Question écrite concernant les guichets seniors dans les communes
- de
- Nicole Nketo Bomele
- à
- Elke Van den Brandt et Alain Maron, membres du Collège réuni en charge de l'action sociale et de la santé (question n°753)
Date de réception: 19/09/2023 | Date de publication: 07/11/2023 | ||
Législature: 19/24 | Session: 23/24 | Date de réponse: 18/10/2023 |
Date | Intitulé de l'acte | de | Référence | page |
25/09/2023 | Recevable | Bureau élargi de l'Assemblée réunie |
Question | Récemment, au gré de nos visites sur le terrain, nous avons pu prendre connaissance d'initiatives locales au sein de certaines communes de la Région Bruxelles-Capitale visant à offrir une gamme de services essentiels aux seniors. Ces services comprennent, entre autres démarches, le maintien d'un guichet physique, la mise en place d'activités variées (culturelles, récréatives, sportives,
), une assistance pour la gestion des encombrants, l'organisation de trajets médicaux non-urgents, la coordination de petits travaux, la tenue d'initiatives de sensibilisation, la mise à disposition d'avantages tels que des chèques taxi, une publication dédiée aux seniors et, pour parfaire cet ensemble un guide du "Mieux vivre". Nous ne pouvons que souscrire à de telles démarches en déplorant, cependant, que celles-ci ne se soient pas généralisées à lensemble du territoire bruxellois.
Ces initiatives, à saluer, semblent apporter d'importants bénéfices pour nos aînés, en favorisant leur bien-être, en facilitant leur accès aux services essentiels et en renforçant leur lien social. Cependant, il est manifeste que ces services varient d'une commune à l'autre, créant ainsi une disparité engendrant des inégalités pour nos aînés en fonction de leur lieu de résidence. De plus, de nombreux professionnels de terrain soulignent la nécessité d'une uniformisation à l'échelle régionale de ces dispositifs afin davoir un impact significatif et garantir les mêmes droits à tous les seniors de la Région Bruxelles-Capitale. Le bien-être des aînés ne doit pas être envisagé uniquement au niveau communal, mais bien au niveau régional si nous voulons que Bruxelles, là aussi, conserve sa qualité dentité unie. Un bref regard sur létat actuel des choses, toutes thématiques confondues nous éclaire sur le degré durgence à faire du commun et ce, en profitant des mêmes services en vertu des mêmes droits. Nous devons éviter que notre Région Bruxelles-Capitale soit marquée par de telles disparités si nous voulons quelle ait un sens. Dans cette optique :
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Réponse | Merci pour ces questions. Le fait que ces initiatives locales ne soient pas mise en œuvre par toutes les communes est en effet regrettable. Ceci étant dit, il revient à chaque commune de déterminer ses priorités, en application du principe de l’autonomie communale. Par ailleurs, d’éventuelles différences entre les projets locaux se justifient sans aucun doute par les disparités qui marquent les communes et leurs quartiers. Dans le cadre des projets portés par la COCOM en matière d’accompagnement des aînés – comme les trois projets « autonomie des aînés » par exemple – nous veillons justement à tenir compte des particularités des quartiers visés par les projets. Plutôt qu’une approche homogène, nous défendons une adaptation fine des initiatives à leur contexte. Enfin, chacun des Contrats Locaux Social Santé lancés et en cours de lancement repose sur un diagnostic fin du contexte dans lequel il s’inscrit. S’il en ressort que des initiatives locales à destination des aînés pourraient être initiées ou que des projets locaux existants pourraient être soutenus dans ce cadre, cela est considéré. Cela permet donc de soutenir concrètement ces projets locaux via des financements de la COCOM. |