informées des modalités y afférentes. Il subsiste donc une réelle marge d'amélioration à cet égard en Région bruxelloise.

S'agissant du budget, à la suite de l’application des mesures conservatoires que prend ce gouvernement au cours de cette année électorale, le montant actuellement disponible s'élève à 13.180.000 euros.

In 2023 werden 86.786 attesten uitgereikt en kregen 4.762 werkzoekenden een activeringsvergoeding, van wie 28% jonger was dan 30 jaar en 27% ouder dan 50 jaar.

We zullen de hervorming van de steunmaatregelen aangrijpen om met een communicatiecampagne van Actiris het gebruik van de Activapremie bij de werkgevers aan te moedigen. Uit de evaluatiestudie is immers gebleken dat velen niet goed op de hoogte zijn van de voordelen van de premie, zodat ze die aan zich voorbij laten gaan.

Voor de premie is voor dit jaar 13.180.000 euro uitgetrokken.

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11:59 § 243 → Vidéo
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Mme Clémentine Barzin (MR).- Vos réponses me paraissent bien étayées. Je suis cependant très étonnée de la faible utilisation de la prime. Trop peu d'entreprises la connaissent, en effet, si seuls 5 % des chercheurs d'emploi ayant reçu l'attestation trouvent du travail.

Avez-vous reçu des retours concrets de la part des entreprises, entre autres par le biais de l'étude d'Idea Consult ? Visiblement, cette prime mise en œuvre il y a cinq ans déjà n'est pas optimisée.

En ce qui concerne les chiffres relatifs aux moins de 30 ans et aux plus de 50 ans, ils sont plus ou moins équivalents. L'enjeu étant assez grand pour ces derniers, je suis intéressée par les résultats. Le chiffre global reste toutefois décevant.

Pour bien cerner l'ampleur de la réforme, vos annonces se limitent-elles à des intentions ou ces chiffres seront-ils intégrés dans l'arrêté que vous préparez ?

Mevrouw Clémentine Barzin (MR).- Het magere gebruik van de premie verbaast me. Hebt u daarover feedback van de bedrijven, bijvoorbeeld via de studie van Ideal Consult?

De cijfers voor min-30-jarigen en plus-50-jarigen zijn vergelijkbaar. Vooral voor die laatste groep is de uitdaging groot.

Zal uw hervormingsbesluit becijferde doelstellingen bevatten?

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12:01 § 245 → Vidéo
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M. Bernard Clerfayt, ministre.- Je n'ai plus précisément en tête l'étude d'Idea Consult et vous invite à me poser une question écrite pour obtenir davantage de détails à ce propos. Toutefois, l'étude indiquait une relative méconnaissance de la mesure par une partie des employeurs. L'une des marges d'amélioration résidait dans une meilleure communication à son sujet. À l'approche du 1er juillet, moment où la prime entrera en vigueur, Actiris est justement en pleine préparation d'une telle campagne.

En ce moment même se déploie, par ailleurs, la campagne pour améliorer la façon dont Actiris se manifeste auprès des employeurs bruxellois comme une source de solutions dans leur recherche de travailleurs. Il s'agit de la garantie solution employeurs que j'ai fait intégrer au contrat de gestion d'Actiris.

S'agissant de l'arrêté à proprement parler, le montant d'aide que les jeunes sous-qualifiés de moins de 30 ans ou les personnes de plus de 57 ans pouvaient obtenir par la prime Activa était autrefois de 15.900 euros maximum sur une période de 30 mois. L'arrêté qui réforme les aides prévoit de le faire grimper à 23.400 euros sur une période de 36 mois. Le montant et la durée de la prime augmentent ainsi tous deux, au profit du groupe qui devrait le plus en bénéficier. Nous vérifierons l'impact du nouveau montant, du ciblage et de la campagne de communication après quelques mois.

De heer Bernard Clerfayt, minister.- Voor meer informatie over de studie van Idea Consult verzoek ik u een schriftelijke vraag in te dienen. Actiris bereidt momenteel een communicatiecampagne voor om bedrijven beter op de hoogte te brengen van de premie, naast de lopende campagne om Actiris beter in de markt te zetten als partner om werknemers te vinden.

Het besluit trekt het maximumbedrag van de Activapremie voor laaggekwalificeerden jonger dan 30 jaar en voor werknemers ouder dan 57 jaar op van 15.900 euro over 30 maanden tot 23.400 euro over 36 maanden. De aanpassingen en de communicatiecampagne worden na enkele maanden geëvalueerd.

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12:03 § 247 → Vidéo
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Mme Clémentine Barzin (MR).- La prime entrera en vigueur à partir du 1er juillet. C'est une bonne chose.

M. Bernard Clerfayt, ministre.- Si c'est adopté dans les délais par le gouvernement.

Mme Clémentine Barzin (MR).- S'agissant encore de la « bruxellisation », vos statistiques indiquent 9 % d'entreprises bénéficiaires de cette prime en dehors de Bruxelles. Adopterez-vous une démarche favorisant davantage la zone bruxelloise ?

M. Bernard Clerfayt, ministre.- Non. Permettez-moi de rappeler que j'ai utilisé le terme « bruxellisation » dans le cadre des aides sous forme de réductions des cotisations de l'Office national de sécurité sociale (ONSS), et non pas dans le cadre des primes Activa. Il convient de distinguer les deux.

Qu'un chercheur d'emploi bruxellois, accompagné par Actiris, trouve un emploi à Bruxelles ou en Flandre, par le biais d'Aviato par exemple, nous est totalement égal, pour autant qu'il trouve du travail. Notre objectif est de mettre plus de Bruxellois à l'emploi.

Nous avons un accord particulier avec la Flandre, car de nombreuses offres d'emplois peu qualifiés y correspondent à ce que nos chercheurs d'emploi bruxellois recherchent. Toutes les parties sont demandeuses et ont à y gagner. Si le nombre de bénéficiaires bruxellois de la prime Activa travaillant en Flandre devait doubler, nous serions preneurs. Nous ne prendrons pas de mesures pour moins soutenir l'emploi en dehors de notre territoire. Il y a d'autres obstacles, que nous cherchons au contraire à réduire : la mobilité, la langue, etc.

Nous n'avons donc pas l'intention de « bruxelliser » ces aides, au sens de les réserver à des employeurs sur le territoire bruxellois. Je visais avec ce terme un autre type d'aides, à savoir, les réductions de cotisations ONSS, dont peuvent automatiquement bénéficier les travailleurs âgés et autres sous conditions. Cette prime étant automatique, elle est accordée aux employeurs pour tous les travailleurs répondant aux conditions, qu'ils soient bruxellois ou navetteurs. Ce sont ces aides que nous souhaitons « bruxelliser », afin que nos budgets ne servent pas à la promotion de l'emploi de plus de navetteurs en Région bruxelloise. La « bruxellisation » vise à sélectionner des critères d'âge, de formation et de niveau de revenus, afin qu'une plus grande proportion de Bruxellois soient aidés. Notre budget ne doit pas servir à encourager l'emploi des navetteurs.

- L'incident est clos.

Mevrouw Clémentine Barzin (MR).- Het is een goede zaak dat de vernieuwde premie op 1 juli zal ingaan.

De heer Bernard Clerfayt, minister.- Als de regering ze op tijd kan goedkeuren.

Mevrouw Clémentine Barzin (MR).- Nu is 9% van de begunstigde bedrijven buiten Brussel gevestigd. Overweegt u de premie interessanter te maken voor Brusselse bedrijven?

De heer Bernard Clerfayt, minister.- Neen. Het maakt voor ons niet uit waar een Brusselaar aan het werk gaat, zolang hij maar een job vindt. Vooral in Vlaanderen zijn er veel openstaande betrekkingen die bij het profiel van onze laaggeschoolde werkzoekenden passen. Hoe meer Brusselaars dankzij de Activapremie in Vlaanderen gaan werken, hoe beter.

Ik gebruikte de term "verbrusseling" niet voor de Activapremie, maar voor andere steunmaatregelen, zoals de verminderde RSZ-bijdragen die automatisch worden toegekend aan werkgevers voor bepaalde categorieën werknemers. Wij willen die onderwerpen aan bepaalde criteria - leeftijd, opleiding en inkomen - zodat ze vooral Brusselaars ten goede komen. Het is niet de bedoeling dat we banen voor pendelaars promoten.

- Het incident is gesloten.

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12:06 § 257 → Vidéo
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Question orale de Mme Clémentine Barzin

à M. Bernard Clerfayt, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de l'Emploi et de la Formation professionnelle, de la Transition numérique, des Pouvoirs locaux et du Bien-être animal,

concernant l'utilisation du site pix.org dans le cadre du bilan de compétences.

Mondelinge vraag van mevrouw Clémentine Barzin

aan de heer Bernard Clerfayt, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Werk en Beroepsopleiding, Digitalisering, Plaatselijke Besturen en Dierenwelzijn,

betreffende het gebruik van pix.org als onderdeel van de competentiebalans.

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12:06 § 259 → Vidéo
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Mme Clémentine Barzin (MR).- L'évaluation des compétences numériques des chercheurs d’emploi réalisant un bilan de compétences chez Actiris s’opère par le biais de la plateforme française pix.org. À l'issue du test de cette plateforme, des préoccupations émergent quant à son efficacité et son utilité pour certifier les compétences numériques des francophones.

Initialement conçue pour certifier les compétences numériques de citoyens de tous âges, l'application apparaît plus adaptée à un public très jeune qu'aux exigences professionnelles. Nous remettons donc en question sa véritable utilité, soulignant ses limites en matière d'évaluation et son inadéquation avec les besoins des entreprises, d'autant plus que pix.org est une solution française, ce qui soulève des interrogations quant à son adaptation à la Région bruxelloise.

Monsieur le Ministre, pourquoi avoir accordé le marché relatif à l’évaluation des compétences numériques à pix.org ? Pourquoi avoir opté pour une solution française plutôt que pour une solution locale, qu'elle soit belge ou bruxelloise ?

Quel est le montant de ce marché ? Sur la base de quelle analyse vous êtes-vous assuré que l’évaluation liée à cette plateforme correspondait au niveau de compétences numériques requises aujourd’hui sur le marché de l’emploi ?

Avez-vous pris connaissance des préoccupations concernant l'efficacité et l'utilité de l'application pour certifier les compétences numériques des francophones, en particulier dans un contexte professionnel ?

Combien de chercheurs d’emploi bruxellois ont-ils déjà utilisé ce site pour évaluer leurs compétences numériques ? En matière de résultats, quelle proportion de personnes a-t-elle démontré des connaissances numériques suffisantes par rapport à celles dont les compétences numériques étaient insuffisantes, à la suite de l'évaluation par pix.org ?

Quel budget a-t-il été alloué à la communication de pix.org, par quels canaux et quels sont les résultats de cette communication jusqu'à présent ?

Quelles autres solutions sont-elles disponibles pour que nos chercheurs d’emploi néerlandophones puissent évaluer leurs compétences numériques de manière équivalente ?

Mevrouw Clémentine Barzin (MR).- In het kader van de competentiebalans beoordeelt Actiris de digitale vaardigheden van Franstalige werkzoekenden met behulp van de Franse app pix.org. De app was oorspronkelijk ontworpen om de digitale vaardigheden van burgers van alle leeftijden te certificeren, maar lijkt beter geschikt voor een zeer jong publiek dan voor professionele vereisten. Wij stellen ons dan ook vragen bij het werkelijke nut ervan.

Waarom hebt u gekozen voor een Franse en niet voor een Belgische of Brusselse oplossing? Voor welk bedrag werd de opdracht gegund? Is ervoor gezorgd dat de beoordeelde digitale vaardigheden overeenstemmen met de behoeften van de bedrijven?

Hoeveel Brusselse werkzoekenden hebben de website al gebruikt? Hoeveel van hen hebben volgens de app voldoende digitale vaardigheden?

Hoeveel middelen zijn er uitgetrokken voor de communicatie over pix.org? Via welke kanalen verloopt die communicatie?

Hoe worden de digitale vaardigheden van Nederlandstalige werkzoekenden beoordeeld?

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12:08 § 261 → Vidéo
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M. Bernard Clerfayt, ministre.- Vous vous interrogez sur la pertinence et sur les éléments qui ont abouti au choix de pix.org qui, je le rappelle, est la plateforme qu’Actiris met à la disposition des chercheurs d’emploi dans le cadre du bilan de compétences.

Tout d’abord, il s’agit d’une solution robuste et éprouvée. Pour information, la plateforme pix.org a été développée en France par une entreprise publique et y est utilisée par France Travail (ex-Pôle emploi) pour ses propres demandeurs d’emploi. En outre, elle est basée sur le cadre de référence européen des compétences numériques des citoyens, Digcomp, sur lequel s’appuie également Bruxelles Formation. Cette solution est soutenue et reconnue par la Commission européenne comme une initiative innovante et utile pour la société numérique européenne.

Ensuite, puisque cette plateforme est également employée par la Fédération Wallonie-Bruxelles depuis février 2022, Actiris a souhaité que son propre projet de bilan de compétences s’inscrive dans une dimension transrégionale qui accompagne le citoyen à chaque étape de son parcours : ce référentiel s'applique aussi bien à l'école et à l'emploi qu'au citoyen.

S'agissant d'un instrument censé mesurer les compétences et les formations requises pour les améliorer, il est particulièrement pertinent qu'il s'aligne sur celui exploité par la Fédération Wallonie-Bruxelles. En effet, celle-ci sera probablement amenée à proposer des formations à 90 ou 95 % des chercheurs d'emploi inscrits chez Actiris. Il s'agit là d'un souci de cohérence et de mutualisation des ressources.

C'est d’autant plus vrai que d’autres organismes publics montrent un intérêt à l’utilisation de cette plateforme. D’ailleurs, il ne s’agit pas d’un marché public, mais d’une convention de coopération horizontale non institutionnalisée avec la Fédération Wallonie-Bruxelles et son département des technologies, l'Entreprise des technologies numériques de l’information et de la communication. La contribution financière d’Actiris dans ce projet s’élèvera à 795.700 euros pour toute la période de la convention allant du 1er novembre 2023 au 31 décembre 2026.

De heer Bernard Clerfayt, minister.- Pix.org is een uitstekend platform. Het werd door een Frans overheidsbedrijf ontwikkeld en wordt door France Travail gebruikt voor haar eigen werkzoekenden. Het is gebaseerd op het Europese referentiekader voor digitale vaardigheden, DigComp, dat onder meer door Bruxelles Formation wordt gebruikt.

Aangezien het platform sinds februari 2022 ook door de Federatie Wallonië-Brussel wordt gebruikt, leek het Actiris belangrijk om zijn project van competentiebalans af te stemmen op dat van de Federatie Wallonië-Brussel, omdat die laatste waarschijnlijk opleidingen zal aanbieden aan 90 of 95% van de werkzoekenden die bij Actiris ingeschreven zijn. Bovendien tonen nog andere overheidsinstellingen belangstelling om het platform te gebruiken.

Het gaat niet om een overheidsopdracht, maar om een samenwerkingsovereenkomst met de Federatie Wallonië-Brussel. De financiële bijdrage van Actiris bedraagt 795.700 euro voor de volledige duur van de overeenkomst, die loopt van 1 november 2023 tot 31 december 2026. De overeenkomst omvat het gebruik van het platform, de aanpassing ervan aan de behoeften van Actiris, de vertaling, de opleiding van het personeel enzovoort.

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12:11 § 263 → Vidéo
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Ce montant comprend l’utilisation de la plateforme, son développement pour les besoins particuliers d’Actiris, son interconnexion - notamment la traduction - avec les services informatiques d’Actiris, la formation du personnel, etc. Étalée sur trois ans, cette somme me semble loin d'être excessive.

En fin de compte, nous avons opté pour pix.org parce que, malgré vos préoccupations - que j’entends -, la plateforme s’avère être l’outil le plus adapté aux besoins d’Actiris et de ses publics. En effet, il s'agit d'un outil d’autodiagnostic permettant de mesurer les compétences numériques de base des chercheurs d’emploi utiles pour leurs démarches d’emploi.

J'en viens à votre question sur l’adéquation de cette plateforme avec le niveau de compétences numériques requis sur le marché de l’emploi. Sachez qu'Actiris n’a aucunement l’intention de l’employer comme moyen de certification des compétences numériques. Cet outil n’a pas vocation à valoriser l’entièreté des connaissances informatiques existantes et à venir, mais bien de permettre à un chercheur d’emploi et à son conseiller de déterminer, sur la base des résultats du test, les actions les plus adaptées à mettre en place pour parfaire le niveau de compétence visé. Je te tiens d’ailleurs à rappeler que l’objet de ce bilan de compétences, tel qu’inscrit dans l’ordonnance qui l’instaure, consiste à faire monter en gamme le niveau de qualification des chercheurs d’emploi.

Depuis le lancement du bilan de compétences le 1er septembre 2023, parmi les quelque 3.275 chercheurs d’emploi - tous publics confondus - ayant utilisé la plateforme pix.org, 88 % ont obtenu un résultat de connaissances suffisantes en informatique. Par ailleurs, il n’existe pas de budget de communication propre à l’outil pix.org au sein d’Actiris.

Enfin, le test de pix.org a été traduit et mis à la disposition des chercheurs d’emploi néerlandophones le 4 mars dernier.

Pix.org bleek het meest geschikte platform. Actiris is niet van plan om pix.org te gebruiken voor de certificering van digitale vaardigheden, maar wel om werkzoekenden en arbeidsconsulenten in staat te stellen om het vaardigheidsniveau te verbeteren en zo de kans op het vinden van een job te vergroten.

Sinds de invoering van de competentiebalans op 1 september 2023 hebben ongeveer 3.275 werkzoekenden hun digitale vaardigheden getest met pix.org. 88% bleek voldoende digitaal geletterd te zijn.

Actiris heeft geen specifiek communicatiebudget voor pix.org.

De test op het platform werd vertaald en op 4 maart beschikbaar gesteld voor Nederlandstalige werkzoekenden.

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12:14 § 265 → Vidéo
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Mme Clémentine Barzin (MR).- Le site pix.org est en effet commun à notre Région et à la Fédération Wallonie-Bruxelles, et pour cause, puisqu'il s'adresse à des élèves. La question de son adéquation avec le marché de l'emploi est évidemment essentielle, car l'évaluation doit à tout le moins correspondre aux exigences du marché de l'emploi et permettre la marge de progression nécessaire pour atteindre ce marché de l'emploi.

Or, lorsque vous me répondez que 88 % des chercheurs d'emploi démontrent une connaissance suffisante, il s’agit en réalité d’une connaissance suffisante par rapport à des critères relativement bas. Je ne suis pas vraiment rassurée quant à un rapprochement du marché de l'emploi après une évaluation par cet outil. Ce matin, vous me démontrez en fait que le niveau n'est effectivement pas suffisant par rapport à ce que l'on serait en droit d'espérer pour répondre aux demandes des entreprises.

Concernant le budget, très important, de près de 800.000 euros et le type de contrat, vous parlez d'une convention de coopération avec la Fédération Wallonie-Bruxelles. J'avoue ne pas connaître ce mode de contractualisation. Cependant, étant donné le montant du marché que cela représente, j'aurais souhaité que soit davantage analysée la piste d'un marché public bruxellois. Des opérateurs locaux, comme InterSkillar, proposent un service très compétent, plus exigeant et plus en phase avec la flexibilité du marché de l'emploi. Ici, c'est comme si on avait fermé les yeux sur toute une série de possibilités et je me demande si le marché bruxellois a été suffisamment sondé pour trouver un outil beaucoup plus adapté à la réalité bruxelloise. Cela reste une question pendante, outre celle de l'adéquation aux besoins des entreprises.

Vous avez beaucoup misé sur ce bilan de compétences. Nous aussi voulions qu'il soit rendu obligatoire. Les compétences numériques sont toutefois essentielles et nous espérons davantage d'ambition. Vous parlez d'une convention jusque fin 2026. Des évaluations auront-elles lieu entre-temps afin de faire progresser l'outil et de ne pas en rester là si, au bout d'un an ou deux, il s'avère qu'il ne sert à rien ?

Mevrouw Clémentine Barzin (MR).- De vraag of het platform ook relevant is voor de arbeidsmarkt is essentieel. U zegt dat volgens de test 88% van de werkzoekenden over voldoende vaardigheden beschikt, maar het gaat over relatief lage criteria. Ik ben er niet zeker van dat dit instrument werkzoekenden dichter bij de arbeidsmarkt zal brengen.

Het gaat dus om een samenwerkingsovereenkomst met de Federatie Wallonië-Brussel, waarmee een hoog bedrag gemoeid is. Een overheidsopdracht zou misschien een betere optie zijn geweest. Lokale bedrijven als InterSkillar bieden een zeer competente service met strengere criteria die beter aansluiten bij de arbeidsmarkt. Ik vraag me dan ook af of er voldoende naar de behoeften van de Brusselse markt is gepeild.

Wij hadden gehoopt op ambitieuzere maatregelen inzake digitale vaardigheden. De overeenkomst loopt tot eind 2026. Zullen er tussentijdse evaluaties plaatsvinden?

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12:17 § 267 → Vidéo
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M. Bernard Clerfayt, ministre.- Je tiens tout d'abord à rappeler que ce choix a été opéré par Actiris dans le cadre de son autonomie de gestion, par le biais de son comité de gestion. Ce type de décisions ne passe pas par une décision ministérielle.

En outre, la plateforme pix.org a été conçue par France Travail pour les chercheurs d'emploi. Cet outil est utilisé en Belgique par l'intermédiaire de la Fédération Wallonie-Bruxelles, qui le propose aux élèves mais, initialement, c'est aux chercheurs d'emploi qu'il est destiné. Je ne pense pas qu'il y ait une différence fondamentale entre le niveau de compétences français et le niveau belge ou bruxellois.

Troisièmement, nous rappelons assez souvent que chez près de 60 % de nos chercheurs d'emploi, le niveau d'études ne dépasse pas l'enseignement secondaire. Si vous disiez que la plateforme pix.org ne mesure que le niveau « scolaire », il serait déjà positif d'atteindre ce niveau-là.

Quatrièmement, les chiffres que je vous ai communiqués ne concernent que ceux qui, jusqu'à présent, ont été soumis au bilan de compétences. Pour l'instant, il s'agit principalement de jeunes. Dès lors, ce taux de réussite concerne un sous-public bien spécifique, ce qui explique pourquoi nous n'atteindrons probablement pas de tels chiffres sur la masse des chercheurs d'emploi une fois que tout le monde aura été intégré.

Enfin, j'ose croire - je ne dispose pas d'éléments pour l'affirmer avec certitude - qu'Actiris évaluera en permanence l'utilité de l'outil. Si celui-ci devait s'avérer inadéquat, Actiris fera remonter l'information et en changera ou l'adaptera.

- L'incident est clos.

De heer Bernard Clerfayt, minister.- Het gaat om een autonome beslissing van Actiris, waarvoor geen ministerieel besluit nodig is.

De Federatie Wallonië-Brussel gebruikt pix.org voor studenten, maar de tool werd oorspronkelijk ontworpen door France Travail voor werkzoekenden. Ik denk niet dat er een fundamenteel verschil is tussen het Franse en het Belgische of Brusselse vaardigheidsniveau.

Tot nu toe hebben vooral jongeren de vaardigheidstest afgelegd. Het hoge slaagpercentage heeft dus betrekking op een zeer specifieke subgroep en zal wellicht dalen zodra ook alle andere groepen de test afleggen.

Tot slot vermoed ik dat Actiris de tool voortdurend zal evalueren en indien nodig aanpassen.

- Het incident is gesloten.

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