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Question écrite concernant l'abattage d'arbres lors d'interventions du service d'incendie bruxellois

de
Lotte Stoops
à
Pascal Smet, Secrétaire d'État à la Région de Bruxelles-Capitale, chargé de l'Urbanisme et du Patrimoine, des Relations européennes et internationales, du Commerce extérieur et de la Lutte contre l'Incendie et l'Aide médicale urgente (question n°755)

 
Date de réception: 28/11/2022 Date de publication: 04/01/2023
Législature: 19/24 Session: 22/23 Date de réponse: 22/12/2022
 
Date Intitulé de l'acte de Référence page
30/11/2022 Recevable
 
Question   

Pendant la semaine de l'arbre, la Ville de Bruxelles a souligné l'importance de l'arbre.

Cette même semaine, il était donc étonnant de voir les pompiers abattre l'un des nouveaux arbres de haute tige plantés autour de la place De Brouckère.

Un homme avait grimpé sur une grue. "Les pompiers ont utilisé une grande échelle pour déloger l'homme et ont également déployé le matelas de saut. Pour pouvoir atteindre le lieu de l'incident, il a fallu abattre un petit arbre, selon les pompiers", peut-on lire dans BRUZZ. Ces mots (“il a fallu abattre un petit arbre”) m’ont choquée, et avec moi bon nombre de Bruxellois.

On constate encore trop souvent qu'il est plus rapide d'abattre un arbre que de démonter ou de déplacer un lampadaire. Alors que les arbres ont une importance inouïe dans notre contexte urbain et qu’il est impossible de les "reconstruire" rapidement.

Nous sommes incroyablement reconnaissants à nos pompiers pour leur engagement envers leurs semblables et il n’est pas rare qu’ils sauvent également des animaux infortunés de situations difficiles. Ils doivent souvent prendre des décisions très rapides liées à la vie ou à la mort. C'est pourquoi il est important que, dans le cadre de leur formation, les pompiers apprennent l'importance de prendre soin de l'environnement afin qu’en intervention, ils puissent rapidement prendre de bonnes décisions, éventuellement alternatives, qui ne compromettent pas la rapidité et la sécurité de leur intervention.

Mes questions pour vous :

* Dans quelle mesure les soins phytosanitaires font-ils partie du programme de formation de nos pompiers ?
* Que pouvez-vous faire dans le cadre de vos compétences pour faire en sorte que, même en situation d'urgence, on essaie de préserver les arbres et autres plantations ?

 
 
Réponse    En ce qui concerne l’abattage d’arbres : la formation prévoit un aspect technique ainsi qu’un aspect de sensibilisation.

En dehors de la situation mentionnée dans la question, nous n'avons pas connaissance de situations (en dehors des périodes de tempêtes) où les pompiers ont dû abattre un arbre pour mener à bien une intervention en 2022.