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Question écrite concernant les déchets hospitaliers des maisons de repos et de soins et des maisons de repos durant la période de la pandémie de COVID-19.

de
Aurélie Czekalski
à
Alain Maron, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative (question n°504)

 
Date de réception: 09/09/2020 Date de publication: 16/12/2020
Législature: 19/24 Session: 19/20 Date de réponse: 21/10/2020
 
Date Intitulé de l'acte de Référence page
02/10/2020 Recevable p.m.
 
Question    Tous les matériaux et produits médicaux entrés en contact avec une personne atteinte d’une maladie infectieuse doivent être spécialement traités afin d’éviter que des agents pathogènes échappent à la filière et ne contaminent d’autres personnes.

Mais que sont devenus les équipements de protection individuelle tels que les masques, gants, vêtements de protection issus des structures de soins…

Permettez-moi de vous poser les questions suivantes:

- Que sont devenus les déchets hospitaliers, des maisons de repos et des maisons de repos et de soins durant la période de la pandémie de COVID-19 ?

- Que sont devenus et comment ont-été traités les déchets et les vêtements de protection du SIAMU ?

- Combien de tonnes de déchets hospitaliers, des maisons de repos et des maisons de repos et de soins durant la période de la pandémie de COVID-19 ont été incinérées ?

- De quel ordre est l’augmentation du nombre de déchets provenant des hôpitaux, des maisons de repos et des maisons de repos et de soins durant la période de la pandémie de Covid-19 ?

- Selon quelle procédure ces déchets ont-ils été traités dans les hôpitaux, dans les maisons de repos et dans les maisons de repos et de soins ?

- Où sont détruits ces déchets?
 
 
Réponse    1/

Ces déchets ont été traités comme il se doit, dans des installations dûment autorisées pour ce type de traitement.

Un protocole de classification de tous les déchets de soins générés par la crise COVID-19 a été approuvé par les trois Régions sur base d’un avis formulé par le professeur M. Van Ranst.

Tous ces déchets ont été incinérés.


2/

Il est difficile de fournir une réponse exacte à cette question vu que ces déchets étaient classifiés comme déchets spéciaux de soins de santé au même titre que les autres déchets spéciaux hospitaliers mais sans étiquetage particulier. Les installations de traitement n’ont donc pas tenu de comptabilité séparée pour ces types de déchets.

Durant les mois de mars à mai, on a enregistré dans ces installations une augmentation de l’ordre de 20% des quantités traitées, et l’augmentation s’est surtout fait sentir au niveau des volumes vu la faible densité des déchets.

Il faut aussi tenir compte du fait que durant la crise COVID-19, les salles d’opérations ont beaucoup moins fonctionné, de même que plusieurs services de soins. De ce fait, l’augmentation des quantités de déchets infectieux (spéciaux) générés par la crise COVID-19 a été potentiellement partiellement compensée par la diminution de la production ‘classique’ de ce type de déchets due à ces fermetures et réductions d’autres activités.  

  
3/

Selon les procédures en vigueur dans ces institutions, adaptées le cas échéant comme expliqué plus haut, sur base de l’avis des virologues pour distinguer les déchets spéciaux (infectieux) des non-spéciaux (non infectieux) pour les déchets de soins de santé infectieux.


4/

Il y a deux installations agréées pour le traitement de ce type de déchets : Medipower (Indaver Anvers) et Thumaide (dans le Hainaut).

Durant la crise Covid, les deux installations ont tourné à plein régime.

Thumaide a formé des opérateurs supplémentaires, a travaillé avec un shift additionnel et a toujours pu suivre.

Medipower a craint de ne pouvoir traiter au rythme voulu. Le gouvernement flamand a alors loué un entrepôt frigorifique pour servir de tampon, mais il n’a finalement été que peu utilisé.