Question écrite concernant le parcours citoyen élaboré dans le cadre du Plan régional de sécurité routière 2021-2030
- de
- Marc Loewenstein
- à
- Elke Van den Brandt, Ministre du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, chargée de la Mobilité, des Travaux publics et de la Sécurité routière (question n°1145)
| Date de réception: 10/01/2022 | Date de publication: 18/03/2022 | ||
| Législature: 19/24 | Session: 21/22 | Date de réponse: 14/03/2022 | |
| Date | Intitulé de l'acte | de | Référence | page |
| 20/01/2022 | Recevable | Bureau élargi du Parlement |
| Question | Le 28 décembre 2021, vous avez communiqué dans « La Capitale » au sujet du Plan régional de sécurité routière 2021-2030 et rappelé la vision zéro mort poursuivie par notre gouvernement. Il est temps de mettre un terme à ces accidents qui brisent des vies et endeuillent des familles. Vous y annoncez que le Plan régional, qui comprend 30 actions, s’étendra sur une période de 10 ans. Il faudra sans doute du temps et des budgets pour améliorer les connaissances et sécuriser les infrastructures, réaliser des études, engager du personnel, changer les mentalités... Ce Plan régional de sécurité routière 2021-2030 a notamment été élaboré via un parcours citoyen dénommé « L’Autre Atelier », mis en place et piloté par des acteurs du monde associatif comme le Bral, Heroes for Zero, Café Filtré/Filtercafé.
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| Réponse | La déclaration gouvernementale a mis la sécurité routière au centre de la politique de mobilité et met en avant la vision zéro comme seul objectif acceptable pour la politique : zéro mort et blessé grave sur nos routes. Également dans la déclaration gouvernementale il est prévu que le Gouvernement établira à cette fin un nouveau plan régional de sécurité routière, en concertation avec les associations actives dans ce domaine et que les partenaires locaux (communes et zones de police) seront largement impliqués via un États Généraux de la sécurité routière. Le nouveau plan d’action de sécurité routière a été précédé par un processus de concertation et de co-création avec tous les acteurs concernés dans ce domaine, qui a débuté en octobre 2020. Il y a eu deux trajets de concertation : - Ateliers avec tous les partenaires : administration régionales (STIB, BPS), communes, zones de police, associations, ... - Des ateliers pour et par les citoyens (“L’autre atelier/het Andere Atelier”) L’objectif de l’intégration citoyenne était d’enrichir l’apport des experts avec l’expérience concrète des citoyens. Cette expérience conjuguée à l’expertise des professionnels ne pouvait qu’enrichir les discussions et le plan final. Le parcours pour les citoyens comprenait plusieurs étapes et modules. Trois moments inspirants, des représentants de Paris, Berlin et Oslo ont pu présenter différents concepts ayant un impact sur la sécurité routière de leur ville : la vision Zero d’Oslo, la ville du quart d’heure à Paris et les aménagements cyclables temporaires à Berlin. Ces trois évènements se sont tenus en ligne au vu des conditions sanitaires de l’époque. Chaque moment a rassemblé entre 30 et 60 personnes. Les évènements étaient également retransmis en direct sur Facebook. Trois promenades urbaines ont également été organisées pour les citoyens, à Ganshoren, Saint-Gilles et Evere. Ces trois promenades ont permis de parcourir des typologies de voies publiques très différentes. Ces promenades ont rassemblé à chaque fois environs une dizaine de personnes. Les conditions sanitaires ne permettaient pas d’élargir à plus de participants. Sur base des promenades urbaines et des apports des expert étrangers, un atelier de coproduction a été organisé. Il s’agissait de proposer des actions ou des orientations d’aménagement pour des lieux parcourus lors des promenades urbaines. L’atelier a également dû être organisé en ligne. Il a rassemblé une quarantaine de personnes. Enfin, l’ensemble des discussions, les expériences, et leurs conclusions ont été collectés dans un Mémorandum qui reprend des conseils et desdemandes pour enrichir le plan d’actions. Les 3 ASBL ont soumis un projet commun dans le cadre de l’appel à subsides 2020 pour la sensibilisation et l’éducation à la sécurité routière. Ce projet a obtenu un subside de 45.230 Euros. |