Question écrite concernant le nettoyage des tags et graffitis à la STIB
- de
- Latifa Aït Baala
- à
- Elke Van den Brandt, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, chargée de la Mobilité, des Travaux publics et de la Sécurité routière (question n°1707)
Date de réception: 30/08/2023 | Date de publication: 16/10/2023 | ||
Législature: 19/24 | Session: 22/23 | Date de réponse: 12/10/2023 |
Date | Intitulé de l'acte | de | Référence | page |
14/09/2023 | Recevable | Bureau élargi du Parlement |
Question | Je souhaiterais en savoir davantage, au travers de cette question écrite, sur lenlèvement des tags et graffitis à la STIB.
|
Réponse | Les produits utilisés par les équipes internes de la STIB pour enlever les tags des véhicules, de même que les produits utilisés par la société externe en charge de l’enlèvement des tags en station, sont des produits spécialisés pour l’enlèvement des graffitis, choisis en fonction de différents critères, notamment celui des supports sur lesquels ils doivent être utilisés. Ces produits sont conformes au règlement européen portant sur la gestion responsable des produits chimiques. Les fabricants de ces produits fournissent les fiches de données de sécurité (FDS), càd les formulaires contenant des données relatives aux propriétés d'une substance chimique, qui informent sur les risques et dangers et les moyens de les réduire. Ces fiches sont analysées par le Service Interne pour la Protection et la Prévention au Travail (SIPPT) de la STIB, qui valide ensuite les produits, produits également approuvés par le médecin du travail. Une fiche de santé et de sécurité est créée et mise à disposition du personnel de la STIB. Le personnel – interne et externe - qui utilise ces produits suit les recommandations des fiches FDS et dispose d’équipements de protection individuels (masque, lunette, gant, salopette, etc.). Le coût total de l’enlèvement des graffitis en 2018 était de 34.000 euros pour les bus, 38.000 euros pour les trams, 521.000 euros au métro et 568.000 euros en station. Le coût total de l’enlèvement des graffitis en 2019 était de 7.000 euros pour les bus, 46.000 euros pour les trams, 321.000 euros au métro et 873.000 euros en station. Le coût total de l’enlèvement des graffitis en 2020 était de 6.000 euros pour les bus, 60.000 euros pour les trams, 97.000 euros au métro et 979.000 euros en station. Le coût total de l’enlèvement des graffitis en 2021 était de 3.000 euros pour les bus, 41.000 euros pour les trams, 235.000 euros au métro et 597.000 euros en station. Le coût total de l’enlèvement des graffitis en 2022 était de 2.000 euros pour les bus, 86.000 euros pour les trams, 447.000 euros au métro et 215.000 euros en station. La STIB n’est pas responsable de l’enlèvement des tags aux arrêts de surface, cela relève des gestionnaires des abris (JC Decaux ou ClearChannel). Il n’est pas pertinent de donner le coût moyen de l’enlèvement d’un graffiti, car cela dépend de la superficie du tag, du matériel taggué, des heures de prestation, des produits utilisés, etc. Depuis quelques années, la présence de graffitis se généralise dans l’ensemble des stations de la STIB, avec une concentration plus importante dans les stations du centre-ville. La STIB a constaté que la mise en exploitation de nouvelles séries de véhicules sur le réseau suscite l’intérêt des graffeurs. De manière générale, pour assurer la sécurité de son réseau et le respect de ses infrastructures, la STIB a mis en place les mesures suivantes : personnel en station, caméras de surveillance, collaboration avec la police ainsi qu’avec des associations de quartier (réalisation de fresques notamment). |