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Question écrite concernant le centre de compostage du BEMPT.

de
Tristan Roberti
à
Alain Maron, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative (question n°132)

 
Date de réception: 27/01/2020 Date de publication: 03/03/2020
Législature: 19/24 Session: 19/20 Date de réponse: 26/02/2020
 
Date Intitulé de l'acte de Référence page
03/02/2020 Recevable p.m.
 
Question    Le centre de compostage du Bempt fait régulièrement parler de lui en raison des plaintes émises par les riverains à l’encontre des nuisances olfactives.
D’après les informations dont je dispose, le permis d’environnement, qui a été renouvelé en 2016, limite la quantité de déchets à y traiter à 18.000 tonnes par an, à la place des 20.000 tonnes qui pouvaient y être traitées auparavant. Par ailleurs, pendant la période critique de mai à octobre, la capacité maximale des déchets introduits dans le dôme et encore présents ne peut excéder 1.000 tonnes, tout dépassement de cette quantité est interdit. Lorsque cette capacité maximale de 1.000 tonnes est atteinte, le site ne peut plus accepter de livraisons supplémentaires, et ce jusqu’à ce que des déchets ayant séjourné minimum 10 jours dans le dôme soient enlevés. Le permis prévoit également des mesures relatives à l’interruption des retournements d’andains. Interruption qui doit s’opérer en cas de vents soutenus et dirigés vers les zones densément peuplées.
Dans ce contexte, Monsieur le Ministre, mes questions sont les suivantes :
· A-t-on constaté ces derniers mois une résurgence des nuisances olfactives, et si oui, les causes de cette résurgence ont-elles été identifiées ?
· A-t-on enregistré des plaintes concernant les nuisances olfactives dans le courant de l’année 2019, et si oui combien ?
· Des visites d’inspection ont-elles été effectuées par Bruxelles Environnement ces dernier mois ? Si oui, les rapports de visite indiquent-ils des éléments identifiés comme problématiques et décrivent-ils les mesures à prendre pour y mettre fin ?
 
 
Réponse    1) A-t-on constaté ces derniers mois une résurgence des nuisances olfactives, et si oui, les causes de cette résurgence ont-elles été identifiées ?

En 2020, il n’y a pas eu de nuisances olfactives constatées à Bruxelles-Compost.


2) A-t-on enregistré des plaintes concernant les nuisances olfactives dans le courant de l’année 2019, et si oui combien ?

En 2019, Bruxelles-compost a enregistré deux plaintes. La première a été enregistrée le 28 juillet 2019 et porte sur le fait que Bruxelles-Compost se situerait trop près de Forest. La deuxième plainte a été enregistrée le 9 décembre 2019 et porte sur le fait que pendant le retournement des semaines 49-50, il y a eu des nuisances de courte durée à cause de changements de direction du vent. Bruxelles-Compost n’a pas reçu d’autres plaintes.


3) Des visites d’inspection ont-elles été effectuées par Bruxelles Environnement ces dernier mois ? Si oui, les rapports de visite indiquent-ils des éléments identifiés comme problématiques et décrivent-ils les mesures à prendre pour y mettre fin ?

Le 22 octobre 2019, un inspecteur de Bruxelles Environnement a visité le site. Le 30 décembre 2019, Bruxelles-Compost a reçu un courrier de la part de Bruxelles Environnement suite à cette visite. Deux sujets y sont abordés : le disfonctionnement du site-web de Bruxelles-Compost, ce qui a été rapidement résolu, ainsi que la présence de plastique dans les apports. Une solution doit être trouvée dans un délai de 90 jours à compter du 30 décembre 2019.

Face à ce constat, l’Agence Bruxelles-Propreté et Bruxelles Compost travaillent en étroite collaboration afin de trouver une solution structurelle pour remédier à cette présence de plastique.