Quel plaisir de voir les jeunes se frotter au monde du travail, de les voir s’épanouir, de les voir évoluer.

Rien ne remplace un stage de terrain que ce soit : dans une association, une institution publique ou une entreprise. Rien ne vaut cette expérience.

J’ai moi-même pour habitude d’accueillir des étudiants en stage et oui, ce n’est pas de tout repos.

Il faut animer ces jeunes dans tous les sens du terme mais quelle récompense de les voir mûrir en quelques semaines, de les voir ravis d’acquérir de nouvelles compétences, celles qu’on n’apprend pas dans les syllabus.

Je suis donc surprise quand j’entends de la bouche de ces stagiaires ou d’enfants d’amis que leur stage se déroule en grande partie en télétravail.

J’ai entendu une étudiante dire qu’elle était en présentiel seulement 2 fois par semaine.

Oui, je sais que les conditions de travail ont changé depuis l’épidémie de Covid, de nouveaux fonctionnements se sont mis en place. Le télétravail est devenu une habitude pour beaucoup d’employés.

Mais pour les stagiaires, quelle perte de qualité cela représente !

Comment se faire une idée du monde du travail derrière son ordinateur chez soi ?

Comment montrer sa détermination, son enthousiasme ?

A qui peuvent-ils s’adresser quand ils ont une question.

Beaucoup de stagiaires n’osent pas poser de question même en présentiel, vous imaginez dès lors leur difficulté s’ils ne sont pas physiquement présents dans l’entreprise ?

Mes questions sont donc les suivantes :

• Peut-on imaginer d’assurer que les stages se fassent en présentiel dans les administrations régionales ou dans les OIP bruxelloises?

• Pourriez-vous sensibiliser les employeurs afin d’offrir un stage de qualité à ces jeunes ? Un stage, ça peut changer une vie, j’en suis convaincue !