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Commission de l'Environnement et de l'Énergie, réunion du 20 mars 2024

09:04 § 103 → Vidéo
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Présidence : M. Tristan Roberti, président.

Voorzitterschap: de heer Tristan Roberti, voorzitter.

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09:04 § 105 → Vidéo
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Question orale de Mme Ariane de Lobkowicz

à M. Bernard Clerfayt, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de l'Emploi et de la Formation professionnelle, de la Transition numérique, des Pouvoirs locaux et du Bien-être animal,

concernant une maison de retraite pour animaux.

Mondelinge vraag van mevrouw Ariane de Lobkowicz

aan de heer Bernard Clerfayt, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Werk en Beroepsopleiding, Digitalisering, Plaatselijke Besturen en Dierenwelzijn,

betreffende een rusthuis voor dieren.

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09:04 § 107 → Vidéo
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Mme Ariane de Lobkowicz (MR).- J'aimerais attirer votre attention sur une situation qui s'aggrave à Bruxelles. En effet, de plus en plus de Bruxellois vivent et vieillissent seuls, sans enfants ni conjoint, et, pour ces personnes, l'adoption d'un animal est souvent un moyen de remédier à la solitude. Mais que deviennent ces animaux lorsque leurs propriétaires entrent en maison de retraite ou viennent à décéder ?

Compte tenu de la baisse du taux de natalité - qui est particulièrement marquée à Bruxelles -, de l'augmentation du nombre de personnes vivant seules ainsi que du vieillissement notable de notre population, de plus en plus d'animaux de compagnie risquent de se retrouver sans repreneur naturel le jour où leurs maîtres ne seront plus en mesure de s'occuper d'eux. Je rappelle, par ailleurs, que nos refuges pour animaux de compagnie sont tout simplement saturés.

Cette question n'est pas négligeable, car elle dissuade certaines personnes d’adopter, alors que d’autres refusent d’entrer en maison de retraite, ne voulant pas abandonner leurs fidèles compagnons, surtout si ces derniers sont âgés ou handicapés et ont, dès lors, moins de chances de trouver un nouveau foyer d'adoption.

À l'étranger, notamment au Japon, certaines sociétés et ONG ont mis en place des initiatives comparables à des maisons de retraite pour animaux de compagnie. Ces structures anticipent les scénarios dans lesquels les propriétaires ne peuvent plus s'occuper de leurs animaux pour cause d'hospitalisation, de démence ou de maladie grave, offrant ainsi une solution rassurante.

Compte tenu du vieillissement de la population bruxelloise, j'aimerais savoir de quelles données disposent vos services sur le nombre d’animaux de compagnie qui se retrouvent sans propriétaire à Bruxelles. Comment ces chiffres ont-ils évolué au cours des dernières années ? J'imagine qu'il s'agit d'une augmentation assez marquée.

En ce qui concerne les actions de sensibilisation, quels programmes ou initiatives existent-ils pour sensibiliser le public à l’importance de la planification de l’avenir de leurs animaux de compagnie ?

Existe-t-il au sein de la Région des initiatives similaires à l’ASBL wallonne Les petits vieux, qui se considère comme une maison de repos pour animaux de compagnie ? Dans la négative, a-t-il été envisagé de créer, de soutenir ou d’encourager la création de structures similaires pour les animaux ?

Mevrouw Ariane de Lobkowicz (MR).- Veel oudere Brusselaars wonen alleen en nemen een huisdier als gezelschap, maar wat moet er met die dieren gebeuren als hun baasje naar een rusthuis moet of komt te overlijden? Gezien de vergrijzing en het toenemende aantal eenpersoonshuishoudens zullen er steeds meer huisdieren zonder baasje vallen, terwijl de dierenasielen nu al overvol zijn. Sommige ouderen weigeren om naar een rusthuis te gaan, omdat ze hun trouwe viervoeter niet willen achterlaten.

In het buitenland zijn er diverse voorbeelden van rusthuizen voor huisdieren. In Wallonië is er ook een, namelijk de vzw Les petits vieux.

Hoeveel huisdieren vallen er in het gewest zonder baasje? Hoe evolueerden de cijfers de afgelopen jaren? Lopen er initiatieven om mensen ervan bewust te maken dat ze de toekomst van hun huisdieren moeten plannen? Bestaat er in het Brussels Gewest een rusthuis voor huisdieren? Overweegt u om zulke initiatieven te bevorderen?

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09:07 § 109 → Vidéo
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M. Bernard Clerfayt, ministre.- L'accueil d'un animal au sein d'un foyer procure évidemment beaucoup de bienfaits à son maître, au reste de la famille ainsi qu'à l'animal lui-même. C'est avant tout une grande responsabilité, qui doit être mûrement réfléchie.

Le nombre d'animaux abandonnés est diffusé chaque année sur la base des statistiques communiquées par les refuges bruxellois, lesquelles sont publiées sur le site de Bruxelles Environnement. Ces chiffres portent sur les animaux cédés aux refuges, les animaux trouvés, errants ou saisis ainsi que sur les animaux adoptés. Je ne dispose cependant pas de chiffres sur les animaux accueillis dans les refuges à la suite du décès de leur maître.

Afin de lutter contre les abandons, plusieurs campagnes de sensibilisation ont déjà été menées. La dernière a eu lieu l'an dernier, en collaboration avec l'Union saint-gilloise. Elle a été l'occasion d'attirer l'attention des futurs maîtres sur les questions qu'il convient de se poser avant d'accueillir un animal, notamment son espérance de vie, le nombre d'heures à lui consacrer ou les frais que son entretien occasionne, ces frais étant souvent sous-estimés. Un dépliant est distribué par Bruxelles Environnement lors d'événements auxquels le département du bien-être animal participe.

Par ailleurs, j'encourage chaque année les communes à mieux sensibiliser les citoyens au travers du label Commune amie des animaux, qui donne accès à des subsides pour soutenir des campagnes ou projets particuliers. Je les incite à lancer des initiatives pouvant avoir une influence directe sur le nombre d'animaux abandonnés : stérilisation des chats, cours d'éducation canine, chèques-vétérinaire, etc.

En ce qui concerne le soutien au secteur associatif et l'initiative wallonne que vous avez évoquée, un appel à projets est régulièrement lancé. La dernière édition a permis d'octroyer un financement à plusieurs associations, notamment en vue de soutenir différentes modalités de sensibilisation à l'adoption responsable. Il s'agit plus particulièrement des activités de l'Association vétérinaire pour le bien-être humain et animal, qui a obtenu un subventionnement en vue de la création d'une plateforme pour faciliter la prise en charge d'animaux de personnes devant séjourner dans une institution de soins.

De heer Bernard Clerfayt, minister.- Op de website van Leefmilieu Brussel staan de statistieken van het aantal huisdieren zonder baasje. Die cijfers zijn de optelsom van dieren die aan een asiel worden afgestaan en dieren die gevonden, geadopteerd of in beslag genomen worden. Ik heb echter geen cijfers over hoeveel dieren er in een asiel belanden na het overlijden van hun baasje.

Er werden al meerdere campagnes gevoerd tegen het achterlaten van dieren door mensen bewust te maken van de tijd en kosten die het houden van huisdieren vergt.

In het kader van het label Diervriendelijke Gemeente spoor ik de gemeenten elk jaar aan tot initiatieven die een directe impact hebben op het aantal dieren dat in de steek gelaten wordt, zoals de sterilisatie van katten.

Daarnaast organiseren we regelmatig projectoproepen voor verenigingen. Recent kreeg de Association vétérinaire pour le bien-être humain et animal een subsidie om een platform uit te werken voor de opvang van huisdieren van personen die naar een verzorgingstehuis moeten.

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09:10 § 111 → Vidéo
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Enfin, bien que cela sorte de mes compétences directes, j'entends un début de réflexion dans certaines institutions, maisons de repos et autres, sur la présence des animaux, qui peut contribuer au bien-être des résidents. Dans certains cas, des maisons de repos accueillent des animaux. Peut-être pourraient-elles aussi admettre l'arrivée de pensionnaires avec leur animal, dans certaines circonstances. Cela exige toutefois l'évolution d'une série de pratiques et de règles. Votre question et d'autres mesures permettent de continuer à sensibiliser ces opérateurs au rôle important que peut jouer l'animal de compagnie, même en fin de vie.

Ten slotte zouden sommige verzorgingstehuizen erover denken om huisdieren toe te laten. Daartoe moeten de praktijken en regels wel aangepast worden.

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09:10 § 113 → Vidéo
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Mme Ariane de Lobkowicz (MR).- Je me réjouis de votre intérêt sincère pour le sujet. La question des frais, que l'on a tendance à sous-estimer, est en effet pertinente.

Par ailleurs, je vous remercie d'avoir abordé la question de l'accueil d'animaux dans les maisons de repos.

Enfin, je me félicite qu'autant d'actions communales et de campagnes de sensibilisation soient entreprises, et que des plateformes soient mises en place.

- L'incident est clos.

Mevrouw Ariane de Lobkowicz (MR).- Het klopt dat de kosten van een huisdier vaak onderschat worden.

Het verheugt me dat u hebt verwezen naar de mogelijke aanwezigheid van dieren in rusthuizen en naar verschillende lopende initiatieven.

- Het incident is gesloten.

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09:11 § 117 → Vidéo
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Question orale de Mme Ariane de Lobkowicz

à M. Bernard Clerfayt, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de l'Emploi et de la Formation professionnelle, de la Transition numérique, des Pouvoirs locaux et du Bien-être animal,

concernant la sécurité des animaux domestiques en cas d'incendie.

Mondelinge vraag van mevrouw Ariane de Lobkowicz

aan de heer Bernard Clerfayt, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Werk en Beroepsopleiding, Digitalisering, Plaatselijke Besturen en Dierenwelzijn,

betreffende de veiligheid van huisdieren bij brand.

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09:11 § 119 → Vidéo
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Mme Ariane de Lobkowicz (MR).- Dans le cadre de notre engagement continu pour le bien-être animal, je souhaite attirer votre attention sur une question de sécurité importante qui concerne nos animaux domestiques en cas d'incendie.

Trop souvent, lorsqu'un incendie se déclare, la présence d'animaux dans l'habitation n'est pas connue des services de secours, ce qui peut entraîner des pertes tragiques et évitables. L'introduction d'une signalisation spécifique, comme une plaque métallique informant de la présence d'animaux, pourrait s'avérer être une mesure simple et efficace pour améliorer leur sécurité en cas d'urgence. Cette pratique, déjà préconisée par des associations de protection des animaux, pourrait grandement contribuer à sauver des vies.

En effet, la prévention fait la différence en cas d’incendie. Ces associations soulignent l’utilité d’apposer une plaque spécifiant le nombre d’animaux, l’espèce et d’autres paramètres, dont le nom. Cela permettrait en particulier aux secours de ne pas oublier les petits animaux, comme les lapins et les cochons d’Inde, qui ne sont pas capables d’attirer l’attention sur eux. Si les incendies sont dangereux pour l’être humain, ils le sont tout autant pour les animaux.

Vos services disposent-ils de statistiques ou de données concernant le nombre d’animaux domestiques ayant péri dans des incendies récemment ?

A-t-il été envisagé de mettre en place un système similaire à celui proposé par les associations de protection des animaux à cet égard ? Une sensibilisation du public est-elle assurée sur l’importance de signaler la présence d’animaux domestiques dans les habitations pour faciliter leur sauvetage en cas d’urgence ?

Existe-t-il d’autres moyens pour lutter contre ce problème ? Je pense au fait de pucer l'animal. En cas d'évacuation où les maîtres auraient été séparés de leur animal, un tel dispositif faciliterait une réunification ultérieure.

Mevrouw Ariane de Lobkowicz (MR).- Als bij een brand de hulpdiensten niet op de hoogte zijn van de aanwezigheid van huisdieren, heeft dat tragische gevolgen. Het aanbrengen van een metalen plaat met een verwijzing naar de aanwezigheid van dieren, zou veel dierenlevens kunnen redden.

Dierenbeschermingsorganisaties stellen voor om op zo'n plaat het aantal dieren, de diersoort, de naam en andere kenmerken te vermelden. Zo worden kleine dieren, zoals konijnen en cavia's, niet vergeten.

Hebt u cijfers over het aantal huisdieren dat bij branden om het leven komt?

Is de invoering van een systeem met metalen platen onderzocht? Maakt u het publiek bewust van het belang van systemen om de aanwezigheid van huisdieren te melden?

Bestaan er andere manieren om huisdieren in noodsituaties te helpen? Ik denk aan het chippen van de dieren.

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09:13 § 121 → Vidéo
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M. Bernard Clerfayt, ministre.- Les animaux détenus par les Bruxellois sont souvent considérés comme des membres à part entière des foyers. Leur venir en aide fait déjà partie des missions des services de pompiers. Lorsqu'ils sont appelés à intervenir, ceux-ci mettent tout en œuvre pour secourir les animaux de compagnie et les ramener sains et saufs à leur maître.

Le département du bien-être animal de Bruxelles Environnement ne dispose pas de statistiques concernant le nombre d'animaux de compagnie ayant péri dans des incendies domestiques, cette donnée n'étant sans doute pas mesurée et ne lui étant donc pas transmise.

La mesure de prévention préconisée par les associations de protection des animaux, à savoir apposer un signe attestant la présence d'animaux dans une habitation, est déjà mise en place dans la Région. Il s'agit de petits autocollants ronds à coller sur la vitre de l'habitation, qui facilitent le sauvetage d'animaux de compagnie en cas d'intervention des pompiers. Ils sont disponibles chez Bruxelles Environnement et sont régulièrement distribués lors d'événements publics. Cette mesure a été prise par la précédente secrétaire d'État à la Lutte contre l'incendie et à l'Aide médicale urgente, Mme Jodogne.

La distribution de ces autocollants s'inscrit dans la politique de sensibilisation des citoyens à l'importance de signaler la présence d'animaux domestiques. Cette information peut également être relayée par les autorités communales, qui sont les acteurs les plus proches des citoyens. Certaines communes nous demandent d'ailleurs des stocks d'autocollants afin de les distribuer au cours des activités qu'elles organisent.

Concernant les autres formes de sensibilisation, une campagne rappelant l’obligation d’identification des chiens et des chats a été réalisée en 2022. Je souligne régulièrement l’importance de respecter cette obligation et de mettre à jour ses données, notamment en cas de déménagement, afin de relier plus facilement l’animal à son propriétaire en cas de perte.

Une campagne plus spécifique sur les réflexes à adopter pour protéger son animal en cas d’incendie n’est pas à l’ordre du jour, mais ils pourraient faire l’objet d’une communication sur le site de Bruxelles Environnement. Votre question a permis de sensibiliser le département à ce sujet.

De heer Bernard Clerfayt, minister.- Huisdieren redden hoort vandaag al tot het takenpakket van de Brusselse brandweer.

Leefmilieu Brussel beschikt niet over cijfers over het aantal bij brand omgekomen huisdieren.

Het voorstel van de dierenbeschermingsorganisaties wordt vandaag al toegepast: bij Leefmilieu Brussel zijn kleine, ronde zelfklevers voor op de vensterruit te verkrijgen. Die worden regelmatig bij publieksevenementen uitgedeeld, ook door de gemeenten. De vorige staatssecretaris voor Brandbestrijding en Dringende Medische Hulp, mevrouw Jodogne, heeft daarvoor gezorgd.

Daarnaast voerden we in 2022 een campagne omtrent de registratie van honden en katten. De burger moet die registratiegegevens ook laten updaten wanneer hij verhuist.

Naar aanleiding van uw vraag zullen er op de website van Leefmilieu Brussel mogelijk tips worden gepubliceerd over de bescherming van huisdieren in geval van brand.

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09:16 § 123 → Vidéo
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Mme Ariane de Lobkowicz (MR).- Je suis très satisfaite de votre réponse.

Pourquoi la campagne de sensibilisation que vous avez évoquée se focalise-t-elle sur les chiens et les chats ?

Mevrouw Ariane de Lobkowicz (MR).- Ik ben zeer tevreden over uw antwoord, maar waarom focust de campagne enkel op honden en katten?

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09:17 § 125 → Vidéo
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M. Bernard Clerfayt, ministre.- Nous devons nous concentrer sur les questions prioritaires. Ainsi, nous cherchons avant tout à identifier les chiens et les chats qui font l'objet d'une obligation, et nombreux sont ceux qui n'y satisfont pas.

Pour les chiens, nous avons entamé le processus il y a près de vingt ans, de sorte que le taux d'identification est assez élevé, mais il reste insuffisant. Pour les chats, nous n'avons commencé qu'en 2017 et avons donc un certain retard à rattraper. Malheureusement, l'enregistrement et le puçage des chats ne sont pas encore bien ancrés dans les mentalités.

Nous comptons inclure dans le futur code du bien-être animal le principe d'une identification de tous les animaux. Sa mise en œuvre dépendra toutefois évidemment de la faculté d'établir des banques de données et de concevoir des techniques non invasives pour les animaux. On ne procède pas de la même façon pour un poisson rouge qu'avec un cochon d'Inde, par exemple.

Le principe sera inscrit dans le code, car, à terme, nous souhaiterions connaître l'ensemble des populations animales prises en charge par le citoyen. Nous y travaillerons au cours des années à venir.

- L'incident est clos.

De heer Bernard Clerfayt, minister.- Voor honden en katten bestaat een registratieverplichting. Daarom gaat onze prioriteit uit naar die dieren.

Bij honden ligt de registratiegraad tamelijk hoog, omdat de verplichting al bijna twintig jaar oud is. Bij katten, waar de verplichting pas in 2017 is ingevoerd, is het chippen nog niet echt ingeburgerd.

In het toekomstige wetboek voor dierenwelzijn willen we de registratie van alle dieren verplicht maken. We moeten wel bekijken hoe dat praktisch mogelijk is, want een goudvis is geen cavia.

- Het incident is gesloten.

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09:18 § 129 → Vidéo
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Vraag om uitleg van de heer Dominiek Lootens-Stael

aan de heer Rudi Vervoort, minister-president van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Territoriale Ontwikkeling en Stadsvernieuwing, Toerisme, de Promotie van het Imago van Brussel en Biculturele Zaken van Gewestelijk Belang

en aan de heer Bernard Clerfayt, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Werk en Beroepsopleiding, Digitalisering, Plaatselijke Besturen en Dierenwelzijn,

betreffende het arrest van het Europees Hof voor de Rechten van de Mens betreffende een mogelijk verbod op onverdoofd slachten in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest.

Demande d'explications de M. Dominiek Lootens-Stael

à M. Rudi Vervoort, ministre-président du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé du Développement territorial et de la Rénovation urbaine, du Tourisme, de la Promotion de l'image de Bruxelles et du Biculturel d'intérêt régional,

et à M. Bernard Clerfayt, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de l'Emploi et de la Formation professionnelle, de la Transition numérique, des Pouvoirs locaux et du Bien-être animal,

concernant l'arrêt de la Cour européenne des droits de l'homme relatif à une éventuelle interdiction de l'abattage sans étourdissement en Région de Bruxelles-Capitale.

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09:18 § 131 → Vidéo
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Toegevoegde vraag om uitleg van mevrouw Cieltje Van Achter

betreffende het verbod op onverdoofd slachten in Brussel.

Demande d'explications jointe de Mme Cieltje Van Achter

concernant l'interdiction de l'abattage sans étourdissement à Bruxelles.

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09:18 § 133 → Vidéo
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De heer Dominiek Lootens-Stael (Vlaams Belang).- Op 13 februari 2024 deed het Europees Hof voor de Rechten van de Mens (EHRM) een uitspraak waarin het stelt dat het Waalse en het Vlaamse verbod op onverdoofd slachten niet in strijd zijn met de godsdienstvrijheid en dus gerechtvaardigd zijn. Die uitspraak sluit aan bij de uitspraken van het Hof van Justitie van de Europese Unie en het Belgisch Grondwettelijk Hof, die ook stelden dat het verbod op onverdoofd slachten proportioneel is en een legitiem doel heeft, namelijk het dierenwelzijn waarborgen.

Na meer dan dertig jaar aandringen wees in dit parlement een kleine meerderheid het voorstel van ordonnantie om het onverdoofd slachten te verbieden in 2022 jammer genoeg af. Daardoor blijft die schandvlek in Brussel bestaan en blijft het mogelijk om dieren onverdoofd te slachten, wat in de rest van het land gelukkig al een tijd niet meer kan.

Ik weet dat de kwestie binnen bepaalde partijen van zowel meerderheid als oppositie voor diepe verdeeldheid heeft gezorgd. De druk van de islamitische electorale belangen op een aantal partijen was blijkbaar groter dan de principes en partijprogramma's.

Tal van islamorganisaties, aan islambelangen gelinkte parlementsleden of andere religieuze organisaties schreeuwden van de daken dat een dergelijk verbod in Brussel niet houdbaar zou zijn, aangezien het in strijd zou zijn met het Europees Verdrag voor de Rechten van de Mens.

M. Dominiek Lootens-Stael (Vlaams Belang).- Le 13 février 2024, la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a rendu un arrêt stipulant que les interdictions wallonne et flamande de l'abattage sans étourdissement ne violent pas la liberté de religion et sont donc justifiées. Cet arrêt va dans le même sens de ceux de la Cour de justice de l'Union européenne et de la Cour constitutionnelle.

Malheureusement, malgré plus de 30 ans d'insistance, la proposition d'ordonnance visant à interdire l'abattage sans étourdissement a été rejetée de peu en 2022. Cela entache Bruxelles.

Cette question a créé des scissions au sein de plusieurs partis de la majorité et de l'opposition, la pression des intérêts électoraux islamiques ayant été plus forte que les principes et les programmes.

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09:20 § 135 → Vidéo
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In zijn uitspraak veegt het EHRM nu ook die argumenten van tafel. Hoewel niet iedereen het graag hoort, primeert het dierenwelzijn. Het is in elk geval niet in strijd met de godsdienstvrijheid. Het is niet omdat mensen hun geloof belijden dat ze zomaar elke vorm van barbarij jegens dieren mogen goedpraten.

Het reglement van het parlement staat niet toe dat ik een nieuw voorstel van ordonnantie indien om het onverdoofd slachten te verbieden. U als minister kunt dat initiatief wel nemen. Als u werkelijk gelooft in dierenwelzijn, als het de parlementsleden van de meerderheid menens is en zij werkelijk rekening willen houden met de natuur en echt geloven in dierenwelzijn, dan is er uiteindelijk maar één keuze: een verbod op onverdoofd slachten in Brussel invoeren.

U hebt daarvoor alles binnen handbereik: juridische uitspraken en garanties op Belgisch en Europees niveau, praktische voorbeelden in Vlaanderen en Wallonië en een goede reden om het opnieuw op de regeringstafel te leggen, namelijk de beslissing van het Europees Hof voor de Rechten van de Mens. Het enige wat u nog nodig hebt, is politieke moed.

Hebt u kennisgenomen van het arrest van het EHRM betreffende de proportionaliteit en de legitimiteit van het verbod op onverdoofd slachten?

Werd dat arrest besproken in de ministerraad?

Welke stappen hebt u gezet om een verbod op onverdoofd slachten in het Brussels Gewest in te voeren?

Vermoedelijk zal het parlement zich binnenkort buigen over een Brussels wetboek voor dierenwelzijn. Zal dat een hoofdstuk bevatten over het onverdoofd slachten? Zult u van de gelegenheid gebruikmaken om een verbod in te stellen, zodat er ook in Brussel eindelijk een einde komt aan de barbarij die het onverdoofd slachten is? In een beschaafde samenleving is uiteraard geen plaats voor onnodig dierenleed. Ik hoop dan ook dat Brussel eindelijk het voorbeeld van Vlaanderen en Wallonië volgt.

L’arrêt de la CEDH réfute la ritournelle selon laquelle l'interdiction de l'abatage sans étourdissement violerait la Convention européenne des droits de l'homme. Non, la religion ne permet pas de justifier la barbarie à l'égard des animaux.

Le règlement du Parlement ne me permet pas de déposer une nouvelle proposition d'ordonnance visant à interdire l'abattage sans étourdissement Toutefois, en tant que ministre, vous disposez des outils et arguments nécessaires. Il ne vous faut plus que le courage politique.

Avez-vous pris connaissance de l'arrêt de la CEDH ? A-t-il été discuté au Conseil des ministres ?

Qu'avez-vous entrepris pour interdire l'abattage sans étourdissement en Région bruxelloise ?

Le Parlement examinera probablement bientôt un code bruxellois du bien-être animal. Comprendra-t-il un chapitre sur l'abattage sans étourdissement ? Profiterez-vous de l'occasion pour instaurer enfin son interdiction ?

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09:23 § 137 → Vidéo
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Mevrouw Cieltje Van Achter (N-VA).- Dinsdag 13 februari 2024 was een heugelijke dag, want die dag oordeelde het Europees Hof voor de Rechten van de Mens (EHRM) in Straatsburg unaniem dat het Vlaamse en het Waalse verbod op het ritueel slachten van onverdoofde dieren niet in strijd is met het Europees Verdrag voor de Rechten van de Mens. Volgens het EHRM is het verbod op onverdoofd slachten een proportionele maatregel die gerechtvaardigd is voor de bescherming van het dierenwelzijn als element van een hedendaagse publieke moraal. Het hof oordeelt dus luid en duidelijk dat die maatregel geen inbreuk vormt op de vrijheid van godsdienst of op het non-discriminatiebeginsel.

Het is overigens geen alleenstaande uitspraak. Alle hoogste rechtscolleges, waaronder het Hof van Justitie van de Europese Unie en ons Grondwettelijk Hof, hebben in die zin geoordeeld. De uitspraak van het EHRM is een heel belangrijke stap in dit dossier. Ze maakt de weg vrij om niet alleen in België, maar ook in de rest van Europa een soortgelijk verbod op onverdoofd slachten in te voeren en op die manier een grootschalig en perfect vermijdbaar dierenleed uit Europa te bannen. Er zijn andere oplossingen die we samen met de geloofsgemeenschappen kunnen bespreken, zoals tijdelijke verdoving.

Vorige zomer deelde u mee dat het ontwerp van wetboek voor dierenwelzijn klaar was en normaal gezien begin 2024 aan het parlement zou worden voorgelegd. We hebben dat ontwerp nog niet ontvangen. In de plenaire vergadering van 9 februari antwoordde u dat het advies van de Raad van State lang op zich had laten wachten, maar ondertussen is dat advies er en de goedkeuring van het wetboek stond vorige week op de agenda van de regering. We hopen het dus snel in het parlement te kunnen bespreken.

Mme Cieltje Van Achter (N-VA).- L'arrêt de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) rendu le 13 février 2024 stipule que l'interdiction de l'abattage sans étourdissement est une mesure proportionnée justifiée par la protection du bien-être animal et ne viole ni la liberté de culte, ni le principe de non-discrimination.

Cet arrêt, qui va dans le même sens que les plus hautes juridictions, ouvre la voie à l'interdiction de l'abattage sans étourdissement dans toute l'Europe, éliminant ainsi une souffrance animale parfaitement évitable. Il existe des solutions que nous pouvons discuter avec les communautés religieuses, comme l'étourdissement temporaire.

Le projet de code du bien-être animal, initialement attendu au Parlement pour début 2024 était soumis pour adoption au gouvernement la semaine dernière. Nous espérons que le Parlement pourra rapidement en débattre.

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09:26 § 139 → Vidéo
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Minister-president Vervoort liet samen met staatssecretaris Trachte een studie uitvoeren naar de haalbaarheid van een nieuw slachthuis in Brussel. Het slachthuis in Anderlecht liet immers weten dat het geen nieuwe vergunning zal aanvragen. Het zal bijgevolg sluiten.

De minister-president liet niet weten of in het kader van die studie werd bekeken of er een slachthuis kon komen dat al dan niet verdoofd zou slachten. Dat lijkt mij nochtans een cruciaal element. Volgens mij kan niemand het nog maken om een vergunning toe te kennen voor een slachthuis waar dieren voor het slachten niet worden verdoofd.

Hoever staat het Brussels wetboek voor dierenwelzijn? Hoe verliep de bespreking vorige week binnen de regering? Krijgt het parlement dat wetboek nog tijdens deze regeerperiode voorgelegd?

Hebt u het arrest van het Europees Hof voor de Rechten van de Mens onderzocht en binnen de regering besproken? Wat zijn de conclusies?

Hebt u het arrest besproken met de geloofsgemeenschappen die zich verzetten tegen het verbod op onverdoofd slachten?

Het hof deed een duidelijke en unanieme uitspraak. Bent u van plan om het verbod op onverdoofd slachten in uw wetboek op te nemen? Zo ja, welke voorwaarden zullen er dan aan verbonden zijn?

De regering overweegt om het slachten na de sluiting van het slachthuis van Anderlecht voort te zetten, eventueel gefinancierd met overheidsgeld, hoewel slachten mij geen overheidstaak lijkt te zijn. Hoever staat de studie daarover? Is ze afgerond? Heeft de regering ze besproken en een beslissing genomen?

Bij het begin van de regeerperiode zei u dat we de uitspraken van de hoogste rechtscolleges moesten afwachten. Nu zijn die uitspraken er. Er is een wetboek en het vervoer is geregeld, dus voor alle argumenten die ik tijdens het debat over onverdoofd slachten heb gehoord, zijn er ondertussen oplossingen. Ik zie dan ook geen enkele reden meer waarom Brussel niet zou voortwerken aan een verbod op onverdoofd slachten.

L'abattoir d'Anderlecht fermant ses portes, le ministre-président Vervoort, en collaboration avec la secrétaire d'État Trachte, a commandé une étude sur la faisabilité d'un nouvel abattoir à Bruxelles. Cette étude est-elle terminée ? Le gouvernement en a-t-il discuté et a-t-il pris une décision ? Y envisage-t-on d'encore accorder une licence à un abattoir pratiquant l'abattage sans étourdissement ?

Le projet de code bruxellois du bien-être animal sera-t-il encore présenté au Parlement au cours de cette législature ? Avez-vous l'intention d'y inscrire l'interdiction de l'abattage sans étourdissement ?

Que conclut le gouvernement de l'arrêt de la CEDH ? Avez-vous discuté de cet arrêt avec les communautés religieuses opposées à l'interdiction de l'abattage sans étourdissement ?

Les plus hautes juridictions se sont prononcées, un code existe et le transport est réglementé  ; je ne vois donc plus aucune raison empêchant Bruxelles d'interdire l'abattage sans étourdissement.

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09:28 § 141 → Vidéo
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Mme Aurélie Czekalski (MR).- La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a rendu un arrêt, le 13 février 2024, lequel rejette les requêtes de plusieurs organisations juives et musulmanes qui contestaient l'interdiction flamande et wallonne de l'abattage rituel sans étourdissement. Dans son arrêt, la CEDH dit, à l'unanimité, qu'il y a eu non-violation de l'article 9 relatif au droit à la liberté de religion de la convention européenne des droits de l'homme et non-violation de l'article 14 relatif à l'interdiction de la discrimination, combiné avec l'article 9.

La CEDH juge, en particulier, qu'en adoptant les décrets qui ont eu pour effet d'interdire l'abattage des animaux sans étourdissement préalable dans les Régions flamande et wallonne, tout en prévoyant un étourdissement réversible pour l'abattage rituel, les autorités n'ont pas outrepassé la marge d'appréciation dont elles disposaient. Elles ont pris une mesure qui est justifiée dans son principe et qui peut passer pour proportionnée au but poursuivi, à savoir la protection du bien-être animal en tant qu'élément de la morale publique.

La Cour relève que les deux décrets - flamand et wallon - se fondent sur un consensus scientifique établi autour du constat selon lequel l'étourdissement préalable à la mise à mort de l'animal constitue le moyen optimal pour réduire la souffrance de l'animal au moment de sa mise à mort. La Cour ne voit pas de raison sérieuse de remettre en cause ce constat.

Compte tenu de ces différents éléments, qu'en sera-t-il en Région bruxelloise ? Rappelons que de nombreux pays à majorité musulmane, comme l'Arabie saoudite, la Jordanie, l'Indonésie ou encore la Malaisie, autorisent l'étourdissement avant abattage. Il est donc possible de trouver un équilibre entre religion et bien-être animal.

Lors des discussions au sein de cette enceinte sur la proposition d'ordonnance visant à rendre l'étourdissement obligatoire pour tous les types d'abattage d'animaux à Bruxelles, j'avais regretté le double discours tenu par des représentants de certains partis politiques, qui avaient renoncé aux valeurs défendues dans leurs programmes. Certains avaient même lâché la cause animale pour poser un choix électoraliste. Groen, par contre, a eu plus de courage.

La souffrance animale n'est pas à géométrie variable, que l'on se trouve en Wallonie, à Bruxelles ou en Flandre, et le bien-être animal est une valeur universelle. Au MR, nous en avons toujours fait une priorité. Il est à espérer que l'arrêt rendu contribuera à dépassionner quelque peu le débat autour de l'obligation de l'étourdissement préalable.

Mevrouw Aurélie Czekalski (MR).- Op 13 februari 2024 heeft het Europees Hof voor de Rechten van de Mens (EHRM) de beroepen van verschillende joodse en moslimorganisaties tegen het Vlaamse en het Waalse verbod op onverdoofd ritueel slachten afgewezen. Volgens het EHRM houdt dat verbod geen schending van het recht op godsdienstvrijheid en is het evenmin discriminerend.

Het EHRM oordeelde dat het verbod gerechtvaardigd is en als evenredig met het nagestreefde doel kan worden beschouwd, namelijk de bescherming van het dierenwelzijn. Zowel het Vlaamse als het Waalse decreet is gebaseerd op de wetenschappelijke consensus dat de beste manier om het lijden van dieren bij de slacht te beperken, erin bestaat om ze te verdoven. Het EHRM ziet geen ernstige reden om die bevinding in twijfel te trekken.

De vraag is wat er nu zal gebeuren in het Brussels Gewest. Veel landen met een moslimmeerderheid, zoals Saoedi-Arabië, Jordanië, Indonesië en Maleisië, staan toe dat dieren worden verdoofd voor de slacht. Het is dus mogelijk om een evenwicht te vinden tussen religie en dierenwelzijn.

Dierenleed is dierenleed, of je nu in Wallonië, Brussel of Vlaanderen bent. De MR heeft altijd een prioriteit van dierenwelzijn gemaakt. Ik hoop dat de uitspraak een deel van de scepsis rond de verplichting om dieren te verdoven voor de slacht zal wegnemen.

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09:31 § 143 → Vidéo
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Quelle est votre position sur l'abattage rituel sans étourdissement ? Cette pratique est-elle compatible avec les exigences de bien-être animal ?

À la suite de cet arrêt de la Cour, quelles mesures comptez-vous prendre à Bruxelles ? Quelles options sont proposées ?

Votre code du bien-être animal prévoit-il de rendre obligatoire l'étourdissement pour l'abattage de tout animal en Région bruxelloise ? Dans la négative, pour quelle raison ?

Quand ce code sera-t-il présenté au Parlement ?

Wat is uw standpunt over ritueel slachten zonder verdoving? Valt dat te rijmen met dierenwelzijn?

Welke maatregelen bent u van plan te nemen naar aanleiding van de uitspraak van het EHRM?

Zal het wetboek voor dierenwelzijn de verplichting invoeren om dieren te verdoven voor de slacht? Wanneer zult u dat wetboek aan het parlement voorstellen?

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09:31 § 145 → Vidéo
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De heer Fouad Ahidar (onafhankelijke).- In de plenaire vergadering van het Brussels Parlement werden mijn vragen over ritueel slachten verworpen. Gezien de standpunten van collega's Lootens-Stael en Van Achter tegen het ritueel slachten en de recente uitspraken van het Hof van Justitie van de Europese Unie, het Europees Hof voor de Rechten van de Mens en het Grondwettelijk Hof, had ik graag een vraag over deze zaak gesteld.

De standpunten van de collega's zijn ondertussen welbekend. Deelt u hun mening dat ritueel slachten zonder verdoving in het Brussels Gewest zonder meer verboden moet worden, of respecteert u de beslissing van het parlement van 17 juni 2022, die genomen werd na het horen van joden, moslims en wetenschappers, onder wie een neuroloog die bevestigde dat een verdoving de pijn onnodig verlengt?

Volgens de beide Europese hoven is verplichte verdoving bij ritueel slachten niet in strijd met de wetgeving wanneer het omkeerbaar en niet dodelijk is. Is een nagel in de kop van een rund omkeerbaar? Is de verbranding van de hersenen van schapen door elektrocutie omkeerbaar?

Bent u van oordeel dat de Vlaamse en Waalse decreten over ritueel slachten niet in overeenstemming zijn met die uitspraak? Wat zouden de gevolgen kunnen zijn van die uitspraak op een nieuwe poging om de Brusselse ordonnantie in te dienen die in 2022 door het parlement verworpen werd?

Ik wil ook ingaan op de vraag van mevrouw Van Achter over de vergunning die slachthuizen al dan niet krijgen als ze onverdoofd willen slachten. Wat is het verband tussen beide? Een slachthuis kan altijd een vergunning vragen en als de regelgeving nageleefd wordt, zie ik het probleem niet. Ik had graag uw standpunt in deze kwestie gehoord.

Hoever staat het project om binnenkort een slachthuis te openen? Het kabinet van de minister-president zou hebben gezegd dat die vergunning er zeker komt en dat de toestemming voor het openen van het slachthuis er voor 2028 zou zijn. Klopt die informatie?

Als de ordonnantie niet gewijzigd is, begrijp ik niet waarom de vergunning niet afgegeven kan worden. Ik zal de vraag stellen aan staatssecretaris Persoons, die daarvoor bevoegd is.

M. Fouad Ahidar (indépendant).- Considérez-vous que l'abattage rituel sans étourdissement devrait être totalement interdit en Région bruxelloise, ou respectez-vous la décision prise par le Parlement le 17 juin 2022, après avoir entendu des juifs, des musulmans et des scientifiques, dont un neurologue qui a confirmé que l'étourdissement prolongeait inutilement la douleur ?

D'après les hautes juridictions européennes, l'étourdissement obligatoire serait envisageable lors de l'abattage rituel s'il est réversible. Considère-t-on qu'un clou dans la tête ou l'électrocution du cerveau sont réversibles ? Les décrets flamand et wallon ne sont-ils dès lors pas en contradiction avec l'arrêt ?

Par ailleurs, Madame Van Achter, quel est le problème d'accorder une licence à un abattoir qui pratique l'abattage sans étourdissement et qui respecte la réglementation ?

Où en est le projet d'abattoir ? Sera-t-il ouvert avant 2028 comme le laissait entendre le cabinet du ministre-président ? Si l'ordonnance n'est pas modifiée, je ne comprends pas pourquoi la licence ne peut pas être délivrée. J'interrogerai la secrétaire d'État Persoons à ce sujet.

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09:34 § 147 → Vidéo
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De heer Bernard Clerfayt, minister.- Net als u heb ik kennisgenomen van het arrest van het Europees Hof voor de Rechten van de Mens (EHRM) betreffende het Waalse en het Vlaamse decreet houdende de verplichting van een omkeerbare bedwelming bij het slachten voorgeschreven door een religieuze rite.

Die beslissing is zeer duidelijk. Het Waalse en het Vlaamse decreet vormen een inbreuk op de godsdienstvrijheid, maar die inbreuk is evenredig en gewettigd.

M. Bernard Clerfayt, ministre.- D'après l'arrêt de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), les décrets wallon et flamand portent atteinte à la liberté religieuse, mais cette atteinte est proportionnée et légitime.

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09:35 § 149 → Vidéo
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(poursuivant en français)

Mme Czekalski a cité quelques extraits de l'arrêt, je ne relirai donc pas tout le texte à nouveau. Il s'agit bien d'une atteinte aux droits religieux, sinon la plainte n'aurait pas été recevable. Toutefois, cette atteinte est légitime et proportionnée.

(verder in het Frans)

Mevrouw Czekalski citeerde al een paar passages uit het vonnis. Ik zal de tekst dus niet opnieuw lezen.

Er is wel degelijk sprake van een beperking van de religieuze rechten, maar die beperking is legitiem en niet buitensporig.

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09:35 § 151 → Vidéo
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(verder in het Nederlands)

Juridisch gesproken is het zo klaar als een klontje, er zijn geen tegenargumenten. Het is dus een louter politieke kwestie. Dat is de conclusie van het arrest van het EHRM. Tot die conclusie kwamen eerder ook al het Grondwettelijk Hof en het Hof van Justitie van de Europese Unie. Het Brussels Parlement had daar al weet van toen het voorstel van ordonnantie om het Waalse en het Vlaamse decreet over te nemen, verwierp.

Gezien de positionering van het parlement bevat het ontwerp van Brussels wetboek voor dierenwelzijn geen wijziging van de situatie die in de wet van 1986 beschreven staat. Na het arrest van het EHRM heb ik overigens geen contact gehad met de religieuze gemeenschappen.

De regering bespreekt morgen het ontwerp van wetboek voor het eerst. Zodra het is goedgekeurd, komt het naar het parlement. U moet dus nog enkele dagen geduld oefenen voordat u erover kunt debatteren.

Het deel van het onderzoek, besteld door mijn collega's Trachte en Vervoort, over het economische aspect en de beschikbaarheid van terreinen kon niet binnen de gegeven termijn worden voltooid. Die informatie heb ik net van de minister-president gekregen.

Tezelfdertijd is de Maatschappij voor Stedelijke Inrichting (MSI) met een onafhankelijk onderzoek begonnen naar hoe belangrijk het behoud van een slachthuis in Anderlecht voor de slachtbedrijven is. Dat onderzoek werd vorige week aan het kabinet van de minister-president bezorgd en wordt zeer binnenkort aan de regering voorgesteld. De MSI is eigenaar van de terreinen die in concessie werden gegeven aan de nv Abattoir. De regering heeft de MSI ook gemachtigd om een masterplan voor de slachthuisterreinen uit te werken.

(poursuivant en néerlandais)

Il n'y a pas de contre-arguments juridiques. C'est donc une question politique.

La conclusion de l'arrêt de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) rejoint celles de notre Cour constitutionnelle et de la Cour de justice de l’Union européenne. Notre Parlement en disposait déjà lorsqu’il a rejeté la proposition d’ordonnance visant à s’aligner sur les décrets wallons et flamands. Compte tenu de ce rejet, le projet de code bruxellois du bien-être animal ne modifie pas la situation en vigueur depuis 1986. Il sera transmis au Parlement dès qu'il sera approuvé.

Je n’ai par ailleurs eu aucun contact avec les communautés religieuses à la suite de l’arrêt de la CEDH.

Enfin, l’étude lancée par Mme Trachte et M. Vervoort n’a pas pu aboutir dans les délais impartis. Toutefois, la Société d'aménagement urbain, mandatée par le gouvernement pour élaborer un plan directeur pour le terrain des abattoirs, a remis une étude sur l'intérêt du maintien d'un abattoir à Anderlecht.

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09:38 § 153 → Vidéo
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De heer Dominiek Lootens-Stael (Vlaams Belang).- Ik strijd al bijna 35 jaar voor een verbod op onverdoofd slachten. Ik deed dat eerst in Vlaanderen, nu alleen nog in Brussel. In Vlaanderen hebben we de strijd gelukkig gewonnen.

Het is ook bijna 35 jaar geleden dat ik het comité Stop Ritueel Slachten oprichtte. In die 35 jaar heb ik heel wat gezien. Zo bezocht ik de slachthuizen van Antwerpen toen daar nog onverdoofd werd geslacht. Tijdens het Offerfeest zag ik wat een barbaarse, degoutante toestanden dat waren.

Ik herinner me ook dat er in Brussel in die tijd tijdelijke slachthuizen werden ingericht. Onder andere in Schaarbeek heb ik gezien hoe het bloed letterlijk over de straat vloeide. Ik zag de meest vuile, gore en onhygiënische toestanden die een mens zich kan indenken.

Velen denken dat het vandaag allemaal is opgelost, want het gebeurt nu allemaal in het slachthuis. We mogen echter niet naïef zijn: we weten dat sommigen thuis een dier slachten. Ik vind het dan ook bijzonder betreurenswaardig dat, door de islamitische druk op bepaalde regeringspartijen, de regering er niet in slaagt om eindelijk een einde te maken aan die barbarij. Wat een schandvlek op onze stad, de hoofdstad van dit land en van Europa, die er niet in slaagt haar beschavingsniveau een beetje op te krikken.

Vlaams Belang zal er in elk geval alles aan blijven doen om nog voor de verkiezingen het verbod op onverdoofd slachten in het wetboek voor dierenwelzijn te krijgen. Lukt dat niet, dan hoop ik dat de Brusselaars daar voor de verkiezingen op 9 juni 2024 de juiste conclusies uit trekken.

M. Dominiek Lootens-Stael (Vlaams Belang).- Depuis près de 35 ans, je me bats pour l'interdiction de l'abattage sans étourdissement et j'ai fondé le comité « Stop Ritueel Slachten ». J’ai eu l’occasion de voir de nombreuses choses barbares et dégoûtantes.

Ne pensez pas que tout est résolu, car cela se passe désormais à l'abattoir. Les abattages à domicile se poursuivent  ! Il est déplorable qu'en raison de pressions islamiques, le gouvernement ne parvienne pas à mettre enfin un terme à cette barbarie.

Le Vlaams Belang continuera à tout mettre en œuvre pour qu'avant les élections, l'interdiction de l'abattage sans étourdissement soit inscrite dans le code du bien-être animal. En cas d’échec, j'espère que les électeurs tireront les conclusions qui s'imposent.

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09:41 § 155 → Vidéo
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Mevrouw Cieltje Van Achter (N-VA).- Mijnheer Lootens-Stael, het standpunt van uw partij helpt dit dossier niet echt vooruit.

De heer Dominiek Lootens-Stael (Vlaams Belang).- Wij waren al bezig met dit dossier voordat de N-VA werd opgericht.

Mevrouw Cieltje Van Achter (N-VA).- Vlaams minister van Dierenwelzijn Ben Weyts heeft veel werk in dit dossier gestoken. Hij heeft samen met de geloofsgemeenschappen proportionele maatregelen gezocht die geloof en dierenwelzijn met elkaar verzoenen, zoals het toedienen van omkeerbare verdoving. Mijnheer Ahidar gelooft nog steeds niet dat verdoving omkeerbaar kan zijn, maar dat is wel zo en het wordt ook alleen maar in die gevallen toegepast. We moeten daar samen met de geloofsgemeenschappen in vooruitgaan. Dat is ook wat er gebeurt in Wallonië en in Vlaanderen. Uw standpunt daarentegen draagt niet bij aan een oplossing.

Het is niet omdat we al over onverdoofd slachten hebben gestemd in het parlement, mijnheer de minister en mijnheer Ahidar, dat de kous daarmee af is. We hebben allemaal het dossier van heel nabij gevolgd en heel aandachtig geluisterd naar de argumenten die in het parlement geformuleerd zijn. Les Engagés wilde niet meestemmen omdat er geen wetboek was. Dat wetboek is er vandaag. De PTB voerde aan dat het transport van de dieren ook belangrijk was. Wij hebben daar nadien in de commissie een wettekst over aangenomen.

Mme Cieltje Van Achter (N-VA).- Monsieur Lootens-Stael, les considérations de votre parti ne font pas avancer ce dossier.

M. Dominiek Lootens-Stael (Vlaams Belang).- Nous y travaillions déjà avant la création de la N-VA.

Mme Cieltje Van Achter (N-VA).- Nous devons nous inspirer de ce qu'a fait le ministre flamand du Bien-être animal et travailler avec les communautés religieuses pour trouver des mesures conciliant la foi et le bien-être des animaux, comme l'administration d'une anesthésie réversible, qui, quoi qu'en dise M. Ahidar, est possible. Votre position, en revanche, ne contribue pas à une solution.

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09:43 § 161 → Vidéo
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Er is gewerkt aan alle punten waar kritiek op was tijdens de gesprekken over onverdoofd slachten. Er is dus een hele weg afgelegd. Ik zie vandaag dan ook geen enkele reden meer om het verbod niet op te nemen in het Brussels wetboek voor dierenwelzijn.

Daarom verzoek ik de regering met aandrang om dat wetboek aan het parlement voor te leggen, zodat het debat gevoerd kan worden en we er een verbod in kunnen opnemen. Het Brussels Gewest kan het zich niet langer veroorloven om dat niet te doen, vooral omdat alle punten van kritiek aangepakt zijn. Zo kunnen we eindelijk een einde maken aan het onverdoofd slachten in Brussel.

- De incidenten zijn gesloten.

Toutes les critiques émises lors du vote sur l'abattage sans étourdissement, comme l'absence de code ou le problème du transport, ont été traitées depuis lors. Je ne vois donc plus aucune raison de ne pas inclure l'interdiction de l'abattage sans étourdissement dans le code bruxellois du bien-être animal.

J'invite donc le gouvernement à soumettre ce code au Parlement afin que nous puissions y inclure cette interdiction et mettre enfin un terme à l'abattage sans étourdissement à Bruxelles.

- Les incidents sont clos.

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09:44 § 165 → Vidéo
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Question orale de Mme Victoria Austraet

à M. Bernard Clerfayt, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de l'Emploi et de la Formation professionnelle, de la Transition numérique, des Pouvoirs locaux et du Bien-être animal,

concernant le traitement des dépouilles d'animaux de compagnie trouvées sur la voie publique.

Mondelinge vraag van mevrouw Victoria Austraet

aan de heer Bernard Clerfayt, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Werk en Beroepsopleiding, Digitalisering, Plaatselijke Besturen en Dierenwelzijn,

betreffende de verwerking van resten van huisdieren die op de openbare weg zijn gevonden.

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09:44 § 167 → Vidéo
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Mme Victoria Austraet (indépendante).- Début novembre, le site d’actualités de la chaîne RTL a relayé le témoignage d’un couple bruxellois ayant malheureusement perdu son chat. Les deux personnes ont alors dû suivre un pénible parcours du combattant pour découvrir ce qui était arrivé à leur compagnon. Après avoir placardé des affiches de leur chat dans le quartier, le couple a été contacté par un voisin pour leur annoncer la mauvaise nouvelle.

Celui-ci avait découvert, sur la voie publique, le cadavre d’un chat très ressemblant. Il a fait appel aux services de la police, qui n’ont pas pris la peine de lire la puce électronique de l’animal. La dépouille a ensuite été déposée à la commune et a rejoint les objets perdus. Là non plus, personne n’a pris la peine de lire la puce qui aurait permis d’identifier le chat.

Ce récit donne une idée du traitement réservé aux dépouilles d’animaux de compagnie dans notre Région. Il laisse penser qu’un très grand nombre de responsables de chats ou de chiens ne sauront peut-être jamais ce qui est arrivé à leur compagnon disparu.

Chargées de la salubrité publique en vertu de l’article 135 de la nouvelle loi communale, les communes sont, pour rappel, responsables de l’enlèvement des cadavres d’animaux sur la voie publique. Toutefois, si les refuges, vétérinaires et zones de police sont équipés d’un lecteur de puce, ce n’est pas le cas des administrations communales. Pour résoudre ce problème de façon très simple, il suffirait donc de munir les communes d’un lecteur de puce électronique et d’imposer la lecture systématique de celle-ci lorsque le cas se présente, et bien sûr, d’informer le responsable du décès de son animal. Cette solution constitue d’ailleurs une demande formulée par les associations de terrain.

Se pose aussi la question du traitement de la dépouille de l’animal à proprement parler. À ma connaissance, il n’existe pas d’obligation légale qui imposerait aux communes un traitement plutôt qu’un autre. Pour éviter une situation de flou, il me semble que nous gagnerions à prévoir un même traitement uniformisé dans les dix-neuf communes, qui irait par ailleurs dans le sens du respect de la dignité de l’animal.

Avez-vous pris connaissance de la problématique que j’ai évoquée ? Avez-vous une idée de l’ampleur du problème, c'est-à-dire du nombre de cadavres de chats et de chiens qui sont récupérés par les communes bruxelloises sans être identifiés, et donc sans que leurs propriétaires soient informés ?

Résoudrez-vous ce problème dans le futur code du bien-être animal en exigeant, par exemple, des communes qu'elles lisent de la puce électronique et informent les responsables de l’animal ?

Pouvez-vous fournir des informations sur le traitement qui est ensuite réservé à la dépouille de l’animal dans les différentes communes ?

Mevrouw Victoria Austraet (onafhankelijke).- Krachtens artikel 135 van de Nieuwe Gemeentewet staan de gemeenten in voor het weghalen van dierenkadavers op de openbare weg. Ze beschikken echter niet over een chiplezer. Op die manier zijn er allicht heel veel Brusselaars die nooit zullen weten wat er met hun verdwenen huisdier is gebeurd als dat op de openbare weg sterft.

Dat kan eenvoudig verholpen worden door de gemeentediensten toe te rusten met een chiplezer en ze te verplichten om de chip te lezen wanneer ze een kadaver verwijderen en de eigenaar op de hoogte te brengen.

Voor zover ik weet, zijn er geen wettelijke voorschriften voor de manier waarop dierenkadavers verwerkt moeten worden. Het lijkt me aangewezen dat die in alle gemeenten op dezelfde manier en met respect voor de waardigheid van het dier worden verwerkt.

Bent u op de hoogte van de problematiek? Hoeveel dode katten en honden worden er van de weg verwijderd zonder dat ze geïdentificeerd worden en bijgevolg zonder dat de eigenaars daarvan ingelicht worden?

Zult u daarvoor een oplossing opnemen in het wetboek voor dierenwelzijn?

Op welke manier verwerken de gemeenten de kadavers die ze ophalen?

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09:47 § 169 → Vidéo
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M. Bernard Clerfayt, ministre.- Madame Austraet, je suis bien conscient de la problématique que vous évoquez. La disparition d’un animal peut effectivement causer du stress et de la tristesse auprès de ses responsables, qui mettent généralement tout en œuvre dans l’espoir de le retrouver. Il se peut toutefois que l’animal soit malheureusement décédé. L’annonce de cette mauvaise nouvelle permet à tout le moins aux responsables de clôturer leurs recherches et de faire le deuil de leur animal.

Les animaux identifiés - autrement dit pucés - ayant plus de chances de retrouver leurs responsables, je rappelle régulièrement l’obligation d’identification et d’enregistrement des chiens et des chats. Au travers du label Commune amie des animaux, je sensibilise également les communes aux bénéfices d’une gestion constante et efficace des animaux errants, perdus ou abandonnés.

Par ailleurs, dans le cadre du projet de recherche Awibru, qui vise à coordonner les actions locales en matière de bien-être animal, un groupe de travail se consacre désormais à la gestion des animaux blessés ou morts trouvés sur la voie publique. Ce groupe de travail réunit notamment les services communaux, la police ainsi que des représentants de Bruxelles Environnement. Il a élaboré un arbre de décision afin que la procédure à suivre soit aussi claire, synthétique et harmonisée que possible.

Certaines communes sont déjà munies d’un lecteur de puce et peuvent donc directement lire la marque d’identification du chien ou du chat, pour autant que celui-ci ait été correctement identifié. Elles préviennent alors le propriétaire de l’animal. Dans le cas où la commune ne disposerait pas du lecteur de puce, elle peut faire appel aux services de police qui, eux, en sont équipés.

Par ailleurs, si l’animal ne peut être identifié, sa dépouille est traitée comme un déchet au sens de la législation européenne. La commune fait alors appel à son organisme de collecte de cadavres pour traiter la dépouille de l’animal.

De heer Bernard Clerfayt, minister.- Ik ben mij terdege bewust van de problematiek. Veel eigenaars doen heel wat moeite om hun verloren huisdier op te sporen. Als ze ingelicht worden van het overlijden, weten ze ten minste dat ze niet langer meer moeten zoeken en kunnen ze het rouwproces aanvatten.

Daarom hamer ik op de verplichte registratie van katten en honden. Met het label Diervriendelijke Gemeente maak ik de gemeenten ook bewust van het belang van een doeltreffend beheer inzake zwerfdieren of verloren dieren.

In het kader van het project Awibru werd een werkgroep opgericht die zich buigt over gewonde en dode dieren die op de openbare weg worden aangetroffen. Daarin zijn ook de gemeenten vertegenwoordigd.

Sommige gemeenten hebben al een chiplezer en kunnen dieren met een chip dus identificeren en de eigenaar op de hoogte brengen. De andere gemeenten kunnen een beroep doen op de politie.

Een dood dier dat niet geïdentificeerd kan worden, wordt behandeld als afval door de gemeentelijke dienst die instaat voor het ophalen en verwerken van kadavers.

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09:49 § 171 → Vidéo
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Je ne dispose pas d’informations chiffrées concernant le nombre de cadavres de chats et de chiens récupérés par les communes bruxelloises dans l'espace public.

Dans le cadre du groupe de travail que j'ai évoqué, les communes ont exprimé leur souhait de disposer d’une procédure coordonnée et harmonisée sur le traitement des cadavres d’animaux retrouvés dans les lieux publics.

Si une harmonisation de l’enlèvement et du traitement des dépouilles d’animaux relève de la compétence des communes, et donc de leur autonomie, je proposerai néanmoins dans le futur code bruxellois du bien-être animal de faciliter le partage d’informations entre les communes et les responsables d’animaux, afin de rendre les recherches d’un animal perdu plus efficaces.

À cet égard, le code précisera que la commune sera chargée d’informer le responsable de l’animal décédé si celui-ci est porteur d’une marque d’identification.

Une plateforme informatique régionale sera également créée pour répertorier, entre autres, les signalements d’animaux perdus et décédés. Cette plateforme sera accessible librement au public et complétée par les informations constatées par les communes et la police. Elle aura pour but de porter à la connaissance du public la découverte d'un animal errant, blessé ou décédé.

Ik beschik niet over gegevens betreffende het aantal dode katten en honden die de gemeenten ophalen op de openbare weg. Ze zijn overigens ook voorstander van een geharmoniseerde procedure voor de verwerking van de kadavers. Dat valt echter volledig onder de bevoegdheid van de gemeenten zelf.

In het wetboek voor dierenwelzijn zal ik evenwel voorstellen om de informatie-uitwisseling tussen de gemeenten en de eigenaars te vergemakkelijken, zodat de zoektocht naar verloren dieren vlotter verloopt. Het wetboek zal eveneens bepalen dat de gemeente de eigenaar van het dode dier moet inlichten, als dat geïdentificeerd kan worden.

Voorts zal er een gewestelijk platform aangemaakt worden dat onder meer zal dienen om melding te maken van verloren of overleden dieren. Het zal ook aangevuld worden met informatie van de gemeenten en de politie.

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09:51 § 173 → Vidéo
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Mme Victoria Austraet (indépendante).- Je vous rejoins : l’identification est primordiale et représente la toute première étape. L’autre partie du chemin reste pourtant à faire.

J’entends que le projet Awibru s’est penché sur cette problématique afin d’harmoniser les démarches que l’ensemble des communes doivent entreprendre lorsqu’elles y sont confrontées.

Vous avez présenté les dispositions qui seront reprises dans le futur code. J’espère que nous pourrons en prendre connaissance rapidement.

- L'incident est clos.

Mevrouw Victoria Austraet (onafhankelijke).- Huisdieren moeten in de eerste plaats gechipt worden, maar daarna kan er nog veel gedaan worden.

Ik noteer dat de praktijken in het kader van het project Awibru worden geharmoniseerd.

Tot slot hoop ik dat we binnenkort kennis kunnen nemen van het wetboek voor dierenwelzijn.

- Het incident is gesloten.

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09:51 § 177 → Vidéo
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Question orale de Mme Victoria Austraet

à M. Bernard Clerfayt, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de l'Emploi et de la Formation professionnelle, de la Transition numérique, des Pouvoirs locaux et du Bien-être animal,

concernant le respect de l'interdiction d'utiliser des pièges à colle.

Mondelinge vraag van mevrouw Victoria Austraet

aan de heer Bernard Clerfayt, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Werk en Beroepsopleiding, Digitalisering, Plaatselijke Besturen en Dierenwelzijn,

betreffende de naleving van het verbod op het gebruik van lijmvallen.

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09:51 § 179 → Vidéo
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Mme Victoria Austraet (indépendante).- J’ai récemment appris que la société antinuisibles Rodentech installe des pièges à colle chez les particuliers qui font appel à ses services afin de supprimer la présence de rongeurs. Les souris ou autres rongeurs se retrouvent ainsi pris au piège, les pattes et les poils collés à une plaque. Il s’ensuit inévitablement une longue et atroce agonie.

C’est justement pour éviter une telle torture aux animaux que l’utilisation de pièges à colle est interdite en Région bruxelloise depuis le 4 avril 2021 en vertu de l’ordonnance du 18 mars 2021 modifiant la loi du 14 août 1986 relative à la protection et au bien-être des animaux, ordonnance que vous avez fait adopter.

Si l’utilisation de ces pièges est désormais illégale, ce n’est cependant pas le cas de leur vente. Puisqu’on peut toujours les trouver dans le commerce, il est évident que leur usage persiste. Or, nul n’est censé ignorer la loi, et certainement pas les professionnels. En apprenant que cette société enfreint la législation, j’ai déposé une plainte auprès du département du bien-être animal de Bruxelles Environnement, qui est allée constater les faits le lendemain chez le client de cette société. Je profite de l'occasion pour remercier le département de son efficacité.

En mars 2022, je vous ai déjà interrogé sur l’application de l’interdiction de l’utilisation des pièges à colle, un an après son adoption. Force est de constater qu’en 2024, cette mesure n’est toujours pas respectée. Dans votre réponse, vous avez indiqué ne pas posséder de données concernant la vente et l'utilisation illégale de ces produits. Vous nous avez aussi informés de votre volonté de prévoir l’interdiction de commercialiser certains produits dans le code du bien-être animal, ainsi que de porter une demande globale d’interdiction de commercialisation d’une série de produits auprès du gouvernement fédéral, potentiellement en collaboration avec les deux autres Régions.

Une campagne d’information sur l’interdiction de l’utilisation des pièges à colle a-t-elle désormais été menée, en particulier à destination des sociétés antinuisibles ?

L’application de cette mesure fait-elle l’objet d’un contrôle ou d’une surveillance ?

Depuis 2022, des discussions ont-elles eu lieu avec les deux autres Régions concernant la liste de produits contraires au bien-être animal dont la vente devrait être interdite ? Une demande générale d’interdiction de commerce a-t-elle été formulée auprès du gouvernement fédéral et, si oui, quel en a été le résultat ? Avez-vous effectivement prévu l’interdiction de commercialiser une série de produits dans le cadre du code du bien-être animal ?

Mevrouw Victoria Austraet (onafhankelijke).- Het bedrijf Rodentech plaatst naar verluidt lijmvallen bij mensen die met muizen of andere knaagdieren kampen. De dieren wacht dan een lange doodsstrijd.

Het gebruik van zulke vallen is sinds 4 april 2021 verboden in het Brussels Gewest, maar ze mogen wel nog worden verkocht. Na een klacht van mij is Leefmilieu Brussel bij zo'n koper gaan vaststellen dat die zulke lijmvallen in voorraad had.

Naar aanleiding van een vraag die ik u in maart 2022 stelde, verklaarde u geen gegevens over de verkoop en het illegale gebruik van lijmvallen te hebben. U kondigde wel een verbod aan op de verkoop van bepaalde producten in het toekomstige wetboek voor dierenwelzijn en dat verbod ook bij de federale regering te bepleiten.

Werd er sindsdien een campagne gevoerd om bedrijven te wijzen op het verbod op het gebruik van lijmvallen? Wordt de naleving daarvan gecontroleerd?

Hebt u sinds 2022 met de andere gewesten en de federale overheid overlegd over een algemeen verbod op de verkoop van producten die het dierenwelzijn schaden? Zult u zo'n verbod opnemen in het wetboek voor dierenwelzijn?

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09:54 § 181 → Vidéo
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M. Bernard Clerfayt, ministre.- Madame la Députée, vos questions me permettent de faire le point sur certaines mesures envisagées par le futur code bruxellois du bien-être animal.

L’utilisation des pièges à colle est bien interdite depuis 2021. Pourtant, ces produits sont toujours en vente libre dans le commerce. La possibilité d’acheter librement des pièges à colle entraine une confusion dans la tête des citoyens et est de nature à encourager la violation de l’interdiction de leur utilisation.

Je vous confirme que mon ambition d’interdire la commercialisation, la détention et l’utilisation d’une série de produits, parmi lesquels figurent les pièges à colle, se concrétise dans le futur code bruxellois du bien-être animal. Si nous avons pu interdire l'utilisation de ces produits, le débat d'aujourd'hui porte sur l'interdiction de leur commercialisation.

Je suis heureux de constater que cette mesure forte a été validée par le Conseil d’État. Dans ses avis relatifs aux codes bruxellois et flamand relatifs au bien-être animal, le Conseil confirme la possibilité, pour le législateur régional, de prévoir des dispositions en matière de commerce de produits utilisés sur les animaux. Cette mesure permettra une application complète et adéquate de la législation en matière de bien-être animal. Une demande adressée au gouvernement fédéral n’est donc plus nécessaire afin qu’une telle interdiction de commercialisation puisse voir le jour à Bruxelles.

Le code est à l'étude au niveau du gouvernement depuis le 14 mars pour son approbation en troisième lecture. Nous aurons donc sans aucun doute l’occasion de débattre pleinement de cette disposition, ainsi que de l’ensemble des mesures de ce texte, au cours des prochaines semaines.

Une campagne d’information sur l’interdiction de l’utilisation des pièges à colle n’a pas encore été organisée à ce jour. Celle-ci pourra s’inscrire dans le cadre de la vaste campagne de communication qui accompagnera l’adoption définitive du code.

L’interdiction d’utilisation des pièges à colle fait déjà l’objet d’une surveillance par les inspecteurs de Bruxelles Environnement, au même titre que les autres infractions prévues par la loi du 14 août 1986 relative à la protection et au bien-être des animaux. Vous avez pu vous-même constater la réactivité des équipes grâce au dépôt de votre plainte. La vigilance des citoyens est donc primordiale afin de prévenir les inspecteurs du département du bien-être animal qui agissent, le plus souvent, sur la base de plaintes et signalements pour réaliser leurs constats et dresser leurs procès-verbaux.

Grâce de nouveaux outils d’inspection offerts aux agents, le code permettra un contrôle plus proactif de l’interdiction de commercialisation des produits.

De heer Bernard Clerfayt, minister.- Lijmvallen zijn inderdaad nog vrij te koop in Brussel. Dat veroorzaakt verwarring en leidt tot overtreding van het gebruiksverbod.

Ik ben van plan om een verbod op de verkoop, het bezit en het gebruik van lijmvallen en bepaalde producten op te nemen in het toekomstige wetboek voor dierenwelzijn. Ik ben blij dat de Raad van State bevestigd heeft dat het Brussels Gewest, net als het Vlaams gewest, zulke verbodsbepalingen mag invoeren. We hoeven dus niet langer op de federale overheid te wachten.

Het toekomstige wetboek voor dierenwelzijn ligt momenteel op de regeringstafel voor goedkeuring in derde lezing. We zullen er binnenkort uitvoerig over kunnen debatteren. Zodra het definitief is goedgekeurd, zullen we een grote communicatiecampagne opzetten.

De inspecteurs van Leefmilieu Brussel volgen de naleving van het gebruiksverbod voor lijmvallen al op, net als andere bepalingen inzake dierenwelzijn. Zoals u gemerkt hebt, komen ze snel in actie zodra ze klachten of meldingen ontvangen. Burgers moeten dus niet aarzelen om aan te kloppen bij Leefmilieu Brussel.

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09:57 § 183 → Vidéo
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Mme Victoria Austraet (indépendante).- Nous ne pouvons évidemment pas nous attendre à ce que les citoyens soient informés de l'interdiction d'utilisation si les produits sont disponibles à la vente. Nous sommes donc d'accord sur ce constat : la situation crée de la confusion et, partant, de la détresse animale.

Je me réjouis que cette mesure soit inscrite dans le projet de code du bien-être animal et qu'elle ait été approuvée par le Conseil d'État. Je ne peux m'empêcher de rappeler que cela fait longtemps que j'insiste sur la possibilité d'interdire la commercialisation d'un produit dans la Région, ainsi que nous l'a montré le Conseil d'État lorsqu'il a rendu son avis sur la vente de foie gras.

Je suis quelque peu déçue que nous n'ayons pas pu avancer sur cette question plus tôt, mais c'est une bonne chose que ce point soit inscrit dans le futur code du bien-être animal.

- L'incident est clos.

Mevrouw Victoria Austraet (onafhankelijke).- We kunnen niet verwachten dat burgers op de hoogte zijn van het verbod op lijmvallen als die vrij te koop zijn.

Ik dring er al lang op aan om lijmvallen te verbieden. Daarbij verwijs ik naar het advies van de Raad van State over de verkoop van ganzenlever: het is wel degelijk mogelijk om producten die dierenleed veroorzaken, te verbieden.

Ik ben blij dat het verbod op lijmvallen aan bod komt in het toekomstige wetboek voor dierenwelzijn.

- Het incident is gesloten.

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09:58 § 187 → Vidéo
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Question orale de M. Gaëtan Van Goidsenhoven

à M. Bernard Clerfayt, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de l'Emploi et de la Formation professionnelle, de la Transition numérique, des Pouvoirs locaux et du Bien-être animal,

concernant l'augmentation du nombre de saisies d'animaux à Bruxelles.

Mondelinge vraag van de heer Gaëtan Van Goidsenhoven

aan de heer Bernard Clerfayt, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Werk en Beroepsopleiding, Digitalisering, Plaatselijke Besturen en Dierenwelzijn,

betreffende de toename van het aantal in beslag genomen dieren in Brussel.

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09:58 § 189 → Vidéo
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M. Gaëtan Van Goidsenhoven (MR).- La situation du bien-être animal ne s’améliore guère dans notre Région. Certes, le chiffre des plaintes pour maltraitance animale a baissé de près de 30 % par rapport à 2022 : Bruxelles Environnement a enregistré 92 plaintes en 2023, contre 127 en 2022. Si cette baisse est encourageante, rappelons qu’elle suit une augmentation substantielle des cas de maltraitance animale : entre 2021 et 2022, ils avaient grimpé de 53 %, ce qui, vous en conviendrez, n'est pas anecdotique.

En tout état de cause, si les chiffres de la maltraitance se sont réduits en 2023, il n’en va pas du tout de même pour le nombre de saisies enregistrées : on rapporte 42 confiscations impliquant 133 animaux en 2023. Il s’agissait de 54 chiens, 61 chats, 8 oiseaux, 1 lapin, 2 rongeurs, 1 équidé et, plus surprenant, 6 araignées. Il est à noter que ce chiffre est en perpétuelle augmentation depuis 2019, les saisies d’animaux ayant augmenté de 40 % sur ces cinq dernières années.

Ce phénomène n’a donc pas tendance à décroître, ce qui pose naturellement un certain nombre de questions. Il serait pertinent de disposer de chiffres sur les récidives. Il arrive, en effet, que des saisies soient effectuées chez des propriétaires déjà connus pour des faits de maltraitance animale. Un meilleur contrôle doit pouvoir s’exercer en amont, afin d’éviter que des personnes dont l’attitude problématique envers les animaux est déjà connue ne reproduisent de tels actes à l’avenir.

De heer Gaëtan Van Goidsenhoven (MR).- Het aantal klachten over dierenmishandeling is weliswaar afgenomen in 2023, maar in dat jaar werden er 133 dieren in beslag genomen in het Brussels Gewest. De afgelopen vijf jaar steeg dat aantal met 40%.

Soms worden er dieren in beslag genomen bij mensen die zich eerder al schuldig maakten aan dierenmishandeling. Het zou dan ook nuttig zijn om te beschikken over recidivecijfers. Door betere controles vooraf moeten we ook voorkomen dat die personen hervallen.

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10:00 § 191 → Vidéo
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Pouvez-vous nous exposer les causes de cette augmentation des saisies ? Est-elle liée à une conscientisation accrue, parmi les citoyens, du problème de maltraitance, ou d’autres raisons peuvent-elles également être invoquées ?

Parmi les 42 confiscations, certaines ont-elles eu lieu chez des récidivistes, chez qui la police est donc passée plusieurs fois ?

De manière globale, combien de ces saisies ont-elles eu lieu chez des personnes déjà connues pour maltraitance animale ?

Quels sont les processus mis en place pour réduire les risques de récidive et, par conséquent, le sentiment de relative impunité dans le chef de certains maîtres maltraitants ?

Le code du bien-être animal devrait nous être présenté bientôt. Néanmoins, à l’aune de ces derniers chiffres, des mesures supplémentaires sont-elles à l’étude ?

Quel bilan tirez-vous des mesures prises durant cette législature pour lutter contre la maltraitance animale et les récidives éventuelles ?

Le département du bien-être animal de Bruxelles Environnement a-t-il formulé des recommandations pour le prochain gouvernement ? Si oui, pourriez-vous nous les détailler ?

Hoe verklaart u de toename van het aantal inbeslagnames? Zijn mensen zich misschien beter bewust van het probleem?

In hoeveel gevallen werden er dieren in beslag genomen bij personen die al bekend waren wegens dierenmishandeling?

Welke procedures bestaan er om het risico op recidive te beperken?

Onderzoekt u bijkomende maatregelen in het kader van het toekomstige wetboek voor dierenwelzijn?

Welke balans maakt u op van de maatregelen die tijdens deze regeerperiode werden genomen ter bestrijding van dierenmishandeling en mogelijk recidivisme?

Heeft het departement Dierenwelzijn van Leefmilieu Brussel aanbevelingen verstrekt voor de volgende regering?

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10:02 § 193 → Vidéo
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M. Bernard Clerfayt, ministre.- Votre question me permet de souligner, cette année encore, le travail des agents du département du bien-être animal de Bruxelles Environnement qui redoublent d’efforts afin de prévenir et de sanctionner les cas de maltraitance.

Les chiffres communiqués dans votre question sont ceux dont Bruxelles Environnement dispose. Il s'agit d'un baromètre de la situation à Bruxelles, certes très utile, mais qui contient des zones grises. Recense-t-on plus de cas parce qu'il y a plus de maltraitance ou parce qu'il y a plus de signalements qu'auparavant ?

En tout cas, les faits de maltraitance animale ne doivent pas être pris à la légère et les citoyens y sont de plus en plus sensibles.

On remarque effectivement une prise de conscience des enjeux du bien-être animal : les citoyens sont plus attentifs aux cas de maltraitance ou de négligence et les dénoncent de manière plus proactive aux autorités. La majorité des plaintes qui sont déposées auprès du département sont d’ailleurs fondées.

Cette prise de conscience et le bien-fondé des plaintes offrent une piste d’explication à la hausse du nombre d’inspections qui, à terme, peut mener à une augmentation des saisies.

Concernant les récidives, il n’y a, en réalité, que très peu de cas connus. Il faut toutefois distinguer deux types de constats. D'une part, celui de la récidive pure, c’est-à-dire le fait de commettre une nouvelle infraction après une première sanction. D'autre part, le constat que tout n'est pas encore résolu, lors des visites des agents du département ou de la police espacées dans le temps, qui vérifient la régularisation de la situation.

Selon les chiffres de cette année, une seule récidive pure a été constatée : une saisie a été réalisée chez une personne déjà connue des services pour des faits liés au bien-être animal.

Un véritable travail de prévention est effectué par les inspecteurs et les services de police afin de réduire les risques de récidive.

La sensibilisation est un aspect primordial pour éduquer les personnes qui sont au contact d’animaux aux besoins et conditions de détention de ceux-ci.

Nous réfléchissons à infliger des amendes administratives alternatives. Cet outil permettrait de sanctionner les contrevenants, lorsque le parquet ne se saisit pas du dossier, et de réduire ainsi le sentiment d’impunité.

Je regrette que les dossiers liés au bien-être des animaux ne soient pas plus prioritaires dans l’action du parquet. J’espère que celle-ci sera renforcée à l’avenir et que la justice pourra mieux se saisir de cette question, car on connaît le manque de personnel au parquet.

De heer Bernard Clerfayt, minister.- U verwijst naar de cijfers van Leefmilieu Brussel, maar hoewel die zeker nuttig zijn, moeten we ons afvragen of er zich daadwerkelijk meer gevallen van dierenmishandeling voordoen. Het kan ook zijn dat die sneller worden gemeld. In elk geval moeten we dierenmishandeling ernstig nemen en meer en meer burgers doen dat.

Mensen doen tegenwoordig immers sneller aangifte. Het merendeel van de aangiftes is gegrond. De grotere bewustwording van het probleem en de gegrondheid van de klachten verklaren de toename van het aantal inspecties die op termijn kunnen leiden tot een inbeslagname.

Er zijn maar weinig gevallen van recidive bekend. We moeten immers een onderscheid maken tussen twee types van vaststellingen. Ten eerste is er de echte recidive, namelijk een nieuwe inbreuk na een sanctie. Ten tweede kan worden vastgesteld dat nog niet alle problemen zijn opgelost bij het bezoek van de inspecteurs of van de politieagenten die de situatie na verloop van tijd komen controleren.

Dit jaar werd slechts een geval van recidive vastgesteld: er werd een dier in beslag genomen bij iemand die al gekend was bij het gerecht voor dierenmishandeling.

De inspecteurs en de politie werken preventief om de risico's op recidive te beperken. Bewustmaking is daarbij primordiaal.

We overwegen alternatieve administratieve sancties op te leggen. Zo kunnen we overtreders toch straffen als het parket de zaak niet behandelt en verminderen we het gevoel van straffeloosheid. Overigens betreur ik dat het parket wegens personeelsgebrek geen prioriteit geeft aan dierenmishandeling. Ik hoop dat dat binnenkort verbetert.

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10:05 § 195 → Vidéo
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J'ai conscience de ces difficultés, mais celles-ci sont mal perçues par les acteurs qui luttent en faveur de l'amélioration du bien-être animal.

En attendant, à Bruxelles, le futur code du bien-être animal prévoit bien des mesures supplémentaires afin de réprimer plus sévèrement les atteintes au bien-être des animaux. Il consacrera notamment un chapitre à la prévention et à la constatation des infractions ainsi qu’aux sanctions. Les peines seront renforcées et de nouveaux moyens d’enquête et modes de réparation seront mis à la disposition de l'administration. Un travail d'intérêt animalier pourra être proposé afin que la sanction ait un caractère pédagogique, limitant ainsi le risque de récidive.

Par ailleurs, le délai de prise en considération de l’état de récidive devrait passer de trois à cinq ans. Cette prolongation entre en cohérence avec la volonté de réprimer plus sévèrement les atteintes au bien-être animal et contribue à la prévention de nouvelles atteintes en dissuadant l’auteur des faits de commettre une nouvelle infraction.

En outre, je pense que nous pouvons souligner l’excellente collaboration entre Bruxelles Environnement et les zones de police dans la lutte contre la maltraitance. Ce contact permanent et coopératif est un élément du succès des enquêtes menées. Je suis également fier que les citoyens aient pu directement contribuer au renforcement du bien-être animal par le biais de l’enquête « Donnez-nous votre voix », ce qui a permis d’inspirer bon nombre de mesures du code, dont celles relatives aux sanctions.

Enfin, Bruxelles Environnement a rédigé un mémorandum soulignant des recommandations primordiales afin de poursuivre sur notre lancée d’amélioration du bien-être animal lors de la prochaine législature. Il s’agit notamment de mener à bien la réforme de la législation en matière de bien-être animal par l’adoption et la mise en œuvre effective du code. J’insiste sur l’importance de ce point et la nécessité d’allouer les moyens nécessaires à la thématique du bien-être animal pour assurer un travail de qualité en amont et sur le terrain.

Het toekomstige wetboek voor dierenwelzijn zal voorzien in strengere straffen en de administratie krijgt nieuwe onderzoeksmiddelen. Pedagogische sancties, zoals een werkstraf met dieren, zullen mogelijk worden om het risico op recidive te verkleinen. De recidivetermijn moet opgetrokken worden van drie tot vijf jaar.

Voorts moeten we de uitstekende samenwerking op het vlak van dierenmishandeling en -verwaarlozing tussen Leefmilieu Brussel en de politiezones benadrukken. Die draagt immers bij aan het succes van de inspecties.

Er werd een enquête uitgevoerd die heel wat interessante suggesties opleverde voor het toekomstige wetboek voor dierenwelzijn, vooral op het vlak van sancties.

Tot slot heeft Leefmilieu Brussel een memorandum opgesteld met aanbevelingen voor de volgende zittingsperiode, zoals de goedkeuring en uitvoering van het wetboek voor dierenwelzijn. De regering zal voldoende middelen moeten toewijzen aan dat beleidsdomein.

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10:07 § 197 → Vidéo
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M. Gaëtan Van Goidsenhoven (MR).- Je vous remercie pour la mise au point sur ce dossier de la maltraitance animale et de sa récidive. Nous ne doutons pas que les citoyens sont plus attentifs que par le passé et dénoncent ces faits de maltraitance de manière opportune et éclairée. Nous devons néanmoins poursuivre nos efforts pour endiguer au maximum ce phénomène caractérisé par la trop grande impunité des maîtres maltraitants. Si les chiffres relatifs à la récidive pure ne semblent pas tant inquiétants, malheureusement, les personnes maltraitantes ou négligentes ont toujours tendance à répéter leurs gestes malveillants.

En ce qui concerne les peines de substitution, l'idée de faire travailler dans un refuge une personne ayant fait l'objet de sanction pour maltraitance animale ne sera pas simple à mettre en œuvre. L'essentiel est de pouvoir travailler en bonne intelligence afin d'identifier et sanctionner les actes portant atteinte aux animaux. Encore une fois, les récentes saisies opérées en Wallonie et largement médiatisées étaient liées à des maîtres maltraitants et multirécidivistes.

- L'incident est clos.

De heer Gaëtan Van Goidsenhoven (MR).- We moeten onze inspanningen voortzetten om straffeloosheid zo veel mogelijk tegen te gaan. Zelf al zijn de recidivecijfers niet alarmerend, dierenmishandelaars hebben de neiging om te hervallen in hun gedrag. Het lijkt me echter geen sinecure om zulke mensen een werkstraf te geven in een dierenasiel. Het is vooral belangrijk dat dierenmishandeling opgespoord en bestraft wordt.

- Het incident is gesloten.

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