La zone de basses émissions (LEZ) bruxelloise est entrée en vigueur le 1^er janvier 2018 dans le but d'exclure les voitures polluantes de la ville et d'améliorer la qualité de l'air. La LEZ est aussi une incitation à laisser la voiture à la maison et à opter pour les transports publics. La qualité de l'air et l'impact environnemental sont ici clairement liés.

Il n’est pas souhaitable de calquer simplement la LEZ sur les frontières régionales, cela peut entraîner des situations absurdes, voire dangereuses. Ainsi, la voie d'accès à l’UZ Brussel par l’avenue de l’Arbre Ballon ne fait plus partie de la LEZ bruxelloise depuis le 1^er avril 2022.

Autre cas similaire : à Uccle, dans une partie bruxelloise de la forêt de Soignes, toute personne souhaitant se rendre de Hoeilaart/Groenendael à Rhode-Saint-Genèse et ne possédant pas une voiture admise à Bruxelles doit passer par Waterloo et faire ainsi un détour de 6 km, pour la simple raison que la drève du Haras et la drève Saint-Hubert (2 km de voirie régionale) font partie de la LEZ.

Je voudrais poser les questions suivantes à ce sujet :

• Y a-t-il d’autres cas similaires, où la LEZ contraint le trafic de transit à parcourir des distances disproportionnées pour la simple raison que ces voiries chevauchent la frontière régionale bruxelloise ?

• Comment expliquez-vous qu'une mesure à visée environnementale entraîne des effets secondaires plus importants que la situation initiale ?

• Afin de réduire les émissions globales, êtes-vous disposée à retirer la drève du Haras et la drève Saint-Hubert de la LEZ ? D’un côté, vous réduirez ainsi les distances parcourues par les voitures polluantes et leurs émissions, et de l’autre, vous n'affecterez pas la qualité de l'air des riverains étant donné que ces voiries se situent dans la forêt de Soignes.