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Commission de l'Environnement et de l'Énergie, réunion du 15 novembre 2023

09:03 § 101 → Vidéo
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Présidence : M. Tristan Roberti, président.

Voorzitterschap: de heer Tristan Roberti, voorzitter.

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09:06 § 107 → Vidéo
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DéBAT D'ACTUALITÉ

La présence éventuelle de PFAS dans l'eau potable à Bruxelles

Actualiteitsdebat

De mogelijke aanwezigheid van PFAS in het drinkwater in Brussel

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09:06 § 111 → Vidéo
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M. David Leisterh (MR).- Le Parlement a son propre règlement, mais vous conviendrez que deux minutes pour s'exprimer dans le cadre d'une question d'actualité est, si pas frustrant, tout de même inquiétant, étant donné l'importance du dossier et la gravité de la situation. Il serait intéressant que nous réfléchissions à un cadre de discussion plus large lorsque de tels débats d'actualité s'imposent. Nos homologues wallons seront étonnés de découvrir qu'au Parlement bruxellois, les députés ne disposent que d'une seule question de deux minutes pour développer leurs idées.

Monsieur le Ministre, merci pour votre présence. Vous l'aurez constaté, sauf si vous étiez parti chercher de l'eau sur la Lune : aujourd'hui, une question de confiance fondamentale se pose par rapport à l'eau du robinet et, en l'occurrence, celle des Bruxellois. Une alerte rouge a été envoyée il y a déjà un certain temps par la ministre flamande, puis la Flandre, et l'on a observé des dépassements assez graves en Wallonie. Sachant que l'eau bruxelloise vient en grande partie de Wallonie, il y a lieu de se poser des questions et nourrir de véritables craintes sur la qualité de l'eau consommée par les Bruxellois.

Le gouvernement bruxellois peut-il rassurer ses administrés et leur affirmer que tous les tests nécessaires sont réalisés et que les outils pour ce faire sont bien à sa disposition ? Malgré les situations problématiques détectées en avril lors du premier débat sur ce sujet, toutes les zones d'ombre sont-elles désormais levées ? L'eau des Bruxellois est-elle claire et non polluée ? Pouvez-vous confirmer que le gouvernement est bien muni de tous les outils de nature à rassurer la population et que nous ne connaîtrons pas les situations catastrophiques rencontrées dans certaines zones de Wallonie ?

De heer David Leisterh (MR).- Ik begrijp dat het parlement zijn regels heeft, maar ik vind het verontrustend dat we voor een dergelijk onrustwekkend actueel onderwerp slechts twee minuten spreektijd krijgen.

Mijnheer de minister, er rijzen vandaag ernstige vragen over het leidingwater in Brussel. Vlaanderen trok enige tijd geleden aan de alarmbel omdat het ernstige overschrijdingen in Wallonië had opgemerkt. Aangezien het Brusselse leidingwater grotendeels uit Wallonië komt, vrezen we voor de kwaliteit ervan.

Kunt u de burgers geruststellen en bevestigen dat de nodige testen worden uitgevoerd? Zijn alle onduidelijkheden ondertussen opgehelderd? Is het Brusselse leidingwater niet vervuild? Beschikt de regering over alle middelen die nodig zijn om de bevolking te garanderen dat catastrofale situaties zoals in Wallonië uitgesloten zijn?

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09:09 § 113 → Vidéo
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M. Christophe De Beukelaer (Les Engagés).- Monsieur le Ministre, nous ne sommes pas là pour attiser les peurs, mais, au contraire, pour faire toute la clarté et toute la transparence sur la qualité de l'eau à Bruxelles.

Vu le peu de temps qui m'est imparti, j'irai droit au but : quand avez-vous été informé de problèmes de qualité de l'eau à Bruxelles, en raison d'une contamination aux substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS) ? Avez-vous été averti d'une pollution particulière sur le territoire bruxellois, que ce soit dans l'eau potable, voire dans celle du canal ?

La teneur maximale en PFAS maximal est fixée à 100 ng/l en vertu d'une norme européenne, norme d'ailleurs remise en cause par plusieurs experts. La remettez-vous en cause également ?

M. le président.- Je me permets de rappeler que nous sommes convenus d'une question par intervenant, et vous en êtes à votre troisième question.

M. Christophe De Beukelaer (Les Engagés).- Monsieur le Ministre, à la suite de la contamination de l'eau révélée en Wallonie, qui a d'ailleurs fait l'objet d'une commission animée hier au Parlement wallon, que pouvez-vous nous dire sur ce dossier ici à Bruxelles ? Je ne manquerai pas de vous poser des questions plus précises en réplique si votre réponse n'est pas suffisamment claire.

De heer Christophe De Beukelaer (Les Engagés).- Het is niet onze taak om de onrust aan te wakkeren, maar om klaarheid te scheppen over de kwaliteit van het leidingwater.

Wanneer bent u op de hoogte gebracht van de vervuiling van het leidingwater met po­ly- en perfluoralkylstoffen (PFAS)? Kreeg u informatie over vervuiling van Brussels leiding- of kanaalwater?

Deskundigen trekken de Europese norm van maximaal 100 ng/l in twijfel. Doet u dat ook?

De voorzitter.- We spraken af dat iedere spreker één vraag mag stellen. Dat was uw derde.

De heer Christophe De Beukelaer (Les Engagés).- In Wallonië kwam vervuiling van het leidingwater aan het licht. Kunt u de situatie in Brussel toelichten?

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09:11 § 119 → Vidéo
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M. Martin Casier (PS).- La situation est effectivement inquiétante, car elle traduit une perte de confiance de l'ensemble des habitants par rapport à ce bien vital pour la santé qu'est l'eau. En outre, l'eau du robinet joue un rôle environnemental essentiel, puisqu'elle constitue un moyen de lutter contre le fléau de l'eau en bouteille. Il est donc absolument nécessaire de rassurer les citoyens sur la qualité de l'eau qu'ils boivent.

On peut par ailleurs comprendre aussi l'énervement de certains Wallons en découvrant des informations qui leur sont parvenues fort tard. Soulignons qu'on ne découvre pas le sujet à Bruxelles. J'avais d'ailleurs introduit une demande d'explications au printemps dernier à cet égard.

Lors des auditions de Vivaqua, il y a quelques semaines, nous avons eu l'occasion d'en parler à nouveau, le contrôle des PFAS ayant engendré des dépenses pour Vivaqua. Nous avions déduit de tous ces débats que tout était bien maîtrisé à Bruxelles, et ce, depuis bien plus longtemps que dans les autres Régions.

Il s'agit aujourd'hui de faire le point pour obtenir toute la transparence sur les informations que vous avez reçues, Monsieur le Ministre, de la part de Vivaqua concernant l'eau potable et la présence des PFAS dans celle-ci.

Quel est l'état des lieux de la qualité de l'eau potable à Bruxelles ? La détection des PFAS est-elle bien en place ? Peut-on aujourd'hui rassurer les Bruxellois quant à la qualité de l'eau qu'ils boivent ?

De heer Martin Casier (PS).- De situatie is verontrustend, want de Brusselaars vertrouwen het leidingwater niet meer. Nochtans is dat belangrijk voor hun gezondheid en voor het milieu, aangezien het helpt om de consumptie van flessenwater te beperken.

We voerden over de kwestie al meermaals debatten en enkele weken geleden vond er een hoorzitting met Vivaqua plaats. Daarbij bleek dat de situatie in het gewest onder controle is. Nu moet u duidelijk zijn over de informatie die Vivaqua u gaf over de aanwezigheid van PFAS in het leidingwater.

Hoe staat het met de kwaliteit van het Brusselse leidingwater? Wordt het onderzocht op de aanwezigheid van PFAS? Kunnen de Brusselaars met een gerust hart leidingwater drinken?

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09:13 § 121 → Vidéo
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Mevrouw Cieltje Van Achter (N-VA).- Ik heb al eerder vragen gesteld over po­ly- en perfluoralkylstoffen (PFAS) in het drinkwater. In april 2023 hebben we daar een uitgebreid debat aan gewijd.

Het is goed dat we daar na de ontwikkelingen rond verontreinigd drinkwater in Wallonië, waar ook Brussel afnemer van is, op terugkomen. Naast het drinkwater is er ook een - misschien nog groter - probleem met grondwater en -verontreiniging, maar daar zal ik een aparte vraag over indienen.

Ik heb u al eerder vragen gesteld over de omzetting van de Europese drinkwaterrichtlijn, die uitgaat van maximaal 100 ng/l drinkwater. De norm van de Europese Autoriteit voor Voedselveiligheid is nog strenger. Het lijkt me logisch dat we in het Brussels Gewest die strengere norm moeten nastreven. Voor drinkwater moet immers het voorzorgsprincipe gelden.

Beschikt Vivaqua over de nodige expertise en het vereiste materieel om de aanwezigheid van PFAS accuraat te meten volgens de EFSA-norm van 50 ng/l? Wordt er ook echt gecontroleerd?

Mme Cieltje Van Achter (N-VA).- Nous avons déjà débattu de la présence de PFAS dans l'eau potable en avril. Outre ce problème se pose aussi la question de la pollution des nappes phréatiques et des sols, mais je poserai une question séparée à ce sujet.

Par précaution, au lieu la norme de 100 ng/l de la directive européenne « Eau potable », la Région devrait viser les 50 ng/l préconisés par l'Autorité européenne de sécurité des aliments.

Vivaqua dispose-t-elle de l'expertise et de l'équipement nécessaires pour mesurer avec suffisamment de précision le respect de cette norme ? La présence de PFAS est-elle vraiment contrôlée ?

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09:15 § 123 → Vidéo
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M. Jonathan de Patoul (DéFI).- Nous vous interrogeons aujourd'hui au vu de la situation très problématique en Wallonie où s'opère une contamination de l'eau par des composants chimiques dangereux, les PFAS. La question se pose naturellement par rapport à l'eau consommée à Bruxelles.

Par ailleurs, la ministre flamande de l'Environnement, Zuhal Demir, a affirmé avoir envoyé des courriers à la ministre wallonne de la Santé ainsi qu'à vous, Monsieur le Ministre, afin de vous informer d'une concentration trop élevée de PFAS dans l'eau fournie par la Wallonie et distribuée à Bruxelles par Vivaqua au niveau de la commune de Hal.

Des inquiétudes légitimes règnent aujourd'hui au sein des populations wallonne et flamande, mais aussi bruxelloise. Tous les responsables politiques doivent faire la clarté sur la situation en toute transparence. Aujourd'hui, un citoyen se pose la question de la sûreté sanitaire de l'eau du robinet qu'il s'apprête à boire. Une question de confiance a surgi. J'ai longtemps travaillé dans des pays dits en voie de développement où l'on ne boit pas l'eau du robinet parce qu'elle n'inspire pas confiance. J'espère que nous n'en arriverons pas à ce stade de méfiance en Belgique. Nous devons rassurer les Bruxellois qui consomment de l'eau du robinet tous les jours.

De quelles informations disposez-vous quant à la présence de PFAS, notamment dans l'eau de distribution à Hal ? Quelles mesures de précaution ont été prises, notamment par des filtres à charbon ? Quelles mesures de communication sont prévues par rapport à cette problématique ?

De heer Jonathan de Patoul (DéFI).- In Wallonië is vervuiling van het leidingwater met PFAS vastgesteld. Automatisch rijst dan de vraag hoe het met de kwaliteit van het Brusselse leidingwater is gesteld. Vlaams minister van Omgeving Demir bracht u er in elk geval van op de hoogte dat het leidingwater dat Vivaqua in Wallonië wint en in Halle verdeelt, een te hoge concentratie aan PFAS bevatte.

Uiteraard maken de Brusselaars zich zorgen en vragen ze zich af of het leidingwater nog wel te vertrouwen is. Het is belangrijk dat ze daar zekerheid over krijgen.

Welke informatie hebt u over PFAS in het leidingwater, in het bijzonder in Halle? Welke voorzorgsmaatregelen zijn er genomen? Hoe wilt u over de zaak communiceren?

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09:16 § 125 → Vidéo
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Mme Ingrid Parmentier (Ecolo).- Monsieur le Ministre, ce n'est effectivement pas la première fois que nous vous interrogeons sur les PFAS dans cette commission. Nous étions plusieurs à vous questionner à ce sujet en 2021 et au printemps de cette année. Nos préoccupations concernaient non seulement la qualité de l'eau potable, mais aussi, notamment, celle de l'alimentation, des sols, des nappes phréatiques et des cours d'eau de la Région, puisque les PFAS sont présentes un peu partout. Une fois que nous aurons réglé le problème très urgent de l'eau potable, il faudra donc également se pencher ces autres sujets d'inquiétude.

Même si vous n'avez pas la tutelle de Vivaqua, vous êtes aussi inquiet que nous pour ce qui concerne la qualité de l'eau potable des Bruxellois. Ainsi, je ne doute pas que vous allez nous rassurer à cet égard.

Pourriez-vous nous dire où en est la législation - ou plus exactement la préparation de la nouvelle législation - devant permettre d'encadrer la présence des PFAS dans l'eau potable ?

Disposez-vous d'informations concernant les autres composantes de notre milieu ?

Mevrouw Ingrid Parmentier (Ecolo).- Het is niet de eerste keer dat er in de commissie over PFAS wordt gesproken. Dat was in 2021 en eerder dit jaar ook al het geval. Niet alleen leidingwater, maar ook voeding, de bodem, grondwater en waterlopen kunnen vervuild zijn. Zodra het dringende probleem met het leidingwater is aangepakt, moet u zich over de andere mogelijke vervuiling buigen.

Hoever staat u met de nieuwe wetgeving over PFAS in drinkwater?

Hebt u informatie over de aanwezigheid van PFAS elders in onze omgeving?

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09:18 § 127 → Vidéo
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Mevrouw Lotte Stoops (Groen).- De nieuwe berichten in de kranten maken één ding zo klaar als kraanwater: er moet een Europese wetgeving komen voor de uitfasering van niet-noodzakelijke PFAS. Niemand wil PFAS in het drinkwater van zijn dierbaren, ook niet zij die op de pauzeknop drukken of zij die de lobbyisten een plezier willen doen.

Leefmilieu Brussel heeft een kaart gepubliceerd met de risicolocaties waar de bodem en het grondwater potentieel vervuild zijn. Daarop worden ook de bestaande maatregelen aangegeven.

Als het milieu eenmaal vervuild is met deze 'forever chemicals', is het vaak onmogelijk of ontzettend duur om de gezondheidsrisico's te beheren. We zien dat de factuur daarvoor vaak doorgeschoven wordt naar de gemeenschap, omdat de vervuiler niet formeel geïdentificeerd kan worden of verdwenen is.

Het lijkt mij niet meer dan logisch dat de Brusselaars geïnformeerd en gerustgesteld willen worden over de stand van zaken van de PFAS-vervuiling in het drinkwater in het Brussels Gewest.

Ik sluit me aan bij de vragen van mijn collega's en stel daarbij een complementaire vraag: nam Vlaams minister Demir in 2022 contact met u op, omdat ze naar eigen zeggen vermoedde dat Brussel het Vlaamse drinkwater vervuilde met PFAS? Nochtans overschreed het drinkwater in Vlaanderen op dat moment niet de Europese normen.

Mme Lotte Stoops (Groen).- Une législation européenne s’impose pour éliminer progressivement les PFAS non nécessaires.

Bruxelles Environnement a publié une carte des sites potentiellement contaminés, avec mention des mesures existantes.

Une fois l'environnement pollué par ces « polluants éternels », il est souvent impossible ou très coûteux de gérer les risques pour la santé. Il me semble donc logique que les Bruxellois veuillent être rassurés sur l'état de contamination de leur eau potable par les PFAS.

La ministre flamande Demir vous a-t-elle contacté en 2022 en raison de suspicions de contamination aux PFAS de l'eau potable flamande - qui ne dépassait pourtant pas les normes européennes à l'époque - par de l’eau venant de Bruxelles ?

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09:19 § 129 → Vidéo
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Mevrouw Bianca Debaets (cd&v).- Vorige vrijdag bevestigde u 's avonds in de pers dat u contact had opgenomen met Vivaqua toen bleek dat er begin dit jaar al problemen waren met het drinkwater. Begin dit jaar, dus niet gisteren, vorige week of vorige maand, maar maanden geleden. Daarnaast stelde u dat u geen verantwoordelijkheid draagt voor de verhoogde concentraties van PFAS die in Halle werden vastgesteld, ondanks het feit dat de betrokken vervuiling wel degelijk afkomstig was uit een door Vivaqua beheerd waterbekken.

Ik citeer wat u in de pers verklaarde: "Het is aan de Vlaamse overheid om de kwaliteit van het drinkwater op haar grondgebied te controleren." Dat klonk cynisch en ik vond het vrij bedroevend dat u zo reageerde, in plaats van gewoon samen te werken en ervoor te zorgen dat niemand vervuild water hoeft te drinken, geen Vlaming, geen Waal en geen Brusselaar.

De Brusselaars maken zich zorgen. Alle leden van deze commissie kregen ongetwijfeld vragen en telefoontjes van bezorgde burgers of werden aangesproken door buren die wilden weten of ze vervuild drinkwater aan het drinken waren.

Kunt u toelichten wanneer de vervuiling precies aan het licht kwam? Op welke manier besprak u ze met Vivaqua, om te kunnen garanderen dat de vervuiling geen impact had op het Brusselse drinkwater en die in de toekomst ook niet zal hebben?

Mme Bianca Debaets (cd&v).- Vendredi dernier, vous avez confirmé dans la presse avoir contacté Vivaqua quand il y a eu des problèmes avec l'eau potable au début de cette année. Vous avez aussi déclaré que vous n'étiez pas responsable des concentrations élevées de PFAS détectées à Hal - bien que la contamination en question provienne d'un réservoir géré par Vivaqua - et que c'était au gouvernement flamand de contrôler la qualité de l'eau potable sur son territoire. J'aurais préféré que vous coopériez et veilliez à ce que personne dans aucune Région ne doive boire de l'eau contaminée.

Les Bruxellois sont inquiets. Quand la pollution a-t-elle été mise en évidence ? Comment vous êtes-vous assuré auprès de Vivaqua que la pollution n'avait pas d'impact sur l'eau potable bruxelloise et n'en aura pas à l'avenir ?

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09:21 § 131 → Vidéo
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M. Bruno Bauwens (PTB).- Je me joins aux différentes questions posées par mes collègues. Nous avons tous été très inquiets d'apprendre que la Flandre a averti le ministre en mars 2022. Un rappel a suivi en janvier 2023 et c'est seulement maintenant que le ministre nous affirme qu'il n'est pas responsable, tout en prenant le soin de nous expliquer ce dont il n'est pas responsable.

J'aimerais vous demander quels tests ont été réalisés à la suite de ces révélations, mais je ne le ferai pas car il est une autre question que je veux absolument vous poser.

Je m'inquiète des normes utilisées, quand je lis que certaines instances appliquent la norme de 4 ng/l pour certaines formes de PFAS. Je ne vous interrogerai cependant pas sur ces normes. En revanche, mon groupe a étudié la cartographie de la pollution du sol sur le territoire bruxellois, « The Forever Pollution Map », consultable sur le site internet du journal Le Monde. On y constate des foyers de pollution de l'eau sur le territoire bruxellois, qui vont bien au-delà des 100 ng/l.

On recense, avenue de l'Héliport, des foyers de 122.000 ng/l et, rue de la Carpe à Molenbeek - un quartier résidentiel -, des foyers de 12.000 ng/l. Des foyers à Anderlecht dépassent également les 100.000  ng/l. À ces endroits habitent des enfants. À l'avenue de l'Héliport, deux écoles sont situées juste à côté de la caserne.

Quelles mesures le ministre a-t-il prises afin d'assurer la santé des personnes, en particulier celle des enfants, qui habitent dans ces quartiers et afin de les informer de cette pollution du sol largement supérieure aux normes ?

De heer Bruno Bauwens (PTB).- Vlaanderen bracht u al in maart 2022 en januari 2023 van de vervuiling met PFAS op de hoogte, maar nu pas reageert u met de mededeling dat de kwestie niet onder uw bevoegdheid valt.

Ik wilde u vragen welke testen er zijn uitgevoerd en ik maak me zorgen over de gehanteerde normen. Er is echter een andere vraag die ik u absoluut wil stellen. Op de overzichtskaart van de bodemvervuiling in Brussel van Le Monde is duidelijk te zien dat op een aantal plaatsen in het gewest het water op sommige plekken, waar gezinnen wonen en scholen liggen, maar liefst meer dan 100.000 ng/l PFAS bevat.

Welke maatregelen nam u om de gezondheid van de inwoners te garanderen? Hoe informeert u hen over de bodemvervuiling die de normen ver overschrijdt?

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09:24 § 133 → Vidéo
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Mme Victoria Austraet (indépendante).- Monsieur le Ministre, la question de la pollution de l'eau et des sols aux PFAS - également qualifiées de « polluants éternels » - en Région bruxelloise revient régulièrement dans cette commission. Pour cause, plusieurs scandales ont éclaté dans la presse belge concernant des taux de PFAS trop élevés.

En 2021, il s'agissait de la Flandre, avec l'entreprise 3M. Cette fois-ci, il s'agit des concentrations élevées de PFAS dans l'eau du robinet consommée dans la commune wallonne de Chièvres. Remarquons par ailleurs que les réponses que vous nous avez régulièrement apportées étaient aussi exhaustives que rassurantes.

Le fait que nous ne soyons pas confrontés à ce problème à Bruxelles ne signifie pas que le risque qu'il survienne est inexistant. En outre, les problèmes observés en Flandre et en Wallonie ne se limitent pas à la présence de taux de PFAS élevés dans l'eau. En effet, nous observons également un problème d'absence d'information et de mise en garde de la population lorsque l'eau du robinet ne devrait tout simplement plus être consommée.

Enfin, l'eau du robinet contient de nombreux autres éléments toxiques, à savoir des nitrates, des nitrites ou encore des sous-produits de chloration. Tous ces éléments potentiellement présents dans l'eau sont-ils surveillés, et ces données sont-elles ou seront-elles publiées et accessibles aux citoyens ?

Mevrouw Victoria Austraet (onafhankelijke).- De PFAS-vervuiling komt hier regelmatig ter sprake. Er waren meerdere schandalen rond te hoge PFAS-concentraties. Het recentste gaat over te veel PFAS in het Waalse leidingwater. Telkens weer stelt u ons gerust over de aanwezigheid van PFAS in Brussel.

Dat neemt niet weg dat het probleem zich ook hier kan voordoen. De problemen in Vlaanderen en Wallonië beperken zich overigens niet tot te veel PFAS in het water. Het gaat ook om het uitblijven van informatie en waarschuwingen aan de burgers wanneer die beter geen leidingwater gebruiken.

Leidingwater bevat overigens ook andere giftige elementen, zoals nitraten, nitrieten en nevenproducten van chloor. Worden de waarden daarvan gemeten en openbaar gemaakt?

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09:25 § 135 → Vidéo
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M. Alain Maron, ministre.- Je vous remercie de me donner l’occasion de m’exprimer sur les PFAS, ces « polluants éternels » qui contaminent nos sols - Mme Van Achter et d'autres viennent de nous le rappeler -, nos eaux souterraines, nos eaux de surface et, bien sûr, l’eau potable, au moment où la Wallonie et la Flandre avant elles sont secouées à certains endroits par ce type de pollution. Il s'agit d'un sujet grave et important pour la santé de tous. Notre premier devoir en tant que responsables politiques, et en tant qu’opérateur de l’eau pour Vivaqua, est de répondre aux inquiétudes des citoyens, ne pas laisser planer le doute ni laisser se diffuser de mauvaises informations sur le sujet, et instaurer un maximum de transparence.

Je comprends parfaitement que les citoyens s’interrogent sur ces faits et ma première mission est de les informer et de les protéger autant que possible, ainsi que l’environnement plus généralement. C’est là un des sens de mon engagement politique.

Il est évident que tous les citoyens se valent, qu'ils habitent en Flandre, en Wallonie ou à Bruxelles et quelle que soit leur zone d'habitation : tous ont le droit de disposer de l'eau potable la plus saine. Je me permets de rappeler cette évidence, à la suite de certaines de vos interventions. Je ne fais que préciser à nouveau mes compétences institutionnelles.

Nous sommes dans un débat d’actualité, je resterai donc dans ce format et répondrai à l’actualité, mais nous aurons certainement l’occasion de rediscuter de cet important sujet lors de prochaines commissions.

Je commencerai par évoquer le cas de Hal sur lequel mon homologue flamande, Mme Demir, a souhaité attirer l’attention au moment du constat de problèmes en Wallonie il y a quelques semaines, pour ensuite aborder la situation de l’eau à Bruxelles et enfin les PFAS de manière plus générale.

De heer Alain Maron, minister.- Vervuiling met PFAS is een ernstige zaak, die onze gezondheid kan ondermijnen. Als beleidsmakers moeten we de ongerustheid van de burgers daarover ernstig nemen. We moeten alle twijfels wegnemen en mogen niet aarzelen om ook slecht nieuws te brengen.

Ik begrijp dat de Brusselaars met vragen zitten. Het is mijn taak hun te informeren en zo veel mogelijk te beschermen. Iedereen heeft recht op gezond drinkwater.

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09:28 § 137 → Vidéo
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J'en viens à l’affaire de pollution de l’eau potable à Hal détectée par des analyses effectuées par De Watergroep, le fournisseur d'eau dans cette région, en octobre et décembre 2022. Mon homologue Zuhal Demir m’a adressé un courrier le 30 janvier 2023 faisant état d'un dépassement des futures normes européennes à Hal - détecté donc trois ou quatre mois plus tôt.

Le 26 janvier 2023, mon cabinet avait été informé par Bruxelles Environnement du fait que l'Agence flamande de l'environnement (Vlaamse Milieumaatschappij, VMM) souhaitait associer notre administration à une réunion d’échange au sujet d’un dépassement de la future norme de 100 ng/l constatée à Hal. Cette réunion devait réunir les organismes flamands compétents - l'Agence flamande de l'environnement, l'Agence flamande pour les soins et la santé (Vlaams Agentschap Zorg en Gezondheid, VAZG) et De Watergroep -, ainsi que Vivaqua et Bruxelles Environnement.

Bruxelles Environnement nous indiquait que cette réunion était organisée dans le cadre de la concertation interrégionale PFAS qui avait été proposée par Mme Demir aux deux autres Régions dans le courant de l'année 2022 et à laquelle nous avions répondu positivement. À cette occasion, Bruxelles Environnement me précisait déjà avoir l’assurance de Vivaqua qu’aucun dépassement de la future norme n’avait été constaté dans l’eau potable à Bruxelles. Cette réunion a finalement eu lieu le 30 janvier.

Sur la base de ces éléments obtenus par mon cabinet, une autre réunion a été fixée le 1er février avec Vivaqua pour disposer de toute l’information utile, pour nous assurer que l’eau bruxelloise n’était pas touchée et que la situation relevant de la compétence des deux autres Régions était bien prise en charge entre Vivaqua et les opérateurs concernés en Flandre et en Wallonie.

Nous y avons appris que Vivaqua avait été contactée par De Watergroep le 16 janvier après la constatation d’un problème potentiel à Hal. Des mesures effectuées en septembre et décembre 2022 par De Watergroep avaient fait apparaître un dépassement du seuil de 100 ng/l.

In oktober en december 2022 stelde De Watergroep vast dat het drinkwater in Halle vervuild was. Vlaams minister van Omgeving Demir bracht mij daar op 30 januari 2023 per brief van op de hoogte.

Op 26 januari 2023 liet Leefmilieu Brussel weten dat de Vlaamse Milieumaatschappij (VMM) een overleg wilde organiseren over de vastgestelde overschrijding van de toekomstige Europese norm van 100 ng/l in Halle, waarbij niet alleen mijn diensten, maar ook de betrokken Vlaamse instellingen en Vivaqua aanwezig zouden zijn. Leefmilieu Brussel deelde mee dat Vivaqua al had verzekerd dat er in Brussel geen overschrijdingen van de toekomstige norm waren vastgesteld. Het overleg vond uiteindelijk op 30 januari 2023 plaats.

Vervolgens was er op 1 februari 2023 een bijeenkomst met Vivaqua. Daar vernam ik dat Vivaqua op 16 januari door De Watergroep was gecontacteerd naar aanleiding van een mogelijk probleem in Halle.

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09:31 § 139 → Vidéo
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Vivaqua m'a informé aussi qu'à la demande de De Watergroep, elle avait réalisé de nouvelles mesures le 17 janvier. À ce moment-là, les résultats reçus indiquaient des valeurs inférieures à 100 ng/l. Le 23 janvier, soit une semaine avant le courrier de la ministre Demir, Vivaqua avait également procédé à des actions correctrices pour améliorer la situation. Lorsque ce courrier arrive, le problème est déjà pris en charge par les opérateurs de l'eau, De Watergroep et Vivaqua. La situation est en cours de résolution et les niveaux sont redescendus au-dessous de la future norme.

En fait, les mesures déployées ont consisté à diluer des eaux du grand collecteur qui arrive du Hainaut par les eaux de la carrière d'Écaussinnes, qui est un captage de réserve non conçu pour fonctionner en permanence. Cela a permis de descendre jusqu'à un niveau situé entre 70 et 100 ng/l pour la somme des 20 PFAS, soit en deçà de la future norme.

Ensuite, pour améliorer davantage la situation et faire descendre encore davantage les taux, Vivaqua a fait usage de charbon actif en plus de la dilution de l'eau pour régler le problème à plus long terme. L'incident de Hal a donc été rapidement régularisé. Les usagers ont été protégés et ont disposé d'une eau conforme aux futures normes, puis largement conforme aux futures normes dès le début de cette année 2023.

Concernant l'incident à Hal, je ne suis pas en mesure de vous dire s'il y a eu une communication à l'attention des usagers. Cependant, Bruxelles Environnement a bien informé mon cabinet que De Watergroep avait signifié son intention de communiquer sur la question auprès des habitants de Hal. Cela dépasse clairement mon champ d'action. Il n'appartient pas à Vivaqua ou à moi-même de transmettre des informations à la population de Hal. La question de cette communication - annoncée - aux habitants doit être posée à qui de droit, c'est-à-dire aux opérateurs et aux autorités responsables à Hal.

Pour rappel, la Région de Bruxelles-Capitale n'est pas responsable de la fourniture de l'eau par l'intercommunale Vivaqua à De Watergroep et Farys qui la distribuent en Flandre. Cette eau ne provient pas de Bruxelles et, par ailleurs, tenant compte de la structuration du réseau de Vivaqua, l'eau qui est distribuée à Hal n'est pas la même que celle qui est distribuée à Bruxelles. En outre, à toutes fins utiles, je précise que l'eau qui est captée sur le territoire de la Région de Bruxelles-Capitale et qui a des teneurs en PFAS inférieures à 5 ng/l - soit très largement en deçà des futures normes - est distribuée exclusivement à Bruxelles.

Op vraag van De Watergroep voerde Vivaqua op 17 januari 2023 nieuwe metingen uit. Op dat moment lagen de PFAS-waarden lager dan 100 ng/l. Op 23 januari 2023 ondernamen Vivaqua en De Watergroep actie om de situatie te verbeteren. Ze verdunden het water uit de grote collector uit Henegouwen met water uit de steengroeve van Écaussinnes, waarna de PFAS-waarden in het drinkwater tot een niveau tussen 70 en 100 ng/l daalden.

Om de waarden nog verder te doen dalen, maakte Vivaqua vervolgens gebruik van actieve kool. Het probleem in Halle is met andere woorden snel aangepakt. De gebruikers werden beschermd en beschikten over drinkwater dat aan de toekomstige norm voldeed.

Ik weet niet of de Hallenaren op de hoogte werden gebracht van het probleem met hun drinkwater. Volgens Leefmilieu Brussel was De Watergroep dat wel degelijk van plan, maar dat valt buiten mijn bevoegdheid. Het Brussels Hoofdstedelijk Gewest is niet verantwoordelijk voor de levering van water door Vivaqua aan De Watergroep en Farys, die het in Vlaanderen verdelen. Dat water komt niet uit Brussel en wordt evenmin in Brussel verdeeld.

Het water dat op het Brusselse grondgebied wordt gewonnen, bevat minder dan 5 ng/l PFAS en wordt uitsluitend in Brussel gebruikt.

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09:34 § 141 → Vidéo
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En matière de gouvernance, je suis le ministre compétent pour la réglementation et le contrôle de l’eau potable fournie à Bruxelles. J'assume pleinement cette compétence par l'intermédiaire de Bruxelles Environnement, qui est l’administration responsable et qui suit ce dossier depuis de nombreuses années.

Vivaqua est une intercommunale qui exerce ses missions de manière indépendante sous l’autorité de ses actionnaires communaux et dans le respect de la réglementation prévalant dans chaque Région où elle est active. Pour ma part, je vérifie le respect de la législation à Bruxelles, car tel est mon champ de compétences.

Ik ben bevoegd voor het in Brussel geleverde drinkwater, een bevoegdheid die ik uitoefen via Leefmilieu Brussel, dat het dossier beheert.

Vivaqua is een intercommunale die onafhankelijk haar opdracht uitvoert onder het gezag van de gemeentelijke aandeelhouders. Ik zie erop toe dat Vivaqua de Brusselse reglementering naleeft.

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09:34 § 143 → Vidéo
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(verder in het Nederlands)

Ik wil tot slot een aantal zaken rechtzetten met betrekking tot de waarschuwingen van Vlaams minister van Omgeving Zuhal Demir. Sommigen verwijzen naar een brief uit maart 2022, maar daarin wordt geen melding gemaakt van het geval van Halle, dat pas maanden later plaatsvond, noch van enig ander specifiek geval.

(poursuivant en néerlandais)

Concernant les avertissements de la ministre flamande Demir, je précise que le courrier de mars 2022, évoqué par certains, ne mentionne ni le cas de Hal, qui lui était postérieur, ni aucun autre cas précis.

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09:35 § 145 → Vidéo
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(poursuivant en français)

Un certain nombre d'éléments relatifs à ce courrier, que vous avez évoqués dans votre question écrite et qui, parfois, ont été communiqués dans la presse, ne sont pas corrects.

(verder in het Frans)

Een aantal zaken over die brief die u in uw schriftelijke vraag vermeldt, kloppen niet.

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09:35 § 147 → Vidéo
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(verder in het Nederlands)

In die brief verwees minister Demir wel naar PFAS, maar om andere redenen. Ten eerste haalde ze het feit aan dat het drinkwater in heel Vlaanderen ruim onder de toekomstige Europese norm van 100 ng/l lag, zoals in de richtlijnen is vastgelegd. Ten tweede wees ze erop dat de door de Europese Autoriteit voor Voedselveiligheid bepleite richtwaarden van 4 ng/l voor de vier gevaarlijkste PFAS niet overal in Vlaanderen werden nageleefd. Ten derde stelde ze dat ze bijgevolg de bevoegde gewestelijke diensten aanspoorde om daarover overleg te plegen. Ze stelde voor om het punt van de omzetting van de drinkwaterrichtlijn op de agenda te zetten van de interministeriële conferentie Leefmilieu van 22 maart 2022, die later door minister Demir zelf geannuleerd zou worden.

Ik kan u echter geruststellen: Vivaqua en zijn Waalse en Vlaamse tegenhangers overleggen regelmatig met elkaar, aangezien ze op verschillende locaties gemeenschappelijke acties uitvoeren.

(poursuivant en néerlandais)

Dans ce courrier, la ministre Demir mentionnait qu'en Flandre, la teneur en PFAS de l’eau potable était partout inférieure aux 100 ng/l de la future directive européenne. Elle reconnaissait par contre que les 4ng/l préconisés par l’Autorité européenne de sécurité des aliments pour les quatre PFAS les plus dangereux n’étaient pas respectés partout. Elle proposait donc que les administrations régionales se consultent et que la transposition de la directive « eau potable » soit mise à l’agenda de la conférence interministérielle de l’Environnement (CIM) de mars 2022. CIM qu'elle annula par la suite.

Vivaqua et ses homologues des autres Régions se concertent régulièrement et mènent des actions communes sur plusieurs sites.

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09:37 § 149 → Vidéo
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(poursuivant en français)

Pour répondre à M. Bauwens et d'autres députés, en tant que ministre de l'Eau, je suis compétent pour le respect des normes et pour le contrôle de la qualité des eaux captées et distribuées en Région bruxelloise, où la future norme européenne n'a, d'après mes informations, jamais été dépassée.

Par ailleurs, les Bruxellois ont accès à l'information sur l'eau qu'ils boivent sur le site internet de Vivaqua. En encodant leur adresse, ils ont accès aux résultats des tests effectués mensuellement au sein de chaque réservoir d'eau qui alimente les robinets d'eau domestique. Ces tests portent sur des dizaines de produits et de substances potentiellement présents dans l'eau distribuée à leur domicile.

De plus, alors que nous avons eu l’occasion d’en parler ici en avril dernier et lors de l’épisode 3M en 2021 - quand les PFAS se sont malheureusement mieux fait connaître dans la région anversoise -, Vivaqua a contrôlé la présence de PFAS dans l'eau du robinet d'habitations en 2022 et en 2023, à la demande de Bruxelles Environnement. Ces contrôles ont toujours été négatifs par rapport à la future norme européenne de 100 ng/l.

S'agissant du type de contrôle, le laboratoire interne de Vivaqua demande, chaque mois, des analyses sur les 20 PFAS à ses partenaires externes. À Bruxelles, les résultats de ces analyses sont toujours sous la barre des 100 ng/l par litre pour la somme des 20 PFAS.

De manière plus générale, et même si cela ne concerne pas l’eau potable mais les sols et les eaux souterraines, la Région informe toujours les bourgmestres concernés lorsqu’une pollution aux PFAS est détectée. Comme j'ai déjà eu l'occasion de le mentionner en commission lors de diverses interpellations, certains lieux sont pollués aux PFAS au niveau du sol et dès lors éventuellement de l'eau souterraine. Celle-ci n'entre cependant pas dans le circuit de la distribution d'eau potable. Chaque fois qu'une pollution est détectée, les bourgmestres en sont avertis. Je vous l'avais déjà confirmé il y a quelques mois lors de débats faisant suite à vos interpellations en commission.

Certains évoquent la valeur de 50 ng/l. Cette dernière constitue une valeur guide, basée sur une recommandation de l'Autorité européenne de sécurité des aliments. Aucune des trois Régions ne vise encore cet objectif. Notre réglementation pourrait être adaptée si cette valeur devenait imposée au niveau européen ou si les Régions voulaient aller dans ce sens. Une harmonisation entre les législations est bien sûr toujours idéale.

(verder in het Frans)

Als minister ben ik bevoegd voor de naleving van de normen en de controle op de kwaliteit van het in Brussel gewonnen en verdeelde water. Bij mijn weten is de toekomstige Europese norm hier nooit overschreden.

De Brusselaars kunnen overigens op de website van Vivaqua op basis van hun adres de maandelijkse testresultaten van hun drinkwater opzoeken. Bij die testen wordt het water op tientallen stoffen onderzocht.

Vivaqua controleerde in 2022 en 2023 op vraag van Leefmilieu Brussel het drinkwater op de aanwezigheid van PFAS. Bij die controles werd nooit een overschrijding van de toekomstige norm van 100 ng/l vastgesteld. Ook bij de maandelijkse analyses die Vivaqua door externe partners laat uitvoeren, zijn nooit overschrijdingen gemeten.

Het gewest brengt de betrokken burgemeesters altijd op de hoogte als er ergens water- of bodemverontreiniging met PFAS is vastgesteld. Bij een bodemverontreiniging kan ook het grondwater PFAS bevatten. Dat komt echter niet in het leidingwater terecht.

Sommigen hebben het over een waarde van 50 ng/l. Dat is een richtwaarde op basis van een aanbeveling van de Europese Autoriteit voor Voedselveiligheid. Geen enkel gewest overweegt momenteel om ze als norm te hanteren, al kunnen we de reglementering aanpassen als bijvoorbeeld Europa ze zou opleggen.

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09:39 § 151 → Vidéo
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Pour faire le point sur la législation au sujet des PFAS à Bruxelles, l’arrêté transposant la directive européenne « Eau potable » a été adopté en première lecture par le gouvernement le 25 mai 2022. Cela devait nous permettre de la transposer dans les délais. Il a ensuite été soumis au Conseil d’État, qui a estimé qu’une modification de l’ordonnance-cadre « Eau » était nécessaire, comme base au projet d’arrêté, alors que nos juristes pensaient que nous ne devions pas la modifier.

Ce travail supplémentaire de modification de l’ordonnance-cadre « Eau » a bien sûr prolongé le délai de transposition. Nous avons reçu ce 10 novembre l’avis du Conseil d’État sur le projet de modification de l’ordonnance-cadre « Eau » - et les arrêtés liés -, qui sera dès lors soumis en dernière lecture au gouvernement dans les prochaines semaines.

Nous en discuterons donc au Parlement vraisemblablement au début de cette année 2024, ce qui nous permettra de finaliser la transposition par arrêtés très rapidement : ces derniers sont déjà largement prêts puisque adoptés en première lecture au mois de mai 2022, dans la foulée du vote de l'ordonnance.

Actuellement, les trois Régions visent le même objectif que celui prévu par la directive « Eau potable » de l'UE : ne pas dépasser 100 ng/l pour la somme des 20 PFAS les plus polluants, avec une imposition effective de ce seuil pour 2026. Ces normes sont valables et identiques pour les trois Régions. Aucune n'a de norme supérieure.

À Bruxelles, cette future norme est déjà atteinte de facto et non dépassée. Notre futur arrêté le confirmera avec effet rapide, puisque j’ai l’intention de proposer l’entrée en vigueur de la norme dès publication de l’arrêté de transposition, soit en 2024.

La Flandre a, quant à elle, indiqué vouloir atteindre une valeur guide de 4 ng/l pour la somme des 4 PFAS les plus dangereux, sur la base d’une recommandation de l’Autorité européenne de sécurité des aliments, à laquelle j'ai fait référence. Il ne s'agit donc pas d'une norme, mais d’une valeur guide avec une obligation de moyens sous cinq ans. Si ce n'est pas inintéressant en soi, c’est néanmoins plutôt une recommandation.

Op 25 mei 2022 keurde de Brusselse regering het besluit betreffende de omzetting van de Europese drinkwaterrichtlijn in eerste lezing goed. Het besluit werd vervolgens aan de Raad van State voorgelegd, die een wijziging van de kaderordonnantie Water nodig achtte. Dat zorgt ervoor dat de omzetting van de richtlijn meer tijd zal vergen.

We ontvingen het advies van de Raad van State op 10 november 2023. De gewijzigde kaderordonnantie en de ermee samenhangende besluiten worden in de loop van de komende weken in laatste lezing aan de regering voorgelegd. Ze worden dus wellicht begin 2024 in het parlement besproken, waarna we de omzetting snel kunnen doorvoeren.

Momenteel hanteren de drie gewesten dezelfde doelstelling als de EU, namelijk waarden onder de 100 ng/l voor de twintig meest vervuilende PFAS. Vanaf 2026 wordt die bovengrens verplicht. Brussel zit daar nu al onder. Ik ben overigens van plan om de norm vanaf 2024 in te voeren.

Vlaanderen geeft aan een richtwaarde van 4 ng/l te willen bereiken voor de vier gevaarlijkste PFAS. Dat is echter geen norm, veeleer een aanbeveling.

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09:43 § 153 → Vidéo
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Quant à la Wallonie, elle prévoit, comme nous, 100 ng/l pour la future norme européenne des 20 PFAS, mais elle instaurerait des seuils de vigilance avec un travail d'information particulier à partir 30 ng/l pour les 20 PFAS et 4 ng/l pour les 4 PFAS les plus dangereux. Elle travaille à leur mise en œuvre concrète. La Flandre prévoit un autre type de dispositif.

Je suis favorable à l’adoption de seuils de vigilance identiques pour Bruxelles. Cela semble aller de soi, l'essentiel de notre eau venant de Wallonie. Il nous faut être aussi cohérents et coordonnés que possible, et le mieux serait que ce soit le cas à l'échelle du pays. Je demanderai donc à Bruxelles Environnement et Vivaqua de se concerter sur le sujet en vue d'établir ces normes formellement, et de convenir des conséquences que nous attacherons à leur dépassement. Il va de soi que nous amplifierons le dialogue et la coordination avec la Wallonie, même si elle existe déjà sur ces aspects spécifiques.

De mon côté, je suis toujours resté ouvert et disponible afin de faciliter les contacts entre opérateurs et les Régions. Je suis aussi totalement en faveur d’une concertation interrégionale sur les futures normes européennes, en vue d'une action la plus cohérente possible des pouvoirs publics des trois Régions, vu leurs interactions.

Enfin, en tant qu'écologiste, je suis évidemment en faveur de l’interdiction progressive mais générale des PFAS. Ces polluants éternels doivent être interdits à la source, c’est-à-dire au niveau de leur production. Ce sont des produits nocifs, dangereux pour la santé et l’environnement, qui perturbent le système hormonal et sont même cancérigènes pour certains.

Ils représentent une famille d’environ 5.000 molécules, largement utilisées dans les produits d'entretien, les revêtements de poêles antiadhésives, les vêtements imperméables, les mousses anti-incendies qui sont souvent au cœur des problèmes détectés, les plastiques, etc. Ils ont la particularité d’être très résistants dans l’environnement et quasiment non biodégradables, ce pourquoi on les dit éternels. Il est établi que dans nos pays industrialisés, des PFAS sont retrouvés dans le sang de pratiquement chaque individu. Nous consommons tous des PFAS, et pas seulement à travers l'eau, mais aussi par notre alimentation et d'autres sources. La seule façon efficace de les diminuer est avant tout de cesser de les répandre.

M. le président.- Nous sommes dans un débat d’actualité. Je rappelle donc, même si c'est frustrant, que la durée d'une réplique est d'une minute et que l'esprit en est de réagir à la réponse du ministre, et non de développer de nouvelles questions. S'il y en a, je vous invite à les déposer au Bureau élargi. Cela permettra des échanges plus approfondis lors de prochaines séances de commission.

Wallonië zal eveneens de norm van 100 ng/l hanteren, maar zal wel informeren vanaf 30 ng/l voor de twintig PFAS en 4 ng/l voor de vier gevaarlijkste PFAS.

Ik ben voorstander van dezelfde drempels voor Brussel, dat het grootste deel van zijn drinkwater uit Wallonië haalt. Ik vraag Leefmilieu Brussel en Vivaqua om dergelijke normen uit te werken.

Zelf ben ik zoals altijd beschikbaar om de contacten tussen de operatoren en het gewest in goede banen te leiden. Ik ben voorstander van intergewestelijk overleg om tot een coherente aanpak tussen de drie gewesten te komen.

Ten slotte ben ik voor een progressieve invoering van een verbod op de productie van PFAS, die schadelijk zijn voor de gezondheid en het milieu. Ze verstoren de hormoonhuishouding en kunnen kanker veroorzaken. Ze breken nagenoeg niet af en blijven lang in het milieu aanwezig. In industrielanden heeft bijna iedereen PFAS in het bloed. De enige manier om daar wat aan te doen, is de verspreiding ervan volledig te stoppen.

De voorzitter.- Dit is een actualiteitsdebat, waarbij u een minuut de tijd krijgt voor uw repliek. Het is de bedoeling dat u reageert op het antwoord van de minister en geen nieuwe vragen stelt. Die kunt u bij het Uitgebreid Bureau indienen, zodat we ze tijdens de volgende commissievergaderingen kunnen bespreken.

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09:47 § 157 → Vidéo
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M. David Leisterh (MR).- Vous avez voulu être rassurant à l'égard des Bruxellois, mais il y a malgré tout un point qui me tracasse. Je comprends que le retard dans la transposition soit dû à la nécessité de modifier l'ordonnance-cadre, comme vous l'a expliqué le Conseil d'État en mai 2022. Vous avez donc décidé de modifier l'ordonnance-cadre, et l'avis du Conseil d'État vous a été transmis le 10 novembre.

L'intervalle entre ces deux dates me paraît néanmoins assez important. Pourquoi a-t-il fallu plus d'un an, en réalité, avant d'obtenir l'avis du Conseil d'État sur la modification de l'ordonnance-cadre, ce qui aboutira, in fine, à la transposition de la directive ? Ce délai est quelque peu interpellant vu l'urgence de la situation.

Enfin, la contamination potentielle des sols est un autre aspect inquiétant.

De heer David Leisterh (MR).- U wilde de Brusselaar geruststellen, maar waarom heeft het meer dan een jaar geduurd voor u het advies voor de Raad van State over de wijziging van de kaderordonnantie ontving?

De bodemverontreiniging is nog een ander verontrustend aspect.

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09:48 § 159 → Vidéo
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M. Christophe De Beukelaer (Les Engagés).- J'aimerais obtenir quelques précisions. Aujourd'hui, tout le monde remet en cause cette norme de 100 ng/l. Vous nous dites que vous allez tenter d'insérer cette norme dans la législation bruxelloise, avec un an et demi de retard, pour les raisons exposées, et longtemps après que cette norme a été initialement discutée au niveau européen, en tenant compte des longs délais des procédures européennes. Ne sommes-nous pas un peu décalés ?

Par ailleurs, Les Engagés estiment qu'il faudrait aller plus loin. Vous parlez d'éventuels seuils de vigilance. Pourquoi ne pas instaurer une norme beaucoup plus stricte en Région de Bruxelles-Capitale ? Il y va tout de même de la santé des Bruxellois.

Le site de Vivaqua publie les données de teneur en PFAS de l'eau en Région de Bruxelles-Capitale à partir de février 2023. Qu'en est-il des données avant février 2023 ? Peut-on y avoir accès ?

Vous répétez que Vivaqua est une intercommunale. Estimez-vous avoir les outils en main pour exercer correctement votre compétence de fourniture en eau en Région de Bruxelles-Capitale ?

M. Alain Maron, ministre.- La fourniture en eau ne fait pas partie de mes compétences.

M. Christophe De Beukelaer (Les Engagés).- De quoi êtes-vous alors responsable en Région de Bruxelles-Capitale, s'agissant de l'eau ?

M. Alain Maron, ministre.- Je suis responsable de l'environnement, et donc de la qualité de l'eau et du plan de gestion de l'eau.

M. Christophe De Beukelaer (Les Engagés).- Estimez-vous disposer des outils institutionnels nécessaires pour mener à bien ces missions ?

M. Alain Maron, ministre.- Je pense qu'on doit régionaliser les acteurs de l'eau. Personnellement, je répondrais à votre question par l'affirmative.

De heer Christophe De Beukelaer (Les Engagés).- U zegt dat u de norm van 100 ng/l met anderhalf jaar vertraging in de Brusselse wetgeving wilt laten opnemen. Mijn fractie vindt dat we verder moeten gaan. Waarom voeren we geen veel striktere norm in?

Vivaqua publiceert sinds februari 2023 het PFAS-gehalte van het water in het Brussels Gewest. Kunnen we ook oudere gegevens krijgen?

Vindt u dat u over de juiste instrumenten beschikt om uw bevoegdheid inzake drinkwatervoorziening uit te oefenen?

De heer Alain Maron, minister.- Drinkwatervoorziening behoort niet tot mijn bevoegdheden.

De heer Christophe De Beukelaer (Les Engagés).- Voor welk wateraspect bent u dan verantwoordelijk?

De heer Alain Maron, minister.- Voor het leefmilieu en bijgevolg voor de waterkwaliteit en het waterbeheer.

De heer Christophe De Beukelaer (Les Engagés).- Hebt u de nodige middelen om zich van die taak te kwijten?

De heer Alain Maron, minister.- Ik vind dat we de waterbedrijven moeten regionaliseren. Persoonlijk zou ik uw vraag met ja beantwoorden.

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09:50 § 165 → Vidéo
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M. Martin Casier (PS).- Vos réponses sont complètes et rassurantes. Elles corroborent l'ensemble des débats qui se sont tenus dans cette commission. Il me semble important de souligner que le Parlement et les administrations de la Région bruxelloise se préoccupaient déjà de cette question bien avant qu'elle ne fasse les grands titres des journaux. Le fait que le problème ait été pris en considération dès le départ est plutôt de nature à rassurer les Bruxellois.

La norme européenne, qui n'est pas encore en vigueur, en effet, est déjà remise en question. Ce sujet devra faire l'objet d'une réflexion en profondeur en Région bruxelloise. Toutefois, je partage votre avis sur la pertinence d'avoir des normes harmonisées sur le territoire belge : les trois Régions devront réfléchir ensemble à cette question centrale.

Enfin, le vrai sujet est l'interdiction de la production et de la commercialisation des PFAS. La responsabilité politique à cet égard est énorme au niveau belge et encore davantage au niveau européen. Nous devons absolument interdire à terme ces éléments chimiques qui ne se dégradent jamais, mais s'accumulent dans le corps des personnes et des animaux, ainsi que dans les plantes et les sols.

De heer Martin Casier (PS).- Het lijkt me belangrijk om te benadrukken dat het parlement en de Brusselse administraties al met de kwestie bezig waren voor ze in de media kwam.

De Europese norm, die nog niet van kracht is, staat nu al ter discussie. Ik ben het met u eens dat dezelfde normen voor het hele Belgische grondgebied moeten gelden.

Het echte onderwerp is echter een verbod op de productie van PFAS. De federale en de Europese overheid hebben wat dat betreft een enorme politieke verantwoordelijkheid.

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09:51 § 167 → Vidéo
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Mevrouw Cieltje Van Achter (N-VA).- Ik ben blij dat Vlaams minister Demir niet alleen bezig is met haar eigen stukje grond. Als er een probleem is, signaleert ze dat aan de andere administraties. Zij maakt er werk van om u te waarschuwen en samen te werken aan de wetgeving. Dat is een goede reflex. Ik zou verwachten dat een groene minister die ook zou hebben, maar het eerste wat u doet, is uw verantwoordelijkheid van u afschuiven. Waarom heeft de vergadering over de drinkwaterrichtlijn niet plaatsgevonden? Die was gepland, maar het overleg was ondertussen al van start gegaan. Aangezien de doelstelling was bereikt, was het niet meer nodig om samen te komen.

Ik roep u op om een andere houding aan te nemen en werk te maken van datgene waarvoor u bevoegd bent, namelijk de omzetting van de drinkwaterrichtlijn. Het Brussels Gewest is al te laat. Die richtlijn moest omgezet zijn in januari 2023 en dat is nog altijd niet gebeurd. Ik roep u ook op om de streefwaarde van het Federaal Agentschap voor de Veiligheid van de Voedselketen op te nemen in de wetgeving. Vlaanderen heeft dat al gedaan. Het is essentieel om in deze materie voorzichtig te zijn.

Mme Cieltje Van Achter (N-VA).- Je me réjouis qu’en cas de problème, la ministre Demir se fasse un devoir de vous alerter et veuille faire avancer la législation. Je me serais attendue à la même attitude de la part d'un ministre écologiste, mais vous vous empressez de vous décharger de votre responsabilité.

Je vous invite à travailler à la transposition de la directive sur l'eau potable, qui aurait dû être réalisée en janvier 2023. Je vous demande aussi d'intégrer dans la législation la valeur cible de l'Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire, à l’instar de la Flandre.

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09:53 § 169 → Vidéo
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M. Jonathan de Patoul (DéFI).- Vous nous rassurez en affirmant que l'eau potable n'a pas été touchée en Région bruxelloise. C'est un point essentiel. Par ailleurs, j'entends que la communication est constante entre Vivaqua et ses homologues flamands et wallons.

Pour le groupe DéFI, le principe de précaution est fondamental. Nous avons beaucoup parlé de normes et de seuils de vigilance. Le débat devra se poursuivre sur le cadre européen. Le Danemark et la Suède, par exemple, ont fixé des normes plus contraignantes. Pourquoi la Région bruxelloise ne ferait-elle pas de même ? La discussion doit se poursuivre.

Vous évoquez la présence de 5.000 molécules de PFAS dans l'environnement. Or, en l'espèce, on en évoque à peine 20. Qu'en est-il des autres ?

Je partage votre avis, le problème majeur est que ces composants chimiques dangereux se retrouvent dans l'environnement. Il faut que le Parlement bruxellois fasse pression à d'autres niveaux de pouvoir pour faire évoluer ce dossier essentiel pour notre santé, l'environnement et notre planète.

De heer Jonathan de Patoul (DéFI).- Het is een geruststelling dat het drinkwater in Brussel niet vervuild is. Bovendien communiceert Vivaqua voortdurend met zijn Vlaamse en Waalse tegenhanger.

DéFI vindt het van het allergrootste belang dat we het voorzorgsprincipe huldigen. Denemarken en Zweden hebben al strengere normen vastgelegd. Waarom doet het Brussels Gewest dat ook niet?

U had het over 5.000 verschillende PFAS in het milieu. In dit geval gaat het over nauwelijks twintig. Waar zitten die andere dan?

Het grootste probleem is inderdaad dat die gevaarlijke chemische bestanddelen overal zitten. Het Brussels Parlement moet druk uitoefenen op andere beleidsniveaus om ze te bannen.

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09:54 § 171 → Vidéo
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Mme Ingrid Parmentier (Ecolo).- Nous apprenons que ces PFAS sont présentes un peu partout, pas uniquement dans l'eau, de sorte qu'il va falloir se demander si ces normes sont suffisantes ou pas.

Soyons clairs : le débat doit porter sur la responsabilité de ceux qui mettent ces produits sur le marché. Ces substances représentent un coût, non seulement pour notre santé mais aussi pour les finances publiques. Par ailleurs, les PFAS ne sont pas les uniques substances concernées, il y a également tous les pesticides et autres contaminants que nous libérons dans l'environnement sans en connaître les conséquences.

Dès lors, il est vraiment regrettable que le règlement sur l'enregistrement, l'évaluation, l'autorisation et la restriction des substances chimiques (Registration, Evaluation, Authorisation and Restriction of Chemicals, Reach) ait été bloqué au niveau européen. Les partis politiques qui ont freiné la mise en œuvre de ce règlement et qui continuent à plaider en faveur d'autorisations et d'exceptions pour les pesticides en Belgique portent donc aussi une responsabilité dans cette situation.

Mevrouw Ingrid Parmentier (Ecolo).- De PFAS zitten blijkbaar overal en niet alleen in het water. Zijn de normen dan wel voldoende?

Het debat moet gaan over de verantwoordelijkheid van wie die producten op de markt brengt. Ze kosten ons veel, niet alleen voor onze gezondheid, maar ook voor de overheidsfinanciën. Dat geldt trouwens ook voor andere stoffen dan PFAS, zoals pesticiden.

Ik betreur dan ook dat de regelgeving over de registratie en beperking van chemische stoffen op Europees niveau geblokkeerd is. De politieke partijen die daarachter zitten, dragen een deel van de verantwoordelijkheid.

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09:55 § 173 → Vidéo
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Mevrouw Lotte Stoops (Groen).- Uw antwoorden zijn volledig en geruststellend. Het is goed om te horen dat de verschillende spelers, zoals De Watergroep of Vivaqua, telkens onmiddellijk optraden zodra ze op de hoogte waren van een probleem. Het is nog beter om te horen dat voor het Brusselse water de toekomstige norm nog nooit is overschreden.

Het is belangrijk dat er wetgeving komt. De Vlaamse gidswaarden zijn ook geen normen. Net als u wil ik coherentie en harmonisering van de wetgeving.

Bedankt voor de uitleg bij de communicatie met Zuhal Demir. Als een vergadering tussen de gewesten werd geannuleerd door mevrouw Demir en u een hechtere samenwerking wilt, dan hoop ik dat die vergadering opnieuw werd ingepland in de nabije toekomst. Er waren namelijk veel gespreksonderwerpen. De doelstellingen voor de PFAS- problematiek waren bijvoorbeeld nog niet bereikt.

Daarnaast kijk ik uit naar de debatten rond de ordonnantie betreffende de drinkwaterrichtlijn. Op Europees niveau hoop ik dat de gewesten en België blijven hameren op een uitfasering van PFAS, ook al zijn sommigen een andere mening toegedaan, ook politici die behoren tot dezelfde partij als anderen die hier moord en brand schreeuwen.

Mme Lotte Stoops (Groen).- Il est rassurant d'entendre que les différents acteurs ont agi rapidement et que l'eau de Bruxelles n’a jamais dépassé la future norme.

Comme vous, je souhaite une harmonisation de la législation.

Par ailleurs, j’espère que la réunion entre les Régions annulée par Mme Demir sera reprogrammée dans un avenir proche, car de nombreux points figuraient à l’ordre du jour.

J'attends aussi avec impatience les débats autour de l'ordonnance sur la directive relative à l'eau potable. Au niveau européen, j'espère que les Régions et la Belgique continueront à insister sur l'élimination progressive des PFAS.

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09:57 § 175 → Vidéo
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Mevrouw Bianca Debaets (cd&v).- Het is goed dat u een en ander verduidelijkt. Ik ga niet in op de inhoud; die zullen we in een volgende commissievergadering uitgebreider bespreken. Ik heb wel een vraag over de werkwijze. Waarom hebt u zo gebrekkig gecommuniceerd, mijnheer de minister? In feite hebt u helemaal niet gecommuniceerd. Dat versterkte het vermoeden dat er iets aan de hand was.

Ik vind dat heel vreemd voor een minister van Ecolo, want uw partij en Groen maken van burgerbetrokkenheid en transparantie hun handelsmerk. Toch is daar in delicate dossiers helemaal geen sprake van. Mensen willen duidelijkheid als het gaat over hun gezondheid en de gezondheid van hun kinderen en familieleden. Als u meteen duidelijk was geweest toen de eerste elementen naar buiten kwamen in plaats van uw verantwoordelijkheid af te schuiven, had dat veel ongerustheid bij de Brusselaars weggenomen.

Mme Bianca Debaets (cd&v).- Je me félicite que vous ayez clarifié certains points.

Toutefois, si vous aviez été clair dès le début au lieu de vous défausser de votre responsabilité, cela aurait permis de supprimer beaucoup d'inquiétudes chez les Bruxellois. Alors que l’engagement citoyen et la transparence sont la marque de fabrique de votre parti et de Groen, je ne vois rien de tel dans la gestion des dossiers délicats.

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09:58 § 177 → Vidéo
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M. Bruno Bauwens (PTB).- Cette cartographie, et cette différence de méthode de test et de mesures entre la Flandre (4.000 tests), et la Wallonie et Bruxelles (à peine plus de 500 tests), m’inquiètent beaucoup de la part d'un ministre écologiste qui se dit préoccupé par la santé des gens. Après le scandale ayant impliqué la multinationale 3M à Anvers, il y a eu très peu de tests.

Pour revenir à 3M et à la cartographie du sol de Bruxelles, on y voit des valeurs proches - parfois en deçà, parfois au-delà - de celles mesurées sur le site de Zwijndrecht, où se trouve 3M. Je rappelle qu'il est scientifiquement prouvé que la croissance des enfants est limitée quand ils vivent tout près d'une source de pollution aux PFAS.

Je rappelle également qu'à Laeken, la caserne, proche d’une source de pollution, se trouve à côté de deux écoles.

Vous vous êtes contenté de dire que vous aviez informé le bourgmestre, et je trouve cette réponse très légère dans le chef d'un ministre écologiste.

De heer Bruno Bauwens (PTB).- Ik maak me zorgen over het verschil in aantal tests tussen Vlaanderen (4.000) en Wallonië en Brussel (nauwelijks 500). Nochtans zie je in Brussel waarden die vergelijkbaar zijn met die op de 3M-site in Zwijndrecht.

PFAS veroorzaken groeistoornissen bij kinderen. In Laken ligt een van de vervuilingsbronnen vlak bij twee scholen. U zegt dat u de burgemeester op de hoogte hebt gebracht, maar dat is een erg minimale reactie.

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10:00 § 179 → Vidéo
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M. le président.- Nous débattrons de la norme lors de la discussion sur le projet d'ordonnance au début de l'année 2024. Pour l'heure, évitons tout débat sur la structure institutionnelle du secteur de l'eau, évoquée à plusieurs reprises en commission et qui ne relève pas du présent débat d'actualité.

De voorzitter.- Ik stel voor dat we het debat over de norm laten voor de bespreking van de ordonnantie begin 2024. Ook de institutionele structuur van de watersector is een onderwerp voor een ander moment.

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10:00 § 181 → Vidéo
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M. Alain Maron, ministre.- Monsieur Bauwens, je ne peux pas vous laisser dire qu'aucun test n'a été effectué.

M. Bruno Bauwens (PTB).- Beaucoup moins qu'en Flandre. Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit.

M. Alain Maron, ministre.- Réciproquement, car il ne faut pas surinterpréter mes propos.

M. Bruno Bauwens (PTB).- J'ai mentionné les chiffres de 4.000 en Flandre et de 540 en Wallonie.

(Colloques)

M. le président.- Monsieur Bauwens, vous avez précisé vos propos. Laissons le ministre poursuivre sa réponse.

M. Alain Maron, ministre.- Je me suis permis de corriger certaines informations erronées qui figuraient dans vos questions. Je l'assume. Vous dites parfois des choses qui ne correspondent pas à la réalité. En l'occurrence, je corrige aussi vos propos, puisque vous sous-entendez que nous ne ferions pas ou pas assez de tests à Bruxelles.

Je vous ai expliqué que des tests réguliers de l'eau avaient été effectués par Vivaqua et contrôlés par Bruxelles Environnement. Des tests ont même été réalisés de manière aléatoire au niveau de robinets. Outre l'eau potable, nous effectuons aussi des tests concernant le sol : en 2022 et 2023, des campagnes de carottage ont été menées dans des sites préalablement qualifiés de suspects.

Le travail mené a été colossal. Il a permis de dresser un cadastre des sites problématiques et des normes relevées à ces endroits. Ensuite, site par site, en coopération avec les autorités locales, des actions ont été déployées pour décider des actions à entreprendre par rapport à ces pollutions aux PFAS.

Monsieur Bauwens, les sols pollués par diverses substances sont très nombreux à Bruxelles. On dénombre une quantité hallucinante d'endroits où les sols sont historiquement pollués aux PFAS ou à d'autres subsistances. C'est pourquoi nous avons adopté un plan Good Soil et diverses ordonnances spécifiques, afin de progressivement nettoyer ces sols. Dans de nombreux cas, comme celui du parc du quai des Matériaux, la Région a dû investir des millions d'euros supplémentaires parce que le sol est pollué. Des exemples comme celui-ci, qui sont encore plus pollués que ce à quoi nous nous attendions, il y en a malheureusement des dizaines.

Bruxelles Environnement travaille d'arrache-pied pour remédier au maximum à la situation. Nous cherchons aussi à suivre le principe du pollueur-payeur, car la pollution vient bien de quelque part. S'agissant des PFAS, nous savons en général de quel type d'activité elles peuvent venir. C'est de cette façon que nous identifions les sites les plus suspects.

De heer Alain Maron, minister.- Het klopt niet dat er geen tests worden uitgevoerd.

De heer Bruno Bauwens (PTB).- Veel minder dan in Vlaanderen. U moet mij geen woorden in de mond leggen.

De heer Alain Maron, minister.- U mij ook niet.

De heer Bruno Bauwens (PTB).- Ik vermeldde de cijfers: 4.000 tests in Vlaanderen, 540 in Wallonië.

(Samenspraak)

De voorzitter.- Laat de minister uitspreken.

De heer Alain Maron, minister.- U laat in elk geval uitschijnen dat er in Brussel te weinig tests gebeuren, maar dat klopt niet. Die tests worden regelmatig uitgevoerd door Vivaqua en gecontroleerd door Leefmilieu Brussel.

Naast het drinkwater wordt ook de bodem getest. Dat heeft een kadaster opgeleverd van vervuilde sites. Daarna hebben we samen met de plaatselijke autoriteiten oplossingen gezocht.

Er zijn heel veel vervuilde terreinen in Brussel. Daarom hebben we het plan Good Soil uitgewerkt om die geleidelijk aan te saneren. Helaas is dat een werk van lange adem. We proberen daarbij ook zoveel mogelijk het principe toe te passen dat de vervuiler betaalt.

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10:03 § 191 → Vidéo
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Monsieur Leisterh, je reconnais et regrette le retard législatif. Si nous avions pu procéder par arrêtés en lien avec l'ordonnance-cadre actuelle, ce que nous pensions être juridiquement correct, nous serions dans les temps. Ce n'est pas le cas, mais je rappelle que l'Europe prévoit une entrée en vigueur en 2026. Nous avons beau accuser un retard formel, nous ne sommes pas pour autant en retard du point de vue de l'entrée en vigueur. Si nous nous contentions d'une transposition stricte, comme l'ont fait les autres Régions, l'entrée en vigueur serait en 2026.

Je vous ai répondu que je voulais une entrée en vigueur plus rapide à Bruxelles, dès la publication des arrêtés au Moniteur belge. Cela devrait nous situer quelque part en 2024, soit deux ans avant l'échéance européenne. Qui plus est, le retard est formel et non réel. De surcroît, les normes, actuelles et futures, n'ont jamais été dépassées à Bruxelles, à ma connaissance.

Quant à savoir si nous devons nous aligner sur le dispositif wallon, y compris en ce qui concerne les seuils d'alerte et les seuils d'information, et si nous devons diminuer la norme, il s'agit là de questions aussi pertinentes que complexes. Je constate que l'Europe s'est prononcée, sur la base d'études scientifiques, en faveur de 100 ng/l en 2026. C'est l'obligation européenne.

La Flandre va un cran plus loin, avec des valeurs guides sur les 4 PFAS jugées les plus dangereuses. Il ne s'agit toutefois pas d'une obligation, mais de la volonté de tendre vers ces valeurs en l'espace de cinq ans. Quant à la Wallonie, elle met en place des seuils d'alerte effectivement très exigeants pour les 4 PFAS les plus dangereuses, alignés sur le chiffre flamand, qui découle aussi de la littérature scientifique. Le seuil d'alerte wallon est de 30 ng/l.

Cependant, on ne peut décider, sur un coin de table, de valeurs x, y ou z en législation et normes formelles. De plus, on parle bien d'un mélange des 20 PFAS pour les 100 ng/l. Cette matière est complexe et en évolution constante. Il y a quelques années, on ne parlait pas des PFAS, on ne les mesurait même pas. En début de législature, personne ne les mesurait et aujourd'hui encore, peu de laboratoires sont capables de le faire. On n'en mesure d'ailleurs que 20, à défaut de pouvoir ne fût-ce que mesurer les 5.000 autres.

Ces matières sont complexes sur les plans technique, chimique et scientifique. L'impact des PFAS sur la santé est de plus en plus documenté, mais la science évolue encore à cet égard. Je ne dis pas cela pour me défausser. J'ai l'intime conviction que nous devons tendre vers un monde à zéro nanogramme de PFAS dans l'alimentation et dans l'eau. Or beaucoup de sources - y compris des sources qui alimentent Bruxelles - n'en contiennent aucune trace.

Mijnheer Leisterh, ik betreur de achterstand op het vlak van de wetgeving. Met besluiten op grond van de bestaande kaderordonnantie waren we ruimschoots op tijd klaar geweest, maar blijkbaar is dat juridisch niet mogelijk. De wetgeving zal echter in 2026 van kracht worden en dat is voor Europa op tijd. De vertraging is overigens zuiver formeel en niet reëel. Noch de huidige, noch de toekomstige normen zijn bij mijn weten ooit overschreden in Brussel.

De vraag of we het Waalse voorbeeld moeten volgen, met alarm- en informatiedrempels en lagere normen, is pertinent, maar complex. Europa heeft zich alvast, op basis van wetenschappelijke studies, uitgesproken voor 100 ng/l tegen 2026. Vlaanderen gaat verder, met richtwaarden voor de vier PFAS die het gevaarlijkst geacht worden. Die zijn echter niet bindend. Wallonië voert voor die vier een erg strenge alarmdrempel in van 30 ng/l. De norm van 100 ng/l slaat dan weer op een mix van twintig verschillende PFAS.

Dit is een complexe aangelegenheid en ze is bovendien nieuw: enkele jaren geleden werden de PFAS zelfs niet gemeten, nu worden er twintig gemeten van de 5.000. Dat ze gevaarlijk zijn, wordt steeds duidelijker, maar de wetenschap evolueert nog steeds sterk op dit domein. Persoonlijk denk ik dat we uiteindelijk moeten evolueren naar een volledige ban op PFAS in de voeding en het water.

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10:07 § 193 → Vidéo
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Nous devons tendre à la disparition totale des PFAS, mais nous n'y arriverons pas du jour au lendemain. On ne peut viser une absence totale de ces substances dans l'eau potable tout en permettant aux industriels d'encore les distribuer massivement sur le marché. Une telle attitude est totalement incohérente.

Outre l'imposition de normes touchant l'eau potable et d'autres domaines, la suppression totale des PFAS doit se faire à tous les niveaux par une interdiction de commercialiser ces produits hautement nocifs et éternels qui aboutissent dans le corps des animaux et des êtres humains.

Het heeft geen zin om PFAS te verbieden in het drinkwater zonder ze ook te verbieden in alle andere producten waarin ze gebruikt worden.

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10:08 § 195 → Vidéo
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M. Christophe De Beukelaer (Les Engagés).- J'entends que vous voulez tendre vers zéro nanogramme de PFAS, mais dans ce cas, allez-y ! Vous êtes à la manœuvre, et ce n'est pas en transposant une directive avec un an et demi de retard ou en vous cachant derrière la norme de 100 ng/l que vous y parviendrez. Vous pouvez être plus ambitieux au niveau bruxellois et mon groupe vous encourage à le faire.

Dans les discussions qui vont suivre en commission, nous déposerons des amendements à vos projets afin de nous diriger vers des normes plus strictes.

M. Alain Maron, ministre.- Vous ne l'avez pas fait en Wallonie quand le texte a été soumis au vote. Un peu de cohérence serait de mise.

M. Christophe De Beukelaer (Les Engagés).- En tout état de cause, nous le ferons à Bruxelles. Un peu de cohérence serait tout autant de mise entre les ministres Ecolo wallons et bruxellois.

Les données disponibles sur le site de Vivaqua ne concernent que la période postérieure à février 2023. Je vous ai demandé si nous pouvions avoir accès aux données antérieures à cette date.

De heer Christophe De Beukelaer (Les Engagés).- Als u PFAS volledig wilt bannen, doe dat dan! Door de Europese richtlijn met vertraging om te zetten en u te verstoppen achter de norm van 100 ng/l, zal dat niet lukken. Mijn partij zal amendementen indienen om de normen te verstrengen.

De heer Alain Maron, minister.- In Wallonië heeft ze dat anders niet gedaan.

De heer Christophe De Beukelaer (Les Engagés).- In Brussel wel. De groene ministers in Wallonië en Brussel zijn trouwens ook niet altijd even consequent.

De gegevens op de site van Vivaqua gaan maar terug tot februari 2023. Zijn er ook oudere gegevens beschikbaar?

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10:09 § 201 → Vidéo
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Mevrouw Cieltje Van Achter (N-VA).- De ene groene is duidelijk de andere niet. In Vlaanderen stelt het groene parlementslid Mieke Schauvliege dat het streefdoel van 50 ng/l niet voldoende is en dat Vlaanderen verder moet gaan. U zegt dat dat al veel te ver gaat en dat Brussel daar niet aan meedoet.

Mijnheer de minister, u hebt nog niet gezegd wat u in het besluit zult opnemen. Blijkbaar wilt u zich aan de Europese richtlijn houden.

Mme Cieltje Van Achter (N-VA).- En Flandre, la députée Groen Mieke Schauvliege affirme que l'objectif de 50 ng/l n'est pas suffisant, tandis que selon vous c'est déjà beaucoup trop. Vous voulez manifestement vous en tenir à la directive européenne.

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10:10 § 203 → Vidéo
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M. le président.- Comme je l'ai dit, ce débat sur la norme viendra au moment de la discussion du projet d'ordonnance.

Concernant les données de Vivaqua avant 2023, cela peut-il être vérifié ou une question écrite doit-elle être posée ?

M. Alain Maron, ministre.- À ma connaissance, les analyses plus systématiques de Vivaqua sur les PFAS ont commencé en juin 2022. Nous ne disposons pas de données avant cette date. Les opérateurs de l'eau ont commencé à collecter les données à la demande générale, à la suite du scandale lié à l'usine du groupe 3M en Région flamande et de la visibilité accrue du sujet. Je n'ai, bien entendu, aucun souci à ce que l'ensemble des données de Vivaqua soient rendues publiques. Les premières données dateraient de janvier 2023, c'est bien cela ?

M. Christophe De Beukelaer (Les Engagés).- Sur le site de Vivaqua, les données sont reprises depuis février 2023. Même si leur collecte n'a pas été systématique, il serait intéressant d'obtenir toutes les données disponibles sur ces deux ou trois dernières années, ou depuis le début de la législature.

M. Alain Maron, ministre.- Des éléments peuvent être donnés par le conseil d'administration de Vivaqua ou ici, au Parlement, en réponse à une question écrite ou ultérieurement. Je n'ai pas ces données sous la main. Il nous a en tout cas été confirmé qu'il n'y avait jamais eu de dépassement.

J'aimerais également dire à Mme Van Achter que j'essaye, en tant que ministre, de collaborer. Les administrations et opérateurs flamands, bruxellois et wallons ont, autant que possible, travaillé correctement ensemble. C'est mon souhait. La Région flamande est la première affectée par le scandale de l'usine 3M et le problème environnemental subséquent, et nous avons un devoir de solidarité par rapport à cette question. Ce problème aurait très bien pu survenir sur autre site industriel, dans une autre Région. Cela s'est passé en Région flamande, mais cela n'est pas la faute de la Région flamande. Nous nous sommes donc alignés et avons toujours répondu favorablement aux demandes de coordination et d'articulation.

Dans un monde idéal, les normes devraient être les plus strictes possibles, mais il n'est pas si simple de les fixer. Nous devons, autant que possible, travailler de manière coordonnée avec la Région wallonne, qui nous approvisionne, mais aussi, le cas échéant, avec la Région flamande.

De voorzitter.- Over de norm zullen we debatteren tijdens de bespreking van de ordonnantie.

Over de oudere gegevens van Vivaqua kan misschien een schriftelijke vraag gesteld worden?

De heer Alain Maron, minister.- Vivaqua is in juni 2022 systematisch op PFAS beginnen te controleren, naar aanleiding van het schandaal rond 3M. Van voor die datum zijn er geen gegevens. Uiteraard heb ik er geen bezwaar tegen dat de gegevens van Vivaqua gepubliceerd worden.

De heer Christophe De Beukelaer (Les Engagés).- Zelfs als het niet om systematische gegevens gaat, zou het interessant zijn om cijfers te hebben over de voorbije paar jaar.

De heer Alain Maron, minister.- Die kan de raad van bestuur van Vivaqua u bezorgen, of u kunt een schriftelijke vraag stellen. Het enige wat ik u nu kan vertellen, is dat de normen nooit overschreden zijn.

Mevrouw Van Achter, de Vlaamse, Brusselse en Waalse administraties en operatoren werken op een correcte manier samen en dat is ook hoe ik het wil zien.

In een ideale wereld zijn de normen zo streng mogelijk, maar dat is niet zo eenvoudig. Ook daarover moeten we samenwerken met de andere gewesten.

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10:12 § 211 → Vidéo
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M. Bruno Bauwens (PTB).- J'ai été cité. Je pense donc avoir le droit de répondre.

M. le président.- Vous n'avez pas été cité à l'instant, mais tout à l'heure et vous avez coupé la parole pour répondre. Par conséquent, vous avez eu votre droit de réponse.

- Les incidents sont clos.

De heer Bruno Bauwens (PTB).- Ik werd geciteerd en zou daar graag op reageren.

De voorzitter.- U hebt daar op dat moment de minister al voor onderbroken.

- De incidenten zijn gesloten.

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10:30 § 219 → Vidéo
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Vraag om uitleg van mevrouw Cieltje Van Achter

aan de heer Alain Maron, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Klimaattransitie, Leefmilieu, Energie en Participatieve Democratie,

betreffende de terugtrekking van het energiebedrijf Eneco uit de Brusselse residentiële markt.

Demande d'explications de Mme Cieltje Van Achter

à M. Alain Maron, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative,

concernant le retrait du fournisseur d'énergie Eneco du marché résidentiel bruxellois.

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10:30 § 221 → Vidéo
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Mevrouw Cieltje Van Achter (N-VA).- Midden juni 2023 stelde ik u vragen over de krapte en verschraling op de Brusselse energiemarkt. Ik deed dat naar aanleiding van een alarmerend advies van de energieregulator Brugel. Die wijst er namelijk op dat Brusselaars nauwelijks nog keuze hebben wanneer ze een energieleverancier moeten kiezen. Elektriciteit en gas worden in de hoofdstad tegen een hogere prijs geleverd en Brusselaars profiteren niet van hetzelfde aanbod van energiediensten als in de twee andere gewesten. Het aantal leveranciers dat actief is op de residentiële markt, is twee keer zo groot in Wallonië en bijna vier keer zo groot in Vlaanderen.

Volgens de regulator wordt de toestand steeds hachelijker. Brugel vraagt u met aandrang om de leveringsverplichtingen, de steunmaatregelen voor gezinnen in moeilijkheden en de wanbetalingsprocedure te herzien, met minder risico's voor de commerciële marktspelers wanneer de klant zijn rekeningen niet meer kan betalen.

Uw antwoord was teleurstellend. U verwees naar de kleine omvang van de Brusselse markt en naar de socio-economische situatie van de Brusselse gezinnen, en stelde dat de voorstellen van Brugel de situatie niet zouden oplossen. U legt duidelijk het advies van de regulator naast u neer. Het gevolg van uw beleid werd al snel pijnlijk duidelijk: eind september kondigde Eneco aan de residentiële markt te verlaten. Aflopende contracten worden niet meer vernieuwd. Als reden verwees het bedrijf expliciet naar de logge en dure procedure voor de vrederechter. Eneco blijft wel actief als energieleverancier voor zelfstandigen en bedrijven in Brussel.

Wat is uw reactie op de terugtrekking van Eneco uit de residentiële markt? Was er enig overleg vooraf tussen de leverancier en uw kabinet of uw diensten?

Hoeveel leveranciers moeten er nog vertrekken vooraleer u eindelijk ingrijpt? Of vindt u een gebrek aan concurrentie op de energiemarkt en hogere prijzen voor de Brusselaars geen probleem?

Welke maatregelen zal de regering nemen om de energiemarkt opnieuw aantrekkelijker te maken voor de leveranciers? Of hoeven we geen maatregelen meer te verwachten?

Hoe verklaart u het grote verschil in het aanbod met 11 elektriciteitsproducenten op de huishoudelijke markt en 21 elektriciteitsproducten op de professionele markt? Volgens Brugel komt dat door het minder strenge wettelijke kader.

Mme Cieltje Van Achter (N-VA).- Selon un avis alarmant du régulateur d'énergie Brugel, les Bruxellois ont à peine le choix en matière de fournisseur d'énergie. Bruxelles est soumise à des tarifs d'électricité et de gaz plus élevés et ne bénéficie pas de la même offre de services que les deux autres Régions. Face à une situation de plus en plus critique, Brugel vous presse de revoir les obligations de fourniture, les mesures d'aide pour les ménages en difficulté et la procédure en cas de non-paiement, en réduisant les risques pour les acteurs commerciaux.

Passant outre l'avis du régulateur, vous avez pointé la taille réduite du marché bruxellois et la situation socioéconomique des ménages, en estimant que les propositions de Brugel ne résoudraient rien. Résultat : fin septembre, Eneco annonçait quitter le marché résidentiel bruxellois.

Comment avez-vous réagi au départ d'Eneco ? Y a-t-il eu une concertation entre le fournisseur et votre cabinet ?

Combien de fournisseurs devront encore quitter Bruxelles avant que vous interveniez ? Quelles mesures prendra le gouvernement pour raviver leur intérêt ?

Comment expliquez-vous la grande différence entre 11 producteurs d'électricité sur le marché résidentiel et 21 sur le marché professionnel ? Brugel évoque un cadre légal moins strict.

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10:33 § 223 → Vidéo
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Mijnheer de minister, ik weet al wat uw antwoord op mijn vraag zal zijn, want ik heb de kwestie al verschillende keren aangekaart, zonder gevolg. Ik wil u er toch aan herinneren dat u ons bij de stemming van de ordonnantie over de energiemarkt zei goede hoop te hebben dat er nieuwe energieleveranciers naar Brussel zouden komen. Sindsdien hebben we er echter alleen maar zien vertrekken.

De belofte van een meer concurrentiële energiemarkt hebt u dus alvast niet waargemaakt en vandaag zullen we ongetwijfeld horen dat u daar ook niets meer voor zult doen, want eigenlijk wilt u dat helemaal niet. Misschien kunt u ons verrassen, maar die hoop heb ik helaas al opgegeven.

Je vous rappelle que vous aviez bon espoir, lors du vote de l'ordonnance relative à l'organisation des marchés de l'énergie, de voir arriver de nouveaux fournisseurs à Bruxelles. Or, depuis lors, c'est la débandade.

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10:34 § 225 → Vidéo
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Mme Aurélie Czekalski (MR).- Le 29 septembre dernier, je vous ai posé une question d’actualité sur ce sujet régulièrement évoqué dans notre commission. En raison de la complexité réglementaire à Bruxelles, Eneco a décidé de ne plus proposer de nouveaux contrats à ses clients bruxellois ; les contrats existants ne seront ni renouvelés ni prolongés.

Bruxelles Gaz électricité (Brugel) tire la sonnette d'alarme à ce propos depuis plusieurs années. En 2021, le régulateur avait déjà souligné l'existence d'un problème structurel sur le marché bruxellois de l'énergie. Il constatait que les fournisseurs quittaient la capitale par manque d'intérêt, en raison des trop nombreuses barrières réglementaires et de difficultés à gérer la clientèle bruxelloise. Nous aurons l'occasion de poser toutes nos questions aux représentants de Brugel demain, en commission.

Le départ d'un fournisseur d'énergie est une mauvaise nouvelle pour les consommateurs : le départ d'Eneco limitera encore leur choix puisque le marché bruxellois s'en voit restreint à trois fournisseurs actifs.

La précarité énergétique augmente, touchant actuellement 75.000 ménages. En Région bruxelloise, 2.322 clients sont protégés pour l'électricité et 1.828 le sont pour le gaz. Ce constat démontre que l'ordonnance du 17 mars 2022 relative à l'organisation du marché du gaz et de l'électricité en Région de Bruxelles-Capitale ne fonctionne pas. Il est donc grand temps de la modifier.

Cela fait plus de dix ans que le groupe MR insiste sur la nécessité de rendre le marché bruxellois de l'énergie plus attractif et, en même temps, d'améliorer les mécanismes de protection sociale. Tel est l'objet du texte que mes collègues et moi-même avons déposé. En flexibilisant le marché de l'énergie avec plus de fournisseurs et d'offres, le consommateur sera gagnant.

Une ville-région doit être moderne pour devenir neutre en carbone. Je suis inquiète pour le futur de notre capitale, car, sans concurrence, l'offre de produits diminue, alors que de nouvelles technologies, comme les pompes à chaleur, les voitures électriques ou les bornes, arrivent sur le marché. Je crains que ces nouvelles technologies et de futures innovations ne parviennent pas à s'implanter en Région bruxelloise à cause d'un manque de contrats adaptés.

En septembre dernier, vous avez annoncé déposer un arrêté pour permettre l'octroi de licences de fourniture limitées afin de pouvoir accueillir plus facilement des fournisseurs d'énergie émergents sur le marché bruxellois. Qu'en est-il ?

Enfin, comment le gouvernement bruxellois entend-il concilier la protection des consommateurs avec l'attractivité du marché pour les fournisseurs ?

Mevrouw Aurélie Czekalski (MR).- Door de ingewikkelde regels in Brussel heeft Eneco besloten om zijn Brusselse klanten geen nieuwe contracten meer aan te bieden. Brugel wees in 2021 al op een structureel probleem op de Brusselse energiemarkt, die steeds meer energieleveranciers links laten liggen. Het vertrek van Eneco is slecht nieuws voor de consument, want daardoor telt Brussel nog maar drie leveranciers.

De toenemende energiearmoede treft momenteel 75.000 gezinnen. In het Brussels Gewest zijn er 2.322 beschermde elektriciteits- en 1.828 beschermde gasklanten. Dat toont aan dat de gas- en elektriciteitsordonnantie van maart 2022 niet werkt.

De MR-fractie hamert al tien jaar op de noodzaak van een aantrekkelijkere energiemarkt in Brussel en een betere sociale bescherming.

Ik maak me zorgen over de toekomst van Brussel, want zonder concurrentie neemt het productaanbod af, terwijl nieuwe technologieën, zoals warmtepompen, elektrische auto's en laadpalen, hun opwachting maken. Ik vrees dat die geen kans maken als er geen geschikte contracten worden aangeboden.

In september 2023 kondigde u licenties voor beperkte leveringen aan. Die moet de Brusselse energiemarkt aantrekkelijker maken voor leveranciers. Hoever staat het daarmee?

Hoe wil de Brusselse regering consumentenbescherming rijmen met een aantrekkelijke markt voor leveranciers?

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10:36 § 227 → Vidéo
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De heer Alain Maron, minister.- Mevrouw Van Achter, ik heb inderdaad kennisgenomen van de beslissing van de leverancier Eneco om zijn leveringscontracten voor de residentiële sector in het Brussels Gewest niet meer te vernieuwen. Mijn kabinet werd enkele dagen voor de officiële mededeling op de hoogte gebracht.

Ik betreur die beslissing, maar de impact ervan op de Brusselse klanten is beperkt. Eneco had al in 2010 besloten om het aanbod op de Brusselse residentiële markt stop te zetten. De recente beslissing van Eneco heeft dus enkel betrekking op het niet vernieuwen van de oude contracten.

De impact is gering omdat de leverancier nu slechts 0,5% van de residentiële markt in handen heeft. De beslissing van Eneco om zich terug te trekken van de Brusselse markt is dus niet nieuw. Bovendien behoudt Eneco zijn activiteit in de niet-residentiële sector.

Het sociale beschermingssysteem van de Brusselse consument is een essentieel onderdeel van het gewestelijke beleid inzake de organisatie van de energiemarkten, dat door de parlementaire vergadering werd ingevoerd. Het is niet de bedoeling dat het ter discussie wordt gesteld door de minste wijziging van de commerciële strategie van een leverancier die in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest actief is.

Hoewel ik aandacht heb voor de huidige concentratiegraad van de markt, ben ik niet van plan om het gewestelijke beleid voor de bescherming van de toegang tot energie bij te sturen na het vertrek van een leverancier met een beperkt marktaandeel.

In juli haalde ik al initiatiefadvies nr. 366 van de Brusselse energieregulator Brugel aan, over de gevolgen van de vrijmaking van de energiemarkt. Brugel stelde opportunistische praktijken vast van heen-en-weergeschuif op de Brusselse markt door bepaalde leveranciers met een discontinu aanbod volgens een intern beleid. Eneco is daar een voorbeeld van. Zulke praktijken zijn nadelig voor de Brusselaars.

M. Alain Maron, ministre.- Mon cabinet a été informé de la décision d'Eneco quelques jours avant l'annonce officielle. Je regrette cette décision, mais son impact est limité pour les clients bruxellois. Eneco avait décidé en 2010 de se retirer du marché résidentiel bruxellois. Cette récente confirmation ne concerne que le non-renouvellement d'anciens contrats (0,5 % du marché résidentiel), et Eneco maintient ses activités dans le secteur non résidentiel.

Le système de protection du consommateur est un pivot de la politique régionale en matière d'organisation des marchés de l'énergie. Le but n'est pas de le remettre en question à la moindre modification de la stratégie commerciale d'un fournisseur en Région bruxelloise. Bien qu'attentif au degré de concentration actuel du marché, je n'ai pas l'intention de revoir notre politique de protection de l'accès à l'énergie après le départ d'un fournisseur à la part de marché réduite.

Dans son avis sur les conséquences de la libéralisation du marché de l'énergie, Brugel identifiait les offres discontinues de certains fournisseurs, comme Eneco, en fonction d'une politique interne opportuniste préjudiciable aux Bruxellois.

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10:40 § 229 → Vidéo
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(poursuivant en français)

Je vous avais aussi rappelé les contraintes structurelles qui pèsent sur l’attractivité du marché bruxellois et sur le métier de la fourniture, dont la rentabilité s’avère de plus en plus réduite.

Si ces contraintes sont exogènes à la législation régionale en matière d’organisation des marchés de l’énergie, elles sont néanmoins fondamentales pour comprendre la situation de concentration observée actuellement.

Je ne crois pas que déréguler les mesures de protection régionales - autrement dit, diminuer le niveau de protection sociale inscrit dans l'ordonnance - amènerait pléthore de nouveaux fournisseurs.

En outre, j’estime que les mesures de protection de l’accès au bien de première nécessité qu’est l’énergie ne constituent pas des variables d’ajustement de la dynamique concurrentielle du marché.

S’agissant du prix de l’électricité et du prix du gaz en Région de Bruxelles-Capitale, les Bruxellois paient un prix moyen tout compris intermédiaire entre les niveaux de prix observés en Flandre et en Wallonie selon les statistiques de la Commission de régulation de l'électricité et du gaz (CREG). Il est donc erroné d’affirmer que les Bruxellois paient leur électricité et leur gaz « plus cher ».

La CREG publie mensuellement les offres les moins chères dans les trois Régions. On constate encore en septembre 2023 que les ménages bruxellois continuent de bénéficier, la plupart du temps, des mêmes offres que celles en vigueur dans les deux autres Régions.

À court terme, nous n’identifions pas d’opportunité de revoir les équilibres des nouvelles ordonnances. Je constate d'ailleurs qu'elles ont démontré leur intérêt et leur robustesse dans le cadre des crises récentes, notamment lors de la crise énergétique.

En revanche, nous mettrons prochainement en œuvre de nouveaux concepts qui ont été conçus pour faire émerger de plus petits acteurs. C’est le cas du concept de licence limitée, renforcé par l’ordonnance adoptée en juillet.

En parallèle, j’ai également lancé un processus de consultation sectorielle relative à l’évolution de la législation régionale applicable à l’organisation des marchés de l’électricité et du gaz.

Dans le cadre de ce processus, j’ai invité une série d’acteurs des marchés de l’énergie - la Fédération belge des entreprises électriques et gazières (Febeg), les acteurs sociaux, les CPAS, Sibelga, Brugel, etc. - à formuler leurs constats et recommandations sur trois thématiques :

- le métier et le rôle du fournisseur ;

- le rôle du consommateur et les outils qui lui permettent de tirer parti du marché ;

- la protection de l’accès à l’énergie dans un contexte de pauvreté.

J’ai rencontré les acteurs intéressés en septembre et j’attends maintenant leurs notes de position.

L'entreprise Eneco, par l’intermédiaire de sa fédération professionnelle, la Febeg, a été invitée à participer à cette consultation. Une fois que nous aurons obtenu leurs notes de positionnement, nous rédigerons des notes de synthèse qui permettront de nourrir le débat en vue d'un futur accord de majorité et d'évolutions plus structurelles du marché bruxellois de l'énergie.

Madame Czekalski, demain, l'arrêté portant sur les licences sera soumis au conseil des ministres au cours duquel, sous toutes réserves, il devrait être approuvé.

(verder in het Frans)

Ik wees toen ook op de structurele factoren die de Brusselse markt minder aantrekkelijk maken en de moeilijkheid die leveranciers ondervinden om hun rendabiliteit op peil te houden. Die factoren hebben niets met de gewestelijke wetgeving te maken, maar zijn van belang om het huidige aanbod te begrijpen.

Ik denk niet dat nieuwe leveranciers zich massaal zullen melden als we de sociale bescherming afbouwen. Bovendien ben ik van mening dat die sociale bescherming geen invloed heeft op de marktdynamiek.

Brusselaars betalen een gemiddelde prijs als we vergelijken met Vlaanderen en Wallonië. Je kunt dus niet beweren dat elektriciteit en gas hier duurder zijn. In september 2023 bleken Brusselse gezinnen veelal dezelfde energieaanbiedingen te krijgen als in Vlaanderen en Wallonië.

Op korte termijn vinden we het niet aangewezen om de ordonnanties te wijzigen. Ze hebben trouwens hun nut bewezen tijdens de energiecrisis. Er komen echter wel nieuwe regels om het kleine leveranciers gemakkelijker te maken.

Ik heb ook opdracht gegeven om de sector te raadplegen over de evolutie van de gewestelijke wetgeving met betrekking tot de gas- en elektriciteitsmarkt. Daarbij nodig ik alle spelers uit om aanbevelingen te doen over de rol van de energieleverancier, de rol van de consument en de bescherming van mensen met betalingsmoeilijkheden. Eneco is ook uitgenodigd voor de consultatie. Een synthesenota zal helpen om de toekomst van de Brusselse energiemarkt te bespreken.

Mevrouw Czekalski, de ministerraad keurt het besluit over de licenties in principe morgen goed.

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10:44 § 231 → Vidéo
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Mevrouw Cieltje Van Achter (N-VA).- De bescherming van de Brusselaars die moeilijkheden hebben om hun energiefacturen te betalen, is zeker efficiënt en dat is goed. De vraag is echter hoe je dat het best organiseert. De wetgeving, waar de N-VA tegen gestemd heeft, werkt niet afdoende en de belofte dat die nieuwe leveranciers zou aantrekken is niet uitgekomen. Het tegendeel is waar: er zijn alleen maar leveranciers vertrokken.

De prijs is één aspect, maar het gaat ook om de diensten die worden aangeboden inzake energie. Brussel hinkt achterop op dat vlak. Er bestaat nog niet eens een app waarmee je je energieverbruik kunt volgen. Wij missen een hele resem diensten die elders wel bestaan omdat onze markt verschraald is.

Het goede nieuws is dat u dat lijkt te beseffen. Het is wel duidelijk dat u daar zelf niets meer aan zult doen, maar u lijkt bereid om het dossier voor te bereiden voor de volgende regering. Ik moedig u aan om dat op een eerlijke manier te doen.

Mme Cieltje Van Achter (N-VA).- Il faut protéger les Bruxellois en difficulté de paiement, mais organiser cette protection au mieux. La législation, à laquelle mon groupe s'était opposé, n'a pas tenu la promesse d'attirer de nouveaux fournisseurs.

Au-delà du prix, la réduction de notre marché nous prive en outre de nombreux services existant ailleurs en matière d'énergie.

Vous semblez néanmoins prêt à préparer le dossier pour le prochain gouvernement. Je vous invite à le faire en toute honnêteté.

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10:46 § 233 → Vidéo
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Mme Aurélie Czekalski (MR).- Vous réaffirmez que le prix n'est pas plus élevé en Région bruxelloise, mais il serait intéressant de poser nos questions demain aux représentants de Brugel également pour vérifier si vos données concordent.

- L'incident est clos.

Mevrouw Aurélie Czekalski (MR).- U zegt andermaal dat de prijzen in Brussel niet hoger liggen, maar het zou interessant zijn om dat morgen na te vragen bij de vertegenwoordigers van Brugel.

- Het incident is gesloten.

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10:46 § 237 → Vidéo
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Vraag om uitleg van mevrouw Lotte Stoops

aan de heer Alain Maron, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Klimaattransitie, Leefmilieu, Energie en Participatieve Democratie,

betreffende de geluidshinder van sirenes.

Demande d'explications de Mme Lotte Stoops

à M. Alain Maron, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative,

concernant la pollution sonore des sirènes.

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10:47 § 239 → Vidéo
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Mevrouw Lotte Stoops (Groen).- Een aanbeveling van de overlegcommissie Geluidshinder is om de urgentie- en politiediensten aan te sporen hun sirenes met mate te gebruiken. Ik heb het al een aantal keer gehad over de geluidshinder van sirenes. Helaas is er, ondanks de aankondiging van nieuwe regelgeving, op het terrein nog niet echt verandering merkbaar. Zo stelde u in 2022 dat u de betrokken sectoren hebt gevraagd zich uit te spreken over een voorontwerp van besluit over de sirenes en dat de harmonisering van het geluidsniveau van de sirenes wel degelijk bij hen op de agenda staat.

Het idee van een opleiding over het gebruik van de sirenes werd toen ook vermeld, maar er werd voorrang gegeven aan de invoering van de nieuwe regelgeving. U sprak toen echter al over mogelijke vertragingen doordat er gewacht moest worden op de adviezen, en u stelde dat het besluit begin 2023 zou kunnen worden ingevoerd. Tijdens mijn actualiteitsvraag eind september maakte u gewag van de in aantocht zijnde Brusselse wetgeving.

Wat is de stand van zaken in de nieuwe regelgeving over de sirenes? Hebben alle betrokkenen hun advies al kunnen geven? Wanneer kunnen we die noodzakelijke wetgeving verwachten?

Wat is de stand van zaken met betrekking tot de opleiding over het gebruik van de sirenes voor het personeel van de hulpdiensten? Hoe ziet die opleiding eruit?

Hebt u de betrokken sectoren op de hoogte gebracht van de aanbeveling van de overlegcommissie?

Mme Lotte Stoops (Groen).- L'une des recommandations de la commission délibérative chargée de formuler des recommandations sur le bruit en milieu urbain est d’inviter les services d’urgence et de police à utiliser les sirènes avec modération. Malheureusement, aucun changement réel n'est encore perceptible sur le terrain.

En 2022, vous avez déclaré avoir demandé aux secteurs concernés de commenter un avant-projet de décret sur les sirènes, et évoqué une formation à l'utilisation des sirènes.

Où en est la nouvelle réglementation sur les sirènes ? Toutes les parties prenantes ont-elles pu donner leur avis ? Quand cette nécessaire législation verra-t-elle le jour ?

Quel est le contenu de la formation à l'utilisation des sirènes et quand sera-t-elle organisée ?

Les secteurs concernés ont-ils été informés de la recommandation de la commission délibérative ?

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10:49 § 241 → Vidéo
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Mme Ingrid Parmentier (Ecolo).- Les Bruxelloises et Bruxellois se plaignent du bruit des sirènes, surtout la nuit. La commission délibérative sur le bruit a mis en lumière les effets de ce bruit sur notre santé, y compris pendant notre sommeil.

Vous nous avez annoncé que vous travailliez sur cette question. Je souhaiterais savoir où en est l'arrêté dont question. Un accord a-t-il été trouvé entre les parties prenantes sur les niveaux sonores, d'une part, et sur la formation à l'utilisation de ces sirènes, d'autre part ?

Mevrouw Ingrid Parmentier (Ecolo).- De Brusselaars klagen over het lawaai van de sirenes, zeker 's nachts. De overlegcommissie Geluidshinder heeft erop gewezen dat lawaai de gezondheid schaadt.

Ik zou graag weten hoever het staat met het besluit over geluidshinder van sirenes.

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10:50 § 243 → Vidéo
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Mevrouw Els Rochette (Vooruit.brussels).- Ik sluit me graag aan bij de vraag van mevrouw Stoops, die heel pertinent is, want uit gesprekken met Brusselaars blijkt dat luide sirenes tot de grootste ergernissen behoren. Dat kwam ook naar voren uit de overlegcommissie die in mei en juni 2023 het thema geluidshinder in de stad heeft besproken. Bovendien hebben we in die commissie geleerd dat geluidshinder een heel negatieve invloed op de gezondheid heeft.

Het is voor een minister gemakkelijker om geluidsoverlast van sirenes aan te pakken dan bijvoorbeeld geluidsoverlast van bouwplaatsen. Hoever staat de aanpassing van de wetgeving?

Vorige week brachten de leden van de commissie voor de Binnenlandse Zaken een werkbezoek aan Lissabon. Wanneer daar brandweerwagens, politiewagens of ambulances langsrijden, stoort het geluid niet. Dat toont aan dat het anders kan dan in Brussel, waar je vaak je conversatie moet onderbreken.

Mme Els Rochette (Vooruit.brussels).- La question de Mme Stoops est très pertinente, sachant que le bruit des sirènes est l'une des principales sources d'irritation des Bruxellois, et que cette pollution sonore et son impact très négatif sur la santé ont été pointés par la commission délibérative.

Où en sont les adaptations législatives ?

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10:51 § 245 → Vidéo
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De heer Alain Maron, minister.- De geluidshinder van sirenes schaadt het welzijn en de gezondheid van de Brusselaars. De definitieve goedkeuring door de Brusselse regering van het ontwerpbesluit betreffende de strijd tegen geluidshinder van speciale geluidstoestellen zou voor het einde van dit jaar in derde en laatste lezing moeten plaatsvinden.

Naast de adviezen van de klassieke instanties bij de eerste twee lezingen werd er overleg gepleegd met de verschillende hoofdrolspelers tijdens de opstelling van de tekst en alle goedkeuringsfasen van het ontwerpbesluit. Die hoofdrolspelers zijn de hulpdiensten - de Brusselse Hoofdstedelijke Dienst voor Brandbestrijding en Dringende Medische Hulp en de politiezones -, safe.brussels, Brussel Mobiliteit, de MIVB, Infrabel, Vivaqua, Sibelga, de FOD Volksgezondheid, Veiligheid van de Voedselketen en Leefmilieu, de andere gewesten in het kader van het Coördinatiecomité Internationaal Milieubeleid over geluid, de federale overheid en de installateurs van sirenes. Ik vergeet er waarschijnlijk nog andere, maar dit geeft u alvast een idee van de omvang van het overleg.

Ik heb bij de verschillende lezingen van de tekst zelf een aantal overlegmomenten georganiseerd met verschillende federale kabinetten. Er is ook hard gewerkt aan de afstemming op de federale wetteksten.

M. Alain Maron, ministre.- La pollution sonore des sirènes nuit au bien-être et à la santé des Bruxellois. L’adoption définitive du projet d’arrêté relatif à la lutte contre le bruit des avertisseurs sonores spéciaux est prévue avant la fin de cette année.

Outre les avis des instances classiques dans le cadre des deux premières lectures, des consultations ont eu lieu avec les nombreux protagonistes pendant la rédaction et toutes les phases d’adoption du projet d’arrêté.

J’ai moi-même organisé plusieurs concertations avec des cabinets fédéraux à chaque lecture du texte bruxellois. Il y a également eu un gros travail d’articulation avec les législations fédérales.

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10:54 § 247 → Vidéo
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(poursuivant en français)

Concernant les formations, des contacts ont eu lieu avec Brusafe et safe.brussels afin de sensibiliser les acteurs utilisant des véhicules équipés d’avertisseurs sonores spéciaux, et de lancer une réflexion sur les bonnes pratiques à mettre en œuvre.

À ce stade, ces services sont favorables à la mise en place de formations spécifiques pour réduire les nuisances sonores liées à l’usage de leurs véhicules. Ils attendent la publication du texte au Moniteur belge pour aller à la rencontre de leurs partenaires.

La commission délibérative bruxelloise sur le bruit urbain, à laquelle certains d'entre vous ont participé, a donné lieu à des recommandations, dont safe.brussels et le Siamu ont été officiellement informés par Bruxelles Environnement.

En fonction des opportunités, ces recommandations sont systématiquement rappelées aux acteurs que rencontrent Bruxelles Environnement et mon cabinet. Nous devrions par ailleurs avoir un échange dans les prochaines semaines sur les suites données aux recommandations, dont l'adoption de l'arrêté dans un délai relativement court.

Je suis d'accord avec vous : il faut des sirènes, il y a des services d'urgence, mais les nuisances sonores sont trop importantes pour un grand nombre de Bruxelloises et Bruxellois. Les plaintes sont nombreuses, légitimes et récurrentes à ce sujet.

(verder in het Frans)

Met Brusafe en safe.brussels willen we de hulpdiensten leren hoe ze hun sirenes goed kunnen inzetten. De twee diensten zijn van plan om specifieke opleidingen te organiseren, maar ze wachten op de wettekst alvorens hun partners aan te spreken.

Safe.brussels en de Brusselse Hoofdstedelijke Dienst voor Brandbestrijding en Dringende Medische Hulp (DBDMH) werden officieel in kennis gesteld van de aanbevelingen van de overlegcommissie Geluidshinder. Leefmilieu Brussel en mijn kabinet wijzen de betrokkenen systematisch op die aanbevelingen, die trouwens snel in een besluit zullen worden omgezet.

Ik ben het met u eens: sirenes zijn nodig, maar de talrijke klachten over geluidsoverlast zijn ook terecht.

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10:55 § 249 → Vidéo
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Mevrouw Lotte Stoops (Groen).- Hier zijn heel veel instanties bij betrokken. Bij de politie gaat het bovendien zowel om de lokale als de federale politie. Ik heb in de politieraad al gevraagd om na te gaan wie onder meer het geluidsvolume van een sirene bepaalt. Het is heel complex en juist daarom is een kader heel belangrijk. Ik ben blij dat u daaraan werkt en ik hoop dat het er zo snel mogelijk komt.

Ook de teksten op de andere niveaus moeten op elkaar worden afgestemd. Het is essentieel om een goede tekst te hebben die iedereen moet naleven. Ik vind het jammer dat sommige betrokkenen niet wat proactiever zijn. Ze willen wel bepaalde opleidingen organiseren, maar wachten tot de tekst er is.

Ik ben heel positief over het feit dat de aanbevelingen van de overlegcommissie Geluidshinder gebruikt worden en dat de diensten en uw kabinet iedereen daarvan op de hoogte houden. Net als veel Brusselaars wacht ik met heel veel ongeduld op de wetgeving.

Mme Lotte Stoops (Groen).- La multiplicité des instances impliquées complique les choses et met en évidence la nécessité d'un cadre qui, je l'espère, sera mis en place le plus rapidement possible.

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10:57 § 251 → Vidéo
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Mme Ingrid Parmentier (Ecolo).- Je suis moi aussi impressionnée par le nombre d'avis qu'il faut demander. On ne se rend pas toujours compte à quel point il est compliqué de réduire le bruit des sirènes, car cela implique de contacter - et surtout convaincre - énormément d'acteurs. En outre, après avoir convaincu ces personnes, il faut veiller à la bonne mise en œuvre des accords pris.

Nous attendons donc impatiemment ce nouvel arrêté.

Mevrouw Ingrid Parmentier (Ecolo).- Het is niet zo eenvoudig om de overlast door sirenes te beperken als er zoveel verschillende instanties in het geding zijn. Daarnaast moet ook gewaakt worden over de uitvoering van het besluit, waar ik vol ongeduld op wacht.

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10:58 § 253 → Vidéo
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Mevrouw Els Rochette (Vooruit.brussels).- Ook ik kijk uit naar de tekst die we tegen het eind van het jaar zullen krijgen. Het is fijn om te horen dat er aan de slag wordt gegaan met onze aanbevelingen en dat safe.brussels, de brandweer en alle betrokken instanties op de hoogte zijn. Er beweegt blijkbaar een en ander en ik heb er goede hoop op dat dat tot resultaten zal leiden.

- Het incident is gesloten.

Mme Els Rochette (Vooruit.brussels).- J'attends le texte avec impatience. Il est agréable d'entendre que nos recommandations sont suivies d'effets et que toutes les instances concernées sont mises au courant.

- L'incident est clos.

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10:59 § 257 → Vidéo
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Demande d'explications de Mme Gladys Kazadi

à M. Alain Maron, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative,

concernant le suivi des campagnes et mesures d'information pour la qualité de l'air extérieur.

Vraag om uitleg van mevrouw Gladys Kazadi

aan de heer Alain Maron, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Klimaattransitie, Leefmilieu, Energie en Participatieve Democratie,

betreffende de follow-up van de informatiecampagnes en -maatregelen in verband met de kwaliteit van de buitenlucht.

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10:59 § 259 → Vidéo
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Mme Gladys Kazadi (Les Engagés).- Monsieur le Ministre, la qualité de l'air extérieur représente un enjeu environnemental et sanitaire essentiel en Région de Bruxelles-Capitale. En ce qui concerne plus particulièrement les mesures d'information du public sur la qualité de l'air, je vous ai interrogé il y a un an sur l'état d'avancement du réseau d'information secondaire et sur le projet Expair mené dans les écoles, lancé sous la précédente législature par ma collègue Céline Fremault.

Pour ce qui est du réseau secondaire, vous m'avez répondu en novembre dernier que dès le début de 2023, un réseau comportant 40 sites de mesures dans les endroits les plus pollués serait mis en place. Vous avez ajouté que les concentrations de NO2 seraient mises à la disposition du public sur le site internet de Bruxelles Environnement et que la mise à jour de ces données serait effectuée tous les quinze jours, en ajoutant le délai nécessaire pour la réalisation des analyses en laboratoire.

Pour ce qui est du projet Expair dans les écoles, vous avez répondu que le rapport devrait dès lors être disponible début 2023.

Pour ce qui concerne le réseau d'information secondaire, à première vue, on ne trouve aucun renseignement sur le site de Bruxelles Environnement et sur qualitedelair.brussels. Les informations du réseau d'information secondaire sont-elles aujourd’hui publiées ? Dans l'affirmative, où se trouvent-elles ? Dans la négative, pourquoi ce retard de plusieurs mois dans la délivrance des informations ?

Votre déclaration de politique générale (DPG) mentionnait la multiplication de l'information en temps réel par le biais de l'extension du réseau officiel, avec l'ajout de deux stations par an et la mise en place d’un réseau secondaire. Nous savons que le gouvernement ne respectera pas le rythme d'extension prévu dans la DPG pour ce qui est du réseau officiel. Pouvez-vous également confirmer que le réseau secondaire n'offrira pas d'informations en temps réel comme cela était prévu ?

Un réseau d'informations secondaire en temps réel par le biais de stations de mesures à bas coût a-t-il été envisagé ? Dans l'affirmative, pourquoi la formule n'a-t-elle pas été retenue ? Il me semble en effet qu'une information simplifiée dans l'espace public eût été beaucoup plus intéressante pour les Bruxellois qu'un réseau accessible uniquement par internet et avec une quinzaine de jours de retard.

Pour ce qui est du projet Expair dans les écoles, l’analyse des résultats qui devait être terminée par Bruxelles Environnement début 2023 est-elle aujourd'hui achevée ? Si oui, quels sont les principaux enseignements à tirer du projet ? Dans la négative, quelles sont les raisons de ce nouveau retard et quand les résultats seront-ils disponibles ?

Dans une réponse de 2021, vous avez évoqué une seconde phase du projet. Selon vos dires, une réflexion était en cours au sein de Bruxelles Environnement concernant la mise en œuvre de cette seconde phase. Cette réflexion est-elle terminée ? Dans l'affirmative, pouvez-vous nous détailler les contours de cette seconde phase du projet ? Quand doit-elle débuter ?

Mevrouw Gladys Kazadi (Les Engagés).- De luchtkwaliteit vormt een grote uitdaging voor het milieu en de gezondheid. Een jaar geleden vroeg ik u een stand van zaken van de secundaire meetnetwerken en van het Expairproject in de scholen.

U antwoordde dat er vanaf begin 2023 een netwerk van veertig meetpunten op de meest vervuilde plekken zou komen. De meetwaarden zouden gepubliceerd worden op de website van Leefmilieu Brussel en zouden om de twee weken bijgewerkt worden. Het verslag van het Expairproject in de scholen zou begin 2023 beschikbaar zijn.

Op de websites van Leefmilieu Brussel en luchtkwaliteit.brussels vind ik geen informatie. Waar zijn de gegevens te vinden?

We weten dat de in de algemene beleidsverklaring aangekondigde uitbreiding van het officiële netwerk niet gehaald kan worden. Bevestigt u ook dat het secundaire netwerk geen realtime-informatie zal bieden?

Een secundair informatienetwerk met vereenvoudigde informatie in real time in de openbare ruimte is interessanter dan een netwerk dat enkel digitaal toegankelijk is en dat achterhaalde informatie biedt.

Wat het Expairproject in de scholen betreft, is de resultatenanalyse voltooid die Leefmilieu Brussel begin 2023 moest uitvoeren? Zo ja, wat zijn de conclusies? Zo niet, waarom is er vertraging en wanneer zijn de resultaten beschikbaar?

Brussel Leefmilieu zou ook nadenken over een tweede fase van het project. Kunt u daar meer over vertellen?

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11:02 § 261 → Vidéo
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Mme Marie Nagy (DéFI).- Madame Kazadi, je vous remercie pour votre demande d'explications, qui touche un point essentiel : l'accès à l'information en matière environnementale.

Le débat autour de la qualité de l'eau montre bien que la question de l'information est essentielle dans notre société. Je souhaite revenir sur ses principes, que l'on oublie parfois.

La pollution de l'air a un effet sur la santé, et particulièrement celle des plus faibles - les enfants, ceux qui ont des problèmes respiratoires, etc. Il s'agit d'un enjeu à la fois environnemental et de santé publique. Il y a une réduction de la durée de vie des personnes soumises à des pollutions telles que nous les connaissons, liées à l'industrie, à la voiture, etc.

La possibilité de participer et de réagir éventuellement par la prévention, mais aussi en justice, dépendent de l'accès à l'information en matière environnementale. Les questions posées par ma collègue me semblent donc pertinentes, et je suis curieuse, Monsieur le Ministre, d'entendre vos précisions en la matière.

Mevrouw Marie Nagy (DéFI).- De vraag van mevrouw Kazadi gaat over toegankelijke informatie over het milieu en is daarom heel belangrijk. Dat bleek ook tijdens het debat over de waterkwaliteit.

Luchtvervuiling is zowel een milieu- als een volksgezondheidsprobleem. Mensen die eraan worden blootgesteld, leven minder lang.

De mogelijkheid om te reageren, om zich preventief te beschermen en om zaken voor het gerecht te brengen, hangt af van de mate waarin men toegang heeft tot informatie over het milieu.

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11:03 § 263 → Vidéo
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M. Alain Maron, ministre.- Merci pour cette question sur le sujet très important qu'est la qualité de l'air. Qu’elle soit intérieure ou extérieure, elle a un impact significatif sur la santé publique. Il est donc impératif de prendre des mesures ambitieuses pour mieux la comprendre et protéger la santé de nos concitoyens. C’est ce que notre gouvernement fait depuis le début de la présente législature à travers les nombreuses nouvelles initiatives qu'il a prises.

Votre question porte à la fois sur le réseau de mesure officiel, qui permet de répondre aux exigences de la directive européenne sur la qualité de l’air, et sur les initiatives prises pour comprendre de manière plus fine la pollution de l’air dans les points névralgiques de concentration de pollution.

Sous la présente législature, nous avons fortement renforcé le réseau bruxellois de stations de mesure. Celui-ci compte désormais onze stations gérées par Bruxelles Environnement, deux gérées par le Parlement européen et une par Engie. Le nombre de stations urbaines avec forte ou très forte influence du trafic est passé d'une en 2019 (Ixelles) à quatre en 2022 (Ixelles, Ganshoren et Bruxelles à l'école Charles Buls et boulevard du Régent).

Les résultats des stations de mesure officielles sont disponibles sur le site qualitedelair.brussels, ce qui permet de répondre aux inquiétudes éventuelles des citoyens et d'assurer l'information la plus complète possible sur la qualité de l’air dans les zones les plus exposées aux émissions du trafic routier.

C’était crucial, et nous l’avons fait. Toutefois, nous ne devons pas nous arrêter là. S’il nous est difficile, voire impossible, d’installer dans chaque rue des stations très coûteuses et à forte emprise au sol, nous devons nous assurer que certaines zones de concentration de pollution sont identifiées et suivies en permanence, et cela, en dehors du réseau officiel.

De heer Alain Maron, minister.- De luchtkwaliteit buiten en binnen is erg belangrijk voor de volksgezondheid. Daarom neemt deze regering al vanaf het begin heel wat initiatieven.

Uw vraag gaat zowel over het officiële meetnetwerk, dat voldoet aan de eisen van de Europese richtlijn inzake luchtkwaliteit, als over de gedetailleerdere metingen op zwarte punten.

Tijdens de huidige regeerperiode werd het aantal meetstations sterk uitgebreid.

De officiële meetresultaten zijn beschikbaar op de website luchtkwaliteit.brussels. Ze geven zoveel mogelijk informatie over de uitstoot op plekken met druk wegverkeer.

Het is niet haalbaar om in elke straat een meetstation te installeren, maar perimeters met zware luchtverontreiniging moeten permanent worden opgevolgd.

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11:06 § 265 → Vidéo
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À ce sujet, nous avons procédé en deux temps : au travers de l'organisation des projets CurieuzenAir et Chercheurs d’air, nous avons recensé les zones problématiques et sensibilisé la population aux inégalités liées à la pollution. Sur cette base, nous avons ensuite mis en place un réseau de mesure secondaire du dioxyde d'azote dans les points les plus problématiques. Ce réseau, fonctionnel depuis avril dernier, compte 27 sites fixes, 7 sites consacrés à des campagnes de mesure de courte durée et 5 sites de calibrage à proximité des stations officielles.

Au total, les tubes sont donc installés sur 39 sites. Le nombre de sites de mesure va continuer à croître à l’avenir pour atteindre environ 50 sites. L’objectif est, d’une part, d’assurer un suivi scientifiquement solide dans le temps et, d'autre part, d’impliquer la population locale dans ces résultats. Il faut savoir qu’un subside a également été accordé au BRAL pour organiser des événements de sensibilisation et de vulgarisation à ces thématiques dans les quartiers concernés. Les résultats seront mis en ligne dans les mois à venir.

Comme vous le voyez, la mesure de la pollution de l’air - tant au sein du réseau primaire qu'au travers de la mise en œuvre d'un réseau secondaire - a été sensiblement renforcée ces dernières années à Bruxelles. C’était devenu indispensable. Ce renforcement a été effectué parallèlement à un important travail de sensibilisation de la population.

Dans le cadre de ces initiatives, la question des instruments à bas coût ou à moyen coût que vous évoquez a effectivement été envisagée, et Bruxelles Environnement les a même testés. Ces instruments ont néanmoins été écartés en raison de leur manque actuel de fiabilité et de stabilité. Leurs résultats différaient en effet beaucoup trop des instruments de référence, et la situation avait tendance à s’aggraver au fil du temps.

Le projet Expair, qui consiste à évaluer la pollution touchant les élèves de nos écoles, est en cours de finalisation. Globalement, une cinquantaine d’écoles y ont participé, et les résultats permettent de mieux comprendre les dynamiques de pollution de l’air dans les classes et dans leurs alentours direct. Nous y observons des répercussions significatives du trafic sur les concentrations de carbone noir aux abords des écoles et des concentrations à peu près deux fois moins élevées de ce polluant à l’intérieur des classes.

Cette étude sera prochainement mise en ligne, et une réflexion est en cours sur les suites à y réserver. Notez toutefois que le projet Babel’Air a déjà permis de mobiliser toute une série d’écoles autour des thématiques de la qualité de l’air, par l'organisation de formations d'enseignants à cette thématique.

We zijn in twee fasen te werk gegaan. Eerst hebben we met Curieuzenair en Les chercheurs d'air de probleemzones bepaald. Op basis daarvan werd in april 2023 een secundair meetnetwerk met 39 meetpunten voor stikstofdioxide geïnstalleerd. Op termijn wordt dat aantal uitgebreid tot vijftig.

Het meetnetwerk zorgt voor een wetenschappelijke opvolging in de tijd en betrekt de bevolking bij de resultaten. De stadsbeweging BRAL zal bewustmakings- en informatie-evenementen organiseren in de wijken waar de metingen gebeuren. De resultaten komen binnenkort online.

De afgelopen jaren wordt de luchtvervuiling dus meer en meer gemeten. Parallel daaraan is sterk ingezet op de bewustmaking van de bevolking.

Leefmilieu Brussel heeft goedkope en middeldure meetinstrumenten getest, maar de resultaten ervan waren weinig stabiel en niet zo betrouwbaar.

Het Expairproject, dat de vervuiling in een vijftigtal scholen in kaart brengt, wordt momenteel afgerond. De resultaten tonen aan dat het verkeer een aanzienlijke invloed heeft op de concentraties zwarte koolstof rond de scholen en dat in de klaslokalen zelf nog concentraties hangen die ongeveer half zo hoog zijn. Deze studie komt binnenkort online. Momenteel wordt nagedacht over de te nemen maatregelen. Met het project Babel’Air kregen alvast heel wat leerkrachten een opleiding over luchtkwaliteit.

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11:09 § 267 → Vidéo
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Mme Gladys Kazadi (Les Engagés).- Merci pour ces réponses. Il me manque toutefois certains éléments.

Vous nous communiquez que les informations sont bien présentes sur qualitedelair.brussels. La semaine dernière encore, je ne suis pas arrivée à mettre la main dessus. Pouvez-vous m'indiquer depuis quand elles y sont publiées et à quel endroit du site exactement ?

Dans l'attente d'éventuelles stations de mesure à bas prix, il reste également important de faciliter l'accès des citoyens à ces informations en s'assurant que celles-ci soient compréhensibles par tout un chacun.

Vous nous avez indiqué, en réponse à une de nos questions antérieures sur le sujet, que la finalisation du projet Expair dans les écoles était prévue pour début 2023. Nous arrivons à la fin de l'année et l'évaluation finale n'a pas encore eu lieu. Qu'est-ce qui explique ce retard ? Quand obtiendra-t-on l'évaluation finale de cette étude ?

Mevrouw Gladys Kazadi (Les Engagés).- Er ontbreekt een en ander in uw antwoord.

Vorige week was de informatie over de luchtkwaliteit online niet te vinden. Sinds wanneer staat de informatie online, en waar?

Het publiek moet gemakkelijk toegang krijgen tot de informatie, die bovendien begrijpelijk moet zijn.

Het Expairproject op de scholen moest begin 2023 afgerond zijn. Waarom is er zoveel vertraging? Voor wanneer is de eindevaluatie van dit onderzoek?

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11:11 § 269 → Vidéo
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Mme Marie Nagy (DéFI).- Je remercie le ministre Maron, qui partage mes préoccupations quant à la santé et à la qualité de l'air.

Même si c'est un autre sujet, j'espère que nous parviendrons également, dans le cadre du dossier concernant la pollution intérieure, à mesurer la qualité de l'air dans les stations de métro. C'est une de mes demandes depuis le début de la législature, mais rien ne semble avancer à cet égard.

D'autre part, les stations officielles ne répertorient pas tous les polluants. Dans les zones urbaines, les particules fines ne sont pas mesurées partout. Du côté du Parlement européen, on mesure le monoxyde de carbone ou le benzène, mais ce n'est pas le cas dans d'autres stations. Les informations reçues divergent donc fortement. Il faudrait des analyses plus cohérentes sur l'ensemble de la Région, et notamment pour les zones, comme au centre-ville, qui connaissent une circulation automobile importante.

Mevrouw Marie Nagy (DéFI).- Hoewel het een andere zaak is, hoop ik dat we er ook in zullen slagen de luchtkwaliteit in de metrostations te meten. Daar hamer ik al sinds het begin van de regeerperiode op, maar er lijkt niets te bewegen op dat vlak.

De officiële stations meten niet overal dezelfde verontreinigende stoffen. De informatie verschilt dus sterk naargelang van het meetstation. Daarom moeten er uniforme metingen in het hele gewest komen.

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11:12 § 271 → Vidéo
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M. Alain Maron, ministre.- Sur le site qualitedelair.brussels, l'onglet « stations » permet d'obtenir les résultats des analyses station par station. Effectivement, Madame Nagy, les types de résultats diffèrent parfois, tous les polluants ne sont pas mesurés de la même manière dans l'ensemble des stations. Cela peut dépendre de la configuration même de la station et de la place disponible pour installer tous les appareils. Ceux-ci ne sont d'ailleurs pas tous requis partout.

Néanmoins, le site fournit déjà de très nombreuses informations. La station de mesure de la rue Belliard, par exemple, est représentative d’un environnement urbain avec une très forte influence du trafic routier. On peut y consulter les données pour le benzène, le monoxyde de carbone, le monoxyde d'azote et le dioxyde d'azote, qui sont parmi les polluants principaux. Certaines stations vont plus loin dans les mesures, en mentionnant des polluants complémentaires. Je vous confirme que toutes les données collectées sont en ligne.

Concernant le projet Expair dans les écoles, l'étude est en voie de finalisation et je n'ai pas de délai précis à vous communiquer.

- L'incident est clos.

De heer Alain Maron, minister.- De pagina 'Meetstations' op de website luchtkwaliteit.brussels toont de resultaten van de analyses per station.

De resultaten verschillen soms, omdat niet alle stoffen overal op dezelfde manier worden gemeten. Dat hangt af van de configuratie van het station en de beschikbare ruimte voor de apparatuur.

Toch levert de website al een schat aan representatieve informatie op over de belangrijkste verontreinigende stoffen. Sommige stations gaan verder in hun metingen en vermelden ook andere verontreinigende stoffen. Alle opmetingen zijn online beschikbaar.

Het Expairproject in de scholen wordt momenteel afgerond, maar ik kan er geen datum op plakken.

- Het incident is gesloten.

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11:14 § 275 → Vidéo
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Question orale de M. Geoffroy Coomans de Brachène

à M. Alain Maron, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative,

concernant la promotion éventuelle des panneaux solaires bifaciaux.

Mondelinge vraag van de heer Geoffroy Coomans de Brachène

aan de heer Alain Maron, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Klimaattransitie, Leefmilieu, Energie en Participatieve Democratie,

betreffende de mogelijke promotie van dubbelzijdige zonnepanelen.

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11:14 § 277 → Vidéo
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M. Geoffroy Coomans de Brachène (MR).- Contrairement aux panneaux solaires traditionnels qui ne produisent de l’électricité que d’un côté, les panneaux solaires bifaciaux permettent de produire de l’électricité des deux côtés. Ils exploitent le phénomène d’albédo, à savoir la réflexion de la lumière sur le sol ou sur les modules proches, pour produire de l’électricité à partir de leur face arrière.

Les panneaux solaires bifaciaux présentent divers avantages. Ainsi, ils offrent un rendement de 5 à 15 % plus élevé que les panneaux solaires traditionnels. En outre, leur durée de vie est plus longue et peut atteindre 30 ans, contre 20 à 25 ans pour les panneaux solaires classiques. Ils sont également plus résistants, plus perméables, et sont protégés contre la corrosion chimique, les intempéries et les fissures.

Néanmoins, malgré leurs nombreux atouts, les panneaux solaires bifaciaux présentent des inconvénients : leur prix reste plus élevé - environ 10 % de plus que pour les panneaux solaires traditionnels -, et leur installation plus complexe ne peut pas être effectuée dans n’importe quel environnement.

En moyenne, il faudrait compter entre 150 et 300 euros par panneau solaire bifacial. Ce prix varierait selon la puissance de l’installation, mais aussi selon le fabricant. Les coûts de production étant en forte baisse, ces panneaux devraient se révéler moins onéreux dans les années à venir.

Les panneaux solaires bifaciaux peuvent être installés sur une structure pivotante de manière à mieux capter les rayons du soleil. Cependant, lors de l'installation, il convient de laisser un espace suffisant pour permettre aux panneaux de capter le maximum de lumière et ainsi de produire davantage d’électricité renouvelable.

Avez-vous déjà pris connaissance de l’existence de ce nouveau type de panneaux solaires ainsi que des avantages et des inconvénients d'un tel dispositif ? Dans l'affirmative, des consignes ou des recommandations ont-elles été données aux services régionaux pour privilégier ce type de panneaux, en fonction des circonstances ?

Une évaluation coût-rentabilité a-t-elle été effectuée pour en estimer l’intérêt en Région bruxelloise, en fonction des lieux d’installation et des orientations ?

Vu le nombre limité d’espaces pour la pose de panneaux solaires par rapport aux deux autres Régions, cette nouvelle solution n'est-elle pas intéressante pour augmenter la production d’énergie solaire à Bruxelles, pour les projets tant publics que privés ? Je pense notamment au projet Enerclick.

Des panneaux solaires bifaciaux ont-ils déjà été installés à Bruxelles ? Dans l'affirmative, quels en seraient le nombre et le pourcentage par rapport aux panneaux solaires classiques ?

Compte tenu des éléments évoqués précédemment, ces modèles bifaciaux pourraient-ils faire l’objet d’une adaptation des certificats verts de la part de la Région ?

De heer Geoffroy Coomans de Brachène (MR).- Dubbelzijdige zonnepanelen hebben niet alleen een hoger rendement dan klassieke panelen, ze gaan ook langer mee. Ze zijn wel een stuk duurder en ingewikkelder om te installeren. De productiekosten zijn evenwel aan het dalen.

Kent u deze nieuw soort zonnepanelen al? Hebt u de gewestelijke diensten instructies gegeven om dat type zonnepanelen in bepaalde omstandigheden te promoten?

Werd er een kosten-batenanalyse uitgevoerd om na te gaan of zulke zonnepanelen nuttig kunnen zijn in het Brussels Gewest?

Zijn dubbelzijdige zonnepanelen geen interessante oplossing om de productie van zonne-energie in Brussel via openbare en privéprojecten op te voeren, vooral ook omdat er hier minder ruimte is voor zonnepanelen dan in de andere gewesten?

Zijn er al dubbelzijdige zonnepanelen geïnstalleerd in Brussel?

Overweegt u de groenestroomcertificaten aan te passen?

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11:17 § 279 → Vidéo
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M. Alain Maron, ministre.- Vous m’interrogez sur un type de panneaux solaires photovoltaïques bien spécifique, à savoir les panneaux solaires bifaciaux. Ceux-ci produisent de l’électricité grâce au rayonnement du soleil, comme un panneau solaire photovoltaïque classique, mais en utilisant à la fois leur face avant et leur face arrière. Leur principal avantage est de profiter de la réflexion de la lumière qu’offre l’environnement proche (albédo).

Un environnement minéral tel qu’une ville peut, théoriquement, présenter un albédo élevé à certains endroits. Néanmoins, comme vous le soulignez dans l’introduction de votre question, il est nécessaire de créer de l’espace pour en bénéficier. Or, l’espace est une denrée rare dans une Région comme Bruxelles. Dès lors, et indépendamment du surcoût des panneaux bifaciaux, nous constatons une préférence pour des installations qui maximisent la puissance solaire par mètre carré de surface de sol ou de toiture utilisé.

En matière de soutien, il convient de souligner que les panneaux bifaciaux seraient considérés comme des panneaux solaires photovoltaïques classiques et, à ce titre, éligibles au système des certificats verts. Ce dispositif de soutien constitue une aide à la production. Si une installation produit davantage, elle recevra mécaniquement plus de certificats verts. En toute hypothèse et pour autant que les conditions soient réunies sur le plan technique, le surcoût du panneau bifacial pourrait être compensé par sa meilleure productivité. Le système des certificats verts ne doit donc pas, a priori, être adapté et convient déjà à ce type de panneau.

Je dois constater que ces panneaux n’ont pas trouvé leur public, en Région bruxelloise, parmi les acteurs actifs du marché, lesquels cherchent pourtant à optimiser la productivité et la rentabilité de leurs projets. À ce jour, je n’ai pas connaissance de telles installations en Région de Bruxelles-Capitale.

Les informations disponibles et l’environnement bruxellois ne justifient donc pas, pour le moment, de promotion particulière ou d'étude régionale sur le sujet. Je reste néanmoins à l’écoute des avancées technologiques et des besoins du secteur. Je suis, bien entendu, prêt à faire évoluer le dispositif si cela se révélait nécessaire, mais tel ne semble pas être le cas à ce stade.

De heer Alain Maron, minister.- Het voordeel van dubbelzijdige zonnepanelen is dat ze ook het licht benutten dat in de nabije omgeving wordt weerkaatst. Theoretisch gezien is er op bepaalde plekken in een stedelijke omgeving veel lichtweerkaatsing. Daar staat tegenover dat dubbelzijdige zonnepanelen veel ruimte nodig hebben en dat is nu net een zeldzaam goed in het Brussels Gewest. Daarom gaat onze voorkeur nog steeds uit naar die installaties die de meeste zonne-energie opwekken per vierkante meter oppervlakte of dakruimte die ze innemen.

Voorts komen dubbelzijdige zonnepanelen nu al in aanmerking voor groenestroomcertificaten. Op dat vlak worden ze gelijk behandeld met gewone zonnepanelen. Die steun is afhankelijk van de stroomproductie, dus als dubbelzijdige panelen meer stroom produceren, krijgen ze meer certificaten. De hogere prijs van zulke panelen wordt mogelijk gecompenseerd door het hogere rendement. De groenestroomcertificaten hoeven dus niet aangepast te worden.

Ik stel vast dat dubbelzijdige zonnepanelen voorlopig geen succes hebben in het Brussels Gewest, ondanks het feit dat de marktspelers steeds op zoek zijn naar optimale productiviteit en rentabiliteit. Voor zover ik weet, werden er nog nergens in het gewest dubbelzijdige zonnepanelen geïnstalleerd.

Voorlopig lijkt een specifieke promotie voor die techniek in Brussel dus niet aangewezen. Mocht dat in de toekomst veranderen, dan zal ik dat zeker overwegen.

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11:21 § 281 → Vidéo
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M. Geoffroy Coomans de Brachène (MR).- Vous répondez essentiellement en reprenant les éléments introductifs, les avantages et les inconvénients de cette technologie, que j'ai d’ailleurs clairement évoqués.

En résumé, lorsque cela s'avère possible, il y a un avantage net de production de l'ordre d’une vingtaine de pourcents. En effet, s'il est vrai que les panneaux solaires bifaciaux coûtent un peu plus cher - étant donné la faible possibilité d’installer ce type de dispositif à Bruxelles -, ce surcoût est largement compensé par leur durée de vie. Ce n’est pas anodin : 20 à 25 ans d'un côté, 30 ans (voire plus) de l'autre. Alors qu'on parle de durabilité dès que l'occasion se présente, je pense qu'il serait intéressant de continuer à étudier ce genre de possibilité. Ainsi, je vous interrogeais dans une question précédente sur l'existence d'une étude dont les résultats permettraient d'encourager ce dispositif au niveau régional.

Je vous invite à sonder vos services : homegrade.brussels, par exemple, peut jouer le rôle de conseiller, lorsque c'est possible. Avec 20 % d'énergie solaire en plus - notamment sur les projets publics qui sont développés aujourd'hui -, nous serions tous gagnants en Région bruxelloise, et un beau signal serait envoyé.

- L'incident est clos.

De heer Geoffroy Coomans de Brachène (MR).- De hogere prijs van zulke panelen wordt ook gecompenseerd door de langere levensduur. Dat is natuurlijk ook duurzamer. Daarom lijkt het me nuttig dat de mogelijkheden verder onderzocht worden.

U zou bijvoorbeeld homegrade.brussels kunnen vragen om advies te verlenen over dubbelzijdige zonnepanelen op plekken waar dat mogelijk is en zeker ook bij openbare projecten. Daarmee zou het gewest een positief signaal geven.

- Het incident is gesloten.

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11:23 § 285 → Vidéo
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Mondelinge vraag van de heer Dominiek Lootens-Stael

aan mevrouw Elke Van den Brandt, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Mobiliteit, Openbare Werken en Verkeersveiligheid,

en aan de heer Alain Maron, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Klimaattransitie, Leefmilieu, Energie en Participatieve Democratie,

betreffende het uitstel van de volgende verstrengingen van de LEZ in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest.

Question orale de M. Dominiek Lootens-Stael

à Mme Elke Van den Brandt, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargée de la Mobilité, des Travaux publics et de la Sécurité routière,

et à M. Alain Maron, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative,

concernant le report du durcissement de la LEZ dans la Région de Bruxelles-Capitale.

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11:23 § 287 → Vidéo
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De heer Dominiek Lootens-Stael (Vlaams Belang).- De Brusselse lage-emissiezone (LEZ) bestaat sinds 1 januari 2018. Ondertussen zijn er al tot tweemaal toe striktere regels voor de toegelaten voertuigen opgelegd. De volgende fase gaat normaliter op 1 januari 2025 in. Vanaf dan zullen dieselwagens met euronorm 5 en benzinewagens met euronorm 2 in de LEZ verboden zijn. Daarnaast kunnen ook vanaf 2025 bromfietsen, scooters, motoren en vrachtwagens geweerd worden.

In Vlaanderen was een vergelijkbaar pad uitgestippeld. Dat werd echter in Gent en Antwerpen met een jaar uitgesteld, tot 1 januari 2026. Door dat uitstel krijgen inwoners meer tijd om zich aan te passen aan de striktere normen. Volgens de Antwerpse schepen van Mobiliteit Koen Kennis is bij het nemen van die maatregel rekening gehouden met onder andere de energiecrisis en de inflatie. In Gent, waar schepen van Mobiliteit Filip Watteeuw van dezelfde signatuur als u is, toont men eveneens begrip voor de beslissing, die onnodige stress bij de mensen teweegbrengt. Met de nieuwe norm mogen ook dieselbussen van De Lijn met euronorm 6 een jaar langer rijden.

Groene politici beweren dikwijls dat de LEZ een sociale maatregel is omdat ze de volksgezondheid beschermt. Het zou echter hypocriet en niet correct zijn om niet stil te staan bij de neveneffecten van een LEZ. Personen met een laag inkomen kunnen niet zomaar van de ene op de andere dag een nieuwe wagen aanschaffen. Vaak hebben ze hun wagen nodig om 's ochtends vroeg of 's avonds laat te gaan werken waar er geen openbaar vervoer is of niet meer is: kijk maar naar wat er nu opnieuw in Vlaanderen gebeurt. Voor anderen is de auto hun werkinstrument. De LEZ is dus ook een asociale maatregel en daarvan moeten we ons bewust zijn.

M. Dominiek Lootens-Stael (Vlaams Belang).- Dès le 1er janvier 2025, les voitures diesel de norme Euro 5 et les voitures à essence de norme Euro 2 seront interdites dans la zone de basses émissions (LEZ) de Bruxelles. Mobylettes, scooters, motos et camions pourront également être proscrits.

À Gand et Anvers, en raison de la crise énergétique et de l'inflation, cette mesure a été reportée au 1er janvier 2026. Les bus diesel de la société De Lijn de norme Euro 6 pourront aussi rouler un an de plus.

Les politiciens écologistes prétendent souvent que la LEZ est une mesure sociale parce qu'elle protège la santé publique. Mais elle a aussi des effets antisociaux. En effet, tout le monde ne peut pas acheter une voiture du jour au lendemain, or la voiture permet notamment à des personnes à faibles revenus de se rendre au travail, à des heures ou en des lieux où il n'y a pas de transports en commun. Pour d'autres, la voiture est un outil de travail.

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11:25 § 289 → Vidéo
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Brussel zou perfect het Vlaamse voorbeeld kunnen volgen en ervoor kunnen kiezen de volgende fase uit te stellen. Dat gebeurde al toen de coronacrisis een tekort aan nieuwe wagens veroorzaakte. Nu kunt u rekening houden met de energiecrisis en de inflatie om uitstel te verlenen. Of wilt u de indruk wekken dat Ecolo en Groen enkel sociale maatregelen nemen als het om fietsers gaat?

Stelt u de volgende fase van de LEZ uit om de kwetsbaarste Brusselaars meer financiële ademruimte te geven?

Was er al overleg met de andere gewesten over de LEZ en de fasering van de striktere normen? Waarom streeft Brussel niet naar een regeling in harmonie met de andere gewesten?

Hoe worden de kwetsbaarste automobilisten geholpen? Zijn er premies of sociale maatregelen voor wie niet meer in de LEZ mag rijden en niet onmiddellijk een nieuwe wagen kan kopen?

Waarom werkt het Brussels Gewest niet met een aantal gratis dagpassen per jaar voor vervuilende wagens, in plaats van meteen 35 euro van de belastingbetaler te vragen, wetende dat de meest kwetsbaren daardoor nog harder getroffen worden?

Bruxelles pourrait suivre l'exemple flamand. Reporterez-vous la prochaine phase de la LEZ pour donner de la marge financière aux Bruxellois les plus vulnérables ?

Y a-t-il eu une concertation avec les autres Régions sur les étapes de durcissement de la LEZ ? Pourquoi Bruxelles n'harmonise-t-elle pas sa réglementation avec les autres Régions ?

Des primes ou des mesures sociales sont-elles prévues pour les automobilistes trop pauvres pour changer leur voiture ne pouvant plus rouler dans la LEZ ?

Pourquoi Bruxelles ne propose-t-elle pas un nombre annuel de passes journaliers gratuits pour les voitures polluantes, pour éviter d'affecter davantage les plus pauvres ?

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11:27 § 291 → Vidéo
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De heer Alain Maron, minister.- Een van de prioriteiten van de Brusselse regering bestaat erin om de inwoners van deze stad schone en gezonde lucht te laten inademen die kinderen niet ziek maakt. Luchtvervuiling veroorzaakt jaarlijks meer dan negenduizend vroegtijdige overlijdens in dit land. Dat is enorm veel.

De regering moet dus dringend actie ondernemen. Om die reden werd de Brusselse LEZ ingevoerd. Die vormt immers een heel doeltreffende maatregel in de strijd tegen luchtvervuiling.

Zoals u weet, heeft luchtvervuiling een bijzonder grote impact op de meest kwetsbare personen in de samenleving, namelijk ouderen, kinderen en zieken, maar ook op kwetsbare personen die vaak geen eigen vervoermiddel bezitten en in sterk vervuilde wijken wonen.

Zoals u aangeeft, treedt de volgende fase van de LEZ in 2025 in werking. Die zal voornamelijk betrekking hebben op dieselvoertuigen met euronorm 5. Het gaat om een belangrijke fase die betrekking heeft op sterk vervuilende voertuigen. Zoals u kunt vaststellen, is de regering op dit moment niet van plan om de volgende fase van de LEZ in 2025 uit te stellen. Die invoering dient net om de meest kwetsbare burgers gezonder te laten ademen.

U vraagt zich af waarom Brussel de verschillende fasen niet afstemt op die van het Vlaams Gewest. Ik wijs erop dat de regering dat wel regelmatig doet door middel van aanpassingen van het LEZ-besluit. Op die manier wil ze het de automobilisten gemakkelijker maken om in Brussel te rijden. Zo past ze sommige uitzonderingen aan of stimuleert ze bijvoorbeeld automatische informatie-uitwisseling tussen de gewesten.

In dit geval heeft het Vlaams Gewest beslist om af te wijken van de fasen die sinds 2017 gemeenschappelijk waren. Dat gebeurde zonder overleg met het Brussels Gewest.

M. Alain Maron, ministre.- Comme vous le savez, la pollution de l'air a une incidence particulièrement élevée sur les personnes les plus vulnérables de la société. L'une des priorités du gouvernement bruxellois est donc de veiller à ce que tous les Bruxellois respirent un air propre et sain.

C'est la raison pour laquelle la LEZ a été introduite, et la prochaine phase de celle-ci entrera bel et bien en vigueur en 2025. Elle concernera principalement les véhicules diesel de norme Euro 5, autrement dit les véhicules les plus polluants.

Je précise que le gouvernement bruxellois aligne régulièrement les différentes phases de la LEZ sur celles de la Région flamande, afin de faciliter la circulation des automobilistes à Bruxelles. Ainsi, il adapte certaines exceptions ou encourage l'échange automatique d'informations entre Régions. La Flandre, en revanche, a décidé unilatéralement de s'écarter du modèle commun en 2017.

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11:30 § 293 → Vidéo
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In Brussel hebben we beslist om meer en beter te investeren om de kwetsbaarste gezinnen en automobilisten te ondersteunen. Communicatie is daarbij natuurlijk het belangrijkst. De mijlpaal voor 2025 werd al in 2017 vastgesteld. De voorbije zes jaar werden de automobilisten via de communicatiecampagnes van Leefmilieu Brussel elk jaar op de maatregelen gewezen. De informatie staat ook vermeld op het keuringsbewijs, zodat iedereen zich kan voorbereiden.

Daarnaast worden er ongeziene investeringen gedaan om het openbaar, gedeeld en actief vervoer op het Brusselse grondgebied verder te ontwikkelen. Zo wordt jaarlijks 20% van de gewestbegroting geïnvesteerd in het openbaar vervoer. Er zijn talrijke fietspaden aangelegd en er worden meer fietstrainingen georganiseerd, onder meer in samenwerking met Vélo Solidaire.

De Brussel’Air-premie is verviervoudigd en wordt nu aangepast aan het inkomen van de gezinnen. Ook de LEZ-premie voor ondernemingen is verviervoudigd. Voorts is er een waarschuwingsperiode van drie maanden ingevoerd en werd het aantal dagpassen verhoogd tot maximaal 24 per jaar.

Er worden dus heel wat maatregelen genomen om minder welgestelde personen te bereiken en hen te helpen om zich vrij te verplaatsen in Brussel. Een dergelijke aanpak maakt het mogelijk om oplossingen op de lange termijn te vinden, anders dan bij de toekenning van gratis passen. De transitie naar een duurzamere samenleving vereist engagement en een sterke langetermijnvisie, en dat is de weg die we in Brussel zijn ingeslagen.

À Bruxelles, nous avons décidé d'investir davantage afin de mieux soutenir les familles et les automobilistes les plus vulnérables. Dans ce cadre, nous consacrons chaque année 20 % du budget régional aux transports publics à Bruxelles et nous encourageons l'usage du vélo.

La prime Bruxell'Air a été quadruplée et est désormais modulée en fonction du revenu des ménages. La prime LEZ pour les entreprises a, elle aussi, été quadruplée.

De nombreuses mesures sont donc prises pour atteindre les personnes défavorisées et les aider à se déplacer librement à Bruxelles. Notre approche doit nous permettre de trouver des solutions à long terme, en vue d'une société plus durable.

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11:33 § 295 → Vidéo
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De heer Dominiek Lootens-Stael (Vlaams Belang).- Ik ben het niet helemaal eens met uw visie. Ik ben absoluut voorstander van schone lucht. Ik ben zelf immers astmapatiënt en droom van een wereld waar de lucht zo zuiver mogelijk is. We moeten ons er echter van bewust zijn dat dat niet van de ene op de andere dag te bereiken is zonder grote nevenschade te berokkenen.

Ik werd de voorbije jaren bovendien al te vaak aangesproken door personen die in de problemen komen. Mensen van een zekere leeftijd bijvoorbeeld komen op een bepaald moment in de problemen omdat ze hun voertuig moeten wegdoen, niet de middelen hebben om een ander te kopen en zo bijvoorbeeld niet langer grote inkopen kunnen doen, omdat dat met het openbaar vervoer moeilijk is. In de bus of de tram kan je niet een heleboel boodschappen meesleuren. Ik ken mensen die de gewoonte hadden om één keer per maand of om de twee maanden te gaan winkelen. Zij kunnen dat plots niet meer omdat ze geen middelen hebben om een ander voertuig te kopen.

Bovendien zie ik dat er in Antwerpen en Gent, waar ook groenen mee besturen, wel begrip wordt opgebracht voor de situatie die sinds 2017 is gewijzigd door de ongeziene energiecrisis en de gigantische inflatie. Daar houden de gemeentebesturen er blijkbaar wel rekening mee dat het voor sommige mensen door de gewijzigde omstandigheden iets moeilijker is geworden om een nieuw voertuig aan te schaffen. Ik vind het dan ook bijzonder betreurenswaardig dat de Brusselse regering onvoldoende sociaal denkt en niet genoeg rekening houdt met mensen die met financiële problemen kampen als gevolg van de LEZ.

Voorts blijft er het element dat we in een verwarrende situatie dreigen terecht te komen: in de ene stad gaan de nieuwe regels pas in 2026 in, in de andere al in 2025. Het zou voor de mensen heel wat eenvoudiger zijn mocht dat overal hetzelfde zijn.

M. Dominiek Lootens-Stael (Vlaams Belang).- Je ne suis pas tout à fait d'accord. Je suis résolument favorable à l'assainissement de l'air, mais cela ne peut pas se faire du jour au lendemain sans dommages importants. Ces dernières années, j'ai toutefois été trop souvent sollicité par des personnes qui rencontrent des difficultés parce qu'elles n'ont pas les moyens de se racheter un véhicule.

À Anvers et à Gand, les autorités communales, dont les verts font partie, tiennent compte du fait que la crise énergétique et l'inflation compliquent l'achat d'un nouveau véhicule pour certaines personnes. Il est regrettable que le gouvernement bruxellois n'ait pas une pensée suffisamment sociale et ne tienne pas assez compte des difficultés financières qu'induit la LEZ.

Par ailleurs, il serait bien plus simple pour les gens que les nouvelles règles entrent en vigueur en même temps partout.

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11:35 § 297 → Vidéo
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Tot slot, deze week nog kreeg ik een bericht van mensen die per ongeluk, door een omleiding ter hoogte van Evere, een paar honderd meter het Brussels Gewest zijn binnengereden en een boete van 350 euro gekregen hebben. Dat is een gigantisch bedrag. Zij kunnen zichzelf ook niet meer regulariseren door de dagvergoeding te betalen, want zelfs dat wordt niet aanvaard. In dergelijke gevallen zou die gigantische boete toch kwijtgescholden moeten kunnen worden.

- Het incident is gesloten.

Enfin, il faudrait renoncer à infliger une amende de 350 euros aux personnes qui entrent accidentellement et brièvement dans la LEZ, par exemple à cause d'une déviation.

- L'incident est clos.

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11:36 § 301 → Vidéo
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Mondelinge vraag van mevrouw Els Rochette

aan de heer Alain Maron, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Klimaattransitie, Leefmilieu, Energie en Participatieve Democratie,

betreffende de wateroverlast in de Noordwijk.

Question orale de Mme Els Rochette

à M. Alain Maron, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative,

concernant les inondations dans le quartier Nord.

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11:37 § 303 → Vidéo
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Mevrouw Els Rochette (Vooruit.brussels).- Al jaren wordt de Noordwijk geteisterd door ernstige wateroverlast. Dit probleem lijkt steeds erger te worden. Bij hevige regenval lopen de kelders van de buurt onder water, met aanzienlijke schade tot gevolg. Begin september stroomden ettelijke kelders op de Antwerpsesteenweg in de Noordwijk onder met vies rioolwater.

Bewoners hebben zich verenigd en vragen om collectieve maatregelen. Volgens hen zijn deze overstromingen het gevolg van het gebrekkige rioolsysteem. Ze hebben al contact opgenomen met de stad Brussel, maar nog niet veel hulp of constructieve antwoorden gekregen.

In uw antwoord op een vraag van collega Czekalski op 21 april zei u dat Vivaqua een studie uitvoerde over de staat van het rioleringsnetwerk. Uit voorlopige resultaten bleek dat 25% van dat netwerk verouderd is. Over de wijken waar de riolering in een slechte staat verkeert, hebben we geen gegevens. Wat we wel weten, is dat de kelders van de mensen in de Noordwijk vaak onder water staan.

Gemeentelijke initiatieven inzake wateroverlast in de Noordwijk blijven uit. Er is geen eensgezindheid over de oorzaken. Aansturing en initiatieven vanuit Leefmilieu Brussel of Vivaqua zijn nodig, zeker gelet op de huidige klimaatuitdagingen.

Tot slot meldde u in de commissie Leefmilieu van juni 2022 dat het project Max-sur-Zenne in de Noordwijk aan het einde van 2023 zou starten. Door middel van de projectoproep Klimaatactie 2022 werden de Brusselse gemeenten en OCMW's gestimuleerd om een klimaatactieprogramma op te stellen. Projecten die koelte-eilanden creëren en het groene en blauwe netwerk versterken, hebben prioriteit gekregen. Leefmilieu Brussel biedt technische ondersteuning. Er is ook een partnerschap met Brussel Mobiliteit, dat zich ertoe heeft verbonden om de openbare ruimte met 15% te ontharden. Het uitwerken en uitbreiden van deze projecten kan enig soelaas bieden.

Mme Els Rochette (Vooruit.brussels).- Le quartier Nord est frappé depuis des années par les inondations, et le problème semble empirer. Début septembre, plusieurs caves ont été envahies par l'eau des égouts.

Les habitats demandent des mesures collectives et ont pris contact avec la Ville de Bruxelles, sans résultat probant à ce jour.

Il ressort d'une étude de Vivaqua que 25 % du réseau d'égouttage bruxellois est obsolète, mais les causes des inondations ne font actuellement pas consensus. Puisque la Ville de Bruxelles ne prend pas d'initiatives, c'est à Bruxelles Environnement ou Vivaqua de faire en sorte que les caves des habitants du quartier Nord ne soient pas sous eau.

Par ailleurs, vous avez affirmé en juin 2022 que le projet Max-sur-Senne était censé débuter fin 2023. À l'instar d'autres projets soutenus notamment par Bruxelles Environnement, il devrait contribuer à renforcer les maillages vert et bleu ainsi qu'à déminéraliser l'espace public dans la Région.

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11:40 § 305 → Vidéo
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Hoe verklaren Leefmilieu Brussel en Vivaqua de aanhoudende wateroverlast in de Noordwijk?

Wat staat er in de studie van Vivaqua over het rioolnetwerk in de Noordwijk?

Hoe verloopt het overleg tussen de verschillende partijen, meer bepaald Leefmilieu Brussel, Vivaqua, de stad Brussel en Brussel Mobiliteit, over de wateroverlast in de Noordwijk?

Welke maatregelen hebt u al genomen of zult u nog nemen om de wateroverlast in de Noordwijk aan te pakken?

Wat is de stand van zaken van de lopende en geplande projecten om de wateroverlast in de Noordwijk te beperken op zowel gemeentelijk als gewestelijk niveau?

Op welke manier communiceert u met de slachtoffers van de wateroverlast? Het is belangrijk dat zij zich ondersteund voelen.

Comment Bruxelles Environnement et Vivaqua expliquent-elles les inondations incessantes dans le quartier ?

Que dit l'étude de Vivaqua sur le réseau d'égouttage ?

Comment se déroule la concertation entre les différentes parties ?

Quelles mesures avez-vous prises ou envisagez-vous de prendre ?

Où en sont les différents projets destinés à réduire les inondations aux niveaux du quartier et de la Région ?

Comment communiquez-vous avec les victimes ?

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11:41 § 307 → Vidéo
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De heer Alain Maron, minister.- De gevolgen van de klimaatverandering worden ook voelbaar bij ons. De overstromingen in Wallonië in 2021 zijn daar het sterkste voorbeeld van. Ook het Brussels Gewest blijft niet gespaard, zoals blijkt uit de terugkerende overstromingen en periodes van droogte.

Volgens Leefmilieu Brussel werden de overstromingen in de Noordwijk echter vooral veroorzaakt door de topografie van de zone. De wijk ligt in de alluviale vlakte van de Zenne, waardoor het regen- en rioolwater niet altijd snel genoeg kan wegstromen. Het risico op overstroming van de straten is evenwel niet groot. Dat wordt ook bevestigd door Vivaqua. Er zijn geen overstromingen geweest, maar wel ondergelopen kelders, vooral in de Roeiersstraat. Vivaqua heeft toen slechts één klacht ontvangen.

M. Alain Maron, ministre.- La Région bruxelloise n'est pas épargnée par les conséquences du changement climatique. Les inondations récurrentes le démontrent.

Bruxelles Environnement attribue essentiellement les inondations dans le quartier Nord à la topographie de la zone, située dans la plaine alluviale de la Senne. Le risque d'inondation des rues est cependant faible. En septembre, seules des caves ont été sous eau. Vivaqua n'a reçu qu'une seule plainte.

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11:42 § 309 → Vidéo
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(poursuivant en français)

À la topographie s’ajoute le fait qu’on se trouve dans le lit originel de la Senne, qui coulait jadis en surface au niveau de la rue Masui. Aujourd'hui, un des plus gros collecteurs d’eaux usées de la Région passe par cette rue. Il est donc normal et logique que le niveau d'eau monte dans le réseau d'égouttage en cas de fortes pluies. Vivaqua confirme que cette zone est propice au refoulement d’égout dans les caves, lorsque l’égout est en charge et que les réseaux privatifs des habitations qui y sont raccordées n’ont pas été correctement conçus. In fine, le réseau d’égouttage a rempli sa mission, qui est de reprendre à tout le moins des pluies d'une occurrence de dix ans sans occasionner de débordement d'eau en voirie.

Ensuite, les discussions et la concertation entre acteurs sur la thématique sont abordées dans la cadre de la plateforme de coordination des opérateurs de l'eau de la Région de Bruxelles-Capitale. Une caractérisation des événements pluvieux à l’origine d’inondations ainsi qu’une collecte d’observations sont faites par Bruxelles Environnement et présentées en plateforme.

En ce qui concerne la lutte contre les inondations, les opérateurs de l’eau se sont accordés sur un risque annuel de maximum 5 % de ne pouvoir absorber des pluies correspondant à des événements pluvieux rares. L’action combinée des deux « maillages » gris et bleu, c'est-à-dire respectivement le réseau d’assainissement et la gestion intégrée des eaux pluviales (GIEP), a pour objectif de permettre au territoire d’accueillir une pluie de temps de retour de vingt ans sans débordement en voirie. Cet objectif s’accorde avec la norme européenne NF EN 752-2, qui fut respectée dans le cas de l’événement pluvieux dans le quartier Nord début septembre.

Pour être clair, l’origine des inondations constatées dans ce quartier début septembre est la défaillance non pas du réseau public d’assainissement, mais bien des problèmes de caves inondées en raison de dysfonctionnements de réseaux privatifs raccordés en partie basse au réseau public d’égouttage. Pour aider les habitantes et habitants victimes d'inondations par refoulement du réseau d’égouttage, Vivaqua a créé une cellule de conseillers anti-inondation qui peuvent leur expliquer les différentes mesures possibles et les guider vers la solution la plus adaptée à leur situation.

En outre, Vivaqua a récemment pris des mesures pour limiter le niveau de montée des eaux dans l’égout de la rue des Rameurs. Au printemps dernier, un mur a été construit entre le collecteur « émissaire rive droite », sous la rue Masui, et l’égout de la rue des Rameurs. Si cette mesure permet d'éviter une remontée trop importante des eaux dans l’égout, elle n'évitera toutefois pas aux riverains connectés très bas dans l’égout de cette rue de devoir prendre des mesures d’adaptation sur leur réseau privatif. De son côté, Bruxelles Environnement promeut une GIEP sur l’ensemble du territoire pour réduire la saturation des égouts par les eaux de ruissellement.

Il n’y a aucun projet d’aménagement en cours à l’initiative de Bruxelles Environnement dans ce quartier. Je peux toutefois mentionner le projet Max-sur-Senne, à proximité, dans le cadre duquel il est prévu de pratiquer une GIEP pour les espaces concernés par le projet.

(verder in het Frans)

Bovendien bevindt de zone zich in de oorspronkelijke bedding van de Zenne. Een van de grootste afvalwatercollectoren van het gewest loopt onder de Masuistraat. Vivaqua bevestigt dat kelders in die buurt gevoelig zijn voor opstuwend rioolwater, ook omdat het private deel van de rioolaansluiting niet correct ontworpen is. Uiteindelijk functioneert het rioolnetwerk echter naar behoren.

Het overleg verloopt via het coördinatieplatform van de Wateroperatoren van het Brussels Hoofdstedelijk Gewest. Leefmilieu Brussel neemt daar ook aan deel. De betrokken operatoren zijn het eens geworden over een jaarlijks risico van maximaal 5% dat uitzonderlijk sterke neerslag niet kan worden geabsorbeerd. De combinatie van de grijze en blauwe netwerken heeft tot doel het gebied in staat te stellen een regenbui met een terugkeerperiode van twintig jaar te absorberen zonder dat de wegen onderlopen. Die doelstelling strookt met de Europese norm ter zake en daaraan werd ook voldaan tijdens de regenval begin september in de Noordwijk.

De wateroverlast was dus niet te wijten aan het falen van de openbare riolering, maar wel aan storingen in het particuliere deel van de rioolaansluiting. Vivaqua heeft een team adviseurs samengesteld om de betrokken burgers bij te staan.

Daarnaast heeft Vivaqua in het voorjaar een muur gebouwd tussen de collector onder de Masuistraat en de riolering onder de Roeiersstraat. Helaas volstaat dat niet om alle problemen op te lossen en moeten sommige bewoners alsnog hun rioolaansluiting laten aanpassen.

Meer in het algemeen pleit Leefmilieu Brussel voor geïntegreerd regenwaterbeheer om te vermijden dat de riolen overlopen.

Momenteel zijn er behalve Max-sur-Zenne geen inrichtingswerken gepland voor de Noordwijk.

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11:45 § 311 → Vidéo
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Par ailleurs, Bruxelles Environnement lance chaque année l’appel à projets « Action Climat » à destination des communes et des CPAS, en vue de cofinancer des aménagements visant à renforcer la GIEP, sous toutes ses formes, qu'il s'agisse notamment de la désimperméabilisation ou des îlots de fraîcheur.

Jusqu’à présent, le quartier Nord n’a fait l’objet d’aucun projet dans le cadre d'Action Climat. La commune concernée ne semble pas vouloir s'engager dans cette direction, malgré les moyens disponibles.

En outre, sur le plan de l'aménagement du territoire, Bruxelles Environnement participe à l’élaboration de programmes de rénovation urbaine, tels que les contrats de quartier durable (CQD) ou les contrats de rénovation urbaine (CRU), et veille à ce que les enjeux de la GIEP soient correctement pris en considération.

Dans une approche de bassin versant solidaire, je citerai le CQD Petite colline, porté par la commune de Schaerbeek, le CQD Héliport-Anvers de la Ville de Bruxelles et, à l’étude chez perspective.brussels, le CRU 8 Stephenson-Reine.

Enfin, je rappelle que la visite des conseillers de Vivaqua est entièrement gratuite pour les victimes de ces inondations. Les habitants s'adressent généralement en premier lieu aux communes. Vivaqua est en dialogue avec celle-ci afin de sensibiliser les riverains de la rue des Rameurs sur l’existence des conseillers anti-inondations.

Leefmilieu Brussel schrijft elk jaar een projectoproep uit om projecten van gemeenten en OCMW's inzake geïntegreerd regenwaterbeheer te steunen, maar tot nu toe waren er geen projecten in de Noordwijk.

Leefmilieu Brussel zorgt er ook voor dat er in de duurzame wijkcontracten en stadsvernieuwingscontracten aan geïntegreerd regenwaterbeheer wordt gedaan. Momenteel zijn in hetzelfde stroomgebied de duurzame wijkcontracten Kleine Heuvel en Helihaven-Antwerpen en het stadsvernieuwingscontract 8 Stephenson-Koningin in uitvoering.

Een bezoek van adviseurs van Vivaqua is volledig gratis voor de slachtoffers van de overstromingen.

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11:47 § 313 → Vidéo
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(verder in het Nederlands)

Wat de variaties in de waterlagen betreft, is het grondwaterpeil zeker niet de oorzaak van de overstromingen.

Wat de variaties in het piëzometrische niveau van de waterlagen betreft, moet er worden opgemerkt dat die op natuurlijke wijze fluctueren naargelang van het seizoen en dat ze afhankelijk zijn van de neerslag tijdens de voorgaande perioden, waarin ze worden bijgevuld, met name de wintermaanden. Die niveaus worden ook beïnvloed door menselijke activiteiten.

Leefmilieu Brussel staat in voor de kwantitatieve opvolging van de waterlichamen met behulp van een netwerk van piëzometers. Die meten het niveau van het grondwater en niet het verzadigingsniveau van de riolen, de oorzaak van de overstromingen waarvan hier sprake is. De gegevens die met piëzometers worden verkregen, kunnen daarom niet worden gebruikt om het risico op overstroming door de opstuwing van riolen in kelders te bepalen. De waarschuwingen van het Koninklijk Meteorologisch Instituut van België zijn in dat verband relevanter om te oordelen of er een risico is.

(poursuivant en néerlandais)

Les variations du niveau des eaux souterraines ne sont certainement pas la cause des inondations. Par ailleurs, les variations du niveau piézométrique des nappes fluctuent naturellement selon les saisons et dépendent des précipitations des périodes précédentes.

Bruxelles Environnement est responsable de la surveillance quantitative des masses d'eau au moyen de piézomètres, qui mesurent le niveau de la nappe et non le niveau de saturation des égouts, à l'origine des inondations évoquées ici.

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11:49 § 315 → Vidéo
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Mevrouw Els Rochette (Vooruit.brussels).- Uw antwoord is heel uitgebreid. Ik geef toe dat ik het nog een keer aandachtig op papier zal moeten nalezen, maar ik heb alvast een paar bedenkingen. U zegt dat Vivaqua maar één klacht heeft ontvangen. Ik ben geen vast lid van deze commissie en ik wist niet dat het mogelijk is om een klacht in te dienen bij Vivaqua. Blijkbaar is het een van haar taken om burgers en organisaties met problemen te ondersteunen. Ik vermoed dat dat te weinig is geweten. Ik zal daarover communiceren met de betrokken organisatie die met de problemen heeft gekampt.

Het ging trouwens niet over de Masuistraat, maar over de overstroming op de Antwerpsesteenweg. Het gaat om een gebouw dat zeer recent gerenoveerd is en waar grote kelders zijn gebouwd. De betrokkenen vragen zich af waarom ze niet op de hoogte waren van het gevaar toen ze begonnen met de renovatie. Is het mogelijk om in geval van renovaties te laten weten dat er een risico op overstromingen van kelders bestaat?

U zegt ook dat er subsidies voor de gemeenten zijn voor geïntegreerd regenwaterbeheer.

De heer Alain Maron, minister.- Dat is mogelijk in het kader van het Klimaatactieplan.

Mevrouw Els Rochette (Vooruit.brussels).- ik zal dat zeker doorgeven aan de stad Brussel, want het gaat om een wijk met veel problemen.

- Het incident is gesloten.

Mme Els Rochette (Vooruit.brussels).- Vous dites que Vivaqua n'a reçu qu'une seule plainte. Apparemment, trop peu de citoyens savent qu'ils peuvent s'adresser à Vivaqua en cas de problèmes.

Ainsi, les personnes concernées se demandent pourquoi elles n'étaient pas informées du danger lorsqu'elles ont entamé récemment des travaux de rénovation. En cas de rénovation, est-il possible de faire savoir qu'il existe un risque d'inondation des caves ?

Vous dites aussi qu'il existe des subventions aux communes pour la gestion intégrée des eaux de pluie.

M. Alain Maron, ministre.- Oui, dans le cadre du programme d'actions climat.

Mme Els Rochette (Vooruit.brussels).- J'en ferai part à la Ville de Bruxelles.

- L'incident est clos.

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11:51 § 323 → Vidéo
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Question orale de Mme Aurélie Czekalski

à M. Alain Maron, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative,

concernant l'attribution du mandat de directeur général (A5) au sein de Bruxelles Environnement.

Mondelinge vraag van mevrouw Aurélie Czekalski

aan de heer Alain Maron, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Klimaattransitie, Leefmilieu, Energie en Participatieve Democratie,

betreffende de benoeming van de directeur-generaal (van niveau A5) bij Leefmilieu Brussel.

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11:51 § 325 → Vidéo
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(Mme Aurélie Czekalski (MR)).- Comme nous pouvons le voir à la lecture de l'ordre du jour du conseil des ministres du 31 août 2023, le gouvernement bruxellois n’en finit pas de reporter l'attribution du mandat de directeur général (A5) au sein de Bruxelles Environnement. Ce point n'apparaît pas à l’ordre du jour de la réunion du 7 septembre 2023 ni à celle du 14 septembre 2023. Bref, il n'a plus été mis à l'ordre du jour depuis lors.

Une personne a pourtant été classée première par un jury, mais en raison du refus d'un parti politique du gouvernement de valider sa désignation, le point est reporté depuis le 22 décembre 2022. Cette situation n'a que trop duré, vous en conviendrez. Cela fait plus de neuf mois que ce dossier est bloqué, qu'une administration se retrouve sans directeur général, sans équipe de gestion, et que plusieurs personnes vivent dans l'incertitude de leur sort professionnel.

Bruxelles Environnement est une administration de plus de mille collaborateurs avec des profils très variés, qui a été créée en 1989 pour améliorer la qualité de vie des Bruxellois. Les domaines d'activités sont riches et variés : qualité de l'air, énergie, nature, biodiversité, et ce, afin de faire de Bruxelles une capitale durable d'un point de vue économique, culturel, social et environnemental. Vu l'ampleur de ces objectifs et de ces missions, cette administration a besoin d'un capitaine.

Quelles sont les raisons du blocage de l'attribution du mandat de directeur général (A5) au sein de Bruxelles Environnement ? Où en est la procédure de désignation ?

Comment, par qui et selon quelle procédure est assurée la direction ad interim de Bruxelles Environnement ?

Enfin, quelles sont les conséquences sur Bruxelles Environnement de la non-attribution du mandat de directeur général (A5) ?

Mevrouw Aurélie Czekalski (MR).- Sinds 22 december 2022 stelt de regering de benoeming van de directeur-generaal van Leefmilieu Brussel uit, hoewel er een geschikte kandidaat is. Blijkbaar zou een van de regeringspartijen dwarsliggen.

Leefmilieu Brussel is een administratie met meer dan duizend werknemers en is actief in een groot aantal domeinen, waaronder luchtkwaliteit, energie, natuur en biodiversiteit. Gezien de omvang van die opdrachten heeft de administratie dringend een kapitein nodig.

Waarom is de benoeming van de directeur-generaal van Leefmilieu Brussel geblokkeerd? Hoever staat het met de benoemingsprocedure? Door wie wordt Leefmilieu Brussel ondertussen geleid?

Wat zijn de gevolgen voor Leefmilieu Brussel als het mandaat van directeur-generaal niet wordt toegewezen?

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11:53 § 327 → Vidéo
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M. Alain Maron, ministre.- La procédure de sélection menée par talent.brussels pour le mandat de directeur ou de directrice général(e) (A5) à Bruxelles Environnement est à présent close, la commission de sélection ayant rendu son rapport et établi un classement entre les candidats déclarés aptes. Il revient au gouvernement de désigner, sur la base de ces documents, la personne qui exercera pour cinq ans ce mandat.

Comme cela a été largement rapporté dans la presse, cette désignation n’a pas encore eu lieu en raison de divergences quant à la question du respect ou non par la personne classée première parmi les candidats aptes d’une condition essentielle prévue par le statut pour pouvoir exercer ce mandat. Différentes analyses juridiques ont eu lieu sans qu’il soit possible, à ce stade, d’aboutir à une position juridiquement certaine.

À l’entame de cette procédure de sélection et jusqu’au 31 janvier 2023, Mme Barbara Dewulf, directrice générale adjointe, avait été désignée par le gouvernement pour assurer l’intérim de la direction générale, tandis que M. Benoit Willocx, directeur-chef de division, devait assurer celui de la direction générale adjointe. Ces mandats ad interim n’ont pas été renouvelés en raison de la clôture de la procédure de sélection de la nouvelle direction générale.

L’absence de désignation d'un directeur ou d'une directrice général(e) et la non-prolongation des mandataires ad interim ont pour conséquence sur le plan juridique que la majorité des compétences exercées habituellement par la direction générale sont exercées de fait par la direction générale adjointe. En effet, un système de cascade de compétences qui permet d’éviter toute paralysie de Bruxelles Environnement est prévu dans la majorité des législations et des réglementations applicables à Bruxelles Environnement. C’est le cas, par exemple, du Code de l'inspection, de la prévention, la constatation et la répression des infractions en matière d'environnement et de la responsabilité environnementale, de l’ordonnance « Sol », de l’ordonnance « Permis d’environnement » ou encore du statut administratif et pécuniaire.

S’il est évident que la désignation d’un nouvel A5 est indispensable pour permettre à Bruxelles Environnement d’accomplir son travail à son plein potentiel, soyez assurée, Madame la Députée, que cette situation, dût-elle perdurer, n’empêche aucunement Bruxelles Environnement d’accomplir ses missions essentielles pour la Région. Nous le devons notamment à l’engagement sans faille des agents de Bruxelles Environnement, que je souhaite remercier ici.

De heer Alain Maron, minister.- De selectieprocedure voor de functie van directeur-generaal bij Leefmilieu Brussel is afgesloten. Talent.brussels heeft zijn verslag ingediend en een rangschikking van de kandidaten opgesteld. Op basis daarvan moet de regering nu een beslissing nemen.

Zoals breed is uitgemeten in de pers, heeft de benoeming nog niet plaatsgevonden wegens meningsverschillen over de vraag of de eerste gerangschikt persoon voldoet aan een essentiële voorwaarde uit het statuut. Er zijn verschillende juridische analyses uitgevoerd, maar daar is nog geen duidelijk juridisch standpunt uit voortgevloeid.

Tot 31 januari 2023 was mevrouw Barbara Dewulf, adjunct-directeur-generaal, door de regering aangesteld om ad interim op te treden als directeur-generaal, en de heer Benoit Willocx, afdelingshoofd, als adjunct-directeur-generaal. De ad-interimmandaten werden niet verlengd omdat de selectieprocedure ondertussen was afgesloten.

Ingevolge het uitblijven van de benoeming van de nieuwe directeur-generaal en de stopzetting van de ad-interimmandaten worden de meeste bevoegdheden van de directeur-generaal de facto door de adjunct-directeur-generaal uitgeoefend. De wetgeving voorziet in een watervalsysteem om elke verlamming van de administratie te vermijden. De huidige situatie verhindert Leefmilieu Brussel dus niet om zijn opdrachten uit te voeren.

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11:55 § 329 → Vidéo
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Mme Aurélie Czekalski (MR).- Il s'agit en l'occurrence d'une politisation pure et simple de la fonction publique, et cela ne va pas. Ce point a déjà été reporté plus de dix fois.

La situation n'a que trop duré. Comptez-vous la maintenir telle quelle jusqu'aux prochaines élections et refiler la patate chaude au suivant ? Le dossier du directeur général de Bruxelles Environnement est devenu un marronnier et n'est pas près de se dégonfler. En tout état de cause, je ne vois aucune issue à ce dossier.

Avec toutes les compétences qui lui incombent, Bruxelles Environnement est une administration importante qui a besoin d'un capitaine. Votre absence de décision donne à penser que vous n'en avez pas conscience.

M. Alain Maron, ministre.- Il s'agit d'un dossier à portée essentiellement juridique, et j'ai explicité la situation.

- L'incident est clos.

Mevrouw Aurélie Czekalski (MR).- Dat ruikt naar een politisering van het openbaar ambt, wat totaal onaanvaardbaar is. De situatie duurt veel te lang. Bent u van plan om de hete aardappel door te schuiven naar de volgende regering?

De heer Alain Maron, minister.- Dit is een juridische kwestie.

- Het incident is gesloten.

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11:56 § 335 → Vidéo
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Question orale de M. Bruno Bauwens

à M. Alain Maron, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative,

concernant la collaboration de Bruxelles Propreté avec Indaver.

Mondelinge vraag van de heer Bruno Bauwens

aan de heer Alain Maron, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Klimaattransitie, Leefmilieu, Energie en Participatieve Democratie,

betreffende de samenwerking tussen Net Brussel en Indaver.

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11:57 § 337 → Vidéo
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M. Bruno Bauwens (PTB).- Nous avons appris, notamment par le média Apache, que l'entreprise Indaver déversait des PFAS dans l'Escaut. Malgré nos questions au Parlement flamand et l'avis du Conseil d'État, les déversements de PFAS pourront se poursuivre, et c'est inquiétant. Nous savons également que la Région bruxelloise, par l'intermédiaire de Bruxelles Propreté, collabore avec la firme Indaver, qui traite une partie de nos déchets.

Monsieur le Ministre, nous vous demandons - si cela s'avère correct - de reconsidérer nos contrats avec Indaver. Plus spécifiquement, de quel type de contrats s'agit-il ?

Quel type de déchets Indaver traite-t-elle ? Quelle rémunération perçoit-elle pour ce faire ? Vers quels sites d'Indaver les déchets sont-ils transportés ?

Quelles mesures prévoyez-vous, le cas échéant, pour revoir le contrat à la suite du scandale révélé en Flandre et des débats de ce jour sur la pollution aux PFAS ?

De heer Bruno Bauwens (PTB).- In de pers lazen we dat Indaver PFAS in de Schelde loost. Het bedrijf verwerkt een deel van het Brusselse afval. Als die informatie klopt, wil de PTB dat u de contracten met de onderneming herziet.

Om welk type contracten gaat het?

Welk afval behandelt Indaver? Welke vergoeding krijgt het daarvoor? Waar brengt Indaver het afval naartoe?

Bent u van plan om de overeenkomst te herzien?

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11:58 § 339 → Vidéo
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M. Alain Maron, ministre.- Monsieur Bauwens, il n'existe plus de partenariat entre Bruxelles Propreté et Indaver depuis 2021. Avant 2021, Bruxelles Propreté entretenait des relations commerciales avec Indaver par le biais de sa filiale Bruxelles-Compost, qui réalise le traitement des déchets verts des Bruxelloises et des Bruxellois.

De 2011 à 2021, Indaver a disposé, dans le cadre d'un partenariat public-privé (PPP), de parts dans la société Bruxelles-Compost. Sous cette législature, néanmoins, Bruxelles Compost est redevenue 100 % publique, grâce au rachat des parts d'Indaver.

Durant la période du PPP, les souches d'arbre présentes dans les déchets verts amenés chez Bruxelles-Compost étaient traitées par Indaver. Bruxelles-Compost ne disposant pas de broyeur adapté pour les traiter, ces souches étaient acheminées sur le site d'Indaver à Grimbergen pour y être broyées et valorisées par un processus de compostage. Moins de 200 tonnes par an étaient ainsi traitées par Indaver. Ces quantités représentent moins de 1 % des quantités totales de déchets verts traités par Bruxelles-Compost.

Depuis la fin du partenariat, Bruxelles Propreté ne fait plus appel à Indaver pour le traitement de déchets verts collectés en Région de Bruxelles-Capitale. En outre, Indaver n'a remporté aucun des marchés de traitement de l'agence. Il n'existe donc plus à ce jour de relation commerciale entre Indaver et Bruxelles Propreté.

De heer Alain Maron, minister.- Sinds 2021 is er geen partnerschap meer tussen Net Brussel en Indaver. Van 2011 tot 2021 had Indaver aandelen in Brussel-Compost, in het kader van een publiek-private samenwerking (PPS), maar sindsdien is die instelling opnieuw 100% openbaar geworden.

Tijdens de looptijd van de PPS verwerkte Indaver in Grimbergen de boomstronken in het groenafval dat bij Brussel-Compost terechtkwam. Het ging om minder dan 200 ton per jaar, of minder dan 1% van het totale groenafval.

Sinds het einde van de PPS doet Net Brussel geen beroep meer op Indaver, ook niet via aanbestedingen.

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11:59 § 341 → Vidéo
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M. Bruno Bauwens (PTB).- Je trouve cela positif. Je vous remercie pour vos réponses.

- L'incident est clos.

De heer Bruno Bauwens (PTB).- Dat is erg positief.

- Het incident is gesloten.

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12:00 § 345 → Vidéo
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Question orale de M. Geoffroy Coomans de Brachène

à M. Alain Maron, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative,

concernant la mise en œuvre potentielle du projet européen Regilience pour prévenir la maladaptation aux changements climatiques en Région bruxelloise.

Mondelinge vraag van de heer Geoffroy Coomans de Brachène

aan de heer Alain Maron, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Klimaattransitie, Leefmilieu, Energie en Participatieve Democratie,

betreffende het Europese Regilienceproject ter voorbereiding op de klimaatverandering.

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12:00 § 347 → Vidéo
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M. Geoffroy Coomans de Brachène (MR).- Je suis étonné que le projet européen Regilience n'ait jamais été mis à l'ordre du jour de notre commission.

Monsieur le Ministre, je sais votre inquiétude relative à la question du dérèglement climatique et souhaite ici porter à votre attention la question cruciale - et pourtant bien peu abordée - de notre adaptation à ces changements climatiques au sein de notre belle Région.

Alors que les défis posés par les bouleversements climatiques ne cessent de s'intensifier, il est impératif que nous prenions des mesures efficaces pour éviter toute « maladaptation » et protéger la durabilité de notre environnement urbain.

À cet égard, le projet européen Regilience mérite une attention particulière. Avec son approche innovante et collaborative, le projet vise à renforcer la résilience des villes européennes face aux effets des changements climatiques. Le projet est une occasion précieuse de tirer parti des connaissances, de la recherche et des expériences partagées au niveau européen pour élaborer des stratégies d'adaptation adaptées à notre contexte local.

En tant qu’élus bruxellois, nous avons la responsabilité de garantir la protection et le bien-être de nos citoyens face aux conséquences inévitables des changements climatiques. Dans cette optique, je souhaite interpeller l'ensemble notre assemblée afin d'envisager un dialogue constructif avec les autorités européennes et les parties prenantes impliquées dans le projet Regilience. Nous pourrions ainsi évaluer la pertinence d'adopter certaines des meilleures pratiques et recommandations proposées dans le projet en vue de prévenir la maladaptation et de favoriser une transition résiliente vers un avenir climatique malheureusement incertain.

De heer Geoffroy Coomans de Brachène (MR).- De gevolgen van de klimaatverandering worden steeds intenser. Het gewest moet efficiënte maatregelen nemen om de samenleving daaraan aan te passen en de duurzaamheid van de stad te beschermen.

Het Europese project Regilience wil de Europese steden bij die aanpassingen helpen. Voor Brussel is dat een uitstekende gelegenheid om mee te profiteren van de ervaringen, goede praktijken en wetenschappelijke inzichten van anderen.

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12:02 § 349 → Vidéo
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Il est de notre devoir d'agir de manière proactive pour préserver la qualité de vie de nos concitoyens et l'intégrité de notre environnement urbain. J'invite donc l'assemblée à envisager sérieusement d'engager des discussions avec les acteurs impliqués dans le projet Regilience et à évaluer les avantages potentiels de sa mise en œuvre en Région bruxelloise. Je vous remercie déjà de votre attention et de votre engagement envers la protection de notre Région et de ses habitants.

Monsieur le Ministre, quelles sont à ce jour les connaissances des autorités bruxelloises sur le projet européen Regilience et ses objectifs en matière d'adaptation aux changements climatiques ?

Le gouvernement bruxellois a-t-il déjà engagé des discussions ou des négociations avec les autorités européennes concernant la participation de la Région bruxelloise au projet Regilience ? Si oui, pourriez-vous m’indiquer les premiers résultats ?

Quels principaux avantages le gouvernement bruxellois recense-t-il dans la mise en œuvre potentielle du projet Regilience en Région bruxelloise ?

Existe-t-il une analyse coûts-avantages préliminaire de l'intégration de Regilience dans les politiques de la Région bruxelloise pour l'adaptation aux changements climatiques ?

Quels domaines spécifiques de l'adaptation aux changements climatiques en Région bruxelloise pourraient-ils bénéficier le plus de l'expertise et des ressources potentielles offertes par le projet Regilience ?

Quelles parties prenantes locales - en ce compris les communautés et les entreprises - ont-elles été consultées ou seront-elles impliquées dans le processus de décision relatif à la participation de Bruxelles au projet Regilience ?

Comment le gouvernement bruxellois compte-t-il s'assurer que l'éventuelle mise en œuvre de Regilience s'aligne sur les objectifs de durabilité et de résilience de la Région bruxelloise ?

Quels seraient les éventuels défis ou inconvénients à prendre en considération lors de la mise en œuvre du projet Regilience en Région bruxelloise, et quelles mesures sont-elles envisagées pour les surmonter ?

Quel calendrier est-il envisagé pour les étapes de planification et de décision concernant la participation de la Région bruxelloise au projet Regilience ?

Comment le gouvernement bruxellois compte-t-il informer et impliquer davantage le Parlement bruxellois - mais aussi les citoyens - dans le processus de prise de décision transparente et de suivi lié à la mise en œuvre éventuelle du projet Regilience ?

In hoeverre is de Brusselse overheid op de hoogte van het project Regilience en zijn doelstellingen?

Heeft de Brusselse regering al met Europa gesproken over een eventuele deelname aan het project? Welke voordelen ziet ze in een eventuele uitvoering ervan in het Brussels Gewest? Bestaat daar een kosten-batenanalyse van?

Op welke domeinen van de aanpassing aan de klimaatverandering zou het project de grootste impact kunnen hebben? Welke lokale stakeholders zijn daarbij betrokken?

Hoe wil de Brusselse regering ervoor zorgen dat een eventuele uitvoering van Regilience strookt met de gewestelijke duurzaamheidsdoelstellingen? Wat zijn de eventuele hinderpalen? Wat is het tijdschema?

Hoe zal de Brusselse regering het parlement en de burgers betrekken bij het besluitvormingsproces over de eventuele uitvoering van Regilience?

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12:05 § 351 → Vidéo
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M. Alain Maron, ministre.- Je vous remercie de mettre au cœur de nos échanges la question cruciale de l’adaptation et de la résilience des territoires dans le contexte du dérèglement climatique. L’intensification et la fréquence des catastrophes et événements climatiques extrêmes ont, en effet, des conséquences sur l’ensemble de la société et affectent particulièrement les villes.

Le projet Regilience que vous évoquez vise notamment à soutenir la mission « Adaptation au changement climatique » du programme Horizon Europe pour la recherche et l’innovation. Les partenaires de projet, essentiellement des centres de recherche, réseaux et fédérations européens, élaborent, partagent et promeuvent des outils et des connaissances scientifiques pour aider les régions européennes à répertorier et à traiter les risques liés au climat.

À ce jour, sept régions pilotes ont été sélectionnées en fonction de leur degré de vulnérabilité au dérèglement climatique et de leur besoin de soutien à la création de capacités et de connaissances dans ce domaine. Ces sept régions sont les îles de La Réunion et de Madère, la Macédoine centrale, la Croatie adriatique, la région Yuzhen tsentralen en Bulgarie, la Communauté valencienne et la région de Murcie en Espagne. Bien que ces zones ne présentent pas de similarité notable avec notre région urbaine, Bruxelles Environnement sera en mesure de prendre connaissance des enseignements pertinents du projet à travers le réseau européen des gouvernements locaux pour le développement durable (ICLEI, Local Governments for Sustainability), qui est partenaire du projet et dont Bruxelles est membre.

Au-delà du projet Regilience, je saisis l’occasion de votre question pour souligner le fait que la Région de Bruxelles-Capitale suit de près les initiatives européennes sur les sujets de l’adaptation et de la résilience. Ces enjeux seront, en effet, inscrits à l’agenda de la présidence belge du Conseil de l’Union européenne. Ils figurent d'ailleurs parmi les trois priorités de notre présidence que sont l'adaptation, la transition juste et l'économie circulaire.

J’aurai ainsi l’honneur de présider une réunion informelle des ministres européens de l’Environnement, pendant laquelle une session de travail sera consacrée à l’adaptation, alimentée par les travaux de l’Agence européenne de l’environnement sur l’évaluation des risques climatiques.

Bruxelles Environnement accueillera et coorganisera par ailleurs le troisième forum de la mission « Adaptation au changement climatique ». Ces deux événements seront l’occasion d’associer différents niveaux de gouvernance et parties prenantes aux réflexions autour des défis et solutions en matière d'adaptation au dérèglement climatique. Ils permettront également de formuler des recommandations en vue de la prochaine législature européenne.

De heer Alain Maron, minister.- Het project Regilience is bedoeld ter ondersteuning van de missie 'Aanpassing aan de klimaatverandering' van het programma Horizon Europa. De partners van het project zijn voornamelijk onderzoekscentra en -netwerken, die instrumenten en wetenschappelijke kennis uitwisselen waarmee Europese regio's geholpen kunnen worden om de uitdagingen aan te gaan.

Tot nu toe zijn er zeven proefregio's geselecteerd die erg gevoelig zijn voor de klimaatverandering: Réunion, Madeira, Centraal-Macedonië, Adriatisch Kroatië, de Zuidcentrale regio in Bulgarije en de regio's Valencia en Murcia in Spanje. De lessen uit het project worden gedeeld via de Internationale Raad voor Lokale Milieu-Initiatieven, waarvan Brussel lid is.

Het Brussels Gewest volgt van nabij alle Europese activiteiten op het vlak van aanpassing en weerbaarheid. Die aspecten staan ook op de agenda van het komende Belgische voorzitterschap van de Raad van de EU. Ik zal bij die gelegenheid daarover een informele vergadering van de Europese milieuministers leiden en Leefmilieu Brussel zal het derde forum van de missie 'Aanpassing aan de klimaatverandering' organiseren.

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12:08 § 355 → Vidéo
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M. Geoffroy Coomans de Brachène (MR).- Merci pour ces réponses. Je reste quelque peu sur ma faim, car mes dix questions étaient relativement précises.

Je comprends que la Région de Bruxelles-Capitale ne fasse pas encore partie des régions à la pointe du sujet. J'espère néanmoins que vous aurez à cœur d'être proactif. Si vous aviez été à ma place, et moi à la vôtre, vous n'auriez pas manqué de me reprocher ce manque de proactivité et de me dire à quel point cette maladaptation nous coûte du temps, de l'énergie et de l'argent que nous ne pouvons nous permettre de perdre dans un contexte difficile, avec un changement climatique dont les effets sont déjà visibles.

Je ne peux donc que vous encourager à accélérer cette mise en œuvre, cette prise de connaissance et cette intégration au sein de nos politiques. J'espère que la Région de Bruxelles-Capitale aura à cœur d'être une région pilote en la matière. Une ville-région comme la nôtre, qui plus est capitale de l'Europe, peut servir d'exemple à plus d'un égard.

Notre inadaptation est en quelque sorte la surinfection d'un problème déjà connu. Nous nous adaptons mal et trop peu, avec des moyens limités. Je vous remercie donc d'avance de mettre cela en place au plus vite, au-delà de la prise de connaissance.

- L'incident est clos.

De heer Geoffroy Coomans de Brachène (MR).- Ik begrijp dat het Brussels Gewest nog niet bij de zeven eerste regio's hoort waar het project wordt uitgevoerd. Brussel heeft de neiging zich slecht aan te passen aan nieuwe situaties en de middelen zijn beperkt, maar ik hoop dat u voldoende proactief zult zijn en dat het gewest ernaar streeft een pionier ter zake te worden.

- Het incident is gesloten.

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12:10 § 359 → Vidéo
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Question orale de Mme Marie Nagy

à M. Alain Maron, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative,

concernant la pollution de l'air et son impact sur la santé.

Mondelinge vraag van mevrouw Marie Nagy

aan de heer Alain Maron, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Klimaattransitie, Leefmilieu, Energie en Participatieve Democratie,

betreffende de invloed van luchtvervuiling op de gezondheid.

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12:10 § 361 → Vidéo
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Mme Marie Nagy (DéFI).- Selon l’Agence européenne pour l’environnement, la pollution atmosphérique cause quelque 240.000 décès prématurés par an en Europe. Ces décès, mais également de nombreuses pathologies, pourraient pourtant être évités. En effet, plus il y a de particules fines dans l’air, plus les visites chez le médecin sont nombreuses. Telle est la conclusion d’une récente étude publiée par les Mutualités libres en collaboration avec des chercheurs liés à la KU Leuven, à l'Université d'Hasselt et à la Cellule interrégionale de l'environnement.

Selon Luk Bruyneel, chercheur en politique de la santé à la Katholieke Universiteit Leuven et collaborateur scientifique des Mutualités libres, c’est dans les quartiers où la concentration en particules fines est élevée et la couverture arborée plus faible qu’a été mise en évidence une augmentation des visites chez le médecin généraliste, tant pendant les heures d’ouverture des cabinets qu'en dehors de ces heures, ce qui est souvent révélateur d’une urgence médicale.

Le constat ne s’arrête cependant pas là. En effet, on a également calculé l’incidence financière des consultations chez le médecin généraliste qui pourraient être évitées si tous les individus vivaient dans un quartier affichant la concentration de particules fines la plus faible. Il est question en l'occurrence d'un montant de 43 millions d’euros, dont plus de 37 millions d'euros à charge de l’assurance maladie et près de 6 millions d'euros pour les patients.

Aviez-vous connaissance des chiffres révélés par cette étude ? Quel suivi comptez-vous y apporter ?

Selon les chercheurs de cette étude, la révision des normes européennes de qualité de l’air représente une belle occasion de protéger notre santé et d'obtenir un retour sur investissement. Partagez-vous cet avis ? Dans l’affirmative, quelles mesures la Région bruxelloise prend-elle pour accélérer la réalisation des nouvelles normes de l’Organisation mondiale de la santé d’ici 2030 ?

Outre les conséquences néfastes précitées, disposez-vous d’études et/ou de données sur d’éventuels autres effets de cette pollution sur la santé ? Certaines parties de la population sont-elles plus sensibles aux particules fines ? Je pense par exemple aux enfants et aux personnes âgées. Dans l’affirmative, qu’est-il prévu pour les protéger ?

Mevrouw Marie Nagy (DéFI).- Volgens het Europees Milieuagentschap veroorzaakt luchtvervuiling jaarlijks zo'n 240.000 voortijdige overlijdens in Europa. Uit recent onderzoek blijkt dat het aantal consultaties bij de huisarts toeneemt naarmate er meer fijnstof in de lucht zit.

Volgens Luk Bruyneel, onderzoeker gezondheidsbeleid van de Katholieke Universiteit Leuven en wetenschappelijk medewerker van de Onafhankelijke Ziekenfondsen, geldt dat vooral in buurten met veel fijnstof en weinig bomen. Als iedereen in een buurt met lage concentraties fijnstof woonde, zouden we voor 43 miljoen euro aan consultaties bij de huisarts besparen. Hoe reageert u op die cijfers?

Volgens de onderzoekers vormt de herziening van de Europese luchtkwaliteitsnormen een mooie gelegenheid om de volksgezondheid te beschermen. Wat doet het Brussels Gewest om de nieuwe normen van de Wereldgezondheidsorganisatie versneld in te voeren?

Heeft fijnstof nog andere gevolgen voor de gezondheid? Hoe beschermen we delen van de bevolking die er gevoeliger voor zijn?

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12:13 § 363 → Vidéo
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M. Alain Maron, ministre.- Ce sujet très important nous touche toutes et tous directement et nous en parlons régulièrement dans cette commission. Comme vous le soulignez, la pollution de l'air est à l’origine de centaines de milliers de décès prématurés chaque année à l’échelle européenne. Elle a aussi un impact significatif en Belgique et à Bruxelles. Nous devons donc agir avec ambition pour réduire nos émissions de polluants, afin de protéger la santé de nos citoyens. C’est ce que le gouvernement essaie de faire au quotidien, au travers des différents leviers à sa disposition.

Vous m’interrogez sur le contenu de l’étude récemment publiée par les Mutualités libres. Celle-ci ne nous est effectivement pas inconnue, puisque nous travaillons étroitement avec les mutualités dans le cadre du partenariat pour un air pur à Bruxelles (Brussels Clean Air Partnership), que j’ai lancé il y a quelques années en partenariat avec de nombreux acteurs bruxellois (universités, centres de recherche internationaux, mutualités, associations, administrations, etc.).

Les mutualités constituent un partenaire très intéressant à cet égard. D'une part, elles possèdent une expertise approfondie en matière de santé environnementale ; d'autre part, elles disposent d'une importante base de données en matière de remboursements de soins de santé, données qui peuvent être analysées pour comprendre des phénomènes tels que l’impact de la pollution sur notre santé.

Dans le cas qui nous occupe, des chercheurs de la Katholieke Universiteit Leuven ont ainsi pu établir un lien clair entre des visites régulières chez le médecin et le fait de vivre dans des quartiers moins végétalisés et plus pollués. Respirer un air pur est un droit dont nous devrions tous pouvoir jouir, et qui ne devrait très certainement pas dépendre de notre revenu ou de notre origine sociale.

Dans les mois qui viennent, nous poursuivrons les projets réalisés dans le cadre de ce partenariat, notamment avec les mutualités. Celles-ci sont en train de réaliser une analyse de l’impact des zones de basses émissions belges sur la santé publique, qui sera publiée d’ici peu.

Nous poursuivons également nos nombreux projets en cours visant à mieux comprendre et à mieux protéger la santé publique, et en particulier celle des plus vulnérables. En témoignent le projet de biomonitoring humain avec l’Université de Hasselt, la mise en place de notre réseau secondaire de points de mesure de la qualité de l’air, nos campagnes de sensibilisation à la qualité de l’air intérieur et extérieur dans les écoles et les hôpitaux, ainsi que notre travail de modélisation qui permettra de mieux comprendre l’évolution des concentrations de polluants en certains points névralgiques de la capitale.

De heer Alain Maron, minister.- Het onderzoek is me bekend, want we werken nauw samen met de ziekenfondsen in het Brussels Clean Air Partnership. De ziekenfondsen hebben uitgebreide kennis over de invloed van het milieu op de gezondheid. In dit geval hebben de onderzoekers van de Katholieke Universiteit Leuven duidelijk kunnen aantonen dat het aantal huisartsenbezoeken hoger ligt bij mensen die in een vervuilde buurt met weinig groen wonen.

De ziekenfondsen komen binnenkort met de resultaten van hun onderzoek naar de effecten van de Belgische lage-emissiezones op de volksgezondheid.

Er lopen ook heel wat projecten die ons een beter inzicht moeten geven in hoe we de volksgezondheid beter kunnen beschermen. Denk maar aan het humanbiomonitoringproject in samenwerking met de Universiteit van Hasselt, de installatie van een secundair netwerk van luchtkwaliteitsmeters binnen en buiten en het model dat duidelijk moet maken hoe de concentratie van vervuilende stoffen op bepaalde knooppunten in de stad evolueert.

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12:15 § 365 → Vidéo
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Enfin, vous m'interrogez sur l'importance de la révision des normes européennes en matière de qualité de l'air et sur les mesures que nous prenons à Bruxelles pour atteindre les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé. À ce sujet, vous avez raison : la révision de la directive européenne sur la qualité de l'air ambiant est un moment crucial pour notre continent. D'une part, en raison des impacts significatifs de la pollution de l'air en Europe. Comme vous l'avez mentionné, la pollution de l'air engendre des centaines de milliers de décès prématurés par an, des milliards d'euros de coûts financiers et a des impacts importants sur les écosystèmes. D'autre part, car ce phénomène est transfrontalier et doit également se résoudre conjointement.

En fixant des seuils ambitieux à atteindre au niveau européen, nous nous assurons de conditions de concurrence équitables pour les États membres et démultiplions les bénéfices d'une action ambitieuse en agissant tous ensemble. Cet important dossier est en cours de discussion au niveau européen et pourrait se conclure sous la présidence belge de l’Union européenne.

Nous n'avons pas attendu cette révision pour agir avec ambition afin de réduire fortement l’exposition des Bruxelloises et des Bruxellois à la pollution de l'air. De très nombreuses mesures - que je ne rappellerai pas ici - sont prises dans les secteurs du bâtiment et du transport, ainsi qu'au niveau de la zone de basses émissions.

Cependant, il est évident que la mise en œuvre conjuguée de Rénolution, de Good Move et des futurs échelons de la zone de basses émissions, permettra d'atteindre des normes de qualité de l'air enfin acceptables, gages d'un air pur pour tous les Bruxellois dans les années à venir.

U hebt gelijk dat de herziening van de Europese richtlijn een cruciaal moment is. Door ambitieuze Europese doelen op te leggen, ontstaat er ook geen oneerlijke concurrentie tussen lidstaten en zorgen we voor een multiplicatoreffect.

We hebben de herziening niet afgewacht om de vervuiling in Brussel sterk terug te dringen. Er is niet alleen een lage-emissiezone, maar ook allerlei maatregelen in de bouw- en de transportsector.

De combinatie van Renolution, Good Move en de verdere verstrenging van de lage-emissiezone moet het mogelijk maken om de luchtkwaliteit in Brussel aanvaardbaar te maken.

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12:17 § 367 → Vidéo
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Mme Marie Nagy (DéFI).- Il est heureux que la Région bruxelloise et votre action intègrent une logique visant à améliorer la qualité de l'air. Ce n'est pas nouveau, car la zone de basses émissions (LEZ) a été une décision très importante pour tendre vers une meilleure qualité de l'air. Toutefois, la question des normes au niveau bruxellois n'est pas très claire. Ne pouvons-nous pas anticiper sur la décision européenne et prévoir dès à présent une mise en application des normes de l'Organisation mondiale de la santé ?

Ensuite, concernant les mesures, j'ai cité l'exemple de la station Sainte-Catherine, un quartier densément habité et peu arboré, où les particules ne sont pas mesurées. Il reste donc du chemin à parcourir par rapport aux enjeux débattus. Je vous interrogerai à nouveau sur le sujet car, si vous soutenez des actions qui vont dans le bon sens, nous pourrions avoir plus d'ambition au regard de l'enjeu qui nous occupe.

M. Alain Maron, ministre.- C'est la LEZ 2025-2035 qui traduit notre niveau d'ambition et d'amélioration de la qualité de l'air à Bruxelles, à tout le moins pour les oxydes d'azote. Nous avons essayé avec ces jalons d'agir le plus rapidement possible. Il est vraiment très important cependant qu'à la fois les ménages, les entreprises et les producteurs de véhicules disposent d'un degré suffisant de prévisibilité. C'est pourquoi nous avons posé les jalons 2025-2035, il y a déjà plusieurs années, sous ce gouvernement. Le gouvernement précédent avait déjà posé les jalons jusqu'à 2024 dans un souci de prévisibilité également, et c'est tout à fait normal.

- L'incident est clos.

Mevrouw Marie Nagy (DéFI).- Het is goed dat het Brussels Gewest de verbetering van de luchtkwaliteit ter harte neemt. De normen zijn echter niet altijd erg duidelijk. Kunnen we niet vooruitlopen op de Europese beslissing en de normen van de Wereldgezondheidsorganisatie nu al invoeren?

In de dichtbevolkte en weinig groene wijk rond metrostation Sint-Katelijne wordt de luchtkwaliteit niet gemeten. Er is dus nog werk aan de winkel.

De heer Alain Maron, minister.- Onze ambitie om stikstofdioxide terug te dringen blijkt uit de lage-emissiezone 2025-2035. Het is belangrijk dat gezinnen, ondernemingen en autoproducenten weten waar ze aan toe zijn en daarom verstrengen we de normen over een periode van tien jaar.

- Het incident is gesloten.

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12:19 § 373 → Vidéo
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Mondelinge vraag van mevrouw Lotte Stoops

aan de heer Alain Maron, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Klimaattransitie, Leefmilieu, Energie en Participatieve Democratie,

betreffende de creatie van stille zones in Brussel.

Question orale de Mme Lotte Stoops

à M. Alain Maron, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative,

concernant la création de zones calmes à Bruxelles.

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12:19 § 375 → Vidéo
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Mevrouw Lotte Stoops (Groen).- Momenten van stilte zijn noodzakelijk. Iedereen zou recht moeten hebben op stilte. Veelvuldige blootstelling aan lawaai heeft een negatieve impact op onze fysieke, mentale en sociale gezondheid en moet dus zoveel mogelijk worden beperkt.

Ik verwijs naar de documentatie van Leefmilieu Brussel over stille zones: "Voor het individu dragen stille zones bij aan het lichamelijke, geestelijke en sociale welzijn. Ze zijn eveneens van belang voor de gezondheid (rust tegenover de geluidsagressie en de stress die met het leven in een stedelijke omgeving gepaard gaan). Voor de wijk vormen ze plaatsen voor herbronning en socialisering. Voor de stad is de mogelijkheid om in de stilte te kunnen vertoeven nodig voor een duurzame stedelijke ontwikkeling. Ze heeft bovendien een rechtstreekse invloed op de aantrekkelijkheid van de stad als woonplaats".

De burgeroverlegcommissie over geluid stelt voor om stille zones in te voeren in parken en om iedere bewoner toegang te bieden tot een stille zone op een aanvaardbare wandelafstand van de woonplaats. Zo'n 90% van de Brusselaars is voorstander van het behoud en de ontwikkeling van stille zones in parken. Ook op het werk of op school moet hier aandacht voor komen. Ik stelde de heer Gatz al vragen over dit onderwerp in de Vlaamse Gemeenschapscommissie.

Uit studies is gebleken dat we door lawaai minder goed presteren op het werk en op school, dat de kans op fouten vergroot en onze motivatie vermindert. De cognitieve functies die het meest worden aangetast door te veel lawaai, zijn concentratie, geheugen en probleemoplossend vermogen.

Gelukkig kan het inlassen van momenten van stilte de hersenschade herstellen die werd aangericht door te veel blootstelling aan excessief geluid. Leefmilieu Brussel heeft verschillende zones in het Brussels Gewest afgebakend op basis van specifieke criteria, zoals de vergroening, de omvang van de zone en het geluidsniveau dat is vastgesteld overeenkomstig de geluidskaarten van het vervoer over land.

Mme Lotte Stoops (Groen).- L'exposition fréquente au bruit a des effets négatifs sur notre santé physique, mentale et sociale, et doit donc être limitée autant que possible. Ainsi, dans sa documentation, Bruxelles Environnement insiste sur l'importance des zones calmes, qui ont une incidence directe sur l'attractivité de la ville en tant que lieu de vie.

La commission délibérative sur le bruit propose d'introduire des zones calmes dans des parcs et de donner à chaque résident l'accès à une zone calme à une distance de marche acceptable de son domicile. Environ 90 % des Bruxellois sont favorables à cette initiative.

Des études ont montré que le bruit affecte notamment notre concentration, notre mémoire et notre capacité à résoudre des problèmes. Heureusement, l'insertion de moments calmes permet de réparer les dommages cérébraux causés par une exposition trop importante à un bruit excessif.

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12:22 § 377 → Vidéo
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Ten eerste is er een stille zone, namelijk het Zoniënwoud, bestaande uit bosgebied van gewestelijk belang, voor het publiek toegankelijk, met een oppervlakte van meer dan 4 ha, uitgerust met stedelijke voorzieningen en stadsmeubilair en met minder dan 55 dB(A) op ten minste 50% van de oppervlakte.

Daarnaast zijn er comfortzones in de openbare ruimten. Dat zijn hoofdzakelijk groene ruimten, bossen of begraafplaatsen van meer dan 10.000 m2 en openbare toegangswegen van meer dan 100 m, uitgerust met stedelijke voorzieningen en stadsmeubilair en met minder dan 55 dB(A) op ten minste 50% van hun oppervlakte.

Voorts zijn er comfortzones in de wijken. Het gaat voornamelijk om woonwijken met minder dan 55 dB(A) en weinig industriële activiteiten, horeca, handel of avondactiviteiten.

Tot slot zijn er de secundaire comfortzones. Dat zijn hoofdzakelijk groene ruimten, bossen, begraafplaatsen van minder dan 10.000 m2, openbare toegangswegen van minder dan 100 m en plantsoenen, uitgerust met stedelijke voorzieningen en stadsmeubilair en gelegen in een comfortzone in de wijk.

Die vier zonetypes stemmen overeen met de gebieden die beschermd moeten worden.

Er bestaan ook potentiële akoestische comfortzones of Q-zones die al gedeeltelijk aan bovenstaande criteria voldoen. Sommige delen van het gewestelijke grondgebied hebben geen stille zones. Het is dan ook een hele uitdaging om een evenwichtig en eerlijk netwerk te creëren.

Voor al die gebieden is een specifieke strategie voor de preventie en bestrijding van geluidshinder nodig. Hoe ziet die strategie eruit?

Wat is en wordt er ondernomen om de stille zones, comfortzones en secundaire comfortzones te behouden? Hebben er sinds de laatste classificatie nog geluidsmetingen plaatsgehad? Zijn er zones die niet meer voldoen aan hun kwalificatie als stille zone, comfortzone in de openbare ruimte, comfortzone in de wijk of secundaire comfortzone? Hoe komt dat?

Wat is er ondernomen om bijkomende stille zones, comfortzones in de openbare ruimte, comfortzones in de wijk of secundaire comfortzones te creëren? Welke specifieke aandacht ging er naar wijken die vandaag een tekort aan stilteplekken hebben?

Zijn er stille zones, comfortzones in de openbare ruimte, comfortzones in de wijk of secundaire comfortzones bij gekomen?

Outre la zone calme que constitue la forêt de Soignes, dont le niveau sonore est inférieur à 55 dB(A) sur au moins 50 % de la superficie, il existe des zones de confort en espaces publics.

Par ailleurs, il existe des zones de confort dans les quartiers et, enfin, les zones de confort relais. Ces quatre types de zones correspondent aux zones à protéger.

Certaines parties du territoire régional ne disposent pas de zones calmes. La création d'un réseau équilibré et équitable représente donc un véritable défi. Existe-t-il une stratégie spécifique de prévention et de réduction du bruit pour toutes ces zones ?

Quelles mesures ont-elles été et sont-elles prises pour maintenir les zones calmes, les zones de confort acoustiques et les zones de confort relais ? Des mesures du bruit ont-elles été effectuées depuis la dernière classification ?

Quelles mesures ont-elles été prises pour créer des zones calmes supplémentaires, des zones de confort en espaces publics, des zones de confort dans les quartiers ou des zones de confort relais ?

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12:25 § 379 → Vidéo
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De heer Alain Maron, minister.- We blijven bij het thema van de geluidshinder, die de gezondheid van de Brusselaars aantast. Het is goed om het onder de aandacht te brengen.

De strategie rond de stille zones, zoals u die uitlegt, geldt nog steeds en is opgenomen in het plan quiet.brussels onder de rubriek quiet.citylife. Leefmilieu Brussel geeft daarover dagelijks advies in het kader van de verschillende bestaande procedures voor regelgeving en overleg op het gebied van ruimtelijke ordening en milieu, met inbegrip van advies over geluidshinder in de verschillende fasen van de projectontwikkeling: voorstudie, begeleidingscomité, milieueffectenrapport, openbaar onderzoek enzovoort.

Bij de strategie voor de bescherming en ontwikkeling van stille zones gaat het vooral om stedenbouwkundige projecten, zoals richtplannen en bijzondere plannen van aanleg, duurzame wijkcontracten en stadsvernieuwingscontracten en andere, kleinschaligere vastgoedprojecten. In elk van die gevallen wijst Leefmilieu Brussel zeer regelmatig op de noodzaak om het bestaande te behouden als het voldoet en om te verbeteren wat nog niet voldoet.

De stedenbouwkundige programma’s, zoals de duurzame wijkcontracten of de stadsvernieuwingscontracten, moeten echter voldoen aan een groot aantal doelstellingen, die niet altijd verenigbaar zijn met de creatie van stille zones. Die afweging is niet altijd gemakkelijk, zoals u zich kunt voorstellen.

In de praktijk, op stedenbouwkundig niveau, gaat het erom de mogelijkheden te bestuderen om de kwaliteit van de geluidsomgeving lokaal te verbeteren en te behouden en die mogelijkheden zo nodig op te nemen in de grafische en regelgevende bepalingen van de plannen van aanleg.

In het geval van geluidshinder van het weg- of spoorwegverkeer ligt de nadruk op het behoud en de creatie van gesloten binnenterreinen van huizenblokken en stille gevels voor woningen, volgens het principe van de doorlopende gevellijn.

M. Alain Maron, ministre.- La stratégie relative aux zones calmes est reprise dans le plan quiet.brussels sous la rubrique quiet.citylife. Bruxelles Environnement fournit quotidiennement des conseils à ce sujet dans le cadre des différentes procédures réglementaires et de concertation en matière d'urbanisme et d'environnement.

La stratégie de protection et de développement des zones calmes passe principalement par des projets d'urbanisme, tels que les plans directeurs et les plans particuliers d'aménagement, les contrats de quartier durable et les contrats de rénovation urbaine. Toutefois, les programmes d'urbanisme doivent répondre à de nombreux critères, qui ne sont pas toujours compatibles avec la création de zones calmes.

Dans le cas des nuisances sonores liées au trafic routier ou ferroviaire, l'accent est mis sur la préservation et la création d'espaces intérieurs clos d'îlots d'habitations et de façades calmes pour les habitations.

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12:28 § 381 → Vidéo
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Een specifiek artikel van titel 2, 'Stedelijkheid', van het voorontwerp van Good Living bevat dat concept van een stille gevel. Dat houdt in dat rustlokalen aan de achtergevel kunnen worden gevestigd, terwijl de voorgevel blootgesteld blijft aan een lawaaierige geluidsomgeving.

Wat de bestemmingen betreft, wordt er - binnen de grenzen van de bevoegdheden van Leefmilieu Brussel - geprobeerd om conflicten te vermijden tussen gevoelige functies en een overbezetting van gemeenschappelijke ruimten als die beschermd zijn tegen geluidshinder afkomstig van het wegverkeer.

Tot slot zijn de groene ruimten ook potentiële stille zones. Voor de groene ruimten waarvoor Leefmilieu Brussel verantwoordelijk is, gelden op dat vlak specifieke regels voor het dagelijkse beheer.

Voorts zijn de huidige acties vooral gericht op een vermindering van de geluidshinder aan de bron. In de wijken is de creatie van comfortzones dus ook nauw verbonden met maatregelen om het gemotoriseerde verkeer in de stad rustiger te maken. De verkeersluwe mazen waarin Good Move voorziet, dragen daartoe bij. Bovendien is de invoering van de stad 30 ook zeer gunstig voor de geluidsomgeving. Uiteindelijk zou de kaart van akoestische comfortzones in de wijken dus kunnen samenvallen met de kaart van de verkeersluwe mazen.

Sinds 2020 kunnen gemeenten en OCMW’s dankzij de projectoproep 'Lokaal geluidsplan’ een subsidie krijgen, onder meer voor ontwikkelingsprojecten die gericht zijn op het verminderen van geluidshinder en het behoud of herstel van stille zones.

Par ailleurs, l'avant-projet de Good Living inclut le concept de façade calme. En outre, pour ce qui est des affectations, nous nous efforçons d'éviter une suroccupation des espaces communs et les conflits entre fonctions sensibles. Les espaces verts constituent, eux aussi, des zones calmes potentielles.

Les actions en cours visent principalement à réduire les nuisances sonores à la source. Parmi elles, citons la création de zones de confort et l'introduction de la ville 30, deux initiatives bénéfiques pour l'environnement sonore.

Depuis 2020, les communes et CPAS peuvent bénéficier d'une subvention, y compris pour des projets de développement visant à réduire les nuisances sonores et à préserver ou restaurer les zones calmes.

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12:31 § 383 → Vidéo
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De nieuwe comfortzones zijn voornamelijk gebaseerd op de geluidsbelastingkaarten voor vervoer. Het is de bedoeling om de geactualiseerde geluidsbelastingkaarten voor 2021 te analyseren om na te gaan hoeveel akoestische winst de invoering van de stad 30 heeft opgeleverd. Het is dus nog een beetje te vroeg om een antwoord te geven op uw laatste vraag.

Aan het einde van die werkzaamheden volgt er een update van de verschillende stille zones en akoestische comfortzones.

U kunt er in ieder geval zeker van zijn dat Leefmilieu Brussel en ik, waar mogelijk, in de richtplannen van aanleg, in de wijkcontracten en in alle ruimtelijkeordeningsprojecten ijveren voor meer rust voor de buurtbewoners en hun gezondheid.

Les nouvelles zones de confort sont basées principalement sur les cartes de bruit engendré par les transports. L'objectif est d'analyser les cartes de bruit mises à jour pour 2021 et l'impact éventuel de l'introduction de la ville 30, mais il est trop tôt pour vous répondre.

Soyez assurée que Bruxelles Environnement et moi-même mettons tout en œuvre pour améliorer la tranquillité et la santé des riverains.

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12:32 § 385 → Vidéo
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Mevrouw Lotte Stoops (Groen).- Ik kan me goed voorstellen dat het heel complex is om stille zones in een stadsplanning te creëren en te behouden.

Ik ben benieuwd naar de resultaten van de stille gevel. Het lijkt me heel goed om de achterkant van gebouwen in te richten voor stillere zones voor particulieren en sommige organisaties. Het is belangrijk om mee te geven dat men bij de binnenterreinen van gebouwen heel vaak te maken krijgt met een echo-effect. Na een tijdje mogen kinderen daar niet meer spelen omdat iedereen gek wordt van de galm.

Het klopt dat ook mobiliteit een grote impact heeft. Ik ben heel blij met het beleid dat het Brussels Gewest op dat vlak voert.

Stille zones zijn veelal stil omdat ze contrasteren met het omgevingsgeluid. Als men dat laatste kan temperen, wil dat nog niet zeggen dat het een stille zone is waar mensen tot rust kunnen komen. Er zijn ook andere interessante criteria om mee rekening te houden, zoals de visuele onrust. Straten die meer groen krijgen en onthard worden, creëren bijvoorbeeld een bepaalde rust en stilte.

Ik lees het antwoord nog eens om na te gaan hoe de gemeenten en OCMW's konden intekenen op de subsidies voor het geluidsplan. Ik ben benieuwd wie er daarmee aan de slag is gegaan.

- Het incident is gesloten.

Mme Lotte Stoops (Groen).- Je suis curieuse de voir les résultats du projet de façade calme et je pense qu'il serait bon de concevoir l'arrière des bâtiments comme des zones de tranquillité pour les particuliers et certaines organisations.

Les zones calmes le sont surtout parce qu'elles contrastent avec le bruit environnant. Le fait d'atténuer ce bruit ne signifie pas qu'une zone devient subitement une zone calme où les gens peuvent venir se reposer. Il y a d'autres critères intéressants à prendre en considération, tels que l'aspect visuel.

- L'incident est clos.

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