Question
| Pendant la semaine de l'arbre, la Ville de Bruxelles a souligné l'importance de l'arbre.
Cette même semaine, il était donc étonnant de voir les pompiers abattre l'un des nouveaux arbres de haute tige plantés autour de la place De Brouckère.
Un homme avait grimpé sur une grue. "Les pompiers ont utilisé une grande échelle pour déloger l'homme et ont également déployé le matelas de saut. Pour pouvoir atteindre le lieu de l'incident, il a fallu abattre un petit arbre, selon les pompiers", peut-on lire dans BRUZZ. Ces mots (“il a fallu abattre un petit arbre”) m’ont choquée, et avec moi bon nombre de Bruxellois.
On constate encore trop souvent qu'il est plus rapide d'abattre un arbre que de démonter ou de déplacer un lampadaire. Alors que les arbres ont une importance inouïe dans notre contexte urbain et qu’il est impossible de les "reconstruire" rapidement.
Nous sommes incroyablement reconnaissants à nos pompiers pour leur engagement envers leurs semblables et il n’est pas rare qu’ils sauvent également des animaux infortunés de situations difficiles. Ils doivent souvent prendre des décisions très rapides liées à la vie ou à la mort. C'est pourquoi il est important que, dans le cadre de leur formation, les pompiers apprennent l'importance de prendre soin de l'environnement afin qu’en intervention, ils puissent rapidement prendre de bonnes décisions, éventuellement alternatives, qui ne compromettent pas la rapidité et la sécurité de leur intervention.
Mes questions pour vous :
* Dans quelle mesure les soins phytosanitaires font-ils partie du programme de formation de nos pompiers ?
* Que pouvez-vous faire dans le cadre de vos compétences pour faire en sorte que, même en situation d'urgence, on essaie de préserver les arbres et autres plantations ?
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