Question écrite concernant les mesures contre les violences entre partenaires.
- de
- Bianca Debaets
- à
- Rudi Vervoort, Ministre-Président du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, chargé du Développement territorial et de la Rénovation urbaine, du Tourisme, de la Promotion de l'Image de Bruxelles et du Biculturel d'intérêt régional (question n°175)
| Date de réception: 13/11/2019 | Date de publication: 16/04/2020 | ||
| Législature: 19/24 | Session: 19/20 | Date de réponse: 10/04/2020 | |
| Date | Intitulé de l'acte | de | Référence | page |
| 13/03/2020 | Recevable | Bureau élargi du Parlement |
| Question | La violence conjugale est une des formes de violence la plus répandue dans le monde. La violence conjugale, qui peut prendre des formes diverses, entraîne de nombreuses souffrances physiques et émotionnelles, affectant la victime mais aussi les enfants. Selon une étude réalisée par l’Institut (2010) Les expériences des femmes et des hommes en matière de violence psychologique, physique et sexuelle1 une femme sur sept a été confrontée à au moins un acte de violence commis par son ex-partenaire ou conjoint au cours de la période de référence de douze derniers mois. Dans la plupart des cas, cette violence semble avoir été commise par des hommes et la victime est une femme. En situation de crise, les victimes devraient pouvoir se rendre facilement et sans crainte auprès de la police, à l'hôpital ou dans un refuge. Pourtant, il arrive encore souvent que la violence ne soit pas signalée à la police ou aux services d'urgence, parce qu'il s'agit d'un sujet tabou. C'est pourquoi, il est important que la Région bruxelloise intensifie la lutte contre la violence entre partenaires et vienne à bout de la stigmatisation. Le précédent gouvernement bruxellois a déjà pris certaines mesures à cet effet. Mes questions sont les suivantes : Pouvez-vous me fournir les chiffres les plus récents sur la violence entre partenaires en Région de Bruxelles-Capitale? Combien de plaintes ou signalements ont-ils été enregistrés par les zones de police ? Avez-vous consulté le BPS afin de mieux appréhender cette problématique ? Quelles mesures prenez-vous pour sensibiliser la police à cette problématique? Avez-vous pris des mesures pour que la violence conjugale soit considérée comme prioritaire dans les autres zones de police, comme cela s'est fait dans la zone de police Midi? Quels sont les moyens alloués dans votre compétence pour lever le tabou qui entoure sur cette problématique? Pouvez-vous donner un aperçu des mesures prises par la Région pour enrayer le problème? Travaillez-vous avec des associations pour pouvoir accompagner plus efficacement ces victimes ? Par exemple, soutiendrez-vous les formations à l'attention des personnes de référence sur le lieu de travail? Collaborez-vous avec des associations afin que les victimes puissent mieux être accompagnées? Pouvez-vous donner un aperçu des mesures prises par la Région pour enrayer le problème ? Avez-vous consulté vos collègues fédéraux et régionaux en vue de l' élaboration d'un plan d'action à cet effet? 1 https://igvm-iefh.belgium.be/fr/publications/ervaringen_van_vrouwen_en_mannen_met_psychologisch_fysiek_en_seksueel_geweld |
| Réponse | Je vous remercie pour votre question concernant les mesures contre les violences entre partenaires. Cela étant, pour plus de précisions, je laisse le soin à Madame la Secrétaire d’Etat Nawal Ben Hamou, en charge de l’Egalité des Chances, de répondre à cette question. En effet, cette matière dépend essentiellement de ses compétences. |