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Question écrite concernant la berce du Caucase.

de
Bertin Mampaka Mankamba
à
Alain Maron, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative (question n°430)

 
Date de réception: 12/08/2020 Date de publication: 19/10/2020
Législature: 19/24 Session: 19/20 Date de réponse: 17/09/2020
 
Date Intitulé de l'acte de Référence page
13/08/2020 Recevable p.m.
 
Question    Combien de membres de Bruxelles environnement sont affectés à la lutte contre les berces du Caucase ?

Quel en est le coût annuel ?

Quels sont les sites en région bruxelloise envahis par cette plante ?
 
 
Réponse    1)
La berce du Caucase est une espèce exotique envahissante et figure en tête de liste des plantes à gérer par Bruxelles Environnement. Cette grande ombellifère peut en effet être nuisible à la santé publique car la substance toxique sécrétée par la plante en cas de contact provoque des brûlures dans l’éventualité d’une exposition au soleil.
La berce du Caucase, qui est l’une des plus grandes plantes herbacées d'Europe, forme des populations denses qui étouffent ou concurrencent les autres espèces végétales. La plante se trouve le long des voies ferrées, sur les accotements et les bermes centrales des autoroutes, sur les prairies, etc.

La berce du Caucase figure sur la liste de Bruxelles depuis 2012 et sur la liste européenne depuis août 2017.

Au sein du Département Biodiversité, un biologiste est responsable du monitoring (y compris la gestion des bases de données et la cartographie), de la planification de la gestion, et de la communication concernant cette espèce alors que les instances responsables de la gestion des terrains tentent de maîtriser l'espèce. Il s'agit notamment des éco-cantonniers du Département de Gestion de la nature, des travailleurs forestiers du Département Forêts et des jardiniers du Département Espaces verts. La gestion des terrains est aussi occasionnellement sous-traitée à des entreprises privées. Par ailleurs, le Département du sol prend en compte cette espèce dans le cadre des permis qu’il délivre et des campagnes d’assainissement. Les inspecteurs sont chargés de l’application des législations applicables. Tout ce qui relève de la législation fait l’objet d’un suivi par un juriste du Département Espaces verts.
De nombreux espaces verts de la région sont gérés par des bénévoles, membres d'une association locale de protection de la nature. Ces associations peuvent introduire une demande de subvention pour ce travail.
Quel en est le coût annuel ?
Il n’est pas possible d’établir une comptabilité analytique permettant d’isoler le coût de cette seule plante.

Le coût du matériel nécessaire à la gestion de la plante est limité. Le coût des heures de travail, effectuées par différentes personnes ayant des profils différents comme décrit ci-dessus, peut, lui, être élevé. Les coûts d'externalisation et les subventions de gestion doivent également être pris en compte.

2)
Ces dernières années, la berce du Caucase a été observée dans de nombreux sites de la région de Bruxelles-Capitale. L'espèce est surtout présente dans la moitié nord, comme la zone du canal de Bruxelles, les zones rurales de la périphérie et les talus de chemin de fer. En ce qui concerne la Forêt de Soignes, la plante a été observée en lisière de la forêt.