Question écrite concernant le soutien des seniors à domicile.
- de
- Nicole Nketo Bomele
- à
- Elke Van den Brandt et Alain Maron, membres du Collège réuni en charge de l'action sociale et de la santé (question n°744)
| Date de réception: 16/06/2023 | Date de publication: 16/01/2024 | ||
| Législature: 19/24 | Session: 22/23 | Date de réponse: 20/07/2023 | |
| Date | Intitulé de l'acte | de | Référence | page |
| 13/07/2023 | Question orale transformée en question écrite | p.m. | ||
| 19/07/2023 | Recevable | p.m. |
| Question | En mars dernier, ma collègue Ariane de Lobkowicz vous interrogeait sur les défis et solutions envisageables pour le soutien des seniors à domicile. Vous nous appreniez que depuis 2021, Iriscare soutenait les ASBL Bras dessus Bras dessous et Accolage. Ces ASBL sont actives dans 9 communes sur le territoire de la Région, et comptent 25 réseaux ou antennes. Iriscare soutient également l'ASBL Samen Toujours, dont l'action vise justement la formation et le développement de méthodes pratiques permettant la création et le développement de réseaux d'entraide de quartier. Depuis 2022, le soutien accordé à ces trois ASBL a été inscrit dans le cadre d'une convention pluriannuelle, pour les années 2022, 2023 et 2024.
Par ailleurs, la Cocom soutient depuis 2017 les trois projets d'accompagnement intégré pour aînés, qui sont suivis par l'Observatoire de la santé et du social de Bruxelles-Capitale. Ces projets visent à élaborer et tester un modèle intégré d’aide et de soins pour des personnes âgées vivant à domicile, en s’appuyant sur les capacités de la communauté locale. CitiSen (quartier Brabant à Schaerbeek) porté par l’asbl Maison Biloba, Zoom Seniors (quartiers Anneessens, Marolles et Stalingrad à Bruxelles-Ville et quartiers Porte de Hal et Bosnie à Saint-Gilles) porté par l’asbl Gammes et Senior Solidarité (quartiers Chasse-Jourdan à Etterbeek) porté par le service communal Contact Plus ont ainsi travaillé à promouvoir l’amélioration de la qualité de vie et le bien?être des personnes âgées en perte d’autonomie dans leur environnement de vie. Ils prennent appui sur les initiatives existantes, le tissu associatif et les coordinations sociales, afin de les mettre en lien et d'en coordonner l'action à cet égard. C'est ce modèle qui a servi à une première élaboration des contrats locaux social-santé. Pour mon groupe, le soutien, surtout social, aux personnes âgées est très important pour le maintien de leur bien-être. C’est le garant d’une vie de qualité. Monsieur le Ministre, voici donc mes questions :
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| Réponse | L’asbl Bras Dessus Bras Dessous reçoit un montant annuel de 50.000 euros dans le cadre d'une subvention facultative (convention pluriannuelle) pour les années 2022-2024. Elle perçoit également un montant annuel supplémentaire de 125.000 euros dans le cadre d'une autre subvention facultative. De même, l’asbl Accolage reçoit respectivement 75.000 euros et 150.000 euros. Comme déjà expliqué dans la réponse à la question parlementaire 11241 de Mme de Lobkowicz, les deux asbl optent délibérément pour une croissance réaliste, afin de garantir en même temps le dynamisme et le bon fonctionnement des réseaux d’entraide locale existants. Ceci étant dit, la possibilité d’étendre encore ces réseaux en 2024 fait l’objet de réflexions et de discussions, notamment dans le cadre de la répartition de la norme de croissance d’Iriscare. Concernant les trois projets d’accompagnement de quartier. L'évaluation des projets par leur Comité scientifique, et par leur Comité d'accompagnement, ainsi que l'évaluation de l'amélioration des coordinations sociales, est positive. La participation des référents quartier senior aux "communautés de pratique" organisées par l'asbl Brusano montrent aussi des choses prometteuses en termes de décloisonnement et de multidisciplinarité dans l'organisation des systèmes locaux d'aide et de soins. Une variété de dispositifs ont pu être testés et le sont encore, dans le cadre de ces projets et des nouveaux CLSS afin d’atteindre les publics les plus éloignés. Citons la création de lieux–ressources, la participation à des émissions radios locales et régionales pour atteindre les publics de diverses communautés (arabophone et turque) avec un ou une journaliste interprète bilingue, et encore la distribution de flyers visibilisant les points de contact auprès d’acteurs informels comme les pharmacies ou les petits commerçants. La volonté du Collège réuni, au-delà de la période de l'appel à projets, a été d'assurer la continuité de ces trois dispositifs. C'est pourquoi ils ont été prolongés. Par ailleurs, la COCOM a choisi de pérenniser l'"approche quartier", dont les trois projets seniors furent les précurseurs, via l'implémentation des "contrats locaux social-santé", qui s'en sont en grande partie inspirés. J’en termine en abordant vos questions concernant les services d’aide à domicile. Depuis le début de la législature, nous avons financé l’augmentation de plus de 8% du contingent, et ce aussi bien en COCOM qu’en COCOF, où se loge la plus grande partie des heures agréées d’ailleurs. Cette hausse est inédite depuis plus de 20 ans et témoigne de l’importance que nous donnons à ce secteur. Pour ce qui concerne les augmentations de moyens les plus récentes en COCOM, sachez qu’en 2023, nous avons réhaussé l’intervention publique pour rendre plus accessible les heures d’aide à domicile, et ce pour un budget de 1.350.000 €, et nous avons encore augmenté le contingent – au-delà des 8% évoqués - pour un budget de 313.000€. Voilà en synthèse ce que je pouvais répondre en synthèse à vos nombreuses questions. |