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Question écrite concernant l’utilisation d’un bateau électrique pour nettoyer le canal

de
Aurélie Czekalski
à
Alain Maron, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative (question n°1153)

 
Date de réception: 20/06/2022 Date de publication: 05/08/2022
Législature: 19/24 Session: 21/22 Date de réponse: 14/07/2022
 
Date Intitulé de l'acte de Référence page
22/06/2022 Recevable Bureau élargi du Parlement
 
Question    Le Port de Bruxelles s’est récemment doté d’un bateau électrique pour nettoyer le canal.

Au total, le Port dispose de 3 bateaux pour assurer le nettoyage du canal.

Le bateau électrique s’ajoute aux 2 bateaux existant à savoir « Le Castor » et « le Botia », actifs respectivement depuis 2006 et 2019.

Le Botia est une acquisition assez récente du Port de Bruxelles.

A la tête de 3 bateaux nettoyeurs, le Port doit-il maintenir les deux bateaux actuellement en service ou peuvent-ils être remplacés par le bateau électrique?
On aimerait avoir quelques précisions sur le rôle que doivent remplir ces 3 bateaux nettoyeurs ou s’il n’est pas préférable de simplifier la flotte vu la tâche assignée à un bateau nettoyeur sur la surface du canal.

Il serait intéressant de connaître quelle est la grandeur maximale des pièces qui peuvent être retirées du canal par le bateau électrique et le poids maximum des pièces extraites du canal ?

En résumé, Monsieur le Ministre voudra-t-il apporter les précisions suivantes :

  • Le Port compte-t-il conserver 3 bateaux pour nettoyer le canal ?

  • La nouvelle acquisition ne peut-elle suffire ?

  • Les bateaux « Le Castor » et « le Botia » sont -ils amortis sur le plan financier ?

  • Le nouveau bateau électrique dispose-t-il d’une capacité d’enlever des pièces plus encombrantes que les deux anciens bateaux ?

 
 
Réponse    1)
Oui, l’intention du Port est bien de conserver ses 3 bateaux.
L’acquisition d’un nouveau bateau nettoyeur cadre dans un projet plus vaste qui vise l’installation d’un pôle définitif d’entretien au sud de la Région bruxelloise, à Anderlecht en l’occurrence. Un des bateaux, sans doute le Castor, y sera stationné en permanence, ce qui évitera de devoir traverser la ville depuis l’Avant-Port, où sont actuellement amarrés les bateaux, pour parcourir les 12 km de voie d’eau et franchir 2 écluses afin de rejoindre et de nettoyer les bassins sud. C’est donc un gain de temps important qui sera réalisé. Les deux autres bateaux resteront dans le nord de la capitale où les bassins sont bien plus larges et où les besoins en entretien sont donc plus importants. Le Damona, d’une capacité de collecte de 2,8 m
3, couvrira les grands bassins, tandis que le Botia, plus petit, sera utilisé dans les endroits auxquels le Damona n’a pas accès.

2)

Les trois bateaux actuellement en service au Port suffisent pour assurer un entretien correct de la voie d’eau et l’achat d’une nouveau bateau ne se justifie pas.
D’autres actions citoyennes sont par ailleurs mises en place pour collaborer avec le Port à l’entretien du canal, comme par exemple l’asbl Canal It Up qui organise des sorties en kayaks pour récolter les déchets plastiques qui flottent à la surface de l’eau.

3)
L’amortissement se faisant sur une période de 10 ans, le Castor datant de 2006, est déjà amorti. Le Botia le sera en 2029.

4)
Le Castor et le Damona (le nouveau bateau) ont respectivement une longueur de 7,5 m et 8 m. Ils peuvent donc ramasser et transporter des pièces assez conséquentes, dans les limites des capacités physiques de l’équipage. Si la pièce est trop lourde ou vraiment trop encombrante, elle est amenée le long d’un quai ou d’une berge et y est fixée pour que le camion du port puisse la sortir de l’eau au moyen de sa grue.