Question écrite concernant l'autorisation pour les chiens d'assistance de se promener sans laisse dans les zones naturelles et forestières.
- de
- Carla Dejonghe
- à
- Alain Maron, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale chargé de la Transition climatique, de l'Environnement, de l'Énergie et de la Démocratie participative (question n°804)
| Date de réception: 04/05/2021 | Date de publication: 24/06/2021 | ||
| Législature: 19/24 | Session: 20/21 | Date de réponse: 21/06/2021 | |
| Date | Intitulé de l'acte | de | Référence | page |
| 26/05/2021 | Recevable | p.m. |
| Question | Les chiens d’assistance reçoivent une excellente formation. Des règles strictes régissent donc la reconnaissance officielle comme chien d’assistance, car ces animaux assument par la suite une importante responsabilité. Ils doivent non seulement être en mesure d’apporter un soutien dans les tâches banales et quotidiennes, mais aussi de réagir de manière adéquate dans les situations d’urgence et d’obtenir de l’aide. Ils doivent donc être constamment en alerte. En d’autres termes, les chiens d’assistance (en formation) travaillent très dur. Ils ont donc besoin de se détendre et de se dépenser pleinement, pour vivre une aussi vie heureuse et confortable que possible. Je connais moi-même quelques propriétaires de chiens d’assistance (le plus souvent des chiens que j’ai éduqués en tant que famille d’accueil par l’intermédiaire de l’association Dyadis). Tous aiment leurs animaux et aucun effort n’est de trop pour garantir leur bonheur. Certes, ils n’ont pas toujours la loi avec eux, comme le droit de se promener sans laisse dans les zones naturelles et forestières. La seule possibilité de se promener sans laisse est offerte dans les quelque 55 zones bruxelloises de promenade sans laisse qui ont fait l’objet d’une de mes questions précédentes. Ces zones posent toutefois deux problèmes : non seulement il y a trop peu de zones de promenade sans laisse, mais elles sont en outre réparties inégalement sur le territoire bruxellois. Récemment, le gouvernement flamand a autorisé les chiens d’assistance en formation à circuler librement dans ces zones vertes, sans laisse, pendant leur formation et dans l’exercice de leurs tâches. Nous ne pouvons que nous en féliciter. Cette solution offre une plus grande liberté, notamment aux chiens d’assistance dont les maîtres se déplacent en fauteuil roulant et ne peuvent donc pas aller partout. Comme ces chiens sont parfaitement dressés, il n’y a aucune nuisance. Ils sont formés pour être des animaux très obéissants. Leur permettre de courir sans laisse me semble donc être une liberté acquise. Je voudrais donc vous poser la question suivante : - Le gouvernement bruxellois modifiera-t-il la législation afin d’autoriser, à l’instar du gouvernement flamand, les chiens d’assistance en formation à se promener librement (c’est-à-dire sans laisse) dans les zones naturelles et forestières ? Les propriétaires peuvent facilement démontrer qu’il s’agit bien d’un chien d’assistance en formation au moyen de la carte d’identification et du médaillon du chien. |
| Réponse | Votre proposition a tout son sens dans le cadre du développement d’une politique d’intégration des personnes porteuses d’un handicap. Néanmoins, des chiens d’assistance en formation, du fait qu’ils sont toujours en formation, n’ont pas encore acquis toute la maitrise requise. Ils peuvent ainsi représenter un facteur de dérangement tant pour la faune que pour le public en général. Il me semble ainsi intéressant de pousser plus en avant cette proposition mais de ne pas la limiter aux seuls espaces naturels et boisés. Cette réflexion devrait être étendue à l’ensemble de l’espace public avec le Ministre en charge de l'aide aux personnes handicapées. |