Cependant, ces squats vont souvent de pair avec des risques pour la sécurité. Souvent, les habitations inoccupées en question ne sont pas (ou plus) aménagées en conformité avec la réglementation (ou elles ne sont pas adaptées de manière réglementaire aux besoins des squatters), de sorte que des incidents tels que des incendies ne sont pas à exclure. Ainsi, début août, une villa inoccupée a brûlé à Forest, tandis que moins de deux semaines plus tard, une maison bel-étage connaissait le même sort à Saint-Gilles. Aucun de ces deux incendies n’a heureusement fait de victimes, mais les dégâts matériels ont été considérables.

C'est pourquoi je voudrais vous poser les questions suivantes :

• Disposez-vous de chiffres pouvant indiquer le nombre d'incendies ayant eu lieu dans des bâtiments inoccupés (et/ou squattés) jusqu'à présent en 2021 ? Quels dégâts (tant humains que matériels) ont-ils causés ? Combien d'incidents similaires ont-ils eu lieu ces dernières années et comment analysez-vous cette évolution ?

• Quelles mesures prenez-vous afin d’améliorer et de garantir la sécurité incendie dans les habitations squattées ? Avez-vous déjà décidé d'envoyer systématiquement les services d’incendie lorsqu'il est confirmé qu'une habitation déterminée est squattée, afin qu'ils puissent contrôler que tous les risques de sécurité sont bien pris en compte ? Vous êtes-vous déjà concertée avec les différents collectifs de squatters et autres organisations qui s’occupent des squatters afin qu'ils puissent également sensibiliser les squatters en question ?