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Question écrite concernant le suivi du vandalisme sur les engins de micromobilité partagée.

de
Aurélie Czekalski
à
Elke Van den Brandt, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, chargée de la Mobilité, des Travaux publics et de la Sécurité routière (question n°418)

 
Date de réception: 03/06/2020 Date de publication: 13/07/2020
Législature: 19/24 Session: 19/20 Date de réponse: 10/07/2020
 
Date Intitulé de l'acte de Référence page
15/06/2020 Recevable p.m.
 
Question    Je me permets de revenir vers vous au sujet du vandalisme sur les engins de micromobilité partagée. Dans votre réponse du 1er octobre 2019 à ma question à ce sujet, vous annonciez être sur le point de lancer un projet pilote pour la création d’un tableau de bord agrégeant les données transmises en temps réel par les opérateurs de micromobilité partagée : trottinettes, vélos et scooters.

Vous annonciez aussi qu’une réunion était prévue le 17 octobre 2019 avec les communes, les opérateurs d'engins partagés et les zones de police, et que d’autres réunions suivraient. Ces réunions sont l'occasion d'aborder des sujets très variés : zones et modalités de stationnement des engins, zones d'interdiction, vandalisme, communes non desservies... Il est important de permettre aux opérateurs et aux communes d'échanger leurs arguments, afin de chercher ensemble des solutions.

Je me pose les questions suivantes :

- Depuis cette annonce où en est le projet pilote pour la création d’un tableau de bord agrégeant les données transmises en temps réel par les opérateurs de micromobilité partagée ?

- Quels sont les résultats et les avancées suite aux réunions entre les communes, les opérateurs d'engins partagés et les zones de police ?

o Quelles mesures ont été prises depuis ces réunions ?
o Quelles solutions ont été apportées au vandalisme de ces engins ?

- Depuis nos échanges d’octobre 2019, le vandalisme est-il en recrudescence ?

o Si oui, pourquoi ?
 
 
Réponse    Le projet pilote de tableau de bord agrégeant les données de cyclopartage est en cours depuis le mois d’octobre 2019 et a récemment été prolongé pour une période de 12 mois supplémentaires. Les données de la plupart des acteurs du cyclopartage (5 sur 7) sont désormais intégrées dans la plateforme et les deux derniers sont sur le point de l’être. Nous analysons la faisabilité d’intégrer les données des autres acteurs de la mobilité partagée (cyclopartage en station, autopartage).

Les mesures prises depuis la réunion d’octobre 2019 sont :

- Intégration des données d’opérateurs dans le tableau de bord ;
- Intégration récente des données géolocalisées des verrouillages / déverrouillages du principal opérateur de cyclopartage à Bruxelles ;
- Exploitation des données géolocalisées des verrouillages / déverrouillages pour la conception d’une dizaine de drop off zones en partenariat avec la STIB et la SNCB à proximité de pôles de mobilité convenus (réalisation juin/juillet 2020) ;
- Mandat de 12 agents du Service Exploitation et Transport de Bruxelles Mobilité pour le contrôle des services de cyclopartage ;
- Mise en place d’une procédure plus efficace pour le traitement des plaintes relatives au stationnement gênant des véhicules de cyclopartage ;

- Rapprochement entre les opérateurs et les services de police pour plus d’efficacité ;
- Les opérateurs les plus impactés par le vandalisme ont adapté la conception de certains de leurs véhicules. Les véhicules sont dans l’ensemble plus robustes.

Le vandalisme est en baisse depuis octobre 2019. La période de confinement et la diminution de la taille de la flotte globale des véhicules de cyclopartage expliquent probablement en partie ce phénomène. Il y a lieu de suivre l’évolution du vandalisme sur ce type de véhicules.

Les réunions du groupe de travail mobilité partagée (dont la deuxième aura lieu le 30 juin prochain) seront l’opportunité pour les opérateurs de nous informer sur le sujet.