Question écrite concernant les emplacements et la propreté des arrêts de la STIB
- de
- Françoise Schepmans
- à
- Elke Van den Brandt, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, chargée de la Mobilité, des Travaux publics et de la Sécurité routière (question n°1518)
Date de réception: 05/02/2023 | Date de publication: 20/03/2023 | ||
Législature: 19/24 | Session: 22/23 | Date de réponse: 15/03/2023 |
Date | Intitulé de l'acte | de | Référence | page |
08/02/2023 | Recevable |
Question | Selon le site internet de la STIB, il existe 2.190 arrêts répartis sur l'ensemble de la Région de Bruxelles-Capitale et sa périphérie. Tous ne disposent pas dabris et lorsquil y en a, certains sont sales, mal adaptés aux besoins ou exposés au vent.
Dès lors, voici mes questions :
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Réponse | L’emplacement des arrêts est déterminé de façon à couvrir le plus largement de territoire, desservir au plus près les principaux lieux d’intérêt (écoles, hôpitaux, places) et faciliter les échanges entre lignes (par exemple, à proximité des accès des gares et stations). La STIB veille en outre à ce que la distance entre les arrêts soit raisonnable, la moyenne étant d’environ 400 mètres. D’autres contraintes locales sont prises en compte, telles que : – La sécurité (carrefours, passages pour piétons, visibilité) – La congestion (éviter de placer un arrêt juste avant un carrefour à feux, surtout s’il y a des remontées de file) – La possibilité de créer un quai en ligne droite d’une longueur suffisante – La possibilité de placer un abri ainsi que les différents équipements (poubelle, ligne guide, automate de vente) – Dans certains cas, la possibilité de disposer d’un abri « naturel », par exemple si l’arrêt se situe à proximité d’un endroit couvert (c’est le cas rue du Gentilhomme vers le centre ou rue Montagne aux Herbes Potagères, il n’y a pas d’abri, mais les voyageurs peuvent se réfugier sous les arches des bâtiments à proximité) – Les accès des propriétés carrossables riveraines – La gêne pour les riverains ou pour le cheminement piéton. Les localisations proposées par la STIB sont toujours concertées avec le gestionnaire de voirie et avec les responsables communaux. En 2022, 1.497 arrêts disposaient d’un abri. Ces données sont reprises dans la partie « statistiques » du rapport annuel de la STIB consultable sur le site Internet www.stib.brussels. La STIB est uniquement compétente pour le placement d’abris dans les communes qui lui en ont transféré la gestion. La pose d’abris se fait en fonction de la fréquentation des arrêts, mais aussi de contraintes diverses : espace disponible, présence d’un abri « naturel »… La STIB fait toutefois preuve de créativité pour assurer le confort de ses voyageurs. Ainsi, certains abris sont placés dos à la voirie de manière à gagner de l’espace : https://stibstories.be/2020/02/19/abribus-stib/. Lors de chantiers, l’emplacement des arrêts provisoires se situe le plus près possible des arrêts normaux, afin de minimiser la pénibilité pour les voyageurs. La STIB tient également compte de contraintes techniques pour les arrêts provisoires et se concerte avec les pouvoirs locaux, en particulier les services de police, s’il faut organiser une interdiction de stationnement à un endroit. La propreté aux arrêts de surface est du ressort du gestionnaire de voirie. La STIB n’a pas reçu de retour au cours des dernières années au sujet de l’arrêt de bus Rogier. |