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Question écrite concernant le marquage des arbres référencés en Région Bruxelles-Capitale

de
Julien Uyttendaele
à
Alain Maron, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative (question n°1194)

 
Date de réception: 25/08/2022 Date de publication: 08/11/2022
Législature: 19/24 Session: 21/22 Date de réponse: 05/10/2022
 
Date Intitulé de l'acte de Référence page
12/09/2022 Recevable
 
Question   

 

De nombreuses villes telles que Paris, Metz, ou des parcs tels que ceux de l’Ontario, ont rédigé et mis en application une charte de l’arbre ou des règlements qui interdisent de planter des clous dans les arbres.

Or, de nombreux arbres en Région Bruxelloise sont référencés en utilisant une plaque fixée à l’aide d’un clou planté dans le tronc. C’est notamment le cas d’une série d’arbres remarquables situés le long de l’Avenue Franklin Roosevelt.

 

À ce sujet, Monsieur le Ministre, voici mes questions :

 

  • Quelle est la raison de l’utilisation de ce procédé ? D’autres méthodes sont-elles utilisées ou envisagées ?

  • Des études ont-elles été menées sur ce procédé et ses conséquences éventuelles ?

  • La région compte-t-elle se doter d’une charte de l’arbre dans laquelle les méthodes de marquages seront précisées ?

 

 

 

 

 
 
Réponse    1.

Bruxelles Environnement (BE) gère plus de 100 parcs régionaux comportant près de 50.000 arbres. Ceux-ci sont suivis sur une base quinquennale par un bureau d’expertise spécialisé en diagnostics phytosanitaires. Ce bureau d’expertise alimente et met continuellement à jour une base de données phytosanitaires permettant de suivre de près l’état des arbres gérés par BE et d’intervenir lorsque nécessaire.

BE utilise un dispositif de marquage basé sur l’usage de plaquettes d’identification à chiffres en PVC. Chaque plaquette (une par arbre) est fixée au tronc à l’aide d’un clou en acier inoxydable de 8 cm de longueur, le long duquel la plaquette coulisse au fur et à mesure de l’accroissement de l’arbre. Ce dispositif est peu impactant pour l’arbre et présente une longue durée de vie. Spécialement adapté pour le suivi des arbres en milieu urbain, il est d’utilisation courante dans le secteur du suivi sanitaire des arbres de ville.

Si les technologies GPS s’améliorent d’année en année, elles ne permettent toujours pas aujourd’hui d’identifier avec exactitude un arbre lorsque celui-ci se retrouve en massif arboré, ce qui est régulièrement le cas dans les parcs bruxellois.

BE reste vigilant à l’émergence de dispositifs d’identification efficaces pouvant remplacer à terme l’utilisation de clous.
2.
BE n’a pas connaissance d’études démontrant le caractère néfaste de l’usage de clou sur les arbres. Il ne faut néanmoins pas encourager cette pratique auprès du grand public, et réserver son usage aux professionnels du suivi sanitaire des arbres.


Pour information, les arbres sont à de nombreuses reprises agressés par des agents externes, tels que gel, vent, soleil, insectes, champignons, bactéries, … et l’homme. Ils ont notamment développé au cours de leur évolution des dispositifs de compartimentation qui leur permettent dans la plupart des cas d’isoler leurs tissus sains des agressions extérieures pour empêcher leurs effets de se propager plus profondément dans l’arbre.
3.
Non