Nous sommes témoins, depuis quelques années maintenant, de l’avènement de la technologie et de ses dérives telles que le cyberharcèlement et le cybersexime. Comme dans la vraie vie, cette nouvelle forme de violence sur internet touche plus les femmes que les hommes.

Nous avons tous pu constater à un moment donné le caracte?re majoritairement sexiste des attaques, mais e?galement le fait que, dans la plupart des cas, les insultes faites aux femmes sont ordurie?res et sexuelles : appels au viol, attaques sur le physique, etc.

Le cyberharce?lement et le cybersexisme sont la prolongation des violences sexistes et sexuelles dans la vie re?elle. Les conse?quences ne sont pas ne?gligeables, allant de la perte de confiance en soi au sentiment de frustration, en passant par la de?pression, voire le drame du suicide.

La lutte contre le cyberharcèlement et cybersexisme est prévue dans le plan bruxellois de lutte contre les violences faites aux femmes. L’action 13 de celui-ci inclut une formation des accueillants dans les six zones de polices sur la prise en charge des plaintes liées à la cybercriminalité et au cybersexisme dans le cadre de la mise en place du projet « Cyber help ».

Je souhaiterais vous poser les questions suivantes :

• Le module de formation « cybersexisme » à destination des services de police a-t-il bien été mis en place dans les six zones de police ces deux dernières années ?

• Comment se déroule ce module de formation, en termes de durée, de modules, … ?

• Quel est le contenu de cette formation et quelles sont les différentes compétences qui y sont développées ?

• Combien d’agents ont été formés en 2020 et 2021 ?

• Une évaluation a-t-elle été menée suite à ces formations ? Quelles en sont les conclusions ?