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Question écrite concernant l’abattage et la plantation d’arbres sur les voiries régionales

de
David Weytsman
à
Elke Van den Brandt, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, chargée de la Mobilité, des Travaux publics et de la Sécurité routière (question n°1352)

 
Date de réception: 13/07/2022 Date de publication: 08/11/2022
Législature: 19/24 Session: 22/23 Date de réponse: 25/10/2022
 
Date Intitulé de l'acte de Référence page
21/09/2022 Recevable
 
Question   

Fin 2020, vous m’exposiez que la Région disposait de 32.000 arbres sur les voiries régionales. Par ailleurs, la Région est amenée à couper des arbres pour pouvoir assurer une mobilité fluide pour ses transports en commun, mais également pour rendre des arrêts accessibles aux PMR. Au total, 421 arbres ont été abattus entre 2014 et 2018 à cet effet.

Voici mes questions :

  1. Combien d’arbres sont aujourd’hui installés sur les voiries régionales ? Pourriez-vous nous faire part de l’évolution pour les années 2018, 2019, 2020 et 2021 ?

  2. Quels sont vos projets et votre stratégie de plantations d’arbres ? Que faites-vous pour accélérer la plantation ? Travaillez-vous sur les permis ?

  3. Pourriez-vous nous transmettre le nombre d’arbres abattus en Région bruxelloise, pour assurer une meilleure mobilité des transports en commun, ou rendre accessible des arrêts en 2019, 2020 et 2021 ? Considérez-vous cette évolution comme encourageante ?

 

 

 

 

 
 
Réponse    Au 30/09/2018, il y avait 27789 arbres inventoriés le long des voiries gérées par Bruxelles Mobilité, dont 419 aux abords des autoroutes
En 2020, il y a avait +/- 32000 arbres inventoriés le long des voiries gérées par Bruxelles Mobilité, dont une partie aux abords des autoroutes (l’inventaire de ces derniers était alors en cours)
Au 30/09/2022, il y avait +/- 36500 arbres inventoriés le long des voiries gérées par Bruxelles Mobilité, dont 3599 arbres de plus de 60 cm de circonférence aux abords des autoroutes (les nombreux arbres plus petits n’ont pas été individuellement répertoriés) ;

Bruxelles Mobilité travaille actuellement sur une stratégie de végétalisation des voiries, comprenant une augmentation de la canopée des arbres.
En ce sens, chaque voirie ou section de voirie fera l’objet:
- d’une mesure de la surface actuelle de sa canopée ;
- d’une évaluation de cette surface à l’horizon 2060 à politique inchangée, c’est-à-dire par la seule croissance des arbres existants ;
- de l’établissement d’une surface à atteindre à l’horizon 2060, à l’aide de la plantation de nouveaux arbres, mais aussi par un surplus de croissance des arbres existants, atteignable via l’amélioration de leurs conditions de croissance (déminéralisation de leurs abords).
Ces dernières années et dans les années à venir, entre 1000 et 2000 arbres sont plantés chaque année.
Il s’agit essentiellement :
- de remplacement d’arbres morts ou dépérissants ;
- du regarnissage des vides existants dans les alignements arborés, là où un jeune arbre a de bonne chances de se développer favorablement. Néanmoins, ces emplacements s’amenuisent.
- de petits espaces végétalisés ;
- dans le cadre de grands projets, de l’augmentation de la quantité d’arbres existants (av. du Parc, bd Reyers, rue de Neerstale, av. de Vilvorde…)


Par ailleurs, le choix des essences à planter tiendra compte :
- des contraintes des espaces de mobilité que sont les voiries,
- mais aussi de la résilience des végétaux face aux changements climatiques à l’horizon 2050-2100. En ce sens, Bruxelles Mobilité plantera des mélanges d’essences indigènes et de climat méditerranéen. Les plantations monospécifiques sur de grands tronçons ne seront dès lors plus entrepris.

Enfin, la plantation d’arbres, de même que l’aménagement de petits espaces végétalisés ne sont pas soumis à permis d’urbanisme par le corpus législatif urbanistique (art. 98 §1 du CoBAT et arrêté du Gouvernement du 13/11/2008 dit de « minime importance »).
A contrario, dans le respect de la législation, Bruxelles Mobilité prépare les demandes de permis d’urbanisme nécessaires aux grands projets d’aménagement de voirie, comprenant entre autres la modification de la végétation.

En 2019, la STIB a reçu un permis d’urbanisme pour le réaménagement du carrefour de la Chasse et de ses abords (avenue Pirmez-avenue de la Chasse). Un arbre a été abattu dans la nouvelle zone d’arrêt. A l’issue du chantier, trois nouveaux arbres doivent y être plantés. Par ailleurs, dans le cadre du réaménagement du square Marie-José, aucun arbre n’a dû y être abattu mais, au contraire, plusieurs arbres et plantations sont prévus.
En ce qui concerne les travaux de mise en accessibilité et Avanti réalisés par la STIB pour les chantiers exécutés en 2021, 36 arbres ont été abattus (dont 21 fin octobre 2020), 36 ont été replantés et 4 restent à planter. Cela représente un bilan positif de 4 arbres.
L’année 2022 n’étant pas encore terminée, la STIB ne fournit pas de données pour une année incomplète.