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Question écrite concernant les incendies provoqués par les batteries de voitures électriques ou hybrides.

de
Hicham Talhi
à
Pascal Smet, Secrétaire d'État à la Région de Bruxelles-Capitale, chargé de l'Urbanisme et du Patrimoine, des Relations européennes et internationales, du Commerce extérieur et de la Lutte contre l'Incendie et l'Aide médicale urgente (question n°71)

 
Date de réception: 13/01/2020 Date de publication: 17/02/2020
Législature: 19/24 Session: 19/20 Date de réponse: 14/02/2020
 
Date Intitulé de l'acte de Référence page
24/01/2020 Recevable p.m.
 
Question    Concernant les incendies liés aux batteries de voitures électriques ou hybrides, voici mes questions :

- Combien d’incendies impliquant ce type de véhicules ont-ils eu lieu en Région bruxelloise en 2018 et en 2019 ?
- Combien de véhicules de ce type sont-ils vendus en Région bruxelloise chaque année ?
- Combien d’incendies de véhicules de ce type ont-ils eu lieu dans des parkings souterrains ces deux dernières années ?
- Quel est le coût financier pour le Siamu d’une intervention de ce type ? Combien de pompières et de pompiers présents sont-ils nécessaires pour maîtriser ce type d’incidents ? Quel est le matériel de protection mis à leur disposition pour ce type d’intervention ?
- Quelles sont les dispositions prises par nos pays voisins en la matière ?

 
 
Réponse    En Région bruxelloise, le nombre d’incendies impliquant ce type de véhicules était de 8 en 2018 et de 9 en 2019.

Le SIAMU n’a pas connaissance du nombre de voitures de ce type vendues chaque année en Région bruxelloise.

Le nombre d’incendies de véhicules de ce type dans des parkings souterrains était de 2 en 2018 et de 0 en 2019.

Le coût exact d’une intervention est quasi impossible à chiffrer. Il porte sur l’ensemble de la chaîne des secours.

Pour maîtriser ce type d’incidents, dans le cas où il se produit en extérieur, il faut la présence de 6 pompiers/pompières, dans un bâtiment, il faut 20 pompiers/pompières.

Il n’y a pas de matériel de protection spécifique qui est mis à disposition pour ce type d’intervention.

Les pays voisins recourent aux mêmes techniques que celles utilisées à Bruxelles et quelques autres zones d’intervention en Belgique. Après avoir éteint l’incendie en cours dans le véhicule avec les moyens habituels (lance incendie) dans un premier temps, celui-ci est immergé dans une citerne d’eau jusqu’à ce que la batterie soit suffisamment refroidie. Une caméra thermique est utilisée pour ce contrôle. Un incident très médiatisé s’est produit l’an dernier à Breda à l’occasion duquel les services d’incendie locaux ont dû immerger le véhicule électrique toute une semaine.