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Question écrite concernant l'empreinte carbone des "trambus".

de
Jonathan de Patoul
à
Elke Van den Brandt, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, chargée de la Mobilité, des Travaux publics et de la Sécurité routière (question n°968)

 
Date de réception: 24/06/2021 Date de publication: 21/09/2021
Législature: 19/24 Session: 20/21 Date de réponse: 16/09/2021
 
Date Intitulé de l'acte de Référence page
13/07/2021 Recevable p.m.
 
Question   

 

Au vu du développement de trambus qui s’opère en Belgique et en Région bruxelloise. Plusieurs questions en commission ont déjà permis de cerner davantage ce nouveau mode de transport.

Cependant,, je me questionne quant à l’empreinte carbone, principalement en comparaison avec un tram et un bus traditionnel. Selon certaines études, l’empreinte carbone des tramways serait 30% à 50% plus faible que celle des bus à haut niveau de service comme les trambus.  

Madame La Ministre, confirmez-vous ces informations sur les empreintes carbone des trambus en rapport avec le tramway ? Des études comparatives sur l’empreinte carbone (de la construction à l’exploitation en passant par la maintenance) de ce type de transport trambus existent-elles ? Pouvez-vous me communiquer leurs références ? 

Le modèle hybride des trambus permet-il de compenser suffisamment son empreinte carbone pour être compétitif avec les faibles émissions des trams ?

 


 


 


 


 


 

 

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Réponse    À capacité de transport équivalente, la consommation d’un tram est plus faible que celle d’un bus, même électrique. C’est lié à la moindre résistance au frottement (rail plutôt que pneu) et au fait que l’électricité est délivrée en continu plutôt que stockée dans des batteries embarquées à bord des bus.
Il ressort d’une étude réalisée en 2016 par Carbone 4 pour la FNAUT (Fédération nationale des Associations d’Usagers des Transports en France) que, sur 30 ans, le bilan environnemental est à l’avantage du tram.
Actuellement, la STIB a fait le choix de continuer à investir dans des trams et des bus articulés plutôt que bi-articulés, étant donné les différents obstacles liés à l’exploitation de ces derniers : allongement des terminus, difficultés lors des déviations, etc. La STIB entend également continuer l’électrification de sa flotte de bus au cours des prochaines années afin de limiter au maximum son empreinte carbone. Il va sans dire que la STIB veillera à en analyser les impacts écologiques si elle devait à l’avenir décider d’investir dans des bus bi-articulés.