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Question écrite concernant des contrôles de vitesse

de
Marc-Jean Ghyssels
à
Elke Van den Brandt, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, chargée de la Mobilité, des Travaux publics et de la Sécurité routière (question n°1557)

 
Date de réception: 17/03/2023 Date de publication: 21/04/2023
Législature: 19/24 Session: 22/23 Date de réponse: 20/04/2023
 
Date Intitulé de l'acte de Référence page
21/03/2023 Recevable
 
Question    Je fais suite à la question de ma collègue Joëlle Maison du 17 janvier dernier concernant les contrôles de vitesse sur les voiries régionales et communales. Votre réponse était très complète mais je souhaiterais néanmoins obtenir un complément d’information sur un aspect spécifique :

 

  • les radars (fixes ou mobiles), une fois installés, sont-ils opérationnels en permanence (24h/24h et 365 jours par an) ?


 

 
 
Réponse    La Région achète le matériel et place les poteaux et ce sont les zones de police qui décident elles-mêmes de leur politique de contrôle des vitesses et du franchissement du feu dans sa phase rouge tant pour les radars fixes que pour les contrôles mobiles. Dans ce cadre, chaque acteur de la chaîne contrôle sanction a un rôle à jouer ; la bonne collaboration entre la Région, les zones de police et les communes est primordiale en vue d’atteindre l’objectif partagé de la vision zéro.

Pour les radars fixes, les zones de police utilisent donc le matériel mis à disposition par Bruxelles Mobilité, à savoir :
-85 poteaux Gatso,
-28 poteaux NK6,
-48 caméras Gatso contrôlant la vitesse et le franchissement du feu dans sa phase rouge,
-18 caméras NK7 contrôlant la vitesse.

Les zones de police organisent et gèrent les tournantes des caméras entre les poteaux correspondants. Les caméras ne “flashent” donc pas 24h/24. Toutefois, il est à noter qu’un poteau « vide » joue aussi un effet dissuasif pour les conducteurs.
Pour les contrôles mobiles traditionnels, ceux-ci s’étalent sur 1 à 3h consécutives en raison de l’obligation d’assurer la présence d’un agent, mais aussi en raison notamment de la dénonciation sur les réseaux sociaux de la présence d’un contrôle.
Il n’y a pas de contrôles mobiles journaliers étant donné que le personnel des cellules Trafic/Radar ont également d’autres tâches.