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Question écrite concernant la prévention des risques de morsure de tiques à Bruxelles

de
Ariane de Lobkowicz
à
Elke Van den Brandt et Alain Maron, membres du Collège réuni en charge de l'action sociale et de la santé (question n°713)

 
Date de réception: 28/04/2023 Date de publication: 20/06/2023
Législature: 19/24 Session: 22/23 Date de réponse: 14/06/2023
 
Date Intitulé de l'acte de Référence page
05/05/2023 Recevable Bureau élargi de l'Assemblée réunie
 
Question    La présence de zones vertes dans la Région bruxelloise peut favoriser la présence de tiques et donc augmenter le nombre de morsures qui entrainent des risques pour la santé, en particulier en ce qui concerne la transmission de maladies telles que la maladie de Lyme.

Il est donc crucial que les autorités compétentes, telles que vos services, prennent des mesures pour informer et sensibiliser la population aux risques liés aux morsures de tiques et aux moyens de prévention, ainsi que pour encourager le signalement des morsures.

1. Quelles sont les mesures préventives mises en place par la Région bruxelloise pour réduire en son sein les risques de morsures de tiques ?

2. Comment vos services collaborent-ils avec les autorités régionales et communales pour sensibiliser la population aux risques liés aux morsures de tiques et aux moyens de prévention ?

3. Quel est le pourcentage de tiques infectés, susceptible de transmettre la maladie ? Est-ce que ce pourcentage a augmenté depuis 2017 (14%) ?

 
 
Réponse    Je vous remercie pour votre question.

La COCOM n'a pas mis en place de mesures préventives spécifiques pour réduire le risque de morsures de tiques dans la région actuellement.

A travers le NEHAP, la problématique des tiques est identifiées comme prioritaire en Belgique. Dans le cadre du NEHAP 3 qui est en cours de discussion des mesures seront proposées relativement aux tiques, notamment la sensibilisation du grand public aux mesures préventives et à la détection de la maladie de Lyme.

Outre la page web développée par Bruxelles Environnement, du matériel de communication est développé par l’AVIQ pour les francophones et par la Vlaamse Gemeenschap pour les néerlandophones qui est à disposition de tous.

L’essentiel des infections des Bruxellois.es se passe lors de leurs sorties en dehors de Bruxelles. Il est donc pertinent que la communication se fasse au niveau belge.

Les tiques et la maladie de Lyme sont une des problématiques écologiques et sanitaires suivies par l’agence Bruxelles Environnement. Je vous renvoie à ma réponse à votre question sur le même sujet en Région.

Une collaboration inter-administration santé (COCOM) et environnement (Région) a été mise en place au cours de cette législature pour aborder les enjeux liants santé et environnement. La problématique des zoonoses, dont les tiques, fait partie de ses points d’attention qui seront traités.
La maladie de Lyme n’est pas à déclaration obligatoire.

Il n’y a pas eu d’étude sur le taux d’infection des tiques en région bruxelloise.