Question écrite concernant le nettoyage des tags et graffitis
- de
- Latifa Aït Baala
- à
- Alain Maron, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative (question n°1522)
| Date de réception: 30/08/2023 | Date de publication: 07/11/2023 | ||
| Législature: 19/24 | Session: 22/23 | Date de réponse: 25/10/2023 | |
| Date | Intitulé de l'acte | de | Référence | page |
| 14/09/2023 | Recevable | Bureau élargi du Parlement |
| Question | Je souhaiterais en savoir davantage, via cette question écrite, sur l’enlèvement des tags et graffitis en Région bruxelloise.
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| Réponse | 1. Pour ce qui concerne les espaces relevant de ses compétences, Bruxelles Environnement (BE) procède depuis quelques années, via un cahier spécial des charges, au nettoyage de graffitis sur base de différentes techniques telles que le nettoyage au moyen de vapeur saturée humide et le nettoyage à l’eau avec ou sans pression pour les surfaces dures ; le grésage hydropneumatique qui est un nettoyage à base d’un mélange d’eau et d’abrasif (chaux, farine de quartz ou sable) pour les surfaces en brique ; les pâtes à poncer qui sont à base d’argile chimiquement neutre. Les solvants chimiques sont utilisés lorsque les autres méthodes s’avèrent inefficaces. Cependant, BE n’a pas, jusqu’à présent, eu besoin de recourir aux solvants chimiques. Il est prévu dans le cahier spécial des charges que le produit soit le moins nuisible possible pour l’environnement, sans laisser de résidus toxiques, agréé pour ce type d’usage et utilisé suivant les prescriptions du fabricant. Au besoin, la fiche technique du produit et la fiche de sécurité seront fournies. Le produit anti-graffitis doit avoir les caractéristiques suivantes : - écologique (inoffensif pour les supports et l’environnement) et biodégradable, ne portant pas le pictogramme SGH09 (dangereux pour l’environnement), sauf en l’absence d’alternative suffisamment efficace et sur accord préalable du fonctionnaire dirigeant; - non toxique (ne portant pas les pictogramme SGH05 (corrosif/irritant), SGH06 (toxique/très toxique) ou SGH08 (nocif) ; - incolore, ininflammable, exempt de solvants chlorés ou pétroliers (notamment NMP), peu émetteur de composés organiques volatils (COV) et résistant à l’usure ; - excellente adhérence sur le substrat (horizontal et vertical) ; - résistance à la saponification et à l’encrassement ; - perméabilité à la vapeur d’eau, permettant les échanges gazeux entre support et atmosphère ; - imperméabilité à l’eau liquide ; - résistance à la carbonatation (CO2, SO2) ; - résistance au nettoyage ; jet d’eau, sous pression, vapeur d’eau. Bruxelles Environnement n’a pas été sollicité par la STIB pour les questions de nettoyage de graffitis. Le coût du nettoyage d’un tag dépend de la nature de la surface à nettoyer et du nombre de m². Avec le marché actuel, le coût (HTVA) est de : - 17 € pour un m² de surface en pierre ; - 20 € pour un m² de surface en béton ; - 27 € pour un m² de surface en métal ; - 22 € pour un m² de surface en bois naturel. Les interventions peuvent varier entre 200 € et 2000 €. Les coûts de nettoyages via un prestataire de services sont les suivants : - 2018 : 15.225 € - 2019 : 42.406 € - 2020 : 46.528 € - 2021 : 32.653 € - 2022 : 20.167 € 2. Bruxelles Environnement est amené à intervenir très régulièrement dans les parcs les plus centraux – mais aucun parc n’est vraiment épargné. 3. Bruxelles Environnement met un point d’honneur à garder ses parcs propres et à assurer par la même occasion la sensation de sécurité pour ses usagers. De ce fait, un budget est alloué pour le nettoyage des graffitis et les membres du personnel veillent au relevé des tags régulièrement. |