Question écrite concernant les risques posés par les bisphénols pour la santé des enfants
- de
- Ariane de Lobkowicz
- à
- Elke Van den Brandt et Alain Maron, membres du Collège réuni en charge de l'action sociale et de la santé (question n°711)
| Date de réception: 27/04/2023 | Date de publication: 20/06/2023 | ||
| Législature: 19/24 | Session: 22/23 | Date de réponse: 30/05/2023 | |
| Date | Intitulé de l'acte | de | Référence | page |
| 02/05/2023 | Recevable | Bureau élargi de l'Assemblée réunie |
| Question | L'association Test Achats a récemment publié un communiqué mettant en exergue l'inquiétante présence de bisphénol A (BPA) et d'autres bisphénols nocifs dans de nombreux produits destinés aux enfants et aux bébés. Ces substances, reconnues comme perturbateurs endocriniens, sont encore trop présentes dans les produits en plastique pour enfants, malgré les réglementations existantes interdisant la présence de BPA dans les tasses et les biberons destinés aux bébés et aux enfants en bas âge.
1. A-t-il été envisagé des mesures régionales pour diminuer voire même retirer l’utilisation de tous les bisphénols dans les produits destinés aux bébés, aux enfants et dans les contenants alimentaires, conformément à la demande de Test Achats ? 2. Existe-t-il des campagnes de sensibilisation pour informer le public sur les dangers des bisphénols et les moyens de minimiser l’exposition à ces substance, en particulier pour les enfants ? 3. La Région bruxelloise collabore-t-elle avec les fabricants de produits en plastique afin d’encourager l’innovation et le développement de matériaux alternatifs plus sûrs pour les enfants et les consommateurs en général ? |
| Réponse | Voici les réponses à vos questions pour lesquelles je vous remercie. Les compétences relatives à la mise sur le marché de produits ne relèvent pas de la compétence de la Commission communautaire commune. Concernant la communication, la stratégie mise en œuvre est de soutenir la cellule santé environnement de la Société Scientifique de Médecine Générale pour d’une part informer les professionnels de santé, médecins généralistes en priorité mais également autres intervenants, en priorité liés à la périnatalité dont les sages-femmes mais aussi les personnes actives dans l’enseignement en région bruxelloise sur 4 thématiques prioritaires dont les perturbateurs endocriniens. La stratégie étant d’informer la population via les professionnels de santé. La SSMG développe également des outils à destination des citoyens directement qui sont mis à disposition sur son site, le site de la revue de la médecine générale et sur le site bilingue dédié docteurcoquelicot.com. Pour le citoyen, la SSMG mise également sur sa présence tant dans les médias, sur les réseaux sociaux et via son site web (création de fiches-conseil pour public vulnérable FR/NL) . Une page spécifique a également été développée sur le site borninbrussels.be géré depuis janvier 2023 par l’Observatoire de la Santé et du Social des Services du Collège réuni. L’innovation industrielle n’est pas une compétence de la Commission communautaire commune. |