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Question écrite concernant le nettoyage des tags et graffitis à la STIB

de
Latifa Aït Baala
à
Elke Van den Brandt, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, chargée de la Mobilité, des Travaux publics et de la Sécurité routière (question n°1707)

 
Date de réception: 30/08/2023 Date de publication: 16/10/2023
Législature: 19/24 Session: 22/23 Date de réponse: 12/10/2023
 
Date Intitulé de l'acte de Référence page
14/09/2023 Recevable Bureau élargi du Parlement
 
Question    Je souhaiterais en savoir davantage, au travers de cette question écrite, sur l’enlèvement des tags et graffitis à la STIB.
  • Lorsque le nettoyage d’un tag ou graffiti relève de la compétence de la STIB, quels produits sont utilisés par les agents ? Comment ces produits ont été choisis ?

  • A ce titre, quelles études ont été menées sur la nocivité de ces produits pour la santé des agents et les effets négatifs sur l’environnement ? Quels changements avez-vous éventuellement opérés pour donner suite aux résultats de ces analyses ?

  • Quel coût représente, en moyenne, le nettoyage d’un tag par la STIB ?

    • Pourriez-vous nous exposer les coûts totaux pour de telles opérations sur les années 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022, en ventilant par type de véhicule, station, arrêt en surface ou encore sur le mobilier du réseau ?

  • Pour ces mêmes années, quels sont les points noirs où la STIB est amenée à intervenir régulièrement ?

  • Quelles mesures le Gouvernement a-t-il prises pour résoudre les problèmes à ces mêmes points noirs ?
 
 
Réponse    Les produits utilisés par les équipes internes de la STIB pour enlever les tags des véhicules, de même que les produits utilisés par la société externe en charge de l’enlèvement des tags en station, sont des produits spécialisés pour l’enlèvement des graffitis, choisis en fonction de différents critères, notamment celui des supports sur lesquels ils doivent être utilisés.
Ces produits sont conformes au règlement européen portant sur la gestion responsable des produits chimiques.
Les fabricants de ces produits fournissent les fiches de données de sécurité (FDS), càd les formulaires contenant des données relatives aux propriétés d'une substance chimique, qui informent sur les risques et dangers et les moyens de les réduire.
Ces fiches sont analysées par le Service Interne pour la Protection et la Prévention au Travail (SIPPT) de la STIB, qui valide ensuite les produits, produits également approuvés par le médecin du travail.
Une fiche de santé et de sécurité est créée et mise à disposition du personnel de la STIB.
Le personnel – interne et externe - qui utilise ces produits suit les recommandations des fiches FDS et dispose d’équipements de protection individuels (masque, lunette, gant, salopette, etc.).
Le coût total de l’enlèvement des graffitis en 2018 était de 34.000 euros pour les bus, 38.000 euros pour les trams, 521.000 euros au métro et 568.000 euros en station.
Le coût total de l’enlèvement des graffitis en 2019 était de 7.000 euros pour les bus, 46.000 euros pour les trams, 321.000 euros au métro et 873.000 euros en station.
Le coût total de l’enlèvement des graffitis en 2020 était de 6.000 euros pour les bus, 60.000 euros pour les trams, 97.000 euros au métro et 979.000 euros en station.
Le coût total de l’enlèvement des graffitis en 2021 était de 3.000 euros pour les bus, 41.000 euros pour les trams, 235.000 euros au métro et 597.000 euros en station.
Le coût total de l’enlèvement des graffitis en 2022 était de 2.000 euros pour les bus, 86.000 euros pour les trams, 447.000 euros au métro et 215.000 euros en station.
La STIB n’est pas responsable de l’enlèvement des tags aux arrêts de surface, cela relève des gestionnaires des abris (JC Decaux ou ClearChannel).
Il n’est pas pertinent de donner le coût moyen de l’enlèvement d’un graffiti, car cela dépend de la superficie du tag, du matériel taggué, des heures de prestation, des produits utilisés, etc.
Depuis quelques années, la présence de graffitis se généralise dans l’ensemble des stations de la STIB, avec une concentration plus importante dans les stations du centre-ville.

La STIB a constaté que la mise en exploitation de nouvelles séries de véhicules sur le réseau suscite l’intérêt des graffeurs.

De manière générale, pour assurer la sécurité de son réseau et le respect de ses infrastructures, la STIB a mis en place les mesures suivantes : personnel en station, caméras de surveillance, collaboration avec la police ainsi qu’avec des associations de quartier (réalisation de fresques notamment).