| Question
| Le 25 octobre 2022, en réponse à une question que ma collègue Joëlle Maison, vous déclariez en commission de la Mobilité que : “Les conclusions de l’étude des chiffres des hôpitaux sont bien évidemment frappantes. Elles mettent en lumière le sous-enregistrement non uniforme entre modes de déplacement et âge des victimes. L’exploitation de ces données devra être examinée dans le cadre du groupe de travail statistique où les trois Régions, le SPF Mobilité, la police, Statbel et l'Institut Vias sont représentés.”
Le 8 novembre dernier, je vous interrogeais sur la question de la collecte et le traitement des données issues des comptages de cyclistes et des cyclistes blessés graves. J’y mentionnais un rapport de VIAS qui souligne qu’il n’existe actuellement pas en Belgique de couplage entre les données policières et les données hospitalières. Sur cette question des comptage de cyclistes blessés graves, vous souligniez la difficulté apparente de réaliser ce couplage et la création d’un groupe de travail statistique pour ce faire : “La proposition de couplage de ces données ou toute autre proposition sera examinée dans le cadre du groupe de travail relatif aux statistiques, comprenant des représentants des trois administrations régionales, du SPF Mobilité, de la police, de Statbel et de l'Institut Vias.”
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Le groupe de travail statistique s’est-il réuni pour examiner la question de l’exploitation des données hospitalières, en plus de celles de la police ?
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Où en est la question du couplage des données hospitalières avec celles de la police ?
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| Réponse
| Le groupe de travail Statistique, comprenant des représentants des trois administrations régionales, du SPF Mobilité, de la police, de Statbel et de l'Institut Vias examine différents couplages avec les données d’accidents dont en effet le couplage avec les données hospitalières.
C’est une tâche assez compliquée, les informations en termes de localisations sont assez réduites. Ainsi, les données indiquent la Région dans laquelle a eu lieu la collision et des informations très limitées sur l’infrastructure routière. De plus ces champs ne sont pas complétés par des personnes familières des terminologies routières. Des informations très détaillées par exemple en cas de chute (trou, rail de tram…) ne sont pas disponibles.
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