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Question écrite concernant la présence de rats sur les voirie régionales

de
Aurélie Czekalski
à
Alain Maron, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative (question n°1531)

 
Date de réception: 07/09/2023 Date de publication: 07/11/2023
Législature: 19/24 Session: 23/24 Date de réponse: 25/10/2023
 
Date Intitulé de l'acte de Référence page
19/09/2023 Recevable Bureau élargi du Parlement
 
Question    Fin août 2023, à la suite de nombreuses plaintes de riverains et de promeneurs à propos de la présence de rats dans les jardinières de l’avenue de la Toison d’Or, ces dernières ont été retirées. Ce n’est malheureusement pas le seul endroit concerné par la présence de rats
  • Quels sont les lieux problématiques en Région bruxelloise qui sont concernés par une présence accrue de rats ?

    • Quelles interventions sont mises en place pour stopper la prolifération des rats à ces endroits ?

    • Quelles pistes sont à l’étude pour optimaliser la gestion de la problématique des rats entre les communes et la Région bruxelloise ?

  • Combien de campagne de dératisation sont menées sur les voiries régionales par an ? Quelle est la ventilation par localisation ? Quel est le coût total et par campagne de dératisation ?

  • Quels sont les risques sanitaires pour les Bruxellois de la présence de ces rats ? Qu’est-il mis en place à cet effet ?

    • Des campagnes de communication sont-elles mises en place ? Si oui, quels sont le message diffusé, la cible, les supports, le coût, etc. ?

 
 
Réponse    1.
Le dernier Atlas de la faune sauvage rapportait que le plus grand nombres d'observations ont été enregistrées dans 5 sites, à Auderghem, au à St-Gilles, à Bruxelles-ville, à Anderlecht, et deux sites à Jette.

Selon le schéma de suivi de la faune sauvage, la prochaine publication de l’Atlas de la faune sauvage est prévu pour 2030 et ces données seront alors actualisées avec précision.
2.
En ce qui concerne la gestion des populations de rats dans les espaces verts gérés par Bruxelles Environnement, mon administration a sous-traité des marchés publics à des entreprises privées. Des campagnes sont menées deux fois par an (printemps et automne) pour les zones est et ouest et tous les trois mois pour la zone centrale.
Ces campagnes sont coordonnées autant que possible avec les actions des communes ou d’autres gestionnaires.
3.
La piste de la constitution d’une ASBL dédiée à la gestion des espèces exotiques envahissantes et espèces dites « liminaires » (en ce compris le rat) a été étudiée et discutée au sein du Gouvernement. La constitution d’une ASBL n’est pas retenu, pour des raisons budgétaires principalement. De nouvelle pistes devront être étudiées dans le futur pour gérer cette espèce en particulier.


4.
Bruxelles Environnement ne dispose pas des informations nécessaires pour répondre à cette question, n’étant pas responsable de l’entretien des voiries régionales.

5.
Le rat brun est capable de transmettre à l’humain certaines maladies infectieuses rares (appelées zoonoses) telles que la leptospirose et, dans une moindre mesure, l’hantavirose et la tularémie.

Ces maladies sont rares et, pour certaines, leur occurrence est suivie par l’Institut de Médecine Tropicale.
Bruxelles Environnement a principalement pour tâche de surveiller l’espèce, informer la population sur les bonnes pratiques pour limiter la prolifération de l’espèce, outil les communes et autres acteurs privés et publics pour qu’eux-mêmes agissent en faveur d’un contrôle de l’espèce.
6.
Le principal message des campagnes de Bruxelles Environnement est toujours de limiter l’offre de nourriture à cette population, autrement dit interdire le nourrissage des animaux dans les parcs et jardins qui attire inévitablement les rats, fermer attentivement les poubelles domestiques et professionnelles laissées dehors, etc.
Ces messages sont régulièrement rappelés lors d’événements visibilisant l’action de Bruxelles Environnement.
Le coût de cette information est inclus dans les coûts généraux de communication du département Biodiversité de Bruxelles Environnement.