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Commission de l'Environnement et de l'Énergie, réunion du 6 décembre 2023

09:10 § 103 → Vidéo
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Présidence : M. Tristan Roberti, président.

Voorzitterschap: de heer Tristan Roberti, voorzitter.

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09:10 § 105 → Vidéo
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Demande d'explications de M. Gaëtan Van Goidsenhoven

à M. Alain Maron, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative,

et à M. Bernard Clerfayt, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de l'Emploi et de la Formation professionnelle, de la Transition numérique, des Pouvoirs locaux et du Bien-être animal,

concernant la situation alarmante du centre de soins pour la faune sauvage de Bruxelles.

Vraag om uitleg van de heer Gaëtan Van Goidsenhoven

aan de heer Alain Maron, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Klimaattransitie, Leefmilieu, Energie en Participatieve Democratie,

en aan de heer Bernard Clerfayt, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Werk en Beroepsopleiding, Digitalisering, Plaatselijke Besturen en Dierenwelzijn,

betreffende de alarmerende situatie in het centre de soins pour la faune sauvage de Bruxelles.

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09:10 § 107 → Vidéo
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Demande d'explications jointe de Mme Ingrid Parmentier

concernant l'arrêt de l'accueil d'animaux domestiques par le centre de soins pour la faune sauvage de la Ligue royale belge pour la protection des oiseaux (LRBPO).

Toegevoegde vraag om uitleg van mevrouw Ingrid Parmentier

betreffende de stopzetting van de huisdierenopvang door het centre de soins pour la faune sauvage van het Koninklijk Belgisch Verbond voor de Bescherming van de Vogels.

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09:10 § 109 → Vidéo
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M. Gaëtan Van Goidsenhoven (MR).- Cela ne semble pas être d’une grande évidence pour de nombreux Bruxellois, mais notre capitale regorge d’espèces animales sauvages en tous genres : renards, chouettes, fouines, mésanges et de nombreux autres mammifères et oiseaux peuplent notre Région. C’est donc une faune riche qui habite Bruxelles, mais qui fait aussi face aux problèmes bien connus liés au recul de la biodiversité, comme la menace amplifiée sur les espaces naturels en raison d'une bétonisation croissante.

D’autres problèmes, comme le braconnage, menacent grandement la faune bruxelloise. La préservation de notre biodiversité passe bien entendu par la sauvegarde des espèces sauvages vivant à Bruxelles. C’est la raison pour laquelle le centre de soins pour la faune sauvage, situé à Anderlecht, a été créé. Ce dernier, unique en son genre à Bruxelles, recueille pas moins de 3.000 animaux chaque année afin de les soigner. Le centre s’occupe de tous les animaux sauvages, ainsi que de certains animaux domestiques blessés comme les perruches, les canaris ou encore les nouveaux animaux de compagnie (NAC). Du moins jusqu’à présent, car la situation change.

En effet, nous avons appris mi-octobre que le centre ne prendra plus en charge ce type d’animaux domestiques, faute de moyens financiers, humains et matériels. À l’instar de nombreux refuges et milieux d’accueil pour les animaux en détresse, le centre de soins est complètement saturé et n’arrive plus à faire face au nombre toujours plus grand d’animaux à traiter. D’autant qu’il n’y a plus de possibilité d’extension dans le bâtiment actuellement occupé par le centre, rue de Veeweyde, celui-ci étant coincé entre d’autres édifices. Et ce, alors même que des travaux avaient été récemment effectués pour améliorer la capacité d’accueil. C’est dire à quel point la situation est problématique.

Le coup porté au bien-être animal est vraiment dur, car, si le seul centre bruxellois qui s’occupe des NAC et des petits animaux domestiques ne peut plus s’en charger, cela soulève des interrogations et des inquiétudes. En Région bruxelloise, tous les refuges se trouvent dans des situations tout aussi dramatiques, sinon pires. Rediriger les animaux vers d’autres refuges bruxellois semble donc très compliqué, en particulier pour les NAC et d'autres espèces exotiques dont la prise en charge exige des investissements. Or, comme dit précédemment, l’argent manque cruellement dans un certain nombre de refuges.

De heer Gaëtan Van Goidsenhoven (MR).- Niet iedereen weet het, maar in het Brussels Gewest leven allerlei soorten wilde dieren, zoals vossen, uilen, marters en mezen. Al die dieren worden bedreigd, door de toenemende druk op de groene ruimte, maar ook door stroperij. De biodiversiteit kan alleen in stand gehouden worden als die wilde dieren beschermd worden. Daarom werd het Centre de soins pour la faune sauvage opgericht in Anderlecht. Daar worden jaarlijks zo'n drieduizend dieren verzorgd.

Tot nu toe konden er in het opvangcentrum naast wilde dieren ook bepaalde huisdieren terecht, zoals parkieten, kanaries of exotische huisdieren. Midden oktober meldde het centrum echter dat het die huisdieren niet meer kon verzorgen bij gebrek aan personeel en financiële middelen. Het centrum is verzadigd en kan de groeiende stroom van te verzorgen dieren niet meer aan. Er is ook geen ruimte om het centrum uit te breiden.

Dat leidt tot bezorgdheid, want dit was het enige centrum in Brussel dat dergelijke dieren behandelde. Andere centra kunnen de taken ook niet overnemen omdat ze ook overvraagd zijn en omdat er bijzondere investeringen nodig zijn om exotische dieren op te vangen.

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09:13 § 111 → Vidéo
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Bruxelles Environnement a-t-elle été avertie de la fin de la prise en charge des NAC et autres petits animaux domestiques par le centre de soins pour la faune sauvage ?

Des mesures d’urgence, en concertation avec votre collègue chargé du bien-être animal, ont-elles été prises pour garantir que ces types d’animaux puissent être correctement soignés ? Si oui, quelles sont-elles ?

Des discussions avec les autres Régions sont-elles en cours pour permettre un redéploiement vers la Flandre ou la Wallonie de la prise en charge des animaux dont le centre ne peut plus s’occuper ?

Quels ont été les principaux efforts déployés par le gouvernement au cours des dernières années pour soutenir le centre de soins pour la faune sauvage à Bruxelles ?

Une concertation avec le centre se tient-elle afin de l’aider à trouver des solutions face au manque de moyens auquel il fait face ?

Comme indiqué précédemment, un des problèmes majeurs est le manque de place au sein du bâtiment qu’occupe le centre de soins. Il aurait été question d’implanter un nouvel édifice du côté de la VUB. Cette piste est-elle toujours d’actualité ?

De manière plus structurelle, des initiatives permettant une meilleure prise en charge des animaux sauvages blessés et des animaux exotiques, et soulager ainsi le centre, sont-elles en cours ? Dans l’affirmative, lesquelles ? D’autres initiatives sont-elles à l’étude ?

Is Leefmilieu Brussel op de hoogte gebracht van de beslissing van het centrum? Hebt u, samen met uw collega bevoegd voor Dierenwelzijn, dringende maatregelen genomen om ervoor te zorgen dat de dieren toch nog ergens correct verzorgd kunnen worden? Welke maatregelen zijn dat? Praat u met de andere gewesten over de mogelijkheid om de dieren daar te laten verzorgen?

Wat heeft de regering de voorbije jaren gedaan om het centrum te ondersteunen? Overlegt u met het centrum over mogelijke oplossingen?

Een van de problemen is dat er geen plaats is voor uitbreiding. Daarom was er sprake van om het centrum te verhuizen naar een nieuw gebouw naast de VUB. Is dat nog steeds het plan?

Werkt u aan initiatieven voor een betere opvang van gewonde wilde dieren en exotische dieren?

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09:15 § 113 → Vidéo
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Mme Ingrid Parmentier (Ecolo).- La Ligue royale belge pour la protection des oiseaux (LRBPO) est la plus ancienne association nationale de protection de la nature et de l’avifaune de Belgique ; cette institution œuvre depuis plus de 100 ans à la protection des animaux sauvages.

Depuis longue date, la Ligue, via son centre de soins pour la faune sauvage situé à Anderlecht, accueille, en plus des animaux sauvages blessés ou en difficulté, certains animaux domestiques, les nouveaux animaux de compagnie (NAC), tels que des tortues, des serpents ou des lézards, ainsi que les pigeons des villes. Or, nous avons appris récemment que le centre n’accueillerait plus les animaux domestiques à partir de l'année prochaine en raison de moyens financiers, humains et matériels insuffisants.

Concrètement, le nombre de volières intérieures et extérieures du centre est limité et toute extension semble impossible. Bien que des travaux d'agrandissement aient été réalisés par le passé, la capacité d'accueil maximale du centre est atteinte. L’arrêt de cette activité n’est pas négligeable puisque, par exemple, le centre accueillait tous les ans au moins 800 pigeons.

Un projet de nouveau centre bruxellois a été lancé par la LRBPO, mais la réalisation de ce projet pourrait s’avérer assez longue. Dernièrement, notre collègue Victoria Austraet avait posé des questions à ce sujet en séance plénière à M. Clerfayt. En réponse, il avait indiqué que la très grande majorité des animaux ne seraient pas concernés par cette décision, puisqu'il s'agit de la faune sauvage. En somme, seule « une toute petite partie de l’activité de la Ligue » serait concernée. Il avait été ajouté que les contacts avec la Ligue, partenaire privilégié, étaient bons, qu’une concertation s’organisait et que des pistes de solutions telles que la reprise de l’accueil par d’autres centres et d’autres formules seraient envisagées si la Ligue devait arrêter une partie de ses activités.

Le dévouement de la Ligue n’est plus à démontrer et son travail est crucial. Toutefois, sans solutions de rechange, des animaux ne seront plus pris en charge. Étant donné qu'il s'agit du seul centre de revalidation de la faune sauvage en Région bruxelloise, ce serait dramatique. Il est donc impératif d'examiner si l'on peut répondre aux besoins financiers, matériels et humains auxquels la Ligue est confrontée.

Mevrouw Ingrid Parmentier (Ecolo).- Het Koninklijk Belgisch Verbond voor de Bescherming van de Vogels (KBVBV) is de oudste Belgische natuurbeschermingsvereniging. In het Centre de soins pour la faune sauvage in Anderlecht vangt het KBVBV sinds jaar en dag niet alleen gewonde wilde dieren op, maar ook bepaalde exotische huisdieren.

Die laatste groep zou het centrum vanaf 2024 echter niet meer opvangen bij gebrek aan personeel en geld. Het gaat om heel wat dieren, onder meer 800 duiven per jaar. Het centrum heeft sowieso zijn maximale opvangcapaciteit bereikt en er is geen ruimte voor uitbreiding. Het KBVBV heeft een project voor een nieuw centrum, maar dat zal nog lang duren.

In antwoord op een vraag van mevrouw Austraet zei minister Clerfayt onlangs dat slechts een heel klein deel van de dieren in Brussel door deze problemen worden getroffen, maar dat de relaties met het gewest goed zijn en dat er een oplossing zal worden gezocht. Als die er niet komt, zullen flink wat dieren niet meer verzorgd worden. Het centrum is immers het enige van zijn soort in het Brussels Gewest.

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09:17 § 115 → Vidéo
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Dans votre réponse à la question d’actualité de Mme Victoria Austraet, votre collègue a précisé que les pigeons bisets ne seraient pas concernés par l'arrêt de l’accueil par la LRBPO puisqu'ils relèvent de la faune sauvage. Or, les articles de presse qui ont couvert cette annonce de la part de la LRBPO indiquent le contraire. Les pigeons bisets sont-ils finalement bien considérés comme des animaux sauvages et continueront-ils à bénéficier de l'accueil de la Ligue ?

M. Clerfayt a par ailleurs expliqué à Mme Austraet que, la Ligue n’ayant pas annoncé de modification avant le 1er janvier prochain, il était encore temps de prendre langue avec elle.

Dans la perspective de ces changements, avez-vous pris l'initiative de contacter son équipe ? Vous a-t-elle fait part des difficultés qu’elle rencontre ? Avez-vous désormais une idée plus précise des tâches qu’elle ne prendra plus en charge dès le 1er janvier ? Avez-vous déjà des pistes concrètes de solution pour la reprise de ces tâches par d’autres à cette date ?

La Ligue ne serait-elle en réalité pas demandeuse de poursuivre ces activités ? Si, comme la presse le laisse entendre, la décision de cesser l’accueil des animaux domestiques est motivée par un manque de moyens, avez-vous envisagé de lui apporter un soutien, qu'il soit humain, matériel ou financier ?

Minister Clerfayt zei voorts dat de duiven wilde dieren zijn en dus nog steeds zullen worden opgevangen. Het KBVBV sprak dat echter tegen op zijn persconferentie. Hoe zit het precies?

Hebt u contact opgenomen met het centrum? Bevestigt u de moeilijkheden? Is er een oplossing in de maak? Ik veronderstel dat het centrum zijn activiteiten liever zou voortzetten. Als alleen het gebrek aan personeel en middelen het probleem is, overweegt u dan om extra steun te geven?

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09:19 § 117 → Vidéo
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Mme Victoria Austraet (indépendante).- Je remercie M. Van Goidsenhoven et Mme Parmentier d'avoir remis à l'ordre du jour la question relative à la Ligue royale belge pour la protection des oiseaux (LRBPO). C'est nécessaire, car la situation demeure très floue. En effet, Monsieur le Ministre, le mois dernier, j'interrogeais votre collègue, M. Bernard Clerfayt, sur la décision de la Ligue de ne plus prendre en charge les animaux domestiques tels que les nouveaux animaux de compagnie (NAC), les perruches, les canards, les oies et les pigeons bisets, en raison d'un manque de moyens financiers et humains. Dans la presse, l'association a indiqué que cette décision prendrait effet au début de l'année 2024.

Cette annonce est évidemment catastrophique, car elle implique que les animaux concernés ne recevront plus les soins nécessaires dans la mesure où il n'existe en Région bruxelloise aucun autre centre de soins. Peu de personnes peuvent, en effet, amener chez le vétérinaire un animal blessé trouvé dans la rue et le garder ensuite à domicile le temps de son rétablissement.

Le ministre du Bien-être animal, compétent pour les animaux domestiques, ne semblait pas très au fait de la situation puisque, dans sa réponse, il indiquait que les pigeons bisets continueront à être pris en charge par la LRBPO et que d'autres solutions seraient trouvées d'ici là, avec d'autres refuges, pour les autres animaux domestiques.

Même si cette réponse se veut rassurante, d'une part, elle omet la situation désespérée dans laquelle se trouvent déjà la plupart des refuges bruxellois, totalement débordés ; d'autre part, l'information que M. Clerfayt a apportée en ce qui concerne les pigeons bisets nous laisse perplexes puisque l'annonce faite par la LRBPO dans la presse et les échos qui nous sont parvenus a posteriori semblent indiquer le contraire.

Pouvez-vous clarifier la situation en ce qui concerne le cas particulier des pigeons bisets, en nous indiquant si la prise en charge de ces oiseaux prendra fin au même titre que celle des autres animaux domestiques ?

Pouvez-vous également nous informer dans quelle mesure des solutions de rechange existent réellement pour la prise en charge de ces animaux domestiques ?

Enfin, lors des discussions budgétaires en matière de bien-être animal, nous avons constaté une diminution des subsides attribués aux refuges pour animaux, diminution que je qualifierais d'incompréhensible et de révoltante. M. Clerfayt a justifié cette coupe budgétaire par le fait que le centre de soins de la LRBPO déménagerait prochainement en dehors de la Région bruxelloise. Par conséquent, cette association ne pourrait plus recevoir le subside de 15.000 euros dont elle a bénéficié en 2023.

Mevrouw Victoria Austraet (onafhankelijke).- Vorige maand ondervroeg ik minister Bernard Clerfayt over de beslissing van het Koninklijk Belgisch Verbond voor de Bescherming van de Vogels (KBVBV) om zich door een gebrek aan middelen niet langer te ontfermen over huisdieren zoals exotische huisdieren, papegaaien, eenden enzovoort. Dat betekent dat die dieren nergens meer verzorging kunnen krijgen in het Brussels Gewest.

Minister Clerfayt antwoordde dat er alternatieve oplossingen gevonden zouden worden bij andere opvangcentra, maar die zijn nu al schromelijk overvraagd. Hij zei ook dat het KBVBV nog steeds stadsduiven zou verzorgen, terwijl die organisatie het tegendeel aankondigde.

Kunt u uitsluitsel bieden? Heeft de beslissing van het KBVBV om bepaalde dieren niet meer te verzorgen ook betrekking op stadsduiven of niet?

Welke alternatieve oplossingen bestaan er werkelijk voor de huisdieren die niet langer in Anderlecht verzorgd zullen worden?

In de begroting 2024 zijn er minder middelen uitgetrokken voor subsidies voor dierenopvangcentra. Minister Clerfayt verklaarde dat dat kwam doordat het opvangcentrum van het KBVBV binnenkort zou verhuizen naar een locatie buiten het gewest en dus geen subsidie meer krijgt.

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09:21 § 119 → Vidéo
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Je souligne que même si cette information était avérée, il n'en subsisterait pas moins une diminution des subsides annuels alloués aux refuges, alors qu'on aurait pu s'attendre à ce qu'ils soient à tout le moins indexés.

Par ailleurs, le départ du centre est une information qui, à ma connaissance, n'a jamais été confirmée. Aux dernières nouvelles, le gouvernement était en discussion avec la direction de la Ligue pour trouver sur le territoire bruxellois un site qui conviendrait davantage à ses activités. Où en sont ces discussions ?

Zelfs als je dat buiten beschouwing zou laten, worden er in 2024 nog steeds minder middelen toegekend aan de opvangcentra.

Er liepen overigens nog gesprekken met het gewest om een nieuwe locatie in Brussel te vinden. Hoever staan die gesprekken?

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09:22 § 121 → Vidéo
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M. Alain Maron, ministre.- Bruxelles Environnement et mon cabinet ont en effet appris, par voie de courrier, que la Ligue royale belge pour la protection des oiseaux (LRBPO) avait décidé de ne plus prendre en charge une série d’animaux dans son centre de soins pour la faune sauvage, situé à Anderlecht. La LRBPO n’accueillera plus « les animaux domestiques (comme les lapins, perruches, canaris, etc.), ou encore les oies et canards issus de races domestiques que l’on peut retrouver sur les étangs de Bruxelles, ni les nouveaux animaux de compagnie (tels que les tortues, serpents, etc.), ni les "pigeons des villes" (scientifiquement nommés pigeons bisets domestiques, à ne pas confondre avec les pigeons ramiers qui sont des oiseaux sauvages) ».

La LRBPO souhaite par ailleurs créer « un partenariat avec l’ASBL Au bonheur de Vica, structure spécialisée dans l’accueil des pigeons bisets et oiseaux domestiques, ou avec d’autres structures partenaires ».

J’ai rencontré la LRBPO à plusieurs reprises ces dernières années et j’ai activement cherché des solutions pour soulager le centre de la rue de Veeweyde. Parmi les pistes explorées, citons des négociations poussées avec citydev.brussels, une recherche au sein du groupe de travail équipements de perspective.brussels et des discussions avec la commune d’Ixelles.

Il n’est pas dans mes prérogatives d’imposer à la LRBPO, qui est une ASBL indépendante, d’accueillir ou non certaines espèces. Aussi, j’ai pris acte de cette décision et j’ai interrogé dans la foulée Bruxelles Environnement sur les conséquences de ce recentrage des activités de la Ligue. Les services de Bruxelles Environnement procèdent toujours à analyse de la situation et sont, bien sûr, en contact avec la Ligue sur le sujet. Ils sont aussi en contact avec différents refuges, y compris en dehors de la Région, afin d’assurer l’hébergement et la prise en charge des animaux qui ne sont plus acceptés par la LRBPO.

C’est seulement après avoir clarifié la situation, détaillé la liste des animaux devant désormais être accueillis ailleurs et cerné toutes les solutions alternatives existantes, que des contacts pourront être pris, si nécessaire, avec mes collègues wallon et flamand.

Du reste, en tant que ministre de l’Environnement, j’ai fait de la protection de la nature en ville une question importante de mon mandat. La conservation des habitats et des espèces sauvages fait bien sûr partie de cette mission. À ce titre, mon cabinet et Bruxelles Environnement travaillent depuis 2021 à la recherche de solutions pour que les animaux sauvages bruxellois puissent être accueillis et soignés dans un centre adéquat.

De heer Alain Maron, minister.- Het Koninklijk Belgisch Verbond voor de Bescherming van de Vogels (KBVBV) heeft per brief laten weten dat zijn verzorgingscentrum voor wilde dieren in Anderlecht zich niet langer zal ontfermen over bepaalde dieren. Het gaat onder meer om exotische huisdieren, ganzen, eenden en stadsduiven. Het voegde daaraan toe dat het een partnerschap wilde aangaan met de vzw Au bonheur de Vica, die gespecialiseerd is in de opvang van stadsduiven en tamme vogels, of met andere organisaties.

De afgelopen jaren heb ik actief mee gezocht naar oplossingen om het centrum in Anderlecht te ontlasten. Ik ben echter niet bevoegd om een vereniging te verplichten om bepaalde diersoorten wel of niet te verzorgen.

Leefmilieu Brussel gaat nu na wat de gevolgen zijn van de beslissing van het KBVBV en blijft contact houden met de vereniging en met andere opvangcentra binnen en buiten Brussel. Wanneer we alle alternatieven in kaart hebben gebracht, kan ik zo nodig contact opnemen met mijn Waalse en Vlaamse ambtgenoten.

Als minister van Leefmilieu is het mijn taak om wilde diersoorten te beschermen. Daarom zoeken mijn kabinet en Leefmilieu Brussel sinds 2021 naar oplossingen om ervoor te zorgen dat Brusselse wilde dieren in een gepast centrum opgevangen en verzorgd kunnen worden.

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09:24 § 123 → Vidéo
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Ces derniers mois de travail ont, en effet, conduit à une discussion au sein du gouvernement, relative à l’achat d’une partie de terrain en vue d’y aménager un centre de soins pour la faune sauvage. Si cet achat était finalement approuvé par le gouvernement, Bruxelles Environnement lancera, au terme de la procédure d’acquisition, une procédure de mise en concurrence aux fins d’attribuer une concession de travaux pour la construction du bâtiment et la prestation des services attendus.

Dans ce cadre, nous définirons avec l’administration les missions spécifiques qui peuvent être intégrées au cahier des charges du prestataire, et la question de l’intégration des activités qui ne sont plus prises en charge par la LRBPO se posera naturellement. Il conviendra cependant de ne pas modifier l’objet principal de ce centre, à savoir accueillir et soigner la faune sauvage à Bruxelles.

Toutefois, ce projet est encore en discussion au gouvernement, et même si je le soutiens avec vigueur et enthousiasme, je ne peux en garantir, à ce stade, la finalisation. J’aurai l’occasion d'y revenir dans un futur proche. J'espère convaincre mes collègues de la majorité et le voir aboutir dans les prochaines semaines ou les prochains mois.

Daarom lopen er nu gesprekken binnen de regering over de mogelijke aankoop van een terrein om er een verzorgingscentrum voor wilde dieren in te richten. Bij het vastleggen van de opdrachten van dat centrum zal er rekening gehouden worden met de beslissing van het KBVBV, maar het zal hoe dan ook in de eerste plaats gericht zijn op wilde dieren.

Ik ben een groot voorstander van zo'n verzorgingscentrum, maar de regering heeft nog geen beslissing genomen. Ik hoop dat ik mijn collega's snel kan overtuigen en dat er uiterlijk in de loop van de komende maanden een beslissing valt.

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09:26 § 125 → Vidéo
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M. Gaëtan Van Goidsenhoven (MR).- Tous trois, nous avons raison d'être préoccupés. Je ne dis pas qu'il n'y a pas de solutions, mais certaines paraissent plus précaires que d'autres. Pour accomplir les missions qui ne seront bientôt plus prises en charge par la Ligue à l'égard des NAC, nous avons besoins d'interlocuteurs forts. Même en urgence, nous trouverons des réponses, mais pour certains animaux ou certaines espèces, des inquiétudes demeurent. Le risque est grand de ne pas tout couvrir. Mais en l'état actuel des locaux de la Ligue - certes gratuitement mis à disposition par l'association Veeweyde -, cette situation était inévitable.

Votre réponse quant à l'achat d'un terrain qui permettrait à la LRBPO de disposer de l'équipement qui lui est nécessaire, est préoccupante : des discussions sont en cours, vous espérez que le projet sera approuvé par le gouvernement. En général, c'est ce qu'on dit lorsque les choses ne sont pas très bien engagées. Y a-t-il un blocage ?

Si nous voulons conserver cet opérateur plutôt que de le voir aller prester la quasi-totalité de ses activités en Wallonie, il est urgent de lui offrir des perspectives. Cette association a un rôle important à jouer à Bruxelles et il faut lui envoyer rapidement un message clair.

De heer Gaëtan Van Goidsenhoven (MR).- We vinden allicht een oplossing voor de taken die het KBVBV binnenkort afstoot, maar ik maak me niettemin zorgen over bepaalde diersoorten.

U hoopt dat de regering de aankoop van een terrein goedkeurt. Zo'n antwoord krijgen we veelal als er een valse start is genomen. Zijn er problemen?

Als we het KBVBV in Brussel willen houden, moeten we perspectief bieden.

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09:28 § 127 → Vidéo
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Mme Ingrid Parmentier (Ecolo).- Je suis également inquiète, même si cela n'est pas de votre faute.

Outre ce projet à moyen et à long termes, qui revêt une importance capitale, il faut trouver une solution, car il reste moins d'un mois avant le 1er janvier. Il convient donc de s'assurer que les animaux en difficulté seront bien accueillis. À cet égard, il y a probablement un travail de coordination à faire avec le ministre Clerfayt pour trouver une solution, quitte à aider d'autres refuges à accueillir ces animaux. La situation reste donc très préoccupante.

J'insiste également pour que nous conservions un centre à Bruxelles, car de nombreux ménages bruxellois n'ont pas de voiture et doivent avoir la possibilité de déposer des animaux dans un centre près de chez eux. Un centre en Wallonie ou en Flandre ne présente aucun intérêt dans leur cas.

Mevrouw Ingrid Parmentier (Ecolo).- Ik maak me ook zorgen. Afgezien van de maatregelen die u op langere termijn neemt, moet u samen met minister Clerfayt dringend een oplossing zoeken voor de opvang van dieren, want het nieuwe jaar begint bijna.

Ik pleit ook voor het behoud van een dierenopvangcentrum in Brussel, want heel wat Brusselse gezinnen hebben geen auto.

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09:30 § 129 → Vidéo
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Mme Victoria Austraet (indépendante).- Nous recevons enfin une réponse claire sur l'absence de prise en charge du pigeon biset. Vous avez mentionné une solution alternative consistant en un partenariat avec l'ASBL Au Bonheur de Vica. Comment sera-t-il organisé ? L'intérêt d'avoir un centre de soin à Bruxelles, en l'occurrence à Anderlecht, est que les personnes puissent facilement y déposer un pigeon trouvé dans la rue. De plus, Au Bonheur de Vica reçoit déjà énormément d'oiseaux et les installations de l'ASBL ne sont pas davantage extensibles que celles de la Ligue royale belge pour la protection des oiseaux. Le même problème se pose dans d'autres refuges qui se trouvent en Wallonie ou en Flandre.

Un nombre grandissant de personnes ont conscience que les pigeons urbains sont aussi des êtres sensibles, au même titre que les autres animaux de compagnie, et que beaucoup d'entre eux se trouvent dans un état de détresse en ville. Il me semble vraiment indispensable de trouver une solution adaptée pour leur prise en charge à Bruxelles.

Concernant le déménagement, vous avez évoqué l'achat potentiel d'un bout de terrain, et les travaux qui suivraient. Quelles sont les chances que cela aboutisse, et dans quel délai ? J'en conclus que, contrairement à ce qu'a dit le ministre Clerfayt, le centre ne quitte pas la Région bruxelloise, ce qui est déjà, en soi, une bonne nouvelle.

Mevrouw Victoria Austraet (onafhankelijke).- Eindelijk vernemen we waarom stadsduiven niet worden opgevangen. U stelde een oplossing voor in de vorm van samenwerking met de vzw Au bonheur de Vica. Hoe zal dat in zijn werk gaan? Die organisatie moet immers al heel veel vogels opvangen. Een opvangcentrum in Brussel zelf is vlotter bereikbaar.

Steeds meer mensen beseffen dat ook stadsduiven gevoelige wezens zijn die het vaak erg moeilijk hebben. Er moet geschikte opvang voor die dieren komen.

Met betrekking tot de verhuizing van het voornoemde opvangcentrum verwees u naar de aankoop van een terrein. Heeft dat plan een reële slaagkans? Binnen welke termijn? In tegenstelling tot wat minister Clerfayt verklaarde, zal dat opvangcentrum dus niet wegtrekken uit Brussel, wat ik een goede zaak vind.

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09:31 § 131 → Vidéo
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M. Alain Maron, ministre.- Depuis le début de la législature, nous essayons de faire en sorte qu'il demeure à Bruxelles un centre d'accueil pour animaux sauvages, voire d'autres types d'animaux. Il y avait des propositions sur la table, notamment dans d'autres endroits à Anderlecht, mais les opérateurs les ont refusées. Je ne vais pas m'étendre sur leurs raisons, mais cela a malheureusement empêché de faire aboutir ce dossier presque ficelé.

Depuis lors, mon cabinet tente de trouver avec des services régionaux, notamment citydev.brussels, d'autres endroits qui pourraient convenir. Ce n'est pas si simple, car il faut un bâtiment d'ampleur qui puisse, entre autres, accueillir des volières. À partir du moment où un terrain est retenu, il est logique qu'il y ait des échanges entre les cabinets sur les différents aspects du dossier. De plus, l'on doit discuter de la manière de financer le projet sans grever le budget régional. Il n'y a aucun blocage.

Nous continuons à faire mûrir le dossier et espérons qu'il aboutira rapidement. Si c'est le cas, il faudra encore construire le bâtiment, cela signifie raisonnablement, en tenant compte des marchés publics, des permis d'urbanisme et du chantier, l'ouverture de cette nouvelle infrastructure pour 2027-2028. Avoir une infrastructure moderne qui tienne la route en Région bruxelloise reste l'objectif. Le dossier n'est pas bloqué, nous sommes en contact avec les différents opérateurs et il est normal que les discussions prennent du temps. Il y a beaucoup de paramètres à prendre en considération.

- Les incidents sont clos.

De heer Alain Maron, minister.- Al sinds het begin van de regeerperiode stellen we alles in het werk om een dierenopvangcentrum voor wilde en andere dieren te behouden. Er waren voorstellen om naar elders in Anderlecht te verhuizen, maar die werden helaas afgewezen.

Sindsdien is mijn kabinet samen met citydev.brussels op zoek naar andere geschikte plekken. De zoektocht is niet eenvoudig omdat het gebouw plaats moet bieden aan volières. Ook mag de gewestelijke begroting niet onder druk komen te staan.

We hopen dat er snel een oplossing komt. Realistisch gesproken zal het nieuwe gebouw pas in 2027-2028 beschikbaar zijn. Er zijn geen problemen, maar het is normaal dat het niet van vandaag op morgen gaat.

- De incidenten zijn gesloten.

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09:34 § 135 → Vidéo
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Question orale de M. Gaëtan Van Goidsenhoven

à M. Alain Maron, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative,

concernant la propagation accrue de punaises de lit à Bruxelles.

Mondelinge vraag van de heer Gaëtan Van Goidsenhoven

aan de heer Alain Maron, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Klimaattransitie, Leefmilieu, Energie en Participatieve Democratie,

betreffende de toename van de bedwantsenplaag in Brussel.

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09:35 § 137 → Vidéo
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M. Gaëtan Van Goidsenhoven (MR).- Depuis quelque temps, les témoignages de particuliers ayant affaire à des punaises de lit se multiplient dans la presse comme sur les réseaux sociaux. Aucun lieu n’est épargné : hôtels, salles de cinéma, transports en commun, la propagation des punaises de lit semble exponentielle.

L’espèce se répand très vite et se révèle très nuisible. En effet, la punaise de lit provoque, par ses piqûres, des lésions cutanées et des démangeaisons. Certaines personnes en arrivent à ne plus pouvoir dormir tant leur corps est recouvert de piqûres qui les démangent à toute heure de la journée. Sa propagation pose donc un réel problème de santé publique.

Selon un professionnel de la lutte contre les parasites, les appels à venir éradiquer des punaises de lit se multiplient ces derniers mois partout en Belgique, y compris, donc, en Région bruxelloise. D’après un autre professionnel, il y aurait une augmentation de 300 % d’infestation de punaises de lit depuis deux ans en Belgique. C’est tout simplement énorme !

Un autre problème est que l’éradication des punaises de lit prend du temps et son coût est élevé. Beaucoup de particuliers hésitent donc à faire appel à des sociétés pour résoudre leur problème de parasites. Dès lors, l’espèce peut continuer à se propager et la situation risque donc de se détériorer.

Monsieur le Ministre, quelles sont les données officielles concernant l'ampleur de l'invasion des punaises de lit à Bruxelles, notamment le nombre de cas signalés au cours de la dernière année ? Existe-t-il des zones géographiques spécifiques de la Région qui sont plus touchées que d'autres par l'infestation de punaises de lit ?

Quels sont les principaux facteurs qui ont contribué à la propagation de ces infestations de punaises de lit en Région bruxelloise ?

Pouvez-vous préciser les mesures prises pour surveiller et contrôler l'invasion des punaises de lit à Bruxelles ? D’autres sont-elles à l’étude ? Dans l'affirmative, lesquelles ?

Existe-t-il des plans à long terme visant à éradiquer durablement les punaises de lit à Bruxelles ? Quelles sont les stratégies retenues ?

Une concertation avec les autres Régions est-elle en cours pour mettre en commun nos efforts contre cette propagation de plus en plus importante ?

Quelles sont les initiatives prises pour sensibiliser la population à la prévention et à la gestion des punaises de lit ? Des aides sont-elles prévues pour aider les particuliers à éradiquer ces parasites dans leur habitation ?

De heer Gaëtan Van Goidsenhoven (MR).- De laatste tijd neemt het aantal meldingen van bedwantsen sterk toe. De soort, die op uiteenlopende plaatsen wordt gezien, verspreidt zich snel en is erg schadelijk. Bedwantsen veroorzaken huidwondjes en jeuk.

Bestrijders krijgen de laatste maanden steeds vaker oproepen uit heel België. Bedwantsen uitroeien is echter een tijdrovende en dure onderneming. Heel wat particulieren aarzelen dan ook om een bestrijder in te schakelen, waardoor de soort zich verder kan verspreiden.

Hoeveel meldingen van bedwantsen waren er het afgelopen jaar? Zijn bepaalde zones in het gewest harder getroffen dan andere?

Welke factoren droegen bij tot de verspreiding van bedwantsen in Brussel?

Welke maatregelen nam u om de verspreiding van bedwantsen te volgen en onder controle te houden? Overweegt u nog andere maatregelen? Zo ja, welke?

Bestaan er langetermijnplannen om de bedwants duurzaam te bestrijden? Welke strategieën hanteert u daarvoor?

Overlegt u met de andere gewesten over gezamenlijke inspanningen tegen bedwantsen?

Hoe sensibiliseert u de Brusselaars over de preventie en de bestrijding van bedwantsen? Kunnen particulieren steun krijgen voor de verdelging van de parasiet in hun woning?

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09:38 § 139 → Vidéo
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M. Alain Maron, ministre.- En ma qualité de ministre de l’Environnement, je peux vous répondre que Bruxelles Environnement ne dispose pas de données permettant d’objectiver une recrudescence de la présence de punaises de lit dans la Région.

Nous savons toutefois que l’espèce est effectivement présente puisque des acteurs de terrain, notamment dans le secteur social-santé, en font état. Le New Samusocial, par exemple, a dû prendre des mesures pour contenir la propagation de l’espèce dans l’un de ses centres d’accueil.

À ma connaissance, nous n’avons toutefois jamais connu un phénomène de l'ampleur, y compris médiatique, de celui observé en France récemment.

Rappelons qu’il incombe au propriétaire ou au gestionnaire du site où se trouve l’espèce de lutter contre ce phénomène. Parmi d’autres exemples, certaines sociétés immobilières de service public contractent des marchés, voire des assurances, pour faire face à ce type de problème. La cellule de désinfection de la ville de Bruxelles en fait de même pour sa régie foncière ; Bruxelles Environnement a conclu un marché public avec une entreprise privée pour ses propres bâtiments. À l’heure actuelle, les mesures sont donc prises par opérateur ou par commune ou entité administrative.

Soulignons qu’il ne s’agit pas, ici, d’un problème de gestion de la biodiversité au sens où nous l’entendons habituellement, mais d’une problématique de lutte contre des espèces objectivement nuisibles. Elle doit être gérée au plus près du phénomène et dépasse largement la question environnementale. Cette problématique passait jusqu’ici sous le radar, mais l’actualité française nous pousse naturellement à nous interroger sur le sujet.

En tout état de cause, j’ai organisé une réunion de travail avec Bruxelles Environnement pour envisager toutes les actions à mener par l’administration dans le cadre de ses compétences, depuis l’information à relayer jusqu’à la vérification des bonnes pratiques pour l’usage de biocides, afin de ne pas mettre en danger les utilisateurs ni d’autres espèces.

À ma demande, la Cocom a déjà rassemblé, à l’intention des professionnels du secteur social-santé, des informations sur la reconnaissance et la gestion de l’espèce. Bruxelles Environnement et la Cocom s’échangent aussi les informations dont chacune dispose.

Nous restons très attentifs à l’évolution du phénomène.

De heer Alain Maron, minister.- Uit de gegevens van Leefmilieu Brussel valt niet af te leiden dat er meer bedwantsen voorkomen in het gewest. Dat neemt niet weg dat er bedwantsen gesignaleerd worden, bijvoorbeeld in een opvangcentrum van New Samusocial. Het probleem is echter nooit zo groot geworden als in Frankrijk.

De eigenaar of beheerder van de plaats waar bedwantsen voorkomen, is verantwoordelijk voor de bestrijding. Instellingen of gemeenten nemen zelfstandig de beslissing om al dan niet een bestrijder in te schakelen.

Ik overlegde met Leefmilieu Brussel over de maatregelen die het agentschap kan nemen, van informatie verstrekken tot het verspreiden van goede praktijken inzake het gebruik van verdelgingsmiddelen om te voorkomen dat gebruikers of andere soorten in gevaar komen.

De GGC verzamelde op mijn vraag voor maatschappelijk werkers en zorgverleners informatie over hoe bedwantsen kunnen worden herkend en aangepakt. Leefmilieu Brussel en de GGC wisselen hun informatie ook uit.

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09:40 § 143 → Vidéo
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M. Gaëtan Van Goidsenhoven (MR).- J'entends qu'aucune donnée ne permet d'objectiver le problème. En effet, la question ne porte pas ici sur la biodiversité, mais touche à la santé et au social. Il serait bon de disposer de données afin de définir les actions pertinentes et de ne pas abandonner les opérateurs à leur triste sort, face à un phénomène susceptible d'échapper à tout contrôle.

La vigilance s'impose et il est nécessaire d'échanger les informations disponibles, pour ne pas être dépassés par les événements, à l'instar de la France, et de Paris en particulier. Nous devons veiller, particulièrement dans les milieux les plus fragiles, à éviter la propagation de ce parasite, sous peine de risquer des problèmes en cascade.

J'espère qu'avec les moyens de la Cocom et de Bruxelles Environnement, la Région pourra apporter des réponses et assurer un suivi plus pointu dans les mois qui viennent. L'explosion de 300 %, si elle est avérée, laisse à penser que nous ne sommes pas au bout de nos peines.

- L'incident est clos.

De heer Gaëtan Van Goidsenhoven (MR).- Het zou goed zijn als er objectieve gegevens beschikbaar waren over bedwantsen. Op basis daarvan kunt u immers actie ondernemen.

U moet waakzaam blijven en alle beschikbare informatie ter beschikking stellen om te voorkomen dat het probleem groter wordt.

Ik hoop dat het gewest dankzij de middelen van de GGC en Leefmilieu Brussel gepast zal kunnen reageren als de verspreiding van de bedwants sterk toeneemt.

- Het incident is gesloten.

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09:43 § 147 → Vidéo
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Mondelinge vraag van mevrouw Lotte Stoops

aan de heer Alain Maron, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Klimaattransitie, Leefmilieu, Energie en Participatieve Democratie,

betreffende bewustmakingscampagnes rond de schadelijke gevolgen van geluidsoverlast.

Question orale de Mme Lotte Stoops

à M. Alain Maron, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative,

concernant des campagnes de sensibilisation concernant les effets néfastes des nuisances sonores.

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09:43 § 149 → Vidéo
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Mevrouw Lotte Stoops (Groen).- Ik weet dat we op 20 december 2023 een volledige vergadering zullen wijden aan de aanbevelingen die de burgers samen met de leden van deze commissie hebben gedaan, maar het is ook mijn taak om de regering te controleren.

Geluidsvervuiling is een stille doder. Uit de overlegcommissie Geluidshinder bleek dat veel burgers zich absoluut niet bewust waren van de zware gezondheidsimpact van geluidsvervuiling. De grootste gemene deler van de aanbevelingen was dan ook dat er meer bewustmakingscampagnes rond geluidsoverlast en de schadelijke gevolgen voor de gezondheid moeten komen.

Dat zou het best via verschillende kanalen gebeuren, zoals de traditionele en sociale media, huis-aan-huisfolders, op scholen, tijdens ontmoetingen met burgers enzovoort. Niet alleen moeten mensen zich bewuster worden van de gevaren van geluidsoverlast, ook de bestaande gewestelijke, gemeentelijke en politiereglementen verdienen grotere bekendheid.

Dat vraagt om een duidelijke, eenvoudige campagne waarmee we alle Brusselaars bereiken. Dat ook de media hun steentje kunnen bijdragen, blijkt uit de start van het grootste burgeronderzoek over geluid in Vlaanderen, De Oorzaak. De krant De Morgen, de Universiteit Antwerpen en het Universitair Ziekenhuis Antwerpen brengen geluid en geluidsoverlast in Vlaanderen in kaart door middel van enquêtes en realtimemetingen met sensoren.

Ze roepen mensen op om actief mee te werken aan de gegevensverzameling. Ondertussen publiceren ze een uitgebreide informatieve reeks die effectief en efficiënt inspeelt op de bewustmaking. Brussel valt spijtig genoeg buiten de scope van dit burgeronderzoek, maar de Nederlandstalige Brusselaars kunnen zich alvast informeren door de sterke artikels te lezen.

Mme Lotte Stoops (Groen).- La pollution sonore tue à petit feu. Il est apparu, lors de la commission délibérative sur les nuisances sonores, que beaucoup de citoyens n'ont absolument pas conscience de leur impact sur la santé. C'est pourquoi le plus grand dénominateur commun des recommandations était de renforcer les campagnes de sensibilisation consacrées aux nuisances sonores et à leurs effets nocifs sur la santé, et ce, par le biais de différents canaux tels que les médias traditionnels et sociaux, les toutes-boîtes, les activités scolaires ou encore les rencontres citoyennes.

Les règlements régionaux, communaux et de police doivent également être mieux connus du public. Tout cela exige des campagnes claires et simples, permettant de toucher tous les Bruxellois.

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09:45 § 151 → Vidéo
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In quiet.brussels, het plan voor de preventie en bestrijding van geluidshinder en trillingen in een stedelijke omgeving, staan ook een aantal maatregelen rond bewustmaking. Maatregel 32 gaat over het informeren en bewustmaken van burgers, maatregel 33 specifiek over de bewustmaking van jongeren. Dat zijn aspecten die ook duidelijk terug te vinden zijn in de aanbevelingen van de overlegcommissie Geluidshinder.

Voorts worden er in quiet.brussels verschillende acties voorgesteld, zoals het gebruik van media-instrumenten om "de geluidshinder zichtbaar te maken", de invoering van webapps, de organisatie van een jaarlijks thematisch evenement en de organisatie van gezondheidsacties. Voor de jongere generaties is er dan weer sprake van "een voortgezette en verder geconsolideerde ontwikkeling van pedagogische hulpmiddelen en sensibiliseringsacties".

Dat alles moet op poten gezet worden in samenwerking met verschillende partners, zoals Leefmilieu Brussel, de gemeenten of Innoviris.

Hoe worden burgers op dit moment geïnformeerd over de gevaren van geluidsoverlast? Welke campagnes lopen al en welke staan nog op de agenda?

Hoe worden die campagnes geëvalueerd? Welke aanpassingen zijn er al gebeurd in vergelijking met de vorige jaren?

Welke rol spelen de gemeenten? Zijn er gemeenten die niet aan de campagnes meewerken?

Le plan de prévention et de lutte contre le bruit et les vibrations en milieu urbain, quiet.brussels, prévoit également des mesures de sensibilisation. Ainsi, la mesure 32 vise à informer et sensibiliser les citoyens et la mesure 33 entend spécifiquement éduquer le jeune public. Ce plan propose également diverses actions. Tout cela doit être mis sur pied en collaboration avec des partenaires tels que Bruxelles Environnement, les communes ou Innoviris.

Comment les citoyens sont-ils actuellement informés des dangers que représentent les nuisances sonores ? Quelles sont les campagnes en cours et à venir ? Comment celles-ci sont-elles évaluées ? Quelles adaptations ont déjà eu lieu par rapport aux années précédentes ? Quel rôle jouent les communes ? Y en a-t-il qui ne participent pas aux campagnes ?

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09:47 § 153 → Vidéo
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De heer Alain Maron, minister.- De regering gaat verder met het thema geluidsoverlast. In de strijd tegen geluidshinder, die een uitermate grote impact heeft op de gezondheid van de Brusselaars, is communicatie over de impact van geluidshinder op de gezondheid belangrijk. Zo heeft Leefmilieu Brussel een pagina op zijn website gewijd aan de gevolgen van geluidshinder voor de gezondheid.

Naast die specifieke webpagina behandelt Leefmilieu Brussel het thema ook in verschillende publicaties: het plan quiet.brussels, de brochure 'Rustig wonen in Brussel - 100 tips om zich te beschermen tegen lawaai en er minder te maken', de fiche van het 'Vademecum voor wegverkeerslawaai in de stad - Het verband tussen lawaai en gezondheid' en de gedocumenteerde fiches nr. 3 'Impact van lawaai op overlast, levenskwaliteit en gezondheid' en nr. 57 'Evaluatie van de gezondheids- en economische gevolgen van het globale verkeersgeluid in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest'.

Die communicatie werkt duidelijk: verenigingen of burgers die strijden tegen geluidshinder, gebruiken regelmatig de documenten en referentiepagina's op de website van Leefmilieu Brussel. Daarnaast krijgt Leefmilieu Brussel verschillende verzoeken om deel te nemen aan jaarlijkse studiedagen of seminaries, waarop de administratie altijd positief reageert.

Voorts is er de gemengde overlegcommissie Geluidshinder. Daar zal ik binnenkort al deze antwoorden kunnen herhalen voor burgers en parlementsleden.

M. Alain Maron, ministre.- Dans le cadre de la lutte contre les nuisances sonores, Bruxelles Environnement a consacré une page internet à leurs effets sur la santé. L'administration aborde également le sujet dans différentes publications : le plan quiet.brussels, la brochure « Vivre au calme à Bruxelles : 100 conseils pour se protéger du bruit et éviter d'en provoquer », la fiche du « Vademecum du bruit routier urbain - La relation bruit-santé » et les fiches documentées no 3 « Impact du bruit sur la gêne, la qualité de vie et la santé » et no 57 « Évaluation des impacts sanitaire et économique du bruit des transports en Région de Bruxelles-Capitale ».

Bruxelles Environnement est en outre invitée à participer à des journées d'étude et autres séminaires annuels, invitations auxquelles elle réagit toujours positivement. Sans oublier la commission délibérative mixte sur les nuisances sonores.

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09:49 § 155 → Vidéo
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Ten slotte steunt Leefmilieu Brussel sinds 2011 elk jaar de organisatie van de Week van de Klank met een subsidie en communiceert de administratie de bijgewerkte geluidsbelastingkaart aan het grote publiek. Voor jongeren financiert Leefmilieu Brussel ook activiteiten in scholen. We kiezen dus voor permanente communicatie en bewustmaking, al worden korte, gerichte campagnes niet uitgesloten.

De bewustmaking over geluidshinder gebeurt bijna uitsluitend door Leefmilieu Brussel. In het kader van de projectoproep 'Lokale geluidsplannen' heeft de stad Brussel echter een subsidie ontvangen voor de campagne 'Koning van de stilte'. Dat project maakte feestvierders bewust van het belang van stilte voor de nachtrust van bewoners in de Sint-Jacobs- en de Sint-Gorikswijk.

Enfin, Bruxelles Environnement subventionne chaque année, depuis 2011, l'organisation de la Semaine du son et communique au grand public la cartographie du bruit mise à jour. Elle finance également des activités pour les jeunes dans les écoles. Nous privilégions donc une communication et une sensibilisation permanentes, sans exclure de courtes campagnes ciblées.

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09:50 § 157 → Vidéo
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Mevrouw Lotte Stoops (Groen).- Samen met de burgers kijk ik erg uit naar de algemene antwoorden. Ik ben blij om te horen dat Leefmilieu Brussel altijd positief reageert als het wordt uitgenodigd om over het ontwerp te discussiëren. De brochure met honderd tips om zich te beschermen tegen lawaai en er minder te maken is een goede zaak, net als de andere instrumenten, die vooral gericht zijn op verkeerslawaai. Voor dat laatste zijn niet alleen de burgers nodig, maar ook de beleidsmakers. Het is essentieel om geluidshinder langs alle kanten te bekijken.

Verder is het positief dat de digitale communicatie werkt, maar daarmee bereik je niet iedereen. In de debatten zeiden verschillende gelote burgers dat ze niet wisten dat geluidsvervuiling een rechtstreekse invloed heeft op hun gezondheid. Het is goed om te horen dat er wordt nagedacht over de verdere aanpak via kortere campagnes. Het is niet evident om de 160 gemeenschappen in dit gewest te informeren. Daarom is het noodzakelijk om zo creatief mogelijk na te denken over hoe je iedereen meekrijgt.

- Het incident is gesloten.

Mme Lotte Stoops (Groen).- Je me réjouis d'apprendre que Bruxelles Environnement réagit toujours positivement quand elle est invitée à discuter du sujet. La brochure de conseils est aussi une bonne chose, tout comme les autres outils ciblant le bruit routier. Pour ce dernier point, nous avons autant besoin des citoyens que des décideurs politiques.

Je salue également l'efficacité de la communication en ligne, mais elle ne permet pas de toucher tout le monde. Pour informer les 160 communautés présentes dans cette Région, il est impératif de faire preuve de créativité.

- L'incident est clos.

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09:53 § 161 → Vidéo
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Question orale de M. Martin Casier

à M. Alain Maron, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative,

concernant les taxis roulant à l'hydrogène en Région bruxelloise.

Mondelinge vraag van de heer Martin Casier

aan de heer Alain Maron, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Klimaattransitie, Leefmilieu, Energie en Participatieve Democratie,

betreffende de op waterstof rijdende taxi's in het Brussels Gewest.

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09:53 § 163 → Vidéo
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M. Martin Casier (PS).- Dans un article paru le 10 octobre 2023 sur BX1, l’heure était au bilan du projet pilote auquel ont pris part différents véhicules de Taxis Verts et de Virya Energy à Bruxelles. Pour rappel, ce projet d’un an devait permettre de tester la faisabilité de taxis roulant à l’hydrogène. Les résultats obtenus sont prometteurs : au cours de l’année, les taxis tests ont effectué près de 55.000 km sans rencontrer de problèmes techniques majeurs. Autre constat : malgré la bonne autonomie des véhicules à l’hydrogène, les points de recharge restent insuffisants.

Rappelons également que la Région bruxelloise s’est engagée à décarboner la flotte de taxis actifs sur son territoire d'ici à 2025. Certes, les difficultés liées à la production d'hydrogène sont bien connues. En outre, on peut débattre de son mode de production ou de son utilité par rapport au type de véhicule, car il ne constitue pas la seule énergie renouvelable envisageable.

Cette question avait aussi pour but de faire le point, de manière plus générale, sur la question de l'hydrogène et de son utilisation à Bruxelles. En effet, si l'hydrogène n'est sans doute pas le plus adapté pour tout un ensemble de véhicules, il semble particulièrement convenir, d'après les informations scientifiques actuelles, aux véhicules particulièrement lourds ou à usage très intensif.

Avez-vous pris connaissance des résultats des tests effectués à Bruxelles avec les taxis ?

Quelle place pourrait occuper l’hydrogène en tant que carburant alternatif à Bruxelles, en particulier pour les véhicules lourds tels que les camions de collecte de sacs-poubelles, dont l'électrification n'est pas possible avec des batteries classiques.

Enfin, de nouvelles bornes de recharge à hydrogène sont-elles prévues en Région bruxelloise d'ici à 2025, date de décarbonation des taxis ? Quelles en seraient les modalités de déploiement ?

De heer Martin Casier (PS).- Op 10 oktober maakte BX1 de balans op van een proefproject met meerdere voertuigen van Taxis Verts en Virya Energy. De resultaten zijn veelbelovend. De waterstoftaxi's legden zonder noemenswaardige technische problemen bijna 55.000 km af, maar het aantal tankstations is ondermaats.

Waterstof is geen wonderoplossing, maar volgens de huidige stand van de wetenschap is het een geschikte brandstof voor zware of intensief gebruikte voertuigen.

Hebt u de resultaten van de test met de taxi's ingekeken? In welke mate komt waterstof in aanmerking als alternatieve brandstof voor vuilniswagens, die niet met klassieke batterijen kunnen worden uitgerust?

Komen er tegen 2025 nieuwe waterstoftankstations? Tegen die tijd wil het Brussels Gewest dat taxi's koolstofvrij zijn.

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09:55 § 165 → Vidéo
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M. Alain Maron, ministre.- La lutte contre la pollution de l’air est, en effet, une thématique particulièrement importante. L’Agence européenne pour l'environnement estime qu'en Belgique cette pollution est à l’origine de plus de 7.000 décès prématurés par an. Il s'agit, en fait, de la plus grande source de pollution. En outre, ce problème affecte spécialement les publics les plus vulnérables, tels que les personnes âgées, les enfants ou les personnes précarisées. Nous devons donc nous montrer ambitieux. Des discussions ont d'ailleurs lieu actuellement au niveau européen sur la mise en place d'une nouvelle réglementation, plus stricte, concernant la qualité de l'air. Nous espérons que ces discussions aboutiront sous la présidence belge.

Comme vous le signalez, la sortie progressive du moteur thermique pour le secteur du transport des personnes aura un impact positif notable sur la qualité de l’air. Les véhicules utilisés par ce secteur parcourent en effet plus de kilomètres par an que la moyenne et roulent très souvent au diesel. C'est pourquoi le gouvernement a récemment fixé un cadre clair afin d'encourager le secteur à immatriculer des véhicules moins polluants. Pour préparer cette transition, plusieurs réunions avec le secteur ont eu lieu et ont permis d’échanger sur les besoins, les mesures d’accompagnement mises en place en Région de Bruxelles-Capitale et les collaborations à venir.

Dans ce cadre, une analyse du coût total d’utilisation de différents types de taxis a été réalisée dernièrement par la VUB. L'étude, basée sur des données transmises et validées par le secteur des taxis, compare les coûts de véhicules thermiques avec ceux des véhicules électriques classiques, avec batterie, ou à hydrogène, avec pile à combustible. Selon cette analyse, un modèle électrique classique s'avère aujourd'hui être une solution moins coûteuse qu'un modèle thermique, contrairement au modèle électrique à hydrogène, qui reste plus coûteux à l’achat et à l’utilisation. C'est, en soi, une assez bonne nouvelle. Cette tendance devrait par ailleurs se confirmer dans les années à venir, en raison de la réduction prévue du prix d’achat des véhicules électriques par rapport aux véhicules thermiques.

Parallèlement, la Région développe aussi un réseau de bornes de recharge en voirie et hors voirie ainsi qu'un réseau de bornes de recharge rapide fonctionnant par réservation.

De heer Alain Maron, minister.- De geleidelijke afbouw van verbrandingsmotoren in het personenvervoer zal een gunstige invloed hebben op de luchtkwaliteit. Daarom heeft de regering onlangs duidelijke regels vastgelegd die de sector ertoe moeten aanzetten minder vervuilende voertuigen te gebruiken.

De VUB heeft onlangs de totale kostprijs van het gebruik van verscheidene taxitypes geanalyseerd. Een klassieke elektrische auto blijkt minder duur dan een auto met een verbrandingsmotor. Een elektrische auto op waterstof blijft duurder in aankoop en gebruik. Die trend zou de komende jaren bevestigd moeten worden, omdat elektrische auto's naar verwachting goedkoper zullen worden dan voertuigen met een verbrandingsmotor.

Het gewest werkt ook aan de uitbouw van een netwerk van snellaadpalen waarvoor je zult moeten reserveren.

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09:58 § 167 → Vidéo
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Pour en venir à vos questions, nous suivons attentivement les développements dans ce secteur. Ainsi, Bruxelles Environnement a envoyé des experts à la présentation des résultats de Virya Energy et des Taxis Verts, et est en contact régulier avec ces entreprises. Par contre, nous n’avons pas encore reçu le rapport technique de l’équipe chargée du projet.

S'agissant de la place que pourrait occuper l’hydrogène dans la mobilité lourde à Bruxelles, la Région est, là aussi, attentive aux développements dans les différents segments de véhicules et réalise des projets pilotes tant à Bruxelles Propreté qu'à la STIB, dont certains véhicules sont déjà alimentés par pile à hydrogène.

Ces projets pilotes tiennent compte tant des aspects environnementaux (émissions de polluants, de gaz à effet de serre, de bruit, etc.) que de l’état de maturité de la technologie - à ce stade, l’électrique classique semble plus mature -, des coûts (coût total, coût d’achat, adaptation des dépôts, etc.) et des aspects pratiques (autonomie, puissance électrique disponible, capacité de chargement, etc.).

Il apparaît qu’il n’existe pas, actuellement, de technologie miracle à même de remplacer tous nos usages pour les véhicules lourds. Une analyse doit être réalisée au cas par cas en fonction des besoins, sans tabou. Globalement, notons malgré tout que là où l’électrique est possible, cette option est largement supérieure au regard de l'efficacité énergétique. La production d'hydrogène vert exige, en effet, beaucoup d'électricité et les pertes énergétiques sont plus importantes qu'avec les batteries. Pour le secteur des taxis, il semble par contre évident que la solution électrique est la plus profitable.

Quant au réseau de stations d'hydrogène, il existe deux points de ravitaillement à Zaventem (Air Liquide) et Halle (DATS 24). Une station temporaire à Anderlecht a fermé ses portes avec la fin du projet de véhicules à hydrogène porté par BMW. Dans le cadre du projet Benefic, trois appels à projets ont été lancés depuis 2018, visant à cofinancer de telles infrastructures. Malgré le fait qu'ils auraient permis de cofinancer 20 % des coûts d’infrastructure, aucun projet n’a été soumis en Région bruxelloise.

We volgen de ontwikkelingen in de sector op de voet. Leefmilieu Brussel heeft experts naar de presentatie van de resultaten van Virya Energy en Taxis Verts gestuurd. Een technisch rapport over het project hebben we echter nog niet ontvangen.

Het gewest heeft ook oog voor de ontwikkelingen in andere segmenten van de autosector en heeft proefprojecten lopen bij Net Brussel en de MIVB, die al een aantal voertuigen met een waterstofbatterij heeft.

Bij de proefprojecten wordt rekening gehouden met de milieuaspecten, hoe voldragen de technologie is, de kosten en de praktische aspecten.

Blijkbaar bestaat er momenteel geen wondertechnologie die in aanmerking komt voor alles waarvoor zware voertuigen worden gebruikt. Over het algemeen is elektrisch rijden de energie-efficiëntste oplossing. De productie van groene waterstof is erg energie-intensief en het energieverlies is groter dan bij batterijen. Voor de taxisector lijkt elektrisch rijden het voordeligst.

Er zijn momenteel twee waterstoftankstations, een van Air Liquide in Zaventem en een van DATS24 in Halle. Een tijdelijk station in Anderlecht is opgeheven. Er zijn sinds 2018 drie projectoproepen geweest, maar die hebben in het Brussels Gewest niets opgeleverd.

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10:01 § 171 → Vidéo
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M. Martin Casier (PS).- Certes, la technologie n'est pas encore parfaitement au point. Je prends note des conclusions de la VUB en ce qui concerne les taxis. Si j'ai bien compris, il est aujourd'hui plus intéressant - en matière de coûts et d'efficacité - de recourir aux batteries classiques, et la question des chargeurs rapides a, elle aussi, son importance.

Il y a donc clairement un enjeu, mais il reste à déterminer comment gérer les livraisons à Bruxelles et à décider s'il faut continuer à autoriser les gros véhicules à entrer dans la capitale.

- L'incident est clos.

De heer Martin Casier (PS).- Als ik het goed begrijp, is het voorlopig nog interessanter om klassieke batterijen te gebruiken. Ook de installatie van snelladers is belangrijk.

Het valt nog te bezien hoe we leveringen in Brussel organiseren en of we zware vrachtwagens blijven toestaan de stad in te rijden.

- Het incident is gesloten.

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10:02 § 175 → Vidéo
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Question orale de M. Gaëtan Van Goidsenhoven

à M. Alain Maron, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative,

concernant la pratique illégale de la pêche à Bruxelles.

Mondelinge vraag van de heer Gaëtan Van Goidsenhoven

aan de heer Alain Maron, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Klimaattransitie, Leefmilieu, Energie en Participatieve Democratie,

betreffende de illegale visserij in Brussel.

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10:02 § 177 → Vidéo
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M. Gaëtan Van Goidsenhoven (MR).- La sauvegarde de la faune et de la flore ne passe pas seulement par la sauvegarde d'espaces verts à haute valeur biologique comme la friche Josaphat ou le vallon du Meylemeersch, mais aussi par la lutte contre le braconnage et d'autres activités illégales mettant en péril la nature. L’une de ces pratiques contre lesquelles il faut lutter est la pêche illégale.

En principe, cette activité est régulée et encadrée par l’octroi d’un permis aux individus souhaitant s’y adonner en Région bruxelloise, dans le canal et certains étangs. En 2021, on dénombrait près de 700 permis délivrés pour 1.300 pêcheurs annuels, soit un chiffre assez stable au fil des années.

De plus, il est interdit de pêcher certaines espèces de poissons, de dépasser un certain seuil de prises et de pratiquer ce hobby à certains moments de l’année, en particulier en période de reproduction. Pour pêcher dans certains étangs, il est même demandé que le permis soit complété par une autorisation de droit de pêche. C’est dire si, en théorie, la pratique est encadrée.

Cependant, si bon nombre de nos concitoyens se montrent honnêtes et consciencieux, c’est malheureusement loin d’être le cas de tous dans les faits. Il me revient que sur le terrain, la pratique de la pêche sans permis et à l’aide de moyens prohibés est en augmentation et se fait en toute impunité.

Faute d’équipement adéquat, nos gardes forestiers bruxellois se retrouvent dans l’impossibilité d’interpeller les contrevenants, et ce, depuis une bonne dizaine d’années. En effet, ils se retrouvent souvent dans des situations où les individus interpellés sont agressifs et clairement dénués de bonnes intentions. Ils sont là dans un but lucratif et pêchent beaucoup trop à l'aide de moyens interdits. L’intégrité physique des gardes est donc menacée et ils ne peuvent plus intervenir correctement. Dès lors, faute de moyens, la pratique se répand et les contrôles ne sont plus effectifs. La faune aquatique s’en trouve donc grandement menacée.

Pourtant, acquérir un permis de pêche ne relève pas du parcours du combattant. Pour une somme raisonnable, tout un chacun y a accès dans la plupart des bureaux de poste de la Région. La pratique étant de moins en moins régulée, encore une fois faute de moyens, les dérives se font de plus en plus nombreuses, avec tous les impacts d'une telle situation sur le plan environnemental.

De heer Gaëtan Van Goidsenhoven (MR).- In 2021 werden bijna 700 visvergunningen afgegeven. Dat cijfer blijft al jaren stabiel.

Het is verboden om op bepaalde soorten te vissen, een bepaalde hoeveelheid gevangen vis te overschrijden en tijdens de paaitijd te vissen. Om in bepaalde vijvers te vissen, volstaat een visvergunning niet.

Helaas houdt niet iedereen zich aan de regels. De onvergunde visvangst en het gebruik van verboden middelen zitten in de lift.

Doordat onze boswachters niet over een adequate uitrusting beschikken, kunnen ze overtreders niet aanhouden. Overtreders zijn vaak agressief en van slechte wil. Uit winstbejag vissen ze te veel en met verboden middelen. Doordat de budgetten ontoereikend zijn, wordt er niet voldoende gecontroleerd en breidt de praktijk zich uit, wat een grote bedreiging voor de waterfauna vormt.

Voor een redelijk bedrag kan nochtans iedereen zich in een postkantoor een visvergunning aanschaffen.

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10:04 § 179 → Vidéo
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Pouvez-vous fournir des données récentes sur l'ampleur du phénomène de pêche illégale en Région bruxelloise, y compris le nombre d'infractions signalées au cours des dernières années ? Ces chiffres ont-ils effectivement tendance à augmenter ? Dans l'affirmative, comment expliquez-vous une telle augmentation ?

Quels types de pêche illégale sont-ils les plus fréquemment constatés en Région bruxelloise, et quelles sont les zones les plus touchées ?

Quelles initiatives concrètes sont-elles prises pour lutter contre ce phénomène ? Dans quelle mesure les gardes forestiers sont-ils consultés et inclus dans le processus de lutte contre la pêche illégale ?

Quelles sont les sanctions prises à l’égard des contrevenants ? D’autres sont-elles à l’étude ?

Quelles sont les initiatives prises pour promouvoir une pêche durable et légale en Région bruxelloise, en particulier en ce qui concerne la gestion des stocks de poissons ?

Enfin, existe-t-il des campagnes de sensibilisation destinées à informer le public des conséquences de la pêche illégale et des moyens de signaler de telles activités, que de nombreux promeneurs constatent, malheureusement, régulièrement ?

Hebt u recente cijfers over de omvang van de illegale visvangst in het Brussels Gewest? Hoe verklaart u een eventuele stijging?

Welke soort illegale visvangst wordt het vaakst vastgesteld? Welke zones krijgen er het vaakst mee te maken?

Hoe bestrijdt u de illegale visvangst? Worden de boswachters betrokken bij de bestrijding? Welke boetes krijgen overtreders?

Wat wordt er gedaan om een duurzame en legale visvangst te stimuleren? Worden er bewustmakingscampagnes gevoerd?

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10:06 § 181 → Vidéo
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M. Alain Maron, ministre.- Tout d’abord, comme j’ai déjà eu l’occasion de l’expliquer, il n’est pas possible de fournir des données chiffrées concernant l’ensemble des infractions en matière de pêche commises à Bruxelles. En effet, ces infractions peuvent être constatées par différents intervenants, à savoir les services de police, les agents chargés de la surveillance au sens du Code de l'inspection, la prévention, la constatation et la répression des infractions en matière d'environnement et de la responsabilité environnementale - parmi lesquels on trouve les gardes forestiers -, ainsi que les officiers de police judiciaire de la Capitainerie du Port de Bruxelles (pour la pêche dans le canal).

Les gardiens de parcs de Bruxelles Environnement peuvent seulement sensibiliser les usagers des parcs régionaux aux règles à respecter. Du côté de la police, il ne s’agit pas d’une infraction fréquemment constatée : sur les six dernières années, trois procès-verbaux ont été dressés par la police pour activité de pêche sans permis, à la suite desquels quatre personnes ont reçu une amende administrative alternative.

Je ne dispose pas de statistiques permettant d’objectiver une augmentation des cas dans les sites gérés par Bruxelles Environnement, qui a cependant remarqué une augmentation des plaintes au niveau du parc de Neerpede, ainsi qu’à Jette et à Boitsfort. À la suite de ce constat, la police locale et les gardiens de parcs ont été sensibilisés. Des panneaux ont également été ajoutés autour de l’étang régional de Neerpede afin de rappeler cette interdiction.

Le braconnage dans les étangs se pratique aussi bien de jour que de nuit et le constat d’infraction de cette pratique est rendu difficile la nuit, voire dangereux en raison de l’agressivité des pêcheurs illégaux, comme vous l'avez souligné vous-même. Les gardes forestiers interviennent donc tant à la demande que ponctuellement pour effectuer des contrôles de la pêche en journée. Leur présence a bien sûr un effet dissuasif.

Il manque actuellement un cadre réglementaire fixant des règles claires pour pratiquer la pêche dans la Région et qui soient assorties de sanctions au sens du Code de l'inspection, la prévention, la constatation et la répression des infractions en matière d'environnement et de la responsabilité environnementale (ordonnance du 25 mars 1999).

Avec l’adoption du futur arrêté « Pêche  », Bruxelles Environnement sera en mesure de fixer et d’infliger des sanctions proportionnées, allant de la perception immédiate à des peines d’emprisonnement selon la gravité des infractions. Il est prévu de consulter toutes les parties prenantes afin de mettre en place des mesures efficaces pour endiguer ce phénomène de pêche illégale.

Les prochaines étapes en vue de l’adoption de cet arrêté, qui m'ont été communiquées par Bruxelles Environnement, sont les suivantes.

Durant le premier semestre 2024, un groupe de travail sera organisé au sein de Bruxelles Environnement. Il réunira :

- la sous-division Forêt (incluant les gardes forestiers) ;

- l’inspectorat (chargé de la surveillance au sens du Code de l'inspection, la prévention, la constatation et la répression des infractions en matière d'environnement et de la responsabilité environnementale) ;

- le département Eau (responsable de la gestion des étangs, chargé de la surveillance et du pilotage de l’arrêté) ;

- et la division Espaces verts (gardiens de parcs).

De heer Alain Maron, minister.- Ik kan u geen cijfers over de illegale visvangst geven, omdat meerdere instanties overtredingen kunnen vaststellen.

De parkwachters van Leefmilieu Brussel kunnen bezoekers alleen op de regels wijzen. De politie heeft de voorbije zes jaar maar drie processen-verbaal voor vissen zonder vergunning opgesteld.

Ik heb geen cijfers waaruit een stijging van het aantal gevallen op plekken onder het beheer van Leefmilieu Brussel zou blijken, al zijn er meer klachten over het park van Neerpede, Jette en Bosvoorde. De lokale politie en de parkwachters zijn daarover ingelicht, en aan de vijver van Neerpede wijzen borden nu op het verbod.

Stroperij gebeurt dag en nacht. 's Nachts is het moeilijk en gevaarlijk om overtredingen vast te stellen.

Er zijn momenteel geen duidelijke regels over de visvangst, noch bijbehorende straffen.

Als het visbesluit eenmaal is goedgekeurd, zal Leefmilieu sancties kunnen opleggen, gaande van onmiddellijke inning tot gevangenisstraf. Er komt nog overleg om de illegale visvangst in te dijken.

Tijdens het eerste semester van 2024 komt er een werkgroep met de onderafdeling Bos (met de boswachters), de inspectie, de afdeling Water en de afdeling Groene Ruimten (met de parkwachters).

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10:09 § 183 → Vidéo
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Ensuite, une large consultation des acteurs régionaux et fédéraux suivants aura lieu :

- le Port de Bruxelles pour la pêche sur le canal ;

- les communes gestionnaires d’un étang de pêche (Woluwe-Saint-Lambert et Ixelles) ;

- la police locale ;

- le Secrétariat scientifique national des espèces exotiques envahissantes.

Enfin, un groupe de travail sera mis en place avec les acteurs de la pêche en Région de Bruxelles-Capitale :

- Bruxelles Environnement ;

- les sociétés de pêche ;

- le Port de Bruxelles ;

- l’ASBL Coordination Senne,

- les communes impliquées.

Les actions suivantes auront lieu plus tard en 2024 :

- conclusion des travaux et préparation d’une feuille de route sur la base des consultations ;

- validation des grandes lignes et de la vision de l’arrêté avec le ou la ministre qui sera chargé de la Politique de l’eau, afin que cet arrêté soit adopté au début de 2025.

Ainsi, il est prévu d’évaluer, dans le cadre de l’élaboration de ce texte, les besoins des gardes forestiers et la manière dont ces contrôles peuvent se faire en toute sécurité.

Concernant les types de pêche illégale constatés, la plus fréquente est la pêche sans permis. Une interdiction est en effet prévue dans le règlement des parcs régionaux, sur la base du Code de l'inspection, la prévention, la constatation et la répression des infractions en matière d'environnement et de la responsabilité environnementale : « Il est interdit de déranger, de prendre ou de blesser des animaux, de détruire les nids et de pêcher sans permis, sauf dispense en vertu de l'article 80 de l'ordonnance du 1er mars 2012 relative à la conservation de la nature. »

Les techniques illégales - dont le braconnage - sont l’autre problème principal rencontré. Ces derniers temps, le braconnage a d'ailleurs été constaté dans certains étangs situés sur le territoire des communes d’Anderlecht, Jette et Watermael-Boitsfort.

S’agissant des initiatives de promotion pour une pêche durable et responsable en Région bruxelloise, il appartiendra au futur arrêté relatif à la pêche d'instaurer le cadre adéquat. Il devrait comporter entre autres des dispositions pour encadrer la gestion des stocks de poissons afin que la pratique de la pêche ne porte pas atteinte à l’équilibre écologique de nos étangs.

Les étangs bruxellois étant eutrophes - ils ont une faible concentration en oxygène due à une forte teneur en nutriments -, il est important de contrôler les stocks de poissons et d’interdire le nourrissage de la faune piscicole et de celle présente aux abords (canards, oies, etc.). Ces bonnes pratiques permettront de limiter les nuisances et de favoriser les autres fonctions des étangs et la biodiversité.

Finalement, pour l’information du public, Bruxelles Environnement met en ligne sur son site internet « L'Aide-mémoire du pêcheur », qui présente les lieux où la pêche est autorisée. Ce document cite également les espèces pouvant être pêchées et les périodes autorisées.

Daarna worden de Haven van Brussel, de gemeenten met een visvijver, de lokale politie en het Nationaal Wetenschappelijk Secretariaat voor de invasieve uitheemse soorten geconsulteerd.

Tot slot wordt er een werkgroep opgericht waarin Leefmilieu Brussel, de visclubs, de Haven van Brussel, de vzw Coördinatie Zenne en de betrokken gemeenten vertegenwoordigd zullen zijn.

Uiterlijk in 2024 wordt een stappenplan op basis van de consultaties voorbereid en worden de grote lijnen voor het besluit uitgezet met de minister die verantwoordelijk is voor het waterbeleid, zodat het besluit begin 2025 kan worden aangenomen.

Bij de uitwerking van het besluit wordt bekeken hoe we op de behoeften van de boswachters kunnen inspelen en hoe controles veilig kunnen verlopen.

De vaakst voorkomende overtreding is vissen zonder vergunning. Een ander frequent probleem is stroperij, waarvan onlangs nog gevallen werden vastgesteld in vijvers in de gemeenten Anderlecht, Jette en Watermaal-Bosvoorde.

In het toekomstige besluit moet ook worden vastgelegd hoe we de duurzame visvangst zullen promoten en hoe we het visbestand op peil houden.

Op de website van Leefmilieu Brussel staat een handleiding voor vissers, met informatie over waar en wanneer je op welke soorten mag vissen.

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10:11 § 185 → Vidéo
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M. Gaëtan Van Goidsenhoven (MR).- J'insiste à nouveau. La problématique est réelle. Les trois procès-verbaux et quatre amendes administratives ne reflètent pas la réalité. Je ne crois pas que les interventions visant à réprimer les pêches illégales soient toujours une priorité des zones de police.

Néanmoins, les plaintes ont nettement augmenté. De fait, les observations sont régulières, parfois massives, de ce phénomène qui nuit à la faune piscicole, à l'intégrité des étangs, et donc plus généralement, à la biodiversité. Les plaintes croissantes à Neerpede, à Jette et à Watermael doivent être suivies. J'espère que votre futur arrêté y participera, mais il faut lutter dès à présent contre la trop grande impunité qui règne à ce sujet, notamment en soutenant les missions, parfois complexes, des gardes-chasses.

- L'incident est clos.

De heer Gaëtan Van Goidsenhoven (MR).- De drie processen-verbaal schetsen geen correct beeld van de realiteit. Ik denk niet dat optreden tegen illegale vispraktijken een prioriteit is voor de politiezones.

Ik hoop dat uw toekomstige besluit verandering brengt, maar de straffeloosheid moet nu al worden aangepakt.

- Het incident is gesloten.

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10:13 § 189 → Vidéo
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Question orale de Mme Victoria Austraet

à M. Alain Maron, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative,

concernant l'absorption des gaz à effet de serre en Région bruxelloise.

Mondelinge vraag van mevrouw Victoria Austraet

aan de heer Alain Maron, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Klimaattransitie, Leefmilieu, Energie en Participatieve Democratie,

betreffende de absorptie van broeikasgassen in het Brussels Gewest.

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10:13 § 191 → Vidéo
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Mme Victoria Austraet (indépendante).- La législation européenne sur le climat poursuit essentiellement deux objectifs contraignants, à savoir réduire de 55 % les émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2030 et atteindre un bilan net de zéro émission de gaz à effet de serre d'ici à 2050. Pour y parvenir, la législation impose aux États membres de mettre en place les actions nécessaires. Dans notre pays, cette vision est reflétée dans le plan national énergie-climat (PNEC), qui constitue lui-même le cadre dans lequel s’inscrit le plan air-climat-énergie (PACE) de la Région bruxelloise.

Lorsque l'on évoque la neutralité climatique, il est courant de se concentrer exclusivement sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Si cet aspect de la lutte contre le dérèglement climatique est indéniablement crucial, il ne représente qu'une partie de l'équation. Le deuxième pilier majeur est l'absorption des gaz émis, qui doit nécessairement compenser les émissions si nous souhaitons atteindre une neutralité nette. En effet, les émissions nettes de gaz à effet de serre ne sont autres que les émissions après déduction des absorptions.

Le paramètre de l’absorption est clairement inscrit dans la législation européenne sur le climat. Ainsi, dans son article le plus important, qui fixe l’objectif de neutralité à l’horizon 2050, la législation européenne sur le climat prévoit l’obligation d’atteindre l’équilibre entre les émissions et les absorptions des gaz à effet de serre. De même, elle considère que tous les secteurs économiques pour lesquels les émissions ou absorptions de gaz à effet de serre sont réglementées devraient contribuer à la réalisation de la neutralité climatique.

En vertu de cette législation, les États membres doivent donc réduire rapidement leurs émissions et, dans le même temps, renforcer les absorptions par les puits naturels de carbone. L’un ne va pas sans l’autre, comme le confirment les travaux du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC).

Il est néanmoins frappant de constater que, dans la réglementation bruxelloise, il n'est quasiment pas fait mention de l’absorption des gaz à effet de serre. Bien sûr, le PACE consacre une certaine attention à la résilience de l’environnement urbain et des sols en particulier, mais uniquement à des fins d’adaptation au changement climatique, et presque jamais dans des termes qui consacrent l’importance des puits naturels en vue d’atteindre la neutralité carbone.

J'utilise le terme « quasiment », car, au détour d’une note de bas de page du PACE, nous apprenons qu’une étude serait en cours dans le cadre de la stratégie Good Soil afin d’évaluer la qualité des sols bruxellois. Parmi les données recherchées figurerait la détermination du stock de carbone contenu dans les sols bruxellois.

Mevrouw Victoria Austraet (onafhankelijke).- Europa legt in zijn klimaatwetgeving twee doelstellingen op: de uitstoot van broeikasgassen tegen 2030 met 55% terugdringen, en tot een nuluitstoot komen tegen 2050. De lidstaten zijn verplicht daartoe de nodige actie te ondernemen. België stelde het Nationaal Energie- en Klimaatplan (NEKP) op, waarbij het Brusselse Gewestelijk Lucht-Klimaat-Energieplan (GLKE) aansluit.

Wanneer het over klimaatneutraliteit gaat, blijven de maatregelen te vaak beperkt tot het terugdringen van de uitstoot van broeikasgassen. Dat is weliswaar noodzakelijk, maar er is meer nodig. Zo moeten de gassen die we wel nog uitstoten, worden geabsorbeerd om klimaatneutraliteit te bereiken.

Absorptie is dan ook in de Europese klimaatwetten opgenomen. De lidstaten zijn verplicht om een evenwicht te bereiken tussen de uitgestoten en de geabsorbeerde gassen. Bovendien moeten alle economische sectoren waarvoor de uitstoot gereglementeerd is, aan de klimaatneutraliteit bijdragen.

De lidstaten moeten met andere woorden snel hun uitstoot terugdringen en tegelijkertijd voor meer natuurlijke absorptie zorgen. Over dat laatste staat in de Brusselse regelgeving echter nagenoeg niets. Het enige wat ik er in het GLKE over kan vinden, is een voetnoot waarin staat dat er in het kader van Good Soil een studie loopt naar de kwaliteit van de Brusselse bodem en de koolstofvoorraad in die bodem.

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10:15 § 193 → Vidéo
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Puisque les émissions et absorptions sont les deux faces d’une même pièce, si nous souhaitons parvenir à une neutralité nette, il me paraît indispensable et urgent d’obtenir des données récentes et de fixer des objectifs réglementaires en matière d’absorption. C’est d’autant plus le cas dans une Région extrêmement urbanisée comme Bruxelles, où la bétonisation est d’ailleurs toujours galopante.

Par le passé, vous avez indiqué que la capture du carbone était une technologie trop coûteuse. La solution passe donc nécessairement par les puits naturels. À ma connaissance, les seules données dont nous disposons indiquent que les espaces naturels tels qu’ils existaient en 2017 dans la Région bruxelloise permettaient d’absorber l’équivalent de 10 tonnes équivalent CO2 (kt éq. CO2). Le plan régional d’affectation du sol (PRAS) et le règlement régional d'urbanisme (RRU) sont en cours de révision. Il me semble que leurs nouvelles versions devraient véritablement contribuer à la neutralité climatique au travers de cette question.

Selon le PACE, l’étude menée dans le cadre de la stratégie Good Soil doit se clôturer en décembre 2024. Ce calendrier est-il toujours correct ? Disposez-vous de davantage d’informations sur cette étude et d’éventuelles conclusions préliminaires ? Quelle est la position du gouvernement sur l’importance de l'absorption des gaz à effet de serre émis au regard de l’objectif régional de neutralité carbone ? Comment conciliez-vous cette position avec la politique de développement territorial menée à Bruxelles ? A-t-on envisagé de fixer des objectifs d’absorption lors des discussions sur la révision du PRAS et du RRU ?

Om een evenwicht tussen uitstoot en absorptie te bereiken, heeft een verstedelijkt gewest als Brussel recente gegevens en doelstellingen voor absorptie nodig.

Eerder noemde u de technologie voor koolstofopslag te duur, dus moeten we natuurlijke opslagmiddelen inschakelen. Uit gegevens uit 2017 blijkt dat de natuurlijke ruimten in Brussel het equivalent van 10 ton CO2 (kt CO2 eq.) kunnen absorberen. Ondertussen worden het Gewestelijk Bestemmingsplan (GBP) en de Gewestelijke Stedenbouwkundige Verordening (GSV) herwerkt. De nieuwe versies moeten tot een wezenlijke bijdrage aan de klimaatneutraliteit leiden via absorptie van broeikasgassen.

Zal de studie in het kader van Good Soil tegen december 2024 klaar zijn? Kunt u meer informatie geven over die studie? Hoe belangrijk vindt de regering de absorptie van broeikasgassen? Hoe valt dat standpunt te verenigen met het beleid inzake territoriale ontwikkeling? Is bij de herziening van het GBP en de GSV overwogen om absorptiedoelstellingen op te nemen?

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10:17 § 195 → Vidéo
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M. Alain Maron, ministre.- Cette thématique est en effet rarement abordée. Je tenterai donc de faire le point de la manière la plus claire possible. Concernant l'absorption de carbone et sa contribution à la réduction des émissions de gaz à effet de serre en Région bruxelloise, sur la base de la dernière soumission d’inventaire d’émissions, les émissions totales liées à l’utilisation des sols, aux changements d’affectation des sols et à la foresterie - c'est-à-dire au stockage de carbone dans le bois -, s’élevaient en moyenne sur les trois dernières années à - 4,21 kt éq. CO2. Ce chiffre correspond à une fixation ou une absorption nette de cette quantité de carbone.

La fixation nette de - 4,21 kt éq. CO2 se répartit en une fixation nette de - 7,77 kt éq. CO2 dans la biomasse et une émission nette de 3,56 kt éq. CO2 à partir des sols. La forêt ne permet qu’un stockage temporaire du carbone, durant la phase de croissance de la biomasse.

L’étude menée dans le cadre de la stratégie Good Soil, en cours de finalisation, a déjà permis de mener de nombreuses campagnes de caractérisation des sols bruxellois depuis 2021. Ainsi, des centaines d’analyses de carbone organique total ont été réalisées aux quatre coins de notre Région. Elles ont confirmé que certains sols bruxellois, dont les bois et les forêts, les zones humides, les friches, les prairies et les zones agricoles, stockent déjà des quantités importantes de carbone. Les calculs précis du stock de carbone dans le sol bruxellois seront finalisés dans les prochains mois, le temps que toutes les données accumulées soient vérifiées et validées. Nous en saurons alors plus que le potentiel réel de stockage supplémentaire.

Pour répondre à votre deuxième question concernant la position du gouvernement bruxellois sur les projets d’amplification de l’absorption, je ferai un calcul révélateur. L’absorption sur les trois dernières années de 4,21 kt éq. CO2 doit être comparée avec les émissions totales nettes régionales de gaz à effet de serre, qui s’élevaient en moyenne, sur la même période, à 3.534 kt éq. CO2.

De heer Alain Maron, minister.- De voorbije drie jaar bedroeg de totale uitstoot in verband met landgebruik en bosbouw gemiddeld 4,21 kt CO2 eq. Dat stemt overeen met een netto opslag van die hoeveelheid koolstof. De netto opslag van -4,21 kt CO2 eq. kan worden opgesplitst in een netto opslag van -7,77 kt CO2 eq. in de biomassa en een netto uitstoot van 3,56 kt CO2 eq. uit de bodem.

De studie in het kader van Good Soil is bijna klaar en maakte het mogelijk om honderden onderzoeken naar organische koolstof uit te voeren. Daaruit blijkt dat in bepaalde zones, zoals bossen, braakliggende terreinen en landbouwgrond, al aanzienlijke hoeveelheden koolstof zijn opgeslagen. Wanneer alle gegevens zijn verwerkt, krijgen we een duidelijk beeld van het echte absorptiepotentieel.

U vraagt hoe de regering denkt over projecten voor een grotere koolstofopslag. Ik maak even een veelzeggende berekening. De absorptie van 4,21 kt CO2 eq. van de afgelopen drie jaar moeten we vergelijken met de totale netto uitstoot van broeikasgassen, die gemiddeld 3.534 kt CO2 eq. bedroeg over dezelfde periode.

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10:20 § 197 → Vidéo
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L’absorption de CO2 ne représenterait donc, à ce stade, que 0,12 % du total des émissions régionales. Ce n'est donc objectivement pas du côté des projets liés à l’absorption du carbone que nous devons chercher les solutions significatives au changement climatique et aux émissions de gaz à effet de serre. La priorité reste de réduire les émissions de gaz à effet de serre à la source. Il s'agit du choix du gouvernement bruxellois, affirmé dans le cadre du plan air-climat-énergie (PACE) que j’ai porté au gouvernement jusqu’à son adoption le 27 avril dernier.

Contrairement au potentiel en matière d’absorption, qui reste assez limité en Région de Bruxelles-Capitale, le potentiel en matière de réduction des émissions à la source est gigantesque. Les mesures de réduction des émissions dans les principaux secteurs émetteurs, à savoir le bâtiment, le transport et l’incinération des déchets, prévues dans le PACE, sont nombreuses et diverses. Le PACE est une feuille de route qui doit mener à une réduction des émissions bruxelloises de 47 % d’ici à 2030 par rapport à 2005, dans les secteurs ne faisant pas partie du système d’échange de quotas d’émission de l’Union européenne (SEQE-UE), en ligne avec le pacte vert pour l'Europe. Cet objectif contribue à l'effort de réduction de 55 % des émissions de gaz à effet de serre à l'échelle européenne, secteurs dits « SEQE » inclus.

Le PACE accorde également une forte importance aux mesures d’adaptation au changement climatique, parmi lesquelles les mesures mentionnées dans votre question qui, par ailleurs, contribuent aussi à l’absorption du carbone. Renforcer la résilience de l’environnement urbain et de ses ressources naturelles face au dérèglement climatique est un des piliers identifiés dans le PACE. Le premier levier est celui de la consolidation du rôle des sols et de leurs services essentiels à la société et à l’environnement tels que la filtration de l’eau de pluie, la fonction de tampon lors de fortes précipitations, la fourniture de substrat organique nécessaire au développement de la végétation et de la production agricole, la régulation thermique, mais aussi, effectivement, de manière toutefois plus marginale, la capacité de captation et de stockage du carbone quand les sols ne sont pas artificialisés.

Le PACE propose toute une série d’autres mesures d’adaptation, parmi lesquelles la révision du plan régional d'affectation du sol, du règlement régional d'urbanisme et des autres documents directeurs régionaux, au regard de l’évolution du climat bruxellois, mais aussi du besoin prégnant de réduire les émissions à la source.

Les réflexions sont en cours et Bruxelles Environnement suit de près toutes les discussions menées sur ces documents-clés de la politique de développement territorial en Région de Bruxelles-Capitale.

Slechts 0,12% van de totale uitstoot in het gewest wordt dus geabsorbeerd. Projecten voor een betere koolstofopname zullen op dat vlak nauwelijks een verschil maken. De regering wil dan ook in de eerste plaats de uitstoot van broeikasgassen doen afnemen.

Er zijn heel veel mogelijkheden om de uitstoot bij de bron aan te pakken. De regering heeft in het Gewestelijk Lucht-Klimaat-Energieplan (GLKE) uiteenlopende maatregelen genomen om in de sectoren die de meeste broeikasgassen uitstoten, namelijk gebouwen, vervoer en afvalverbranding, de uitstoot terug te dringen. De Brusselse uitstoot moet tegen 2030 met 47% dalen in vergelijking met 2005. Met die inspanning draagt Brussel bij aan de doelstelling van 55% minder uitstoot van broeikasgassen op Europees niveau.

Voorts gaat er in het GLKE veel aandacht naar maatregelen rond aanpassing aan de klimaatverandering. Die hebben onder andere betrekking op de functie van de bodem en dragen ook bij aan de opslag van koolstof. Daarnaast zijn er nog heel wat andere aanpassingsmaatregelen in het GLKE opgenomen, zoals de herziening van het Gewestelijk Bestemmingsplan (GBP), de Gewestelijke Stedenbouwkundige Verordening (GSV) en andere belangrijke documenten.

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10:23 § 199 → Vidéo
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Mme Victoria Austraet (indépendante).- Je relirai attentivement dans le compte rendu les nombreux éléments techniques de votre réponse.

Je note que nous recevrons dans les prochains mois les résultats de l’étude dans le cadre de la stratégie Good Soil.

Vous soulignez à juste titre qu'en Région bruxelloise, le potentiel de réduction des émissions est, intrinsèquement, nettement supérieur aux capacités d’absorption. Il est dès lors logique que vous mettiez surtout l’accent sur cet élément.

Les nombreux projets d’urbanisation de sols naturels menés par la Région et les communes ne vont évidemment pas dans le bon sens, et je le déplore. J’espère voir cette contradiction et cette tension analysées dans ladite étude.

Outre le calcul du stock et du potentiel de stockage des sols, vous avez évoqué la révision du plan régional d'affectation du sol. J’appelle de mes vœux une telle réforme. Très concrètement, il faudrait tout simplement rendre contraignante la préservation de toute zone verte dont l’existence est connue grâce à des outils comme la carte d’évaluation biologique.

- L'incident est clos.

Mevrouw Victoria Austraet (onafhankelijke).- U benadrukt terecht dat het terugdringen van onze uitstoot een veel hoger potentieel heeft dan de absorptie van broeikasgassen. De nadruk moet dan ook op die reductie liggen.

De talrijke projecten die natuurlijke bodems verstedelijken, gaan uiteraard niet in de goede richting. Ik hoop dat die tegenstrijdigheid opgenomen wordt in het onderzoek.

U vermeldde een hervorming van het Gewestelijk Bestemmingsplan. Daar ben ik voorstander van. Het komt erop neer dat elk groen gebied, waarvan we van het bestaan afweten dankzij de biologische waarderingskaart en andere instrumenten, bewaard moet blijven.

- Het incident is gesloten.

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10:24 § 203 → Vidéo
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Question orale de Mme Viviane Teitelbaum

à M. Alain Maron, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative,

concernant la méthodologie des certificats PEB.

Mondelinge vraag van mevrouw Viviane Teitelbaum

aan de heer Alain Maron, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Klimaattransitie, Leefmilieu, Energie en Participatieve Democratie,

betreffende de berekeningsmethodologie van de EPB-score.

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10:24 § 205 → Vidéo
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Mme Viviane Teitelbaum (MR).- Conformément au plan particulier d'affectation du sol (PPAS), tout logement bruxellois devra posséder un certificat de performance énergétique des bâtiments (PEB) d'ici à 2031. L’objectif est d’atteindre un certificat PEB de niveau C pour chaque habitation d’ici à 2050, ce qui équivaut à une consommation d’énergie primaire inférieure à 100 kWh/m2 par an.

Ces certificats sont délivrés par Bruxelles Environnement et la méthodologie employée pour estimer le score a à plusieurs reprises fait l’objet de critiques. Vous avez annoncé en mars dernier que vous espériez finaliser la méthode théorique visant à réviser la méthodologie du certificat PEB pour la fin de 2023 et développer un nouvel outil informatique pour 2024. Vous l'avez d'ailleurs confirmé lors des discussions budgétaires.

Cependant, j’ai récemment été interpellée par plusieurs citoyennes et citoyens confrontés à de nombreuses interrogations, voire des zones de flou, relatives à leur certificat PEB. L’un d’entre eux s’interroge, par exemple, sur la méthode qui a permis d’établir la consommation théorique d’énergie, étant donné que la toiture (qui représenterait 55 % de la consommation totale) n’a pas été inspectée et qu’aucun document la concernant n’a été demandé par le certificateur. On peut dès lors s’interroger sur la fiabilité du résultat obtenu.

De plus, les recommandations de Bruxelles Environnement semblent assez surprenantes. Il lui a, par exemple, été conseillé de remplacer 38 m² de châssis et vitrages pour un gain théorique de 12 kWhEP/m² par an. Ce résultat théorique paraît minime par rapport aux travaux à entreprendre. Par contre, les coûts sont énormes. À ce propos, le président du Syndicat national des propriétaires et copropriétaires rappelle régulièrement que les pouvoirs publics promettent bien des aides, mais au regard des budgets actuels déjà serrés, les ambitions semblent impossibles à atteindre. Je rappelle également que l'on estime qu'il faut environ 30.000 euros pour remettre un logement aux normes. Les propriétaires bruxellois n'en ont le plus souvent pas les moyens et les pouvoirs publics ne pourront pas suivre non plus.

Mevrouw Viviane Teitelbaum (MR).- Volgens het bijzonder bestemmingsplan moet elke Brusselse woning tegen 2031 over een certificaat van de energieprestatie van een gebouw (EPB) beschikken. Tegen 2050 zou elke woning een EPB-certificaat van minstens niveau C moeten hebben, wat overeenkomt met een energieverbruik lager dan 100 kWh/m² per jaar.

De certificaten worden uitgereikt door Leefmilieu Brussel, maar de methodologie die daarbij gebruikt wordt, stuit op kritiek. U kondigde in maart 2023 aan dat u die methodologie wilde herzien, wat tegen 2024 een nieuw computerprogramma moest opleveren om de EPB-score te berekenen.

De burgers hebben vragen bij de manier waarop de score berekend wordt. De EPB-certificateurs bekijken bijvoorbeeld bepaalde essentiële elementen of documenten niet of nauwelijks. Ook de aanbevelingen van Leefmilieu Brussel raken soms kant noch wal: vaak gaat het om enorme investeringen voor minieme winsten. De overheid belooft wel vaak financiële steun bij die investeringen, maar met de huidige budgetten is dat niet haalbaar.

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10:27 § 207 → Vidéo
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Si l’on veut encourager les citoyens à entreprendre les démarches nécessaires pour obtenir un certificat PEB, il convient de renforcer la qualité de ce dernier afin de lui donner plus de crédibilité et de fiabilité. Il doit devenir un véritable outil comparatif et d'évaluation de la PEB. Il faut revoir son contenu pour aboutir à des recommandations claires, fiables et objectives.

Le certificat PEB doit se réaliser en deux temps : le temps de l’analyse et du diagnostic du bâtiment et le temps de la présentation pédagogique des résultats par le certificateur au propriétaire. Ce moment doit se concevoir comme un accompagnement nécessaire pour inciter efficacement les propriétaires à rénover leur bien, car ils se retrouvent face à un document qu'ils ne comprennent pas.

Cet instrument amélioré deviendrait une boîte à outils complète indiquant non seulement les mesures à prendre pour améliorer la PEB, mais aussi les mécanismes d’aide et autres incitants existants, ainsi que la marche à suivre pour mettre en œuvre les recommandations. Bref, il s'agirait d'une sorte d'accompagnement personnalisé des ménages. En effet, au-delà des moyens, si ces derniers ne comprennent pas la finalité et l'importance de l'exercice sur le plan financier et du bien-être, ils ne se sentiront pas incités à procéder aux travaux nécessaires.

De plus, même les communes ne semblent très souvent pas comprendre les demandes de Bruxelles Environnement et se retrouvent en porte-à-faux par rapport aux certificats PEB. Le flou est complet.

Comment expliquer qu’un certificateur PEB ait déterminé le score d’un certificat sans avoir vu l’ensemble du bien immobilier ?

Qu'en est-il de la procédure visant la révision de la méthodologie, prévue pour fin 2023 ? À partir de quand cette révision sera-t-elle effective ? Le nouveau logiciel tiendra-t-il compte du budget, du calendrier et des délais des ménages ? Parfois, les coûts sont inabordables et entraînent la non-réalisation complète des travaux. Le logiciel utilisé actuellement prévoit-il des contrôles du modus operandi ?

À quand le développement d’incitants financiers plutôt que de sanctions ?

Het EPB-certificaat moet dringend geloofwaardiger, maar ook begrijpelijker worden. De uitreiking ervan gebeurt in twee fasen: eerst de vaststellingen en de analyse en nadien de presentatie van de resultaten door de certificateur aan de eigenaar. Dat laatste moment moet opgevat worden als een vorm van begeleiding van de eigenaars bij de noodzakelijke renovaties. Idealiter moeten niet alleen de te nemen maatregelen aangegeven worden, maar ook de steunmaatregelen die in dat verband bestaan en de stappen die daarvoor gezet moeten worden.

Hoe kan het dat een EPB-certificateur een score geeft zonder het volledige gebouw te hebben bekeken?

Hoever staat de aanpassing van de methodologie? Wanneer zal die ingaan? Zal de nieuwe software rekening houden met het budget en het tijdschema van de betrokken gezinnen?

U zou beter meer inzetten op financiële stimuli dan op sancties.

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10:30 § 209 → Vidéo
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M. Alain Maron, ministre.- Le certificat de performance énergétique des bâtiments (PEB) est un outil-clé de la Région pour mener à bien sa stratégie de rénovation du bâti. Il est important que les citoyens puissent avoir confiance en cet instrument et se l'approprier. Nous en avons déjà parlé lors du débat budgétaire.

Votre première question concerne un certificat qui aurait été établi sans que le certificateur ait visité l’entièreté du bien ni demandé de documents. Je ne vais pas me prononcer sur la base d'un cas unique et non vérifiable, mais, si les faits sont avérés, ils sont clairement inadmissibles et contraires à la réglementation en vigueur. En effet, le certificateur doit, préalablement à la visite, soumettre une info-fiche au propriétaire pour que ce dernier prépare l’ensemble des documents utiles. Il a également l’obligation de relever toutes les données pertinentes sur le site. Afin d’éviter un effet de boîte noire et de garantir la transparence du travail du certificateur et de l’encodage réalisé vis-à-vis du propriétaire, le certificat PEB reprend toutes ces données et indique si elles sont issues d’un document justificatif, d’un constat sur site ou si ce sont des valeurs par défaut. Par conséquent, le propriétaire dispose de toute information utile pour remettre en question le travail réalisé par le certificateur.

Si un désaccord persiste, le propriétaire doit introduire une plainte auprès de Bruxelles Environnement. Celle-ci contacte alors le certificateur pour vérifier les preuves et connaître sa version des faits. En effet, si le certificateur est souvent tenu pour seul responsable de la mauvaise qualité des certificats, plusieurs d'entre eux ont confié être régulièrement mis sous pression par des propriétaires peu scrupuleux qui ne leur permettent pas d’effectuer un travail de qualité.

Un nouveau contrôleur a été engagé à Bruxelles Environnement uniquement pour l'inspection des certificats PEB. Il complète le travail de vérification effectué sur la base des données de Bruxelles Environnement par des visites sur place et des contrôles plus précis des certificateurs. En effet, l’objectif est que chaque certificateur soit contrôlé régulièrement. À titre d’exemple, depuis 2022, 133 certificats ont été contrôlés, concernant 64 certificateurs sur 208. Autrement dit, Bruxelles Environnement a contrôlé près d’un tiers des certificateurs en moins d’une année. Nous allons renforcer cette politique.

De heer Alain Maron, minister.- Het certificaat van de energieprestatie van een gebouw (EPB) is erg belangrijk voor de gewestelijke renovatiestrategie en het is belangrijk dat de burgers er vertrouwen in hebben.

U vermeldt een geval waarin een EPB-certificateur niet de volledige woning bekeken had, noch de nodige documenten gevraagd had. Dat is uiteraard onaanvaardbaar en in strijd met de wetgeving. Om dergelijke zaken te voorkomen, moet het EPB-certificaat trouwens een overzicht bevatten dat aangeeft of de gebruikte gegevens gebaseerd zijn op documenten, een bezoek ter plaatse of standaardwaarden. Op basis daarvan kan de eigenaar eventueel een klacht indienen bij Leefmilieu Brussel, dat dan nagaat of alles correct verlopen is. Overigens worden de certificateurs ook vaak onder druk gezet door eigenaars om vals te spelen.

Leefmilieu Brussel nam een nieuwe controleur in dienst, die zich uitsluitend met de EPB-vertificaten zal bezighouden. Het doel is dat elke certificateur regelmatig gecontroleerd wordt. Sinds 2022 waren er 133 controles; die betroffen 64 certificateurs op een totaal van 208.

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10:33 § 211 → Vidéo
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Par ailleurs, d’autres actions ont été menées et sont toujours en cours afin d’améliorer la crédibilité et la fiabilité du certificat PEB. Depuis le mois de mars, le certificat PEB a déjà fait l’objet d’une première modification. Les recommandations affichées sur les certificats ont été revues afin d’être plus pertinentes et le scénario de rénovation a été complété pour offrir au propriétaire un plan complet permettant d’atteindre les objectifs. En outre, des rencontres avec des citoyens et des acteurs de l’accompagnement sont réalisées pour améliorer le modèle et sa compréhension. De plus, nous avons renforcé les moyens alloués au réseau Habitat.

La révision de la méthode de calcul est proche d’être finalisée et un avant-projet d’arrêté sera déposé au gouvernement début 2024. L’objectif est de profiter de cette nouvelle méthode pour développer un nouveau logiciel qui permettra plus de fonctionnalités, dont celle de simuler l’impact de travaux donnés sur le résultat du certificat. Cela permettra au propriétaire de personnaliser son trajet de rénovation pour qu’il puisse respecter les objectifs aux échéances fixées tout en intégrant ses projets personnels.

Enfin, vous me demandez quand seront développés les mécanismes financiers et les incitants pour réaliser les travaux. Certains sont déjà à l’œuvre puisque les citoyens peuvent bénéficier des primes Rénolution, qui sont en vigueur depuis 2022 et ont connu des augmentations budgétaires considérables. La demande peut se faire en ligne, grâce à un formulaire simplifié. Pour préfinancer leurs travaux de rénovation, les Bruxellois ont également accès au crédit Écoréno, qui a vu le jour en 2022 et permet de bénéficier de taux avantageux. Différentes formules existent - crédit à la consommation ou crédit hypothécaire - selon le montant que l’on souhaite emprunter et la durée de remboursement.

Malgré tout, tout n'est pas résolu, loin de là, en matière d'accès au crédit et au financement pour mener à bien les travaux, à l'échelle tant micro que macro. D’autres mécanismes innovants sont à l’étude, notamment pour les personnes n’ayant pas accès au crédit classique, comme les personnes plus âgées ou celles ayant une capacité limitée de remboursement.

Nous espérons qu’ils pourront être développés dans les prochaines années, mais nous aurons besoin de synergies entre les différents niveaux de pouvoir pour y arriver. À titre d’exemple, il est nécessaire de modifier une loi fédérale pour pouvoir déployer le prêt avec remboursement à la mutation. Il s'agit de prêts où le capital n'est remboursé qu'à la mutation du bien tandis que les intérêts sont remboursés petit à petit. Comme la loi fédérale est très protectrice des consommateurs quant au prescrit - ce qui est une très bonne chose -, il faut la faire évoluer pour rendre ce type de dispositif légalement possible. Nous avons rencontré à plusieurs reprises l'autorité fédérale et le milieu bancaire pour essayer de faire bouger les lignes. Nous devons absolument poursuivre dans cette voie, car on ne peut obliger les citoyens à rénover leur bien si on ne leur offre pas les possibilités financières et les solutions pour ce faire.

In maart 2023 werd het certificaat al een eerste keer aangepast: de aanbevelingen moeten nu preciezer zijn en vergezeld gaan van een gepast renovatieplan. We hebben ook meer middelen gegeven aan het Netwerk Wonen om de eigenaars te begeleiden.

De nieuwe berekeningsmethode is ook bijna klaar en de regering zal begin 2024 een voorontwerp van besluit bespreken. Op basis van de nieuwe methode zal er ook nieuwe software komen, die meer mogelijkheden zal bieden, zoals een simulatie van de impact van bepaalde werken op het resultaat.

De financiële stimuli waarnaar u vraagt, bestaan al voor een deel: denk maar aan de Renolutionpremies of de Ecorenokredieten. We bestuderen nog andere, vernieuwende mechanismen, onder meer voor ouderen, die moeilijker een klassieke lening kunnen krijgen, of voor wie moeite heeft om leningen terug te betalen. Daarvoor zullen verschillende overheden de komende jaren moeten samenwerken. De gesprekken met de federale overheid en de banken zijn aan de gang.

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10:36 § 213 → Vidéo
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Mme Viviane Teitelbaum (MR).- Nous sommes d'accord : cela ne permettra pas aux Bruxellois de rénover leur bien ni à Bruxelles d'atteindre ses objectifs.

Vous indiquez que Bruxelles Environnement effectue des contrôles. Or, j'ai pu voir certains de ses échanges de courriers avec des citoyens. Il faudrait suggérer à cet organisme d'être plus pédagogue. En effet, lorsqu'un citoyen ne comprend pas le langage technique et qu'on lui répond en langage technique, c'est un cercle vicieux. Cette absence de clarté est contre-productive. Il arrive même que des architectes doivent se battre avec des certificateurs pour défendre le propriétaire. Il faut offrir plus de clarté aux citoyens.

- L'incident est clos.

Mevrouw Viviane Teitelbaum (MR).- Die financiële stimuli zijn broodnodig.

Het is goed dat Leefmilieu Brussel controles uitvoert, maar het moet ook wat helderder zijn in zijn communicatie met de burgers. Nu is die vaak veel te technisch.

- Het incident is gesloten.

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10:38 § 217 → Vidéo
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Mondelinge vraag van mevrouw Els Rochette

aan de heer Alain Maron, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Klimaattransitie, Leefmilieu, Energie en Participatieve Democratie,

betreffende het beheer van de publieke toiletten.

Question orale de Mme Els Rochette

à M. Alain Maron, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative,

concernant la gestion des toilettes publiques.

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10:38 § 219 → Vidéo
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Mevrouw Els Rochette (Vooruit.brussels).- Op de website peesy.be en in de mobiele app van Peesy staat: "Toegang tot fatsoenlijke, propere en veilige sanitaire voorzieningen mag niet worden bepaald door gender, geslacht, leeftijd, sociale status, functionele diversiteit, afkomst of het al dan niet dakloos zijn".

Het voorstel van resolutie uit juni 2021 voor een betere toegang tot gratis openbare toiletten werd unaniem goedgekeurd in het Brussels Parlement. Het vraagt een gewestelijke strategie die een universele toegang garandeert tot schone en gratis openbare toiletten, met een nauwkeurig plan voor de verdeling van de bevoegdheden inzake de plaatsing en het onderhoud van openbare toiletten in het hele gewest.

Er zijn verschillende overheden die toiletten installeren, uitbaten of beheren. Brusselaars en bezoekers willen toegankelijke en schone toiletten, het interesseert hun niet wie daarvoor bevoegd is.

De nieuwe Gewestelijke Stedenbouwkundige Verordening (GSV) Good Living biedt de mogelijkheid om meer toiletten te installeren en toegankelijk te maken. Het beheer daarvan moet echter ook geregeld worden.

Hebt u overlegd met de verschillende exploitanten van toiletten om het vraagstuk op grotere schaal te bekijken? Welke stappen hebt u al gezet om het onderhoud van de publieke toiletten te verbeteren? Werkt u aan een algemeen kader voor het onderhoud van toiletten? Overweegt u daarvoor Net Brussel in te schakelen?

Urban.brussels brengt momenteel de behoeften inzake openbare toiletten in kaart. Hoe wordt u daarbij betrokken? Hebt u al contact gehad met de staatssecretaris voor Stedenbouw in het kader van Good Living over het onderhoud van nieuwe toiletten?

Begin 2023 werd een vergunning uitgereikt voor de plaatsing van droogtoiletten in het Park van Vorst, het Ter Kamerenbos en de Prins Leopoldsquare. Hoe staat het daarmee? Wanneer gaan die toiletten open? Zijn er vooraf nog stappen nodig?

Mme Els Rochette (Vooruit.brussels).- La proposition de résolution adoptée en juin 2021 en vue d'un meilleur accès à des toilettes publiques gratuites appelle à une stratégie régionale garantissant l'accès universel à des toilettes publiques propres et gratuites. De même, Good Living offre la possibilité d'installer davantage de toilettes et de les rendre accessibles, mais leur gestion doit également être réglementée.

Quelles mesures avez-vous déjà prises pour améliorer l'entretien des toilettes publiques ? Travaillez-vous avec Bruxelles Propreté à l'élaboration d'un cadre général pour l'entretien des toilettes ?

Urban.brussels est en train de recenser les besoins en matière de toilettes publiques. Avez-vous pris contact avec la secrétaire d'État chargée de l'Urbanisme à cet égard ?

Début 2023, un permis a été délivré pour l'installation de toilettes sèches au parc de Forest, au bois de la Cambre et au square Prince Léopold. Quand seront-elles ouvertes ?

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10:40 § 221 → Vidéo
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De heer Alain Maron, minister.- Toiletten in de openbare ruimte zijn erg belangrijk. Het gaat om het recht van bepaalde groepen, in het bijzonder vrouwen, jonge kinderen en zwervers, om zich te verplaatsen in, en gebruik te maken van, de openbare ruimte, in het bijzonder van de groene ruimten. Zonder publieke toiletten worden die groepen gediscrimineerd.

Ik wijs er echter meteen op dat de kwestie van de publieke toiletten niet onder mijn bevoegdheid valt. Ik ben alleen bevoegd voor toiletten in de parken die Leefmilieu Brussel beheert en het is niet aan mij om mijn bevoegdheid uit te breiden. Normaal gezien worden dergelijke vragen doorgestuurd naar de staatssecretaris voor Stedenbouw, maar ik zal natuurlijk mijn best doen om een antwoord te geven, gelet op de beslissing van het Bureau.

Bij de problematiek zijn verschillende actoren betrokken, met name Leefmilieu Brussel voor de groene ruimten die het inricht en beheert, en waarvoor ik bevoegd ben; Brussel Mobiliteit of de gemeenten voor de openbare ruimten en wegen; de MIVB of de NMBS voor de ruimten die onder hun verantwoordelijkheid vallen. Perspective.brussels is verantwoordelijk voor het identificeren en programmeren van de nodige voorzieningen en urban.brussels voor het verlenen van de nodige vergunningen.

Op dit moment is er niet één operator die instaat voor de realisatie en het beheer van zulke voorzieningen. Ik wijs erop dat dat ook niet tot de functie en opdrachten van Net Brussel behoort.

Ik ben onlangs geconfronteerd met verschillende situaties die zowel de omvang als de complexiteit van het probleem illustreren. De toiletten in het Hallepoortpark worden regelmatig vernield en trekken problematisch gedrag aan, meer bepaald drugsgebruik. Leefmilieu Brussel kan geen dienstverlener meer vinden om die toiletten te beheren of zelfs maar weg te halen.

M. Alain Maron, ministre.- La présence de toilettes dans les espaces publics est essentielle car, à défaut de toilettes publiques, certains groupes vulnérables de la population sont victimes de discrimination. Je me dois néanmoins de souligner que cette question ne relève pas de ma compétence, qui concerne uniquement les toilettes dans les parcs gérés par Bruxelles Environnement.

Plusieurs acteurs sont impliqués dans le dossier, à savoir Bruxelles Environnement pour les espaces verts qu'elle crée et qu'elle gère, Bruxelles Mobilité ou les communes pour les espaces publics et les voiries, la STIB ou encore la SNCB. Il n'y a donc pas d'opérateur unique responsable de l'aménagement et de la gestion de ces équipements.

J'ai récemment été confronté à plusieurs situations qui illustrent l'ampleur et la complexité du problème, mais Bruxelles Environnement ne parvient malheureusement plus à trouver un prestataire de services adéquat.

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10:43 § 223 → Vidéo
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Een groot en centraal park als het Jubelpark, dat eigendom is van de federale overheid, maar wordt beheerd door Leefmilieu Brussel, heeft geen toiletten die permanent toegankelijk zijn voor het publiek. We hebben een oplossing voorgesteld in het Seniorenpaviljoen, maar de federale Regie der Gebouwen stond daar niet achter.

Voor de groene ruimten werken we samen met Leefmilieu Brussel om op verschillende manieren in de behoefte te voorzien. Zo installeren we openbare toiletten naast de lokalen van het onderhouds- en animatiepersoneel. Op die manier worden de sociale controle en het technisch toezicht verzekerd. Dat is de ideale oplossing.

In de concessie voor de zomerbars is voorts bepaald dat elke zomerbar droogtoiletten ter beschikking moet stellen van het publiek. Het is een waardevolle, maar seizoensgebonden bijdrage. Samen met Leefmilieu Brussel testen we momenteel ook de installatie van droogtoiletten uit in twee gewestelijke parken: het Koning Boudewijnpark in Jette en het Goede Herderpark in Evere. Die twee droogtoiletten werden voorlopig opgeleverd op 19 oktober 2023.

De droogtoiletten hebben een wormencomposteerbak en zullen nog in 2023 in gebruik worden genomen. Het voordeel van dat systeem is dat de toiletten niet op de riolering hoeven te worden aangesloten en dus gemakkelijker in groene ruimten kunnen worden geplaatst. Het nieuwe type toilet, dat mogelijk vatbaarder is voor vandalisme, zal twee jaar lang worden getest. Het onderhoud van de installaties tot aan de definitieve opleveringsdatum van de twee toiletten is in de overeenkomst opgenomen. Na twee jaar zal blijken of het een levensvatbare oplossing is.

U zegt dat urban.brussels op dit moment de behoeften aan openbare toiletten in kaart brengt. Ik ben niet op de hoogte van overleg daarover met Leefmilieu Brussel of Net Brussel.

Un parc aussi grand et central que le Cinquantenaire ne dispose pas de toilettes ouvertes au public en permanence. Nous avions proposé une solution dans le pavillon des seniors, mais celle-ci n’a pas été retenue par la Régie des bâtiments.

Nous collaborons étroitement avec Bruxelles Environnement pour répondre à ce besoin de plusieurs manières, par exemple en installant des toilettes publiques attenantes aux locaux du personnel d’entretien et d’animation. Cela permet d'exercer un contrôle social et une surveillance technique.

Les toilettes sèches mises à disposition par les guinguettes estivales sont une contribution précieuse mais saisonnière. Deux toilettes sèches sont actuellement testées, pour une période de deux ans, dans les parcs Roi Baudouin et Bon Pasteur.

Je n'ai pas connaissance d'une concertation entre urban.brussels et Bruxelles Environnement ou Bruxelles Propreté à propos d'une cartographie des besoins en toilettes publiques.

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10:47 § 225 → Vidéo
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Met de staatssecretaris voor Stedenbouw werken we nauw samen aan het ontwerp van de nieuwe Gewestelijke Stedenbouwkundige Verordening.

In het ontwerp van het deel 'Openbare open ruimte' wordt bepaald dat drukbezochte plaatsen moeten beschikken over bijkomende voorzieningen, waaronder openbare toiletten, drinkwaterfonteinen of speel- en ontspanningsruimte, aangepast aan ieders behoeften. Dat vormt een basis voor een uitbreiding van het aanbod aan publieke toiletten naargelang er projecten worden ingediend bij de overheden, maar het is geen instrument om actief een netwerk van publieke toiletten in te plannen.

U vraagt me naar de droogtoiletten die werden geïnstalleerd in het park van Vorst, in het Ter Kamerenbos in Brussel-Stad en op Prins Leopoldsquare in Laken. Die toiletten bevinden zich niet in groene ruimten die door Leefmilieu Brussel worden beheerd.

Nous collaborons étroitement au projet de nouveau RRU avec la secrétaire d’État chargée de l'Urbanisme.

Le projet de titre « Espaces publics ouverts » prévoit que les lieux fort fréquentés comportent des équipements complémentaires, dont des toilettes publiques.

Je ne peux vous répondre à propos des toilettes sèches installées au Parc de Forest, au Bois de La Cambre et au square Prince Léopold, puisque ce ne sont pas des espaces verts gérés par Bruxelles Environnement.

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10:48 § 227 → Vidéo
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Mevrouw Els Rochette (Vooruit.brussels).- U zegt dat de kwestie niet onder uw bevoegdheid valt. Publieke toiletten hebben echter een invloed op de netheid, hygiëne en gezondheid in de stad en ze zijn belangrijk voor dak- en thuislozen. Die aspecten vallen wel onder uw bevoegdheid.

Mijn vraag over het onderhoud van de openbare toiletten heeft een duidelijke link met netheid. Ik kijk uit naar de evaluatie van de droogtoiletten in parken in Evere en Jette, al vind ik een evaluatieperiode van twee jaar erg lang.

Het is positief dat dit onderwerp aan bod komt in de nieuwe Gewestelijke Stedenbouwkundige Verordening, want het vormt een groot probleem in Brussel.

- Het incident is gesloten.

Mme Els Rochette (Vooruit.brussels).- Vous dites que les toilettes publiques ne sont pas de votre ressort, mais elles ont notamment un impact sur la propreté et la santé, qui relèvent de vos compétences.

J'attends avec impatience l'évaluation des toilettes sèches dans les parcs d'Evere et de Jette, même si je pense que sa durée est fort longue.

Enfin, il est positif que ce problème soit abordé dans le nouveau règlement régional d'urbanisme.

- L'incident est clos.

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10:50 § 231 → Vidéo
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Question orale de Mme Ariane de Lobkowicz

à M. Alain Maron, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative,

concernant la semaine sans viande.

Mondelinge vraag van mevrouw Ariane de Lobkowicz

aan de heer Alain Maron, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Klimaattransitie, Leefmilieu, Energie en Participatieve Democratie,

betreffende de Week zonder Vlees.

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10:50 § 233 → Vidéo
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Mme Ariane de Lobkowicz (MR).- Du 23 au 29 octobre 2023 s'est déroulée la Semaine sans viande dans le cadre du pacte vert pour l'Europe. Durant toute une semaine, les Belges ont été invités à ne plus consommer de viande et à privilégier au contraire des aliments à base de plantes.

Inspirée des Pays-Bas, cette initiative vise à encourager une consommation alimentaire plus respectueuse de l'environnement. Les statistiques montrent que 80 % des participants néerlandais à cette campagne souhaitent réduire durablement leur consommation de viande.

L'objectif de cet événement est donc de sensibiliser la population à l'impact environnemental considérable de la production intensive de viande. Les études montrent que, pour chaque journée pendant laquelle il adopte un régime végétarien, un individu réduit drastiquement son empreinte écologique en économisant 1.500 litres d'eau et en évitant l'émission de 2 kilos de gaz à effet de serre, ce qui correspond à un trajet d'environ 12 kilomètres en voiture.

Bien que les spécialistes conseillent une limite de 300 grammes de viande par semaine, selon Statbel et indicators.be, la consommation moyenne belge atteint plutôt 225 grammes par jour. Ce niveau bien trop élevé de consommation nuit non seulement à la santé humaine, mais aussi au bien-être animal à travers les pratiques d'élevage et d'abattage industrielles, avec des répercussions particulièrement marquées sur l'environnement.

Pareille initiative a le mérite de susciter le débat sur des questions essentielles, notamment l’impact de notre système alimentaire et la durabilité en général.

Quelle est votre position face à cette opération et comment l’encouragez-vous ?

En tant que ministre chargé de l’Environnement, avez-vous été contacté par ses organisateurs ? Dans l’affirmative, collaborez-vous avec eux ?

Des groupes de pression agricoles ou d’autres acteurs du secteur de la viande vous ont-ils contacté ?

Avez-vous déjà évalué les effets de votre stratégie Good Food sur la consommation de viande et l’offre de repas végétariens ?

Combien de cantines se sont-elles vu octroyer le label Cantine Good Food ? Est-il possible d’avoir une vue d’ensemble de ces labels avec les différents niveaux ? Qu'en est-il pour le label Good Food Resto ? Pour combien de temps ces labels sont-ils attribués ? Existe-t-il un suivi après attribution ?

Mevrouw Ariane de Lobkowicz (MR).- Van 23 tot 29 oktober 2023 vond de Week zonder Vlees plaats, een initiatief dat als doel heeft mensen bewust te maken van de milieu-impact van intensieve veeteelt en hen aan te moedigen om vaker voor plantaardig voedsel te kiezen.

Studies bewijzen dat vegetarisch eten de ecologische voetafdruk drastisch vermindert. Elke dag dat je vegetarisch eet, bespaar je 1.500 liter water en vermijdt je de uitstoot van 2 kilo broeikasgassen, wat overeenkomt aan een reis van ongeveer 12 kilometer met de auto.

Hoewel specialisten maximaal 300 gram vlees per week aanbevelen, eet de gemiddelde Belg 225 gram per dag. Die hoge consumptie is niet alleen schadelijk voor de menselijke gezondheid, maar ook voor het dierenwelzijn en het milieu.

Wat is uw standpunt over dit initiatief? Hoe moedigt u het aan?

Bent u door de organisatoren benaderd? Werkt u met hen samen?

Bent u benaderd door landbouwlobby's of andere spelers in de vleessector?

Hebt u de impact van de strategie Good Food op de vleesconsumptie en het aanbod van vegetarische maaltijden al geëvalueerd?

Hoeveel labels van het type Good Food Kantine en Good Food Resto zijn er toegekend? Voor welke termijn worden die labels toegekend? Wordt er na de toekenning nog gecontroleerd?

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10:53 § 235 → Vidéo
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M. Alain Maron, ministre.- L’impact du système alimentaire actuel sur l’environnement est une question importante à laquelle mon groupe politique et moi-même réfléchissons depuis longtemps.

Notre système alimentaire, et surtout la consommation de viande, représente environ un tiers des émissions de gaz à effet de serre générées au niveau mondial. Dans son rapport spécial sur le changement climatique et l’utilisation des sols, publié en août 2019, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat a souligné une fois encore le lien direct entre l’alimentation et le climat et appelé à un changement radical des modes de consommation, passant notamment par la diminution de la consommation de viande.

L’adoption globale d’un régime « flexitarien » permettrait de diviser par deux la hausse attendue des émissions de gaz à effet de serre liées à l’alimentation d’ici 2050. Des études ont en effet démontré qu'un changement de régime alimentaire présentait un potentiel de réduction des émissions plus important que des scénarios probables de progrès techniques.

Je suis donc résolument favorable aux initiatives promouvant la réduction ou suppression de la consommation de viande, telles que les jours, semaines ou mois sans viande.

La stratégie Good Food 2, approuvée par le gouvernement en juin 2022, prévoit dans son axe 4 une mesure visant à encourager la transition vers des assiettes plus végétales, recourant aussi à des protéines végétales. Ce travail est en cours.

Nous n’avons pas été contactés par les promoteurs de la campagne de la Semaine sans viande, que nous avons découverte dans les médias, ni d'ailleurs par des groupes de pression agricoles ou autres secteurs de la viande.

Durant la dernière campagne électorale, il y a quatre ans, votre groupe s'opposait à une réduction de la consommation de viande. Autant dire que la problématique est hautement sensible, à différents endroits. De notre côté, nous estimons sans ambiguïté qu’il est indispensable de réduire la consommation de produits carnés.

Dans le cadre des subsides facultatifs annuels, Bruxelles Environnement soutient l’ASBL Proveg (anciennement EVA) pour mener des actions auprès des Bruxellois, notamment au travers de la campagne « Jeudi Veggie ».

Vous demandez si nous avons déjà pu évaluer les effets de la stratégie Good Food sur la consommation de viande et l’offre de repas végétariens. Le suivi de Good Food inclut des sondages du grand public pour mesurer l’évolution de la consommation de produits carnés.

De heer Alain Maron, minister.- Ons voedselsysteem, en in het bijzonder onze vleesconsumptie, ligt aan de oorzaak van ongeveer een derde van de wereldwijde uitstoot van broeikasgassen. Daarom dringt de Intergouvernementele Werkgroep inzake Klimaatverandering aan op een radicale verandering van ons consumptiegedrag.

De wereldwijde invoering van een flexitarisch dieet zou de verwachte toename van voedselgerelateerde broeikasgasemissies tegen 2050 halveren. Studies hebben aangetoond dat een verandering van voedselpatroon een grotere impact op de uitstoot kan hebben dan technologische vooruitgang. Daarom ben ik een groot voorstander van initiatieven die een vermindering van de vleesconsumptie bevorderen.

De strategie Good Food omvat een maatregel om de overgang naar meer plantaardig voedsel aan te moedigen.

We zijn niet gecontacteerd door de organisatoren van de Week zonder Vlees, noch door landbouwlobbygroepen of de vleessector.

Door middel van facultatieve jaarlijkse subsidies steunt Leefmilieu Brussel de vzw Proveg om acties te voeren, waaronder de campagne Donderdag Veggiedag.

De monitoring van Good Food gaat gepaard met enquêtes bij het grote publiek om veranderingen in de consumptie van vleesproducten te meten.

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10:56 § 237 → Vidéo
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Le dernier sondage Good Food établissant la base de référence de la stratégie Good Food 2 renseigne que près de 46 % déclarent ne pas consommer de la viande ou du poisson tous les jours :

- 40,4 % ont une consommation « raisonnée » de viande, c'est-à-dire qu'ils sont soit flexitariens, soit végétariens un jour par semaine ou quasi végétariens ;

- 2,7 % ne mangent pas de viande, mais bien du poisson ;

- et 2,4 % se déclarent végétariens ou végans.

L’ASBL Proveg organise tous les deux ans un baromètre sur l’alimentation végétale. Les chiffres de sa dernière étude viennent confirmer les chiffres du sondage Good Food et montrent également que Bruxelles présente une proportion plus élevée de flexitariens que la Flandre et la Wallonie.

Les labels Good Food Resto et Cantine Good Food stimulent l’offre de repas végétariens, puisqu'il s'agit d'un des critères pour leur obtention.

Actuellement, 102 restaurants sont labellisés Good Food. Ce label est valide durant deux ans. Au terme des deux ans, l’établissement reçoit un audit de suivi afin de valider les critères et de l’aider à améliorer encore ses pratiques.

Bruxelles compte, par ailleurs, 58 cantines labellisées. Pour ces dernières, le label est valide durant trois ans, au terme desquels la structure qui souhaite continuer doit remettre un dossier de renouvellement et obtenir un nombre de points supérieur à celui du dossier initial, le but étant de stimuler l’amélioration des pratiques. La cantine peut recevoir un accompagnement pour l’y aider.

Vous trouverez sur le portail Good Food le détail des cantines et des restaurants labellisés.

Uit de laatste enquête, die de basis vormt voor de strategie Good Food, blijkt dat bijna 46% van de ondervraagden niet elke dag vlees of vis eet: 40,4% heeft een redelijke vleesconsumptie, 2,7% eet geen vlees maar wel vis en 2,4% is vegetariër of veganist.

Om de twee jaar organiseert de vzw Proveg een overzicht inzake plantaardige voeding. In het laatste overzicht worden de cijfers van de enquête van Good Food bevestigd.

De labels Good Food Resto en Good Food Kantine stimuleren het aanbod van vegetarische maaltijden, aangezien dat een toekenningscriterium is.

Momenteel hebben 102 restaurants het label Good Food, dat twee jaar geldig blijft. Op het einde van die periode volgt er een doorlichting om de naleving van de criteria te bevestigen en het restaurant te helpen zijn praktijken verder te verbeteren.

Brussel telt ook 58 kantines met het label. Voor kantines is het label drie jaar geldig. Kantines die het label willen behouden, moeten een hoger aantal punten behalen dan bij de oorspronkelijke aanvraag. De kantine kan daarbij ondersteuning krijgen.

De lijst van kantines en restaurants met een label is terug te vinden op de website van Good Food.

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10:58 § 239 → Vidéo
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Mme Ariane de Lobkowicz (MR).- Je me réjouis de constater qu'il y a une véritable prise de conscience de la part des Bruxellois à ce sujet. Je vous remercie, car vous y avez clairement contribué.

- L'incident est clos.

Mevrouw Ariane de Lobkowicz (MR).- Ik ben blij dat de Brusselaars zich bewust worden van dit onderwerp. U hebt daar duidelijk aan bijgedragen.

- Het incident is gesloten.

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10:58 § 243 → Vidéo
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Question orale de Mme Ariane de Lobkowicz

à M. Alain Maron, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative,

concernant le défi du recyclage des déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE).

Mondelinge vraag van mevrouw Ariane de Lobkowicz

aan de heer Alain Maron, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Klimaattransitie, Leefmilieu, Energie en Participatieve Democratie,

betreffende het recyclen van afgedankte elektrische en elektronische apparatuur.

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10:58 § 245 → Vidéo
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Mme Ariane de Lobkowicz (MR).- Un récent rapport de l'Organisation des Nations unies indique que les déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE), qui contiennent des minéraux essentiels tels que le lithium, ont une valeur mondiale approximative de 10 milliards de dollars.

Ces DEEE peuvent jouer un rôle capital dans la transition énergétique. Bon nombre d'entre eux se retrouvent néanmoins malencontreusement dans nos poubelles, privant l'économie et l'environnement d'une ressource indispensable. Il est en outre particulièrement frappant de constater que ces DEEE proviennent d'objets couramment utilisés dans nos foyers, tels que les jouets, les cigarettes électroniques ou encore les outils.

L’Union européenne affiche un taux de recyclage des DEEE de 55 %. Qu'en est-il précisément pour la Région de Bruxelles-Capitale, sachant que la Belgique produit environ 29.000 tonnes de DEEE ?

Quelles sont les mesures prises, en Région bruxelloise, pour travailler directement à la source, en collaborant avec les fabricants à la réduction des DEEE ? Existe-t-il des incitants à une production plus écoresponsable ?

Quels dispositifs la Région a-t-elle mis en œuvre pour informer les citoyens, sensibiliser ceux-ci à la nature réelle des composants présents dans les différents DEEE et en garantir une gestion adéquate ?

Il y a quelques mois, lors d'une discussion sur l'envoi de combustibles vestimentaires en Afrique, vous avez mentionné le projet Vetirr, financé par la Région de Bruxelles-Capitale. Existe-t-il un ou plusieurs projets similaires pour étudier le rapport des Bruxellois aux DEEE ?

S'agissant de la post-consommation et du recyclage, quelles mesures sont mises en place par la Région pour stimuler l'établissement de davantage de points de collecte de DEEE, plus particulièrement dans les zones qui en manquent de façon évidente ?

Lors de la discussion sur les combustibles vestimentaires, vous avez également mentionné l'application du principe du pollueur-payeur au secteur textile avec, notamment, une reprise des vêtements usagés à partir de 2025. Qu’en est-il pour les secteurs de l’électronique et de l’électroménager ?

Enfin, comment la Région de Bruxelles-Capitale participe-t-elle à l’objectif de 65 % de collecte des DEEE fixé par l’Union européenne depuis 2019 ?

Mevrouw Ariane de Lobkowicz (MR).- Volgens de Verenigde Naties bedraagt de waarde van afgedankte elektrische en elektronische apparatuur (AEEA) wereldwijd tien miljard dollar.

Die AEEA bevatten grondstoffen, maar belanden al te vaak in de vuilnisbak, hoewel ze belangrijk kunnen zijn voor de energietransitie. Het gaat om dagelijkse gebruiksvoorwerpen, zoals speelgoed en elektronische sigaretten.

De Europese Unie recyclet 55% van het AEEA. België produceert 29.000 ton AEEA. Wat is de situatie in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest?

Werkt het gewest samen met fabrikanten aan de vermindering van AEEA-afval of aan milieuvriendelijkere productiemethoden?

Hoe informeert het gewest burgers over AEEA?

Enkele maanden geleden kwam het project Vetirr ter sprake. Bestaan er gelijkaardige projecten voor AEEA?

Maakt het gewest werk van bijkomende inzamelpunten voor AEEA?

Komen er voor elektronische apparatuur eveneens maatregelen volgens het principe dat de vervuiler betaalt, dat vanaf 2025 zal gelden in de textielsector?

Hoe draagt het gewest bij tot de doelstelling van de Europese Unie om 65% van het AEEA in te zamelen?

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11:01 § 247 → Vidéo
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M. Alain Maron, ministre.- Pour rappel, et je le souligne à chaque fois que nous évoquons la gestion des déchets, nos politiques ont avant tout pour objectif de réduire les déchets à la source et de réutiliser les matières et les objets. Nous ne pourrons pas régler le problème de disponibilité et d’épuisement des ressources, ou des émissions polluantes, sans changer le système du tout à la production-consommation-recyclage. Ce n’est pas cela l’économie circulaire, a fortiori pour les déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE). Je me réjouis donc de la récente décision du Parlement européen sur le droit à la réparation, mais c'est insuffisant.

Les normes des produits et de mise sur le marché relèvent de l’État fédéral et de l’Union européenne. Cette dernière travaille à un règlement relatif à l’écoconception des produits qui contient des normes minimales de durabilité, introduit un passeport numérique des produits et envisage des incitants à l’achat de produits respectueux de l'environnement. Les représentants de la Région et moi-même soutenons l’écoconception auprès des autorités européennes, fédérales et régionales au sein de la plateforme intrabelge relative à l’économie circulaire, dont le prochain thème sera justement les DEEE. Je vous encourage à défendre ces revendications auprès des représentants de votre parti qui participent à de tels organismes.

Les producteurs de DEEE sont soumis à la responsabilité élargie des producteurs. Recupel, l’organisme qui collecte et traite les DEEE pour les producteurs, mène de nombreuses campagnes pour inciter les citoyens à déposer ces déchets dans les points de collecte. Ces campagnes sont encadrées par l'arrêté « Brudalex » relatif à la gestion des déchets et par la Convention environnementale signée en 2019 avec Recupel. Les autorités bruxelloises sont consultées et tenues informées de leurs actions.

Nous l’avons déjà évoqué plusieurs fois dans cette enceinte, Recupel organise des campagnes sur les réseaux sociaux, à la radio, via des affiches publicitaires, dans les journaux et sur le terrain. Par exemple, une grande collecte Recupel a été organisée avec une radio bien connue dans six communes bruxelloises. Je peux également citer les Cafés Recupel ou des campagnes ciblées comme « Mal recyclé, votre frigo est un sauna pour la planète ».

De heer Alain Maron, minister.- Wanneer het over afvalbeheer gaat, benadruk ik steeds opnieuw dat ons beleid voornamelijk afvalvermindering bij de bron en hergebruik beoogt. Als we de uitputting van grondstoffen willen aanpakken, moet de hele cyclus van productie, consumptie en recyclage op de schop. Daarom juich ik de recente beslissing van het Europees Parlement over het recht op reparatie toe, al zal die niet volstaan.

Voor de productienormen zijn de federale overheid en de EU bevoegd. De EU werkt momenteel een reglement over milieuvriendelijk design uit, met onder meer normen over duurzaamheid, een digitaal productpaspoort en stimuleringsmaatregelen voor de aankoop van milieuvriendelijke producten. Het gewest volgt de ontwikkelingen over milieuvriendelijk design op in het interne Belgische platform voor circulaire economie, dat binnenkort de problematiek van AEEA behandelt. De vertegenwoordigers van uw partij kunnen uw eisen verdedigen in dit platform.

Producenten vallen onder de uitgebreide producentenverantwoordelijkheid (UPV). Recupel, dat AEEA inzamelt en verwerkt, voert voortdurend campagnes waarmee burgers worden gestimuleerd om hun elektronisch afval naar inzamelpunten te brengen.

Deze campagnes worden gevoerd op sociale media, de radio, met posters, in kranten en ook op het terrein. Zo werd er een grote ophaalcampagne gevoerd met een bekende radiozender.

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11:04 § 249 → Vidéo
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Un groupe de travail, composé de Recupel, mon cabinet et mon administration, a également été constitué en 2021 afin d'augmenter le nombre de points de collecte dans la Région. Ce groupe de travail s'est encore réuni en octobre dernier. On constate que l'organisme de gestion fournit des efforts pour augmenter le nombre de points de collecte, en particulier dans les quartiers très denses et cosmopolites qui avaient une couverture moindre. Aujourd'hui, il existe 228 points de collecte en Région bruxelloise. Leur localisation est référencée par Recupel sur son site internet.

Cependant, ces efforts doivent se poursuivre et la pression doit être maintenue. Recupel explore ainsi plusieurs pistes pour augmenter le nombre de points de collecte, en sollicitant les administrations locales, les distributeurs et le secteur de l’économie sociale. Ils proposent en outre des services d'enlèvement pour collecter gratuitement les DEEE des entreprises.

La Région collabore étroitement avec eux dans l’objectif d’augmenter les taux de collecte de DEEE. Les trois Régions ont ainsi participé à la mise en place de la plateforme Beweee en 2019, pour déclarer les DEEE gérés par les opérateurs qui ne travaillent pas avec Recupel, ce qui a permis de constater et de rapporter des taux de collecte plus élevés à l’Union européenne.

Par ailleurs, les Régions ont l’ambition d’harmoniser les règles de la responsabilité élargie des producteurs au travers d’un accord de coopération interrégional en cours de négociation. Un petit coup de pouce de votre parti en Wallonie permettrait sans doute de mettre de l'huile dans les rouages au lieu de grains de sable. En effet, il faut bien constater que cela a déjà été le cas.

Enfin, la Région ne manquera pas de participer activement aux futures discussions visant à réviser la directive relative aux DEEE et veillera à ce que les instruments utiles à l’augmentation des taux de collecte soient aussi déployés au niveau européen.

Een werkgroep met vertegenwoordigers van Recupel, mijn kabinet en mijn administratie heeft in oktober vastgesteld dat Recupel het aantal inzamelpunten heeft uitgebreid, in de eerste plaats in dichtbevolkte kosmopolitische wijken waar er een gebrek aan was. Op dit moment zijn er 228 inzamelpunten, die allemaal op de website van Recupel staan.

Recupel wil inzamelpunten invoeren in samenwerking met gemeenten, verdelers en de sector van de sociale economie. Ook haalt Recupel gratis AEEA op bij bedrijven.

We willen het inzamelpercentage van AEEA verhogen. Met het Beweee-platform doen operatoren die niet met Recupel werken, aangifte van AEEA, waardoor hogere inzamelpercentages konden worden gerapporteerd aan de Europese Unie.

Bovendien willen de gewesten met een intergewestelijk samenwerkingsakkoord de regels rond de uitgebreide producentenverantwoordelijkheid (UPV) harmoniseren. Als uw partij daaraan meewerkt, kunnen die onderhandelingen vlot verlopen.

Het gewest zal zeker deelnemen aan de besprekingen over de Europese AEEA-richtlijn en alle mogelijkheden benutten om de Europese inzamelpercentages te verhogen.

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11:05 § 251 → Vidéo
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Mme Ariane de Lobkowicz (MR).- Effectivement, il est important d'insister sur la prévention, de réduire les quantités de déchets et d'encourager la réutilisation. Je me réjouis des nombreuses mesures mises en place à cette fin et veillerai à convaincre davantage mon parti d'en faire plus.

M. Alain Maron, ministre.- Je ne doute pas de votre détermination.

- L'incident est clos.

Mevrouw Ariane de Lobkowicz (MR).- We moeten inzetten op preventie, afvalbeperking en hergebruik. Ik juich de talrijke maatregelen toe en zal mijn partij proberen te overtuigen om meer stappen te zetten.

De heer Alain Maron, minister.- Uw vastberadenheid staat buiten kijf.

- Het incident is gesloten.

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11:06 § 257 → Vidéo
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Question orale de Mme Ariane de Lobkowicz

à M. Alain Maron, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative,

concernant les questions et défis posés par les perruches urbaines.

Mondelinge vraag van mevrouw Ariane de Lobkowicz

aan de heer Alain Maron, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Klimaattransitie, Leefmilieu, Energie en Participatieve Democratie,

betreffende de overlast door stadsparkieten.

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11:06 § 259 → Vidéo
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Mme Ariane de Lobkowicz (MR).- La présence croissante des perruches en Région bruxelloise est un phénomène qui a fait l'objet d'une attention accrue au cours des dernières années, car, outre son aspect sympathique, elle pose une série de problèmes environnementaux.

Alors que ces oiseaux exotiques s'implantent progressivement dans l'environnement urbain bruxellois, leur présence suscite de nombreuses interrogations. L'impact écologique de leur intégration - interaction avec les espèces locales, potentielle modification des habitats, concurrence pour les ressources - devient une préoccupation majeure. De plus, les riverains expriment leur inquiétude face aux désagréments potentiels causés par ces oiseaux, notamment le bruit et les dommages aux plantations.

En réponse à ces préoccupations, il est essentiel d'élaborer des stratégies de gestion efficaces pour la population des perruches, tout en assurant une cohabitation harmonieuse entre ces oiseaux et les résidents de la Région. Des études approfondies, des données actualisées et une collaboration avec les autres Régions sont nécessaires pour relever ce défi de la meilleure manière possible.

Au vu de la prolifération rapide de ces espèces à Madrid et Londres, par exemple, il est crucial de suivre attentivement leur évolution pour éviter une surpopulation démesurée.

Où en est la mise à jour des données sur les perruches de l'Atlas des oiseaux nicheurs de Bruxelles lancée par Bruxelles Environnement en 2022 ?

Vos services disposent-ils de données actualisées sur les effectifs des différentes espèces de perruches depuis 2016 ?

Quelles sont les projections d'évolution des populations de perruches pour les prochaines années ?

Quelles techniques sont employées par le pôle Aves de Natagora pour suivre les populations de perruches ? Ont-elles été modifiées ou améliorées depuis le dernier recensement ?

Combien de dortoirs et prédortoirs de perruches ont-ils été recensés dans la Région ?

J'en viens aux effets néfastes et aux désagréments.

Disposez-vous de chiffres relatifs aux plaintes liées aux cris aigus des perruches ?

La perruche à collier est connue pour picorer plusieurs fruits successivement. Quelles mesures ont été prises pour limiter ces dégâts ?

Quelles initiatives la Région bruxelloise a-t-elle prises pour sensibiliser ses résidents à une cohabitation plus respectueuse avec les populations de perruches ? Comment la collaboration avec les autres Régions s'organise-t-elle à ce sujet ?

Mevrouw Ariane de Lobkowicz (MR).- Het toenemende aantal parkieten in de stad vormt een bedreiging voor inheemse soorten. Bovendien maken deze exoten veel lawaai en beschadigen ze planten. Om de populatie onder controle te houden, moeten we de evolutie nauwlettend in de gaten houden.

Hoe zit het met het bijwerken van de gegevens over parkieten in de Brusselse broedvogelatlas die Leefmilieu Brussel vorig jaar uitbracht? Wat zijn de verwachtingen voor de volgende jaren? Hoe wordt de parkietenpopulatie in kaart gebracht? Gebeurt dat anders dan bij de vorige telling?

Hoeveel klachten zijn er over het gekwetter van parkieten? Wat gebeurt er om schade aan fruitbomen te voorkomen? Hoe maakt het Brussels Gewest de Brusselaars warm om respectvoller samen te leven met de parkieten? Hoe verloopt de samenwerking met de andere gewesten?

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11:09 § 261 → Vidéo
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M. Alain Maron, ministre.- Chaque année, par l’intermédiaire de son sous-traitant Natagora, Bruxelles Environnement publie un rapport sur l’état des populations d’oiseaux dans la Région, disponible sur le site de Bruxelles Environnement. Les pages 78 à 86 du rapport annuel de l’avifaune 2022 sont dédiées aux perruches.

En plus de ce travail, un inventaire général ou atlas de l’avifaune est mis à jour tous les quinze à vingt ans. Sa phase de réalisation court de 2022 à 2024. Il serait donc prématuré de répondre à la plupart de vos questions, dont celles sur les derniers comptages fiables ou l’évolution des populations, l’étude n’étant pas clôturée. Soyez, en tout cas, assurée que le travail est bien en cours.

Le suivi des perruches est effectué par des volontaires ornithologues. Une des méthodes de suivi de la perruche Psittacula - l’une des trois espèces connues à Bruxelles - est le dénombrement aux dortoirs. Cette technique montre néanmoins ses limites et, dans le cadre de l’Atlas des oiseaux de Bruxelles, Bruxelles Environnement réfléchit à la meilleure méthode de comptage.

Les derniers comptages aux dortoirs sont assez anciens et probablement obsolètes. Le suivi des dortoirs de perruches à collier et Alexandre - les deux autres espèces connues chez nous - est très complexe. Leur dynamique reste en partie incomprise et elles sont très mobiles d’une année à l’autre. De plus, ce suivi nécessite l’implication d’un grand nombre de volontaires et une logistique importante, car il faut compter tous les dortoirs le même jour.

Mon administration a reçu quatre plaintes concernant les perruches en 2022, dont l'une portait sur les désagréments liés aux cris. À ma connaissance, Bruxelles Environnement n’a pas reçu de plainte pour fruits picorés.

Bruxelles Environnement sensibilise en permanence les Bruxellois au nourrissage des animaux sauvages. Je rappelle que cette activité est interdite dans les espaces publics. Si des personnes souhaitent nourrir des oiseaux chez elles en cas de gel prolongé, il y a certaines règles à respecter. Une page du site de Bruxelles Environnement est consacrée à ce sujet.

Depuis de nombreuses années, un accord de coopération sur les espèces exotiques dites envahissantes existe entre les Régions et l’État fédéral. Il couvre principalement les espèces figurant sur la liste européenne des espèces exotiques, mais parfois aussi celles figurant sur les listes régionales. Je vous renvoie aux nombreuses questions écrites et orales de cette commission pour plus d’informations sur ce sujet.

De heer Alain Maron, minister.- Elk jaar publiceert Leefmilieu Brussel een rapport over de vogelpopulaties in het gewest. Pagina's 78 tot 86 van het jaarrapport avifauna van 2022 hebben betrekking op parkieten.

Daarnaast wordt een algemeen vogeloverzicht om de vijftien tot twintig jaar bijgewerkt. Aan de nieuwste editie wordt gewerkt van 2022 tot 2024. Op de meeste van uw vragen kan ik dus nog niet antwoorden.

Parkieten worden opgevolgd door vrijwillige ornithologen. Leefmilieu Brussel denkt evenwel na over een betere methode, die erin bestaat om hun overnachtingsplaatsen te tellen. De laatste tellingen daarvan zijn wellicht achterhaald.

Mijn administratie ontving in 2022 vier klachten over parkieten.

Leefmilieu Brussel wijst de Brusselaars er voortdurend op dat het verboden is om wilde dieren te voederen in de openbare ruimte.

Er bestaat al heel lang een samenwerkingsovereenkomst tussen de gewesten en de federale staat over invasieve exotische soorten. Voor meer informatie verwijs ik u naar de vele vragen en antwoorden over dat onderwerp in deze commissie.

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11:12 § 263 → Vidéo
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- L'incident est clos.

- Het incident is gesloten.

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11:12 § 265 → Vidéo
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Question orale de M. Jonathan de Patoul

à M. Alain Maron, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative,

concernant la politique de lutte contre la prolifération des chats errants.

Mondelinge vraag van de heer Jonathan de Patoul

aan de heer Alain Maron, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Klimaattransitie, Leefmilieu, Energie en Participatieve Democratie,

betreffende het zwerfkattenbeleid.

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11:12 § 267 → Vidéo
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M. Jonathan de Patoul (DéFI).- Depuis janvier 2018, la stérilisation des chats domestiques est devenue obligatoire pour tout chat âgé de plus de six mois. Et pour cause, le chat est l’un des animaux domestiques préférés des Belges : notre pays en compterait plus de 2,3 millions. Quand on sait que ce chiffre augmenterait en moyenne de 6 % par an, la nécessité d’unir nos forces pour une gestion plus efficace et pragmatique de la population féline devient une évidence.

Une portée de chats compte en général quatre à six chatons, parfois plus de deux fois par an. « Laisser faire la nature revient souvent malheureusement aussi à leur donner la mort » relève une association belge de défense des droits des animaux. En effet, les refuges surpeuplés ne peuvent plus faire face à l’afflux de chats abandonnés ou trouvés. Dès lors, de trop nombreux chats dans les refuges doivent être euthanasiés en raison d'un manque de place.

Quant aux chats qui se trouvent en rue et qui sont nourris grâce à la générosité de personnes dévouées, leur liberté à un prix. Qui dit chat errant, dit souvent absence de soins et parfois hostilité de certains. Derrière un regard attendrissant et un ronronnement rassurant, le chat est aussi un prédateur et donc un perturbateur potentiel de la biodiversité. Rongeurs, batraciens, oiseaux ou encore papillons figurent parmi ses cibles. Si chacun des deux millions de chats en Belgique chasse un oiseau par jour, cela fait beaucoup.

La stérilisation des chats est donc une nécessité, tant pour leur bien-être que pour préserver la biodiversité. Les pouvoirs publics, tout comme les citoyens qui accueillent un ou plusieurs chats dans leur foyer, doivent en assumer la responsabilité. Sous l’impulsion de Bernard Clerfayt, compétent pour la gestion des chats domestiques, le budget des communes a été sensiblement augmenté afin de distribuer des primes pour la stérilisation des chats domestiques. Seize communes bruxelloises appliquent aujourd'hui la stérilisation, et une vaste campagne de sensibilisation sur cette thématique vient d'ailleurs de s'achever.

La question des chats errants est aujourd’hui de votre responsabilité, car ils sont considérés comme des animaux sauvages. Chaque année, vous prévoyez un budget de 76.000 euros pour la stérilisation mais, dans les faits, ce sont en moyenne moins de 30.000 euros par an qui sont dépensés.

Face à l’urgence du problème, les ASBL de terrain, représentées par des personnes appelées les « trappeuses », travaillent sans relâche à la gestion des populations félines dans Bruxelles en réduisent au maximum la prolifération non contrôlée. Or, elles se sentent délaissées. Effectivement, il est difficilement compréhensible que des dizaines de milliers d’euros prévus au budget ne soient pas correctement utilisés malgré les besoins sur le terrain.

De heer Jonathan de Patoul (DéFI).- Sinds januari 2018 moeten alle katten ouder dan zes maanden worden gesteriliseerd. Ons land zou 2,3 miljoen katten tellen en hun aantal zou jaarlijks met gemiddeld 6% toenemen.

De dierenasiels worden overspoeld met achtergelaten of gevonden katten. Door plaatsgebrek moeten er te veel katten geëuthanaseerd worden.

Zwerfkatten worden vaak niet verzorgd. Bovendien zijn het roofdieren die de biodiversiteit kunnen verstoren.

Het is dus noodzakelijk om katten te steriliseren, zowel voor hun eigen welzijn als voor de biodiversiteit. Onder impuls van minister Clerfayt is het budget van de gemeenten voor de sterilisatie van huiskatten fors gestegen.

U bent vandaag bevoegd voor zwerfkatten. U trekt jaarlijks een budget van 76.000 euro uit voor sterilisatie, maar in de praktijk wordt er minder dan 30.000 euro per jaar aan uitgegeven.

Vzw's die zich inzetten om de kattenpopulatie onder controle te houden, voelen zich in de steek gelaten. Tienduizenden euro's worden immers niet correct gebruikt ondanks de noden op het terrein.

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11:15 § 269 → Vidéo
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Depuis 2021, avez-vous rencontré les associations actives dans la gestion des chats errants sur le territoire bruxellois ? Dans l'affirmative, vous ont-elles fait part de leurs difficultés et quelles ont été les conclusions de vos échanges ?

Un cadastre des chats errants en Région bruxelloise a-t-il été établi ou est-il envisagé par Bruxelles Environnement ? Dans l’affirmative, quelle est la population moyenne de chats sauvages à Bruxelles et quelles mesures de gestion de ces populations ont été mises en œuvre ? Dans la négative, pourquoi ? Il s'agit en effet de données essentielles à une gestion efficace.

Quelles sont les communes ayant fait appel aux subsides régionaux en matière de stérilisation pour les années 2022 et 2023 ? Quel est le montant des subsides accordés à chacune de ces communes ?

En 2022, en réponse à l'une de mes questions écrites, vous disiez ne pas avoir mis en place une systématisation des courriers ou des appels téléphoniques de rappel auprès des communes n’ayant pas sollicité de subsides. Pourquoi ? Les avez-vous interrogées en 2023 sur les raisons pour lesquelles elles ne sollicitent pas cette prime ?

Enfin, les montants du budget étant sous-utilisés, des réflexions sont-elles en cours en vue d'accorder une partie du budget non utilisé, par exemple, aux associations de terrain actives dans toute la Région bruxelloise ? Si tel n’est pas le cas, pour quelle raison ? Êtes-vous en contact avec certaines associations à ce sujet ? Si oui, lesquelles ?

Hebt u sinds 2021 contact gehad met verenigingen die zich inzetten om het aantal zwerfkatten onder controle te houden?

Heeft Leefmilieu Brussel al een kadaster van zwerfkatten opgesteld?

Welke gemeenten hebben subsidies aangevraagd om katten te steriliseren? Hoeveel bedragen die subsidies?

Waarom hebben sommige gemeenten geen premie aangevraagd?

Zal het niet-gebruikte deel van het budget bijvoorbeeld aan de verenigingen worden toegekend die zich voor de zwerfkatten inzetten?

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11:16 § 271 → Vidéo
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M. Alain Maron, ministre.- En septembre 2021, en présence du cabinet du ministre chargé du bien-être animal, mon cabinet a rencontré les représentants de l’ASBL Ever’y Cat, qui ont fait part de leurs difficultés à mener à bien son objet social.

À l’heure actuelle, Bruxelles Environnement ne tient pas de cadastre de chats errants. Comme je vous le disais déjà en 2021, le département du bien-être animal demande cependant chaque année des informations aux refuges agréés, notamment sur l'origine des animaux recueillis. Ce département travaille également à l’établissement d’un plan spécifique qui devrait répondre à ce besoin. Tous les services concernés de Bruxelles Environnement collaboreront à ce projet dans le futur.

En 2022, onze communes ont demandé un subside pour la stérilisation ou l'euthanasie des chats errants, à savoir Anderlecht, Auderghem, Evere, Forest, Ixelles, Jette, Molenbeek-Saint-Jean, Saint-Josse-ten-Noode, Schaerbeek, Woluwe-Saint-Lambert et Uccle. À l’heure actuelle, un montant de 4.000 euros a été validé pour les communes d’Anderlecht, Forest et Molenbeek-Saint-Jean, un montant de 3.955 euros pour la commune de Schaerbeek, un montant de 1.925 euros pour la commune de Jette, un montant de 1.640 euros pour la commune de Woluwe-Saint-Lambert et un montant de 1.275 euros pour la commune d’Auderghem. Les dossiers incomplets des communes d’Evere, d’Ixelles, de Saint-Josse-ten-Noode et d'Uccle sont toujours en cours d’instruction.

En 2023, l'administration a reçu dix demandes de subside émanant des communes d'Anderlecht, Auderghem, Forest, Jette, Koekelberg, Molenbeek-Saint-Jean, Saint-Gilles, Saint-Josse-ten-Noode, Schaerbeek et Uccle. Nous ne pourrons communiquer les montants octroyés qu'au mois de mars 2024, lorsque les dossiers contenant le rapport et les justificatifs auront été réceptionnés.

Les contacts avec les communes se sont poursuivis comme auparavant et aboutissent toujours aux mêmes réponses. Les communes ne sollicitent pas ou plus ce subside en raison notamment du temps de travail nécessaire à la réalisation du dossier de demande et de justification ainsi que des difficultés à placer cette question au cœur de l’agenda politique communal.

Enfin, le cadre budgétaire du subside est limité aux communes. L’arrêté n’a pas fait l’objet de modification permettant d’ouvrir son accès au monde associatif.

De heer Alain Maron, minister.- In september 2021 heeft mijn kabinet rond de tafel gezeten met de vzw Ever’y Cat.

Momenteel heeft Leefmilieu Brussel geen kadaster van zwerfkatten. Het departement Dierenwelzijn vraagt evenwel jaarlijks informatie op bij de dierenasiels over waar de binnengebrachte dieren vandaan komen. Dat departement stelt ook een specifiek plan op dat aan die behoefte moet voldoen. Alle betrokken diensten van Leefmilieu Brussel zullen aan dat project meewerken.

In 2022 hebben elf gemeenten een subsidie aangevraagd om zwerfkatten te steriliseren of te laten inslapen: Anderlecht, Oudergem, Evere, Vorst, Elsene, Jette, Sint-Jans-Molenbeek, Sint-Joost-ten-Node, Schaarbeek, Sint-Lambrechts-Woluwe en Ukkel. De bedragen variëren van 1.275 euro tot 4.000 euro per gemeente. Een aantal onvolledige dossiers wordt nog onderzocht.

In 2023 vroegen tien gemeenten een subsidie aan. De bedragen ervan kunnen we pas in maart 2024 meedelen.

De gemeenten die geen subsidie (meer) aanvragen, geven als redenen op dat het te veel tijd in beslag neemt om het aanvraagdossier op te stellen en dat de kwestie moeilijk op de politieke agenda raakt.

De subsidies zijn beperkt tot de gemeenten. We hebben het besluit niet gewijzigd om ook verenigingen subsidies toe te kunnen kennen.

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11:19 § 273 → Vidéo
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Toutefois, comme je l’ai déjà expliqué en 2022, dans le cadre de la politique de stérilisation des chats errants, plusieurs communes font appel aux associations pour les aider. La commune finance alors l’association, et le coût des stérilisations ou des euthanasies est pris en charge par le budget régional, pour un maximum de 4.000 euros.

Verschillende gemeenten doen evenwel een beroep op verenigingen om hen te helpen. De gemeente subsidieert dan de vereniging en het gewest financiert de sterilisatie of het laten inslapen van de dieren.

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11:19 § 275 → Vidéo
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M. Jonathan de Patoul (DéFI).- Je ne comprends pas que face au problème de bien-être animal et de perturbation de la biodiversité, les budgets ne soient pas totalement utilisés chaque année.

D'une part, des bénévoles souhaiteraient en bénéficier dans le cadre du travail remarquable qu'ils effectuent. J'entends que ce n'est pas prévu par les arrêtés, mais dans quelle mesure ceux-ci ne pourraient-ils pas être modifiés ? D'autre part, une dizaine de communes participent à l'appel à projets, mais certaines souhaiteraient peut-être obtenir plus de moyens. Si d'autres n'en ont pas besoin, car comptant moins de zones problématiques, pourquoi ne pas donner davantage, en fin d'année, aux communes qui le souhaitent et qui sont parfois à court de moyens ? Cet élément pourrait améliorer la situation.

Par ailleurs, il me semblerait pertinent que la compétence du bien-être animal soit liée à celle de l'environnement afin de traiter cette question de manière générale. Entre le chat domestique, compétence de M. Clerfayt, et le chat errant, compétence de M. Maron, les gens s'y perdent. Pourquoi lier la question des chats errants à la compétence de l'environnement, tout comme les pigeons qui sont initialement des animaux domestiques, et non directement à celle du bien-être animal ?

Enfin, la Région flamande travaille désormais de concert avec des communes en mettant en place des points de contact au niveau communal pour signaler les nuisances occasionnées par les chats errants, avec à la clé nourrissage, capture, stérilisation et remise dans le milieu. Un tel dispositif serait également pertinent en Région bruxelloise.

De heer Jonathan de Patoul (DéFI).- Ik begrijp niet waarom de budgetten niet worden opgebruikt.

Vrijwilligers zouden er graag gebruik van maken. Kan de wetgeving niet worden aangepast? Tegelijk zouden sommige gemeenten misschien graag meer middelen krijgen. Waarom kan dat niet?

Waarom vallen zwerfkatten onder uw bevoegdheid en niet onder die van minister Clerfayt, bevoegd voor Dierenwelzijn?

Ten slotte zet het Vlaams Gewest samen met de gemeenten meldpunten op voor overlast door zwerfkatten, waardoor ze kunnen worden gevoed en gesteriliseerd. Dat zou ook in het Brussels Gewest een nuttige werkwijze zijn.

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11:21 § 277 → Vidéo
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M. Alain Maron, ministre.- Concernant la répartition des compétences, une solution aurait été de laisser le bien-être animal lié à l'environnement. Cette séparation n'est pas de mon ressort, mais le fruit des négociations lors de l'accord de majorité et de la demande de certains de disjoindre ces deux compétences.

Je comprends bien que cela ne semble pas très clair. Pour ma part, je ne m'occupe pas des chats domestiques, c'est le ministre du Bien-être animal qui a cette compétence. Par contre, s'ils deviennent des chats errants, ils relèvent de ma compétence. Je pense qu'il serait intéressant de réfléchir à cette question pour l'avenir.

Plusieurs questions qui m'ont été posées aujourd'hui illustrent d'ailleurs le lien entre les thématiques de l'environnement, de la biodiversité et du bien-être animal. Nous avons également pu constater les tensions qui existent entre le bien-être des animaux sauvages, qui sont sous ma responsabilité, et celui des animaux domestiques, qui ne le sont pas. Vous admettrez que cette séparation est relativement peu compréhensible.

M. Jonathan de Patoul (DéFI).- Pourquoi les chats errants, qui restent des animaux domestiques, relèvent-ils de la compétence de l'Environnement ?

Serait-il possible de donner les budgets non utilisés en fin d'année aux communes qui le demandent mais ont déjà atteint le maximum de 4.000 euros ?

De heer Alain Maron, minister.- Die bevoegdheidsverdeling is het resultaat van de onderhandelingen over het regeerakkoord.

De minister van Dierenwelzijn is bevoegd voor huiskatten. Als ze evenwel zwerfkatten worden, vallen ze onder mijn bevoegdheid. Het zou interessant zijn om daarover voor de toekomst na te denken.

Verschillende vragen die me vandaag zijn gesteld, illustreren trouwens het verband tussen milieu, biodiversiteit en dierenwelzijn.

De heer Jonathan de Patoul (DéFI).- Kunnen de ongebruikte budgetten worden toegekend aan de gemeenten die meer middelen vragen, maar al het maximumbedrag van 4.000 euro hebben ontvangen?

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11:23 § 281 → Vidéo
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M. Alain Maron, ministre.- Le montant maximal de 4.000 euros est fixé par arrêté et ne peut donc pas être plus élevé. Pour le reste, il est établi une distinction, dans le sens où les animaux considérés comme « problématiques » ou « nuisibles » sont hors du cadre du bien-être animal. C'est le cas des chats errants. Un chat errant est considéré comme nuisible car, en tant que prédateur, il peut compromettre la biodiversité. Moi-même, je suis propriétaire d'un chat que j'adore, et j'ai déjà dû sauver des oiseaux des griffes de mon chat.

La multiplication des chats est un réel problème, mais on ne peut pas interdire aux citoyens d'avoir des chats, il faut trouver des équilibres. En matière de répartition des compétences, il est vrai que ce n'est pas facile. Ce type de sujet bascule chez moi lorsqu'il est considéré comme une atteinte à la biodiversité ou une problématique en matière de nature ou d'environnement.

- L'incident est clos.

De heer Alain Maron, minister.- Het maximumbedrag van 4.000 euro is bij besluit vastgelegd en kan dus niet worden verhoogd. Voor het overige is een onderscheid gemaakt in die zin dat dieren die als problematisch of schadelijk worden aangezien, niet onder de bevoegdheid Dierenwelzijn vallen.

- Het incident is gesloten.

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11:24 § 285 → Vidéo
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Question orale de Mme Ariane de Lobkowicz

à M. Alain Maron, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative,

concernant la réutilisation du mobilier de bureau.

Mondelinge vraag van mevrouw Ariane de Lobkowicz

aan de heer Alain Maron, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Klimaattransitie, Leefmilieu, Energie en Participatieve Democratie,

betreffende het hergebruik van kantoormeubelen.

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11:24 § 287 → Vidéo
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Mme Ariane de Lobkowicz (MR).- Selon de récentes informations, il y aurait un gaspillage énorme d'articles de bureau en Europe. On cite le chiffre choquant de 42 millions d'objets, parfois en bon état, jetés chaque année par les entreprises. Notre pays ne fait malheureusement pas exception. En Belgique, ce chiffre atteint un million d'articles de bureau jetés par an, dont une grande majorité est incinérée.

Tout comme la plateforme Vinted a bouleversé le marché de la mode d'occasion, un phénomène similaire émergerait pour le mobilier de bureau en Europe. Je tiens à saluer des initiatives privées telles que Relieve Furniture, qui visent à combler le fossé entre gaspillage et réemploi en mettant en relation les entreprises souhaitant donner du mobilier de bureau avec celles souhaitant en acheter. Ce modèle a permis de réutiliser près de 32.000 articles de bureau, ce qui représente une économie de 700 tonnes de CO2. Toutefois, au-delà des efforts du secteur privé, des actions stratégiques régionales peuvent avoir un impact encore plus significatif.

La Région bruxelloise propose-t-elle des mesures ou programmes visant à encourager les entreprises à adopter une gestion plus durable de leur mobilier de bureau ?

Comment la Région collabore-t-elle avec des entreprises comme Relieve Furniture pour promouvoir et maximiser le réemploi des articles de bureau ? Est-il envisagé d'introduire de nouvelles politiques ou réglementations pour encourager plus d'entreprises à opter pour le marché de la seconde main plutôt que jeter et acheter du mobilier neuf ?

Mevrouw Ariane de Lobkowicz (MR).- Elk jaar zouden Europese bedrijven maar liefst 42 miljoen kantoorartikelen weggooien, die soms nog in goede staat verkeren. In België gaat het om 1 miljoen kantoorartikelen. Meestal worden ze verbrand.

De app Vinted heeft de markt voor tweedehandskleren op zijn kop gezet. Hetzelfde zou kunnen met kantoormeubelen. Relieve Furniture is bijvoorbeeld een mooi privé-initiatief dat bedrijven die meubelen willen kopen in contact brengt met bedrijven die ervan af willen. De 32.000 tot nu toe geredde kantoorartikelen zijn goed voor 700 ton minder CO2-uitstoot. Een gewestelijke strategie kan echter nog mooiere resultaten bieden.

Zijn er gewestelijke maatregelen van kracht om bedrijven aan te zetten tot een duurzamer beheer van kantoormeubelen? Hoe werkt het gewest samen met bedrijven zoals Relieve Furniture? Overweegt u nieuwe regels in te voeren die bedrijven voor tweedehands doen kiezen?

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11:26 § 289 → Vidéo
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M. Alain Maron, ministre.- Je le répète, nous centrons autant que possible nos politiques en matière de déchets sur la prévention, la réutilisation des matières et des objets et, enfin, le recyclage. Cela vaut pour tous les types de déchets-ressources, mais aussi pour le mobilier.

Je salue donc les initiatives, privées ou non, telles que celle de Relieve Furniture, que la Région soutient d’ailleurs à travers l’appel à projets Be Circular. Cet appel à projets est une initiative de la Région visant à aider financièrement des entreprises et des indépendants bruxellois à mettre sur pied des projets innovants en lien avec l’économie circulaire. À travers Be Circular, la Région a financé, en plus de Relieve Furniture, six projets de réemploi depuis 2019, qu'il s'agisse de réemploi de meubles, d’upcycling (surcyclage) ou d’utilisation de matériaux revalorisés pour construire du mobilier. Parmi eux, citons machao.design, Upcycle Your Office by Oxfam et Boomerang 2.0. Par ailleurs, l’appel à projets Climat, qui s’adresse aux communes et CPAS, inclut un volet réemploi permettant de soutenir et d’accompagner des initiatives locales de recycleries et de réemploi, notamment de mobiliers.

En plus de proposer un soutien financier et un accompagnement aux entreprises et indépendants, la Région offre une visibilité à ces entreprises en les invitant à intervenir lors de formations données aux acheteurs publics. En effet, la Région veut jouer un rôle exemplaire. Bruxelles Environnement organise des formations à destination des pouvoirs publics pour les aider à lancer des marchés publics plus durables. C’est une des initiatives de la stratégie pour des marchés publics durables que j’ai portée et qui s’inscrit dans le cadre de la stratégie Shifting Economy .

La Région propose aussi des services d’accompagnement aux entreprises pour qu'elles adoptent une approche plus durable en matière de gestion de leurs mobiliers de bureau, à savoir buysmart.brussels de Bruxelles Économie et Emploi et 1819.brussels, qui apportent un soutien en matière d'achat durable.

Par ailleurs, Bruxelles Environnement propose un service de conseil et d’accompagnement des entreprises dans la gestion et la prévention de leurs déchets, en les guidant vers l’économie circulaire, notamment le réemploi. C’est le facilitateur déchets pour les professionnels. Ces deux services offrent des formations générales, mais également des accompagnements et diagnostics individuels.

De heer Alain Maron, minister.- Preventie, hergebruik en recyclage zijn speerpunten van ons afvalbeleid. Dat geldt ook voor meubelstukken. Ik ben dus voorstander van elk initiatief zoals Relieve Furniture, dat overigens geweststeun krijgt dankzij Be Circular. Die projectoproep steunt Brusselse bedrijven en zelfstandigen voor innovatie in de kringloopeconomie. Sinds 2019 kregen nog zes andere projecten onze steun. Overigens bevat ook de projectoproep Klimaat, gericht aan de gemeenten en de OCMW's, een hoofdstuk over hergebruik.

Het gewest steunt en begeleidt de ondernemingen niet alleen, het geeft ze ook zichtbaarheid door ze opleidingen te laten organiseren voor overheidsinkopers. Leefmilieu Brussel leidt overheden op om duurzamere aanbestedingen uit te schrijven, zoals vastgelegd in de strategie Shifting Economy.

Met buysmart.brussels en 1819.brussels begeleidt het gewest ondernemingen om hun kantoormeubelen duurzamer te beheren. Leefmilieu Brussel verleent bijstand aan bedrijven op het vlak van afvalbeheer en -preventie door ze naar de kringloopeconomie te leiden. Er worden zowel algemene opleidingen als bedrijfsspecifieke begeleidingstrajecten aangeboden.

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11:28 § 291 → Vidéo
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Dans la continuité des actions que je viens de citer, la Région tient à récompenser et à offrir une reconnaissance aux entreprises, associations et institutions bruxelloises qui agissent pour réduire l’impact de leur activité sur l’environnement, et cela, par le biais du label Entreprise écodynamique. Ce label évalue la démarche en écogestion des organismes sur la base d’une liste d’actions qui leur sont applicables. Sur cette liste figurent des bonnes pratiques en matière de gestion du mobilier, notamment le choix d'un mobilier de seconde main ou la décision de donner une seconde vie à son mobilier si l’entreprise s’en sépare. La plateforme du label fournit des recommandations aux entreprises qui désireraient mettre ces bonnes pratiques en œuvre. À ce stade, 65 % des sites labellisés ont entamé l’une de ces deux démarches.

Quant à l’introduction de nouvelles politiques et réglementations sur cette thématique, il est également prévu, dans le cadre de la feuille de route Réemploi approuvée par le gouvernement en mai 2022, que la Région analyse le potentiel de revalorisation des équipements au sein des entreprises. Une série d’actions visant à faciliter et à augmenter le réemploi chez les professionnels seront alors définies.

Avec les deux autres Régions, nous voulons également instaurer une responsabilité élargie des producteurs pour le flux de meubles usagés. Ce flux est en effet visé par le projet d’accord de coopération concernant le cadre pour la responsabilité élargie des producteurs de certains flux de déchets et des déchets sauvages (ACI REP), passé en seconde lecture au gouvernement en juillet 2023. L’introduction d’une telle responsabilité élargie des producteurs augmenterait la visibilité sur ce flux et permettrait notamment de fixer des objectifs en matière de réemploi et de réparation.

Comme je vous l’ai dit, il est essentiel que toutes les Régions partagent le même niveau d'ambition que la Région bruxelloise, ce qui fait parfois défaut et freine les négociations sur cet accord de coopération interrégional.

Het label 'ecodynamische onderneming' is een gewestelijke erkenning voor bedrijven, verenigingen en instellingen die de milieu-impact van hun activiteit proberen te beperken. Hun inspanningen worden gemeten aan de hand van een lijst met goede praktijken, waaronder tweedehands meubels aankopen en oude meubels een tweede leven geven.

In mei 2022 keurde de regering het stappenplan Hergebruik goed, dat bepaalt dat het gewest zal analyseren hoe bedrijfsuitrusting kan worden hergebruikt. Het gewest zal ook een reeks acties voor de privésector opstellen.

De drie gewesten streven samen naar de invoering van een uitgebreide producentenverantwoordelijkheid (UPV) voor gebruikte meubelen. Die afvalstroom is immers opgenomen in het ontwerp van het interregionaal samenwerkingsakkoord UPV en zwerfvuil. De regering heeft het ontwerp in juli 2023 in eerste lezing aangenomen. Dankzij de UPV wordt de afvalstroom zichtbaarder en kunnen er hergebruiks- en herstellingsdoelstellingen worden afgebakend.

De overige gewesten moeten even ambitieus zijn als het Brussels Gewest. Dat is niet altijd zo, wat de onderhandelingen over het interregionaal samenwerkingsakkoord afremt.

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11:30 § 293 → Vidéo
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Mme Ariane de Lobkowicz (MR).- Il est très positif que la Région bruxelloise prenne ce problème au sérieux et adopte de nombreuses mesures pour favoriser de nouvelles solutions. Bien entendu, il faut que les autres Régions suivent.

- L'incident est clos.

Mevrouw Ariane de Lobkowicz (MR).- Ik ben verheugd dat het gewest het probleem ernstig neemt en op zoek gaat naar oplossingen. Uiteraard moeten de overige gewesten volgen.

- Het incident is gesloten.

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11:31 § 297 → Vidéo
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Mondelinge vraag van mevrouw Lotte Stoops

aan de heer Alain Maron, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Klimaattransitie, Leefmilieu, Energie en Participatieve Democratie,

betreffende de geluidsbelastingskaarten van Leefmilieu Brussel.

Question orale de Mme Lotte Stoops

à M. Alain Maron, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative,

concernant les cartographies du bruit de Bruxelles Environnement.

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11:31 § 299 → Vidéo
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Mevrouw Lotte Stoops (Groen).- Geluidsvervuiling is een stille doder, dus ik blijf het thema op de agenda zetten.

De overlegcommissie voor geluidshinder verstrekte een reeks aanbevelingen, waaronder een versterking van het personeel en van de technische middelen van Leefmilieu Brussel. Er was ook een specifieke vraag om een deel van de gewestelijke begroting aan Leefmilieu Brussel toe te wijzen om het beleid ter bestrijding van geluidshinder uit te voeren. Om dat beleid efficiënt uit te voeren, is het noodzakelijk dat de gebruikte gegevens correct zijn, verzameld worden volgens een goede methode en aangepast worden aan nieuwe situaties.

Als het geluidsniveau bepaald wordt door een model op basis van het aantal voertuigen, moet er rekening gehouden worden met enkele factoren die een invloed hebben op de hoeveelheid geluid die elk voertuig zal produceren: de toename van het aantal elektrische voertuigen op de Brusselse wegen, de stapsgewijze invoering van de lage-emissiezone (LEZ) in Brussel vanaf 2018 en de invoering van de algemene zone 30 in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest in 2021.

De informatie over de methode die Leefmilieu Brussel gebruikt om de geluidsbelastingskaarten te maken, dateert van 2018. De laatste geluidsbelastingskaarten die ik online kon vinden, werden opgesteld voor het lawaai dat Brusselse burgers ondervonden in 2016. Volgens de Europese richtlijn moeten de geluidsbelastingskaarten om de vijf jaar vernieuwd worden. Die informatie wordt zeer belangrijk voor de uitwerking van een goed beleid. We moeten het goede voorbeeld geven, aangezien het EU-voorzitterschap snel nadert en de rol van het Brussels Gewest daarin belangrijk is.

Hoe en wanneer kwam het huidige model tot stand? Welke metingen, meetpunten en parameters werden gebruikt?

Worden nieuwe factoren zoals de zone 30, de LEZ en elektrische wagens in rekening gebracht in de methode die gebruikt wordt om geluidsbelastingskaarten te maken? Is er een nieuwe methode in de maak?

De geluidsbelastingskaarten geven enkel een algemeen beeld van de situatie. Wordt het gebruikte model aangepast om de informatie te kunnen verfijnen? Hoe brengt Leefmilieu Brussel specifieke zwarte punten, plaatselijke of tijdelijke hinder in kaart?

Wanneer kunnen we de nieuwe geluidsbelastingskaarten verwachten?

Mme Lotte Stoops (Groen).- La commission délibérative sur les nuisances sonores a accouché d'une série de recommandations, dont un renforcement du personnel et des moyens techniques de Bruxelles Environnement. Une demande spécifique était également de réserver une part du budget régional à la lutte contre les nuisances sonores. Pour une mise en œuvre efficace de cette politique, il est impératif de disposer de données correctes, collectées selon une méthode ad hoc et adaptées aux nouvelles situations (électrification du parc automobile, instauration progressive de la LEZ et généralisation de la zone 30).

Les informations relatives à la méthode utilisée par Bruxelles Environnement pour ses cartographies du bruit datent de 2018. La dernière cartographie disponible en ligne a été élaborée sur la base du bruit subi par les citoyens en 2016. Or, selon la directive européenne, ces cartographies doivent être renouvelées tous les cinq ans.

Quand et comment a été élaboré le modèle actuel ? De nouveaux facteurs sont-ils intégrés dans la méthode utilisée ? Une nouvelle méthode est-elle en préparation ?

Les cartographies se limitant à une image générale de la situation, le modèle utilisé est-il adapté afin d'affiner les informations ? Comment Bruxelles Environnement cartographie-t-elle les points noirs spécifiques ?

Enfin, quand disposerons-nous d'une nouvelle cartographie du bruit ?

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11:34 § 301 → Vidéo
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De heer Alain Maron, minister.- Uw vraag is belangrijk omdat het identificeren van probleemgebieden een essentiële stap is in de strijd tegen geluidshinder en voor een betere levenskwaliteit en gezondheid.

De geluidsbelastingskaarten met betrekking tot vervoer worden opgesteld aan de hand van beoordelingsmethoden die dezelfde zijn voor alle Europese lidstaten en in een richtlijn zijn vastgelegd. Het gewest kan de methode dus niet kiezen. Die kaarten moeten elke vijf jaar worden bijgewerkt. De eerste geluidsbelastingskaarten van het gewest werden in 2001 opgesteld. Ze werden bijgewerkt in 2006 en 2016. De regering heeft de kaarten, gebaseerd op de gegevens van 2021, net gevalideerd en die worden nu naar Europa gestuurd.

De kaarten zijn opgesteld aan de hand van een wiskundig model. Dat is gebaseerd op een simulatie van de geluidsniveaus die door een bepaalde geluidsbron worden gegenereerd. De resultaten van die simulaties worden vergeleken en aangepast aan de resultaten van de meetstations en aan de resultaten van specifieke meetcampagnes.

M. Alain Maron, ministre.- Les cartographies du bruit relatives au transport sont élaborées au moyen de méthodes d'évaluation identiques à tous les États membres européens. La première cartographie de la Région a été réalisée en 2001, et mise à jour en 2006 et 2016. Le gouvernement vient de valider celle basée sur les données de 2021.

Ces cartographies sont élaborées au moyen d'un modèle mathématique, basé sur une simulation des niveaux sonores générés par une source de bruit donnée. Les résultats de ces simulations sont comparés et adaptés aux résultats des stations de mesure et à ceux de campagnes de mesure spécifiques

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11:36 § 303 → Vidéo
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De opstelling van de kaarten vereist een proces van gegevensverzameling en berekening dat meer dan een jaar duurt. Dat verklaart waarom kaarten die zijn gebaseerd op gegevens van 2021, in 2023 worden gevalideerd.

Gezien de bijzondere Brusselse context in verband met de vluchten over het gewest en om de ontwikkelingen zo goed mogelijk op te volgen, worden er elk jaar geluidsbelastingskaarten met betrekking tot vliegtuiglawaai opgesteld.

Voor de integratie van nieuwe situaties, zoals de zone 30, de lage-emissiezone of de elektrificatie, berekent de software geluidsniveaus op basis van de kenmerken van de vervoersmiddelen in kwestie, de snelheden en de geometrische en fysieke kenmerken van de gebruikte infrastructuur en de omgeving. Leefmilieu Brussel doet daarvoor een beroep op zijn partners, waaronder Brussel Mobiliteit en Infrabel, om zo actueel mogelijke gegevens te verkrijgen over de verschillende types verkeer en infrastructuur.

De analyses zullen echter wat vertekend zijn, aangezien de pandemie in 2021 een aanzienlijke impact heeft gehad op het vervoer. De Europese Commissie heeft opgelegd dat dat referentiejaar gehandhaafd moest blijven, ondanks de bijzondere context van de pandemie.

De invoergegevens die nodig zijn om die kaarten op te stellen, veranderen voortdurend, waardoor het model almaar nauwkeuriger wordt. Wegvoertuigen worden nu bijvoorbeeld ingedeeld in vijf categorieën, terwijl dat er vroeger maar twee waren.

Wat de zwarte punten betreft, geeft de kaart geen zeer lokale fenomenen weer, zoals het gepiep van trams in bochten.

Pour l'intégration de nouvelles situations, comme la zone 30, la LEZ ou l'électrification, le logiciel calcule les niveaux sonores sur la base des spécificités des modes de transport concernés, des vitesses et des caractéristiques géométriques et physiques de l'infrastructure utilisée et de l'environnement.

Les cartographies exigeant un processus de collecte de données et de calcul de plus d'un an, cela explique pourquoi les cartes basées sur les données de 2021 sont validées en 2023. Les analyses seront toutefois biaisées par le contexte de la pandémie.

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11:38 § 305 → Vidéo
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De kaart geeft een bestaande geluidssituatie weer. Die is gebaseerd op indicatoren inzake de gemiddelden over de periode van een jaar. Zulke indicatoren zijn representatief voor een doorsneedag. Leefmilieu Brussel probeert mogelijke zwarte punten dus te identificeren door middel van metingen op het terrein.

Concernant les points noirs, la cartographie ne reproduit pas les phénomènes très localisés. Il s'agit donc pour Bruxelles Environnement de déterminer les points noirs éventuels au moyen de mesures sur le terrain.

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11:39 § 307 → Vidéo
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Mevrouw Lotte Stoops (Groen).- Ik ben vooral blij dat er bijgestuurd wordt. Het gevolg van de coronacrisis is dat het moeilijk is om de data te interpreteren. Het is immers heel belangrijk om een bepaald beleid te kunnen evalueren aan de hand van een nulmeting.

Ik zal het antwoord nog eens nalezen, maar ik heb niet goed begrepen of de data van tijdens de pandemie, toen het geluid waarschijnlijk veel minder was, aangepast worden opdat ze representatiever worden.

Mme Lotte Stoops (Groen).- Les effets de la crise sanitaire compliquent l'interprétation des données. Je n'ai pas bien compris si ces données collectées en temps de pandémie, où le bruit devait probablement être atténué, sont adaptées pour être plus représentatives.

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11:40 § 309 → Vidéo
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M. Alain Maron, ministre.- Nous devons utiliser les données de 2021. C'est un impératif de la Commission européenne, nonobstant le fait qu'elles sembleront étranges au regard du fait que la pandémie a eu un impact sur le bruit.

De heer Alain Maron, minister.- De Europese Commissie verplicht ons ertoe de gegevens uit 2021 te gebruiken, ook al had de coronapandemie toen een impact op de geluidsniveaus.

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11:41 § 311 → Vidéo
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Mevrouw Lotte Stoops (Groen).- We wachten dus nog vijf jaar om de volgende kaart op te stellen. We kunnen het niet eerder doen, ook al werd de vorige kaart opgesteld aan de hand van afwijkende gegevens.

- Het incident is gesloten.

Mme Lotte Stoops (Groen).- Nous attendrons donc cinq nouvelles années pour la prochaine cartographie, même si la dernière en date repose sur des données biaisées.

- L'incident est clos.

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11:41 § 315 → Vidéo
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Question orale de M. Jonathan de Patoul

à M. Alain Maron, ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative,

concernant la présence et la gestion des ratons laveurs en Région bruxelloise.

Mondelinge vraag van de heer Jonathan de Patoul

aan de heer Alain Maron, minister van de Brusselse Hoofdstedelijke Regering, belast met Klimaattransitie, Leefmilieu, Energie en Participatieve Democratie,

betreffende de aanwezigheid en het beheer van wasberen in het Brussels Gewest.

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11:41 § 317 → Vidéo
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M. Jonathan de Patoul (DéFI).- Au début du mois de décembre 2022, une habitante de Woluwe-Saint-Pierre avait constaté que les mangeoires pour oiseaux qu’elle avait installées dans son jardin avaient été brisées et pillées. Se demandant quel animal avait bien pu faire tant de dégâts, elle a placé une caméra et a découvert que le coupable n’était autre qu’un raton laveur.

A priori, l’animal paraît exotique et sympathique. Il n’en représente pas moins une réelle menace pour la biodiversité belge et bruxelloise. En effet, ce petit carnivore n’est pas indigène de nos villes, campagnes et forêts, et sa présence croissante sur le territoire national a un impact négatif sur la biodiversité locale. Le raton laveur, comme d’autres prédateurs exotiques, s'attaque à des espèces indigènes parfois déjà fragilisées comme la cigogne noire, les hirondelles de rivage ou encore les chouettes hulottes.

Au-delà de cette prédation, le raton laveur utilise les cavités arboricoles comme gîtes nocturnes ou abris pour les mises bas et peut ainsi entrer en compétition avec d'autres espèces utilisant cette ressource peu fréquente dans les forêts pauvres en vieux arbres.

L’impact de ces animaux pourrait paraître anecdotique. Or il n’en est rien ! Les espèces exotiques envahissantes sont parmi les cinq principales causes de dégradation de la biodiversité à l’échelle mondiale.

En outre, le raton laveur est un potentiel vecteur de zoonoses comme la baylisascariose, la leptospirose, l'échinococcose et même la rage. Du fait de sa tendance à fréquenter les hommes, le raton laveur présente un risque sanitaire plus important que d'autres animaux exotiques installés en Wallonie.

Une fois de plus, l’animal n’est pas à blâmer : importé en grand nombre en Europe dans les années 1930, introduit délibérément pour la chasse et échappé des fermes de fourrure notamment, les ratons laveurs se sont multipliés, initialement en Allemagne, au Luxembourg et en France. Petit à petit, ils ont également colonisé la Wallonie, où on en compterait déjà quelques dizaines de milliers.

Si le raton laveur n’est pas personnellement responsable de cette situation, le constat est toutefois affligeant, et la Wallonie, littéralement envahie, prend le problème à bras-le-corps. Étant donné que l’éradication de l’espèce en Belgique et en Europe n’est plus un objectif réaliste, il y a lieu de la réguler afin d'en limiter les dégâts. Une série de mesures ont ainsi été prises, impliquant des campagnes de sensibilisation et d’élimination ciblée. Les pièges létaux étant interdits, les ratons laveurs sont le plus souvent capturés puis euthanasiés.

À Bruxelles, la présence de l’espèce est encore très ponctuelle. En juillet dernier, un jeune adulte a été capturé en lisière de forêt de Soignes, au Rouge-Cloître. Pour l’animal repéré à Woluwe-Saint-Pierre, Bruxelles Environnement a demandé à une association flamande de tenter de le capturer. L’objectif était, une fois attrapé et sorti de quarantaine, de le confier à un zoo. Mais ce fut peine perdue. Le raton laveur n’est plus réapparu dans le jardin.

De heer Jonathan de Patoul (DéFI).- Wasberen zien er lief uit, maar het zijn exoten die een bedreiging vormen voor onze biodiversiteit. De carnivoren jagen op inheemse soorten die soms het al lastig hebben. Bovendien palmen ze boomholtes in die door andere soorten worden gebruikt en schaars zijn in bossen met weinig oude bomen. Invasieve uitheemse soorten zijn een van de vijf voornaamste redenen voor de achteruitgang van de biodiversiteit!

Bovendien is de wasbeer een drager van allerlei ziektes die naar de mens kunnen overspringen, waaronder hondsdolheid. Omdat het dier vaak in de buurt van mensen komt, vormt het een groot gevaar voor de volksgezondheid.

Dat is niet de schuld van het dier zelf. In de jaren dertig werden ze massaal ingevoerd in Europa voor de jacht en hun bont. In Duitsland, Luxemburg en Frankrijk vestigden zich dieren die uit fokkerijen waren ontsnapt. Ondertussen telt ook Wallonië een populatie van enkele tienduizenden wasberen.

Omdat de uitroeiing van de diersoort in België en Europa geen haalbare doelstelling is, komt het erop aan om de schade te beperken. Het Waals Gewest gaat het probleem te lijf met een reeks maatregelen, gaande van bewustmakingscampagnes tot gerichte uitschakeling. Omdat dodelijke dierenvallen verboden zijn, worden de wasberen meestal gevangen en vervolgens afgemaakt.

In Brussel komt de soort nog niet veel voor. Er zijn er maar een paar gesignaleerd.

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11:44 § 319 → Vidéo
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Si la présence du raton laveur semble encore marginale en Région bruxelloise, il ne faudrait pas sous-estimer sa possible implantation, l’espèce étant tout particulièrement connue pour son adaptabilité aux zones urbaines, d'autant plus en l’absence de prédateurs.

Avez-vous connaissance de la présence ponctuelle de ratons laveurs en Région bruxelloise ? Leur présence constitue-t-elle une menace imminente pour la biodiversité ?

Un suivi du rapprochement des ratons laveurs vers et dans la Région bruxelloise ainsi que de la population passagère de la Région est-il réalisé ? Dans l'affirmative, des zones ciblées comme habitats d’espèces sensibles ont-elles été répertoriées ?

Il était prévu qu’une association flamande capture le raton laveur de Woluwe-Saint-Pierre afin de le confier à un zoo. Pourquoi une telle solution a-t-elle été retenue par Bruxelles Environnement ?

Comme le raton laveur n’est pas une espèce indigène bruxelloise, est-il possible de le tuer purement et simplement ? Cette solution sera-t-elle retenue à l’avenir si de nouveaux ratons laveurs entrent à Bruxelles ? Est-elle pertinente ?

Après combien de temps une espèce exotique envahissante séjournant dans nos régions n'est-elle plus considérée comme telle. Il faut en effet apprendre à vivre en équilibre avec les espèces présentes sur le territoire.

De manière générale, la destruction d’individus d’espèces animales exotiques envahissantes est-elle effectuée en Région bruxelloise pour respecter les impératifs du règlement du Parlement européen et du Conseil relatif à la prévention et à la gestion de l'introduction et de la propagation des espèces exotiques envahissantes et la nécessité de réguler les populations afin de limiter les dégâts sur la biodiversité indigène ?

Toch zou de wasbeer zich ook in het Brussels Gewest kunnen vestigen. Wasberen voelen zich namelijk erg thuis in een stedelijke omgeving, waar ze veilig zijn voor roofdieren.

Wist u dat de wasbeer af en toe opduikt in Brussel? Vormt het dier een acute bedreiging voor de biodiversiteit?

Laat u de verspreiding van de diersoort bestuderen? Hebt u habitats van kwetsbare diersoorten afgebakend?

Leefmilieu Brussel heeft ervoor gekozen om een Vlaamse firma in te schakelen om in Sint-Pieters-Woluwe een wasbeer te vangen, die vervolgens aan een dierentuin zou worden geschonken. Vanwaar die keuze?

De wasbeer is geen inheemse soort. Mag hij niet gewoonweg worden gedood? Overweegt u die optie als meer wasberen zich in Brussel vestigen?

Hoelang duurt het voor een invasieve diersoort niet langer als dusdanig wordt beschouwd?

Doodt het Brussels Gewest exemplaren van invasieve uitheemse soorten, zoals verplicht door de Europese verordening betreffende de preventie en beheersing van de introductie en verspreiding van invasieve uitheemse soorten?

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11:46 § 321 → Vidéo
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M. Alain Maron, ministre.- J’ai été interrogé plusieurs fois, dans cette commission, sur les connaissances de l’administration quant à la présence de ratons laveurs en Région bruxelloise, ainsi que sur les dispositions du règlement européen relatif aux espèces exotiques envahissantes applicables à la Région de Bruxelles-Capitale. Je vous renvoie donc aux questions parlementaires écrites sur le sujet ainsi qu’à votre propre question orale abordée en commission de l'Environnement et de l'Énergie du 1 mars 2023.

À ce jour, les observations de l’espèce en Région de Bruxelles-Capitale restent limitées. Cela ne signifie pas que nous ne devions pas nous en préoccuper. Attentive aux éventuels signalements, Bruxelles Environnement nous a d'ailleurs informés de la présence d'un raton laveur à Woluwe-Saint-Pierre durant l'été 2023. Elle a immédiatement contacté le Natuurhulpcentrum, qui a pu capturer l'animal. L'efficacité dont a fait preuve cette ASBL a confirmé sa connaissance et son expérience de telles interventions spécifiques.

Depuis de nombreuses années, l'équipe de terrain de Bruxelles Environnement place des pièges photographiques à des endroits stratégiques de la forêt de Soignes afin de détecter les mammifères, dont les ratons laveurs. L’une des principales voies d'introduction est ainsi surveillée.

La mise à mort de l’espèce une fois capturée est une méthode de gestion qui est et doit rester strictement encadrée par l’ordonnance relative aux espèces exotiques envahissantes, en cours d'examen par le gouvernement, et les dispositions du code du bien-être animal, également en cours d'élaboration.

De heer Alain Maron, minister.- Dit is niet de eerste keer dat ik een vraag over wasberen krijg. Ik verwijs graag naar een aantal schriftelijke vragen en naar uw eigen mondelinge vraag van 1 maart 2023.

De soort is nog niet vaak gespot in het Brussels Gewest, wat niet betekent dat we ons geen zorgen hoeven te maken. Leefmilieu Brussel is alert en werd in de zomer van 2023 bijvoorbeeld geïnformeerd over een wasbeer in Sint-Pieters-Woluwe. Het Natuurhulpcentrum heeft het dier kunnen vangen. De vzw heeft daar duidelijk ervaring mee.

Leefmilieu Brussel plaatst al meerdere jaren cameravallen op strategische plaatsen in het Zoniënwoud. Veel nieuwe diersoorten bereiken het Brussels Gewest immers via dat bos.

Het doden van gevangen dieren is strikt gereguleerd door de ordonnantie betreffende invasieve uitheemse soorten die nu voorligt bij de regering, alsook door het wetboek over dierenwelzijn dat momenteel wordt opgesteld. Dat moet ook zo blijven.

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11:47 § 323 → Vidéo
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M. Jonathan de Patoul (DéFI).- Si je comprends bien, il n'y a pas lieu de s'alarmer pour l'instant. Toutefois, les dizaines de milliers de ratons laveurs déjà présents en Wallonie finiront par nous poser problème dans les prochaines années. Des personnes emmènent parfois ces animaux chez le vétérinaire pour les faire stériliser mais, en théorie, il s'agit d'une espèce exotique qui doit être euthanasiée. Pareilles situations sont donc, parfois, difficiles à gérer.

Il existe avec les autres Régions un accord de coopération sur les espèces exotiques envahissantes. Dans quelle mesure la Région bruxelloise est-elle encore compétente pour gérer ce problème ? Cette matière relève-t-elle désormais de l'État fédéral ?

M. Alain Maron, ministre.- A priori, nous restons compétents sur notre territoire, mais dans le cadre de l'accord de coopération. Un accord de coopération ne délivre pas une autorité de sa propre compétence. Il organise la prise en charge d'une problématique par les parties prenantes dans le cadre de cette coopération.

- L'incident est clos.

De heer Jonathan de Patoul (DéFI).- Op dit moment is er dus geen reden tot paniek. De tienduizenden wasberen in Wallonië zullen evenwel problemen veroorzaken in het Brussels Gewest. Mensen laten ze soms steriliseren bij de dierenarts, maar in theorie zijn het exoten die geëuthanaseerd moeten worden.

Er bestaat een samenwerkingsakkoord met de andere gewesten over invasieve exoten. In welke mate is het Brussels Gewest nog bevoegd voor deze materie?

De heer Alain Maron, minister.- A priori blijven we bevoegd op het grondgebied van het Brussels Gewest, maar wel in het kader van het samenwerkingsakkoord met de andere gewesten.

- Het incident is gesloten.

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