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Question écrite concernant la nouvelle application Curas d’Iriscare

de
Sevket Temiz
à
Elke Van den Brandt et Alain Maron, membres du Collège réuni en charge de l'action sociale et de la santé (question n°667)

 
Date de réception: 18/01/2023 Date de publication: 20/03/2023
Législature: 19/24 Session: 22/23 Date de réponse: 09/03/2023
 
Date Intitulé de l'acte de Référence page
01/02/2023 Recevable
 
Question    Depuis janvier 2023, l’implémentation de l’application « Curas » est effective.

« Curas » remplace l’actuelle application fédérale de financement des institutions de santé web Raas.

Iriscare collecte désormais via Curas les données relatives au personnel des organisations afin de calculer, payer et communiquer le financement de manière sécurisée avec l’établissement de soins.

La méthode d’identification privilégiée est « Itsme ».

Mes questions sont les suivantes :

  • Quel est le budget consommé pour l’implémentation de cette application ?

  • Quel est le budget consommé pour le décommissionnement de l’application fédérale « web Raas » ?

  • Quel sera le processus de formations des « end users » de cette nouvelle application ?

  • La Flandre et la Wallonie sont-elles parties prenantes dans ce projet à l’instar du projet « Raas » ?

  • Qui sont les développeurs de cette application ?

    • Des internes ou des externes ?

  • Quelle est la technologie/logiciel utilisée pour les financements aux établissements de soins ?

  • Quelles sont la technologie d’encryptage de données sensibles utilisée pour éviter toutes formes de cyberattaques ?

 
 
Réponse    Je vous remercie pour votre question.

Depuis le début des développements informatiques en décembre 2020, un budget de 2 244 687 euros a été consacré à Curas.

Curas n'est pas une copie de RaaS. Cette application a été développée pour répondre aux besoins (futurs) d'Iriscare, en tenant compte à la fois de la législation spécifique, des besoins en matière de rapportage et du principe
once only. Un moteur de calcul flexible, permettant d'intégrer plus facilement les futures modifications légales, a été prévu. En outre, Curas a été rendue plus conviviale. Comme cette application peut être mise en relation avec le cadastre interne du personnel et des institutions, entre autres, il sera également possible d'apporter des informations provenant de sources authentiques et de partager des données avec d'autres applications au sein d'Iriscare.

Aucuns frais n'ont été facturés à Iriscare pour cette sortie. L'application RaaS sera toujours utilisée par l'INAMI, l’AVIQ et la VAZG en 2023. Il est probable que la VAZG se retire également de RaaS fin 2023.
Plusieurs sessions d'information en ligne ont été organisées. En outre, un manuel détaillé a été fourni. Depuis janvier, les institutions ont la possibilité de tester le système. Les
contrôles à l’entrée et les messages d'erreur correspondants ont également rendu l'utilisation plus transparente.


En fonction du feed-back reçu par Iriscare, une liste de questions et réponses sera mise à disposition. La première deadline pour entrer les performances du personnel et le nombre de jours travaillés est en automne. Par conséquent, une session d'information en ligne supplémentaire sera programmée avant l'été, au cours de laquelle les questions des institutions pourront être abordées.

Tant la Flandre que la Wallonie continuent actuellement à utiliser la RaaS mais elles sont en train de développer leurs propres programmes. Après tout, l'objectif était d'adapter Curas aux besoins spécifiques d'Iriscare.

Le projet a été développé en interne par Iriscare en faisant appel principalement à des consultants externes pour le développement.

Les technologies utilisées sont les suivantes :

- UI;
- Angular;
- Backend;
- Java 17;
- Spring Boot;
- Docker;
- la communication entre UI et Backend, et Portiris est effectuée via REST services (JSON over https) ;
- base de données: PostgreSQL;
- hosting: OpenShift.

Il n'y a pas de cryptage des données dans la base de données.

Toutefois, les éléments suivants sont prévus pour la sécurité du système :
- communication via https (certificat SSL) ;
- authentification via CSAM où chaque endpoint vérifie ensuite si le token est valide. C’est important dans le cadre des cyberattaques.

En outre, un pentest a également été effectué.