Question écrite concernant la désignation d'agents de gardiennage privés au centre d'asile de la rue des Citoyens à Anderlecht
- de
- Dominiek Lootens-Stael
- à
- Rudi Vervoort, Président du Collège réuni (question n°24)
Date de réception: 26/04/2023 | Date de publication: 06/06/2023 | ||
Législature: 19/24 | Session: 22/23 | Date de réponse: 05/06/2023 |
Date | Intitulé de l'acte | de | Référence | page |
03/05/2023 | Recevable | Bureau élargi de l'Assemblée réunie |
Question | Fin février, les habitants d’Anderlecht ont appris que 140 demandeurs d'asile seraient logés dans une ancienne maison de repos située dans la rue des Citoyens. Je constate sur le terrain que des agents de gardiennage d'une société privée sont présents pour assurer la surveillance du bâtiment.
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Réponse | J’ai l’honneur de vous adresser les éléments de réponse suivants : J’ai déjà pu m’exprimer sur le centre d’accueil situé à Anderlecht, en réponse à une question orale de votre collègue Gilles Verstraeten, lors de la Commission de la Santé et de l’Aide aux Personnes du 13 avril 2023. Je ne vais donc pas revenir sur les éléments de contexte ayant mené à l’activation de ce centre. A cette occasion, j’avais déjà précisé qu’en ce qui concerne la sécurité, deux agents de gardiennage sont présents sur site, en plus du personnel de l’association encadrante. Le coût de cette surveillance a été estimé à 562.374 euros pour la période comprise entre l’activation du centre et le 31 décembre 2023. Il sera pris en charge par des subsides régionaux, dans le cadre de l’exécution de la convention Fedasil. Comme pour les autres centres, la sécurité des occupants et de l’équipe encadrante est essentielle. Il faut se rendre compte que le public de ces centres est vulnérable et présente souvent des traumatismes importants, dus notamment aux difficultés qu’il fuie. La présence d’agents de gardiennage est rassurante. Ces agents endossent également un rôle de dissuasion et de filtrage à l’entrée. Ils peuvent également intervenir en cas de tensions ou difficultés entre occupants. Pas plus que d’autres citoyens, les agents de sécurité n’ont le droit d’intimider des personnes se trouvant sur la voie publique. Je n’ai pas eu connaissance de problèmes spécifiques à ce sujet. |