Question écrite concernant la lutte contre l’endométriose
- de
- Margaux De Ré
- à
- Elke Van den Brandt et Alain Maron, membres du Collège réuni en charge de l'action sociale et de la santé (question n°639)
Date de réception: 18/10/2022 | Date de publication: 20/12/2022 | ||
Législature: 19/24 | Session: 22/23 | Date de réponse: 07/12/2022 |
Date | Intitulé de l'acte | de | Référence | page |
03/11/2022 | Recevable |
Question | Lendométriose reste une maladie complexe et difficile à diagnostiquer. En Belgique, encore trop peu dactions et daides sont mis en place pour faciliter le diagnostic et la prise en charge de cette maladie. Le constat que tirent les associations est inquiétant. Et la lenteur du changement alourdit le bilan puisque plus la maladie est prise en charge tardivement, plus ses répercussions sur les malades sont importantes. Parmi les pistes de solutions à apporter, il sagit de
Il est urgent de continuer à agir et dapprofondir notre stratégie politique sur le sujet en Région Bruxelles-Capitale. Mes questions sont donc les suivantes :
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Réponse | Comme vous le soulignez, l’endométriose est une pathologie invalidante qui touche de nombreuses femmes. Les patientes ayant des symptômes compatibles avec l’endométriose devraient en premier lieu se tourner vers leur médecin généraliste. Il est le plus à même d’évaluer la problématique, prendre en charge les problématiques les plus courantes et référer adéquatement vers un spécialiste si nécessaire. L'endométriose est prise en charge dans la majorité des hôpitaux bruxellois. Certains hôpitaux disposent de services spécialisés, appelés "cliniques de l'endométriose", qui proposent une prise en charge complète des patientes souffrant de cette maladie (CHU Brugmann, Erasme). L'offre d'activités EVRAS a été ajoutée aux missions obligatoires des centres de planning familial par l'arrêté du 19 mai 2022 modifiant l'arrêté du Collège réuni du 09/12/2004. Les centres sont compétents pour sensibiliser et dépister l’endométriose. Etant donné que les activités EVRAS n'ont été ajoutées aux missions obligatoires des centres de planning familial agréés qu'en mai 2022, je ne dispose d'aucune information à ce sujet. Cependant, il n’y a pas à ce stade de programme de santé publique validé et recommandé par les experts sanitaires. La prise ne charge est à ce stade individuelle. Dans ce contexte, il n’y a pas de registre recensant la prévalence de cette pathologie. Aucune étude n’est programmée ou n’a été réalisée. Il n’y a pas de budget pour cette problématique. Il n’y a pas d’appel à projet actuels ou en discussion. Il n’y a pas de subside alloué à des asbls sur cette question. |