Question écrite concernant le point sur la conversion éventuelle du "Petit château" en un musée régional des migrations.
- de
- Bianca Debaets
- à
- Rudi Vervoort, Ministre-Président du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, chargé du Développement territorial et de la Rénovation urbaine, du Tourisme, de la Promotion de l'Image de Bruxelles et du Biculturel d'intérêt régional (question n°669)
Date de réception: 14/07/2021 | Date de publication: 21/09/2021 | ||
Législature: 19/24 | Session: 20/21 | Date de réponse: 14/09/2021 |
Date | Intitulé de l'acte | de | Référence | page |
14/09/2021 | Annexe à la réponse | p.m. | Annexe | |
10/08/2021 | Recevable | p.m. |
Question | Il y a quelques mois, j'ai déjà eu l'occasion de vous interroger sur l'ambition de convertir le Petit Château en musée des migrations (cf. la commission du développement territorial du lundi 1er mars dernier).
Dans votre réponse, vous avez confirmé la création d'un groupe de travail réunissant des représentants de trois projets connexes (Foyer asbl, Convival asbl et L'Envoi Des Frontières asbl). De plus, le "Petit Château" n'a été cité qu'en tant que site possible, car le bâtiment appartient toujours à la Régie fédérale des bâtiments. C'est pourquoi je voudrais vous poser les questions suivantes :
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Réponse | Je vous rappelle que plusieurs initiatives existent déjà autour de la thématique des migrations. Il est primordial de définir une méthodologie de travail. Il est important pour moi de ne pas simplement soutenir toutes les initiatives sans perspective et sans savoir si un projet collectif et bruxellois n’est pas envisageable. J’ai donc proposé à des scientifiques, des experts, des associations et à des artistes de participer à un groupe de travail afin de réfléchir ensemble sur la thématique. A ce jour, 16 personnes ont répondu favorablement à mon invitation. La liste des participants est en annexe. Après les deux premières séances de travail, les travaux ont été mis en suspens suite à la crise sanitaire. Le travail a repris récemment. Aujourd’hui, la définition des objectifs d’un futur projet de musée se poursuit ainsi qu’une réflexion sur une méthodologie de travail. Il est primordial pour moi que ce soit collectif, impliquant des scientifiques et des citoyens, à travers le travail des associations et des artistes afin qu’il ne soit pas pensé « par le haut ». Il nous faut creuser toutes les dimensions liées aux migrations : l’approche, historique, coloniale, mais aussi les questions liées à l’émigration. Une autre prérogative est de penser la cohabitation du futur musée avec les différentes initiatives existantes. Lorsque les objectifs du futur musée seront clairement identifiés, je souhaite poursuivre les travaux en concertation avec le groupe de travail jusqu’à l’aboutissement du projet afin de rester dans une logique inclusive partagée par l’ensemble du panel d’experts conviés. Je souhaite aussi que le groupe aborde l’opérationnalisation au départ de ses réflexions. Par rapport au futur lieu, à ce stade, il serait précipité de définir un lieu dès à présent sans savoir ce que nous y mettrons. Définir un lieu dès à présent serait à l’encontre de la logique inclusive qui prévaut dans ce groupe de travail. Je reste convaincu que le petit château est porteur d’une charge symbolique quand il s’agit de traiter des questions migratoires à Bruxelles. Néanmoins, je ne vais pas présager de la possibilité d’y faire quelque chose à ce stade. De plus, le Fédéral n’a pas encore concrétisé un retrait concret des activités de Fedasil. C’est pourquoi, aucun contact n’a été pris avec le Fédéral à ce sujet à ce stade. À ce stade, il n’est pas prévu de crédits en 2021 pour mettre en place le futur musée des migrations. |