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Question écrite concernant la reconversion des bureaux en logement

de
Céline Fremault
à
Rudi Vervoort, Ministre-Président du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, chargé du Développement territorial et de la Rénovation urbaine, du Tourisme, de la Promotion de l'Image de Bruxelles et du Biculturel d'intérêt régional (question n°1226)

 
Date de réception: 31/01/2024 Date de publication: 12/03/2024
Législature: 19/24 Session: 23/24 Date de réponse: 12/03/2024
 
Date Intitulé de l'acte de Référence page
08/02/2024 Recevable Bureau élargi du Parlement
12/03/2024 Annexe à la réponse p.m. Annexe
 
Question    Pouvez-vous nous détailler l’évolution du nombre de mètres carrés de bureaux disponibles et ce, depuis l’établissement du baromètre établi par perspective.brussels ?

Pouvez-vous distinguer les mètres carrés reconvertibles et non reconvertibles dans le cadre de cette évolution ?

 
 
Réponse    J’ai l’honneur de vous apporter les éléments de réponse suivants :

Au sujet de “la reconversion des bureaux en logement”, l’Observatoire des bureaux n°39 nous renseigne sur les superficies de bureaux ayant connues une conversion, par année et par destination, entre 1997 et 2020 (p.42).


Au total plus d’1 million de m² de bureaux ont été convertis en logement depuis cette date. Pour 2019-2020, ce chiffre est d’environ 150.000m². Le logement est la première réaffectation en superficie plancher issue des bureaux. Le prochain Observatoire, qui sortira d’ici 2 à 3 mois, actualisera ces chiffres pour les années 2021 et 2022.


Concernant le nombre de mètres carrés de bureaux disponibles depuis l’établissement du baromètre en 2007, si l’on considère bien “disponible” comme étant la “vacance commercialisée” (c’est-à-dire des bureaux libres d’occupation mis en location ou en vente), on peut également trouver une réponse dans le dernier observatoire des bureaux qui a été publié en 2021 (p24).

Le nombre de m² de bureaux vacants dans la Région a varié d’environ 1.200.000 m² en 2007 (son maximum) à environ 980.000 m² en 2020, avec un minimum de 950.000m² en 2018.

Le taux de vacance, soit le rapport entre la superficie plancher de la vacance commercialisée et la superficie plancher du stock de bureau se situe autour de 8% en 2020 à l’échelle de la Région. Il s’agit d’une diminution depuis 2007 (qui était proche des 10%) mais une légère augmentation depuis 2018.



L’Observatoire n°40 donnera une estimation de la vacance pour l’année 2023

A propos des mètres carrés reconvertibles et non reconvertibles, la réponse est plutôt à trouver dans le travail de la Task Force Bureaux, plus précisément dans la publication de 2022 (p28). Un travail plus qualitatif sur la vacance y a été réalisé pour la première fois.

Le point de départ est le million de m² de bureaux vacants en 2022. Sont soustraits de ces espaces vacants toute une série de m² difficilement convertibles ou qui ont peu de raisons de l’être, tels que les immeubles récents, les immeubles résidentiels, etc. Il reste alors un peu mois de 600.000 m² potentiellement convertibles.

Cependant, il est compliqué de convertir un immeuble dont certains étages restent occupés. C’est pourquoi le taux de vacance par immeuble est calculé de façon à identifier ceux qui sont entièrement vides. Ce qui laisse 35 bâtiments potentiellement convertibles, soit 200.000m². Il est néanmoins encore nécessaire de retirer de cette liste les immeubles qui font déjà l’objet d’un projet de réhabilitation.


Le travail effectué par la Task Force Bureau est aussi en cours d’actualisation, les données des bâtiments vacants en 2023 seront publiées dans les mois à venir.