Logo Parlement Buxellois

Question écrite concernant l'aide de la Région de Bruxelles-Capitale au Liban.

de
Véronique Lefrancq
à
Pascal Smet, Secrétaire d'État à la Région de Bruxelles-Capitale, chargé de l'Urbanisme et du Patrimoine, des Relations européennes et internationales, du Commerce extérieur et de la Lutte contre l'Incendie et l'Aide médicale urgente (question n°221)

 
Date de réception: 12/08/2020 Date de publication: 19/10/2020
Législature: 19/24 Session: 19/20 Date de réponse: 16/09/2020
 
Date Intitulé de l'acte de Référence page
13/08/2020 Recevable p.m.
 
Question    Mardi 4 août vers 18h, deux explosions provenant du port ravageaient la ville de Beyrouth, au Liban. Les conséquences ont été dramatiques : des centaines de morts, des milliers de blessés et des centaines de milliers de personnes sans domicile.

Rapidement, la communauté internationale s’était mobilisée pour débloquer une première aide internationale à hauteur de 250 millions d'euros.

En parallèle, dans la presse du mardi 11 août, Madame la députée bruxelloise Bianca Debaets s’est exprimée pour appeler l’exécutif bruxellois à débloquer des fonds pour une aide d’urgence au regard de la situation actuelle catastrophique de Beyrouth et à contribuer à l’aide internationale, notamment via des organismes humanitaires reconnus.

C’est dans cette optique que je souhaite vous poser les questions suivantes :

· Est-ce qu’une aide d’urgence a été dégagée de la part du Gouvernement bruxellois ? Si oui, pouvez-vous préciser les montants, leurs destinataires, les raisons du choix du ou des destinataires ? Si non, est-ce qu’une aide d’urgence est prévue à l’avenir de la part de la Région de Bruxelles-Capitale pour le Liban ? A contrario, pouvez-vous expliciter les raisons de cette éventuelle absence d’aide de la Région bruxelloise au Liban ?
 
 
Réponse    L’administration a effectivement reçu des demandes pour de l’aide humanitaire au Liban de 3 ONG.

La Belgique, au niveau fédéral, a d’ailleurs contribué de manière importante au soutien humanitaire pour Beyrouth.

En ce qui concerne la Région bruxelloise, la limitation des moyens imposée par la crise actuelle nous impose de limiter les projets d’aide et de soutien.
Les différentes sous-utilisations, habituellement utilisées pour apporter une aide humanitaire, ont été consacrées pour le financement des mesures urgentes et du plan de relance, ainsi que pour apporter un soutien à 3 de nos régions partenaires, Kinshasa, Rabat et Chennai, dans le contexte de la crise sanitaire.

C’est pourquoi, à mon grand regret, nous n’avons pas la possibilité de répondre favorablement aux demandes qui ont été adressées à l’administration.